look me in the eyes, tell me what you see (kayden)
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Sa première tentative d’approche n’avait clairement pas été un succès. Mais Jenny n’avait pas fait plus de onze heures de route dans sa vieille Mazda pour abandonner si facilement. Ce voyage était sans doute une folie. Si Kayden Webster aurait voulu prendre des nouvelles de James, il aurait largement pu le faire lui-même au cours de ces sept dernières années. Et il n’en avait rien fait. Pourquoi ? James semblait vénérer cet homme dans ses courriers, chantant ses louanges à chaque fois, prenant le temps de raconter à sa femme une multitude d’anecdotes sur la vie du régiment. Tant et si bien que Jenny, en lisant et relisant les lettres de James, avait eu l’impression de connaître elle aussi cet homme. C’est pourquoi, réalisant honteusement qu’elle-même n’avait jamais pris la peine d’essayer de le contacter pour l’informer ne serait-ce que de l’état de son ami, elle s’était mise en tête de le retrouver et de le rencontrer.
Au début, elle avait redouté que Webster lui aussi ne soit que l’ombre de lui-même, traumatisé par la guerre. Peut être était-il également handicapé suite à ses blessures ? Puis, elle avait découvert qu’il exerçait toujours en temps de médecin. Plus dans l’armée, mais dans le civil. A l’hôpital de Bar Harbor, petite ville dans le Maine, plus précisément. C’est ainsi, que malgré la désapprobation de Ziggy et de sa mère, elle avait posé des congés sans solde, ramassé ses maigres économies, les lettres de James, quelques effets personnels et monté dans sa petite voiture et pris la route direction le Nord.
Le trajet avait été fatigant, d’autant que pour ne pas dépenser trop, elle se limitait sur la nourriture et choisi de dormir dans sa voiture. Mais finalement, le deuxième jour, elle était arrivée à bon port. Le reste de la mission paraissait enfantin. Trouver l’hôpital et obtenir quelques minutes du précieux temps de Webster. Jugeant plus judicieux de ne pas l’interrompre durant sa garde, elle attendit patiemment qu’il quitte l’hôpital à la fin de celle-ci, assise sur un banc. Elle avait une vague idée de ce à quoi l’homme ressemblait grâce aux photos que pouvait lui envoyer James avec ses courriers. Lorsqu’enfin, il passa près d’elle, elle l’apostropha, se présentant derechef. Et se fit envoyer promener illico. Jenny s’en trouva désarçonnée pour plusieurs raisons : d’une part le comportement odieux et hostile qu’il afficha à son égard, refusant de l’écouter, d’autre part parce qu’il avait une carrure impressionnante. Sa réaction vis-à-vis d’elle était tellement aux antipodes de ce que James lui avait raconté sur lui qu’elle demeura stupéfaite, sans trop savoir comment réagir, ni quoi dire. Suite à cette rencontre pour le moins houleuse, Jenny avait décidé de prolonger son séjour à Bar Harbor et d’échafauder un plan d’attaque. Hors de question d’abandonner si près du but. Vu de l’extérieur, cela pouvait paraître loufoque, mais pour la jeune femme, c’était nécessaire pour pouvoir ensuite tourner la page et entamer un nouveau pan de son existence, sans James.
Afin d’avoir les idées claires, Jenny voulu s’octroyer une bonne nuit de sommeil dans une chambre de motel, mais déchanta rapidement au vu des prix des chambres à la nuit. Bar Harbor était une petite ville certes, mais touristique, et les chambres au-dessus de son petit budget. En dépit de cause, après avoir ratissé la majeur partie de l’île, elle se résigna à retourner au centre-ville, ou vers le port, trouver un parking calme où garer sa voiture. Mais alors qu’elle négociait à la nuit tombée une série de virages dans une zone boisée, les phares de la voiture qui arrivait en face l’éblouirent soudainement, avant qu’elle ne réalise que ladite voiture roulait au beau milieu de la route déjà étroite. En tentant de l’éviter, Jenny perdit le contrôle de la petite Mazda dont les pneus crissèrent avec l’énergie du désespoir sur le bitume, avant de finir sa route dans les arbres. Le choc, un bruit de tôle froissée et de verre brisé, puis plus rien.
