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Temperance & Aaron
of all people, it had to be you
Une chute complètement débile, voilà ce que c’était. Rien de plus, rien de moins. Mais, peu importe à quel point cette chute était complètement débile, elle avait été amplement suffisante pour que Danielle monte sur ses grands chevaux et décide d’appeler les urgences. Elle avait peut-être raison, mais vraiment juste peut-être. En même temps, fallait dire que j’étais tombé d’une échelle, et même si j’étais pas au barreau le plus haut, c’est pas pour autant que j’avais pas eu mal. Déjà, mon dos en avait pris un coup, la douleur s’était clairement faite ressentir et, vu que ma fiancée me disait et me répétait de garder les yeux ouverts, j’imaginais que j’avais dû me cogner la tête et qu’elle devait s’inquiéter d’une commotion cérébrale ou d’un truc du genre. Au final, les secours étaient arrivés, une multitude de questions m’avaient été posées pour s’assurer que j’étais encore conscient et surtout, que je me souvenais de qui j’étais, de où j’étais, et de quand est-ce qu’on était. Apparemment, j’avais bien répondu, vu le sourire visiblement rassuré qui s’était installé sur les lèvres de Danielle. Mais ouais, c’est vrai que j’avais peut-être un peu mal à la tête. Tout ça parce que j’avais été trop étourdi, trop occupé à penser à tout sauf à ce que je devais vraiment faire, c’est-à-dire avancer ces foutus travaux qui devenaient interminables. Enfin, c’était pas tant une histoire de penser à tout, c’était surtout que je pensais à quelque chose en particulier, ou plutôt à quelqu’un en particulier, mais ça serait une histoire pour un autre jour, ou pour jamais.
Le trajet dans l’ambulance avait été rapide, le moindre nid de poule n’étant qu’un courant électrique dans mon dos qui me faisait, à minima, grimacer, si ce n’était plus. Puis d’un coup, le moteur s’était arrêté, les portes s’étaient ouvertes, le brancard avait été sorti de l’ambulance et la lumière de l’hôpital m’avait aveuglé à la seconde où on m’avait tiré jusqu’à ce dernier. J’ai cru entendre Danielle dire qu’elle allait s’occuper des papiers, mais j’étais trop occupé à essayer de garder les yeux fermés tout en essayant de prendre conscience de ce qu’il se passait autour de moi pour lui répondre, déjà que je l’avais à peine entendue.
@Temperance Lockwood :23232617411:
AVENGEDINCHAINS
Une chute complètement débile, voilà ce que c’était. Rien de plus, rien de moins. Mais, peu importe à quel point cette chute était complètement débile, elle avait été amplement suffisante pour que Danielle monte sur ses grands chevaux et décide d’appeler les urgences. Elle avait peut-être raison, mais vraiment juste peut-être. En même temps, fallait dire que j’étais tombé d’une échelle, et même si j’étais pas au barreau le plus haut, c’est pas pour autant que j’avais pas eu mal. Déjà, mon dos en avait pris un coup, la douleur s’était clairement faite ressentir et, vu que ma fiancée me disait et me répétait de garder les yeux ouverts, j’imaginais que j’avais dû me cogner la tête et qu’elle devait s’inquiéter d’une commotion cérébrale ou d’un truc du genre. Au final, les secours étaient arrivés, une multitude de questions m’avaient été posées pour s’assurer que j’étais encore conscient et surtout, que je me souvenais de qui j’étais, de où j’étais, et de quand est-ce qu’on était. Apparemment, j’avais bien répondu, vu le sourire visiblement rassuré qui s’était installé sur les lèvres de Danielle. Mais ouais, c’est vrai que j’avais peut-être un peu mal à la tête. Tout ça parce que j’avais été trop étourdi, trop occupé à penser à tout sauf à ce que je devais vraiment faire, c’est-à-dire avancer ces foutus travaux qui devenaient interminables. Enfin, c’était pas tant une histoire de penser à tout, c’était surtout que je pensais à quelque chose en particulier, ou plutôt à quelqu’un en particulier, mais ça serait une histoire pour un autre jour, ou pour jamais.Le trajet dans l’ambulance avait été rapide, le moindre nid de poule n’étant qu’un courant électrique dans mon dos qui me faisait, à minima, grimacer, si ce n’était plus. Puis d’un coup, le moteur s’était arrêté, les portes s’étaient ouvertes, le brancard avait été sorti de l’ambulance et la lumière de l’hôpital m’avait aveuglé à la seconde où on m’avait tiré jusqu’à ce dernier. J’ai cru entendre Danielle dire qu’elle allait s’occuper des papiers, mais j’étais trop occupé à essayer de garder les yeux fermés tout en essayant de prendre conscience de ce qu’il se passait autour de moi pour lui répondre, déjà que je l’avais à peine entendue.
