Le goût du sucre Ft. Robin Purefoy
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Hazel Treadway
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Hazel Treadway
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Warnings : je peux tout aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
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Hazel était habituée à son diabète. Elle le gérait d’une main plutôt experte et son seul tracas réel venait de cette résistance à l’insuline qui l’obligeait à des calculs savants pour doser entre l’insuline lente et la rapide lorsque venait le moment de se piquer. Les accidents qu’elle avait eu à ce sujet étaient extrêmement rares et pouvaient sans doute se compter sur les doigts d’une seule main. Mais ce n’est pas parce qu’on a l’habitude et la maîtrise d’une chose qu’aucun problème ne peut survenir…

Après dîner, Hazel avait attendu un peu, pris sa glycémie sur le côté de son doigt et avait corrigé le taux avec le geste de celle pour qui cette routine n’avait plus aucun secret. Elle avait ensuite pris la laisse de Newt et profitant de ce qu’il restait quelques rayons de soleil, elle était allée se promener. Petit sac à caca canin dans la poche, cellulaire dans l’autre, elle ne prévoyait pas vraiment de s’éterniser. Il ne neigeait pas, il ne pleuvait pas, mais le vent qui s’était levé dans la journée n’était pas encore redescendu et sous sa doudoune, elle frissonnait déjà de froid après quelques minutes d’excursion.

Newt profitait de ce moment pour sa part, toujours alerte mais ayant bien compris que cette sortie était pour lui et que le boulot c’était plus ou moins finit pour aujourd’hui même si son devoir de chien d’assistance ne s’arrêtait jamais réellement.

Elle est en lisière du parc naturel lorsqu’elle songe à rebrousser chemin… Mais surtout, lorsqu’elle commence à se sentir pour le moins étourdit. Newt est déjà sur elle à ce moment-là, avec quelques jappements agités. Par réflexe, Hazel étire la main vers lui et le chien se couche immédiatement. Hypoglycémie… Est-ce qu’elle avait mal dosé sa dernière injection ? Est-ce que c’était à cause du froid ? De l’effort physique ?

A la hâte, Hazel fouille ses poches de ses doigts engourdit par les fourmillements à la recherche de son petit pochon qui contenait son nécessaire non seulement en insuline mais aussi en sucre, pour ce genre d’occasions devenue rarissime chez elle. Et là… Catastrophe… Elle retourne ses poches mais rien. Dans sa fatigue de la soirée, Hazel était tout bonnement partit sans le précieux contenant pourtant indispensable.

La tête lui tourne, elle titube déjà un peu… Et elle se sent déjà si nauséeuse et fatiguée qu’elle est incapable d’articuler quoi que ce soit. Newt tire sur sa laisse en continuant d’aboyer, à la fois pour elle sans doute que pour un promeneur éventuel. Lorsqu’elle s’effondre dans un banc de neige, Newt tire assez fort sur la laisse pour se dégager, courant loin d’elle.

Hazel manque de souffle. Elle peine à bouger. Un peu de sucre résoudrait le problème en 10 ou 15 minutes à ce stade mais elle n’a rien. Elle sent la neige à travers les jambes de son pantalon, dans ses cheveux. Le froid… Quant soudainement un visage flou arrive dans sa vision ! Elle sent une main chaude prendre la sienne, se pose sur sa joue, dans son cou… Peur ? Non. Il y a une certaine familiarité même si elle a du mal à comprendre ce que le type peu bien lui dire.

« Sucre… »

Ca lui avait demandé tout ce qui lui restait de force et de volonté que de le demander !



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Robin Purefoy
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Le sommeil m’a quitté en même temps qu’Ophelia. Des nuits de questions sans réponse et d’angoisses avaient suffi à ce que j’oublie ce que c’était de s’endormir comme un bébé. De la même façon que j’avais cherché, en vain, celle qui ne s’était pas contenter de me briser le cœur, j’avais fait de même avec le repos sans plus de résultat. Si, a un moment, j’avais cru le trouver au fond des bouteilles, j’avais vite compris que ce n’était qu’un mirage qui allait m’entrainer vers une pente encore plus destructive. Ophelia m’avait suffisamment cabossé pour ne pas que j’en ajoute par-dessus.

Au final, la solution m’était apparus au travail ou j’avais découvert, en enchainant les heures, que je pouvais vaincre mes nuits blanches. L’épuisement physique m’apporte une forme de paix, ou du moins, anesthésie assez mon cerveau pour que je puisse tomber dans les bras de morphée sans passer la moitié de ma nuit a ruminer. C’était d’autant plus vrai maintenant que le destin m’a joué un sale tour en mettant mon ex sous mon nez et en me rappelant, tous les jours, que je mentais à mon meilleur ami à cause d’elle.

