(taliyah) The past beats inside me like a second heart
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Taliyah & Aaron
The past beats inside me like a second heart
J’étais dans le bus, un sac à dos mis en équilibre sur une épaule, et une boîte à outils dans l’autre main. Et non, je ne rentrais pas chez moi, et non je n’allais pas non plus dans un magasin de bricolage. Au lieu de ça, j’allais chez Taliyah. Oui oui, Taliyah mon ex. Evidemment, une partie de moi savait pertinemment que ce n’était pas nécessairement la meilleure des idées. L’autre partie de moi, ceci dit, plus que parfaitement majoritaire, s’en fichait pas mal. Depuis que je l’avais croisé dans ce foutu supermarché, j’avais eu envie de la revoir, j’avais eu envie d’en savoir plus sur ce qu’elle était devenue. Alors oui, je l’avais contactée il y a quelques jours pour lui demander si elle avait toujours besoin d’aide pour les travaux chez elle. Et encore, il fallait dire que j’avais attendu plus longtemps que prévu à cause de ma chute qui m’avait valu un aller simple jusqu’aux urgences, disons que j’avais entendu d’aller mieux pour me relancer à la fois dans les travaux de chez moi, mais aussi pour envisager de me lancer dans les travaux qu’il y avait chez les Lockwood. Puis bon, j’avais aussi attendu pour une raison assez simple : Danielle. Je n’avais pas raté son regard au moment où je lui avais dit avoir croisé celle qui était maintenant petite-amie, ce regard constitué d’un parfait mélange entre la surprise et l’inquiétude. Puis après tout, elle n’avait aucune raison de s’inquiéter.
Malgré que cela fasse maintenant de nombreuses années que je n’étais pas allée dans la maison dans laquelle Taliyah avait grandi, ça ne m’avait pas empêché, de parfaitement reconnaître les environs au moment où le bus s’était rapproché de son quartier, à croire que toutes les années que l’on avait passées ensemble étaient gravées dans mon corps tout entier, ou un truc du genre. Au fur et à mesure que je me rapprochais de chez elle, j’avais presque la sensation que c’était la mémoire musculaire qui prenait le dessus, ne serait-ce que par rapport au fait que je n’avais absolument pas eu besoin des indications de mon téléphone pour retourner chez elle. Je n’avais même pas ouvert le gps, à vrai dire. Mais encore une fois, ça ne voulait rien dire. Arrivé devant chez elle, j’avais sonné à la porte, ignorant volontairement l’impression que j’avais d’être parfaitement là où je devais être. Je ne savais pas qui allait ouvrir la porte, si ça serait elle, sa sœur, ou quelqu’un d’autre, je ne réalisais que maintenant que je ne savais pas du tout qui serait de la partie, m’étant potentiellement un peu trop concentré sur la volonté que j’avais eue d’aider Taliyah. Juste l’aider, bien entendu. La porte s’était finalement ouverte devant moi, la vision de Taliyah de l’autre côté de celle-ci suffisant à faire naître un sourire sur mes lèvres sans même que je ne cherche à le retenir. « Salut ! » Ma foi, c’est un début comme un autre. « Je savais pas trop ce que t’avais sur place, donc j’ai préféré amener ma propre boîte, j’espère que ça te dérange pas ? » Sauf que ce n’était pas tant ce qu’elle-même avait, c’était ce qu’elles avaient, utilisation du pluriel que je ne semblais pas décidé à incruster au fond de la tête.
@Taliyah Lockwood
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J’étais dans le bus, un sac à dos mis en équilibre sur une épaule, et une boîte à outils dans l’autre main. Et non, je ne rentrais pas chez moi, et non je n’allais pas non plus dans un magasin de bricolage. Au lieu de ça, j’allais chez Taliyah. Oui oui, Taliyah mon ex. Evidemment, une partie de moi savait pertinemment que ce n’était pas nécessairement la meilleure des idées. L’autre partie de moi, ceci dit, plus que parfaitement majoritaire, s’en fichait pas mal. Depuis que je l’avais croisé dans ce foutu supermarché, j’avais eu envie de la revoir, j’avais eu envie d’en savoir plus sur ce qu’elle était devenue. Alors oui, je l’avais contactée il y a quelques jours pour lui demander si elle avait toujours besoin d’aide pour les travaux chez elle. Et encore, il fallait dire que j’avais attendu plus longtemps que prévu à cause de ma chute qui m’avait valu un aller simple jusqu’aux urgences, disons que j’avais entendu d’aller mieux pour me relancer à la fois dans les travaux de chez moi, mais aussi pour envisager de me lancer dans les travaux qu’il y avait chez les Lockwood. Puis bon, j’avais aussi attendu pour une raison assez simple : Danielle. Je n’avais pas raté son regard au moment où je lui avais dit avoir croisé celle qui était maintenant petite-amie, ce regard constitué d’un parfait mélange entre la surprise et l’inquiétude. Puis après tout, elle n’avait aucune raison de s’inquiéter.