@Temperance Lockwood :23232617411:
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Les gardes aux urgences de Bar Harbor se suivaient et ne se ressemblaient pas. Tempe prenait ses marques, appréciant le rythme moins soutenu qu’à Portland, qui lui permettait d’octroyer plus de temps et d’attention à ses patients. L’été touchait à sa fin, et le nombre de passages par jour allait diminuer dans les semaines à venir, le flot de touristes étant reparti sur le continent. Chaque fois qu’une équipe d’ambulanciers arrivait, elle redoutait de croiser à nouveau Gabe. Lorsque c’était une équipe de pompiers, elle espérait y trouver Dash. Ses collègues s’amusaient de la situation, qui ne leur avait pas échappé. Loin de s’en offusquer, Tempe s’en amusait avec, préférant l’auto dérision plutôt que de s’apitoyer sur son « sort ».
Pour l’heure, pas le temps aux commérages, admission d’un nouveau patient. Notion de chute, de la hauteur d’une échelle. Suspicion lésions dorsales et traumatisme crânien. Tempe se dirigea d’un pas décidé vers le brancard que les ambulanciers poussaient vers elle. « Installez le au box 2 ! » L’un des ambulanciers lui tendit la fiche du patient tout en lui résumant brièvement la situation. C’est alors qu’elle vit le nom. Aaron Strand. « Et merde… » Simple murmure destiné à elle-même. De tous les habitants et touristes de la ville, il fallait qu’elle se retrouve avec l’ex-mari de sa plus jeune sœur sur les bras !
Elle prit congé des ambulanciers et rejoignit son nouveau patient dans le box. « Bonsoir Aaron. C’est Temperance. » Autant qu’elle s’annonce d’office, sans attendre qu’il ne la reconnaisse. « Surtout, ne bouge pas. » Elle s’approcha du brancard afin de l’examiner. « Que s’est-il passé au juste ? » Elle connaissait les grandes lignes mais tenait à avoir sa propre version. « Tu as perdu connaissance ? » Elle lui enroula le brassard du tensiomètre autour du bras afin de prendre ses constantes. « As-tu mal quelque part ? Des fourmillements ? Nausées ? » Dans l’immédiat, Tempe se concentrait sur l’aspect médical d’Aaron et son état, qui était pour elle la priorité. Mais c’était également un moyen efficace d’éviter d’aborder tout sujet plus délicat avec lui, notamment Taliyah. Elle savait qu’ils s’étaient croisés depuis son retour en ville. Mais dans l’immédiat Aaron était un patient, et non l’ex de sa frangine.
Elle se pencha sur lui pour examiner ses pupilles, index tendu le faisant naviguer de gauche à droite et de haut en bas devant son nez. « Suis mon doigt du regard. » Simples examens de routine lors de chute et de traumatisme crânien. « Je vais te donner un antalgique pour la douleur. Tu as des allergies connues ? » Elle poursuivait son interrogatoire tout en prenant des notes dans le dossier. « Quelqu’un t’accompagne ? »
@Aaron Strand :23232617411:
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Les gardes aux urgences de Bar Harbor se suivaient et ne se ressemblaient pas. Tempe prenait ses marques, appréciant le rythme moins soutenu qu’à Portland, qui lui permettait d’octroyer plus de temps et d’attention à ses patients. L’été touchait à sa fin, et le nombre de passages par jour allait diminuer dans les semaines à venir, le flot de touristes étant reparti sur le continent. Chaque fois qu’une équipe d’ambulanciers arrivait, elle redoutait de croiser à nouveau Gabe. Lorsque c’était une équipe de pompiers, elle espérait y trouver Dash. Ses collègues s’amusaient de la situation, qui ne leur avait pas échappé. Loin de s’en offusquer, Tempe s’en amusait avec, préférant l’auto dérision plutôt que de s’apitoyer sur son « sort ».
Pour l’heure, pas le temps aux commérages, admission d’un nouveau patient. Notion de chute, de la hauteur d’une échelle. Suspicion lésions dorsales et traumatisme crânien. Tempe se dirigea d’un pas décidé vers le brancard que les ambulanciers poussaient vers elle. « Installez le au box 2 ! » L’un des ambulanciers lui tendit la fiche du patient tout en lui résumant brièvement la situation. C’est alors qu’elle vit le nom. Aaron Strand. « Et merde… » Simple murmure destiné à elle-même. De tous les habitants et touristes de la ville, il fallait qu’elle se retrouve avec l’ex-mari de sa plus jeune sœur sur les bras !
