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(samuel) you are your own home
2 participants
Samuel Almeida
membre de la dream team
Samuel Almeida
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Rafael Silva (mag-creations)
Multicomptes : A. Strand, L. Vera, T. Montgomery, A. Antonelli
Présence : Présent.e
(samuel) you are your own home 1628e750e875b554ec007f2abb1cbd963fe55faa

Âge : 30 ans (06/12/1993)
Statut civil : En pleine instance de divorce, à pas trop savoir comment m'y prendre et à demander à quel moment est-ce que j'ai pu merder à ce point.
Métier : Homme sage-femme, maïeuticien, appelez ça comme vous voulez. Un domaine que j'ai découvert assez tôt et qui est vite devenu une passion, un objectif, un rêve que je souhaitais voir devenir réalité, et c'est enfin arrivé.
Habitation : Sans réel domicile fixe, occupé à chercher un appart ou une petite maison. En attendant, je crèche chez Eli.
Triggers : A discuter entre nous !
Warnings : abandon, drogues, sevrage néonatal, orphelinat, maladie, mort parentale, mention d'alcool/sobriété
Rp : Français+anglais, 300+ mots, première personne.
Dialogue : #cc0000

En cours : 2/4
Eli #2 - Olivia #1

En attente :

Terminés :

Messages : 166

Samuel Almeida
Realize that if a door closed, it’s because what was behind it wasn’t meant for you.



trigger warnings : abandon, drogues, sevrage néonatal, orphelinat, maladie, mort parentale, mention d'alcool/sobriété

âge : 29 ans.

date et lieu de naissance : Le 06 Décembre 1993 à Petrolina, au Brésil, la ville qui m'a vu naître et grandir, ville que j'ai eu un mal de chien à quitter, malgré le fait que j'ai les meilleures raisons possibles de le faire.

signe astrologique : Sagittaire. D'après mes proches, ça me correspond plutôt bien. Personnellement, ce n'est pas tant que je ne suis pas d'accord, c'est juste que je m'en fiche royalement.

pronoms : il (he/him)

nationalité, origines : Nationalité brésilienne, origines inconnues. Disons que  mes parents biologiques n'ont pas laissé assez derrière eux pour que je puisse le savoir. Tout ce que j'ai su en les cherchant, c'est que m'abandonner à la naissance était la meilleure chose qu'ils auraient pu faire.

occupation : Homme sage-femme, une envie qui me rongeait depuis pas mal de temps, assez fortement pour que je puisse décider de partir en études de médecine alors que clairement, j'étais persuadé que les études, c'était tout sauf fait pour moi. Depuis quelques années, j'hésite à avoir une formation supplémentaire pour devenir obstétricien, mais je n'ai pour l'instant pas encore osé sauter le pas. Je sais que c'est la peur d'échouer qui me retient, mais ça ne m'empêche pas d'être bloqué.

situation financière : Je ne manque de rien, mais une partie de moi s'inquiète et ne dépense pas tant que ça, pas autant que ce que je pourrais, en tout cas. Probablement que c'est lié à la peur que j'ai de tout perdre, ça me semble évident, à vrai dire.

statut civil : Marié depuis à peine quelques mois à la femme que je pense être la femme de ma vie. Je n'ai jamais pris une décision aussi simplement que celle de lui demander sa main et il n'y a pas un seul jour où je l'ai regrettée.. Ou presque. On vit ensemble et pourtant, on s'éloigne, ou plutôt elle s'éloigne, et autant dire que je ne sais pas nécessairement comment gérer la situation ou y remédier. 

orientation sexuelle : Bisexuel, ou pansexuel, je n'ai jamais assez eu conscience de la différence pour réellement m'identifier à l'un des deux plus qu'à l'autre.