Malgré que cela fasse maintenant de nombreuses années que je n’étais pas allée dans la maison dans laquelle Taliyah avait grandi, ça ne m’avait pas empêché, de parfaitement reconnaître les environs au moment où le bus s’était rapproché de son quartier, à croire que toutes les années que l’on avait passées ensemble étaient gravées dans mon corps tout entier, ou un truc du genre. Au fur et à mesure que je me rapprochais de chez elle, j’avais presque la sensation que c’était la mémoire musculaire qui prenait le dessus, ne serait-ce que par rapport au fait que je n’avais absolument pas eu besoin des indications de mon téléphone pour retourner chez elle. Je n’avais même pas ouvert le gps, à vrai dire. Mais encore une fois, ça ne voulait rien dire. Arrivé devant chez elle, j’avais sonné à la porte, ignorant volontairement l’impression que j’avais d’être parfaitement là où je devais être. Je ne savais pas qui allait ouvrir la porte, si ça serait elle, sa sœur, ou quelqu’un d’autre, je ne réalisais que maintenant que je ne savais pas du tout qui serait de la partie, m’étant potentiellement un peu trop concentré sur la volonté que j’avais eue d’aider Taliyah. Juste l’aider, bien entendu. La porte s’était finalement ouverte devant moi, la vision de Taliyah de l’autre côté de celle-ci suffisant à faire naître un sourire sur mes lèvres sans même que je ne cherche à le retenir. « Salut ! » Ma foi, c’est un début comme un autre. « Je savais pas trop ce que t’avais sur place, donc j’ai préféré amener ma propre boîte, j’espère que ça te dérange pas ? » Sauf que ce n’était pas tant ce qu’elle-même avait, c’était ce qu’elles avaient, utilisation du pluriel que je ne semblais pas décidé à incruster au fond de la tête.
@Taliyah Lockwood
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Après leurs rencontres de fortune au supermarché, Taliyah avait repris contact avec Aaron par le biais d'échanges de textos. Ensemble, ils s'étaient mis d'accord sur une date pour la venue d'Aaron à la maison, pour aider Taliyah et sa sœur dans la réalisation des travaux de la maison qui les avaient vus grandir. Cette maison, il la connaissait bien, ils y avaient même dormi du temps où ils étaient ensemble et que Taliyah était étudiante à l'université. Il connaissait les lieux tout comme il avait connu la mère Lockwood qui les avait quittés plusieurs semaines auparavant.
Dès son réveil, une partie de Taliyah se sentait impatiente de voir son bel avocat débarquer et entrer dans la maison, maison où sa sœur n'était présentement pas. Et puis.. Son avocat, c'était un peu gros quand on savait qu'il était fiancé et promis à quelqu'un d'autre qu'elle, mais qu'importe, le voir ailleurs qu'au milieu du rayon fruit et légume, rien que ça lui faisait du bien. Elle pensait ou plutôt elle trouvait le temps long en attendant son arrivé, elle se sentait comme une petite fille guettant l'arrivée du marchand de glaces. Pourquoi, pourquoi tu réagis comme ça ? Arrête, il va se marier. Pensait-elle.
Lorsqu'il était derrière la porte, elle ne mettait pas bien longtemps avant de lui ouvrir la porte, pour l'inviter à entrer. Salut ! Disait-elle en souriant, elle était certaine que ses yeux pétillaient autant que son sourire en le regardant, s'approchant pour plaquer un baiser sur sa joue. Oh, on a des trucs, mais je ne m'y connais pas trop alors, tu as bien fait. Elle refermait la porte derrière lui. Tu connais la maison, fait comme chez toi... Elle marquait un temps de pause en le regardant. Je t'offre un truc à boire ?