Elle prit congé des ambulanciers et rejoignit son nouveau patient dans le box. « Bonsoir Aaron. C’est Temperance. » Autant qu’elle s’annonce d’office, sans attendre qu’il ne la reconnaisse. « Surtout, ne bouge pas. » Elle s’approcha du brancard afin de l’examiner. « Que s’est-il passé au juste ? » Elle connaissait les grandes lignes mais tenait à avoir sa propre version. « Tu as perdu connaissance ? » Elle lui enroula le brassard du tensiomètre autour du bras afin de prendre ses constantes. « As-tu mal quelque part ? Des fourmillements ? Nausées ? » Dans l’immédiat, Tempe se concentrait sur l’aspect médical d’Aaron et son état, qui était pour elle la priorité. Mais c’était également un moyen efficace d’éviter d’aborder tout sujet plus délicat avec lui, notamment Taliyah. Elle savait qu’ils s’étaient croisés depuis son retour en ville. Mais dans l’immédiat Aaron était un patient, et non l’ex de sa frangine.
Elle se pencha sur lui pour examiner ses pupilles, index tendu le faisant naviguer de gauche à droite et de haut en bas devant son nez. « Suis mon doigt du regard. » Simples examens de routine lors de chute et de traumatisme crânien. « Je vais te donner un antalgique pour la douleur. Tu as des allergies connues ? » Elle poursuivait son interrogatoire tout en prenant des notes dans le dossier. « Quelqu’un t’accompagne ? »
@Aaron Strand :23232617411:
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Installation dans un box sous les ordres de quelqu’un de l’hôpital, tout mouvement s’arrête, ce qui est pas plus mal parce que ça me fait tourner la tête. Mes yeux s’ouvrent petit à petit pendant le court instant de silence ma tête se tournant légèrement pour essayer de prendre connaissance de ce qu’il m’entoure, le tout jusqu’à ce qu’une vois résonne dans mes oreilles. La personne qui va avec cette voix n’est pas encore assez proche du brancard pour que je puisse la voir sans me redresser, mais son identité me suffit. La seule chose qui me vient en tête, c’est un simple Ah, parce que franchement c’est bien ma vaine. Bon, elle n’est pas là en tant que sœur de Taliyah, elle est là en tant qu’infirmière, donc elle est là pour m’aider.
Je fais comme elle me dit, ne bougeant pas même quand elle s’approche du brancard, une première question fusant directement de ses lèvres. « Non, non, je ne crois pas. » Enfin, c’était même sûr à vrai dire, Danielle avait clairement fait en sorte que ça n’arrive pas. La sensation du tensiomètre qui est enroulé autour de mon bras, me faisant presque tomber dans une sorte d’attente quant au fait de le sentir se resserrer indéfiniment autour de mon bras, jusqu’à ce que ça soit suffisant à son goût. « J’ai mal au dos oui, je suis tombé dessus. Le reste, je crois que ça va. » J’essayais de me rappeler sur quel barreau de l’échelle j’étais quand c’était arrivé, mais j’étais incapable de m’en rappeler, probablement à cause de l’habitude. La plupart des travaux nécessitaient le fait que je monte à la même hauteur, alors bon. Tout ce que je savais, c’est que je n’étais pas tout en haut quand c’était arrivé. Je suis son doigt du regard avant de finalement rependre la parole. « Non, pas au niveau médicamenteux. » Parce que bon, je pense qu’ils s’en foutaient pas mal que je sois allergique aux fruits à coque, c’était pas le sujet. Et après ça, une question supplémentaire, bon sang ça ressemblait à un interrogatoire, même si je savais parfaitement que c’était nécessaire. « Oui, oui, ma fiancée était là quand je suis tombé, elle doit être dans la salle d’attente. » Est-ce qu’elle s’inquiétait énormément, ou est-ce qu’elle arrivait à se tranquilliser en se disant que j’étais entre de bonnes mains ? Une question à laquelle je ne risquais pas d’avoir de réponses dans l’immédiat. Mes yeux se posaient sur Temperance, sachant pertinemment que la question qui me brûlait les lèvres risquait de se retrouver sans réponse, soit parce que je la posais trop tôt, soit parce qu’elle ne pouvait pas se permettre de m’en dire plus tant qu’elle n’aurait pas eu plus d’informations sur mon état. « Par curiosité.. Qu’est-ce que je risque ? » La simple idée d’être blessé au niveau du dos et de devoir limiter mes activités me dérangeait énormément, alors autant dire que cette question était autant motivée par la curiosité que par une forme de peur.
