Rob(ert) Dikkens
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth
trigger warnings : tabac, alcool, langage vulgaire, violences familiales et conjugales, viol, fausse couche, prétendue mort, prétendu veuvage, corruption, harcèlement, adultère
âge : 42 années passées à me balader sur cette terre, 42 années à faire en sorte de faire mes propres lois, et 42 années à faire en sorte que les gens les respectent. Quoique non, ça fait moins longtemps que je fais ça.
date et lieu de naissance : 14 Février 1981, à Winsterville en Caroline du Nord. Né le jour de la Saint Valentin, c'est probablement la seule forme d'amour qui me caractérise, le romantisme étant du genre à me donner la gerbe, et les relations tout autant. Comment ça, pourquoi je me suis marié ? On y reviendra plus tard.
signe astrologique : Verseau. Je me suis toujours retrouvé dans ces fameux traits de caractère dont tout le monde parle : le fait d'être insaisissable et de fuir toute forme d'engagement. L'astrologie, je m'en fous assez royalement, mais je mentirai si je disais que ça ne me correspondait pas.
pronoms : il (he/him).
nationalité, origines : Né d'une mère américaine et d'un père britannique, j'ai ces deux origines, mais la nationalité américaine est la seule que je possède.
occupation : Ancien flic, je suis officiellement au chômage. En réalité, disons plutôt que je suis en pleine traque, à chercher celle qui est partie avec notre fils, me trahissant et m'abandonnant par la même occasion. Je la ramènerai chez nous, c'est un fait, je ne partirai pas tant que ça ne serait pas arrivé, et je ne lui laisserai dans tous les cas pas le choix.
situation financière : Né dans une famille avec des moyens, je n'ai jamais eu à me plaindre. Pas trop dépensier, j'ai des économies qui me permettront de pouvoir retomber sur mes pattes si nécessaire.
statut civil : Veuf sur le papier. La réalité est plus complexe. La découverte de cette foutue voiture n'a fait que confirmer ce que je ressentais au fond de moi. Elle n'est pas morte, elle a simplement fui, et je la retrouverai coûte que coûte, pour qu'on puisse retrouver notre mariage et notre vie de famille. En réalité, je suis père d'un petit jeune de seize ans, et marié à sa mère.
orientation sexuelle : Hétérosexuel, je ne me suis absolument jamais posé la question, le tout me paraissant clair comme de l'eau de roche.
à bar harbor depuis : Quelques jours tout au plus, et je ne compte pas rester. Officiellement, je suis là en vacances, mais la réalité est, là aussi, plus complexe.
caractère : A le sang chaud - Audacieux - Autonome - Charmant - Dynamique - Intelligent - Manipulateur - Organisé - Perfectionniste - Sportif - Têtu - Violent
two sides of the same coin
faceclaim : Tom Ellis groupe : CRUEL SUMMER crédits : byweaslove
out of the forest, i come with my flowers
one La violence, c'est ça le cadre dans lequel il a grandi, le petit Rob(ert). Parents qui se crient dessus, qui se tapent, puis qui s'aiment, c'est ça qu'il a appris pendant toute son enfance, le tout avec son grand frère. Il a très vite appris à se dire que franchement, ça doit être ça l'amour, puis franchement tant mieux, non ? Ses parents ont jamais eu l'air de s'ennuyer donc franchement ? Tant mieux. Lui, par contre, il s'est jamais spécialement fait frapper. Une petite claque de temps en temps, mais rien de bien fréquent, disons que c'était plus à des occasions particulières, genre s'il énervait vraiment ses parents. Son grand frère aussi, ça lui arrivait, donc ça aussi, c'était surement normal, probablement que ça allait avec le reste, probablement que c'était ça, l'amour.
two Il a jamais été le timide, le petit Rob(ert). Il a toujours su choisir les bons mots avec les bonnes personnes, et du coup il a toujours su se faire apprécier. Que ça soit au centre aéré quand il était gamin, à l'école, ou plus tard dans la vie active, il a toujours su y faire, et probablement que c'est encore le cas aujourd'hui. A l'école, il faisait clairement partie de ce qu'on appelle généralement les "populaires", puis probablement qu'il faisait partie des bullies, aussi. Personne l'a jamais confronté par rapport à ça, y compris les professeurs, donc ça voulait bien dire qu'il avait raison de faire ce qu'il faisait, de toute manière.
three Les relations, ça a jamais été son truc, au petit Rob(ert). Les histoires d'un soir, par contre, c'était clairement son truc. A la fin de l'histoire, tout le monde est content et personne se prend la tête avec des histoires d'amour qui donneraient plus la gerbe qu'autre chose. Puis toute façon, l'amour qu'il a vu en dehors de chez lui, il lui a jamais plu, il était répugnant à ses yeux. Trop de douceur, trop de fausseté, rien de concret. Ses parents, eux, ils s'aimaient, ils le disaient toujours, puis franchement c'était carrément crédible, alors que les autres ? Non, rien de crédible.
four Le pouvoir, il a toujours aimé ça, le petit Rob(ert). Il a toujours su que c'était ce qui importait le plus, à vrai dire. C'est aussi pour ça qu'il a voulu devenir flic. Pas pour des histoires de paix et de lois à faire respecter, ça c'était juste une couverture. A vrai dire, il était clairement l'image du flic corrompu, mais également l'image du flic qui corrompt. Là aussi, en soit, si ça posait un problème à quelqu'un, personne l'a dit, donc tant mieux. Quelques coups de temps en temps, de la manipulation verbale et financière, des arrangements avec ses collègues et, pendant ce temps-là, les autres n'y voyaient que du feu et, le petit Rob(ert), il continuait de grimper les échelons sociaux, mais pas encore professionnels. De toute façon, il en avait pas besoin, il avait déjà tout ce qu'il voulait.