@Aaron Strand :6bko: :823500682:
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Taliyah & Aaron
The past beats inside me like a second heart
C’était étrange, de me retrouver ici. Le fait que les souvenirs reviennent aussi vite n’était absolument pas surprenant, mais les habitudes ? C’est comme si, après toutes ces années, tout ces moments passés ici étaient restés en moi et agissaient comme une forme de mémoire musculaire. Un sourire s’était étiré sur mes lèvres à la seconde où elle avait ouvert la porte et que mon regard s’était posé sur elle. Ca aussi, j’allais finir par croire que ça relevait de la mémoire musculaire. Et puis, ce que j’étais bien forcé de remarquer, c’est que je me sentais à l’aise, je me sentais léger, je me sentais.. A ma place, en réalité, ce n’était pas plus compliqué que ça. Peut-être que c’était lié à ce que l’on avait vécu ensemble, tout comme c’était peut-être l’endroit, que je trouvais réconfortant, ou alors c’était complètement autre chose, ce n’est pas comme si je risquais de pouvoir le faire. Ceci dit, je ne m’étais pas du tout attendu à ce qu’elle plaque ses lèvres contre ma joue, un geste aux allures et ambitions anodines qui, pourtant, avaient suffit à faire en sorte que mon coeur saute et se serre dans ma poitrine, au même moment, parce qu’apparemment, c’était possible. Quand elle s’était reculé, le sourire était toujours présent sur mes lèvres, alors que je me penchais en avant et que je déposais également un baiser sur sa joue, ignorant de manière complètement volontaire le fait que c’était aussi douloureux que ça n’était familier. « Salut ! Bon, je te promets pas que j’aurais ce exactement ce qu’il faut, mais ça devrait le faire. » J’avais posé la boîte à outils sur le sol, me penchant au passage pour défaire mes lacets et retirer mes chaussures, les déposant sur le côté, comme je l’avais toujours fait il y a maintenant plusieurs années. « Après, j’ai fait pas mal d’achats avec les travaux que j’ai fait chez moi, donc ça devrait le faire. » Puis au pire, on verrait bien. Je m’étais finalement redressé, acquiesçant face à sa proposition. « Je veux bien un verre d’eau oui, s'il te plaît ! Je laisse la caisse là pour l’instant, ou tu veux que je la pose ailleurs ? » J’avais accompagné mes paroles d’un geste de la tête avant de retirer ma veste, la posant sur le porte-manteau, geste qui, lui aussi, relevait d’une pure mémoire musculaire. L’avantage, c’est que les travaux paraîtraient beaucoup moins familiers, considérant que je n’avais jamais rien fait de réellement concret chez eux, merci bien.
AVENGEDINCHAINS
C’était étrange, de me retrouver ici. Le fait que les souvenirs reviennent aussi vite n’était absolument pas surprenant, mais les habitudes ? C’est comme si, après toutes ces années, tout ces moments passés ici étaient restés en moi et agissaient comme une forme de mémoire musculaire. Un sourire s’était étiré sur mes lèvres à la seconde où elle avait ouvert la porte et que mon regard s’était posé sur elle. Ca aussi, j’allais finir par croire que ça relevait de la mémoire musculaire. Et puis, ce que j’étais bien forcé de remarquer, c’est que je me sentais à l’aise, je me sentais léger, je me sentais.. A ma place, en réalité, ce n’était pas plus compliqué que ça. Peut-être que c’était lié à ce que l’on avait vécu ensemble, tout comme c’était peut-être l’endroit, que je trouvais réconfortant, ou alors c’était complètement autre chose, ce n’est pas comme si je risquais de pouvoir le faire. Ceci dit, je ne m’étais pas du tout attendu à ce qu’elle plaque ses lèvres contre ma joue, un geste aux allures et ambitions anodines qui, pourtant, avaient suffit à faire en sorte que mon coeur saute et se serre dans ma poitrine, au même moment, parce qu’apparemment, c’était possible. Quand elle s’était reculé, le sourire était toujours présent sur mes lèvres, alors que je me penchais en avant et que je déposais également un baiser sur sa joue, ignorant de manière complètement volontaire le fait que c’était aussi douloureux que ça n’était familier. « Salut ! Bon, je te promets pas que j’aurais ce exactement ce qu’il faut, mais ça devrait le faire. » J’avais posé la boîte à outils sur le sol, me penchant au passage pour défaire mes lacets et retirer mes chaussures, les déposant sur le côté, comme je l’avais toujours fait il y a maintenant plusieurs années. « Après, j’ai fait pas mal d’achats avec les travaux que j’ai fait chez moi, donc ça devrait le faire. » Puis au pire, on verrait bien. Je m’étais finalement redressé, acquiesçant face à sa proposition. « Je veux bien un verre d’eau oui, s'il te plaît ! Je laisse la caisse là pour l’instant, ou tu veux que je la pose ailleurs ? » J’avais accompagné mes paroles d’un geste de la tête avant de retirer ma veste, la posant sur le porte-manteau, geste qui, lui aussi, relevait d’une pure mémoire musculaire. L’avantage, c’est que les travaux paraîtraient beaucoup moins familiers, considérant que je n’avais jamais rien fait de réellement concret chez eux, merci bien.