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Installation dans un box sous les ordres de quelqu’un de l’hôpital, tout mouvement s’arrête, ce qui est pas plus mal parce que ça me fait tourner la tête. Mes yeux s’ouvrent petit à petit pendant le court instant de silence ma tête se tournant légèrement pour essayer de prendre connaissance de ce qu’il m’entoure, le tout jusqu’à ce qu’une vois résonne dans mes oreilles. La personne qui va avec cette voix n’est pas encore assez proche du brancard pour que je puisse la voir sans me redresser, mais son identité me suffit. La seule chose qui me vient en tête, c’est un simple Ah, parce que franchement c’est bien ma vaine. Bon, elle n’est pas là en tant que sœur de Taliyah, elle est là en tant qu’infirmière, donc elle est là pour m’aider. Je fais comme elle me dit, ne bougeant pas même quand elle s’approche du brancard, une première question fusant directement de ses lèvres. « Non, non, je ne crois pas. » Enfin, c’était même sûr à vrai dire, Danielle avait clairement fait en sorte que ça n’arrive pas. La sensation du tensiomètre qui est enroulé autour de mon bras, me faisant presque tomber dans une sorte d’attente quant au fait de le sentir se resserrer indéfiniment autour de mon bras, jusqu’à ce que ça soit suffisant à son goût. « J’ai mal au dos oui, je suis tombé dessus. Le reste, je crois que ça va. » J’essayais de me rappeler sur quel barreau de l’échelle j’étais quand c’était arrivé, mais j’étais incapable de m’en rappeler, probablement à cause de l’habitude. La plupart des travaux nécessitaient le fait que je monte à la même hauteur, alors bon. Tout ce que je savais, c’est que je n’étais pas tout en haut quand c’était arrivé. Je suis son doigt du regard avant de finalement rependre la parole. « Non, pas au niveau médicamenteux. » Parce que bon, je pense qu’ils s’en foutaient pas mal que je sois allergique aux fruits à coque, c’était pas le sujet. Et après ça, une question supplémentaire, bon sang ça ressemblait à un interrogatoire, même si je savais parfaitement que c’était nécessaire. « Oui, oui, ma fiancée était là quand je suis tombé, elle doit être dans la salle d’attente. » Est-ce qu’elle s’inquiétait énormément, ou est-ce qu’elle arrivait à se tranquilliser en se disant que j’étais entre de bonnes mains ? Une question à laquelle je ne risquais pas d’avoir de réponses dans l’immédiat. Mes yeux se posaient sur Temperance, sachant pertinemment que la question qui me brûlait les lèvres risquait de se retrouver sans réponse, soit parce que je la posais trop tôt, soit parce qu’elle ne pouvait pas se permettre de m’en dire plus tant qu’elle n’aurait pas eu plus d’informations sur mon état. « Par curiosité.. Qu’est-ce que je risque ? » La simple idée d’être blessé au niveau du dos et de devoir limiter mes activités me dérangeait énormément, alors autant dire que cette question était autant motivée par la curiosité que par une forme de peur.
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L’inconvénient des petites villes lorsque l’on était soignant, c’est proportionnellement parlant, il y avait beaucoup plus de probabilités d’avoir à prendre en charge une connaissance ou un proche. Tempe en faisait l’expérience cette fois ci, venant de prendre en soin son ex-beau frère Aaron. Cependant, s’attelant à demeurer professionnelle, elle s’efforçait de conserver une attitude indifférente, s’exhortant au simple interrogatoire de routine. Aaron avait chuté sur le dos, mais fort heureusement, sa colonne vertébrale ne semblait pas touchée. Pas de perte de sensations au niveau des extrémités inférieures et supérieures, pas d’impotence ou d’invalidité. Juste la douleur. Tempe prenait note consciencieusement de tous les éléments que lui fournissait Aaron. Pas d’allergie. Fiancée présente. A ce mot, elle ne put s’empêcher de relever son regard sur son patient d’un soir. « Fiancée, vraiment ? » Visiblement, il avait tourné la page et refait sa vie. Pas comme Taliyah. Réalisant que sa réaction était certainement malaisante pour lui, d’autant qu’après tout, ce n’était pas - totalement – ses affaires, elle ajouta : « J’avais entendu dire que tu avais quelqu’un effectivement. » Elle replongea son nez dans son dossier avant de paraître impolie.
