All delighted people

Scott fut impressionné, il avait un diplôme universitaire et des compétences de tatoueur avérées. Il avait mené les deux études en même temps. Même s’il n’était pas le dernier de la classe, il n’était pas sûr qu’il aurait su en faire autant.
 
Léo le remercia pour sa réponse concernant la maladie mentale. Ce qui le déroutait un peu. Il semblait avoir du mal à expliquer ce qui lui arrivait. Cela devrait être un lourd secret, quelque chose de grave. Il n’avait pas envie de le faire fuir cependant. Cela toucha le policier, tentant d’observer son partenaire qui se cachait derrière ses cheveux. Il ne tarda pas à apprendre ce qui était arrivé à Uta. Il avait bien eu un doute, mais il pouvait maintenant en être certain. Il hocha la tête, à la suite de l’information, sans être vraiment sûr que l’autre brun puisse le voir.
 
Il l’écouta continuer d’expliquer son histoire. Scott pinça les lèvres, il n’attendait pas à l’annonce du trouble dissociatif de l’identité. Il expliqua comment cela se passait exactement pour lui. Il pouvait comprendre qu’ils n’aiment pas imiter les autres. S’ils sont une personnalité et non juste cette « petite voix » qui vous dit que l’action est stupide, c’est un peu comme imiter un jumeau. Enfin, c’est comme ça qu’il se faisait la représentation, différentes personnes avec un même corps. Il prit quelques instants pour assimiler la nouvelle avant de serrer tendrement son bras.
 
– D’accord. Il y a un moyen de vous différencier ? Parce que je suppose que vous n’allez pas vous présenter à chaque fois ? Il se peut que l’une de tes personnalités tombe d’une autre personne ?
 
Il se stoppa un instant, il avait une question qui lui paraissait tellement stupide, mais dans un autre sens, il avait besoin de la poser.
 
– Et si l’une de tes personnalités ne m’aime pas ? Vous avez parlé de moi avant le rendez-vous ?
 
C’était étrange de plus s’inquiéter qu’une des personnalités ne l’apprécie pas que du trouble en lui-même ? Il n’était pas sûr que c’était la meilleure des manières de réagir, mais il était certain que ce n’était pas la pire. Il n’était pas parti sans un mot ou avec une bordée d’injures. Il avança sa main en direction des cheveux de celui qui désirait être son partenaire. Il souhaitait lui écarter pour qu’il le regarde, mais il n’osait pas.
 
Il l’écouta s’excuser de parler beaucoup de son ex. Il sourit doucement et posa son autre main sur celle de Léo. Il voulait le rassurer, montrer qu’il n’allait pas partir en courant.
 
– Je comprends, ne t’inquiète pas, il a été ton premier pour tellement de choses… Vous en avez vécu beaucoup de choses et, si je comprends bien, presque une dizaine d’années ensemble. Il est parti un peu trop tragiquement. Et apparemment, il y a peu, la dernière partie qui pouvait te raccrocher à lui, à ce passé est partie. Par contre, si après six mois de couple, tu en parles toujours autant, je m’inquiéterai et me fâcherai peut-être. Tout ce que je demande, c’est ne pas être comparé. Je pense que ça reste faisable. De mon côté, tu risques plus d’entendre parler de ma petite sœur que de mes ex. Le dernier remonte quand même et on ne va pas dire que c’était particulièrement unique. Tu vois, on a chacun nos défauts.
 
Il ne put s’empêcher d’aller poser la main qui tenait la sienne sur sa joue lorsqu’il baissa la tête. Il espérait qu’il la relève pour le voir qu’il lui souriait. Il n’était pas fâché ou déçu. Il comprenait. Déjà au commissariat, il avait compris que l’homme avait eu un passé très lourd et ce n’est qu’en cet instant qu’il comprenait à quel point. Il réalisait qu’il était tombé d’un homme tellement brisé que son âme l’avait été en plusieurs parties. Il n’irait pas chercher à le soigner de son trouble, mais simplement à réchauffer son cœur. Le regard de Scott était surtout empli de tendresse et de douceur.
 
