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Un nouveau venu a l'atelier ( Connor)
Nezha Antonelli
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Nezha Antonelli
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Présence : Présent.e
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Âge : 22 ans
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Du nouveau à l'atelier




Je laisse échapper un léger soupir de satisfaction alors que mes doigts glissent sur la surface lisse de le vase que je viens de terminer. Les reflets irisés dansent sous la lumière des différents luminaires dans mon atelier, changeant de teintes selon l’angle. Du vert aux violacé en passant parfois par des teintes rosées. Des couleurs discrètes et complexes tout en étant discrète. Cet endroit est mon refuge, un lieu où les chuchotements du four et le souffle régulier de la verrerie se mêlent à mes pensées les plus profondes. Chaque création est un morceau de moi, une émotion, un souvenir, une intention. Ici, dans mon atelier attenant à la boutique, je suis libre d’exprimer tout ce que les mots ne peuvent traduire. De mes incertitudes a mes fiertés, tout en imaginant que chaque pièce est dédiée a ma grande sœur. Un petit secret pour toujours donner le meilleur de moi même. Le tintement léger de la clochette de la porte d’entrée me ramène à la réalité. Un client. Peut-être est-ce simplement quelqu’un qui cherche un cadeau, une décoration, ou alors… quelque chose de plus. Je pose doucement le vase sur son support en céramique et me rends dans la partie boutique, mon sourire déjà présent, empreint de cette chaleur que j’aime partager avec mes visiteurs.

Lorsque je le vois, ce nouveau client, quelque chose en moi se réveil . Il y a quelque chose d’indéfinissable en lui. Une sorte d’aura mystérieuse qui m’intrigue immédiatement. Mes instincts d’artiste... comme une capacité que j’ai développée pour voir au-delà des apparences, pour sentir les histoires cachées derrière les sourires et les regards. Je m’avance de lui, tandis que je réfléchis déjà à la manière dont je vais l’aborder. Il y a une ligne fine entre la curiosité bienveillante et l’intrusion, que je souhaite respecter. On a tous déjà rencontré ce vendeur envahissant qui nous donne simplement envie de fuir….

« Bonjour, bienvenue chez Lessie’s, »
dis-je, avec une chaleur naturelle, mais avec une note supplémentaire de douceur. Je sais que pour trouver la pièce parfaite, celle qui résonnera vraiment avec lui, je dois comprendre un peu plus de son monde intérieur. Mes yeux parcourent discrètement ses vêtements, ses gestes, la manière dont il observe les œuvres autour de lui. Je cherche déjà quelque chose de simple et efficace, rafiné, avec cette petite touche de wahou, sans pour autant être trop voyante. Une coupe en verre ordinaire ne suffira pas je pense. Il lui faut quelque chose de plus, quelque chose qui parlera à cette complexité que je devine derrière ses yeux.

Je l’invite à me suivre, l’entraînant plus profondément dans la boutique. « Alors dites moi, vous cherchez quelque chose à offrir ou pour vous ? » Nous arrivons au centre dune seconde pièce, ou se mélangent mes dernières créations, ou du moins celles qui me parlent le plus. Un peu comme une caverne au trésor jai organisé le magasin de manière a trouver le plus simple en premier. Ou comme quand on rencontre une personne on découvre le plus beau en allant un peu plus loin.  « Ici, tout est fait à la main, avec le cœur, » lui dis-je en regardant une assiette d’un vert de jade, comme pour lui montrer que chaque objet a une âme, une histoire.
Il reste silencieux un moment. Je ressens alors ce défi monter en moi, cette envie de découvrir ce qu’il cherche vraiment. C’est toujours une déception pour moi de voir un client repartir sans rien. Par pour mon économie, mais par ce que j’ai l’impression de ne pas être assez talentueuse, ou de ne pas faire honneur au nom que porte l’atelier. Je décide de l’aborder avec précaution, posant des questions simples, mais suffisamment ouvertes pour qu’il se sente à l’aise de partager un peu plus de lui-même. « Y a-t-il quelque chose de particulier que vous cherchez ? Peut-être une pièce pour un endroit spécial ? » Ma voix est comme une invitation a se laisser porter pas l’univers de mes création, et je vois dans ses yeux qu’il réfléchit, qu’il pèse ses mots. Je suis prête à prendre mon temps, à l’écouter, à le guider. Priant qu’il ne fasse pas comme de nombreux clients, me congédiant grassement d’un ’’ Je fais que regarder’’ froid et sec.
Sous mon masque de bonne humeur et d’enthousiasme, une part de moi se sent nerveuse. Ce besoin d’approbation, cette peur d’être déçue, ou pire, de décevoir, remonte à la surface. Mais j’ai appris à gérer, a prendre exemple sur les personnes fortes de mon entourage. Je chasse ces pensées et me concentre sur l’homme devant moi. J’espère qu’il trouvera la perle rare dans ma collection, ou peut être qu’elle n’existe pas encore et que je devrais la créer. Quoi qu’il en soit mon sourire témoigne de ma volonté de bien faire.

