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Le loup, le renard et l'alpaga Ft. Gadriel Eldrik
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Atticus Kane
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Atticus Kane
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Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
Faceclaim : Gerard Butler (par Proserpine Graphics)
Multicomptes : Eli Adler, Gabriel Medina, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
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Le loup, le renard et l'alpaga Ft. Gadriel Eldrik R9z0

Âge : 52 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Eleveur d'alpagas
Habitation : acadia-national-park
Triggers : Aucun en particulier, parlons-en tranquillement si ça se présente !
Warnings : Trauma militaire type PTST, guerre, torture et des bébés alpaga partout... Partout partout...
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Atticus, pour son élevage, avait des clôtures bien sûr. Rien qui soit électrique ou en barbelé parce que les alpagas avaient tendance à être curieux et qu’il ne tenait pas à les blesser ou les traumatiser… C’est particulièrement vrai pour les cria qui ne se méfiaient pas de grand-chose ! Bien sûr, les fait qu’ils aient des hivers si rudes jouait également beaucoup : on n’électrifiait pas sans réfléchir une clôture qui pouvait se retrouver enneigée…

Le souci, par contre, c’est que l’hiver ces clôtures en bois étaient de vrais paniers percés… La pluie et les neiges fondues faisaient gonfler le bois en le dilatant… Et le gel le faisait l’instant d’après se contracter. Au final le bois se fissurait et sous son propre poids ou celui de la neige, il éclatait ou cédait. Alors tous les ans Atticus refaisait quotidiennement le tour de ses clôtures pendant l’hiver. Et chaque fois il en réparait quelques segments. Mais, comme tous les ans là encore, il y avait des ratés.

Cet après-midi il avait découvert une brèche rapidement réparée. Et en recomptant le cheptel, il avait pu constater qu’il manquait une tête de bétail. C’est un cria qui était né tardivement l’année passée. Il avait fait sa première laine mais il restait encore moitié moins gros que sa mère, laquelle était particulièrement nerveuse de sa disparition, il va sans dire ! Alors Atticus avait pris une longe et quelques affaires dans un sac, des granulés pour le petit qui n’en était plus au lait de sa mère et de quoi essayer de l’attirer alors que l’animal devait déjà regretter sa petite fugue !

C’est comme ça qu’Atticus se retrouve dans la forêt attenante. Parce que la météo n’était pas trop mauvaise aujourd’hui bien qu’il ne fasse pas très chaud, suivre les traces du jeune alpaga n’est pas une tâche très compliquée, heureusement. Il était arrivé plusieurs fois qu’il rentre bredouille après que la neige ait recouvert toutes les traces mais qu’il ait la chance de trouver un ranger chez lui avec une de ses bêtes sur ses talons !

Au final, après un bon quarante-cinq minutes de marche, Atticus aperçoit son animal !

« Snow ! »

Il était blanc comme la neige et c’était le dernier né du cheptel. Sa mère s’appelait Icy alors le destin avait croisé sa route disons !

« Viens par ici, ça fait presque une heure que je… »

Atticus s’interrompt, réalisait en approchant l’alpaga que ce dernier n’était pas tout à fait seul. Instinctivement méfiant, parce que trop de braconniers traînaient dans le coin et qu’il n’était pas certain qu’ils sachent faire la différence entre un alpaga et un éléphant… Il se détend en voyant que le tout jeune homme n’avait absolument pas la dégaine d’un chasseur… Et surtout pas l’équipement.

« Bonjour. Il n’est pas dangereux. »

Il parlait de Snow. On ne sait jamais comment les gens peuvent réagir en croisant un anomal inconnu. Et puis les alpagas ça restait peu courant disons.

Lui c’est le jeune homme qui lui était inconnu. Il devait avoir une vingtaine d’années peut être… Un regard clair qui perçait au milieu de l’auréole sombre de ses cheveux et ses traits étaient dessinés dans la longueur, lui donnant une petite forme d’austérité là comme ça. Ce n’était pas une critique : lui-même avait souvent l’air plus souvent contrarié qu’affable.

« Je m’appelle Atticus. Et lui c’est Snow. J’ai un élevage un peu plus loin pas là. »

Il indique la direction d’où il était apparu. Le cheptel était à moins de quarante-cinq minutes mais lui, en suivant les traces de Snow, avait vraiment tourné en rond.

« Tu t’es égaré ? »

Il était un peu trop jeune pour qu’il le vouvoie spontanément.

« Tu veux que je te reconduise jusqu’au sentier ? »

Atticus n’irait pas jusqu’à dire qu’il connaissait cette forêt par cœur, pas du tout. Mais il avait été longuement former pour ce qui était de distinguer son chemin et s’orienter ! Et la forêt était bien balisé pour les sentiers pédestres. Par contre le petit a une petite exclamation plaintive et Atticus en revient à lui avant de s’accroupir, saisissant une patte.

« Merde… »

Il s’était blessé au sabot, pauvre petit ! Rien de grave mais douloureux pour rentrer à la maison histoire d’être soigné !


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Gadriel Eldrik-Snows
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Gadriel Eldrik-Snows
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Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : étudiant vétérinaire/ plongeur au Harmony Heights
Habitation : Appartement à Somesville
Warnings : Maladie mental / addiction / mutilation
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Recherches : Il vient d'arriver en ville, je recherche donc de tout !
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En une semaine, Gadriel avait prit ses marques, et le plus important pour lui avait trouver sa routine. Rien de compliquer en soit, mais au moins cela était plus sain que ses premiers jours ici ou il passait jour et nuit sur ses cours.  Il s'est trouvé un petit boulot, plongeur dans un restaurant, rien de bien existant, il regrettait férocement son job d'assistant vétérinaire, cependant voir autre chose était intéressant aussi. Il commençait dans quelques heures, mais avant, il enfila un jogging et un sweet, des baquettes, et direction la foret pour une petite course salvatrice. Ce petit moment à part lui fait du bien, concentré sur sa respiration, sur ses foulés, mais aussi sur le paysage magnifique que propose la réserve naturel. Dans ce sens, chaque jour le brun emprunte un nouvelle itinéraire, confiant dans son sens de l'orientation pour ne pas se perdre.