C’est la raison pour laquelle, ce soir, comme tous les autres soir ou mon travail n’a pas suffi pour me dépenser, j’ai enfilé ma tenue de footing, mis mes écouteurs et suis parti aux grés de mes foulées sur cette ile qui est en train de devenir mon nouveau chez moi. Le bonheur de ne plus être dans une grande ville c’est de ne pas être condamné a faire le tour, encore et encore, du même parc plein de joggers. C’est d’autant plus vrai que mes genoux ne sont pas fan du bitume. J’avoue que retrouver des chemins plus forestiers et ne jamais être loin de l’air marin a un charme dont je pense que j’aurais du mal a me lasser.

J’ai un bon rythme malgré la neige qui craque sous mes pieds. La musique me vide presque autant la tête que l’effort de mes muscles. A chaque respiration un petit nuage de buée s’échappe de mes lèvres sans que je ne ressente vraiment le froid. Pendant que les dernières notes de « Nothing Else Matters » raisonnent dans mes oreilles quand je me fige en pensant entendre quelques choses qui n’a rien a voir avec ma musique. Je retire mes écouteurs pour mieux entendre des aboiements qui me font penser a un chien perdu et apeuré. Spontanément, je vais vers la source de bruit pour arriver devant une jeune femme inerte dans la neige a coté un chien qui semble me regarder avec des yeux suppliants.

« Merde… »

Immédiatement, je me précipite pour prendre le pouls de la jeune femme, rassuré d’en trouvé un malgré sa pâleur. En habitué des urgences, je note rapidement tous les petits détails qui pourraient expliquer son état et cherche une éventuelle blessure des yeux.

« Melle ? Vous m’entendez ? »


Je retire ma veste de jogging, malgré la morsure du froid, pour la passer sur son torse lorsque je l’entends bredouiller un mot qui prend tout son sens pour le pompier que je suis. Demander du sucre, dans cet état, peut signifier une crise d’hypoglycémie. Ca expliquerait pourquoi ses poches étaient retournées aussi : surement qu’elle cherchait son insuline. Plutôt que perdre mon temps en question et conjectures, je prends dans ma poche une barre aux céréales, pas certain qu’il y ait assez de sucre dedans. Je l’ouvre en parlant le plus calmement possible :

« Je suis pompier. Je vais vous redresser doucement pour vous aider a manger un peu. Ensuite, je vais appeler le 911 pour qu’ils nous envoient une équipe pour vous emmener a l’hôpital. »

Déformation professionnelle, j’explique tous mes gestes en même temps que je m’affaire pour mettre doucement en position assise, contre moi, tout en la maintenant pour qu’elle ne chute pas. Je veille à ce qu’elle garde ma veste, ne sachant pas depuis combien de temps elle est au sol. Je redoute une hypothermie, même légère, qui ne pourrait qu’aggraver l’état de la jeune femme.

« Si vous avez la tête qui tourne, n’hésitez pas a vous appuyer sur moi. Est-ce que vous avez mal quelque part ?»

Si je ne vois pas de blessure évidente, une mauvaise chute a la suite d’un malaise n’est pas a écarter. Je l’aide a porter la barre a ses lèvres en espérant qu’elle est assez consciente pour manger et qu’il lui reste assez de force pour mâcher. Elle a eu une chance inouïe que je passe par là et entende son chien qui la colle en gémissant d’inquiétude. L’inactivité soudaine est une porte ouverte sur le froid qui vient un peu trop se rappeler a moi, mais je n’en montre rien. Je me sens capable de gérer ce genre « d’inconfort » pour le moment. Avec cette manie de faire passer les autres avant moi, je n’envisage même pas a récupérer ma veste.

De ma main de libre, je prends mon téléphone, coupant la musique avant de soupirer. Aucun réseau… une des joies de l’ile quand on s’approche trop du parc naturel et de n’importe quel point un peu trop isolé du relai. Vivre dans un environnement préservé a un prix, comme celui de ne pas pouvoir capter partout. Ca veut dire qu’il va falloir qu’on bouge jusqu’à avoir du réseau. Comme il est inenvisageable que je la laisse ici, je préfère la prévenir d’un ton que j’espère rassurant :

« Dès que vous serez prête, et avec votre autorisation, je vous prendrais sur mon dos pour qu’on avance vers la ville le temps d’avoir du réseau… »

Je me sens assez en confiance pour la porter le temps qu’il le faudra. Désireux de ne pas lui laisser le loisir de s’inquiéter, attendant qu’elle me signifie qu’elle est prête, je continue :

« Au fait, je m’appelle Robin, et vous deux? »


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Oui, Hazel entend. Elle a l'impression qu'elle pourrait s'évanouir d'un instant à l'autre et après coup, avec un peu de recul, elle aurait sans doute un peu honte. Elle était sensée mieux gérer que ça son diabète. Mais parfois, un petit accident arrive. Honteuse qu'on en ait été témoin oui... Mais également plutôt heureuse évidemment.