à bar harbor depuis : Deux semaines tout au plus, une décision plus ou moins impulsive pour suivre ma femme, malgré tout difficile à assumer, l'adaptation est bien plus rude que ce que j'aurais pu espérer. Heureusement, j'ai le travail qui me permet de rester occupé et de faire de nouvelles rencontres, sinon j'oserai pas imaginer.

caractère : a le sang chaud - anxieux - bienveillant - caractériel - fidèle - introverti - maniaque - patient - pessimiste - prévoyant - romantique - sportif - timide

two sides of the same coin

faceclaim : Rafael Silva groupe : The Lakes crédits : mag-creations (aka moi)


out of the forest, i come with my flowers

one Les cris qui alertent les pompier du quartier, ils semblent venir de la sortie des camions d'intervention. L'un d'entre eux sort et revient avec, dans les mains, un bébé. Pas de lettre, pas d'indication, il avait simplement été posé là, entouré dans un drap de fortune. Les hôpitaux sont appelés, il n'est pas né là-bas, c'est probablement une naissance à domicile. Il est né il y a vingt-quatre heures grand maximum, c'est tout ce qu'ils peuvent savoir. Ils le gardent pendant quelques heures de plus dans l'espoir quelque peu naïf que ses parents viennent le chercher, mais ça n'arrive pas. Il est déposé à l'hôpital trois heures après avoir été récupéré à la caserne et les informations sont claires : il sera gardé à l'hôpital pendant quelques jours pour s'assurer d'une bonne santé, puis il sera récupéré par les services sociaux.

two Sevrage néonatal. C'et les deux mots qui ont été prononcés par le mèdecin en charge du petit garçon qui, malheureusement, n'a toujours pas de prénom. Au début, tout le monde pensait que les cris parfois excessifs étaient dû à l'absence de sa mère, de celle qui l'a porté pendant neuf mois -ou un peu moins, vu sa taille-. Au final, c'est les tremblements qui commencent à mettre la puce à l'oreille des médecins et, considérant que ces derniers sont accompagnés d'une perte de poids drastique et de vomissements, c'est ce diagnostic qui est posé. Le petit garçon restera plus longtemps que prévu à l'hôpital, histoire que le sevrage se termine. L'identité de ses parents est toujours inconnue mais, pour la première fois, une sorte de commun accord se fait sentir dans les locaux de l'hôpital et dans la caserne devant laquelle il a été déposé. C'est pas plus mal, qu'ils n'aient pas décidé de le garder, parce qu'ils ont déjà été incapables de s'occuper de lui pendant la grossesse et qu'au moins maintenant, il a une chance de s'en sortir.

three Deux semaines consécutives à l'hôpital et d'un coup, il quittait le service et partait découvrir les difficultés de la vie dans le système. Mais il ne repart pas comme il est arrivé. Il repart avec un sac, rempli de cadeaux et de jouets, mais aussi avec un prénom. Dans le service, tout le monde était à peu près d'accord, il s'appellerait Samuel. Ce prénom, c'était comme un nouveau départ, un dernier service que pouvait lui renddre l'hôpital de Petrolina, cet au revoir qui, tout le monde l'espérait, en serait réellement un. Pendant quelques temps, ils n'avaient que cette petite bouille en tête, à se demander quand est-ce qu'il serait adopté, si le couple qui le choisirait lui donnerait réellement sa chance. Le sevrage est indiqué dans son dossier et fait fuir plus d'un couple qui a peur des conséquences que cela pourrait avoir sur la facilité qu'ils auraient à l'éduquer. Alors pendant longtemps, personne n'est preneur.

four Il a deux ans quand il se fait enfin adopter. A ce stade là, c'est honnêtement un coup de pouce du destin. Un nouvel infirmier qui arrive à l'hôpital et qui, malgré que tout ce temps soit passé, entend parler de Samuel après que les infirmières aient appris, grâce à un simple coup de téléphone, qu'il n'a pas encore été adopté. Sa femme et lui sont incapables d'avoir un enfant et ont décidé depuis quelques temps de se tourner vers l'adoption. Ils partent à la rencontre de Samuel quelques jours plus tard et c'est le coup de foudre. Ses grands yeux qui reflètent sa timidité finissent de faire craquer la mère de famille qui avait déjà pris la décision de l'adopter quand son regard s'était posé sur lui mais qu'il ne l'avait pas encore vue. A ce stade, c'est le troisième nouveau départ dans la vie de Samuel. Le premier était à la caserne, le second à l'orphelinat, et maintenant celui-ci qui, bien heureusement, à l'air bien plus décisif. L'administratif se résout assez rapidement et d'un coup, Samuel devient officiellement Samuel Almeida.

