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SOS en détresse [Dwight, Amalya]
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dépression, mort

Ça avait été imprévu, cette rencontre. Elle qui se focaliser sur le fait d’oublier cette terrible journée, il avait suffit d’une consultation à l’hôpital pour tomber sur le pompier. Le chef des pompiers pour être précis. Il l’avait reconnu malgré ses cheveux attachés et sa blouse blanche de quand elle est à l’hôpital. Elle aussi l’avait reconnu, comment l’oublier ? Il avait sauvé un de ses frères.

Cette journée maudite. Son cœur se serre chaque fois qu’elle lui parle maintenant. Surtout qu’étant le supérieur de Tsuneo... Non, Tsu’ ne dira rien. Lui il sait, il l’a vu. Il sait le vice caché de la psychologue, son mal être, son malaise en général. Pourtant elle était toujours aussi bonne dans ce qu’elle faisait. Elle assurait le show comme on peut dire. Elle pouvait parler de deuil avec un patient, le guider vers la libération quand elle, elle n’y arrivait pas. Dans les étapes du deuil, il y a 7 phase, le choc, le déni, la colère, la dépression, la résignation, l’acceptation, la reconstruction. A-t-on besoin de dire qu’elle en est toujours à la phase dépressive ? Une psychologue dépressive, oui. Mais douée. On croirait qu’aider les autres c’est s’aider soi-même, mais pas vraiment, disons que ça occupe. Oui, son travail l’occupe et quand elle ne le fait pas, elle s’enferme dans la boisson, parce que parler, c’est dur. Elle le sait, elle voit ça tous les jours.

Aujourd’hui est un jour un peu spécial. Avec Dwight, dans leurs innombrables discussions, il ont eu une idée qu’ils ont travaillé et qui a vu le jour : Un groupe de soutien à Bar Harbor.

Une belle idée, ils travailleront ensemble, ils toucheront plus de population, surtout dernièrement avec les idées de rachat qui plombent le moral de tous. Elle n’a pas encore trouvé les mots pour la pétition, mais elle va les trouver, c’est ici qu’elle est née.

Elle a bu la veille, oui, comme d’habitude, mais cette fois, pas trop, comme si elle voulait qu’aujourd’hui soit différent. C’est en début d’après midi qu’ils commencent à mettre les chaises, en cercle, pour que personne ne soit dans son coin. Ils ajusteront au besoin. Ils ne savent même pas si ça va fonctionner. C’est peut-être un projet un peu fou, mais peut-être que ça fonctionnera.

Elle prépare le café, les gobelets. C’est angoissant pour elle d’être si près des pompiers. Elle a croisé Tsuneo et elle ne supporte pas vraiment son regard, elle a honte. Elle ne supporte pas plus le regard de Dwight, ça lui rappelle les choses.

Non, aujourd’hui on ne s’occupe pas de Julia, on s’occupe des autres. C’est son travail, son crédo, sa marche à suivre pour survivre. Le personnel n’a pas lieu d’être même si elle sent le regard du chef des pompiers dans son dos, inquiet. Elle a encore du mal avec les émotions des autres, avec les contacts sociaux, mais elle sent son inquiétude ; peut-être parce qu’elle est inquiète, elle aussi. Inquiète pour les autres, pour Aaron... pour elle. Parfois elle se sent partir et le plus honteux de ses secrets, ce qu’elle n’avouera sans doute jamais ou pas à n’importe qui...ou pas sobre, c’est qu’elle veut les rejoindre. Elle va si mal que ça, oui. Elle ne peut rien dire, elle ferait trop de mal autour d’elle, parce qu’enfin sa vie se précise, elle a des amis, des connaissances, un reste ; un semblant de famille.

Une psy dépressive passe mieux qu’une psy suicidaire.

Elle se tait, elle garde tout pour elle, enfin, tout ce qu’elle n’a pas pu dire à Tsu. C’était censé être un voisin, mais il est devenu un véritable ami, comme ça, comme un claquement de doigt. Parfois c’est écrit, dans la douleur on se retrouve, parce qu’elle l’avait aussi senti, que lui aussi avait mal. Parfois, ça donne quelque chose de beau.

Aujourd’hui, c’est différent. C’est les autres.