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01. Du nouveau à l'atelier
Plus le temps passe, plus je prends mes places dans cette ville, mais aussi et surtout dans mon appartement. Je dois avouer que je ne pensais pas du tout que ça serait possible quand je suis arrivé ici. Toute ma vie a toujours été à Atlanta, cette ville dans laquelle j’ai grandi, mais ville que j’avais aussi désespérément eu besoin de quitter. Et c’est justement ça, qui est vraiment agréable, à Bar Harbor : la ville est le parfait opposé d’Atlanta. La ville est plus calme, les habitants se font plus rares et, même dans l’effervescence de l’été, ça reste possible de trouver des coins calmes et ça, ça n’a pas de prix. Le personnel de l’hôpital est tout aussi agréable, d’ailleurs. J’ai réellement appris à connaître les médecins qui sont en charge de mon dossier et, assez rapidement, je me suis retrouvé à leur porter la même confiance que celle que je portais à l’équipe qui m’entourait quand je vivais encore à Atlanta. Au final, plus le temps passe, plus je me vois réellement rester ici. Il n’y a que deux problèmes : un jour, il faudra que je me trouve un emploi et, aussi, mon appartement me semble trop.. Impersonnel. Le premier problème, il n’est pas propre à Bar Harbor, je l’aurais peu importe mon lieu de résidence. Le second, par contre, est bien plus propre à Bar Harbor mais, l’avantage, c’est que je peux avoir une forme d’action sur ce dernier. Alors j’ai fait le tour de différentes boutiques, le tout sans vraiment trouver grand-chose. Alors oui, j’ai trouvé quelques cadres, un plaid, d’autres petits objets de décoration, mais sans plus. Mais, après être passé dans plusieurs boutiques, j’ai décidé de me diriger vers une autre adresse. Ce n’est pas une boutique à proprement parlé, mais plutôt un atelier et, d’après ce que l’on m’a dit, les produits y sont esthétiques et de bonne qualité. Cet atelier, c’est l’atelier Lessie’s.

Arrivé sur place, après avoir pris le bus, je rentre assez rapidement dans la boutique. Directement, mon regard commence à se poser sur les étagères que je peux voir depuis l’entrée, repérant certains produits comme étant à mon goût alors que d’autres ne le sont pas nécessairement. Ceci dit, ce n’est pas vraiment surprenant, c’est le cas dans chaque boutique dans laquelle j’ai mis les pieds. Non, ce que je recherche, c’est un véritable coup de cœur. J’ai beau ne pas être du genre à être matérialiste, quand je décide de décorer l’endroit où je vis, je peux vite devenir exigeant. Ca a toujours été le cas, d’ailleurs, ce n’est rien de bien nouveau mais disons simplement qu’à Atlanta, quand j’ai aménagé dans mon appartement, j’avais déjà plusieurs adresses en tête alors qu’ici.. Disons qu’ici, je dois repartir de zéro. M’enfin, ce n’est pas vraiment un problème à proprement parler. Qui sait, peut-être que ça allait me permettre de découvrir des items auxquels je n’aurais pas pensé si j’étais resté dans ma zone de confort. Quand une voix résonne dans mes oreilles, je tourne la tête vers la source de cette dernière, un sourire s’étendant sur mes lèvres alors que mon regard se pose sur une jeune femme. « Bonjour. » La première chose qui me vient quand je la vois, c’est qu’elle a l’air plutôt gentille. Elle n’a pas l’air d’être du genre à sauter sur tous ses clients pour leur mettre une quantité astronomique d’items entre les mains, le tout sans vraiment réfléchir à ce qui pourrait ou en pourrait pas leur plaire. Même quand elle reprend la parole et me pose une question, on sent une forme de.. Douceur ? A moins que ça ne soit de la prudence, c’est difficile à dire. Finalement, je secoue la tête dans le sens de la négation. « Je cherche quelque chose pour mon appartement, je viens d’arriver en ville. » Enfin, ça ne date pas d’hier, mais disons que mon arrivée à Bar Harbor reste malgré tout très récente.