five A ce moment-là, les choses se sont calmées. Samuel a eu le droit à ce dont on lui avait toujours privé : une vie de famille. Il était une sorte de miracle, aux yeux de ses parents, à avoir déjà affronté tellement de choses en étant si jeune. Surtout, ils n'arrivaient pas à croire au fait qu'il n'ait pas été adopté plus tôt. C'était, d'après eux, un petit ange. Le seul problème, c'est le fait qu'il s'énervait facilement, pour ne pas dire très facilement. Ses crises de colère étaient assez imprévisibles et surtout, très difficiles à ignorer. C'était assez surprenant, venant d'un enfant qui était, le reste du temps, aussi calme. Ils en avait parlé au médecin de famille qui s'était contenté de leur expliquer que cela signifiait que Samuel avait besoin d'exprimer quelque chose sans pouvoir le faire autrement. Mais évidemment, sans savoir de quoi il était question, ça serait difficile de l'aider. Au final, c'est après quelques années qu'ils ont compris, ou en tout cas qu'ils avaient l'impression d'avoir compris. Généralement, il devenait ingérable quand il était question du départ d'un de ses parents, ou alors quand il était question de "l'arracher" à sa zone de confort, même s'il était simplement question de vacances. En somme, tout remontait à l'abandon dont il avait été victime alors qu'il n'avait que quelques heures.

six Le fait d'avoir une idée de l'élément déclencheur avait un peu aidé, le médecin de famille lui avait d'ailleurs prescrit des séances avec un psychologue, alors que Samuel avait huit ans. Au début, ça avait été un véritable échec. Il s'était d'autant plus renfermé et refusait d'abordait le sujet, au point où lui arracher quelques mots était presque impossible. Les parents de Samuel avait commencé à désespérer, jusqu'à ce que ça s'arrange très soudainement. D'un coup, il avait commencé à tout verbaliser avec le psychologue qui l'avait à charge et, à force de longues séances de thérapie, il s'était enfin calmé. La vie de famille, qui était déjà saine, s'était drastiquement améliorée, et ça avait été le cas pendant de nombreuses années.

seven A l'école, c'est difficile pour plusieurs raisons. Samuel ne trouve pas le moindre intérêt dans les cours et il ne sociabilise pas nécessairement avec ses camarades. Au niveau des cours, il a la chance d'avoir des facilités, ce qui fait que ses notes sont plutôt bonnes et qu'il arrive à s'en sortir en classe. Au niveau social, c'est plus difficile. Il n'est pas difficile de deviner qu'il est sacrément timide et qu'il préfère se renfermer sur lui-même plutôt que se tourner vers les autres. Du coup, il est souvent enfermé dans sa propre petite tête, généralement à penser à tout ce qui pourrait mal se passer s'il se rapprochait de telle ou telle personne. Quelques personnes devenaient malgré tout ses amis, mais ça prenait du temps, la peur de l'abandon étant malgré tout encore bien trop présente en lui. En plus de ça, de manière générale, il n'était pas celui qui faisait le premier pas pour aller vers les autres, les quelques amis qu'il avait était ceux qui étaient venus vers lui.

eight Samuel a passé énormément de temps à l'hôpital en tant que visiteur. L'avantage d'avoir son père adoptif qui bosse dans le service qui s'est occupé de lui après son court passage à la caserne fait qu'il s'est retrouvé à y aller bien souvent. Au final, le service de maternité est devenu une sorte de deuxième maison pour lui, et ceux qui y travaillaient étaient devenus une forme de deuxième famille. C'est d'ailleurs à force d'y passer une partie de son temps qu'il avait compris ce vers quoi il voulait se tourner plus tard. Le problème, c'est que ça impliquait de faire des études de médecine, et ça le dérangeait quelque peu. Les études, c'était pas son truc, mais l'idée de pouvoir devenir sage-femme ? Ca le faisait rêver, tout simplement. L'idée de pouvoir aider à mettre des enfants au monde, c'est un concept qui le touchait beaucoup, il trouvait ça magnifique, à vrai dire. Il était au lycée, quand il avait enfin osé sauter le pas et en parler à ses parents. Son père était, sans grande surprise, complètement surexcité à cette nouvelle, alors que sa mère l'encourageait d'une manière beaucoup plus calme.

