Un jour de couleur chance [Connor]
:: play and ally, bond. :: what the moon does :: rps
Vanille Silverstone
where do we go now ?
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1825-un-nouveau-depart-pour-la-petite-orpheline-vanille
Pseudo : estiaduck
Faceclaim : Lauren Calaway
Multicomptes : Arden
Présence : Présent.e
Âge : 35 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Coiffeuse
Warnings : Orpheline
Messages : 146
Pendant l’été le salon battait son plein, tout le monde avait envie de rafraîchir sa coupe, certaine cliente même plusieurs fois par mois. On essayait de tenir le rythme tant bien que mal, surtout en tenant compte de l’effectif réduit durant les vacances. Je me laissais rarement débordée, et pourtant aujourd’hui je n’arrivais pas à faire tout ce que j’aurais voulu.
On était que trois pour s’occuper des clients, et l’affluence ne diminuait pas d’un poil, contrairement à la masse capillaire qui s’entassait dans les poubelles du salon. Il était hors de question que les clients où même mes collègues en pâtissent, je m’activais comme une pile électrique pour que tout tourne sur des roulettes.
Ceux qui me connaissent disent de moi que je suis hyperactive, mais aujourd’hui c’est pire encore, c’est comme ça que j’en venais à bousculer ce garçon dans l’allée du centre commerciale pendant que je courrais littéralement pour sortir réapprovisionner mon stock de teinture vive. La gestion des stocks n’avait jamais été mon point fort, mais je m’étais toujours débrouillée.
- Excusez-moi ! Je suis désoléeeee !!!
Je haussais la voix à mesure que je m’éloignais de la scène, courant de dos, en observant de loin cet homme au regard brumeux que j’avais maladroitement percuter. Je lui fais un signe de la main en m’éloignant, sautillant en me rattrapant, évitant de près une chute lorsque je me retournais pour garder mon attention vers cette boutique voisine où je m’approvisionnais.
A cet instant je n’avais pas vu que j’avais laissé lors de ma collision un flacon usagé de teinture en souvenir à monsieur l’inconnu qui se retrouverait avec une belle tache fluo. J’arrive au magasin toute essoufflée, mais finalement satisfaite de pouvoir échanger mes flacons vides contres d’autres qui pourrait nous aider à finir la journée.
Quand on m’annonce qu’il manque un flacon, je fronce les sourcils, mais je n’avais pas le temps pour faire les comptes, pas tout de suite. Je m’excusais poliment avant de repartir comme une fusée en sens inverse. Si j’étais dans un cartoon, certainement qu’une flame colorée serait dessinée derrière moi pour alimentée cette idée de super vitesse … Mais peut être aussi que c’était simplement dans ma tête, et que je n’avançais pas si vite.
Cette fois je me hâtais en direction de l’ascenseur qui me conduirait au second étage du centre commercial. J’aurais certainement pris l’escalier si je n’avais pas les bras pris avec un carton plus gros que moi remplis de flasque à teinture. Les portes étaient en train de se refermer quand je crie pour qu’on m’attende.
- S’il vous plait !!! J’arrive.
J’espérais que quelqu’un à l’intérieur de la machine garderait les portes ouvertes, mais je n’avais pas imaginé retrouver l’inconnu de tout à l’heure. Envoyant mes fesses en premier dans l’ascenseur pour bloquer les portes, je vrille sur moi-même pour me retrouver face au seul occupant de cet ascenseur. J’ai juste le temps de poser le carton contre une des parois en soufflant un grand coup lorsque les portes se referment.
- C’était moins une hein !
On pouvait sentir le sol bouger sous nos pieds, et je profiterais des quelques secondes d’apesanteur pour reprendre mon souffle. J’essayais de ne pas dévisager mon voisin, surtout parce que je n’avais pas forcément envie qu’il en fasse de même pour l’instant où je me trouvais toutes essoufflée. Je m’apprêtais à sortir imaginant déjà les portes s’ouvrir, mais c’était sans compter sur ma chance du jour.
La paroi contre laquelle je m’étais appuyée vacille, et notre ascension stoppe d’une façon assez brutale. Assez pour que je sois obligée de récupérer les cartons avant qu’il ne tombe, la lumière s’éteint en on entendait seulement le tintement des flacons l’un contre l’autre lorsque le moteur de l’appareil cessait lui aussi de fonctionner. C’était la goute de trop, et sans même que je contrôle quoi que ce soit, je me perds dans un fou rire nerveux.
