Rafaël Evans
born to be wild
trigger warnings : mort, kidnapping, drogue mention overdose, alcool, mention troubles psychologiques, blessures corporelles
âge : J’ai 30 ans. date et lieu de naissance : Je suis né le 10 janvier 1994 à Holon en Israël. J’ai quitté de pays non pas par choix mais à la suite d’un kidnapping. Je n’y suis jamais retourné. Je n’ai rien qui m’y attend, de toute façon. signe astrologique : Je suis capricorne, et visiblement mon caractère correspond bien. Mais qui s’en soucie ? pronoms : il. nationalité, origines : Je suis né en Israël et j’ai vécu presque toute ma vie aux États Unis alors je suis de nationalité israélo-américaine. Mais comme je ne sais rien sur mon père, qui peut savoir mes origines. occupation : J’ai fais tellement de métiers différents. Mais j’ai trouvé ma vocation en devenant pompier spécialisé dans les soins paramédicaux. Je suis également chanteur/compositeur, et je me produis dans les bars, rien de très prestigieux. situation financière : Je n’ai pas à me plaindre. J’ai de l’argent de côté suite à ce que j’ai vécu, et je gagne assez pour vivre. Mon foyer ne manque de rien. statut civil : Je suis célibataire. J’ai vécu que deux grandes relations dans ma vie. L’un m’a abandonné , l’autre est mort. Mais j’ai Erin dans ma vie, et ça me suffit. orientation sexuelle : Je n’ai jamais cherché à me coller des étiquettes. J’ai aimé les courbes féminines, tout comme les muscles masculins. Je préfère aimé un être plutôt qu’un sexe. à bar harbor depuis : Je suis à Bar Harbor depuis 7 ans à présent. J’aime cette ville et en réalité je m’y sens bien. C’est comme si grâce à elle j’avais trouvé ma place. caractère : sportif, réservé, perfectionniste, créatif, perspicace, observateur, gourmand, agile, malin, impulsif, fidèle, loyal, distant, téméraire, courageux, déterminé, discret, addict, enfantin, peureux, romantique, impassible.
two sides of the same coin
faceclaim : Ronen Rubinstein groupe : 'TIS THE DAMN SEASON crédits : coeurborderline (aka moi-même)
out of the forest, i come with my flowers
La famille est censé être le plus important, et pourtant… Je suis né en 1994, au mois de janvier, en Israël. Ma mère, du moins le peu que je me souvienne, était aimante, malgré sa vie modeste. Mon père lui n’est pas connu. Pourtant ce n’est pas avec elle que j’ai grandi. Ni même mon pays de naissance. J’ai quitté l’Israël à l’âge de deux ans avec ces deux personnes, très gentils. J’ai grandi à Portland, dans le Maine, avec ces deux parents américains. Leur langue au début était drôle, je ne comprenais pas ce qu’ils disaient, et j’ai finalement appris peu à peu la langue. Et quelques années plus tard, on m’a amené une petite sœur. Nous étions adoptés d’après eux. Je n’ai jamais vraiment posé de questions car à chaque fois que je parlais de cette brune aux yeux bleus magnifiques on me disait que c’était un rêve. J’ai appris bien plus tard qu’en réalité ce n’était pas un rêve mais ma mère biologique, celle à qui on m’a volé. Ma petite sœur, bien qu’adoptive, je l’aime très fort et je suis prêt à tout pour son bonheur depuis qu’elle est entrée dans ma vie. On est pas du même sang mais on a grandit ensemble et elle le restera. J’étais le frère, le grand frère, très fier et beaucoup trop protecteur. On a 5 ans de différence, mais cela ne nous a pas empêché d’être proches, très proches l’un de l’autre.
Quand la vérité fait bien plus mal que de vivre dans le mensonge J’avais 15 ans quand j’ai découvert qu’ils n’étaient pas nos vrais parents. J’ai fini à l’hôpital pour un accident de scooter, et j’ai eu besoin d’une transfusion et ils n’étaient pas en mesure de me donner du sang, ni les parents, ni la petite sœur. Ils m’ont appris que j’étais adopté. Mais sur le coup, je n’ai pas imaginé ce que cela pouvait signifié. Mais avec le temps.. ça a changé. Alors j’ai fouillé, et j’ai découvert la vérité en tombant sur mes papiers d’identité d’enfance. A 18 ans, j’en ai parlé à un professeur, parce que cela me pesait beaucoup, et que mes notes avaient un peu chuté au lycée, et c’est ainsi qu’un soir la police encercla notre maison. J’ai couru dans la chambre de ma soeur. J’ai cru au début que quelque chose allait nous arriver alors quand l’inspecteur est arrivé dans la chambre, je lui ai sauté au cou. Il m’a rapidement maîtrisé d’ailleurs avant de nous expliquer ce qui se passait. Je me rappellerai toujours, il nous a fait asseoir sur le lit et il s’est assis face à nous. Il nous a apprit notre enlèvement. Nous n’étions même pas adoptés. Nous avions été kidnappés. J’ai refusé de me séparer de la petite. Et elle voulait rester avec moi. Sa famille était en vie, au courant, ma mère elle est morte de chagrin et mon père, on ne sait pas qui c’est. J’ai pu devenir le tuteur légal de ma petite sœur, parce que j’étais majeur, et je me suis battu pour la garder près de moi. Et on est restés ensemble. Le juge a accepté. Il n’avait pas le choix de toute façon, car la petite avait 13 ans, et elle pouvait choisir.
Grandir et s’épanouir quand on vit sur les routes, c’est possible. On a vécu le procès de nos parents, enfin nos kidnappeurs. Ils se sont excusés auprès de nous, ils ont expliqué leur détresse. Ils ne nous ont jamais fait de mal, et on a rarement manqué de quelque chose. Mais malgré tout ça fait beaucoup de mal d’apprendre tout cela. Je me suis senti tellement trahi, et aussi triste parce que ma vie reposait sur un mensonge. Et je n’ai jamais cessé d’imaginer ma mère m’appeler dans la rue. Je l’ai imaginé elle. Mais son visage était flou. Je me souviens seulement de sa chevelure noir, et ses yeux bleus, rien d’autre. On a eu beaucoup d’argent, et j’ai mis de côté une très grosse partie, pour elle et pour moi et avec le reste, on est parti de Portland, et on a voyagé. J’ai également payé des études à distance à la petite. Il lui fallait au moins un diplôme. Quand à moi, j’ai fais des études pour devenir infirmier. Je n’avais pas la capacité pour faire médecin, j’étais bien trop inattentif pour me concentrer. Durant ces années, j’ai pris soin de nous. On a vu le monde, autant que possible. On s’est épanouis tous les deux ensemble. Même si les étés je la laissais quelques semaines à sa famille, c’était un accord tacite entre la petite et moi. Et ce premier été, c’est au Mexique que j’ai découvert ce qu’était vraiment la vie, l’amour.
C’est l’amour qui m’a apprit que la vie est belle. Quand on a 20 ans, l’amusement et les soirées sont souvent de rigueur, tout comme les erreurs de jeunesse. Je l’ai rencontré lui, au Mexique. La petite était dans sa famille, alors c’était les seuls moments que je m’octroyais et que j’agissais non pas en temps que frère et père, mais en temps que jeune homme, qui a besoin de vivre sa jeunesse. C’était une soirée sur la plage. J’ai profité au maximum de ce séjour, je me suis un peu laissé allé , drogue, alcool, sexe, j’ai vécu ma vie, je me suis éclaté. Et ce soir là, alors que je m’enivrais peu à peu, je l’ai aperçu à travers le feu de camp. Et je ne pourrais pas expliquer ce qui s’est passé dans ma tête. On s’est aimé. Cette nuit là. Et tous les autres jours de notre séjour. Quand il a fallu reprendre le cours de ma vie, cela a été difficile. Mais on s’est promis. De se revoir, de garder contact avec des e-mails. Je l’ai aimé trois étés durant. Jamais je n’avais pu ressentir autant de choses qu’à ses côtés. Mais cette quatrième année, il n’est jamais revenu. Je l’ai attendu, j’attendais ses mails avec impatience, mais au fil du temps, je n’ai jamais plus entendu parler de lui. Ça m’a brisé le coeur. Je suis reparti dans le Maine, à Bar Harbor où je me suis installé à l’âge de 23 ans, avec la petite. Je n’ai plus jamais mis les pieds au Mexique.
Mais il m’a apprit qu’il peut détruire une personne, à petit feu, ou à coup de brasier. Dévasté par un amour ravageur, éphémère, j’ai fais n’importe quoi. J’ai rencontré de mauvaises personnes, j’ai fréquenté ces gens néfastes, j’ai plongé dans des travers de la vie dont je peine encore à me relever aujourd’hui. La drogue, le sexe, l’alcool, c’est tous les jours, à toutes les sauces. Ça a duré deux ans. C’est aussi à cette même période que jeu découvert mon talent de musicien. J’ai composé, j’ai chanté, j’ai vécu comme un artiste. J’ai légèrement abandonné la petite qui a bien grandi. Et j’ai rencontré une femme dans mon cercle d’amis. On s’est un peu raccrochés l’un a l’autre, même si je n’avais pas de sentiments amoureux pour elle. Mais j’ai appris à l’aimer. Elle est tombée enceinte, on avait 26 ans et il faut dire que l’on ne faisait pas vraiment attention elle et moi. Elle a arrêté la drogue pendant sa grossesse mais pas moi. Je n’y arrivais pas. Mais elle a fait une overdose, je suis rentré ce jour là, et une ambulance était à l’appartement miteux où on créchait. Elle est décédée d’une overdose et ils ont sorti notre bébé pour qu’il puisse vivre. Je suis arrivé dans la pièce au moment même où les cris de notre enfant se sont fait entendre. Je crois que c’est ce jour là, que j’ai réalisé qu’il fallait que je me soigne. J’ai fais une thérapie, j’ai été en cure de désintoxication et j’ai appris beaucoup de choses sur moi, et que ce qui a précipité ma chute dans ces travers qui m’ont rongé jusqu’au trognon.
Tant qu’il y aura la vie, il y aura le mort aussi. L’hôpital a gardé ma fille, pour la sevrer et aussi parce qu’elle est née trop tôt. Et je le suis soigné pendant ce temps. Une fois par semaine, je pouvais passer la journée avec elle. Je crois qu’elle est devenue mon monde le jour où sa peau a touché la mienne et que ses petits doigts se sont serrés autour de mon index. Je suis devenue le centre du monde pour ma petite fille, Erin, et on s’est battus pour vivre tous les deux. On voulait s’en sortir. Elle voulait vivre, je voulais renaître. Mais mes démons n’étaient pas très loin derrière moi. Pour elle j’ai lutté longuement. Je me suis posé. J’ai gardé la musique dans ma vie, mais j’ai décidé aussi de devenir pompier. J’avais besoin de sauver les gens, de sauver ceux que je n’ai jamais pu sauver. C’était aussi un moyen de tenir à distance ces dépendances tenaces. J’ai grandi avec ma fille, avec ma sœur, qui est parfois mon frère. J’ai eu du mal avec sa condition au début, parce que je ne savais pas comment agir, mais je m’y suis fais, et cela n’a en rien enlevé mon amour pour elle. J’ai fais des erreurs, mais j’ai tout fait pour être un bon père, et un bon frère.
La vie d’adulte est difficile, pourtant il faut la vivre pleinement. A presque 30 ans, je me sens plutôt accompli. Malgré toutes les épreuves connues dans ma vie, je me sens assez heureux. Ma petite Erin a 3 ans et elle est parfaite. Elle est entrée à l’école cette année et je suis si fière d’elle. Quand à moi, je me suis remis de cet accident subi au travail il y a 2 ans. Cela faisait à peine 1 an que j’étais un combattant du feu, quand un incendie meurtrier a fait basculer le cours de ma vie. J’ai failli mourir ce jour là, mais je m’en suis sorti. Je sais que 2 membres d’une même famille et un époux sont décédés ce jour là, et ça me marquera à vie. J’ai mis des mois à me remettre et je garde les cicatrices visibles, mais je ne regrette pas pour autant. J’ai pu poursuivre la musique le temps de reprendre mon rôle à la caserne. Je jongle entre ma vie de pompier, ma vie de père, de frère et d’artiste. Je fais avec mes troubles de la personnalité limite et mes vilains démons. La vie m’a accordé une seconde chance, et je l’ai saisi, pour la petite et pour Erin.
des faits divers
Mon père biologique est encore en vie, mais je ne le connais pas. Je l’ai recherché mais je n’ai jamais ouvert l’enveloppe. - J’ai une grosse brûlure dans le dos et une balafre sur l’arrière de la cuisse. - j’ai la nationalité israélienne et américaine. - la fille, Erin a 3 ans. Elle est solaire, et si calme. - c’est une artiste comme son père. - La petite, elle est toute ma vie. Encore maintenant je la couve même si elle est adulte. - j’aime cuisiner.- je je suis musicien et chanteur/compositeur. Je me produis parfois dans les bars.- j’aime les tatouages - j’aime les sweat à capuche. J’ai une grande collection dans mon armoire. - je fais beaucoup de sport, pour vider mon esprit et dépenser mon trop-plein d’énergie. - je suis devenu pompier tardivement mais j’adore ce métier. je suis spécialisé dans les soins paramédicaux. - J’ai fais des études infirmiers en intermittence et validées juste avant ma prise de poste chez les pompiers. - je suis borderline ou atteins de troubles de la personnalité limite. Le traitement fonctionne bien , tout comme la thérapie. - j’ai adopté un chiot trouvé dans la rue, un bébé berger allemand et je l’ai appelé Arès. C’est le meilleur ami d’Erin, son protecteur, tout comme le mien.