nine Une licence en médecine, ce genre de concepts qui aurait pu lui paraître complètement aberrant il y a quelques années, mais qui paraissait des plus évidents au moment où il y avait mis les pieds. Si son intérêt pour les sciences était apparu au moment où il était arrivé au lycée, personne n'aurait pu croire qu'il se libèrerait autant une fois en études supérieures. Il était dans son milieu et, assez franchement, ça crevait les yeux. Là où il avait toujours fait le strict minimum, il ne comptait plus ses heures de travail une fois chez lui. Il y avait cette partie de lui qui voulait être le meilleur histoire d'avoir toutes ses chances de réussir par la suite. Même au niveau social, tout était complètement différent d'avant. Il allait vers les autres, pour la simple et bonne raison qu'il se sentait complètement à l'aise là où il était. Son meilleur ami, qu'il connaissait depuis l'école primaire, était dans la même licence que lui mais, pour une fois, ils n'étaient pas que tous les deux. Ils avaient naturellement rejoint un groupe plus développé et franchement, il ne s'était jamais senti aussi bien de toute sa vie.

ten Les vacances au Mexique. C'était devenu une forme de "tradition", avec ses amis de médecine. Un de ses amis avait une maison de vacances là-bas et, bien rapidement, un été s'était transformé en beaucoup plus d'étés. Mais ceux qui l'avaient marqué, c'était les étés 2013, 2014 et 2015. Ils passaient la plupart de leur temps à la plage et, à sa plus grande surprise, il y avait rencontré quelqu'un. Déjà parfaitement conscient du fait qu'il était tout aussi intéressé par les hommes que par les femmes, l'intérêt qu'il avait porté à Rafaël n'avait absolument pas été surprenant. Ce qui aurait dû être une rencontre d'une fois s'était transformé en des rencontres successives, le tout découlant d'un simple échange de numéros de téléphone. A la fin de l'été, ils avaient gardé contact, et ça avait recommencé l'été suivant, puis celui d'encore après. En 2016, il n'avait pas pu retourner au Mexique, son stage en hôpital lui prenait absolument tout son temps. Et au final, les emails s'étaient éloignés, jusqu'au moment où ils avaient perdu contact. Samuel n'était pas nécessairement fier, pour ne pas dire qu'il ne l'était pas du tout, mais ça avait été mieux comme ça. Malgré tout, ce qu'ils avaient eu était unique, Samuel en était parfaitement conscient. Il ne s'était absolument jamais senti autant à l'aise qu'avec lui, et il lui avait parlé de certaines choses, comme de son rapport à l'alcool et à la drogue, alors qu'il n'en parlait que très rarement aux autres. Mais ce qu'ils avaient eu, malgré l'attache qu'il avait clairement développée pour lui, n'était qu'éphémère, comment est-ce que ça aurait pu ne pas l'être ?