Une sensation chaude vient un instant la couvrir. Ça lui prend quelques instants pour comprendre ce qui se passe et pour voir au milieu des éclats dorés qui brillent devant ses yeux, comme des millions de paillettes coincés dans le liquide sous sa cornée. C'était comme avoir une boule à neige en guise de tête. Et ça résumait presque bien ce qu'elle éprouvait à ce moment précis finalement.

Hazel parvient néanmoins à hocher positivement la tête, se sentant bouger de son banc de neige. Honnêtement ça lui fait déjà du bien de se sentir en position assise. Ça aidait les nausées à être moins violentes, à moins que ce soit purement psychologique. Et puis à la chaleur de la veste posée sur elle se mêle la chaleur de l'homme qui lui vient en aide. Elle le discerne mal mais sa voix, quoi que dans les tons urgents, n'est pas angoissante. Elle est maîtrisée, pleine d'assurance malgré la situation. Et sans mentir: ça l'aide à ne pas paniquer. Hazel pouvait remercier sa bonne étoile : elle était tombée sur un homme compétent.

Et justement... Un pompier ! Dans son malaise, Hazel esquisse quand même un sourire. Elle aurait bien rit mais là elle n'en avait plus l'énergie. Jamais elle ne raconterait ça à ses parents, qui s'inquiéteraient alors qu'il n'y aurait plus rien à faire. Mais à des amis sûrement. Le jour où elle se ratait dans sa prise d'insuline, voilà qu'elle croisait la route d'un pompier ! Il y avait un peu de destin qui se mêlait à tout ça !

Hazel ne prononce pas un mot au départ, gardant son énergie. Elle peine à croquet la barre de céréales mais les graines se détachent et dans un premier temps, elle les laisse glisser sous sa langue, pour un shoot de sucre très rapide. Elle laisse le pompier et sa voix calme lui expliquer tout ce qu'il fait ou ce qu'il compte faire, laissant le sucre probablement naturel de la barre de céréales faire son effet. C'était assez parfait dans le sens que les barres pour sportif étaient bourrés de sucres pour aider à l'effort, souvent issu du miel ou de fruits comme les dates.

Il ne lui fait que quelques minutes pour retrouver quelques couleurs même si ce n'est pas parfait. Hazel n'irait pas jusqu'à se relever immédiatement mais elle remue doucement ses pieds, ses genoux, ses hanches... Remontant le long de son corps pour sentir s'il y avait des fourmillements ou autre chose qui lui ferait dire que son hypoglycémie impliquait un suivit médical. Mais tout semble bien aller.

« Ça va... Ça va merci. »

Elle allait sûrement lui redire merci un certain nombre de fois !

« Ça ne sera pas utile pour le 911. Je suis familière de ce qui m'arrive. »

Hazel tourne la tête et la relève un peu vers l'homme. Un homme agréable à regarder en plus d'avoir une jolie voix ! Et un peu dans l'euphorie de son shoot de sucre inhabituel, elle plaisante :

« Finalement les anges gardiens existent on dirait... ! »

Elle a la descence de rougir un tout petit peu, grognant alors qu'elle se sent encore un peu vaseuse. D'une main fatiguée elle vient d'ailleurs prendre la barre de céréales des mains de l'homme pour mieux la croquet elle-même, lentement.

« Je suis diabétique de type 1. Je pense que j'ai sous-évaluer le risque avec les températures et l'effort après ma prise d'insuline post-repas. »

Ça l'agaçait clairement un peu !

« C'est Newt qui est venu vous chercher... ? »

Et soudainement consciente de ça :

« Vous allez attraper froid... »


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Je suis soulagé de voir qu’elle arrive à manger. La seule boisson que j’ai sur moi étant de l’eau, cela n’aurait pas servi à grand-chose et la gestion de la crise aurait été hautement plus compliqué pour la sauver. Son joli visage reprend un peu de couleur, c’est loin d’être parfait, mais c’est encourageant. Sa voix a beau être plus assurée pour me dire que ca va, cela me semble un peu trop fragile et mécanique. De toute façon, je ne compte pas l’embêter avec ça pour le moment même si je suis un peu étonné par son refus que j’appelle le 911 :

« Comment ca vous êtes coutumière de ce genre d’incident ? »

De toute façon, pour le moment, l’urgence est ailleurs que trop creuser ou se lancer dans un bras de fer. Nous aurons surement tout le temps du monde sur le trajet pour arriver a une zone avec du réseau. Ca me donnera le temps d’aviser si je reste sur mon idée de suivre le protocole et prévenir les urgences ou pas. Avec un peu d’humour, tout en vérifiant le pouls a son poignet, je ne manque pas d’ajouter, sur un ton propre a détendre la situation. :

« Si je devine bien, vous avez l’habitude d’aborder le premier pompier qui passe pour le détrousser de sa barre de céréales. Moi qui espérais être le seul pour vous, je suis déçu. »

On ne peut pas survivre au métier que je fais sans avoir la capacité à dédramatiser n’importe quelle situation. Je lui souris avec un léger rire quand elle me parle d’anges gardiens. Dans un sens, elle n’a pas tort, je ne préfère pas penser a ce qui aurait pu se passer si je n’avais pas entendu son chien.