Lorsqu’elle reprit connaissance, Jenny ne se souvenait de rien, mais avait une migraine d’enfer. Des voix lui parvenait, ainsi qu’une odeur de désinfectant. A travers ses paupières closes, des lumières vives semblaient danser devant elle. Puis le néant l’attira de nouveau. Lorsqu’elle revint une nouvelle fois à elle, une silhouette massive était penchée au-dessus d’elle. Elle se sentait dans un état cotonneux, comme si on lui avait administré des calmants. Entrouvrant les paupières, malgré la sensation que tout tournait autour d’elle, elle reconnu entre mille le visage qui lui faisait face. « C’est pas tout à fait comme ça que j’imaginais notre seconde rencontre… » parvint elle à bafouiller laborieusement, la bouche sèche et pâteuse, avec la sensation d’un camion venait de lui passer sur le corps.
Au début, elle avait redouté que Webster lui aussi ne soit que l’ombre de lui-même, traumatisé par la guerre. Peut être était-il également handicapé suite à ses blessures ? Puis, elle avait découvert qu’il exerçait toujours en temps de médecin. Plus dans l’armée, mais dans le civil. A l’hôpital de Bar Harbor, petite ville dans le Maine, plus précisément. C’est ainsi, que malgré la désapprobation de Ziggy et de sa mère, elle avait posé des congés sans solde, ramassé ses maigres économies, les lettres de James, quelques effets personnels et monté dans sa petite voiture et pris la route direction le Nord.
Le trajet avait été fatigant, d’autant que pour ne pas dépenser trop, elle se limitait sur la nourriture et choisi de dormir dans sa voiture. Mais finalement, le deuxième jour, elle était arrivée à bon port. Le reste de la mission paraissait enfantin. Trouver l’hôpital et obtenir quelques minutes du précieux temps de Webster. Jugeant plus judicieux de ne pas l’interrompre durant sa garde, elle attendit patiemment qu’il quitte l’hôpital à la fin de celle-ci, assise sur un banc. Elle avait une vague idée de ce à quoi l’homme ressemblait grâce aux photos que pouvait lui envoyer James avec ses courriers. Lorsqu’enfin, il passa près d’elle, elle l’apostropha, se présentant derechef. Et se fit envoyer promener illico. Jenny s’en trouva désarçonnée pour plusieurs raisons : d’une part le comportement odieux et hostile qu’il afficha à son égard, refusant de l’écouter, d’autre part parce qu’il avait une carrure impressionnante. Sa réaction vis-à-vis d’elle était tellement aux antipodes de ce que James lui avait raconté sur lui qu’elle demeura stupéfaite, sans trop savoir comment réagir, ni quoi dire. Suite à cette rencontre pour le moins houleuse, Jenny avait décidé de prolonger son séjour à Bar Harbor et d’échafauder un plan d’attaque. Hors de question d’abandonner si près du but. Vu de l’extérieur, cela pouvait paraître loufoque, mais pour la jeune femme, c’était nécessaire pour pouvoir ensuite tourner la page et entamer un nouveau pan de son existence, sans James.
Afin d’avoir les idées claires, Jenny voulu s’octroyer une bonne nuit de sommeil dans une chambre de motel, mais déchanta rapidement au vu des prix des chambres à la nuit. Bar Harbor était une petite ville certes, mais touristique, et les chambres au-dessus de son petit budget. En dépit de cause, après avoir ratissé la majeur partie de l’île, elle se résigna à retourner au centre-ville, ou vers le port, trouver un parking calme où garer sa voiture. Mais alors qu’elle négociait à la nuit tombée une série de virages dans une zone boisée, les phares de la voiture qui arrivait en face l’éblouirent soudainement, avant qu’elle ne réalise que ladite voiture roulait au beau milieu de la route déjà étroite. En tentant de l’éviter, Jenny perdit le contrôle de la petite Mazda dont les pneus crissèrent avec l’énergie du désespoir sur le bitume, avant de finir sa route dans les arbres. Le choc, un bruit de tôle froissée et de verre brisé, puis plus rien.
Lorsqu’elle reprit connaissance, Jenny ne se souvenait de rien, mais avait une migraine d’enfer. Des voix lui parvenait, ainsi qu’une odeur de désinfectant. A travers ses paupières closes, des lumières vives semblaient danser devant elle. Puis le néant l’attira de nouveau. Lorsqu’elle revint une nouvelle fois à elle, une silhouette massive était penchée au-dessus d’elle. Elle se sentait dans un état cotonneux, comme si on lui avait administré des calmants. Entrouvrant les paupières, malgré la sensation que tout tournait autour d’elle, elle reconnu entre mille le visage qui lui faisait face. « C’est pas tout à fait comme ça que j’imaginais notre seconde rencontre… » parvint elle à bafouiller laborieusement, la bouche sèche et pâteuse, avec la sensation d’un camion venait de lui passer sur le corps.