eleven Et d'un coup, c'était la fin de la licence de médecine. Son goût pour le service de maternité n'avait absolument pas changé, alors il avait fait en sorte d'avoir le diplôme nécessaire pour pouvoir entrer en master pour pouvoir devenir sage-femme. C'est d'ailleurs pendant ce stage qu'il a rencontré Elena. C'était une sorte de bouffée d'air frais, de rencontrer quelqu'un d'aussi.. Différente ? Ils avaient été amis avant d'être quoique ce soit d'autre, mais la suite avait sonné comme une sorte d'évidence. Evidemment, qu'il avait pensé à Rafaël, mais le terme "éphémère" était ancré en lui et, même s'il avait développé des sentiments pour Rafaël, il était parfaitement conscient du fait qu'il en avait tout autant développé pour Elena et, il fallait le dire, il avait préféré se tourner vers la facilité. Mais la facilité n'était pas restée aussi simpliste. La mère de Samuel était tombée gravement malade et, moins d'un an plus tard, elle n'était plus là. Ca avait dévasté le jeune homme qui, pendant plusieurs mois, n'avait pas su comment faire pour se relever. Il s'était enfermé dans le travail, incapable de rester sans rien faire. C'est à ce moment-là qu'il avait songé à laisser tomber cette sobriété qu'il s'était imposée par peur de devoir repasser par la case par laquelle il était passé alors qu'il venait de naître, mais il n'avait pas sauté le pas. Encore aujourd'hui, il n'a jamais réellement touché à une goutte d'alcool, ni à la drogue, il ne peut pas prendre le risque.

twelve Et d'un coup, c'était l'équivalent du master. Un rêve qui se réalisait, une sélection dans un des meilleurs cursus spécialisés dans la formation de jeunes sage-femmes. Il avait été le seul homme de sa promotion, de nombreuses personnes lui disant et lui répétant que non, c'était une formation faite pour les femmes, remarques auxquelles il répondait généralement en levant les yeux au ciel, mais sans dire quoique ce soit de plus. Les clichés sur ce domaine de la médecine, il les connaissait parfaitement, et il s'en fichait royalement. Il savait parfaitement que les femmes étaient beaucoup plus présentes que les hommes, ces derniers ne représentant même pas 10% de la profession, mais ça aussi, il s'en foutait royalement. Ce travail était fait pour lui, il le savait, il le sentait, et personne ne l'empêcherait d'atteindre son objectif. Avec Elena, ils avaient trouvé un nouvel équilibre. La distance qui s'était installée entre eux après la mort de la mère de Samuel s'était dissipée et ils s'étaient rapprochés une nouvelle fois. Les différences frappantes entre leurs horaires n'aidaient pas nécessairement, mais le fait qu'ils aient fini par décider de vivre ensemble avait aidé. Samuel avait eu une sorte de quatrième nouveau départ, si on pouvait le présenter comme tel.

thirteen Il avait voulu retrouver ses parents deux ans après être officiellement devenu sage-femme. Du haut de ses 27 ans, il envisageait de demander Elena en mariage, mais il n'envisageait pas réellement de le faire sans avoir retrouvé ses parents biologiques. Les recherches avaient été longues, considérant qu'ils n'avaient rien laissé derrière eux, mais les suivis de la grossesse l'avaient, au final, sauvé. Il avait eu accès à leurs noms, non sans difficultés, et avait cherché à les retrouver. Mais ce qu'il avait appris l'avait complètement retourné de l'intérieur, ils étaient tous les deux morts. Ils avaient tous les deux fait une overdose, il ne les connaîtrait absolument jamais. Sa demande en mariage avait été repoussée, il ne se sentait pas de sauter ce pas, une partie de lui avait bien trop peur de finir comme eux. C'est son père qui l'avait aidé. Et finalement, après de longs mois d'hésitation, il l'avait demandé en mariage et, un an plus tard, ils avaient tous les deux la bague au doigt. Il était heureux et il était persuadé qu'ils l'étaient tous les deux, mais ça n'avait pas été si simple. Elle avait été mutée aux Etats-Unis, dans le Maine. Elle aurait pu refuser cette mutation, mais elle ne l'avait pas fait. Alors Samuel avait dû, pour la première fois, envisager de quitter ce qu'il avait toujours connu, de laisser tomber tous ses repères, parce que sa femme se retrouvait dans un autre pays. Ils avaient discuté, des conflits avaient éclatés, mais ça s'était arrangé et il lui avait promis de la rejoindre.