« Je me note de prendre les fausses ailes et l’auréole a mon prochain footing. »

Je ne résiste pas quand elle prend la barre pour manger seule et évite de lever les yeux au ciel alors qu’elle m’avoue les raisons de son malaise. Ce n’est pas le bon moment pour lui rappeler les dangers des sorties sans insuline à portée de main.

« Je peux comprendre que c’est agaçant et contraignant, mais quelques soient les températures, le kit d’insuline a portée de mains n’est pas une option. Sinon, c’est la porte ouverte a vous faire accoster par le premier pompier qui passe… un enfer. »

Je commence à me redresser doucement pour rassembler ses affaires et voir comment organiser « le taxi » de cette demoiselle qui semble oublier de me donner son prénom. A moins que cet oubli ne soit calculé.

« C’est plus Newt qui méritait la panoplie d’Ange gardien. Sans ses aboiements, je ne vous aurais trouvé. »

Je bloque son sac sur mon coté et caresse la tête du chien qui n’a toujours pas l’air bien rassuré pour sa maitresse. Je tends la main vers la jeune femme pour l’aider a se relever en lui laissant le temps qu’il lui faut, conscient qu’elle souffre surement de vertige. L’idée de faire « rapide un état des lieux » ici est tentante, mais dans une zone ou je ne peux appeler une équipe médicale pour m’assister au cas où.  

« Ne vous inquiétez pas pour moi, il m’en faut plus pour tomber malade. Vous êtes prête ? Je vous aide a grimper Melle ? »

Je me penche un peu pour l’aider a accéder a mon dos avant d’ajouter, toujours sur un air malicieux :

« Même si vous porter en princesse pour vous faire sortir des bois peut avoir son charme, je pense que cela sera plus confortable pour vous de jouer au sac a dos. »


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Hazel esquisse un nouveau petit sourire pâle alors que l'homme transforme ses paroles sans même s'en rendre vraiment compte. Et de fait, elle corrige :

« Ça m'est familier, pas coutumier. »

Elle ne gérait pas à ce point mal son diabète pour que ça lui arrive aussi souvent que ça ! Mais ça avait déjà eu lieu, à différents degrés évidemment. Hazel savait reconnaître ces moments et même sans ça : Newt était dressé pour lui confirmer ce qui lui arrivait. Il l'avait fait.

De minute en minute, elle sent les engourdissements s'atténuer de manière de plus en plus nette. Les nausées commencent également à lui passer et les éclats de lumière devant ses yeux s'estompent. Elle se sent mieux et, au gré de cette intervention inopinée, elle se sent également en sécurité. Si cet homme là voulait simplement profiter de la situation pour lui voler quelque chose ou pire, il l'aurait déjà fait au lieu de lui porter secours. Et qui n'avait pas confiance en un pompier ? Certes elle ne pouvait pas jurer qu'il n'avait pas mentit, mais il semblait plutôt compétent en ce sens et Hazel n'avait tout simplement pas envie de tout remettre en question ce soir. Assez d'émotions comme ça.

« C'est juste que ça m'est déjà arrivé et que je sais que ça peut arriver encore. »

Elle rit un peu, faiblement mais de manière sincère alors qu'il plaisante à propos de ses actes et de son secours.

« Démasquée si vite, je suis une vraie débutante. C'est ma routine d'après dîner. Ça me fait un dessert gratuit. »

Ce disant elle revient croquer dans la barre de céréales. Elle allait la terminer, ça ferait à peu de choses près la bonne dose de sucre. De toute façon une fois à la maison elle surveillerait encore un peu son taux avant de se coucher pour de bon. Par contre alors que Robin -elle venait seulement d'imprimer son prénom- se moque gentiment d'elle et de ses histoires d'ange gardien, elle se « plaint » :

« Ne vous moquez pas... ! Je n'étais pas dans mon état normal. »

Mais de rire à nouveau. L'angoisse de cette crise avait le mérite de passer vite lui aussi, sans doute grâce à Robin et ses bons mots, son ton calme et positif... Sa chaleur aussi.

« Et moi c'est Hazel. Lui c'est Newt. j'espérais qu'il ait déjà fait les présentations mais visiblement je dois tout faire moi-même...! »

Le chien vient poser sa gueule sur le menton de Robin sans lâcher Hazel des yeux, geignant un peu. Elle lève une main pour le caresser un peu, le rassurer. Le « manteau » du chien l'indiquait déjà mais elle précise tout de même :

« C'est un chien d'aide. Si vous n'étiez pas venu, il serait allé vous chercher... ! »

Elle se mérite une petite leçon ensuite. Il avait le droit : elle avait été tête en l'air et Hazel aurait pu le payer très cher. Néanmoins elle assure :

« Ça fait peut être bien des années que je ne l'avais pas oublié. »

Ce n'était pas vraiment une excuse mais Hazel ne souhaitait pas non plus passer pour une jeune femme sans cervelle disons. Elle luttait déjà bien assez contre les préjugés sexistes ! Si elle pouvait se passer de celui-là sous prétexte que pour une fois elle s'était loupée... !