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Qu'est-ce qui était le plus mignon entre Aaron ou Aaron et sa boîte à outils ? Taliyah ne pouvais s'empêcher de sourire en sa présence, à tel point que la dernière fois, elle en avait eu des courbatures au visage. Il était mignon et surtout très gentil d'avoir accepté de venir aider dans la rénovation de la maison, il aurait très bien pu refuser, mais non il était venu. Ne t'en fais pas, je pense que dans tous les cas, nous sommes deux cerveaux, on devrait réussir à improviser en cas de nécessité. Disait-elle en souriant, même si son esprit était brouillé par sa présence, elle était capable d'improviser s'il le fallait. Du moins... Elle essayerait.
Il voulait boire ? Très bien, ça laisserait un peu de temps pour discuter avant de se mettre à bosser, même si Taliyah préférait l'idée de profiter de sa présence que de le voir travailler pour la maison. Non pas qu'elle avait envie de passer du temps avec lui, mais un peu quand même. Très bien, un verre d'eau. Disait-elle en lui faisant signe de venir, regardant ensuite la caisse au sol. Non, tu peux la laisser posée là, elle ne tuera personne. Temperance lèvera les jambes, t'inquiètes. Taliyah riait avant de se diriger vers la cuisine où elle prenait un verre pour servir de l'eau du réfrigérateur à Aaron. Comment tu vas depuis la dernière fois ? Demandait-elle, mourant presque d'envie de lui demander toujours pas célibataire ? Mais... Cela serait véritablement déplacé de sa part. Elle lui souriait en le regardant, déposant le verre d'eau devant lui. Toi aussi, ça te fait bizarre d'être ici ? Demandait-elle en le regardant, curieuse de savoir son avis, parce que oui, cette maison, il la connaissait, c'était ici même qu'ils avaient construit de bons souvenirs lors de la scolarité de Taliyah. Une époque révolue ou tout coulait de source entre eux, une époque où ils s'aimaient sans se poser de questions... Les choses avaient bien changé depuis...
@Aaron Strand :6bko: :823500682:
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Taliyah & Aaron
The past beats inside me like a second heart
Je mentirais si je disais que je ne me sentais pas parfaitement à l’aise avec elle. D’une certaine manière, c’est comme si absolument rien n’avait changé alors que, pourtant, on était tous les deux conscients que tout avait changé. De bien trop nombreuses années étaient passées et nos vies avaient changées, surtout la mienne, je ne le savais que trop bien. Le poids d’une bague que je ne portais pas était présent et, je devais l’avouer, une partie de moi espérait que je ne sois pas le seul à le ressentir, même si c’était profondément égoïste. Evidemment que j’aimais Danielle, je l’aimais énormément d’ailleurs, mais Taliyah.. Ouais, c’était Taliyah. Ignorer le fait que la revoir me faisait ressentir énormément de choses, prétendre le contraire serait mentir, et je ne m’y abaisserais pas. « C’est pas faux, on devrait pouvoir s’en sortir. Puis si j’ai réussi à pas trop mal me débrouiller chez moi, j’espère que ça sera pareil ici. » Est-ce que je devais dire que c’était chez elle ? Je ne le savais pas vraiment, une partie de moi avait l’impression que non. Après tout, elle était venue pour aider quant à la rénovation de la maison de sa défunte mère et, par la même occasion, la maison où elle avait grandi, mais je n’avais aucune idée de si elle comptait rester en ville ou non.