- Géniale !
On était que trois pour s’occuper des clients, et l’affluence ne diminuait pas d’un poil, contrairement à la masse capillaire qui s’entassait dans les poubelles du salon. Il était hors de question que les clients où même mes collègues en pâtissent, je m’activais comme une pile électrique pour que tout tourne sur des roulettes.
Ceux qui me connaissent disent de moi que je suis hyperactive, mais aujourd’hui c’est pire encore, c’est comme ça que j’en venais à bousculer ce garçon dans l’allée du centre commerciale pendant que je courrais littéralement pour sortir réapprovisionner mon stock de teinture vive. La gestion des stocks n’avait jamais été mon point fort, mais je m’étais toujours débrouillée.
- Excusez-moi ! Je suis désoléeeee !!!
Je haussais la voix à mesure que je m’éloignais de la scène, courant de dos, en observant de loin cet homme au regard brumeux que j’avais maladroitement percuter. Je lui fais un signe de la main en m’éloignant, sautillant en me rattrapant, évitant de près une chute lorsque je me retournais pour garder mon attention vers cette boutique voisine où je m’approvisionnais.
A cet instant je n’avais pas vu que j’avais laissé lors de ma collision un flacon usagé de teinture en souvenir à monsieur l’inconnu qui se retrouverait avec une belle tache fluo. J’arrive au magasin toute essoufflée, mais finalement satisfaite de pouvoir échanger mes flacons vides contres d’autres qui pourrait nous aider à finir la journée.
Quand on m’annonce qu’il manque un flacon, je fronce les sourcils, mais je n’avais pas le temps pour faire les comptes, pas tout de suite. Je m’excusais poliment avant de repartir comme une fusée en sens inverse. Si j’étais dans un cartoon, certainement qu’une flame colorée serait dessinée derrière moi pour alimentée cette idée de super vitesse … Mais peut être aussi que c’était simplement dans ma tête, et que je n’avançais pas si vite.
Cette fois je me hâtais en direction de l’ascenseur qui me conduirait au second étage du centre commercial. J’aurais certainement pris l’escalier si je n’avais pas les bras pris avec un carton plus gros que moi remplis de flasque à teinture. Les portes étaient en train de se refermer quand je crie pour qu’on m’attende.
- S’il vous plait !!! J’arrive.
J’espérais que quelqu’un à l’intérieur de la machine garderait les portes ouvertes, mais je n’avais pas imaginé retrouver l’inconnu de tout à l’heure. Envoyant mes fesses en premier dans l’ascenseur pour bloquer les portes, je vrille sur moi-même pour me retrouver face au seul occupant de cet ascenseur. J’ai juste le temps de poser le carton contre une des parois en soufflant un grand coup lorsque les portes se referment.
- C’était moins une hein !
On pouvait sentir le sol bouger sous nos pieds, et je profiterais des quelques secondes d’apesanteur pour reprendre mon souffle. J’essayais de ne pas dévisager mon voisin, surtout parce que je n’avais pas forcément envie qu’il en fasse de même pour l’instant où je me trouvais toutes essoufflée. Je m’apprêtais à sortir imaginant déjà les portes s’ouvrir, mais c’était sans compter sur ma chance du jour.
La paroi contre laquelle je m’étais appuyée vacille, et notre ascension stoppe d’une façon assez brutale. Assez pour que je sois obligée de récupérer les cartons avant qu’il ne tombe, la lumière s’éteint en on entendait seulement le tintement des flacons l’un contre l’autre lorsque le moteur de l’appareil cessait lui aussi de fonctionner. C’était la goute de trop, et sans même que je contrôle quoi que ce soit, je me perds dans un fou rire nerveux.
- Géniale !