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Autant dire, que Kayden ne s’attendait pas à la voir elle, venir le voir ce jour-là. Il la connaît de nom, de photo aussi, étant donné qu’il l’a vu, et revu par le biais des photos de son meilleur ami, quand ils parlaient pour se changer les idées. Autant dire, qu’il avait oui, envoyé un peu bouler, de base, il n’avait pas envie de parler, il ne veut pas et ne voudra jamais lui parler. Elle lui rappelle bien trop de choses, son attachement qu’il avait envers son défunt mari. Il avait soupiré, il avait bien trop pensé après ça, à presque s’en tirer les cheveux. Autant dire, qu’il n’avait même pas dormi de la nuit, la veille de sa rencontre avec elle.
Mais, le temps passe, il finit par repartir à ses occupations, pour clairement ne pus y faire attention. Kayden n’a pas que ça à faire de se morfondre sur des souvenirs douloureux. Il était encore réveillé durant cette nuit, sans savoir, clairement qu’il allait retomber sur elle, dans la nuit. Médecin urgentiste, il était normal d’être d’astreinte pour lui et il le genre à constamment bossé. Alors autant dire, qu’il avait clairement sauté dans sa voiture, quand, tout simplement, il reçut un appel pour une urgence. Roulant assez rapidement, il vient rejoindre les urgences une fois garées. Il entre, enfilé la blouse et vient alors reconnaître la personne. Jenny. Il ne pensait pas la revoir si vite pour le coup.
S’occupant d’elle, c’est beaucoup plus tard, penché au-dessus d’elle, qu’elle vient ouvrir les yeux. Kayden pose son regard alors sur elle, alors qu’il était en train de vérifier les constantes et que tout soit bien branché. Cependant, elle allait devoir rester ici, les chambres n’étant pas libres actuellement et il a envisagé de la prendre chez lui, car elle serait convalescente, mais il a ensuite chassé cette idée de sa tête. En voyant ensuite qu’elle ouvre les yeux, il se redresse, la regardant alors attentivement. « Moi non plus, je ne pensais pas te revoir non plus de sitôt. » Il vient ensuite tout simplement redresser le lit doucement et pose un verre d’eau sur un petit plateau. « Bois doucement, de préférence. » Il recule ensuite. Venant se redresser et ensuite détaché ses cheveux doucement, ondulant, il les avait attachés pour les soins. « Que s’est-il passé ? »
Mais, le temps passe, il finit par repartir à ses occupations, pour clairement ne pus y faire attention. Kayden n’a pas que ça à faire de se morfondre sur des souvenirs douloureux. Il était encore réveillé durant cette nuit, sans savoir, clairement qu’il allait retomber sur elle, dans la nuit. Médecin urgentiste, il était normal d’être d’astreinte pour lui et il le genre à constamment bossé. Alors autant dire, qu’il avait clairement sauté dans sa voiture, quand, tout simplement, il reçut un appel pour une urgence. Roulant assez rapidement, il vient rejoindre les urgences une fois garées. Il entre, enfilé la blouse et vient alors reconnaître la personne. Jenny. Il ne pensait pas la revoir si vite pour le coup.
S’occupant d’elle, c’est beaucoup plus tard, penché au-dessus d’elle, qu’elle vient ouvrir les yeux. Kayden pose son regard alors sur elle, alors qu’il était en train de vérifier les constantes et que tout soit bien branché. Cependant, elle allait devoir rester ici, les chambres n’étant pas libres actuellement et il a envisagé de la prendre chez lui, car elle serait convalescente, mais il a ensuite chassé cette idée de sa tête. En voyant ensuite qu’elle ouvre les yeux, il se redresse, la regardant alors attentivement. « Moi non plus, je ne pensais pas te revoir non plus de sitôt. » Il vient ensuite tout simplement redresser le lit doucement et pose un verre d’eau sur un petit plateau. « Bois doucement, de préférence. » Il recule ensuite. Venant se redresser et ensuite détaché ses cheveux doucement, ondulant, il les avait attachés pour les soins. « Que s’est-il passé ? »
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Une odeur d’après rasage lui parvint tandis qu’il s’approchait du lit. Jenny sentit ensuite la tête de lit se relever lentement. Un verre d’eau apparut sur la tablette devant elle. Bois doucement. La tête lui tournait légèrement mais elle n’avait plus la migraine. Merci les antalgiques. « Je le savais que tu pouvais être aimable… » Laborieusement, elle accommoda sa vision sur Kayden, qui se détachait les cheveux. C’était vraiment étrange cette sensation de flottement et de légèreté procurée par les calmants. Ce qu’elle n’avait pas prévu en revanche, c’était que cela lui déliait un peu trop la langue également. Pour preuve ce qui s’en suivit. « T’es beaucoup plus sexy en vrai que sur les photos… » Disant cela, un petit rire de gorge lui échappa, lui arrachant une grimace de douleur. Nul doute qu’elle serait morte de honte lorsque les traitements ne feraient plus effet.