J’acquiesce quand elle reprend la parole, jetant une nouvelle fois un regard autour de moi. Je ne m’y connais absolument pas dans le domaine du verre mais, malgré tout, ce qu’elle me dit me parle. D’une certaine manière.. Ce qu’elle dit se ressent. Ce qu’elle vent n’est pas simplement esthétique, il y a aussi cette forme « d’aura », ce petit quelque chose qui fait que cette boutique semble rapidement accueillante, mais qui fait aussi qu’il y a une sorte de chaleur ici. Ca n’a pas l’air d’être une de ces boutiques qui ne fait pas passer la moindre émotion. Ici, toutes les pièces ont l’air d’avoir leur propre histoire et ce, malgré que je n’ai pas al moindre idée de ce à quoi correspond le travail du verre. Quand elle reprend la parole, me questionnant cette fois sur mes besoins en terme d’achats, je secoue une nouvelle fois la tête dans le sens de la négation. « Pas du tout. Je cherche surtout à rendre mon appartement moins.. Froid, si on peut te dire. Mais après, je ne cherche pas un item en particulier, je suis plutôt du genre à fonctionner au coup de cœur. » Mon regard se repose une nouvelle fois sur les étagères, ne restant que brièvement sur ces dernières avant que je ne regarde une nouvelle fois la jeune femme, lui adressant un regard d’excuse, accompagné d’un sourire un peu gêné. « Je suis désolé, je dois pas vraiment vous aider. » Mais en même temps, ce n’est pas comme si je pouvais inventer des recherches qui n’existent pas. Et puis qui sait, peut-être que malgré tout, elle aurait quelque chose à me recommander ? C’est ce que j’espère, en tout cas.
Nezha Antonelli
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Du nouveau à l'atelier