Le jeune cavale une bonne vingtaine de minutes, avant de ralentir interpellé par une touffe blanche à plusieurs mètre de lui dans le sous bois. Il s'arrête, fronce les yeux pour essayer de deviner les trait de ce qui lui barre la route, ne connaissant pas encore suffisamment la faune de Bar Harbor il préfère rester méfiant. Cependant, la curiosité... Un vilain défaut qui le poussa à avancé, et de quelques pas de loups en quelques pas de loup, le brun pus enfin discerné la silhouette blanche au long cou fin. D'ailleurs cette dernières semblait elle aussi intrigué par sa présence, le fixant avec un intérêt inexplicable. Comment un alpaga avait il réussi à atterrir ici ? Gadriel n'était pas un fin connaisseur de l'animal, mais si la resserve naturel en accueillait, il serait quand même au courant, de la pub serait faite vu l’originalité. Il s'approcha un peu plus, et voyant l'animal en faire de même, il supposa que la bête devait être apprivoisé, et le conclu en riant au moment ou il tenta de lui piquer ses morceaux de sucre. « Qu'est ce que je vais faire de toi hein ? »

Le brun s'empara de son téléphone, les gardes chasse aurait sûrement une réponse à lui apporté, si il avait eu du réseau. Il souffla, commençant à se triturer les méninges, hors de question de laisser le petit ici sans défense ! Si il pensa bien à attirer l'animal sur le sentier avec ses sucres, de un il n'était pas sur que cela soit bon pour lui, et de toute façon, il ne semblait pas vouloir énormément bouger, se contentant de simplement allonger le cou. Il commence à l'inspecter, se demandant si il ne s'était pas blesser quelque part, heureux que le pelage blanc soit toujours blanc. Enfin a part la boue sur les jambes qui rendait l'inspection visuel des membres plus délicate. Devait il prendre le risque de tenter de le manipuler ? Il ignorait totalement les réaction qu'il pouvait avoir se qui l'ennuyais, ne voulant pas non plus se mettre en danger seul au milieu des bois.

Il tenta à nouveau de l'attirer à lui, pour voir une éventuel boiterie, et commença à se dire que l'alpaga était plus un âne qu'un cheval ! Heureusement son supplice prit fin quand il entendit une voix humaine interpeller un certain Snow, il se douta qu'il s'agissait là du petit alpaga.  Ses yeux se posèrent sur l'homme, et la sensation désagréable de se faire dévisager ne tarda pas à le prendre. Cela dit, ce sentiment fut vite dissipé par celui d'être un crétin naïf et peureux. Deux fois qu'il croisait des animaux domestique dans cette forêt, et deux fois qu'on le pensait effrayé ! Certes il n'avait plus le visage aussi téméraire et provocateur qu'avant, n'était plus du tout aussi casse coup qu'à l’époque, mais quand même... « Bonjour, non, il est juste un peu gourmand. Il aimerais bien récupérer le sucre dans ma poche ! » Dit il en essayant de ne pas se braqué plus, l'homme n'avait fait preuve que de bienveillance et c'est lui qui interprétait hâtivement un jugement qui n'était sûrement pas.

Bon l'homme ne l'aida pas franchement à passer au dessus en insinuant qu'il s'était perdu, mais heureusement l'alpaga bougea légèrement pour regarder son maître en lâchant un crie plaintif.  Plus habitué, le berger su localiser et manipuler l'animal. Si l'étudiant commençait à avoir une dent contre le propriétaire, pour le bien de l'alpaga il le mit totalement de coté, et s'approcha pour regarder.  Sans hésiter, il dégagea à main nue la boue pour découvrir un éventuel corps étranger. Bingo. « Ici ! Il faudrait lui retirer ça et plonger le membre dans de la bétadine ou de la javel. Ou mieux encore, lui faire un cataplasme.  » Le regard intrigué de Atticus lui rappela que dans tout ça, il ne s’était pas présenté. « Gadriel, étudiant vétérinaire en quatrième année, et assistant depuis autant de temps.» Une légère arrogance était perceptible dans sa voix, il s'en mordrait certainement les doigts plus tard, et s'en excuserait, mais pour le moment, avec son égo blessé, il était plutôt fier d'avoir réussi à trouver un moyen de remettre l'homme à sa place avec un minimum de courtoisie. " Il y a un chemin à quelques mètre, il débouche sur un sentier plus gros que vous devriez pouvoir accédé avec un 4x4 et un van." Il laissa le temps à l'adulte de prendre l'information puis repris "Je peux vous attendre ici, il ne rentrera pas jusqu'à votre élevage comme ça. Si vous avez prenez une pince, des compresses, de la javelle, du gros scotch, genre pour boucler des cartons, un sac plastique et une bande. Je lui ferait un cataplasme bandage pour qu'il puisse aller jusqu'au van sans trop de douleurs." Directif très clairement, seulement le brun est bien trop sensible à la cause animal pour laisser un être souffrir sans intervenir.  
@Atticus Kane
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Atticus pouvait avoir des airs peu pratiques. Souvent on le prenait pour plus sévère ou revêche qu'il n'était. Là il s'était présenté sans chaleur mais sans froideur inutile non plus. En revanche, le jeune homme en face de lui avait eu plus de difficulté à cacher son animosité. Encore qu'en guise d'animosité, Atticus y avait davantage vu la méfiance et la crainte d'un animal pris dans les phares d'une voiture. Bref. Il rejoint Snow, qui est habitué à sa présence. Un sourire bref mais amusé passe sur ses lèvres à propos du sucre. Les alpaga en général boudaient un peu les inconnus ou les aliments qu'ils connaissaient peu. Mais les siens étaient habitués à l'homme et Snow était un jeune plein de curiosité et de gourmandise effectivement ! Ceci étant dit :