Sexy doc lui demanda ensuite ce qu’il s’était passé. Précautionneusement, elle se saisit du verre d’eau posé devant elle et en bu une gorgée salvatrice. C’est vrai ça, que c’était il passé ? Jenny fronça les sourcils. « Je conduisais… y avait des virages… » L’éclat des phares de la voiture d’en face. Le bruit de tôle froissée. « Seigneur…j’ai eu un accident n’est ce pas ? » Elle jeta un regard miséreux vers Kayden. Sa petite voiture était probablement morte. Ziggy va me tuer… son frère désapprouvait son expédition depuis le début et vu le tournant que prenaient les événements, cela ne pourrait que renforcer son point de vue. Et comment pourrait elle lui en vouloir ? Elle se retrouvait seule dans une ville inconnue, sans le sou ou presque, blessée, sans logement et désormais sans voiture. Quelle réussite ! Elle avait trouvé Kayden mais à quel prix ? « Je suis beaucoup blessée ? » osa-t-elle finalement demander, tout en se sentant franchement pitoyable.
Sexy doc lui demanda ensuite ce qu’il s’était passé. Précautionneusement, elle se saisit du verre d’eau posé devant elle et en bu une gorgée salvatrice. C’est vrai ça, que c’était il passé ? Jenny fronça les sourcils. « Je conduisais… y avait des virages… » L’éclat des phares de la voiture d’en face. Le bruit de tôle froissée. « Seigneur…j’ai eu un accident n’est ce pas ? » Elle jeta un regard miséreux vers Kayden. Sa petite voiture était probablement morte. Ziggy va me tuer… son frère désapprouvait son expédition depuis le début et vu le tournant que prenaient les événements, cela ne pourrait que renforcer son point de vue. Et comment pourrait elle lui en vouloir ? Elle se retrouvait seule dans une ville inconnue, sans le sou ou presque, blessée, sans logement et désormais sans voiture. Quelle réussite ! Elle avait trouvé Kayden mais à quel prix ? « Je suis beaucoup blessée ? » osa-t-elle finalement demander, tout en se sentant franchement pitoyable.
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Actuellement, il l’observe. Kayden la regarde se redresser avec l’aide du lit, il hausse un sourcil en entendant ses dires. Lui ? Aimable ? Autant le dire, qu’il ne l’est pas, ou que très rarement même. Il faut dire, pourquoi, il serait aimable que si les gens le méritent, mais bizarrement, elle le mérite actuellement, mais il ne va pas se l’avouer, il est bien trop têtu pour dire les choses correctement. « Ne crie pas victoire trop rapidement. Je ne suis pas aussi aimable que tu le penses. » Il hausse les épaules doucement, avant de tout simplement se concentrer sur quelque chose. Il ne fait donc pas hyper attention au début. « Merc... Attends, quoi ? » Il vient vraiment de l’entendre dire qu’il était sexy ? Bon, il met ça sur le fait qu’elle soit complètement stone, étant donné qu’il n’est pas sexy – si, il l’est – alors, ce sont les médicaments.
