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slapped with the truth (brionny)
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Quelle pression. Gauthier n’a jamais passé autant de temps dans sa cuisine. Est-ce bien raisonnable de vouloir impressionner quelqu’un à ce point ? Probablement pas. Mais c’est Brionny Thorns. Peut-être que le nerd que Gauthier avait été adolescent avait quelque chose à prouver ce soir. Ou peut-être juste qu’il en pince encore pour la reine des abeilles. Très rigoureux, Gauthier suit la recette au pied de la lettre. Tout se déroule sans accroc et le plus dur finalement, c’est de trouver quelle chemise mettre. Blanche ou noire pour rester sobre ? Rouge pour s’assortir à Brionny ? A moins qu’il ne tente l’excentricité avec une chemise colorée à motif dont il a le secret ? Finalement il opte pour une chemise bleu foncé à petits pois blancs. Pas si original mais moins classique qu’une chemise unie. Se prendre la tête pour une tenue, ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Mais elle lui avait expressément demandé et il sait donc qu’elle y fera particulièrement attention. Lasagnes au four, appart impeccable, chemise sur le dos, Gauthier attend. D’une minute à l’autre, elle sera là et il n’est pas sûr de le réaliser encore. Jusqu’à ce qu’il entende la sonnerie retentir, Gauthier se prépare à ce qu’elle ne vienne pas. Et puis ça sonne. Son coeur rate un battement et il se dirige comme un automate vers la porte d’entrée. « Salut ! » Il sourit. C’est bien elle. Elle est venue. Il s’écarte de l’entrée et reprend : « Je t’en prie, entre. » Ah s’il savait ce qui l’attend…
@Brionny Thorns  
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OUTFIT | MAIS QUELLE PRESSION.
Brionny inspire un grand coup avant de sonner à la porte de l’appartement de Gauthier Frost. Ce soir, elle va tout lui dire, c’est décidé. Elle a répété dans sa tête les mille et une façon de lui dévoiler la vérité, et bien qu’aucune ne lui semble acceptable — il va forcément vriller — elle aimerait pouvoir choisir la moins… douloureuse. Mais elle ne sait pas. Elle avisera sur le moment, le plus important c’est qu’il sache. Il a un fils. Elle sent son coeur battre à tout rompre pendant les quelques secondes qui s’écoulent, tandis qu’elle entend les pas s’approchent de la porte. Et puis, ce regard bleu, intensifié par la couleur de sa chemise. Elle a un peu envie de mourir. « Hey, hey, » magnifique sourire des plus charmeurs. Hors de question de montrer qu’elle crève de l’intérieur. A la place, Brionny virevolte comme elle le fait si bien et passe devant Gauthier de son pas léger, félin. « Tu t’es fait beau, » elle remarque et ne se gêne pas pour le scanner de haut en bas avec plaisir. Il a mis une chemise. Elle a, elle aussi, suivi ses directives et enfiler une robe rouge, d’ailleurs. Elle sait que c’est ridicule, pire, elle sait que c’est cruel, parce qu’il va tomber des nues et qu’il lui en voudra d’avoir fait comme si de rien n’était depuis son retour, d’avoir attendu, de l’avoir dragué, même, alors qu’elle lui cachait un truc aussi gros qu’un enfant de huit ans. Mais que voulez-vous.  Brionny ouvre d’ailleurs son sac dont elle sort un plat sous cellophane. « J’ai apporté le dessert, je l’ai fait moi-même, » elle n’en mangera pas, elle le sait. C’est un maigre lot de consolation pour Gauthier — sauf s’il décide de le lui balancer à la gueule et de l’assommer avec, voilà. Il s’agit d’un tiramisu. « j’suis restée dans le thème italien, » elle précise, amusée, tandis qu’elle s’engouffre dans l’appartement et se dirige vers ce qui semble être le salon-salle à manger. « c’est sympa chez toi, » dit-elle en retirant son manteau. A l’aise, la fille.