Hazel se redresse un peu, tenant seule sur ses appuis à ce stade. Il lui faudrait encore quelques minutes pour se relever sur ses deux jambes et se sentir assez bien pour rentrer. Tout doucement il va sans dire... Et peut être pas sans Robin à ses côtés au moins le temps de franchir sa porte. Mais l'homme semble déterminé à l'aide de manière beaucoup plus active que par sa propre présence et elle rougit un tout petit peu, malgré tout !

« Dans quelques minutes à peine je pourrais marcher sans grand risque vous savez... »

Une crise d'hypoglycémie ça pouvait avoir l'air très impressionnant mais les effets étaient réversibles aussi vite que les conséquences ! Pour autant, puisqu'elle se sent encore glacée et que la neige transperçait son pantalon, elle finit par enfiler le blouson du pompier avant de venir se hisser un peu sur son dos. Elle pose son menton contre son épaule. Elle y retrouve le parfum de sa peau, de celui qui devait trôner sur l'évier de sa salle de bain à l'amertume subtile de la transpiration du sport qu'elle avait interrompu.

« Dans quelques minutes je jure que je pourrais marcher. Mais ça vous ennui de me ramener jusqu'à ma porte, par acquis de conscience ? Je pourrais appeler mes parents mais je ne veux pas les inquiéter ni déclencher chez eux une période de 6 mois au moins pendant laquelle ils m'appelleraient treize fois par jour pour savoir si j'ai ma trousse sur moi. »

Ça serait pénible pour tout le monde ça ! Et pour oublier un peu sa gêne de se faire transporter sur son dos :

« Ça vous viens souvent le footing à cette heure-ci ? Pas que je m'en plaigne évidemment... »

Évidemment... !


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« Moi je vous trouve plutôt douée pour qu’on vous donne des desserts… »

Au moins, elle a l’air de retrouver ses esprits ce qui est rassurant. L’entendre rire m’enlève un poids même s’il en faudra plus pour que je sache écarter tous les scenarios fâcheux et les complications qui vont avec. Pour le moment, je fais avec les moyens du bord, a savoir aucun matériel ni accès a des conseils d’une équipe médicale en ligne et dans un endroit ou il ne fait pas assez chaud pour trainer. Je me contente donc de lui sourire avant de prendre un air faussement innocent :

« Je ne me permettrais pas de me moquer d’une belle demoiselle en détresse, voyons. »

Je reste proche d’elle quand elle est debout, craignant qu’elle ne chute, prêt a l’aider si je la vois tanguer. J’arque un sourcil quand elle me dit que Newt est un chien d’aide, maintenant, même s’il l’a prévue de la crise a venir, sans insuline sous la main, il ne pouvait pas faire de miracle. C’est toujours avec un ton léger que je lui réponds :

« Je me note de lui trouver une petite cape rouge assortie a la mienne. »

Je ne remarque pas le rouge aux joues de la jeune femme quand je l’aide a monter sur mon dos. Seul le froid et l’isolement me préoccupe en cet instant. Si j’ai loupé quelques choses sur l’état d’Hazel, nous ne pouvons pas espérer d’intervention médicale rapidement et elle serait, en plus, exposer aux risques d’une hypothermie. Oui, quand on est pompier, on ne s’arrête pas de l’être seulement parce qu’on est plus dans les heures de boulots. Je ris a sa remarque :

« Seriez vous en train de dire que mon dos ne serait pas confortable et que vous êtes déjà pressée de le quitter ? Moi qui espérais avoir une bouillotte pour le reste du chemin. »

Je l’aide a s’installer, appréciant sa chaleur, avant de commencer a avancer avec un Newt trottant a nos coté. Elle n’est pas bien lourde mais je reste vigilant a ne pas glisser ou manquer une racine caché par la neige.

« J’avoue que j’aurais aimé que vous passiez voir un médecin, après, cela reste votre décision. Si vous préférez rentrer chez vous, c’est évident que je ne vous laisse pas tant que je ne suis pas sûr que vous soyez en sécurité. »

J’ai un petit sourire quand elle me parle de ses parents et je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec Tsuneo et Ophélia. Au moins, eux savent que leur fille est malade. C’est avec sérieux que j’enchaine :

« Je peux comprendre pour votre famille. Par contre, je pense que je ne pourrais pas dormir sans savoir que vous avez quelqu’un qui reste avec vous. Vous n’avez pas des proches ? Des amis ? Une ou un petit copain ? Ou d’autres personnes avec qui vous seriez assez en confiance pour qu’il passe la nuit chez vous ? »

J’arrive a garder un bon rythme malgré le sol traitre et mon chargement. Je ne tarde pas a trouver les traces des foulées qui m’ont conduit ici. Cela va nous aider a prendre la bonne direction.