Dès qu’elle s’était dirigée vers la cuisine, je l’avais suivi, retrouvant mes traces dans la maison comme si je ne les avais absolument jamais perdues. Après tout, vu le temps que j’avais passé ici quand on était tous les deux plus jeunes, il fallait croire que je garderai le plan de cette maison en tête jusqu’à.. Dans longtemps, à minima. Je regarderais partout autour de moi, à la recherche de tous les points communs entre cette maison et celle que j’avais si longtemps connue, tout comme j’en cherchais les différences. C’était assez spécial, comme sentiment, mais ça me plaisait. « Pas grand-chose, écoutes. J’ai enfin réussi à finir la cuisine de la maison, je commençais à plus en pouvoir, de ces fichus carreaux. Et toi ? » Et d’ailleurs, ça m’a valu un aller simple dans un lit d’hôpital avec ta sœur comme infirmère, mais ça, c’était des paroles que je préférais garder silencieuses, elle serait capable de regretter de m’avoir invité et, assez franchement, je n’avais pas envie que ça arrive. Je m’étais saisi du verre d’eau qu’elle avait posé devant moi, la remerciant d’une simple parole et d’un regard. Dès que ma première gorgée avait été avalée, je lui avais répondu. « Honnêtement ? Franchement ? Ouais, carrément. C’est bizarre, j’ai à la fois l’impression que c’est la même qu’avant et qu’en même temps, pas du tout. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ? » Probablement que oui, tout comme c’était possible que ce qu’elle ressentait soit complètement différent.
@Taliyah Lockwood
AVENGEDINCHAINS
Je mentirais si je disais que je ne me sentais pas parfaitement à l’aise avec elle. D’une certaine manière, c’est comme si absolument rien n’avait changé alors que, pourtant, on était tous les deux conscients que tout avait changé. De bien trop nombreuses années étaient passées et nos vies avaient changées, surtout la mienne, je ne le savais que trop bien. Le poids d’une bague que je ne portais pas était présent et, je devais l’avouer, une partie de moi espérait que je ne sois pas le seul à le ressentir, même si c’était profondément égoïste. Evidemment que j’aimais Danielle, je l’aimais énormément d’ailleurs, mais Taliyah.. Ouais, c’était Taliyah. Ignorer le fait que la revoir me faisait ressentir énormément de choses, prétendre le contraire serait mentir, et je ne m’y abaisserais pas. « C’est pas faux, on devrait pouvoir s’en sortir. Puis si j’ai réussi à pas trop mal me débrouiller chez moi, j’espère que ça sera pareil ici. » Est-ce que je devais dire que c’était chez elle ? Je ne le savais pas vraiment, une partie de moi avait l’impression que non. Après tout, elle était venue pour aider quant à la rénovation de la maison de sa défunte mère et, par la même occasion, la maison où elle avait grandi, mais je n’avais aucune idée de si elle comptait rester en ville ou non.
Dès qu’elle s’était dirigée vers la cuisine, je l’avais suivi, retrouvant mes traces dans la maison comme si je ne les avais absolument jamais perdues. Après tout, vu le temps que j’avais passé ici quand on était tous les deux plus jeunes, il fallait croire que je garderai le plan de cette maison en tête jusqu’à.. Dans longtemps, à minima. Je regarderais partout autour de moi, à la recherche de tous les points communs entre cette maison et celle que j’avais si longtemps connue, tout comme j’en cherchais les différences. C’était assez spécial, comme sentiment, mais ça me plaisait. « Pas grand-chose, écoutes. J’ai enfin réussi à finir la cuisine de la maison, je commençais à plus en pouvoir, de ces fichus carreaux. Et toi ? » Et d’ailleurs, ça m’a valu un aller simple dans un lit d’hôpital avec ta sœur comme infirmère, mais ça, c’était des paroles que je préférais garder silencieuses, elle serait capable de regretter de m’avoir invité et, assez franchement, je n’avais pas envie que ça arrive. Je m’étais saisi du verre d’eau qu’elle avait posé devant moi, la remerciant d’une simple parole et d’un regard. Dès que ma première gorgée avait été avalée, je lui avais répondu. « Honnêtement ? Franchement ? Ouais, carrément. C’est bizarre, j’ai à la fois l’impression que c’est la même qu’avant et qu’en même temps, pas du tout. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire ? » Probablement que oui, tout comme c’était possible que ce qu’elle ressentait soit complètement différent.
@Taliyah Lockwood
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