Il vient ensuite la regarder, écoutant son explication pour l’accident. Il approche un peu, avant de se pencher de nouveau vers lui. « Tu as eu un accident, oui. » Malheureusement, ça arrive. Il en a eu aussi, il en a toujours, ses cauchemars, son stress post-traumatique, sont des accidents à ses yeux, clairement. Il vient ensuite, touchant son front pour vérifier que la fièvre ne monte pas par le biais du stress qu’elle est sûrement en train de se faire. « Tu as quelques contusions, trois côtes fêlées et aussi, une jambe cassée. » Il vient alors ensuite fermer les rideaux pour de l’intimité et lui parler en privé. « Tu vas devoir te ménager, tu es convalescente et le souci est qu’il n’y a plus de place dans les urgences pour rester et de ce que j’ai compris, tu n’as pas de lieu où dormir. » Et autant dire, qu’il a réfléchi assez rapidement, pour prendre cette décision. « Tu vas venir chez moi. Tu vas y rester jusqu’à ce que ça aille mieux et au moins, je serais sûr, que tu ne tenteras pas d’aller prendre des virages. »
Il hausse les épaules doucement. « Et on part après une fois que tu seras moins… Défoncé par les médicaments. »
Il vient ensuite la regarder, écoutant son explication pour l’accident. Il approche un peu, avant de se pencher de nouveau vers lui. « Tu as eu un accident, oui. » Malheureusement, ça arrive. Il en a eu aussi, il en a toujours, ses cauchemars, son stress post-traumatique, sont des accidents à ses yeux, clairement. Il vient ensuite, touchant son front pour vérifier que la fièvre ne monte pas par le biais du stress qu’elle est sûrement en train de se faire. « Tu as quelques contusions, trois côtes fêlées et aussi, une jambe cassée. » Il vient alors ensuite fermer les rideaux pour de l’intimité et lui parler en privé. « Tu vas devoir te ménager, tu es convalescente et le souci est qu’il n’y a plus de place dans les urgences pour rester et de ce que j’ai compris, tu n’as pas de lieu où dormir. » Et autant dire, qu’il a réfléchi assez rapidement, pour prendre cette décision. « Tu vas venir chez moi. Tu vas y rester jusqu’à ce que ça aille mieux et au moins, je serais sûr, que tu ne tenteras pas d’aller prendre des virages. »
Il hausse les épaules doucement. « Et on part après une fois que tu seras moins… Défoncé par les médicaments. »
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Lorsqu’elle émit le fait qu’il savait se montrer aimable, Kayden s’empressa de démentir, comme s’il avait une réputation à tenir. « T’en fais pas, j’le dirais à personne… » marmonna-t-elle, l’esprit cotonneux, avant d’émettre une sorte de gloussement qui se termina plus sur un glapissement de douleur, tandis qu’il paraissait sincèrement surpris par le fait qu’elle le trouve sexy. A moins que ce ne soit parce qu’elle l’avait mentionné à haute et intelligible voix, au lieu de le garder dans un coin de sa pensée. « Fais pas genre… j’suis sûre qu’elles sont toutes à tes pieds ici… » L’élocution de Jenny était toujours laborieuse, comme quelqu’un qui serait en état d’ébriété.
La jeune femme faisait de sincères efforts de concentration lorsque le motif de sa présence à l’hôpital fut abordé. Ses souvenirs étaient confus. Kayden lui confirma qu’elle avait bel et bien eu un accident. « Ma voiture est morte, je suppose ? » Elle entendait déjà la voix de son frère, lui rappelant que ce n’était que de la tôle, et que le principal était qu’elle soit vivante. Kayden se rapprocha de nouveau, se penchant sur elle pour toucher son front avec une délicatesse dont elle ne l’aurait pas soupçonné capable. De nouveau, son après rasage vint chatouiller ses narines, et elle ferma les yeux un bref instant. Trois côtes fêlées et une fracture à la jambe. Génial. Vraiment génial. Elle allait carrément être impotente les semaines qui allait suivre avec une jambe dans le plâtre. « Misère, manquait plus que ça… » Un bref sanglot lui noua la gorge tant elle se sentait minable et découragée, tandis qu’il alla fermer le rideau de séparation de son box avant de revenir à son chevet. Ce qu’il lui déclara ensuite la décontenança totalement, tant c’était inattendu de sa part. Au départ, il lui expliqua qu’elle allait être convalescente – elle le savait déjà – et qu’il ne pouvait pas la garder hospitalisée sur place – elle s’en doutait un peu aussi. Elle était certes shootée par les calmants, mais pas complètement. Puis il déclara alors l’impensable. Tu vas venir chez moi. Ce n’était même pas une proposition ou une invitation, mais sonnait plutôt comme un ordre. Le pouls de Jenny s’affola malgré elle à cette perspective pour le moins inattendue et inespérée, dans son malheur. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de le fixer avec des yeux ronds. « Waouh ! Sexy doc qui m’invite chez lui ? Fais gaffe, tu perds un peu plus de ta crédibilité Mr Ronchon… » Son rire s’acheva sur une brève quinte de toux qui l’interrompit dans sa diatribe, lui arrachant par le même coup une grimace de douleur.