fourteen Ca n'avait pas été si simple, genre vraiment pas du tout. Il avait dû trouver un nouvel emploi, laissant tomber toutes ses ambitions de prochainement devenir obstétricien au passage, sachant pertinemment que la stabilité était actuellement prioritaire. Lui qui envisageait cette "reconversion" depuis maintenant quelques mois, il se retrouvait bloqué. Heureusement, une place en tant que sage-femme s'était libérée au Mount Island Hospital et, l'espoir plein la tête, il avait enfin sauté le pas et il avait postulé. Quand il avait accepté, il était resté sacrément dubitatif. L'administratif s'était débloqué à ce moment-là et il avait eu son visa, mais partir le terrifiait. Il en avait longuement parlé avec ses amis, son père, et les membres de l'hôpital et il avait finalement posé son préavis de démission et, quelques mois plus tard, avait posé ses valises à Bar Harbor. Mais ce qu'il y avait trouvé l'avait déçu, complètement déçu. Entre sa femme et lui, tout avait changé, les choses n'étaient plus les mêmes, c'était.. Difficile, pour ainsi dire. Elle refusait d'en parler, disait que ce n'était rien, que ce n'était qu'une question de temps, mais Samuel ne pouvait pas s'empêcher de se demander si quelque chose s'était passé pendant les quelques mois pendant lesquels ils avaient été séparés. Peut-être que la distance avait eu raison des sentiments qu'elle pensait avoir pour lui ? Il n'en savait rien, mais il mentirait s'il disait que ça ne l'inquiétait pas profondément.


pseudo, prénom : Mag'/Magali pronoms : elle (she/her) pays : France type de personnage : Pré-lien de @Temperance Lockwood animal préféré : le chat ou le renard, c'toujours pareil avec moi chanson du moment : Labour de Paris Paloma le mot de la fin : Promis, c'est la dernière fois, j'ai pas le choix toute façon!
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j'adore le métier, on pourra se trouver un truc avec nora !
(re) bienvenuuue home :1808053530:
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Homme sage-femme, rien que ça mon attention est retenue :704647077: :1297802628:
Rebienvenue :1808053530:
Aurora Mitchell
membre de la dream team
Aurora Mitchell
Pseudo : Tamaraa
Faceclaim : Elizabeth Lail (proserpinegraphics)
Multicomptes : Helena/Deagan
Présence : Présent.e
(samuel) you are your own home Elizabeth-lail-hey-there

Âge : 31 ans
Statut civil : ♂ > N'envisage pas de relation sérieuse pour le moment. Trop de crainte de mettre cette personne en danger à cause de son statut de témoin protégée.
Métier : Comptable freelance.
Habitation : cromwell cove - près du port. Ca sent parfois le poisson, c'est un peu bruyant avant le levé du soleil et les mouettes chantent mais j'ai un toit sur la tête.
Triggers : Aucun mais le fera savoir si besoin.
Warnings : Drogue / Trafic / Trahison
Rp : disponibilités variables : 4/7 jours en moyenne
habitudes de rp : écrit en "je", joue au feeling, peu de prévision et beaucoup d'improvisation, ouverte à toutes les idées.

Recherches : - lien amoureux
- lien amicaux : nouvelle venue en ville, a besoin de se créer un cercle social (pas très grand)
- une cause dans laquelle s'investir

++

Liens : Luis
Alexandra
Gabriel

Messages : 277
Tu es beau toi :2819082480:
Je vais dire la même chose que mes VDD mais ... quel beau métier. Il semble être un homme tout doux :6bko:

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Forget your problems.
Aurora M. ☽ Let's forget your life. Come with me. Would you like to try ? Truth or dare, it's your choice. Play the game, i'm so bored. No one will know, Let's forget your life. ღ
Samuel Almeida
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Samuel Almeida
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Merci vous trois 1773424778

Tout ce que je peux dire pour l'instant, c'est que vous n'avez encore rien vu :1432108152:

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it's the connection we can't explain
Samuel Almeida ☽ You have to be with the right person. It's so much more important to meet the right person, whether you're married or not, than it is to get married and get a divorce.
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bienvenue chez toi pour la cinquième fois :986011413:
tu me rappelles que je suis pas à jour dans 911 lone star 677012670
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Il est tellement parfait ce petit nouveau :fm9u:

C'est donc lui qui mettra au monde le bébé de Tempe :1432108152:

Je te valide avec un très grand plaisir w817
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