« Le sucre est à évité. »

Ce n'était pas du poison à proprement parler hein... Mais clairement ce n'était pas bon pour lui non plus. Atticus sort néanmoins quelques ronds de carottes pour les donner au jeune homme s'il veut faire plaisir à l'animal. Snow essai d'ailleurs déjà de se jeter dessus mais Atticus ricane en le repoussant un peu le temps que l'autre se saisisse de la gourmandise.

« Il est sevré depuis peu de temps mais il s'est déjà parfaitement fait au fait de consommer autre chose que du colostrum. »

Tant mieux d'ailleurs parce qu'il avait été le premier petit de sa mère et qu'elle avait eu du mal à savoir quoi faire. Il avait fallut la traire un peu au début pour nourrir Snow et puis finalement elle avait accepté de prendre le relais.

Atticus s'était penché sur ses pattes ensuite. Et sur ses doigts et ses ongles. « Sabot » était un raccourcis assez faux dans le cas des alpagas mais il se faisait généralement mieux comprendre de cette façon. Gadriel, puisque c'est ainsi qu'il s'était présenté, n'avait pas hésité non plus avant de se pencher sur la patte douloureuse. Snow était nerveux, peu habitué à être approché de si près par un étranger qui, ceci étant dit, avait des gestes sans hésitation qui dénotaient même une certaine habitude.

L'ancien militaire lui fait néanmoins signe de s'écarter de quelques pas.

« Tu le rends nerveux. Donne lui les carottes, laisse lui le temps. »

Un nouveau visage, une nouvelle odeur... La blessure... Ça stressait la bête et Atticus ne pensait pas qu'il y avait urgence au niveau de la plaie, même s'il allait falloir la soigner rapidement quand même évidemment. En tout cas l'aisance de Gadriel s'explique et Atticus note :

« C'est un peu le destin qui lui a fait croiser ta route alors. »

Et parce qu'il avait ses facilités et ses connaissances mais qu'on en apprenait tous les jours :

« Tu me montrerais ta méthode pour le cataplasme ? J'ai largement ce qu'il faut à l'élevage. »

Il était évidemment très bien équipé. Lorsqu'il avait besoin de faire venir un vétérinaire ce dernier arrivait avec une grosse partie de son matériel, surtout au niveau de produits que lui-même ne pouvait pas forcément se procurer... Mais il avait malgré tout lui-même de quoi faire, au cas où et en cas de besoin.

« Je ne vais pas le laisser ici par contre. »

Snow n'allait pas comprendre qu'il l'abandonne avec un inconnu. Et même s'il survivrait à cet « abandon », Atticus n'en avait pas le cœur, surtout qu'une autre solution s'offrait à lui. Pas évidente et il allait en chier c'est sûr... ! Mais viable !

« Tu fais un bon 25 kilos maintenant mon Snow hein... »

Au moins. Peut-être même 3à ou 35. La moitié de son poids d'adulte quoi. Mais Atticus ne se démonte pas, passant sa tête et ses épaules large sous l'animal avant de l'entourer de ses bras.

« Et un... Et deux... »

Et trois. Il se redresse, grognant un peu sous l'effort. Snow ne se débat pas même s'il se plaint un peu ! Mais il fallait ce qu'il fallait !

« Tu nous accompagne ? On en a pour vingt... Disons trente minutes vu le poids et que je n'ai plus vingt ans... Je te ramènerais en voiture si tu veux. »

Atticus n'attend pas vraiment pour faire demi tour. S'il prenait racine, Snow allait s'agiter ou devenir un vrai poids mort au choix.

« Allons-y. J'ai laissé le troupeau entièrement seul de toute façon, il faut que j'y retourne. Il y a ce qu'il faut là bas pour lui faire un cataplasme de qualité. »

Et histoire de faire la conversation puisqu'ils allaient marcher un peu ensemble :

« Alors tu es étudiants vétérinaire ? Animaux de compagnie ? Nac ? »

Ou autre chose ?

« Tu as déjà eu à faire à des alpagas ? »


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Gadriel Eldrik-Snows
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Gadriel Eldrik-Snows
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Retrouver un alpaga en pleine forêt était peut commun, pourtant cela n'avait pas choqué le jeune homme plus que ça. Curieux, surtout quand il s'agit d'animaux, le brun s'était avancé vers la bête, et se demandait bien ce qu'il allait pouvoir faire pour l'aider ! En moins d'une semaine, c'était la deuxième fois qu'un animal le trouvait, et tout comme la première, le maître arriva peut de temps après. Si le feeling avait les bêtes était le même, le schéma avec leur humain était opposé. A tord ou à raison, Gadriel se senti rabaissé par l'homme face à lui et lui fit comprendre gentiment, un tact qui est un vrai miracle avec sa maladie. Mais qui, malgré les carottes tendu avec bienveillance ne lui permettra pas de le calmer. En revanche il enregistre les informations précieusement, heureux d'en apprendre davantage sur le camélidé. Souriant encore d'avoir vus le petit faire son pic assiette, il ne tarde pas à lui donner une des rondelles, prenant soin de la disposer dans sa paume de main et de ranger ses doigts pour éviter une morsure non intentionnel.