« J’aimerais prétendre que c’est ma ronde habituelle pour espérer me faire piquer mes barres de céréales. Si je vous dis que c’est le seul moyen que j’ai pour réussir à m’endormir, vous ne me jugerez pas trop fort ? »


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« C'est parce que c'est une technique que j'affine depuis longtemps ça. »

Dieu merci, Hazel était tombée sur un homme capable de trait d'humour même s'il restait professionnel et attentif. Elle aurait détestée tomber sur quelqu'un qui n'aurait eu que sa morale à la bouche pour lui faire la leçon. Ou qui lui aurait prodiguer un million de conseils qu'elle connaissait déjà par cœur. Hazel se sentait déjà assez nulle pour n'avoir pas besoin que quelqu'un en rajoute une couche.

Un nouveau petit sourire fatigué mais déjà un peu plus d'aplomb ourle à nouveau ses lèvres à ce nouveau trait d'humour. Hazel l'imaginait sans mal aller draguer à droite ou à gauche avec cette petite gouaille là !

« Alors si j'avais été moche, vous vous seriez beaucoup moqué ? »

Elle savait que non hein ! Enfin probablement pas ! Mais puisqu'ils en étaient l'un l'autre à s'envoyer quelques petites blagues et ou piques, ça faisait le job !

Quant à Newt, il était toujours près d'elle, la fixant avec l'intensité de celui qui sait des choses qu'elle ignore. D'ailleurs, attirant l'attention de Robin :

« Je vais vous montrer. Newt ? »

Le chien est sur quatre pattes à nouveau rien qu'à entendre son nom ! Hazel tend sa main à mi-hauteur dans sa direction... Et le chien se couche. D'expliquer à son sauveteur, de fait :

« Ma glycémie doit être encore un peu basse. »

Mais elle n'avait pas terminé la barre de céréales en même temps.

« Lorsque c'est le cas il se couche. Si au contraire j'ai besoin d'insuline parce qu'elle est trop haute, il vient toucher ma main avec sa truffe. Et si tout va bien il ne fait rien. »

Aujourd'hui qu'elle maîtrisait mieux sa glycémie elle avait moins besoin de se référer à lui et se contentait de ses alertes, puisque Newt savait très bien lui fait comprendre qu'elle avait un soucis afin de faire le test de la main ! Mais pour les plus jeunes qui avaient encore du mal à gérer leurs hyper et hypoglycémie, c'était un soutien de taille.

Hazel finit par grimper sur le dos de Robin, se demandant s'il elle pouvait légitimement alléger son poids sur son dos, sans trouver de façon de le faire évidemment ! Il sait en tout cas la déculpabiliser un peu et Hazel vient poser son menton contre l'épaule de l'homme.

« En fait j'avais la flemme de rentrer à pied et pas d'argent pour un uber. »

Elle rit un peu encore, affirmant sa prise sur les épaules de l'homme pour être certaine de ne pas glisser et donc de faire basculer son poids sur le bas de son dos, au risque de lui faire mal.

« Je préfère rentrer. Mais je vous promet que si j'ai des soucis d'ici demain, j'irais consulter mon médecin pour lui en parler. »

Hazel ne prenait pas son diabète à la légère. Mais elle le connaissait assez depuis tout ce temps pour savoir qu'elle ne pouvait pas se permettre de consulter au moindre signe de quoi que ce soit. Déjà parce que financièrement c'était un poids, fallait pas se mentir ! Mais aussi parce que sans ça elle s'empêcherait carrément de vivre.

Quant à la présence qu'il y aurait -ou pas- chez elle :

« Non il n'y a personne mais je vis en centre ville, au dessus de mon commerce. Non seulement chez moi Newt peut aller chercher et ramener ma trousse mais au pire il peut aller chez la voisine. Elle est au courant. »

Ça ne faisait peut être pas tout mais ça aidait. Et si jamais Robin prévoyait de lui demander de faire appel à des amis ou quoi, parce que oui : ça elle en avait, Hazel ajoute :

« Je suis quelqu'un d'assez indépendant. Je n'ai pas envie qu'on insiste pour me dire que je devrais m'en remettre à quelqu'un d'autre, s'il vous plaît. C'est un incident très isolé, vraiment. »

Ils avancent doucement mais sûrement, Newt sur les talons. Son chien était détendu, elle le voyait parce qu'il furetait d'un côté et de l'autre du chemin. Et ça le détend aussi. Ça voulait dire que Newt ne sentait plus d'urgence non plus de son côté.

« Je ne juge pas. Vous êtes insomniaque ? Pourtant un métier comme le votre ça doit être crevant non ? »

Pompier c'était clairement pas quelque chose de tout repos disons !