Je l'observe avec attention, curiosité, mes yeux cherchant ses expressions, ses gestes, cherchant à décrypter ce qu'il ne dirait pas directement. Il est poli, courtois, mais derrière ses mots mesurés, je perçois une certaine lassitude. Il est là, dans cet atelier, non pas pour remplir un vide avec des objets quelconques, mais pour trouver quelque chose qui résonne vraiment, quelque chose qui peut donner vie à son nouvel espace. Un coup de cœur, comme il le dit si bien. Je connais ce sentiment, cette quête d’une connexion, d’une pièce qui fera plus qu’habiller une pièce, mais qui lui apportera une chaleur, un ancrage. Aussi étonnant que cela puisse paraître, mon appartement est a des années lumière de ressembler a mon atelier. Une décoration simple, épurée, avec une décoration centrale -qui dans mon cas évolue en fonction de mes créations-. Peut-être est-il dans ce cas également, pas besoin de surcharger un espace, il suffit de cette petite chose qui permet de trouve l’harmonie. Lorsqu'il parle de son appartement, je comprends tout de suite ce qu'il veut dire par « froid ». Je me souviens de mes premiers moments ici, lorsque cet atelier était encore vide de tout ce que j'y ai mis de moi, de mes créations. L'endroit n'était alors qu'un espace sans âme, un lieu fonctionnel mais dénué de cette chaleur, de cette personnalité que l’on espère toujours infuser dans son environnement. C’est un sentiment que je connais bien. On arrive quelque part, on dépose ses affaires, et puis on se rend compte que l’essentiel manque. Ce qui fait que l’on se sent vraiment chez soi. Peut-être par ce que la vie a fait que j’ai passé des années a réfréner cette énergie, et que me sentir chez moi aura été un sentiment que je n’ai découvert qu’ici.
Je réponds à son sourire, un peu plus détendue maintenant. « Vous savez, je pense que ce que vous recherchez, c’est plus qu’un simple objet. Vous cherchez quelque chose qui puisse créer une atmosphère, qui puisse changer la perception que vous avez de votre espace. Quelque chose qui raconte une histoire, même si elle est subtile. » Je parle doucement, comme le ferait une enquêtrice, qui tente de mette le doigt sur une idée précise. Je le guide doucement à travers la boutique, l’emmenant dans une partie un peu différente, où les pièces sont exposées de manière moins formelle. Quelques étagères qui regroupent ces pièces qui me parlent plus particulièrement, souvent celle qui ont vu le jour sous l’étoile d’une émotion particulière C’est un coin que je réserve aux clients qui cherchent quelque chose de spécial, quelque chose qui doit être ressenti plus que simplement vu. Je les considère comme mes bijoux, même si cet avis est propre a chacun. Comme si mon ressentit, mes sentiments s’étaient logés dans le verre soufflé, ou dans l’argile travaillé qui accompagne la pièce. Ce ne sont pas nécessairement les créations les plus imposantes ou les plus éclatantes, mais elles ont toutes été façonnées avec un morceau de moi. « Je comprends parfaitement ce que vous voulez dire, » dis-je en effleurant du bout des doigts l’un des vases que j’y ai placé. « Parfois, ce n’est pas une question de style ou de forme, mais de connexion. Quand j’ai commencé à travailler sur ce vase, par exemple, j’étais dans une période où j’avais besoin de retrouver une certaine lumière, une clarté dans ma vie. »
Je lui montre alors le vase en question, le tenant doucement dans mes mains comme s’il s’agissait de quelque chose de précieux. Les reflets irisés sur sa surface captent la lumière d'une manière particulière, changeant de couleur en fonction de l'angle sous lequel on le regarde. « Il peut transformer même les rayons les plus faibles en éclats de couleur, en moments de beauté. Peut-être que quelque chose comme ça pourrait vous aider à rendre votre espace plus lumineux »
Je tends doucement l'objet vers lui, guettant sa réaction. Mon regard reste fixé sur lui, cherchant à lire dans ses yeux s’il ressent cette connexion, ce petit déclic qui lui dira qu’il a trouvé ce qu’il cherchait. C’est toujours un moment délicat, cet instant où l’on tend une création à quelqu’un et où l’on espère qu’il y trouvera quelque chose qui lui parle vraiment.Le silence, cette attente douce-amère que j’ai appris à apprivoiser. Chaque client est une énigme, un mystère que je dois tenter de résoudre, et chaque pièce que je leur propose est une tentative de réponse. Même si cela me rend un peu nerveuse, j’ai appris à apprécier ce moment, car c’est là que la magie opère, ou du moins je l'espère.
Je l'observe alors qu'il examine le vase, cherchant des indices dans son expression, dans ses gestes. Peut-être est-il encore en train de se décider, ou peut-être que ce n’est pas encore la bonne pièce. Si c’est le cas, je ne me découragerai pas. J'ai encore beaucoup d'autres créations à lui montrer, et je suis prête à l'accompagner dans cette quête jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il est venu chercher, même s'il ne sait pas encore exactement ce que c'est.
« Ne vous inquiétez pas, » dis-je finalement avec un sourire chaleureux. « Vous n’avez pas besoin de savoir exactement ce que vous cherchez. Prenez votre temps, explorez… Et si rien ne vous parle encore, je serai ravie de créer quelque chose. »
Je sens que cet échange pourrait aller dans plusieurs directions, et cela me plaît. Peut-être qu’il trouvera un objet qui réchauffera son appartement, ou peut-être qu’il me donnera l’opportunité de créer quelque chose de nouveau, quelque chose d’unique pour lui. Dans tous les cas, je suis prête, ouverte à toutes les possibilités. Après tout, chaque rencontre ici est une occasion d'apprendre, de grandir, de créer quelque chose de beau.

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01. Du nouveau à l'atelier
Je laisse mon regard se poser autour de moi, certaines pièces me tapant plus à l’œil que d’autres, sans pour autant que je ne ressente ce fameux coup de cœur que je recherche. Probablement que certains diraient que c’est inutile, d’espérer avoir un coup de cœur pour une simple décoration, mais je ne suis pas d’accord. Oui, ça revient à « se prendre la tête », mais c’est pour la bonne cause. Je ne veux pas que mon chez moi soit un simple chez moi, je veux qu’il soit un endroit où je me sens bien, en paix, et en sécurité. Actuellement, mon appartement est mon chez moi, mais sans plus, ce grade étant uniquement atteint parce que j’ai eu les clés et que mon nom et sur le bail. Pour le reste.. Ca laisse encore à désirer, disons les choses telles qu’elles sont. Mais qui sait, peut-être que c’est ici que je vais trouver ce que je cherche, en tout cas c’est ce que j’espère. La jeune femme prend la parole et, directement, je sens une sorte de compréhension entre nous. Elle n’est pas là à chercher à me refiler n’importe laquelle de ses créations, non. Au contraire, je remarque qu’elle a réellement cherché à écouter mes paroles et, surtout, à faire en fonction de ces dernières. Je ne peux rien faire d’autre qu’acquiescer, prenant la parole avec un ton déjà moins hésitant. « Oui, c’est ça. » Non pas que mon appartement ne soit pas agréable dans l’état actuel des choses mais, justement, c’est tout ce qu’il est : agréable. L’espace n’a pas de personnalité, ne procure pas le moindre sentiment, rien. Et, même si la jeune femme ne connaît rien de l’espace dans lequel je vis, ça ne l’empêche pas de chercher à m’aider de la meilleure manière possible. Quand elle me guide vers une autre pièce, je la suis et, à la seconde où je mets les pieds dans cette dernière, je remarque une chose : l’ambiance y est complètement différente. C’est subtil mais, entre l’agencement de ses créations et la sensibilité évidente de ces dernières, il est presque évident que cette pièce n’est pas comme la précédente. Toutes les œuvres sont comme les précédentes pourtant, uniques à leur manière, mais il y a ce petit quelque chose de plus, même si c’est difficile de trouver un moyen de le décrire.