La découverte d'une blessure au pied changea l’atmosphère, l’inquiétude balayant se petit moment de complicité. Cette dernière et l'étendu de ses connaissances le firent se pencher lui aussi sur l'origine, et la trouver rapidement. Si il fit preuve d'idée, proposant une solution, il se prit une gifle. Nouveau moment difficile pour le borderline qui se fit écarté d'un geste de la main et des propos trop autoritaire pour lui à cette instant. C'est clairement un rejet pour son âme tourmenté. Sans l'animal, le brun serait sûrement parti ruminer sa douleur dans un coin, si il se ferme totalement à l'éleveur, il reste et s’exécute pour la pauvre bête. D'une main, il distribue quelques légumes, et de l'autre essaie d’apaiser le petit avec des grattouilles. Il y va à tatillons, observant le cria, ses réactions pour deviner si il apprécie ou non ses gestes.

Gadriel ne s'attendait pas à ce que Atticus revienne vers lui. Un véritable ascenseur émotionnel pour lui. Un petite espoir de se faire repêcher, gâché par l'impression d'être utiliser pour ses savoirs. Il ne mit pas longtemps à trancher sa réponse, bien qu'il lui restait deux ans d'étude encore, un comportement professionnel était de mise. Les animaux avant lui. « Oui, c'est toujours utile, pour les plais, mais aussi pour percer les abcès.» Expliqua l'étudiant, la voix toujours assez froide, incapable de la contrôler. Idem pour le regard noir qu'il lança quand l'homme déclara qu'il ne le laisserait pas ici. La pauvre bête ne pouvait pas marcher sur une grande distance, c'était de la maltraitance que de le faire ! Si il allait mettre les choses au clair là dessus, heureusement il prit le temps de chercher une formulation approximativement correct plutôt que de réagir avec impulsivité sous la colère qui le rongeait. Si bien que perdu dans sa réflexion interne, l’éleveur avait l'alpaga sur les épaules quand son regard azur se posa réellement sur lui, referment sa bouche avant le premier son.

Entendant les cris plaintif du petit prince, Gadriel lui donna à nouveau des morceaux de carotte, espérant ainsi le rassurer de cette position inhabituelle. Évidemment qu'il allait les suivre, sait-on jamais se qu'il pouvais ce passer, les sols étant glissant et les branchages nombreux. En revanche il tiqua légèrement sur le temps, son travail commençant sous peu. Il aurait aimer pouvoir appeler son supérieur, le prévenir qu'il serait peut être en retard, mais en pleine forêt, le réseaux n'était pas de son coté. « Oui je peux venir. » Dit il avant de prendre son courage à demain pour la suite. « Si...Si ça ne vous dérange pas, je veux bien que vous me rameniez. Je suis censé commencer le travaille dans moins d'une heure...» Cette fois sa voix fut bien plus douce et basse, et marqué d'hésitation. Le brun n'aimant absolument pas déranger les autres, et là, il se sentait un peu hypocrite que de demander un service à cette homme qui pour le moment ne lui inspirait pas la confiance.

Les deux, enfin trois en comptant l'alpaga, prirent la route avant que l'animal ne s'agite. C'était partie pour une demi heure de marche. Le brun pensait qu'elle resterais silencieuse, et pourtant, l'éleveur ce chargea de lancer la conversation. « J'ai pas encore de spécialisation, il me reste deux ans pour me décider. » Effectivement, le jeune homme n'a pas encore tranché, tout lui semblais intéressant et important. Comment choisir un animal plus qu'un autre ? « Mais j'ai la chance d'avoir un peu tout fait, sous les animaux de zoo. La clinique ou je travaillais avant d'arriver ici fait des animaux de compagnie, d'élevage et les NAC.» Sa gorge se sera en parlant au passé, la clinique était là chose qui lui manquait le plus ici. Puis c'était quand même plus intéressant que faire la plonge, même si cela ne le dérangeait absolument pas. Il avait sauté sur le premier job, voulant soulagé absolument son père des frais de l'appartement, même si le médecin  était loin d'avoir besoin. « Non, c'est une première. D'ailleurs j’appellerais mon patron quand même avant de faire le cataplasme. Leur ongulé n'ont peut être pas les même besoin que ceux des bovins.»

Le silence revint quelques instant, mettant le brun mal à l'aise, relancer une conversation n'étant pas la chose la plus évidente pour lui. Tache rendu encore plus ardu vus les ressentiment toujours présent du garçon. A part les alpaga, impossible pour lui de trouver un sujet qui ne ferait pas polémique pour le moment. « Vous en élevez depuis longtemps ? » Pas de risque avec cette question, enfin, sauf si l'homme reliait le longtemps à son age et en prenait la mouche, mais il n'y avait rien de tout cela dans les intention du jeune homme, il était juste maladroit. « Comment vous est venu l'envie ? » C'était tellement peu commun, le brun n'en avait vus qu'en zoo et les savais aussi présent dans les cirques, mais ignorait la présence d'élevage. Un petit bout de chemin était parcouru maintenant, Gadriel commençait à s'habituer à l'homme, à retrouver un peu d'empathie. « Je vous proposerez bien de prendre le relais, seulement, je suis pas sur que Snow reste aussi tranquille sur moi.» Le poids, il pourrait le gérer sans problème, mais il craignait les réactions du petit.
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Y avait un côté très « destin » qui faisait qu'Atticus se devait de tomber sur le seul môme du pays qui savait pas faire autre chose que de tirer une tête de six pieds de long. C'était un peu l'histoire de sa rencontre et de sa relation avec Iris, même si clairement, Atticus n'irait pas avec ce garçon aussi loin qu'il avait pu aller avec la belle Iris !