@gauthier frost
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Le sourire de Brionny fige Gauthier sur place quelques secondes. Il est contraint de secouer la tête pour s’extirper de sa confusion. Ce serait bien qu’il ait pas trop l’air d’un con ce soir. Il est pas sûr d’en être capable parce que, c’est officiel, Brionny Thorns est chez lui. C’est tellement improbable. Il referme la porte derrière eux, elle remarque l’effort vestimentaire. Elle le lui a demandé, il a obéit. Elle aussi, elle s’est pliée au jeu. « T’es pas mal non plus. » qu’il répond avec des mots bien loin de ce qu’il pense vraiment. Est-ce qu’il cherche à avoir l’air cool ? Pour l’impressionner ? Un brin nerveux, il se met à rigoler en écartant les bras. Il n’a jamais été cool et ne le sera définitivement jamais. « Tu es très belle, Brionny. » Cette fois, ça ressemble plus à ce qu’il y a dans sa tête. « Merci. Pour la robe. Ça n’a pas changé, t’es incroyable dans cette couleur. » C’est un peu trop ? Sans rire. Gauthier se pince les lèvres. Dieu merci, il peut disparaitre un instant dans la cuisine le temps de déposer dans le frigo le dessert de Brionny. Il revient dans la pièce de vie. « C’est cool, si jamais je me suis foiré, on pourra toujours compter sur tes compétences culinaires. » On croise les doigts, ça ne sent pas le brulé pour le moment. « Pour moi tout seul, c’est bien. J’espère pas rester trop longtemps. » Les ambitions de Gauthier c’est plutôt une maison avec femme et enfants loin du centre-ville. Il hausse les épaules. « Tu bois quelque chose ? Une blonde ? » Référence qu’elle comprendra sans aucun mal.
@Brionny Thorns

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Brionny se laisse séduire par les compliments, elle a toujours su les apprécier, malgré l’oeillade amusée qu’elle jette vers Gauthier, comme si elle venait de le prendre en flagrant délit, la main dans le sac à essayer de la draguer et trébucher comme un adolescent peu sûr de lui. « Merci, » elle lui adresse un sourire, presque bienveillant et retire son manteau qu’elle dépose soigneusement sur le dossier d’un fauteuil. Son regard longe la pièce, aimerait prendre le temps de détailler chaque recoin, mais revient percuter celui du brun qui espère ne pas rester ici trop longtemps. Est-ce qu’il s’est dégoté une pétasse sur Tinder avec qui il compte déménager ? Nan, il n’aurait pas eu l’audace de la convier ici. « Ah-ah, » elle raille, pas loin de lui montrer son majeur lorsqu’il lui demande si elle veut une blonde. Enfoiré. « Si t’as que ça je m’en contenterais, » elle rétorque, venant s’installer sur le canapé. « Mais si t’as du vin rouge, je préfère, » elle précise quand même, Brionny, qui bien que polie lorsqu’on l’invite, sait quand même s’affirmer. Chasser le naturel… Quelque chose semble la turlupiner pendant quelques secondes, elle suit des yeux Gauthier qui s’affaire en cuisine pour leur servir un apéritif et elle ne peut s’empêcher de répéter la phrase qu’il a prononcé dans sa tête pour essayer d’en dénouer le sens. La question lui brûle les lèvres alors Brionny cède, « t’aimes pas vivre tout seul ? » elle demande, curieuse de savoir ce qu’il entendait par j’espère pas rester trop longtemps.

@gauthier frost
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Gauthier hausse les épaules quand Brionny le remercie pour ses compliments. Pas la peine, qu’il semble vouloir exprimer par ce geste. Il ne fait que constater quelque chose d’évident. Du plus loin qu’il s’en souvienne, il l’a toujours trouvé belle. Sensationnelle, même. Mais pas que. Elle est plus qu’une jolie fille, plus qu’une simple blonde. C’est quelqu’un, tout simplement, comme elle le prouve en réclamant un verre de vin rouge plutôt que la bonde que lui a proposé Gauthier. « Ce que madame désire… » dit-il en mimant une révérence. Il aime bien rentrer dans son jeu, interpréter le rôle qu’elle lui donne. Ça l’amuse tellement. Avec un sourire aux lèvres, il disparait dans la cuisine pour leur ramener deux verres de vin. Et de quoi grignoter. Des pistaches et des chips anglaises qui lui ont couté une blinde au supermarché. Le tout sur un petit plateau qu’il pose sur la table basse avant de s’installer sur le canapé. « Eh bien… » Il fuit son regard inquisiteur le temps de mettre de l’ordre dans sa réflexion puis le retrouve pour dire : « Non. » Il lève son verre vers elle pour trinquer, le maintient en l’air alors qu’il précise sa pensée. « Je pensais passer la trentaine en ayant construit un couple… Une famille même. » Il aura au moins réussit ses études et entame une carrière prometteuse. Or, ça n’a jamais été son ambition première. Sa gorge se serre, il n’est plus capable de parler du sujet. Très vite, il rebondit. « Et toi, tu aimes vivre seule ? » Parler d’elle, c’est mieux. Il a d’ailleurs une petite idée de sa réponse. Il sait Brionny tellement indépendante. Il n’a aucun mal à l’imaginer seule. Et heureuse de l’être.