« Qui te dis que je vais te suivre ? » rétorqua-t-elle tout en lui jetant un regard torve. Idiote, c’est ta meilleure chance de pouvoir accomplir ce pour quoi tu es venue dans cette ville ! Avait-elle envie que son frère vienne la chercher en urgence, lui rabâchant à quel point elle avait été inconsciente ? De rester sur un échec ? Et puis, elle devait l’admettre, outre la description qu’avait pu lui faire James dans ses lettres, Kayden Webster l’intriguait au plus haut point. Et l’attirait, mais pour l’heure elle n’était pas prête à l’admettre. Kayden ne manqua pas de lui souligner ensuite au passage qu’elle était encore défoncée par les médicaments… Jenny s’offusqua tout en se redressant, un peu trop vivement, ce qui eut lieu de lui arracher une nouvelle grimace accompagnée d’un gémissement de douleur. Vaincue, elle se laissa retomber sur le matelas. « En fait, c’est pas des calmants que tu m’as injecté, mais un sérum de vérité j’suis sûre… du coup, je dis tout haut tout ce qui me passe par la tête… » Dont le fait qu’il était sexy. « Si t’as d’autres questions, c’est le moment ou jamais… » Quitte à se couvrir de ridicule, autant le faire complètement une bonne fois pour toutes.
La jeune femme faisait de sincères efforts de concentration lorsque le motif de sa présence à l’hôpital fut abordé. Ses souvenirs étaient confus. Kayden lui confirma qu’elle avait bel et bien eu un accident. « Ma voiture est morte, je suppose ? » Elle entendait déjà la voix de son frère, lui rappelant que ce n’était que de la tôle, et que le principal était qu’elle soit vivante. Kayden se rapprocha de nouveau, se penchant sur elle pour toucher son front avec une délicatesse dont elle ne l’aurait pas soupçonné capable. De nouveau, son après rasage vint chatouiller ses narines, et elle ferma les yeux un bref instant. Trois côtes fêlées et une fracture à la jambe. Génial. Vraiment génial. Elle allait carrément être impotente les semaines qui allait suivre avec une jambe dans le plâtre. « Misère, manquait plus que ça… » Un bref sanglot lui noua la gorge tant elle se sentait minable et découragée, tandis qu’il alla fermer le rideau de séparation de son box avant de revenir à son chevet. Ce qu’il lui déclara ensuite la décontenança totalement, tant c’était inattendu de sa part. Au départ, il lui expliqua qu’elle allait être convalescente – elle le savait déjà – et qu’il ne pouvait pas la garder hospitalisée sur place – elle s’en doutait un peu aussi. Elle était certes shootée par les calmants, mais pas complètement. Puis il déclara alors l’impensable. Tu vas venir chez moi. Ce n’était même pas une proposition ou une invitation, mais sonnait plutôt comme un ordre. Le pouls de Jenny s’affola malgré elle à cette perspective pour le moins inattendue et inespérée, dans son malheur. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de le fixer avec des yeux ronds. « Waouh ! Sexy doc qui m’invite chez lui ? Fais gaffe, tu perds un peu plus de ta crédibilité Mr Ronchon… » Son rire s’acheva sur une brève quinte de toux qui l’interrompit dans sa diatribe, lui arrachant par le même coup une grimace de douleur.
« Qui te dis que je vais te suivre ? » rétorqua-t-elle tout en lui jetant un regard torve. Idiote, c’est ta meilleure chance de pouvoir accomplir ce pour quoi tu es venue dans cette ville ! Avait-elle envie que son frère vienne la chercher en urgence, lui rabâchant à quel point elle avait été inconsciente ? De rester sur un échec ? Et puis, elle devait l’admettre, outre la description qu’avait pu lui faire James dans ses lettres, Kayden Webster l’intriguait au plus haut point. Et l’attirait, mais pour l’heure elle n’était pas prête à l’admettre. Kayden ne manqua pas de lui souligner ensuite au passage qu’elle était encore défoncée par les médicaments… Jenny s’offusqua tout en se redressant, un peu trop vivement, ce qui eut lieu de lui arracher une nouvelle grimace accompagnée d’un gémissement de douleur. Vaincue, elle se laissa retomber sur le matelas. « En fait, c’est pas des calmants que tu m’as injecté, mais un sérum de vérité j’suis sûre… du coup, je dis tout haut tout ce qui me passe par la tête… » Dont le fait qu’il était sexy. « Si t’as d’autres questions, c’est le moment ou jamais… » Quitte à se couvrir de ridicule, autant le faire complètement une bonne fois pour toutes.
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