Je la suis du regard, portant autant attention à ses gestes qu’à ses paroles et, une nouvelle fois, j’ai la sensation qu’elle m’a compris, ou en tout cas qu’elle a compris ce que je recherche. Je la quitte des yeux, laissant ces derniers se poser sur le vase qu’elle désigne, acquiesçant face à ses paroles. « Oui, exactement. Je veux dire.. Des beaux objets de décoration, on peut en trouver partout, c’est pas nécessairement difficile. Mais.. Si le but est de faire en sorte qu’un appartement devienne son chez soi, il faut que la pièce en question nous parle un minimum. » J’ai bien conscience que les personnes qui me rendront visite ne s’en rendront probablement pas compte, mais je m’en fiche. L’important, c’est que j’en ai conscience, après tout je suis celui qui va vivre dans cet appartement, pas ceux qui me rendront visite. « Ca fait plaisir, de se sentir compris, en tout cas. » Ce n’est pas toujours le cas, malheureusement. Certains vendeurs cherchent juste à vendre à tout prix, ne cherchant pas à comprendre ce dont les clients ont besoin. Rien ne dit que je vais trouver mon bonheur ici, évidemment, mais disons qu’il y a des chances que ça arrive, vu comment la jeune femme fait les choses. Je me saisis du vase qu’elle me tend, laissant une de mes mains glisser le long de la surface de ce dernier, le tout sans le lâcher du regard. « Il est magnifique. » Il n’y a rien d’autre que de l’honnêteté. Je ne connais rien à ce genre de création mais, de manière très évidente, il a été fait avec maîtrise et, surtout, avec le cœur. Je ne sais pas combien de temps je reste là, à fixer le vase présent entre mes mains mais, après quelques temps, je finis par le lui rendre, regardant une nouvelle fois autour de moi. « Mais.. Ce n’est pas vraiment ce que je recherche, désolée. » Difficile de savoir pourquoi, mais les faits sont là, ce n’est pas ce vase que je recherche. Alors je continue d’avancer dans la pièce, laissant mon regard se poser sur chacune des pièces qui y sont exposées, n’arrêtant de le faire qu’au moment où la jeune femme reprend la parole, la surprise apparaissant probablement sur mon visage. « Vous feriez ça ? » Certes, c’est son métier, mais considérant que je n’ai pas la moindre idée de ce que je recherche.. Oui, ça me surprend.

C’est à ce moment-là que mon regard se pose sur une des pièces exposées derrière la jeune femme et, directement, je sais. Je me rapproche de cette dernière, laissant mon regard se poser sur le moindre détail de cet oiseau en verre soufflé. « Il est magnifique. » Les mots sont ont passé la barrière de mes lèvres sans que je ne cherche à les retenir, mes yeux ne quittant toujours pas l’oiseau des yeux. Je laisse ma main droite s’approcher de la pièce, laissant mes doigts glisser le long des détails d’une des ailes -toutes les deux sont déployées-, retirant finalement ma main avant de me tourner vers la jeune femme. « J’y connais vraiment rien mais.. Comment vous faites, pour faire des détails pareils ? » Déjà, la forme en elle-même me paraît impossible à réaliser, mais alors avec autant de détails ? Ca parait impossible et pourtant, cette pièce montre bien que si, c’est possible. Je ne doute pas du fait que ça ne soit pas facile mais, quand on voit le résultat, autant dire que c’est parfaitement réussi, à minima à mes yeux. « Combien est-ce qu'il coûte ? » A vrai dire, à part s’il est vraiment hors de prix, je sais déjà qu’il finira chez moi. Enfin, tout dépend, ça se trouve il est déjà réservé par quelqu’un d’autre mais si ce n’est pas le cas, il finira chez moi.
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