Mais sa mauvaise humeur, ses vexations, ses petites crises de colère... Atticus n'en avait pas grand chose à faire. Il vivait un peu dans sa bulle et ceux qui n'étaient pas content n'avaient qu'à en sortir. Atticus pouvait se montrer prévenant à sa façon... Mais pas forcément trop généreusement envers ceux qui s'en défendaient. C'était aussi pour ça qu'il aimait ses bêtes, son troupeau. Ses alpagas choisissaient un jour de lui faire confiance et on en restait là à moins qu'il les trahisse, ce qui n'arrivait pas. Le genre humain pouvait être trop complexe à son goût.

Le vétéran avait néanmoins acquiescer aux explications. Il voulait bien croire qu'un apprenti dans le milieu vétérinaire en savait plus que lui sur ce genre de trucs, même si l'expérience jouait aussi pour beaucoup. Il n'était pas toujours de ces vieux cons qui pensent que ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace. On en apprend tous les jours. Par contre fallait pas que le jeune commence à aboyer parce qu'il allait se faire fermer le museau... ! Tout était une question de mesure !

Snow finit sur ses épaules, bien posé. Il se plaint parce que c'est très inhabituel mais il allait se calmer en avançant. Quant à son nouvel « ami malgré lui », Atticus acquiesce.

« Je te ramènerais en voiture. Et si on a quelques minutes de retard, je pourrais expliquer à ton boulot. Tu bosses déjà en clinique vétérinaire ? »

En plus ils comprendraient forcément l'urgence et la nécessité de ces quelques minutes de retard non ? Si on parlait d'une clinique vétérinaire toujours évidemment. Bref. Gadriel lui parle un peu de son cursus et du fait qu'il n'a pas encore réellement choisit de spécialité.

« Ça manque de véto capable de gérer les cheptels à Bar Harbor. Qu'on parle de vaches, de chèvres, de mouton... Ou plus exotique : d'alpagas. »

Il ne disait pas ça pour l'influencer. Il faisait une simple constatation. En général dans son cas de toute façon les vétérinaires apprenaient sur le tas. Les vrais, les bons, se renseignaient de leur côté « au cas où » et Atticus leur en était reconnaissant. Il fallait une certaine humilité à son avis pour reconnaître que malgré nos diplômes on restait ignorant dans certains domaines.

Dans cette ligne de pensée, Gadriel gagnait sans doute quelques points en désirant se renseigner lui aussi pour ne pas faire plus de mal que de bien et Atticus acquiesce en enjambant un tronc couché pour remettre les deux pieds sur un sentier plus praticable.

« Ça fait environs 10 ans. Avant j'ai aidé quelques temps un homme qui avait son propre bétails. Qu'il m'a légué en retournant vivre au Pérou d'ailleurs. »

Atticus a un bref sourire en repensant à lui. Parfois le destin mettait des gens comme ça sur votre chemin.

« Je suppose que c'est avec lui que j'y ai pris goût. Puis je me suis sentit redevable alors j'ai voulu m'occuper de ses bêtes et finalement... j'en suis là aujourd'hui. »

Il n'avait pas éprouvé de grande vocation à l'adolescence ni rien. D'ailleurs pour tout dire :

« J'ai une formation militaire à la base. »

Et pas n'importe laquelle. Mais Atticus ne s'y attarde pas vraiment. Un petit ricanement franchit ses lèvres pour ce qui était de prendre le relais. Il ne doutait pas que le jeune ait de la force mais il sous-estimait sûrement le poids mort et l'encombrement que ça représentait.

« Ça va aller. Je suis plus robuste que j'en ai l'air si jamais tu en doutais ! »

Il plaisantait. Atticus prenait de l'âge mais il se gardait très en forme, réflexe militaire oblige. Un jour évidemment il ne pourrait plus, malgré tout. Pour le moment il gérait encore.

« Et qu'est-ce que tu faisais tout seul dans les bois, si c'est pas indiscret ? »

Gadriel pouvait ne pas vouloir en parler... Mais tant qu'à bavarder, poser la question n'était pas prohibé.

« Tu es un local ? Ou bien tu découvres encore Bar Harbor ? »

Il excluait un peu le côté touriste vu qu'il avait un emploi ici !


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Gadriel Eldrik-Snows
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Gadriel mit un peu d'eau dans son vin, la tension étant légèrement redescendu dans les propos. Puis la proposition de le ramener remis pas mal les chose à la place dans son esprit torturé, sans compter qu'il se devait d'accepter pour limiter son retard. « La clinique de Bar Harbor ne prend personne pour le moment malheureusement, j'ai prit un travail dans un restaurant en attendant.» Même si son père lui à dit qu'il n'en avait nullement besoin, le jeune homme refuse que son père paie un loyer alors qu'il n'aurait pas eu besoin si il était resté à la maison.

Commençant leur trajet, Atticus lui demande sa spécialité, et si lui nage totalement dans son choix, l'éleveur sais lui dire ce qui manque en ville. Bien qu'il soit encore beaucoup trop tôt pour lui pour savoir si cette ville sera celle ou il s’installera complètement, il en prend soigneusement note dans  son esprit. « Je verrais, mais je suis sûr que je ne saurais pas me limiter aux domestiques. » Non, en faite ce qu'il voudrait et qu'il fera sûrement si il en à la possibilité c'est reprendre le cursus pour tous les finir. Un vétérinaire complet, qui puisse agir peut importe le problème. Alors se choix il risque de le repousser jusqu'au dernier moment.