Elle a toujours son calepin, même si elle n’écrira sans doute rien dedans, parce que le groupe de soutien, c’est anonyme, pas de notes. Mais si jamais il y avait un conseil écrit à donner, au moins elle aurait de quoi faire.

Elle retire sa veste, il fait assez chaud ici, elle la met sur l’arrière d’une chaise et fait ce qu’elle peut pour ne pas être proche de Dwight, parce qu’elle sait qu’il attend qu’elle parle, elle-aussi.
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Il est des interventions qui vous marquent plus que d’autres. La plupart du temps une fois qu’on a fini une intervention, on rentre à la caserne et on n’entend plus du tout parler des gens chez qui on est intervenu, de leur famille. Cette fois-ci, cela avait été différent. Nous n’avions pas pu sauver tout le monde, mais je m’étais souvenu de cette jeune femme, elle était la sœur d’une personne que j’avais sauvé. Bien sûr nous n’étions pas resté en contact, mais je l’avais revu à son travail. Le hasard a voulu qu’elle soit psy, je l’avais croisé à l’hôpital et l’avais tout de suite reconnu. Nous avions engagé la conversation et de fil en aiguille, nous avons fini par nous revoir régulièrement. Julia et moi parlions de beaucoup de choses, mais jamais vraiment de comment elle vivait ce drame et les conséquences qu’il avait eu sur sa vie. Elle avait perdu beaucoup de monde de sa famille et j’imaginais bien que cela était difficile, mais quand on se voyait, elle n’évoquait même pas le sujet. Pourtant, je la voyais moi cette souffrance qui dansait au fond de son regard, ce sentiment d’injustice qui brûlait dans ses yeux. Nous n’étions pas encore assez proches pour que je me permette de lui poser la question qui me brûle les lèvres, alors presque à chaque fois, je lui laissais le choix des sujets dont elle voulait qu’on discute.

Et puis un jour, nous avons évoqué l’idée d’un groupe de soutien où chacun, quel que soit le problème qu’il rencontre, pourrait venir et participer s’il en avait envie ou bien juste s’asseoir parmi nous et écouter le récit des autres. Je sais que certaines personnes préfèrent écouter que parler. Nous nous sommes tous les deux démenés pour créer ce groupe et aujourd’hui c’était la première réunion officielle. Je ne savais pas vraiment ce que ça allait donner, ni même si des gens allaient venir, mais au moins tout le monde savait qu’il existait et c’était déjà une bonne chose parce que même s’il devait n’y avoir personne aujourd’hui, quelque chose me dit qu’un groupe de ce genre sera plus que nécessaire dans les jours, les semaines et les mois à venir. Pour l’heure, nous étions en train d’agencer la salle de telle sorte que nous puissions tenir notre réunion dans les meilleures conditions. J’observais Julia de temps en temps, est-ce qu’elle allait saisir l’opportunité de ce groupe de soutien pour parler elle aussi ? Cela pourrait lui être bénéfique je pense, mais encore une fois, il faut que cela vienne d’elle.

Je ne sais pas comment je réagirai à sa place, c’est aussi ça qui fait que j’évite de trop la forcer à parler, j’ai eu la chance de ne  jamais connaître  un drame de ce genre, alors je ne sais pas vraiment ce que ça peut faire, ce qu’on peut ressentir. C’est plutôt paradoxal vu ce que je vis au quotidien avec mon métier, mais comme je le dis, nous ne restons pas vraiment en contact avec les gens chez qui nous intervenons, habituellement, donc je ne sais pas vraiment ce qu’ils pensent ou ce qu’ils ressentent suite à ça.

Une fois que la salle est prête, je prends un gobelet que je remplis de café et je m’approche de Julia, un sourire avenant sur le visage.

- Un petit café avant que ça commence ? Tu n’es pas trop nerveuse, ça va ? De mon côté, je n’ai que très rarement pris la parole en public, mais bon je suis persuadé que ça va aller.  
Aurora Mitchell
membre de la dream team
Aurora Mitchell
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SOS en détresse [Dwight, Amalya] 111-1

Âge : 32 ans (09/08/92)
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Habitation : cromwell cove - près du port. Ca sent parfois le poisson, c'est un peu bruyant avant le levé du soleil et les mouettes chantent mais j'ai un toit sur la tête.
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Je me tenais à l’entrée d’un bâtiment qui accueillait le groupe de thérapie. Depuis plusieurs mois maintenant, ma vie avait été un tourbillon d’émotions et de changements drastiques. Ma psychologue, partenaire du bureau fédéral et dans la confidence de ma situation, avait été d’une grande aide dans cette nouvelle vie. Seulement à chaque échange, bien que libérateur, cela me ramenait inévitablement vers mon ancienne vie, comme un rappel constant de ma trahison.