Aaron posa ensuite la question que tous les patients avaient aux lèvres lorsqu’ils étaient en ce lieu et dans ce type de situation. Qu’est-ce que je risque ? Que va-t-il m’arriver ? Est-ce que c’est grave ? Tempe posa son dossier et s’approcha du brancard. « Pour l’instant, tu vas passer des examens. Des radios. Histoire de vérifier que tu n’as aucune lésion qu’on ne pourrait pas détecter comme ça. » Elle comprenait que cette situation était fort anxiogène. « Mais de ce que j’ai pu constater… mis à part des contusions et un mal de dos pendant quelques jours, je ne pense pas que cette chute n’ait plus de conséquences fâcheuses. » Un sourire rassurant se dessina sur ses lèvres. « Et au cas où tu te poses la question, je ne dirais rien à Taliyah. Secret professionnel oblige. » Peut être qu’il ne se la posait pas après tout, mais elle préférait que les choses soient claires. Sa sœur lui en voudra sûrement si elle l’apprend après coup, mais elle ne dirait rien sur la présence de Aaron aux urgences ce soir-là. « Elle m’a dit que vous vous étiez croisés en ville. » Bon là, elle sortait clairement du champ de la prise en charge médicale. C’était presque pas loyal d’ailleurs, Aaron ne pouvant pas se soustraire à ses questions, quelles qu’elles soient.
@Aaron Strand :23232617411:
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L’inconvénient des petites villes lorsque l’on était soignant, c’est proportionnellement parlant, il y avait beaucoup plus de probabilités d’avoir à prendre en charge une connaissance ou un proche. Tempe en faisait l’expérience cette fois ci, venant de prendre en soin son ex-beau frère Aaron. Cependant, s’attelant à demeurer professionnelle, elle s’efforçait de conserver une attitude indifférente, s’exhortant au simple interrogatoire de routine. Aaron avait chuté sur le dos, mais fort heureusement, sa colonne vertébrale ne semblait pas touchée. Pas de perte de sensations au niveau des extrémités inférieures et supérieures, pas d’impotence ou d’invalidité. Juste la douleur. Tempe prenait note consciencieusement de tous les éléments que lui fournissait Aaron. Pas d’allergie. Fiancée présente. A ce mot, elle ne put s’empêcher de relever son regard sur son patient d’un soir. « Fiancée, vraiment ? » Visiblement, il avait tourné la page et refait sa vie. Pas comme Taliyah. Réalisant que sa réaction était certainement malaisante pour lui, d’autant qu’après tout, ce n’était pas - totalement – ses affaires, elle ajouta : « J’avais entendu dire que tu avais quelqu’un effectivement. » Elle replongea son nez dans son dossier avant de paraître impolie. Aaron posa ensuite la question que tous les patients avaient aux lèvres lorsqu’ils étaient en ce lieu et dans ce type de situation. Qu’est-ce que je risque ? Que va-t-il m’arriver ? Est-ce que c’est grave ? Tempe posa son dossier et s’approcha du brancard. « Pour l’instant, tu vas passer des examens. Des radios. Histoire de vérifier que tu n’as aucune lésion qu’on ne pourrait pas détecter comme ça. » Elle comprenait que cette situation était fort anxiogène. « Mais de ce que j’ai pu constater… mis à part des contusions et un mal de dos pendant quelques jours, je ne pense pas que cette chute n’ait plus de conséquences fâcheuses. » Un sourire rassurant se dessina sur ses lèvres. « Et au cas où tu te poses la question, je ne dirais rien à Taliyah. Secret professionnel oblige. » Peut être qu’il ne se la posait pas après tout, mais elle préférait que les choses soient claires. Sa sœur lui en voudra sûrement si elle l’apprend après coup, mais elle ne dirait rien sur la présence de Aaron aux urgences ce soir-là. « Elle m’a dit que vous vous étiez croisés en ville. » Bon là, elle sortait clairement du champ de la prise en charge médicale. C’était presque pas loyal d’ailleurs, Aaron ne pouvant pas se soustraire à ses questions, quelles qu’elles soient.
@Aaron Strand :23232617411:
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Sur toutes les infirmières du service, j’étais évidemment tombé sur elle, ça ne me surprenait qu’à moitié. C’était ça, aussi, les petites villes, les chances de croiser des gens que l’on connaît sont sacrément plus élevées que dans une grande ville. Enfin bon, c’est pas comme si je savais de quoi je parlais, je n’avais absolument jamais vécu dans une grande ville, donc bon. Sa réaction au fait que je sois fiancé m’avait légèrement fait froncer les sourcils, ne pouvant pas m’empêcher de me demander ce qu’il y avait derrière tout ça. Au final, elle avait repris la parole, faisant tout sauf répondre à la question que je me posais. Tout au mieux, elle dissipait la discussion, mais ça s’arrêtait là. « Oui, c’est assez récent. Les fiançailles, je veux dire. On se connaît depuis… » Mais pour le coup, je savais déjà parfaitement qu’il valait mieux que je la ferme. « Enfin bref, c’est pas le sujet. » Ca ne l’est même pas du tout, mais bon.