five Il s'était trompé, le petit Rob(ert), en pensant qu'il ne trouverait jamais personne et que de toute façon, ça ne l'intéressait pas. Parce qu'y avait Mary Stone, et elle, bah elle l'intéressait franchement. Il lui avait fait la cour, comme certains disent, pendant pas mal de temps, et assez étonnamment, ça avait marché. Puis il s'était calmé, aussi, ou à minima en apparence. Ce qu'il se passait en dehors de chez ses parents lui avait montré que ce que les gens voulaient, c'était de la douceur, et il était prêt à mentir pour finir de la convaincre. La vérité, c'est qu'il avait envie de faire comme ses parents, il en crevait d'avis même, mais il était hors de question qu'il la fasse fuir. Alors il gardait les coups et les insultes pour lui, ne les laissant sortir que quand elle n'était pas là et se défoulant d'autant plus quand il était au boulot. Il ne se montrerait réellement qu'une fois qu'il serait sûr qu'elle était officiellement tombé entre ses griffes
six Pour lui, cette opportunité s'est présentée à lui quand il a appris qu'elle était enceinte. Le mariage qui leur était imposé l'arrangeait bien, au petit Rob(ert). D'un coup, il s'était laissé aller et il avait montré son vrai visage à sa femme. Des cris, des insultes, des exigences probablement impossibles à atteindre et surtout, des coups. Ca lui plaisait pas, à Mary, c'était évident, et ça gâchait sacrément le schéma que les parents Dikkens avaient toujours montré à leur fils. M'enfin, il ferait bien avec et, dans un sens, ça lui suffisait. Puis ils n'avaient pas été parents, parce que cette incapable n'avait même pas réussi à garder le bébé. Puis finalement, ils l'avaient été, même si Rob avait dû forcer le destin -et surtout Mary- pour que ça arrive.
seven La paternité, un concept que le petit Rob(ert) ne se serait jamais vu porter. Et pourtant, c'était arrivé. Il était loin d'être le père parfait et il le savait bien. L'exigence maladive qu'il avait déjà avec Mary, il l'avait aussi avec le petit, mais les sentences étaient généralement moins drastiques, en grande partie parce que Mary était là, justement. Elle refusait que le petit prenne le moindre coup, alors c'était elle qui les prenait à sa place. Ca ne convenait pas vraiment à Rob, pour ne pas dire que ça ne lui convenait pas du tout, mais il faisait avec. Un jour, elle ne serait pas là et, ce jour-là, il ferait ce qu'il avait à faire et elle ne serait pas là pour le stopper. Il savait comment s'y prendre pour ne pas laisser de traces et il savait s'y prendre pour ne pas -trop- blesser, alors c'est ce qu'il ferait.
eight Un coup de trop, une impulsion trop forte, et voilà que Mary retombait, encore. Ca lui avait pas plu, au petit Rob(ert). Parce qu'elle avait fini à l'hôpital et qu'il savait parfaitement que ça risquait d'attirer les regards ou oreilles indiscrètes. Mais finalement, c'était pas arrivé, ou en tout cas c'est ce qu'il avait cru. Elle avait fini handicapée, cette imbécile, mais au moins elle était toujours là et elle avait pu rentrer. Rob ne s'était pas calmé, rien n'aurait pu le calmer, à vrai dire. Alors oui, le fait qu'elle ne soit rien d'autre qu'une vulgaire éclopée rendait les choses particulièrement difficiles, mais il avait pu s'y adapter, bien entendu. De toute manière, ce n'était ça qui allait le stopper. Mais d'un coup, son fils et sa femme étaient partis. Il avait toujours su qu'elle était lâche, mais il n'aurait jamais cru qu'elle pourrait l'être à ce point. Et mêler leur fils à tout ça ? Elle le paierait.
eight Morte, apparemment qu'elle était morte, et lui aussi. Le doute avait toujours plané dans la tête du petit Rob(ert). Le timing ne lui plaisait pas, mais en même temps, si elle n'était pas morte, ça voudrait dire qu'elle avait réussi à lui échapper, et ça il ne pouvait pas l'accepter. Mais, même s'il doutait, ça ne l'avait absolument pas empêché de profiter du statut de veuf dont il avait hérité pour se trouver d'autres femmes. Ce n'était rien d'autre que de la manipulation, mais il ne risquait absolument pas de le regretter. Il faisait ce qu'il avait à faire, tout ça était à cause d'elle, de toute façon. Elle l'avait cherché, et il ne faisait que passer le temps en attendant de pouvoir la faire payer.
nine C'est la découverte de la voiture de sa femme qui l'a mené à faire de réelles recherches, au petit Rob(ert). Ca n'a pas été facile de retrouver la trace de Mary, vraiment pas d'ailleurs. Mais une fois qu'il avait trouvé ce qu'il pensait être son identité, ça avait été plus simple. Une certaine Teresa, il fallait dire que le choix du nom était sacrément pathétique, car il ne lui allait pas du tout. Qui disait Teresa disait mère Teresa, ce qui voulait dire -entre autres- l'obéissance, et clairement, Mary n'en débordait pas. Apparemment qu'elle était à Bar Harbor, la dame. Alors il a posé sa démission, s'assurant malgré tout qu'ils soient tous prêt à lui rendre sa place quand il reviendrait, jouant la carte du pauvre mari épleuré qui ne veut qu'une chose, retrouver sa femme. Et, d'un coup, il était arrivé à Bar Harbor, toute une liste de cibles potentielles en tête. Il se vengerait et il ramènerait sa mère et son fils chez lui, il n'avait pas le choix.