Aujourd’hui, j’étais là, devant une porte anonymisée, poussée par le besoin de respirer, de m’échapper de cette bulle où l’étiquette de témoin protégée était apposée sur mon identité. J’inspirai, anxieuse face à cette décision que je voulais prendre. D’un pas mal assuré, je franchis le seuil de la porte. Sans doute étais-je un peu en avance car il n’y avait que deux personnes qui discutaient ensemble.

L’un des deux s’approcha de moi pour m’accueillir. « Bonjour, est-ce que c’est ici le groupe de soutien ? » demandai-je. Le cercle de chaise était une indication précise de là où je me trouvais, mais c’était un moyen de briser la glace et d’engager une conversation informelle. Je me sentis prise d’une légère panique. Je me demandais si je faisais bien d’être là. Cela m’avait semblé être une bonne idée lorsque je cogitais chez moi mais maintenant … que pourrais-je bien raconter sans devoir complètement mentir ?

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Follow your heart
Aurora M. ☽ I’ll be your escape. Do you want to try ? Love is calling, don’t hold back. Let’s leave the world behind and follow our hearts. Are you ready to fall ? No need to explain, let’s live for now, just love. Let’s escape together, just the two of us. ღ
Gadriel Eldrik-Strausbow
where do we go now ?
Gadriel Eldrik-Strausbow
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Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : étudiant vétérinaire/ plongeur au Harmony Heights
Habitation : Appartement à Somesville
Warnings : Maladie mental / addiction / mutilation
Rp : 6/6 RP en cours

Recherches : Il vient d'arriver en ville, je recherche donc de tout !
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Le cœur au bord des lèvres de stress, Gadriel se bat contre lui même, se fait violence pour aller au groupe de soutient dont Julia lui a parlé. La nouveauté de la pratique, le stress d'être confronté à un groupe de personne avec lequel il devra échanger, sont des facteurs de son état. Il à prit la décision de s'y rendre à pied, ainsi la balade lui permettrait de ne pas faire les quatre cents pas en attendant. Si il pensait profiter des paysages nouveaux s'offrant à lui, au final, c'est impossible pour lui de focaliser son esprit sur autre chose que ce qui l'attend. « Je dois le faire, je peux le faire » Ses paroles tournent en rond dans son esprit pour se donner la force. « Je veux me mélanger, rencontrer des gens, tisser des liens. » Un objectif ambitieux, il en à conscience, sa maladie sera toujours un frein, en revanche, plus un interdis. « Julia sera présente, c'est un atout, et je ne suis pas obliger de parler, même si c'est le but. Me rendre là bas est déjà une victoire en soit.» Se rappelle t'il pour se rassurer, mettre du confort dans la situation et la positiver comme sont père lui a toujours suggérer.  

Devant le bâtiment, le brun prend le temps de respirer avant de s'élancer vers la porte. Doit il frapper ? Entrée comme à la fac ? L'idée de faire demi tour commence à émerger dans son esprit, seulement l'idée de l'échec le booste, et finalement, il frappe doucement à la porte avant d'ouvrir timidement cette dernière. Ses yeux inspectent rapidement la pièce,  avant que son corps ne passe le seuil. « Bonjour. Désolé, je ne savais pas si il fallait frapper ou non. » La timidité et la nervosité dans sa voix basse sont palpables. Sa posture en dit long aussi, si ses yeux arrive à regarder le petit groupe de trois personnes, sa main gauche ne fait que tripoter le morceau de tissu accroché à son poignet. Un vestige du passée, un morceau d'un de ses T-shirt, un lien matérialisé pour combattre la peur de l'abandon, tant pour lui que pour la rousse. Combien de fois se sont ils accroché l'un à l'autre ? Des mois avant que la confiance ne soit suffisamment ancré pour qu'ils puissent s'en passer. Gadriel lui avait promis de ne jamais l'enlevé, qu'il était le signe qu'il serait toujours là pour elle, alors il ne peut se résigner à le retirer.
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