Le brun s'intéresse à l'éleveur, apprenant qu'il a passé quasiment la moitié de sa propre vie à lui à s'occuper de ces petites bêtes. Le jeune homme trouve ça beau, surtout que l'activité lui est venu d'un coup, qu'il à repris le cheptel alors qu'il aurait pu le revendre, pour ne pas penser à pire. Ses pensées ne peuvent pas s’empêcher de voler vers sa rousse, qui à voulu faire pédiatre pour suivre les traces de leur père en sauvant des vies,  et espère aussi sauver des enfants qui connaîtraient leur situation passée. Quand à lui, il s'était tourné vers les animaux, la communication étant beaucoup plus simple pour lui. « Vous aussi vous avez préféré le contacte des animaux que celui des humains ? » Question innocente dans son esprit, qui par empathie personnel, peut expliquer comment un militaire fini par prendre la voix d'exploitant de bétail. « Vous avez uniquement des alpaga ?»

Au bout d'un moment, le jeune Eldrik propose d'inverser les rôles. Le rire qui sorti des lèvres de l'homme le blessa dans son ego, seulement le sentiment disparu vite quand la situation s'inversa. Les regrets et l’embarra prirent le dessus. Ses paroles ne voulaient en aucun cas sous entendre qu'il pensait Atticus incapable de tenir la chemin.  « Pardon, je suis maladroit... très souvent... dans mes propos. Je ne doute pas de vos capacités, j'aimerais me sentir utile.» Il le serait une fois sur place, il en avait conscience, mais il voudrait aussi aider pour le chemin. Pour le coup, il se referma comme une huître, tant mentalement que physiquement. Ses mains se mirent dans la poche kangourou de son sweet, referment ses épaules au passage, et il ne fallu que quelques secondes pour qu'il commence à triturer ses doigts entre eux nerveusement.

Heureusement Atticus relança la conversation, sinon il y a fort à parié que la fin de se court voyage se serait passé dans le silence. Une question qu'il eux un peu de mal à comprendre au début, avant de se rappelé que seul Snow l'avait éventuellement vus dans son activité.  « Un jogging. J'aime courir pour me libérer l'esprit.  » Se concentrer sur sa respiration, sur les battement de son cœur, respirer l'air frais et chargé d'odeur de la foret, entendre les gazouillis d'oiseau et crie de mouette, et parfois pouvoir observer de petit animaux sauvage. Des moments calmes, simple.  « Je viens d'arriver, sur les conseils … d'un ami.» Son dernier mot sonna étrangement, marqué d’interrogation et d'hésitation. Arthur l'utilisait tout le temps pour qualifier leur relation, mais pour Gadriel, c'était différent, il avait du mal à y croire.

La foret commence à se faire moins dense, un signe pour le brun qu'il ont sûrement fait le plus gros du chemin, il sort enfin ses mains de sa poche pour sortir son téléphone, regarde l'heure, ce qui ne manqua pas de lui rajouter un petit stress, et découvre que le réseau est de retour. Il passe un premier appel, Luis, son patron. Son discourt est loin d'être clair, il s’emmêle dans ses explications, par dans tout les sens. Heureusement, le cuisinier arrive au moins à comprendre l'essentiel de la situation, sa voix calme et sa réponse apaise un peu le nerveux. Ensuite il contacte son ancien patron, le changement est perceptible, cette fois l'échange est totalement limpide, adapté et précis. « Stéphane contacte un confrère d'un zoo pour qu'il me rappelle.» Résume le brun pour tenir au courant Atticus. Au moins les choses seront bien faite.  
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Ah… De la clinique pour animaux à la plonge du restaurant, y avait quand même tout un monde. Mais y avait pas de sot métier comme on dit. Evidemment, Atticus ne pouvait pas dire si Gadriel s’occupait réellement de la plonge ou d’autre chose. Dans tous les cas on n’était vraiment pas dans le même domaine de compétence. Pas qu’il se permette de juger hein… Lui il était passé des Navy Seals aux alpagas. Il avait fait un grand écart probablement encore plus important que celui de Gadriel. Bref.

Il a de l’ambition le gamin… Et Atticus acquiesce simplement dans un premier temps. Se diversifier c’était bien mais malheureusement de l’animal de compagnie à celui d’élevage il y avait un problème de temps à offrir. Si les particuliers pouvaient facilement ramener leurs animaux chez le vétérinaire, les éleveurs dans son genre avaient besoin que se soit le vétérinaire qui se déplace. On remplissait extrêmement vite une journée vu comme ça… Mais si Gadriel y parvenait c’était tout à son honneur.

« Cet été j’ai trois petits qui vont venir au monde. Entre août et septembre. »

Et parce qu’il ne rechignait pas à partager ce genre d’expérience avec des jeunes qui étaient volontaires dans la vie et décidé à apprendre :

« Si tu veux revenir je te montrerais les mères si tu veux les ausculter sur le reste de leur gestation. Et je t’apprendrais comme se passe la mise bas chez les alpagas. Et je t’appellerais quand je verrais que c’est le jour J. »

Il avait acquit de l’expérience malgré tout dans ce domaine. Atticus n’en était pas à ses premiers petits. Il connaissait la situation, l’avait vécu tous les ans ces 10 dernières années… Il en connaissait également les risques et la plupart des gestes pour agir en cas de problème soudain.

Une question étrange… Ou peut être pas tant que ça… Lui est posé et Atticus arque un sourcil surpris. Mais il réfléchit peut-être quand même plus sérieusement qu’il ne le pensait à la question… Et finalement il convient :

« Non. Le seul homme que j’ai fui c’est moi. »

L’homme brisé qu’il était, incapable de communiquer, d’échanger… Il s’était perdu quelque part et il avait eu besoin de s’échapper de lui-même. De devenir un autre homme. Ce n’était pas exactement ce qu’il était aujourd’hui mais ça avait fait le travail et les contacts clairsemés qu’il avait avec ses semblables en étaient sans doute facilités.

« Pourquoi ? C’est ton cas ? Il ne faut pas travailler dans un cabinet vétérinaire alors. Mais dans des réserves et des endroits comme ça. Non ? »

Être véto, c’était être au contact de l’humain. Du propriétaire inquiet ou au contraire ingrat…

« Oui uniquement des alpagas. Enfin j’ai quelques poules pour les œufs. Mais tous les ans des renards viennent m’en chaparder, peu importe les filets et les enclos. Mais je vais prendre un chien ou deux cette année peut être. »

Il n’était pas trop inquiet pour les alpagas qui ne passaient généralement pas la nuit dehors. Et l’étable était inaccessible pour des prédateurs de tout poil !

La conversation se poursuit… Et Atticus esquisse un nouveau petit sourire en coin et rapide.

« Te bile pas. Je suis pas vexé. Et tu devrais pas l’être non plus. A chacun nos forces. Et toi tu t’y connais bien plus que moi dans le soin de ce genre de blessure. »

Qu’importe ses années d’expérience lorsqu’il était question d’avoir appris ou non la médecine. En tout cas, à propos du jogging :

« Courageux par ce froid. Mais c’est bien. Ça entretient la forme. »

Lui-même s’entretenait largement. Au cardio comme Gadriel même si ce n’était peut-être pas son but mais pas seulement. La force aussi. Et quand on se retrouvait à porter un jeune alpaga sur nos épaules, ça comptait quand même ! Quant à la raison de sa venue à Bar Harbor, Atticus a un petit ricanement.

« Tu es sûr ? Parce qu’on aurait dit que tu me posais la question. »

C’était pas tout à fait ça… mais quand même ! Il fait silence néanmoins ensuite parce que le gamin passe un coup de fil. Le boulot, de ce qu’il comprend, même si Gadriel s’emmêle dans des explications que même lui qui est présent ne comprend pas toujours.

« Ça va aller pour le patron ? »

Quant à « Stéphane », peu importe qui il était, Atticus acquiesce.

« Le troupeau va être un peu chiant je te préviens. C’est très solidaire un alpaga. Ils étaient nerveux de la disparition du p’tit et ils vont tous vouloir le voir. »

Qu’il ne s’étonne pas de les voir tous rappliquer aux abords de l’enclos !


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La conversation glisse sur les études de Gadriel, puis de sa spécialisation qu'il devra choisir très prochainement. Seulement sa quête de perfection, et son amour pour les animaux le rend totalement indécis. Il note dans un coin de sa mémoire que l’île manque de vétérinaire de bétail, peut être commencera t'il par là, avant d’enchaîner sur une autre spécialisation, parce qu'il veux vraiment pouvoir venir en aide à toute bête en cas d'urgence. Ses yeux s'illumine quand son interlocuteur lui parle des naissances à venir, ses pensées se tournent sur se moment qui doit être incroyable à vivre, quand il n'y a pas de complication bien sûr. Il hoche la tête positivement quand l'homme lui propose de revenir pour intervenir sur la gestation et lui expliquer la mise bas. L'opportunité est inespéré pour le jeune, seulement il n'a pas vraiment le temps d'y réfléchir que Atticus lui propose d'assister a ces moments unique.  « Vrai...vraiment ?» Demande le brun de surprise, choqué qu'un inconnue ne lui propose une telle expérience, et méfiant qu'on ne se joue une énième fois de lui.  Bar Harbor a peut être encore plus à lui apprendre qu'il ne le pense, notamment à faire un peu plus confiance au gens. « Ce serait merveilleux, merci beaucoup. Cela dit je ne voudrait pas vous ennuyer...» Par ennuyer, il y cache sa peur d'être une gène, un poids, qui par manque de connaissance pourrait faire une erreur.

Son esprit torturé fais des liens qu'il exprime à haute voix, bien entendu il est loin de tomber juste, l'homme lui expliquant que c'est lui même qu'il fuis et non les personnes. Sa réponse frappe le brun, il pense en comprendre le sens, ayant passée son enfance et son adolescence à repousser terriblement les gens par peur de et pour lui même, se sentant un monstre ignoble et refusant de vivre à nouveau le rejet. Sa tête se baisse, accusant le poids de ses souvenirs qui lui pèsent encore. « Oui. Je suis … neuroatypique»Murmure t'il, mal à l'aise de parler de ça, avant de reprendre avec plus de voix.« Pour le moment, je suis en binôme donc c'est assez gérable pour moi. Une fois diplômé, je sais qu'il me faudra une assistante pour prendre le relais. En tout cas je refuse de laisser ma maladie m'empêcher de faire ce que je souhaite. » Son père serait sûrement fière de l'entendre présenté les choses ainsi, et surtout du fait qu'il arrive à s'appréhender lui même pour trouver des solutions afin de ne pas se retrouver en difficulté. Un énorme pas en avant pour le jeune homme.


Gadriel fini par proposer d'échanger les rôles, bien évidement sa maladresse d'expression le met dans la difficulté. Le malaise est palpable, et il se justifie autant qu'il peut. Heureusement l'éleveur se fait des plus compréhensible et rassurant en lui expliquant qu'il ne l'avait pas blesser, et précisant qu'il lui serait utile une fois sur place pour prodiguer les soins. Encore trop dans l'émotion négative, il ne répondra pas et marchera dans le silence en se torturant mentalement jusqu'à se que l'homme relance la conversation. « Je ne crains pas le froid.» Ces nuit passée à dormir dans la nature plutôt que dans sa chambre d'internat pouvais largement en témoigner. En revanche la chaleur était plus compliquer pour lui, surtout avec son obligation de porté des vêtement à manche longue et pantalon pour dissimuler son corps marqué.  Les deux en viennent à parler de son arrivée à BH, évidemment Arthur vient dans la conversation, et Gadriel hésite quand il qualifie leur relation. « Oui. Enfin non, ma maladie me fait douter...» Triste vérité dur à avouer, et qui mènera le brun à vérifier son téléphone pour fuir la conversation. Ses appels passés, Gadriel revient vers l'éleveur pour lui donner un compte rendu utile des conversations. « Oui, la vaisselle peut attendre contrairement à l'animal» Ce sont les terme de son patron, au moins ainsi, si lui a mal compris le sens, Atticus pourra contredire son oui.

La ferme commençant à apparaître à l'horizon, l'éleveur le prévient du risque que le troupeau les colles un peu. Analysant l'information, le brun réfléchie à un moyen d'agir en toute sécurité, autant pour eux que pour le troupeau. « Dans se cas, il serait peut être bon d'intervenir non loin de la clôture. Laisser le troupeau le voir et se rassurer quelques minutes avant de le soigner. La proximité devrait rassurer Snow et apaiser le troupeau non ?  » Il demande conseil, Atticus sera bien plus en mesure que lui de savoir si ce choix est judicieux ou non, connaissant parfaitement son bétail et ses besoins. Son portable sonne à nouveau, un numéro inconnu, mais le brun décroche sereinement se doutant qu'il s'agit du confrère de Stefane. Se dernier lui confirme les bienfaits d'un tel cataplasme et revois avec lui la façon de l'exécuter. « Du coup, le cataplasme est le mieux à faire. Et je vis vous donner le numéro de Mr River, le vétérinaire spécialisé. Il m'a dit de ne pas hésiter à l'appeler et lui envoyer des photos si besoin.»
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C’est drôle comme l’humeur du jeune homme près de lui peut changer rapidement. Un grand lunatique, probablement. En tout cas, sa proposition pour la mise bas semble trouver preneur et ça amène un petit sourire sur les lèvres d’Atticus. Un peu d’enthousiasme, ça faisait plaisir après toute cette relative austérité. En tout cas il acquiesce, assurant :

« Si je ne le pensais pas, je ne le proposerais pas. »

Avec Atticus en général ce qu’il y avait écrit sur la boîte, c’était ce qu’il y avait dans la boîte. Ni plus, ni moins. Quant au dérangement habituel :

« Tu fais des études vétérinaires. Je sais que tu as les bases de ce qu’il ne faudra surtout pas faire. »

S’approcher trop près, aller toucher le bébé immédiatement ou pendant la mise bas alors que tout se passait bien… Avoir des mouvements brusques qui pourraient effrayer la mère… Les alpagas mettaient leurs petits au monde debout. Mieux valait éviter de désarticuler le petit avec des mouvements brusques de la mère quoi.

« Et puis si on veut former les jeunes -et les moins jeunes- il faut bien les laisser acquérir de l’expérience autrement que sur les bancs de l’école ou dans les livres, je suppose. »

Avoir les deux était génial… Mais pour Atticus, l’expérience ne serait jamais remplacée par quoi que ce soit. Il en était un bon exemple non ? Il n’avait aucune formation vétérinaire mais pour ce qui était de son troupeau, il s’y connaissait bien davantage que la plupart des jeunes diplômés, parce qu’on n’apprenait pas spécifiquement à traiter les alpagas dans ce genre d’études !

Gadriel s’ouvre un peu sur lui-même… Et quoi que Atticus comprenne le concept d’être « neurotypique » il se renseigne tout de même :

« Qu’est-ce qui te rend atypique ? »

Il y avait plusieurs genres non ? Plusieurs « symptômes », plusieurs observations. Probablement autant que de neurotypiques d’ailleurs. C’était comme l’autisme. Par contre, songeur :

« Tu crois que c’est une maladie ? »

Atticus hausse les épaules.

« C’est peut-être juste « qui tu es » plutôt. »

Peut-être que les deux points de vue se valaient. Et si Atticus n’était pas du genre à crier « quand on veut on peut » parce qu’il savait que c’était une utopie, il était néanmoins convaincu que lorsqu’on s’accrochait vraiment ça finissait toujours par payer d’une manière ou d’une autre.

Bref.

Quant au froid, Atticus hausse les épaules. Il n’allait pas rentrer dans une bataille d’orgueil. Les gens qui mourraient par ce temps, exposés trop longtemps au froid, ne le faisait pas parce qu’ils ne tenaient pas assez bien le froid hein…

Gadriel poursuit à propos de sa maladie… Atticus ne dit rien. Il ne comprenait pas trop comment ça fonctionnait. Par contre pour ce qui était de la réponse de son patron, ça le fait un peu ricaner alors qu’il acquiesce.

« Bien dit. »

Il ne savait pas qui était ce type mais au moins il avait le cœur à la bonne place. Quant au plan, il avait plus ou moins eu le même. C’était en tout cas comme ça que ça fonctionnait le reste du temps. Mais histoire de valoriser quand même l’apprenti vétérinaire :

« C’est une excellente idée. »

Et d’ajouter :

« Je te laisserais avec lui près de l’enclos. Ne le laisse pas s’éloigner. J’irais faire de la place dans la grande avec le matériel de soin tout proche. »

Gadriel reçoit un autre coup de fil, qui semble le satisfaire…

« Je crois que ça ira. La blessure n’est pas trop vilaine. Il a dû s’écorcher sur des pierres saillantes. »

Et dans un soupire, s’approchant de plus en plus de l’élevage :

« C’est le problème l’hiver. Les clôtures en bois gonflent sous l’humidité. Puis ça gèle, ça se dilate et ça éclate ou ça se fend… Et le poids de la neige fait le reste. Je passe l’hiver à refaire des morceaux de clôture. »

Franchement il était temps que cette saison se termine ! Atticus n’aimait pas la canicule mais un petit printemps ou un petit automne, ça c’était top !


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