– Tu as raison, un amour n’est jamais l’autre. Mais tu as le droit de tomber de nouveau amoureux, de te sentir bien à nouveau. Tu as le droit d’être celui que tu es. Je continue de penser que tu es une bonne personne. Je comprends d’autant plus d’où tu viens maintenant. Et c’est important que tu puisses vivre autre chose. Je ne partirai pas en courant, je ne vais pas te la faire à l’envers. Je n’aime pas ça et ce n’est pas moi. Je ferais toujours mon possible pour comprendre et t’écouter. Tu sais, je n’ai pas été remué comme ça avant toi. Oh, j’ai bien enchaîné diverses histoires, diverses romances et parfois un plan plus physique. Mais pas au point de vouloir faire entrer la personne dans mon monde comme c’est le cas avec toi. Quand je t’ai vu, j’ai su que tu serais différent… Quand j’ai vu ta photo sur l’application, j’ai réalisé que je devais le faire. Tu sais qu’en temps normal, je vais rarement dans un bar aussi vite ? Bon, c’est un peu différent parce que je t’ai connu autrement avant… Mais bon…
 
Il espérait que ses paroles réconforteraient Léo qui semblait avoir tellement peur de le perdre alors que ce n’était que leur premier rendez-vous. Scott était encore un peu timide sur les gestes qu’il pouvait faire envers l’autre homme. Il allait encore un peu à tâtons, mais essayait d’être le plus présent possible.

@Scott Matthews

Scott écouta religieusement ce que lui disait Léo, tentant d’enregistrer ce qui lui disait. Donc Angel, c’est le félin, Sirius, le calme qui aime boire. Il ne risquait pas d’avoir Galaad. OK. Il hocha la tête essayant de comprendre les réponses qu’il obtenait. Il ressentit cependant le besoin de clarifier une chose.
 
– Donc, si je comprends bien, c’est toi, Léo, qui prime sur les autres ? Enfin, au niveau des relations amoureuses et de la présence auprès des autres ? Je ne sais pas si ma question est claire. Je t’avoue qu’une part de moi craint de voir l’un de tes alters embrasser un autre et que ça me blesse. Rassure-toi, je cherche à comprendre et je serai là. C’est juste que c’est un peu particulier. Je réalise que c’est le même corps avec des personnes différentes… Je comprends que ça ne doit pas toujours être facile pour toi non plus. Ce ne sera pas une raison pour te laisser non plus ! Je ferai avec… Mais je veux savoir à quoi je dois me préparer.
 
Il avait l’impression de s’enfoncer un peu, mais il ne voulait pas que Léo pense que la dernière réponse pourra changer son avis sur son soutien. Il voulait juste savoir s’il devait se préparer mentalement à voir le corps de son homme en embrasser un autre.
 
Le fait que le brun rie à sa question sur le fait de savoir s’ils en avaient discuté ensemble. Il se sentait ridicule dans un sens. Il nota qu’il devrait remercier Angel, sans quoi, s’il l’avait revu, il n’aurait pas essayé. Il fronça les sourcils quand Léo rougit en s’arrêtant sur l’avis qu’Angel avait de lui. Il comprit rapidement que ce n’était plus le Léo doux et gêné qu’il avait en face de lui quand il est baisable, il n’imaginait pas un seul instant qu’il puisse le dire. Quand il entendit le prénom du jeune homme, il fut certain que ce n’était pas lui. Il resta cependant un peu abasourdi. Il n’y avait même pas de signe de changement, il devrait s’y faire. Il allait répondre un « Merci », un peu perplexe, quand ce fut Léo qui revint. Ça, c’était évident, il suffisait de voir sa posture et gêné. Bon, il comprenait ce que ça ferait. Il serra un peu la prise sur la main de l’autre jeune homme.
 
