All delighted people

Diriger un journal n'est pas forcément de tout repos, après la nomination d'une nouvelle cheffe de brigade pour les Pompiers de Bar Harbor, Sacha avait missionné l'un de ses pigistes pour écrire un article sur cette personne.

L'article devait être un pur produit qui peut déclencher des carrières, une femme à la tête de la caserne est une chose vraiment exceptionnel, ce qui avait poussé Sacha a vouloir publié dessus.
Certaines personnes sont ravies de parler d'elles, ce qui facilite le travail des journalistes, quand d'autres sont plus réfractaires. Dans ce genre de cas, c'est souvent au Chef éditorial de se coller à la tâche, pour essayer de motivé le sujet de l'article.

La femme en question fait partie de cette catégorie, Sacha avait reçu un appel de son journaliste qui semblait sortir de la caserne peut satisfait.
Laissant passer quelques jours et profitant de laisser son fils chez sa Grand Mère, la mère de Sacha donc, il choisit de se rendre à la caserne.

Il espérait ne pas tomber au moment d'une intervention, ravi d'avoir ciblé le moment, on lui indique le bureau de la nouvelle cheffe. Après avoir frappé il vient s'installer sur un fauteuil face au bureau.
"Madame Snows, permettez moi dans un premier temps d'excuser l'attitude de mon journaliste, je suis Sacha Tate, je dirige le journal. Je dois avouer être flatté de vous voir assise dans ce fauteuil, ça doit être une fierté, non ?"

Espérant peut-être jouer sur son égo pour entamer une conversation.

Interview à problèmes ?

— ft. @Sacha Tate & @Letizia Snows

Les bureaux de la caserne étaient tranquilles depuis une petite heure. Ça se faisait toujours ressentir lorsque l’équipe de garde devait se rendre sur une intervention. Toi qui s’était habituée au bruit, tu ne pouvais pas dire que tu appréciais ce silence. Tu finis par le combler en mettant une musique d’ambiance sur ton téléphone. C’était ta façon de ne pas perdre ta concentration tandis que tu avais le nez dans les rapports et dans les chiffres depuis un moment déjà. Le but de diminuer le budget pouvait sembler simple, mais en pratique c’était autre chose. Tu essayais au maximum de trouver la bonne solution pour satisfaire le gouvernement avant de te voir imposer un budget qui, comme chaque année, serait risible à vos besoins. Tu détestais ces prises de positions gouvernementales alors qu’ils ne connaissaient pas votre réalité et qu’ils ne faisaient pas l’effort de vous comprendre.

Tu n’attendais personne aujourd’hui. Tu avais fait exprès de bloquer ton agenda pour te concentrer sur ta tâche actuelle et qui avait pris beaucoup de retard avec les derniers événements de la caserne. Lorsqu’on vint frapper à ton bureau, tu réagis à peine. Tu te contentas de relever la tête avant que la porte ne s’ouvre et qu’un homme se présente sans y avoir été invité. Tu l’observas venir prendre place devant toi. Ton visage déjà fermé se ferma davantage lorsqu’il commença par te présenter des excuses pour l’attitude de son journaliste. Un léger soupir t’échappa. Tu n’avais pas particulièrement apprécié le comportement du journaliste qui s’était présenté sans s’annoncer, exactement comme le faisait son supérieur. Négativement, tu secouas la tête de gauche à droite. « Je ne crois pas que nous ayons rendez-vous aujourd’hui monsieur Tate. » commenças-tu par dire, ignorant volontairement sa question. Ce n’était pas la première fois que tu faisais à faire avec des journalistes. C’était même souvent toi qui s’occupais d’eux lorsque ton collègue occupait le poste de chef. « Tout comme votre collègue, je vous inviterai à prendre rendez-vous dans un moment plus opportun. » Même si ton ton était autoritaire, tu n’étais pas spécialement méchante. On ne s’imposait pas comme cela dans ton bureau pour un entretien. C’était toi qui décidais maintenant. « Je crois qu’au vue des derniers événements, dont vous êtes sûrement au courant, il me semble trop tôt pour parler de fierté ou pour avoir ce genre de discussion. » Tu ne pouvais pas dire que c’était une fierté pour toi d’être à ce poste aujourd’hui. Les circonstances autour de cette promotion ne te plaisait pas et tu avais beaucoup de mal à l’accepter.