« Vous avez essayé le lait chaud avec de la cannelle ? Je vous en ferais un à la boutique. Et je vous donnerais... Je ne sais pas encore, mais quelque chose. Pour vous remercier. »

Peut être un baume à l'aloe vera contre les brûlures ? Bref, elle trouverait quelque chose pour exprimer sa gratitude !


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Robin Purefoy
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Robin Purefoy
Carnet de bord : UC
Pseudo : Corwin
Faceclaim : Sebastian Stan
Présence : Présent.e
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Âge : 36 ans
Statut civil : Celibataire
Métier : Pompier
Habitation : Un appartement pas loin de la caserne (Town Hill) avec encore des cartons pas defaits dedans
Triggers : aucun
Warnings : Ceux liés au metier de pompier + coeur brisé + potentiel langage un peu cru
Messages : 45

Sa repartie me rassure toujours un peu plus. Malgré la situation, je garde un esprit taquin. Quand elle me demande si je me serais beaucoup moqué si elle avait été moche, je ne réfléchis même pas pour lui renvoyer la balle, en prenant un air presque désolé :

« Malheureusement, je crains que vous soyez bien trop charmante pour découvrir la réponse à cette question. »

Au-delà de l’humour, c’est vrai que la demoiselle en détresse est jolie malgré ses traits fatigués et sa pâleur, néanmoins, je ne suis pas dans un bar a draguer mais bien en pleine nature avec une personne qui a besoin d’assistance.  Je regarde avec attention Newt faire une démonstration. C’est une chose de savoir qu’il y a des chiens qui sont dressé pour sentir les changements chimiques chez leur maitre ca en est une autre de les voir a l’œuvre, surtout pour moi qui ai toujours voulu d’un chien.

« Je confirme donc que ca sera lui le héros de cette soirée. »

Je préfère ne pas penser a ce qui aurait pu se passer si Newt n’avait pas été là ou si je n’avais pas entendu ses aboiements. Ca ne sert a rien en cet instant alors que ca ne s’est pas produit et j’imagine bien que celle qui est sur mon dos a eu assez peur comme ça. En attendant nous avançons tranquillement et sereinement pour sortir des bois. Je ne peux m’empêcher de rire a sa pique :

« Moi qui comptais vous demander des frais pour la course, voilà que tout mon plan s’écroule. »

Je la sens s’accrocher un peu plus a moi et m’inquiète d’un peu trop la secouer. Instinctivement, je me courbe un peu plus et mes bras entourent ses jambes pour lui faire une accroche sans geste indélicat de ma part.

« C’est mieux comme ca ? »

Je ne peux pas la forcer a rien, déjà, elle a une meilleure idée que moi de son état, ensuite, je ne suis même pas officiellement en service. C’est un peu l’histoire de ma vie de m’inquiéter pour les gens finalement, sans rien pouvoir faire. Enfin si, au moins, je peux suggérer des solutions, sauf qu’elle indique qu’il n’y a personne pour rester avec elle ce soir.  Même si elle a déjà une organisation rodée en place, ce qui lui ai arrivé ce soir n’est pas assez anodin pour que je ne manque pas de lui proposer :

« Je ne suis pas en service et je déteste forcer les gens, surtout quand je pense qu’ils maitrisent mieux que moi le sujet… mais j’avoue que je serais plus rassuré si, au moins, vous acceptiez de prendre mon numéro de téléphone et me promettiez de m’appeler si vous vous sentez mal cette nuit ? »

Même si c’est un incident isolé, cela reste un incident et je n’ai pas envie de devoir défoncer sa porte, demain matin, pour la trouver dans un état critique ou pire, parce que j’ai été négligent en la ramenant chez elle. Je reste attentif a mon environnement, instinctivement conscient de la responsabilité que j’ai a ramener Hazel en lieu sûr.  Je fais une légère grimace qu’elle ne doit surement pas voir d’où elle est quand elle résume ce qui m’empoisonne la vie depuis 2 ans. Je ne suis pas quelqu’un de secret ou de compliqué, c’est d’ailleurs pour cela que mentir a Tsuneo me rend malade. C’est donc simplement et sans artifice que je lui réponds :

« Visiblement pas assez crevant pour que j’arrive à tomber de fatigue sans ruminer toute la nuit sans footing… »

Presque une vie a dormir comme un bébé ne m’avait pas armé a faire face a l’insomnie et au mauvaises nuit.  Si mon premier refuge, la bouteille, avait eu son lot de succès, je préférais m’en tenir au sport. Ophelia avait bien assez détruit ma vie pour que je n’aggrave les choses comme un grand garçon pas futé. Gentiment, Hazel me propose des solutions.