@Connor Erickson
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Invité
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01. un jour de couleur chance
tw/ PTSD, mention de guerre
Je passe une mauvaise journée, c’est un fait. Entre les rendez-vous médicaux, les nouvelles qui ne sont pas excellentes et le fait que je dois partir dans une grande surface pour faire certains achats, disons que j’ai mes raisons quant au fait d’être agacé. J’ai toujours eu une préférence pour les commerces de proximité mais, depuis que je suis arrivé à Bar Harbor et depuis que je me suis trouvé mon propre appartement, c’est encore « pire ». Certes, les commerces de proximité sont parfois plus chers mais ils ont deux avantages de taille : ils sont généralement moins bondés et, surtout, ils sont accessibles depuis mon appartement sans que je finisse avec la jambe en feu. C’est sacrément con, considérant que j’ai toujours été plus que sérieux quant à l’utilisation de ma canne -surtout depuis plusieurs mois-, mais il semblerait que ça ne soit pas nécessairement suffisant. Mais si le prix à payer est le fait de privilégier les commerces de proximité par rapport à des grandes surfaces.. Disons qu’il y a pire, largement. Mais certains achats, malheureusement, ne sont pas possibles près de chez moi, ce qui justifie le fait que je me retrouve là, en plein milieu d’une grande surface, en train d’arpenter le hall de ce dernier histoire de m’assurer de choisir le bon commerce. Manquerait plus que je doive passer plus de temps que prévu ici, après tout. La journée a déjà été assez longue comme ça, pouvoir rentrer chez moi assez tôt, à ce stade, c’est presque une de mes priorités.
Mais malheureusement, le fait que les choses ne vont pas se passer comme prévu devient très rapidement évident. Alors que je m’apprête à rentrer dans une des boutiques du centre commercial, je me fais bousculer par une jeune femme, un léger grognement s’échappant d’entre mes lèvres face à la surprise, mais aussi et surtout par rapport à la sensation de quelque chose qui me coule dessus. Elle ne prend même pas le temps de s’arrêter, continuant sa course effrénée en prenant à peine le temps de s’excuser et, face à ça, mes yeux se lèvent au ciel avant de se reposer sur mes habits. Une tâche vert fluo y prend déjà place alors qu’un pot presque vide est présent à mes pieds. Je soupire, me penchant pour le récupérer avant de le jeter vers la poubelle la plus proche. Bordel, fait chier. Un dernier regard se pose sur mes vêtements avant que je ne fasse finalement demi-tour, décidant de changer mon fusil d’épaule. L’ordre de mes achats allait devoir changer, hors de question de rester avec des fringues fluos. Alors je retourne vers le plan interactif du centre commercial avant de finalement me diriger vers l’ascenseur pour pouvoir rejoindre le deuxième étage du bâtiment. J’aurais pu prendre les escaliers, mais considérant que ma journée venait de d’autant plus se rallonger, autant que je ménage ma jambe en prenant l’ascenseur. Mais une nouvelle fois, mon calme se retrouve interrompu quand une voix résonne dans mes oreilles, voix bien trop semblable à celle de la personne qui m’a bousculé un peu plus tôt. J’ai franchement presque envie de laisser les portes se refermer, mais je retiens ces dernières jusqu’à ce qu’elle passe le pas de ces dernières, le tout dans un fracas à peu près équivalent à celui qu’elle a démontré un peu plus tôt. Je me contente d’acquiescer quand elle prend la parole, avant de finalement hausser les épaules. « Hm. » Bon, ok, je pourrais peut-être faire un effort mais.. Non, ça ne vient pas. Ceci dit, un nouveau regard se pose sur mon tee-shirt avant de se poser sur le carton qu’elle a entre les mains, me décidant à reprendre la parole. « C’était vous, tout à l’heure, non ? Vous m’avez bousculé et vous avez laissé tomber… » Les mots m’échappent finalement alors que l’ascenseur s’arrête brutalement, les lumières de ce dernier s’éteignant tout aussi vite. En plus du noir complet, le silence est là aussi.. Enfin non, il est interrompu par le claquement incessant de.. Quelque chose, je saurais pas vraiment dire quoi. Je sens ma respiration se couper alors que le stress commence à monter. Je ne suis pas nécessairement claustrophobe, pour ne pas dire que je ne le suis pas du tout, mais depuis la guerre, c’est beaucoup plus difficile. Je déglutis, essayant de me concentrer sur le « ici » et le « maintenant », comme dirait mon psychologue, mais ça s’avère assez complexe considérant qu’on est dans le noir, elle et moi. Je cherche mon téléphone à tâtons, en profitant au passage pour sentir la texture de mon jean -me confirmant que non, je ne suis pas de retour là-bas- et une fois ce dernier en main, j’en allume la lampe torche. Au même moment, le rire de la jeune femme résonne dans mes oreilles et, cette fois, je dois me retenir de lever les yeux au ciel. « Rien de cassé ? » Vu d’ici, ça a pas l’air, mais on sait jamais.