Ouais, le médical, je préférais me concentrer sur le médical. Puis bon, je voulais vraiment savoir ce que je risquais, je ne m’y connaissais clairement pas énormément dans le domaine médical, mais je doutais que la douleur n’était pas toujours bon signe, quoique ce certains diraient que l’absence de douleur était parfois plus inquiétante. J’avais acquiescé, à la fois rassuré de savoir que j’aurai toutes les informations une fois la radio passée, mais déçu à l’idée de devoir attendre je ne sais combien de temps pour avoir ce genre d’informations. Mais visiblement, les nouvelles étaient plutôt bonnes, donc tant mieux. « Bon, tant mieux, merci beaucoup. » Même si évidemment, je me doutais que ça ne vaudrait pas grand-chose tant que je n’aurai pas la confirmation des radios.
Puis d’un coup, le sujet qui semblait planer au-dessus de nous depuis mon arrivée ici sans que je ne veuille y faire attention s’était reposé sur nous. Taliyah. Ouais. Au début, je m’étais contenté d’acquiescer. « Ouais, en tant qu’avocat, je te recommanderais pas de briser le secret médical. » Tentative de blague qui, très probablement, tomberait à l’eau, mais au moins j’avais essayé. Puis d’un coup, Temperance avait repris la parole, me surprenant un peu. Elles en avaient parlé, donc. Une partie de moi ne pouvait pas s’empêcher de se demander qu’est-ce qu’elles s’étaient dit, même si je savais parfaitement que ce n’était absolument pas ma place, ou en tout cas ça ne l’était plus. « Ouais, en faisant les courses. » Ouais, bah c’était gênant, parfait. « Ca fait longtemps que tu es revenue en ville ? » Peut-être bien que je tentais de changer de sujet, mais et alors ? Ce n’est pas comme si j’y pouvais grand-chose.
AVENGEDINCHAINS
Sur toutes les infirmières du service, j’étais évidemment tombé sur elle, ça ne me surprenait qu’à moitié. C’était ça, aussi, les petites villes, les chances de croiser des gens que l’on connaît sont sacrément plus élevées que dans une grande ville. Enfin bon, c’est pas comme si je savais de quoi je parlais, je n’avais absolument jamais vécu dans une grande ville, donc bon. Sa réaction au fait que je sois fiancé m’avait légèrement fait froncer les sourcils, ne pouvant pas m’empêcher de me demander ce qu’il y avait derrière tout ça. Au final, elle avait repris la parole, faisant tout sauf répondre à la question que je me posais. Tout au mieux, elle dissipait la discussion, mais ça s’arrêtait là. « Oui, c’est assez récent. Les fiançailles, je veux dire. On se connaît depuis… » Mais pour le coup, je savais déjà parfaitement qu’il valait mieux que je la ferme. « Enfin bref, c’est pas le sujet. » Ca ne l’est même pas du tout, mais bon. Ouais, le médical, je préférais me concentrer sur le médical. Puis bon, je voulais vraiment savoir ce que je risquais, je ne m’y connaissais clairement pas énormément dans le domaine médical, mais je doutais que la douleur n’était pas toujours bon signe, quoique ce certains diraient que l’absence de douleur était parfois plus inquiétante. J’avais acquiescé, à la fois rassuré de savoir que j’aurai toutes les informations une fois la radio passée, mais déçu à l’idée de devoir attendre je ne sais combien de temps pour avoir ce genre d’informations. Mais visiblement, les nouvelles étaient plutôt bonnes, donc tant mieux. « Bon, tant mieux, merci beaucoup. » Même si évidemment, je me doutais que ça ne vaudrait pas grand-chose tant que je n’aurai pas la confirmation des radios.
Puis d’un coup, le sujet qui semblait planer au-dessus de nous depuis mon arrivée ici sans que je ne veuille y faire attention s’était reposé sur nous. Taliyah. Ouais. Au début, je m’étais contenté d’acquiescer. « Ouais, en tant qu’avocat, je te recommanderais pas de briser le secret médical. » Tentative de blague qui, très probablement, tomberait à l’eau, mais au moins j’avais essayé. Puis d’un coup, Temperance avait repris la parole, me surprenant un peu. Elles en avaient parlé, donc. Une partie de moi ne pouvait pas s’empêcher de se demander qu’est-ce qu’elles s’étaient dit, même si je savais parfaitement que ce n’était absolument pas ma place, ou en tout cas ça ne l’était plus. « Ouais, en faisant les courses. » Ouais, bah c’était gênant, parfait. « Ca fait longtemps que tu es revenue en ville ? » Peut-être bien que je tentais de changer de sujet, mais et alors ? Ce n’est pas comme si j’y pouvais grand-chose.
