All delighted people

You're the cure, you're the pain
@Bowen Collins & @Arrow Kovács

You're the cure, you're the pain
@Bowen Collins & @Arrow Kovács

Tw : alcoolisme, amour toxic

You're the cure, you're the pain
@Bowen Collins & @Arrow Kovács

You're the cure, you're the pain
@Bowen Collins & @Arrow Kovács

Tw : alcoolisme, amour toxic

tu l'aimais si fort. tu l'aimes si fort. ton coeur qui explose, qui ne demande qu'à s'aligner avec les étoiles pour ne faire qu'un avec celui de ta bien aimé. tout ton être qui réclame la chaleur, la peau de la demoiselle face à toi. ton esprit seul, est l'élément bloquant. ton esprit seul, est le verrou à cet amour si intense. une vague déchainée en toi se déverse, tandis que tu écoutes les quelques mots qui glissent d'entre ses lèvres. entre deux sanglots. entre quelques larmes. tu as tellement de peine. peine de l'avoir perdu pour une erreur de jeunesse. peine de ne pas pouvoir revenir en arrière, et tout recommencer. tout ré-écrire. ce serait l'idéal, n'est-ce pas, bowen ?

Je t'aime si fort... des mots qui sortent tout seul. des mots qui semblent si réels, si intense. chaleur sur tes joues de ne pas pouvoir contrôler davantage tes émotions, ce que tu ressens au fond de toi. mais, bowen, tu as si peur. peur de la réalité qui vous frappera de plein fouet dans quelques heures. Arrow... S'il te plait, laisse moi le temps. le temps nécessaire pour comprendre, agir, découvrir, et surtout pardonner. le temps pour tomber à nouveau amoureux d'elle.

elle te bouscule, s'accroche à toi. tu souris. tu soupires. sa présence te fait l'effet d'un choc électrique. sa peau contre la tienne raisonne en toi comme une évidence. si tu n'étais pas à moitié ivre, si elle n'était pas complètement arrachée, peut être que tu aurais tenté quelque chose. peut être que tu aurais cherché à comprendre davantage et lui prouver que ton coeur bat encore pour elle.

mais pas ce soir, bowen.

tu attrapes ses mains, cherchant son regard. tu passes ton doigt sur ses joues pour capturer les larmes qui coulent sur ses joues roses de tristesse, d'énervement.

Arrow, s'il te plait. Repose toi. Je vais rester là, mais va te reposer. Je veille sur toi. Je te le promets. décision de rester à ses côtés, malgré tout ton corps qui demande à fuir cette situation. Je reste là, mais n'attend pas de moi autre chose s'il te plait. tu déposes un baiser sur son front, apaisement d'un homme auprès de la seule femme qui fait battre son coeur. tu cherches à calmer ses ardeurs, ses terreurs. Tu n'as pas à avoir peur...

You're the cure, you're the pain
@Bowen Collins & @Arrow Kovács

Et soudain tout s’arrête. Le temps, la vie, l’univers. Je t’aime si fort. Ta vue se trouble. Le reste de tes sens aussi. Ta tête est pleine et vide à la fois. Je t’aime si fort. Tu ne peux plus ni bouger ni prononcer le moindre mot. Je t’aime si fort. Tu…les mots restent coincés dans ta gorge. Tu as rêvé de l’entendre prononcé cette phrase des centaines, des milliers de fois au cours de ces cinq dernière années. Tu l’as imaginé si souvent que tu te demandes si ce n’est pas ton imagination qui te joues des tours, où alors c’est l’alcool. Non. Quand tu le regarde dans les yeux, tu sais que c’est vraiment lui, qu’il est vraiment là, et qu’il a vraiment prononcé ces mots.

Muette, presque inerte, tu restes pantoise quand il prend ton visage et essuies tes larmes. Tu l’écoutes, attentivement, toujours incapable de piper mot. Tu fais non de la tête. Fermes les yeux quand il embrasse ton front. Toute la détresse que vous ressentiez un peu plus tôt s’était évanouie dans la nature, noyée par votre besoin de vous protéger l’un l’autre. Je ne te forcerai jamais à faire une chose pour laquelle tu n’es pas prêt. J’veux pas te rendre malheureux Bow.À nouveau les larmes coulent sur ton visage. Si tu t’en va je suis perdue. Bowen ce monde est trop brutal, trop sombre et trop triste, j’veux pas l’affronter sans toi, je t’en prie… Te trembles comme une feuille, tu relèves de grands yeux tristes vers lui. Tu t’effondres complètement quand il te dis de ne pas avoir peur. Tu enfouis ton visage contre son torse pour trouver un peu de réconfort. Tu restes ainsi quelques minutes, jusqu’à te calmer complètement.

Tu ramasses ton teeshirt, son teeshirt, et te rhabille tant bien que mal dans ton état. Tu prends sa main et le tire jusqu’à ta chambre, jusqu’à ton lit, évitant les morveux de verres qui jonchent le sol, vestiges de votre violente dispute. Tu as raison… j’ai besoin de repos… Tu défais le lit avant de t’y glisser en y attirant Bowen. Juste ta présence, c’est tout ce dont j’ai besoin ce soir. Il avait accepter de rester avec toi n’étais pas prêt à aller plus loin. Tu le comprenais et le respectais. Alors sagement, tu te blottis contre lui, dépose la tête sur son torse, son odeur t’envahît. C’est si bon, si doux, si apaisant. Merci. Je t’aime tellement Bowen.

You're the cure, you're the pain
@Bowen Collins & @Arrow Kovács

Tw : alcoolisme, amour toxic

la profondeur de son amour, de ton amour, de tout ce que vous avez partagé jusque là... est si forte. si intense. tu vibres à ses côtés. ton coeur bat à l'unisson avec elle. ton sang circule à une vitesse phénoménale. ta peau est attiré par la sienne. l'envie d'être unie à elle. d'être proche d'elle. c'est comme si, tout était redevenu comme avant, les cinq années passés en taule derrière toi, derrière vous.

un souvenir qui reste gravé dans ta mémoire. mais la violence de vos mots, de ses gestes. la tristesse qui émane d'elle. ça te fait énormément réfléchir, bowen. une chance ? une dernière ? la possibilité que quelque chose soit encore réalisable ensemble ? tu as si peur de cette confiance démesurée que tu lui avais donné autrefois. tu as si peur que tout t'échappe à nouveau.

mais tu n'y penses pas.
tu n'y penses plus.

à ses côtés, assis sur le rebord du lit, elle s'accroche davantage à toi. léger sourire sur ton visage, tu caresses sa chevelure, dans un geste d'apaisement, un geste doux, agréable. tu es là pour elle. là pour veiller sur elle, ce soir. t'espèrerais que tout ça ne se soit pas passé. hélas, pauvre arrow a perdu les pédales. hélas, c'était la goutte d'eau.

tu la repousses légèrement pour qu'elle s'allonge et tu glisses la couette au dessus de son corps jusqu'au bord de son menton. comme une enfant. comme une petite chose de porcelaine fragile.

Je reste là. Jusqu'à ce que tu t'endormes.

quand elle tomberas dans les bras de morphée, tu iras faire un brin de ménage dans l'appartement, car manifestement, il en a largement besoin. mais pour le moment, tes prunelles sont posés sur elle. ton sourire ne se défait pas, au contraire, il s'accentue en observant les traits de la jeune femme sous tes yeux. elle t'inonde de bonheur depuis toujours. et tu te demandes vraiment comment elle fait ça. comment elle a fait pour que tu continues à l'aimer malgré tout.

ses paupières se ferment.
et puis tu soupires quelques mots, à peine inaudible.

Je t'aime, Arrow...