– Ce n’est pas grave, ça surprend un peu. Surtout que la différence de vocabulaire est bien différente. Même si je suis content de savoir que je plais… Je dirais qu’il est plus séducteur que félin… C’est un peu une véritable opposition face à toi, qui es réservé, un peu timide et qui choisit tes mots.
 
Il passa une main dans ses cheveux, encore un peu perplexe. La relation serait mouvementée. Il devrait prévenir sa sœur que cela devait arriver si elle le présentait. Ah oui, c’est sûr ! La pauvre, elle risquerait d’être dans tous ses états. Oh et si Angel draguait sa sœur ? Il inspira et se raisonna, ce n’était pas le moment de penser à ce genre de chose maintenant.
 
– Angel est dragueur comme ça avec tout le monde ? Les hommes et les femmes ou juste les hommes ? Ou…
 
Juste moi ? Non probablement pas si Léo le décrivait comme félin. Il dut également sourire quand ce dernier le rassura sur le fait qu’il ne le comparerait pas à son ex. C’était une bonne chose. Scott vit son rougissement et se demanda ce qu’il lui prenait, un de ses alter ego avait-il dit quelque chose de gênant ? Il leva un sourcil alors qu’il s’excusait en lui expliquant qu’il avait envie de faire ça. Ça quoi ? Il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu’il trouva les lèvres de Léo plaquées sur les siennes.
 
Oh ça ! Mais non, c’était bon ça ! Il ne voulait pas qu’il s’arrête, une étrange chaleur commença à se diffuser à partir de ses lèvres jusque dans le reste de son corps. Fermant les yeux, il alla lui-même déposer sa main droite sur le visage du brun. Il happa ses lèvres pour un baiser un peu plus sérieux et bien moins chaste. Il joua même un peu en passant sa langue sur les lèvres de Léo avant de se reculer, souriant de bonheur.
 
– Tu n’as pas à t’excuser pour un baiser. J’en avais envie moi aussi, mais je n’étais pas sûr de savoir comment tu le prendrais après cette conversation intense… Tu peux recommencer quand tu veux et tu n’as pas à rougir de m’embrasser. Ni jamais, ni devant personne. Et encore mille fois moins quand c’est un baiser aussi chaste.
 
Il cherchait son regard avec beaucoup de tendresse. Scott assumait depuis longtemps qui il était et qui il embrassait ou plus. Ses proches étaient au courant, seule la police ne connaissait pas ce détail. Il ignorait tout de ses relations amoureuses également. Il voulait réserver cette première surprise pour une personne vraiment spéciale. Il savait bien qu’il y avait toute une série de rumeurs sur lui : il était asexuel, homosexuel refoulé, polyamoureux, trop en train de pleurer sa mère décédée, amoureux de sa sœur ou même ultrapossessif envers sa femme, c’est pour ça que personne ne la connaissait. Cela faisait assez rire le policier. Un être humain restait un être humain et ne pas parler de compagnon/compagne faisait toujours naître une tonne de réflexions plus bizarres les unes que les autres.

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Scott prenait bien le temps d’enregistrer toutes les informations. OK, il ne devrait pas se préparer à voir ses belles lèvres s’emparer d’autres que les siennes. Une partie de lui fut soulagée. Il eut un petit sourire soulagé, c’était plus fort que lui. Il comprit qu’il risquait d’avoir un peu plus souvent à faire à Angel qu’à Sirius.
 
– On verra en apprenant à les connaître. Là, de suite, c’est ton âme à toi qui me plaît. Ton physique aussi, soyons honnêtes. Je pense que, au niveau relation sexuelle, je me situe dans la moyenne. Je m’adapte peut-être juste un peu plus au rythme de mon partenaire. Je ne sais pas s’il me faudra plus de temps pour les autres ou pas… Je ne veux rien promettre sans savoir.
 
Scott s’inquiéta en le voyant essouffler et posa une main sur sa poitrine, comme si ce geste allait changer quelque chose.
 
– Prends le temps, je ne suis pas pressé pour les réponses. Pour Angel, je comprends. Je n’étais pas inquiet au sujet des tentatives sexuelles. C’est surtout que je me disais que, dans le cas où je te présenterais à ma sœur, je devrais certainement la prévenir. Notamment, avec Angel, elle pourrait être un peu choquée.
 
Oui, il imaginait Andy encore prude et ne voulait pas penser au fait qu’elle n’était probablement plus innocente depuis un moment. C’était son côté grand frère protecteur. Il se rendit compte qu’il voulait vraiment présenter Léo à sa sœur, indiquer qu’il fait partie de sa vie.
 
Scott était plus que ravi de la tournure des événements. Il prit même l’initiative d’aller chercher la main de Léo pour la prendre dans la sienne. Il l’écouta encore expliquer quelques petites choses sur ses alters, il hocha la tête.
 
– Disons que c’est assez surprenant et beaucoup d’informations. Je tente de tout retenir pour ne pas faire de bourde. Et ça arrive un peu prêt à quelle fréquence les changements ? Ou c’est difficile de dire ? Pour t’avouer, je ne pense rien sur la prise de contrôle. La seule chose que je peux dire, c’est que c’est tout de même surprenant à voir en pleine conversation.
 
Il prit la fin de sa propre bière avant de remarquer que le verre de son homme était vide. Il montra le verre d’un signe de la tête.
 
– En veux-tu une autre ?
 
Il leva la tête écoutant un peu la musique de fond et sourit alors qu’une autre question lui venait en tête.
 
– Est-ce que l’un de vous danse ? Je veux dire, pas nécessairement maintenant, mais parfois ? J’aime beaucoup danser, ça pourrait être une sortie à faire. Je ne sors pas tous les soirs pour ça. C’est occasionnellement que j’ai l’envie d’être un peu plus sociable. Et ce n’est pas non plus toujours évident avec mon métier.
 
Il y a des questions qu’il ne poserait que pour Léo, dans un premier temps du moins. Certains qu’ils poseraient pour tous. Il ne voulait pas que les autres personnalités se sentent rejetées ou que l’une des trois pense qu’il ne faisait pas d’effort avec les deux autres. Il fallait juste un peu de temps.

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Léo semblait faire son possible pour le mettre à l’aise face à la situation. C’est à ce moment-là que Scott se fit la réflexion qu’il aurait été plus ennuyé si Léo était asexuel. Une étrange réflexion, mais il se rendit compte que même s’il pouvait se tenir, il n’aurait pas aimé se passer entièrement de ce genre de corps-à-corps.
 
– D’accord, je prends note. Je te propose d’abord de voir comment ça se passe. Il y a une possibilité que je m’habitue à ce genre de chose. Je n’ai pas envie que tu te sentes malheureux ou pas inclus dans ton entièreté ou, dans ton cas, tes entièretés. Je veux que tu comprennes que je te prends comme tu es avec tout ce qui va avec… Pas juste ce qui m’intéresse. Cela est totalement contre mes valeurs.
 
Il se rendit compte, en continuant de l’écouter, qu’il avait bien fait de faire ses gestes en douceur. Il écoutait Léo expliquer tout de lui, assimilant chaque information, chaque mot. Heureusement qu’il était le genre d’homme à réfléchir et à être doux plutôt qu’impulsif et mouvementé. Il se rendit compte que le fait qu’il parle d’en parler à sa sœur semblait lui faire peur. Il pressa un peu sa main sur son bras, comme pour l’aider à ne pas faire de crise de panique.
 
– D’accord, c’est ton secret, tu décideras de le lui dire. Je peux au moins lui dire que tu es particulier sur bien des points ? Sans entrer dans les détails. Tu comprendras en la connaissant qu’elle est comme moi, douce et attentionnée. Elle déteste le mensonge. Et je n’ai pas envie qu’elle ait l’impression que je la trahisse. Je ne te force pas d’accord. Je veux juste lui dire que tu n’es pas comme les autres… De toute façon, ce sera faux, parce que je ne sors pas avec des gens comme les autres… C’est pour ça que je n’ai pas beaucoup d’ex.
 
Il avait toujours eu plus d’intérêt pour des personnes qui sortent du lot, que ce soit pour leur gentillesse, leur honnêteté, leur caractère plus pétillant, plus positif… On ne pouvait pas s’attendre à ce que Scott présente une personne rencontrée qu’il aurait lui-même abordée dans la rue, ni qu’elle soit juste douce ou délicate, non. C’était plutôt à la recherche d’une personne qui soit particulière, qui soit différente. C’était la seule cohérence dans toutes ses histoires d’amour : le fait qu’elle ou il soit hors des normes.
 
Scott reprit également une Guinness, ce serait la dernière bière qu’il prendrait. Il reprenait le guidon. Il ne pouvait pas se permettre de faire ce genre de sottise en étant dans la police. Il écouta la réponse du jeune homme. Une des personnalités aimait danser, ça pouvait être intéressant. Mais Léo, lui, non, il ne s’en étonna pas vraiment, il semblait être du genre grand timide.
 
Il aimait la caresse de Léo sur sa main, il n’avait pas envie que ce contact cesse. Il sourit alors qu’il déclarait qu’il était possible de lui parler à lui uniquement sans que les autres puissent l’entendre. Ils pourraient aussi faire l’amour sans avoir « d’observateur ». C’était agréable de le savoir. Il pouvait visiblement se réserver des rendez-vous seul avec Léo. C’était une idée qu’il appréciait.
 
– Du judo et du foot en pratique sportive. J’aime bien lire aussi et un peu de tout. J’adore cuisiner et on peut dire que je m’en sors pas mal, sauf pour les cocktails et les pâtisseries. Et toi ?
 
Un jour, il pourrait lui faire la cuisine, préparer une bonne recette quitte à acheter des cupcakes à sa sœur.

@Scott Matthews

Il hocha la tête, il pouvait comprendre que c’était à Léo de dire ce qui arrivait et à qui. C’était à lui de faire le choix. Il sourit alors qu’il vit que l’homme faisait une moue intriguée quand il avait indiqué qu’il ne sortait pas avec des gens comme les autres. Il aurait été étonné que cela ne le fasse pas réagir.
 
– Hé bien, disons que je suis toujours tombé amoureux de personnes un peu mises à part par la société. Des gens un peu hors normes. Je ne regarde pas le handicap, les cicatrices, les différences. Ils ne sont pas juste gentils ou doux, mes ex étaient tous particuliers. Dans mon adolescence, j’ai même connu une anarchiste plus vieille que moi. L’âge non plus n’a pas vraiment d’importance pour moi. Ce qui m’a toujours importé, c’est l’esprit de l’autre personne, sa façon de penser. Ils ont tous été un peu en marge de la société pour ce qu’ils étaient. Je ne les cherche pas, j’ai même rarement tendance à faire mes rencontres dans la rue ou un bar. Il n’y a eu qu’une femme qui est venue dans un bar. J’étais arrivé depuis peu de temps, mon meilleur ami avait du retard. Elle avait des cheveux roses. Elle m’a draguée, mais c’était presque cliché. Le pire, c’est qu’en fait, ce n’était pas parce qu’elle me trouvait mignon. Un pari avec ses copines d’imiter les mecs en mal d’amour.
 
Il écouta l’homme expliquer ce qu’étaient ses hobbies. Il n’était pas étonné qu’il fasse de la musculation et qu’il dessine au vu de ce qu’il avait dit et du sourire quand il déclara qu’il s’en sortait pas mal en mixologie.
 
– En vrai, ce n'est pas étonnant que tu aimes le dessin, sinon tu ne serais pas devenu tatoueur… Et pour les cocktails, c’est drôle comme on se complète.
 
Peut-être pourrait-il lui apprendre à faire des boissons buvables. L’espace d’un instant, une scène romantique, sur le sujet, lui effleura l’esprit, le faisant rosir.

@Scott Matthews