« Non je n’ai pas essayé…  et vous savez que vous n’avez pas besoin de me remercier ? D’ailleurs, parlez moi de votre commerce ! Cela ne fait pas très longtemps que je suis arrivé a Bar Harbour, je n’ai pas encore eu le temps de faire le tours des boutiques de la ville. »

Je suis sincèrement curieux. Elle semblait jeune dans la pénombre de cette foret enneigé. J’avais du mal a l’imaginé a la tête de sa petite affaire et pourtant, elle semblait avoir une personnalité solaire malgré son épuisement, assez pour avoir un bon contact avec la clientèle.


Hazel Treadway
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Hazel Treadway
Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
Faceclaim : Zendaya Coleman par Undercover
Multicomptes : Eli Adler, Gabriel Medina, Atticus Kane & Cecilio Mendez
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Le goût du sucre Ft. Robin Purefoy Zendaya-maree-stoermer-coleman-actress

Âge : 27 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Elle confectionne des cosmétiques artisanaux pour sa propre boutique
Habitation : Town Hill au dessus de sa boutique
Warnings : je peux tout aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
Messages : 26


« Pompier et dragueur, je note. »

Hazel a un petit rire. Elle n’avait pas la langue dans sa poche sûrement. Elle vivait avec son temps et n’avait jamais désiré être totalement la jeune femme un peu soumise et rougissante au moindre intérêt notifié par la gent masculine. Elle ne prétendait pas que Robin s’intéressait à elle… Mais au minimum il plaisantait en jouant le jeu et elle était plutôt confortable avec ça. S’il lui avait voulu du mal, il ne l’aurait pas embarqué sur son dos pour se rapprocher de la ville encore une fois…

« Il y a une madame Robin qui risque de me tomber sur le dos pour vous avoir entendu prononcer ça ? »

Un petit rire franchit à nouveau ses lèvres… Puis un soupire. Disons qu’une bonne nuit de sommeil lui ferait du bien. Demain il n’y paraîtrait déjà plus rien, c’était ce qu’il fallait se dire. Quant à Newt, il méritait sûrement d’être le héros de toutes ses soirées depuis qu’il était dans sa vie. Avec lui, Hazel avait un peu moins la charge mentale de sa condition. C’était un énorme atout.

Nouvel amusement tandis que Robin poursuit la blague du uber et de la course. Ils devaient être un drôle de duo vu de l’extérieur. Par contre l’homme change un peu de position et Hazel assure très rapidement :

« Il n’y avait pas de soucis. J’avais peur d’être un peu pesante et de vous faire mal au dos. »

D’ailleurs, si jamais :

« Je pense que je serais en mesure de marcher vous savez. Je n’irais pas me faire un sprint mais en dehors de ça… »

Disons qu’elle pouvait marcher tranquillement en évitant de lui casser le dos en deux. Là pour le coup elle s’en voudrait réellement ! Quant au deal qu’il propose, visiblement soucieux au-delà des simples apparences de sa santé, Hazel ne discute pas. Ça lui semblait acceptable.

« C’est entendu, vous me laisserez votre numéro. »

Et puis pendant qu’ils en étaient rendus là :

« On pourrait peut-être se tutoyer ? »

Ils en reviennent aux insomnies de Robin. Pas qu’Hazel s’en plaigne tout à fait parce que ce soir ça lui avait bien servit… Mais elle ne lui souhaitait pas pour autant que ça dure quoi.

« J’ai des tisanes calmantes et des baumes aux huiles essentielles qui aident à se détendre aussi. »

Elle allait lui offrir ça du coup. Ça ne faisait pas de miracle et ce n’était pas comme obtenir un traitement de la part d’un médecin… Mais dans le pire des cas si ça ne faisait pas de bien, ça ne pouvait pas faire de mal non plus !

« Je ne te promet pas un sommeil de folie après ça, mais en tout cas ça te mettra dans de bonnes dispositions. Pour ça il faut se coucher par contre, et pas aller courir les bois… ! »

Pour ce qui est de parler de sa boutique, Hazel ne se fait pas prier ! Elle n’en était pas peu fière, surtout que ça avait été long d’obtenir le prêt et la confiance de la banque.

« C’est une petite boutique de cosmétiques bio et autres produits naturels. Je fais des savons, des shampoing solides, des crèmes, des baumes en tout genre… Tout est fait maison avec des produits au plus près du naturel, souvent de saison et que je me suis procuré dans les commerces locaux. Comme je fabrique moi même ce que je vend, on ne trouve pas chez moi toujours les mêmes choses et le mieux c'est de venir souvent pour ne rien manquer !»

Aujourd’hui sa boutique fonctionnait bien. Pas pour la rendre riche mais suffisamment bien pour avoir créé son indépendance financière et lui permettre de se verser un petit salaire.

« Je n’ai peut-être pas besoin de te remercier en t’offrant quelque chose mais j’en ai envie. »

Et elle n’en démordrait pas !

« On arrive en ville. Je peux marcher maintenant. Vraiment. »

Tout en indiquant une direction de son bras tendu par-dessus l’épaule du pompier.

« C’est un peu plus loin par là. Nous y serons assez vite. »


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