Je passe une mauvaise journée, c’est un fait. Entre les rendez-vous médicaux, les nouvelles qui ne sont pas excellentes et le fait que je dois partir dans une grande surface pour faire certains achats, disons que j’ai mes raisons quant au fait d’être agacé. J’ai toujours eu une préférence pour les commerces de proximité mais, depuis que je suis arrivé à Bar Harbor et depuis que je me suis trouvé mon propre appartement, c’est encore « pire ». Certes, les commerces de proximité sont parfois plus chers mais ils ont deux avantages de taille : ils sont généralement moins bondés et, surtout, ils sont accessibles depuis mon appartement sans que je finisse avec la jambe en feu. C’est sacrément con, considérant que j’ai toujours été plus que sérieux quant à l’utilisation de ma canne -surtout depuis plusieurs mois-, mais il semblerait que ça ne soit pas nécessairement suffisant. Mais si le prix à payer est le fait de privilégier les commerces de proximité par rapport à des grandes surfaces.. Disons qu’il y a pire, largement. Mais certains achats, malheureusement, ne sont pas possibles près de chez moi, ce qui justifie le fait que je me retrouve là, en plein milieu d’une grande surface, en train d’arpenter le hall de ce dernier histoire de m’assurer de choisir le bon commerce. Manquerait plus que je doive passer plus de temps que prévu ici, après tout. La journée a déjà été assez longue comme ça, pouvoir rentrer chez moi assez tôt, à ce stade, c’est presque une de mes priorités.
Mais malheureusement, le fait que les choses ne vont pas se passer comme prévu devient très rapidement évident. Alors que je m’apprête à rentrer dans une des boutiques du centre commercial, je me fais bousculer par une jeune femme, un léger grognement s’échappant d’entre mes lèvres face à la surprise, mais aussi et surtout par rapport à la sensation de quelque chose qui me coule dessus. Elle ne prend même pas le temps de s’arrêter, continuant sa course effrénée en prenant à peine le temps de s’excuser et, face à ça, mes yeux se lèvent au ciel avant de se reposer sur mes habits. Une tâche vert fluo y prend déjà place alors qu’un pot presque vide est présent à mes pieds. Je soupire, me penchant pour le récupérer avant de le jeter vers la poubelle la plus proche. Bordel, fait chier. Un dernier regard se pose sur mes vêtements avant que je ne fasse finalement demi-tour, décidant de changer mon fusil d’épaule. L’ordre de mes achats allait devoir changer, hors de question de rester avec des fringues fluos. Alors je retourne vers le plan interactif du centre commercial avant de finalement me diriger vers l’ascenseur pour pouvoir rejoindre le deuxième étage du bâtiment. J’aurais pu prendre les escaliers, mais considérant que ma journée venait de d’autant plus se rallonger, autant que je ménage ma jambe en prenant l’ascenseur. Mais une nouvelle fois, mon calme se retrouve interrompu quand une voix résonne dans mes oreilles, voix bien trop semblable à celle de la personne qui m’a bousculé un peu plus tôt. J’ai franchement presque envie de laisser les portes se refermer, mais je retiens ces dernières jusqu’à ce qu’elle passe le pas de ces dernières, le tout dans un fracas à peu près équivalent à celui qu’elle a démontré un peu plus tôt. Je me contente d’acquiescer quand elle prend la parole, avant de finalement hausser les épaules.
Vanille Silverstone
where do we go now ?
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1825-un-nouveau-depart-pour-la-petite-orpheline-vanille
Pseudo : estiaduck
Faceclaim : Lauren Calaway
Multicomptes : Arden
Présence : Présent.e
Âge : 35 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Coiffeuse
Warnings : Orpheline
Messages : 146
La journée était un peu folle, depuis ce matin il avait fallu que je cours et que je fasse mon travaille à vitesse accélérée. Lorsque j’avais finalement pris le temps pour un allez et retour chez mon fournisseur local, je percutais cet homme et me retrouvais enfermé avec lui dans cet ascenseur en moins de dix minutes.
A cet instant je n’avais pas du tout fait le rapprochement avec celui percuté tout à l’heure. Je ne savais même pas que j’avais renversé quelque chose, la seule chose qui bouillonnait dans mon esprit, c’était l’idée que ma journée de cavale ne faisait que commencée, j’avais encore beaucoup de travail.
- Vous !?
Dans cet ascenseur avec l’homme qui prétends que je l’ai bousculé, je m’apprêtais tout juste à poser le regard sur lui lorsque la machine se met à dérailler. Un grondement mécanique se faisait entendre juste avant que je ne récupère mes cartons pour éviter la casse cette fois.