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Sans surprise, Aaron demeura évasif au sujet de sa fiancée, ou plutôt de ses fiançailles. En même temps, face à la sœur de son ex, c’était on ne peut plus normal comme réaction et Tempe ne s’en formalisa pas outre mesure. Après tout, cela ne la regardait pas vraiment. Elle-même n’apprécierait guère que ses sœurs viennent fouiner dans sa vie amoureuse. Ou du côté de son ex. Evidemment, pour l’heure, les préoccupations étaient surtout tournées sur l’état de santé d’Aaron. Visiblement, Tempe avait réussi à le rassurer quelque peu. De son côté, elle lui assura qu’elle ne dirait rien à Taliyah. En guise de réponse, il argua son statut d’avocat, dans une piètre tentative d’humour. Tempe arqua un sourcil et le toisa d’un air faussement outré. « Fais gaffe, je pourrais te faire chanter. » souffla-t-elle avec une expression de conspiratrice sur son visage.
Le sujet Taliyah étant néanmoins difficilement contournable, Aaron admit ensuite l’avoir rencontrée en faisant des courses. Un grand classique, surtout dans les petites villes. Se remémorant sa propre rencontre inopinée avec Gabe au moment de son retour, et le yo-yo émotionnel qui l’avait traversé à ce moment-là, Tempe esquissa un petit sourire compatissant mais s’abstint de tout commentaire supplémentaire. Libre à lui de revenir sur le sujet Taliyah s’il le souhaitait, mais elle ne lui imposerait pas plus. Ce fut au tour d’Aaron de l’interroger, lui demandant si cela faisait longtemps qu’elle était revenue en ville. « Depuis août. Je viens pour m’occuper de la maison, et le temps de la revendre sans doute… » Plus le temps passait, moins elle était certaine de ce qu’elle voulait réellement, pour être totalement honnête. Et pas seulement parce qu’elle commençait à fréquenter Dash ou autre, non. Juste parce qu’elle commençait à voir les choses différemment, au sujet de son passé, de cette ville, et de la maison de son enfance. « Tu n’es jamais parti d’ici toi ? »
@Aaron Strand :23232617411:
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Sans surprise, Aaron demeura évasif au sujet de sa fiancée, ou plutôt de ses fiançailles. En même temps, face à la sœur de son ex, c’était on ne peut plus normal comme réaction et Tempe ne s’en formalisa pas outre mesure. Après tout, cela ne la regardait pas vraiment. Elle-même n’apprécierait guère que ses sœurs viennent fouiner dans sa vie amoureuse. Ou du côté de son ex. Evidemment, pour l’heure, les préoccupations étaient surtout tournées sur l’état de santé d’Aaron. Visiblement, Tempe avait réussi à le rassurer quelque peu. De son côté, elle lui assura qu’elle ne dirait rien à Taliyah. En guise de réponse, il argua son statut d’avocat, dans une piètre tentative d’humour. Tempe arqua un sourcil et le toisa d’un air faussement outré. « Fais gaffe, je pourrais te faire chanter. » souffla-t-elle avec une expression de conspiratrice sur son visage. Le sujet Taliyah étant néanmoins difficilement contournable, Aaron admit ensuite l’avoir rencontrée en faisant des courses. Un grand classique, surtout dans les petites villes. Se remémorant sa propre rencontre inopinée avec Gabe au moment de son retour, et le yo-yo émotionnel qui l’avait traversé à ce moment-là, Tempe esquissa un petit sourire compatissant mais s’abstint de tout commentaire supplémentaire. Libre à lui de revenir sur le sujet Taliyah s’il le souhaitait, mais elle ne lui imposerait pas plus. Ce fut au tour d’Aaron de l’interroger, lui demandant si cela faisait longtemps qu’elle était revenue en ville. « Depuis août. Je viens pour m’occuper de la maison, et le temps de la revendre sans doute… » Plus le temps passait, moins elle était certaine de ce qu’elle voulait réellement, pour être totalement honnête. Et pas seulement parce qu’elle commençait à fréquenter Dash ou autre, non. Juste parce qu’elle commençait à voir les choses différemment, au sujet de son passé, de cette ville, et de la maison de son enfance. « Tu n’es jamais parti d’ici toi ? »
@Aaron Strand :23232617411:
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Temperance & Aaron
of all people, it had to be you
J’étais à la fois à l’aise et mal à l’aise. Je saurais pas vraiment l’expliquer mais, assez franchement, j’allais faire avec. Dans tous les cas, j’étais là pour une question de santé, alors autant ne pas me tracasser du reste. L’avantage, c’est que Temperance me rassurait un peu vu que, semblerait-il, les nouvelles pourraient être bonnes quant à mon dos. Déjà, c’était une bonne nouvelle mais en plus, considérant mon incapacité à rester sans rien faire, c’était vraiment une bonne nouvelle. J’avais tenté de détendre l’atmosphère, tentative sur laquelle elle avait visiblement rebondi, me donnant presque envie de la remercier pour cela. Mais non, au lieu de ça, j’avais pris la parole pour dire autre chose. « Je serais bien curieux de te voir essayer tiens. » Et assez franchement ? C’était vrai. Une expression de mise au défi avait pris place sur mon visage, remplaçant le sourire qui avait réussi à s’y dresser.
