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Because I like you
feat Jun Nakayama
Calypso avait beau travailler dans le social, dès qu’il s’agissait de relations affectives, tout devenait incroyablement compliqué. Elle avait toujours l’impression qu’on devait s’exprimer avec plein de choses implicites, sans en être elle-même capable.
Après être venue chercher une jeune fille qu’elle voyait relativement régulièrement dans son établissement à l’hôpital, elle avait croisé Jun au détour d’un couloir. Ce n’était pas dans ses habitudes d’interrompre quelqu’un au beau milieu de son travail, même une amie, mais si elle ne l’avait pas fait tout de suite, elle aurait pris le risque de ne jamais lui proposer… même en ayant son numéro.
Alors au détour d’un couloir, les joues légèrement rougies comme une adolescente, Calypso avait rassemblé tout son courage pour proposer à Jun de venir avec elle faire un pique-nique.
En hiver.
Oui, elle avait paniqué et proposé la première idée qui lui était passé par la tête.
Le regard de Jun, dubitatif, firent s’affoler les quelques neurones de Calypso, qui se connectèrent et elle grimaça avant de se rattraper, se rabattant sur la patinoire. Et Jun avait accepté.
Quelque part, Calypso avait l’impression de trahir Leo. Ça faisait littéralement des années qu’ils n’étaient plus ensemble. Même plus en contact, d’ailleurs, bien qu’ils avaient essayé. Mais c’était trop douloureux.
Persuadée qu’il était l’amour de sa vie, qu’elle ne serait jamais plus amoureuse, elle n’avait jamais considéré quelqu’un d’autre pour une relation plus qu’amicale. Et puis Jun était entrée dans sa vie pour la chambouler. Et le pire, c’était que la blonde commençait seulement à le comprendre.
Arrivée un peu en avance, vêtue assez chaudement de collants, d’un jean, d’un gros pull en laine à col roulé, surmonté d’une doudoune, elle regardait autour d’elle, à la fois impatiente et un brin anxieuse. Elle se débattait contre son angoisse, tandis qu’elle essayait de ne pas retourner chez elle en courant. Elle appréciait Jun, sincèrement.
Et lorsque son regard se posa sur son amie, tout ce qui l’entourait perdit immédiatement de l’intérêt, et elle se dirigea vers elle avec un sourire avenant, quoiqu’un peu timide.
« Salut ! J’espère qu’il ne fait pas trop froid pour toi, ça m’embêterait que tu sois malade à cause de moi. Heureusement qu’il n’y a pas de vent, et sit uas faim après on peut aller dans un un petit restaurant, ou bien tu voudrais d’abord un- »
Elle s’interrompit quand elle se rendit compte que la petite appréhension qu’elle ressentait la faisait parler en continu, et elle secoua la tête, coe pour effacer ce qu’elle venait de dire, avec un petit rire gêné.
« Pardon, je parle beaucoup. Tu vas bien ? »
Après être venue chercher une jeune fille qu’elle voyait relativement régulièrement dans son établissement à l’hôpital, elle avait croisé Jun au détour d’un couloir. Ce n’était pas dans ses habitudes d’interrompre quelqu’un au beau milieu de son travail, même une amie, mais si elle ne l’avait pas fait tout de suite, elle aurait pris le risque de ne jamais lui proposer… même en ayant son numéro.
Alors au détour d’un couloir, les joues légèrement rougies comme une adolescente, Calypso avait rassemblé tout son courage pour proposer à Jun de venir avec elle faire un pique-nique.
En hiver.
Oui, elle avait paniqué et proposé la première idée qui lui était passé par la tête.
Le regard de Jun, dubitatif, firent s’affoler les quelques neurones de Calypso, qui se connectèrent et elle grimaça avant de se rattraper, se rabattant sur la patinoire. Et Jun avait accepté.
Quelque part, Calypso avait l’impression de trahir Leo. Ça faisait littéralement des années qu’ils n’étaient plus ensemble. Même plus en contact, d’ailleurs, bien qu’ils avaient essayé. Mais c’était trop douloureux.
Persuadée qu’il était l’amour de sa vie, qu’elle ne serait jamais plus amoureuse, elle n’avait jamais considéré quelqu’un d’autre pour une relation plus qu’amicale. Et puis Jun était entrée dans sa vie pour la chambouler. Et le pire, c’était que la blonde commençait seulement à le comprendre.
Arrivée un peu en avance, vêtue assez chaudement de collants, d’un jean, d’un gros pull en laine à col roulé, surmonté d’une doudoune, elle regardait autour d’elle, à la fois impatiente et un brin anxieuse. Elle se débattait contre son angoisse, tandis qu’elle essayait de ne pas retourner chez elle en courant. Elle appréciait Jun, sincèrement.
Et lorsque son regard se posa sur son amie, tout ce qui l’entourait perdit immédiatement de l’intérêt, et elle se dirigea vers elle avec un sourire avenant, quoiqu’un peu timide.
« Salut ! J’espère qu’il ne fait pas trop froid pour toi, ça m’embêterait que tu sois malade à cause de moi. Heureusement qu’il n’y a pas de vent, et sit uas faim après on peut aller dans un un petit restaurant, ou bien tu voudrais d’abord un- »
Elle s’interrompit quand elle se rendit compte que la petite appréhension qu’elle ressentait la faisait parler en continu, et elle secoua la tête, coe pour effacer ce qu’elle venait de dire, avec un petit rire gêné.
« Pardon, je parle beaucoup. Tu vas bien ? »
PRETTYGIRL