Il ne fallu pas beaucoup de temps pour que les lumières se coupe à l’instar du moteur, et peut être aussi de ma respiration qui venait de faire louper quelques battements à mon palpitant. Mon carton en main, je sens cette fois que je ne maitrisais plus rien du tout, c’était à ce moment que je perdais totalement le contrôle de ce rire insensé.
J’avais les mains prises pour l’instant, et je crois que j’aurai eu le même réflexe que mon voisin dans une autre circonstance. J’étais satisfaite en voyant cette mini lumière s’allumer dans le creux de la main de l’homme que j’aurais maintenant du mal à dévisager. Je m’approchais un peu de la lumière pour arriver à éclairer un peu le contenu de mon carton.
- Je n’espère pas, j’ai vraiment besoin de ses produits.
Lorsqu’il me demande si rien n’était cassé, mon premier réflexe avait été de penser à mes achats du jour. Je n’aurais pas le temps de retourner en chercher d’autre, d’ailleurs je n’avais pas non plus le temps d’attendre ici, coincé avec un inconnu pendant qu’on devait m’attendre au salon.
- Oh, vous vouliez dire … non, enfin oui, je vais bien.
Par contre la situation elle n’allait pas du tout, je ne voulais pas être ici, et la peur commençait à me gagner en imaginant qu’on ne savait pas pour combien de temps on en aurait. Le bouton d’urgence de l’ascenseur habituellement clignotant ne s’allumait plus, sans courant, les urgences fonctionneraient surement moins bien.
- Dites-moi que c’est une blague ?
Depuis que je travail ici, je n’avais jamais eu de problème d’ascenseur, et il fallait que ça arrive justement aujourd’hui où le temps commençait à manquer cruellement. J’essaie de regarder l’homme à travers cette maigre luminosité qui nous séparait, mais il n’avait pas l’air beaucoup plus confiant que moi.
- Si c’est une façon d’être seul avec moi, c’est flatteur, mais une invitation pour prendre un café quand j’aurais plus de temps aurait suffi.
A cet instant je n’avais pas du tout fait le rapprochement avec celui percuté tout à l’heure. Je ne savais même pas que j’avais renversé quelque chose, la seule chose qui bouillonnait dans mon esprit, c’était l’idée que ma journée de cavale ne faisait que commencée, j’avais encore beaucoup de travail.
- Vous !?
Dans cet ascenseur avec l’homme qui prétends que je l’ai bousculé, je m’apprêtais tout juste à poser le regard sur lui lorsque la machine se met à dérailler. Un grondement mécanique se faisait entendre juste avant que je ne récupère mes cartons pour éviter la casse cette fois.
Il ne fallu pas beaucoup de temps pour que les lumières se coupe à l’instar du moteur, et peut être aussi de ma respiration qui venait de faire louper quelques battements à mon palpitant. Mon carton en main, je sens cette fois que je ne maitrisais plus rien du tout, c’était à ce moment que je perdais totalement le contrôle de ce rire insensé.
J’avais les mains prises pour l’instant, et je crois que j’aurai eu le même réflexe que mon voisin dans une autre circonstance. J’étais satisfaite en voyant cette mini lumière s’allumer dans le creux de la main de l’homme que j’aurais maintenant du mal à dévisager. Je m’approchais un peu de la lumière pour arriver à éclairer un peu le contenu de mon carton.
- Je n’espère pas, j’ai vraiment besoin de ses produits.
Lorsqu’il me demande si rien n’était cassé, mon premier réflexe avait été de penser à mes achats du jour. Je n’aurais pas le temps de retourner en chercher d’autre, d’ailleurs je n’avais pas non plus le temps d’attendre ici, coincé avec un inconnu pendant qu’on devait m’attendre au salon.
- Oh, vous vouliez dire … non, enfin oui, je vais bien.
Par contre la situation elle n’allait pas du tout, je ne voulais pas être ici, et la peur commençait à me gagner en imaginant qu’on ne savait pas pour combien de temps on en aurait. Le bouton d’urgence de l’ascenseur habituellement clignotant ne s’allumait plus, sans courant, les urgences fonctionneraient surement moins bien.
- Dites-moi que c’est une blague ?
Depuis que je travail ici, je n’avais jamais eu de problème d’ascenseur, et il fallait que ça arrive justement aujourd’hui où le temps commençait à manquer cruellement. J’essaie de regarder l’homme à travers cette maigre luminosité qui nous séparait, mais il n’avait pas l’air beaucoup plus confiant que moi.