Temperance avait visiblement décidé de ne pas s’acharner sur le sujet de sa sœur, Taliyah et pour ça aussi, j’avais presque envie de la remercier. Déjà que revoir la jeune femme m’avait perturbé -bien plus que ce que je n’acceptais de me l’avouer-, disons simplement que c’était un sujet que je ne me voyais pas nécessairement aborder avec sa propre sœur. Dans le meilleur des cas, j’aimerai pouvoir en parler avec la mienne, de sœur, mais ce n’était malheureusement difficilement possible, pour ne pas dire impossible. Je pourrais bien lui envoyer un message, évidemment, mais ça ne me semblait pas être une bonne idée. Le sujet de son retour en ville est finalement abordé, sa réponse me confirmant que, tout comme Taliyah, elle est revenue vis-à-vis de la maison de leur mère. Je me retiens de grimacer avant de prendre la parole. « Taliyah m’a parlé de la maison oui. Je suis désolé, pour votre mère, je veux dire. » J’étais loin de connaître toutes les histoires familiales des Lockwood, en partie à cause de la rupture vers laquelle Taliyah et moi nous étions finalement dirigés, mais ayant moi-même perdu ma mère, j’étais conscient de ce que ça pouvait entraîner. Bon, dans mon cas, c’était même devenu un sujet tabou, mais ça, on n’allait rien en dire. « Non, pas du tout. J’ai hésité, à vrai dire, mais je suis assez sûr que je ne me sentirai jamais aussi bien que je ne le suis à Bar Harbor, donc j’ai préféré rester. Ca s’est bien passé, ton retour ? Ca a beau ne pas être définitif, j’imagine que ça peut être déroutant. »
@Temperance Lockwood :23232617411:
AVENGEDINCHAINS
J’étais à la fois à l’aise et mal à l’aise. Je saurais pas vraiment l’expliquer mais, assez franchement, j’allais faire avec. Dans tous les cas, j’étais là pour une question de santé, alors autant ne pas me tracasser du reste. L’avantage, c’est que Temperance me rassurait un peu vu que, semblerait-il, les nouvelles pourraient être bonnes quant à mon dos. Déjà, c’était une bonne nouvelle mais en plus, considérant mon incapacité à rester sans rien faire, c’était vraiment une bonne nouvelle. J’avais tenté de détendre l’atmosphère, tentative sur laquelle elle avait visiblement rebondi, me donnant presque envie de la remercier pour cela. Mais non, au lieu de ça, j’avais pris la parole pour dire autre chose. « Je serais bien curieux de te voir essayer tiens. » Et assez franchement ? C’était vrai. Une expression de mise au défi avait pris place sur mon visage, remplaçant le sourire qui avait réussi à s’y dresser. Temperance avait visiblement décidé de ne pas s’acharner sur le sujet de sa sœur, Taliyah et pour ça aussi, j’avais presque envie de la remercier. Déjà que revoir la jeune femme m’avait perturbé -bien plus que ce que je n’acceptais de me l’avouer-, disons simplement que c’était un sujet que je ne me voyais pas nécessairement aborder avec sa propre sœur. Dans le meilleur des cas, j’aimerai pouvoir en parler avec la mienne, de sœur, mais ce n’était malheureusement difficilement possible, pour ne pas dire impossible. Je pourrais bien lui envoyer un message, évidemment, mais ça ne me semblait pas être une bonne idée. Le sujet de son retour en ville est finalement abordé, sa réponse me confirmant que, tout comme Taliyah, elle est revenue vis-à-vis de la maison de leur mère. Je me retiens de grimacer avant de prendre la parole. « Taliyah m’a parlé de la maison oui. Je suis désolé, pour votre mère, je veux dire. » J’étais loin de connaître toutes les histoires familiales des Lockwood, en partie à cause de la rupture vers laquelle Taliyah et moi nous étions finalement dirigés, mais ayant moi-même perdu ma mère, j’étais conscient de ce que ça pouvait entraîner. Bon, dans mon cas, c’était même devenu un sujet tabou, mais ça, on n’allait rien en dire. « Non, pas du tout. J’ai hésité, à vrai dire, mais je suis assez sûr que je ne me sentirai jamais aussi bien que je ne le suis à Bar Harbor, donc j’ai préféré rester. Ca s’est bien passé, ton retour ? Ca a beau ne pas être définitif, j’imagine que ça peut être déroutant. »
@Temperance Lockwood :23232617411: