All delighted people

Actuellement, Sverker était actuellement en train de ranger son garage. Il devait aller à l’extérieur de la ville pour aller acheter des pièces qu’il n’a pas ici. La joie de bosser tout simplement dans un garage et de manquer d’élément. Il finit de boucler ses affaires, venant ensuite fermer le garage et prendre sa dodge ram. Ce qui est pratique avec ce genre de véhicule, c’est qu’il en garde des choses dans le coffre pour aider dans le besoin, les gens en bord de route ou encore pour tracter une voiture si besoin. Sverker est le genre de personne qui aide, toujours, la main sur le cœur. Il est aussi, assez sentimental, même si clairement, sa tête ne donne pas cette impression. Mais c’est bien arrivé avec une certaine personne d’ailleurs. Autant dire, qu’il en est sûrement amoureux même. Sverker est quelqu’un de sentimental, oui, tout bonnement. Par ailleurs, elle lui manquait actuellement autant le dire.

Il soupire, il s’ennuyait actuellement dans sa voiture, roulant alors, tandis que l’orage pointe son nez, enfin, c’est même une tempête quand on regarde bien et clairement, c’est dérangeant et dangereux. Mais surtout, il fronce les sourcils en voyant alors une voiture sur le côté. Sverker, doucement, se gare devant le véhicule en panne, il vient ensuite sortir, la pluie s’abattant instantanément sur lui, plaquant ses cheveux mi-long sur son front et ses joues, étant donné qu’il était en chemise bien cliché à carreau, le jean avec la ceinture et des bottines d’homme bien cliché. Il approche alors rapidement. « Hey, besoin d’aide ? » Puis, en voyant le visage, il vient froncer les sourcils, venant alors approcher de la personne. Il approche encore et vient sourire un peu. Il connaît cette personne et pas qu’un peu. « Enora ? C’est vraiment toi ? »

Il sourit alors, il se permet de la prendre dans ses bras, doucement, puis ensuite retire sa chemise, en t-shirt, il vient lui mettre au-dessus de la tête. « Ça fait tellement longtemps. » Il sourit, content de la voir.

J’ai récupéré la vieille voiture de mon père en attendant de pouvoir m’acheter une plus récente mais je l’aime énormément cette mustang et je préférerai la remettre à neuve plutôt que d’en changer. Mais quitter l’hôpital en pleine tempête n’est pas forcément la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie, mais après les 34 heures de garde, mon malaise, tout ça, j’ai eu besoin de rentrer chez moi. Mais en chemin j’ai eu besoin d’aller voir Aaron. Mais cette foutue voiture est tombée en panne, et mon portable lui n’a pas de réseau. Je tape le volant en soufflant. Je suis épuisée par ce qui s’est passé et cette semaine a été difficile. Je sors de la voiture sous la pluie, et je grimace légèrement. Le vent est très fort, et j’aime pas trop l’orage. Je tape le pneu de la voiture et j’ouvre le capot. Je sais que les bougies bougent alors j’espère que c’est ça. Je pourrais m’envoler en vrai. J’entends une voiture s’arrêter non loin, et je tente de ne pas paniquer. Ma bombe lacrymo est dans mon sac dans la voiture. Je finis par me relever et je décolle une mèche de mon visage.
Le destin a voulu ce moment j’en suis sûr. Cette voiture, c’est celle où j’ai commis le seul adultère de ma vie, et c’est aussi le seul moment où j’ai vraiment été heureuse ces dernières années. Et le destin a voulu réunir cet homme et moi en cet instant. Et je suis salement affreuse. Fatiguée, le maquillage qui coule de mes yeux sous la pluie, les cheveux plaqués par la pluie sans parler du fait que je suis complètement trempée. Je ne pouvais pas rêver mieux pour cette rencontre tiens. Je donne un dernier coup de jambe dans le pare choc de la voiture en guise de représailles et je souris alors à mon interlocuteur.  « Salut Sverker. C’est moi oui. »
Je le regarde, et je ne peux m’empêcher de balader mon regard sur lui. Ce look bûcheron, c’est ce qui m’a fait craqué en premier lieu enfin, si je fais abstraction du regard qu’il a pour moi. Je hoche la tête en le serrant dans mes bras et je me recule légèrement.  « Un peu plus de deux ans oui.. » Je lève mon visage vers lui alors que je ne sens plus la pluie sur mon visage. Il me protège de sa chemise. On a toujours cette proximité, et son odeur elle arrive jusqu’à mes narines. Son parfum, encore ancré dans mon esprit, avec un mélange de sueur et de pluie, je ferme les yeux et je laisse mon cœur me guider. Je glisse une main jusqu’à sa nuque, et j’attire son visage vers le mien, alors que mes lèvres viennent capturer les siennes. Je glisse ma main libre sur sa mâchoire et je l’embrasse.
Avec lui, tout est différent. Comme si j’étais une autre Enora, et ça me plaît autant que ça m’effraie.

Actuellement, autant dire, Velam était bien content de la voir. Il est quelqu’un assez violent de base, il faut dire, qu’avec elle, c’est complètement autre chose. Velam ne travaille pas ce soir, comme il ne bosse pas en garage, mais actuellement, il est libre, allant juste de quoi acheter pour des réparations. Il la regarde, dans les yeux, souriant doucement. Autant dire, que Velam est en train de bouillir de joie au fond de lui, cette femme le rend dingue, rien que par le biais de sourire et de regard. Velam est un homme qui ne craque pas de base, mais il a ses points faibles et elle en fait partie, grandement, depuis cette nuit et d’autres moments. Souriant alors, grandement, il est bien content de la voir.

“ - Tu m’as manqué.” De simple dire, qui sont clairement véridique. Il la regarde dans les yeux, sans bouger, la protégeant encore de la pluie. Il la laisse faire, souriant doucement, tout en venant hocher la tête. “ - ça fait longtemps, plus de deux ans.” Il sourit, heureux au fond de lui, venant observer son visage de ses yeux bleus. Il la regarde attentivement, avant de venir approcher quelque peu en sentant alors sa main dans sa nuque. Cette proximité, elle n’a pas changé et ça lui plaît, énormément pour le coup. Il sait clairement, ce qu’il va se passer, il sait clairement, qu’un baiser est à venir. Il sourit doucement, avant de venir approcher son visage en la sentant et voyant faire.

Sentir ses lèvres sur les siennes, le fait frémir de bonheur, venant alors ensuite répondre au baiser. Doucement, il vient alors répondre au baiser, fermant les yeux, approfondissant alors le baiser, il vient alors lâcher la chemise, pour venir y glisser ses mains sur sa taille, venant ensuite reculer pour aller vers sa belle grosse voiture et y monter en l’aidant même à y monter et puis bon, ça serait plus discret que rouler une pelle sur le bord de la route hein !

Je suis si surprise de le voir là. On s’est pas vus depuis deux ans et pourtant j’ai cette sensation au fond de moi que l’on ne s’est jamais quittés. Je ne peux m’empêcher de le regarder de haut en bas, son petit look bûcheron me laissera jamais indifférente. J’ai un peu cette impression d’être en ébullition ce qui me ressemble pas énormément en réalité, et c’est peut être ce qui m’effraie le plus. Je lui souris à mon tour et je ramène une mèche de mes cheveux derrière mon oreille après l’avoir décollé de ma joue. Il pleut tellement que j’ai du mal à garder les yeux ouverts. Jusqu’à ce qu’il nous protège de sa chemise. Je lui ai manqué, il me l’avoue, et je pourrais en dire autant mais j’ai encore beaucoup de mal à avouer ce que je peux ressentir. Alors je demeure silencieuse, même si je souris. Je le serre quand même dans mes bras. C’est un des seuls hommes qui peut me toucher, même si parfois je suis tendue. Je me contente de cette étreinte pour lui montrer que lui aussi il m’a manqué malgré tout. J’espère qu’il le comprend. Je relève mon visage pour le regarder lorsqu’il ajoute que cela fait deux ans déjà, cela me fait d’ailleurs grimacer légèrement mais je finis par hocher la tête.  « Je sais.. je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles.. j’avais besoin de partir. » Je passe mes bras autour de lui, pour le serrer dans mes bras. Je suis heureuse qu’il aille bien, enfin en tout cas il a l’air d’aller bien. Je me laisse porter par mon cœur et je balade ma main jusqu’à sa nuque. Je me hisse sur la pointe des pieds, et je viens l’embrasser, plutôt timidement. Mes doigts jouent avec sa barbe et ses cheveux mi longs. Il répond à ce baiser et je le laisse m’enivrer. Je sens alors de nouveau la pluie sur moi, sur mon visage alors que ses doigts se referment sur ma taille. Je m’accroche à lui, lorsqu’il recule jusqu’à la voiture. Je viens m’installer sur ses jambes alors que d’un geste rapide je fais reculer le siège. Je suis pas épaisse mais quand même. On est à l’abri de l’eau, et je viens doucement écarter ses cheveux de son visage. Mes doigts caressent doucement sa peau humide alors que je le regarde.  « J’aime beaucoup.. cette coupe.. » Je reviens prendre possession de ses lèvres, et je baisse le siège d’un coup sec. Ça ne me ressemble pas vraiment, enfin sauf quand je suis avec lui. Et j’ai envie de vivre, de me sentir vivante, comme cette première nuit que l’on a passé ensemble il y a deux ans, et je me fiche du côté romantique qui manque cruellement à cet instant.