- Si c’est une façon d’être seul avec moi, c’est flatteur, mais une invitation pour prendre un café quand j’aurais plus de temps aurait suffi.
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01. un jour de couleur chance
Quand elle prend la parole, je fronce les sourcils. Moi ? On se connaît ? Je n’ai pas nécessairement l’impression que c’est le cas, pourtant je suis du genre à être pas trop mauvais quand il est question de retenir les visages. Enfin, j’imagine que j’ai pu oublier, c’est pas impossible. Mais à la fois, j’ai l’impression que sa réaction est bien plus liée à ce que j’ai dit, au lieu d’être liée au fait que je sois là, en face d’elle. « Oui ? » Je ne sais pas vraiment ce que j’attends en guise de réponse mais, sait-on jamais, peut-être que ça m’éclairera. Et si vraiment j’ai oublié que je l’ai déjà croisée.. Je m’excuserai, j’imagine. Mais toutes mes pensées se retrouvent interrompues au moment où l’ascenseur semble tomber en panne. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres, presque accompagné d’un juron et, tant bien que mal, je fais en sorte de ne pas me laisser dépasser par l’angoisse ou la panique. Alors au lieu de ça, je me concentre sur la jeune femme, parce que si je sais que je n’ai rien, qu’est-ce qui me fait dire que c’est son cas ? Autant le lui demander, c’est plus prudent. Quand elle me répond, je fronce les sourcils. Pourquoi est-ce qu’elle me parle de ses produits, au juste ? C’est finalement quand je m’apprête à lui demander si elle va bien qu’elle reprend la parole, répondant enfin à la question que j’ai initialement posée. « Tant mieux. »
Au moins, aucun d’entre nous n’est blessé ou quoique ce soit, c’est déjà un bon début. Maintenant, il ne resterait plus qu’à appuyer sur le bouton d’urgence pour appeler… Sa voix brise mes pensées et, une seconde plus tard, mon regard se pose sur le bouton d’urgence qui est anormalement éteint. « Merde. » Le juron passe la barrière de mes lèvres sans que je ne cherche à le retenir et, au même moment, je sens mon rythme cardiaque gagner en intensité et en vitesse. Initialement, mon plan est de prendre quelques secondes pour souffler, le temps de réfléchir à un plan B mais, alors que mon regard se pose sur mon téléphone, je remarque vite que je n’ai évidemment pas de réseau, et merde. Et vraiment, j’aimerai prendre le temps de respirer, mais ses paroles font disparaitre l’angoisse, transformant cette dernière en un agacement palpable. « Pardon ? » Qu’est-ce qu’elle sous-entendait, au juste ? Que j’étais responsable pour la panne de cet ascenseur ? « Qu’est-ce que vous pensez ? Que j’ai fait tomber l’ascenseur en panne juste pour le luxe de passer un moment avec vous ? » Si c’est vraiment le cas, autant dire qu’elle est complètement à côté de la plaque. Ce genre d’accusations sont amplement suffisantes pour me faire regretter le fait d’avoir pris l’ascenseur mais, malheureusement, ce ‘nest pas comme si j’aurais pu me permettre de gambader partout dans la galerie marchande si je n’avais pas pris l’ascenseur en question. Je soupire, près à lui lancer une nouvelle remarque en plein visage mais, contrairement à il y a quelques secondes, je me retiens et je prends le temps de me concentrer sur la situation actuelle et, surtout, sur le fait que l’on va devoir sortir de là. « Vous avez votre téléphone ? » Si je n’ai pas de réseau, sait-on jamais, peut-être qu’elle en aura, et on pourra appeler le numéro d’indiqué sur l’ascenseur, à appeler en cas de problème. Et si jamais ce n’est pas le cas.. Et bien j’appellerai les urgences, l’absence de réseau ne changera heureusement rien au fait que je puisse les joindre. « Sinon, je m’occuperai d’appeler le 911. » A ce stade, je voulais juste sortir d’ici et, si possible, de partir assez loin pour ne pas avoir besoin de revoir la jeune femme dont l’accusation me reste encore en travers de la gorge.
Au moins, aucun d’entre nous n’est blessé ou quoique ce soit, c’est déjà un bon début. Maintenant, il ne resterait plus qu’à appuyer sur le bouton d’urgence pour appeler… Sa voix brise mes pensées et, une seconde plus tard, mon regard se pose sur le bouton d’urgence qui est anormalement éteint.
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