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Je déteste les discussions… elles vous font changer d’avis (Cleo)
2 participants
Matthew Johnson
where do we go now ?
Matthew Johnson
Pseudo : Kazan
Faceclaim : Chris Hemsworth
Présence : Présent.e
Je déteste les discussions… elles vous font changer d’avis (Cleo) Sogs1GuV_o

Âge : 39 ans (20/11/1984)
Statut civil : veuf
Métier : chef des urgences
Warnings : Décès et deuil
Messages : 13
Pour un nouveau départ, il fallait déjà réparer la personne que j’étais. J’avais conscience que le fait de me cacher derrière mon fils et mon travail ne me permettrait pas de tenir toute ma vie. Avec mon arrivée à Bar Harbor, j’avais pris la décision d’entamer un suivi psychologique et également de m’inscrire au sein d’un groupe pour pouvoir mettre des mots sur le… sur la perte d’un être cher. Même si chacun gère ça différemment, réussir à en parler sans sentir une boule apparaitre dans le creux de ma gorge et avoir une rage si forte au point d’avoir envie de la hurler au monde entier serait déjà un bon début.
Si pour certains, je n’avais pas avancé d’un iota depuis le décès de Lina, il faisait erreur. J’avais fait le choix de la vie en revenant à Bar Harbor, et même peut être un choix pour moi en laissant nos souvenirs en commun derrière moi pour me construire un avenir loin de ce qui m’avait tant fait souffrir les années précédentes.
Cela fait quelques séances que je participe à ce groupe, parfois je parle peu, parfois j’ai besoin de dire plus de choses. J’en sors toujours grandit, la majorité des personnes sont des gens que je ne connais pas et cela m’aide je dois le dire. J’avais peur la première fois en poussant la porte que ce soient principalement des gens que j’ai connu plus jeune et cela m’aurait sans aucun doute mis en grande difficulté. Revenir dans sa ville natale à des bons côtés, mais les rumeurs et le fait que tout le monde sache ce que j’ai vécu ne m’aide pas en ce moment…
Avec les semaines, des liens se créent, c’est aussi quelque chose qui arrive quand on vit avec les mêmes démons, il est parfois plus aisé de les combattre ensemble.
A la fin de la séance, il arrive parfois que certains propose d’aller boire un verre ou encore de sortir. Jusqu’à présent je me contente de discuter. Non pas que je ne puisse pas, mon fils dort chez mes parents et je suis donc libre pour la soirée. Je pense qu’il s’agit plus, encore une fois, d’une défense à faire tomber.
Alors que la personne qui gère le débat clôture la séance, je m’avance vers Cléo qui avait proposé de sortir afin de décompresser après la séance :
Toujours ok pour boire un ou plusieurs verres ce soir ? Je n’ai pas répondu sur le coup mais je suis partant !
Parfois il faut savoir sortir de sa zone de confort ! Il est tant pour moi d’arrêter de me cacher dans ma forteresse de verre et de tenter de m’ouvrir à nouveau aux autres. Le chemin sera long et sinueux, mais je suis certain qu’il est nécessaire que j’avance peu à peu.
J’attrapai ma veste et la mise sur mon dos avant d’ajouter :
La première tournée et pour moi pour ne pas avoir répondu en temps et en heure !
Les bonnes manières ne sont plus ce qu’elles étaient de mon côté, mais quand il s’agit de payer un verre, on peut toujours compter sur moi !
@Cléo Strand 😇
Cléo Strand
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Cléo Strand
Pseudo : coeurborderline (she)
Faceclaim : Lindsey Morgan (monroe-atelier)
Multicomptes : Hadley Parker
Présence : Présent.e
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Âge : 29 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Lieutenant de pompier et bénévole au refuge animalier
Habitation : Un appartement à Town Hill
Triggers : A discuter.
Warnings : Peut être abordés : fausse couche, décès de parents, harcèlement
Messages : 34
Quand je suis arrivée à Bar Harbor, en plus d’obtenir le soutien de celle que je considère comme ma mère, j’ai été bien entourée à l’hôpital. Par le service des grands brûlés, les kinésithérapeutes et le psychologue. J’ai été soignée et accompagnée tout du long de ma rééducation. Le travail a été long, surtout le travail psychologique. Et le psychologue qui me suit ne m’a pas laissé le choix, il m’a inscrite à un groupe de soutien. Un groupe qui est là pour aider dans les phases du deuil. J’ai compris après quelques mois que je devais à la fois faire le deuil de mon enfant mais aussi de ma propre vie, celle qui a été brisée.

J’ai fais quelques progrès. J’arrive à en parler. Pendant des mois je suis demeurée silencieuse durant les séances de groupes. Et un jour j’ai éprouvé le besoin de parler. Et c’est ce que j’ai fais. J’ai toujours cru que ce genre de choses ne servaient à rien. Les thérapies, les groupes de soutien. Je le pensais dur comme fer, mais seulement parce que je n’en avais jamais eu besoin jusqu’à présent. Et je me trompais sur toute la ligne. Quand j’ai passé les portes pour la première fois, j’appréhendais énormément, mais finalement j’ai découvert des personnes au cœur aussi abîmé que moi. Comme on dit, il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis.

J’ai de la chance de ne connaître personne ici, de n’être qu’une nouvelle arrivante, cela me permet de redémarrer ma vie, de reprendre à zéro et de me reconstruire et c’est ce que j’arrivais à faire, au fil des semaines. J’ai même repris le travail.

À la fin de la séance du jour, je reste pour aider à ranger les chaises. Je souris en apercevant Matthew, venir vers moi. On s’entend bien l’un et moi, on a beaucoup parlé après les séances. Je lui ai proposé de sortir boire un verre et de papoter en dehors de la salle, avant que la séance ne commence. Je souris encore plus lorsqu’il me demande si je suis toujours ok pour y aller. Je hoche la tête en le regardant.  « Évidemment ce serait avec plaisir ! Depuis le temps que j’essaie de te faire sortir. » Je ris légèrement en posant la dernière chaise à côté des autres. Je récupère ma veste avant de l’enfiler tout en riant à ses mots.  « Marché conclu, je paierai la seconde. » Je remercie l’animateur du groupe, puis je glisse mon bras autour de celui du blond à mes côtés.

Je m’entraîne vers l’extérieur. Je grimace en voyant la pluie qui tombe.  « Quel temps de chien. Toi qui connaît cette ville, tu connais un bar sympa ? Pas très loin d’ici si on veut pas finir trempés. » Je n’ai pas trop eu l’occasion de sortir en réalité, et les bars seule, c’est pas vraiment l’extase. Je regarde le temps avant de faire la moue, puis je tourne la tête vers Matt avant de dire.  « On y va ? »

@Matthew Johnson