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Le verre de vin rouge est apporté et Brionny gratifie Gauthier d'un de ses sourires ravis dont elle a le secret. Polis et charmants à la fois. On visualise facilement la gamine blonde à qui l'on ne refusait rien tant c'était agréable de lui faire plaisir. D'aussi loin qu'elle se rappelle, elle n'a jamais eu de mal à obtenir quoi que ce soit. Sauf la considération sincère de ses parents.
Elle détaille Gauthier installé près d'elle, et quel plaisir. Elle a toujours aimé la douceur qui se dégage de lui, une bouffée d'oxygène dans son monde d'exigences et de pression sociale. A l'époque, c'était ça. Aujourd'hui elle retrouve parfaitement cet éclat dans ses yeux bleus, la tendresse cachée dans les fossettes creusées à chacun de ses sourires. Et quand il dit Je pensais passer la trentaine en ayant construit un couple… Une famille même. alors elle se tend un peu. Si brionny se fout pas mal de heurter la plupart des gens qu'elle croise, là, ce n'est pas pareil. Elle sait qu'elle va lui faire mal et qu'il ne le mérite pas. Du tout. « euh, bah… » elle pince les lèvres, prend le temps de reposer son verre de vin rouge a peine entamé sur la table basse. Elle pèse ses mots, hésite, se demande comment formuler ce qui va suivre. « j'vis pas seule, » elle articule. C'est sûr alors, elle ne goûtera même pas les lasagnes. « j'voulais justement t'en parler ce soir, » une voix dans sa tête résonne et lui fait se jurer de ne pas avoir honte. Elle a fait, à l'époque, les choix qu'elle pensait être les bons. Elle doit garder en tête cette version. « j'ai un fils, » Thorns se sent à l'étroit dans son corps et même si elle se rappelle parfaitement des raisons pour lesquelles elle a toujours caché la paternité de Gauthier, quelque chose au fond d'elle ne peut s'empêcher de regretter un tout petit peu. Elle appréhende, surtout, de voir le jugement irradier son regard. Une mère célibataire de même pas trente ans. Foutue a la porte par ses parents. Serveuse. Oui, c'est sûr qu'il va la juger.

@Gauthier Frost
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Brionny qui bafouille c’est quelque chose de rare et Gauthier sait d’entrée de jeu que ça n’augure rien de bon. Il fait alors attention à tous ses gestes, à la moindre expression sur son visage. Il voit ses lèvres se pincer, le verre de vin qu’elle pose sur la table, et devine l’hésitation dans son regard. Et les mots arrivent, la confusion de Gauthier les accompagnant. Comment ça, elle ne vit pas seule ? On lit très clairement la surprise sur la tête du médecin. Est-ce qu’elle va lui dire qu’elle a un mec finalement ? Pourquoi est-ce qu’elle lui aurait menti ? Oh, il y a bien un mec dans l’histoire mais pas celui que Gauthier croit. Un fils. Wow. En voilà, une sacrée nouvelle. Sur le moment, il ne sait pas trop quoi en penser. Pourquoi ne pas lui avoir dit avant ? A son tour, il pose son verre de vin. « C’est… super. Félicitations. » qu’il souffle en feignant un sourire enthousiaste. Il ne sait pas vraiment pourquoi sur l’instant mais ça lui met un coup. Un mélange de jalousie. Et d’incompréhension. Jaloux de la situation de Brionny ? Pas vraiment. Mais jaloux du gars qui a réussi à se reproduire avec Brionny Thorns ? Clairement. Et il se rend compte à quel point c’est tordu. Il se redresse, observe la blonde à l’autre bout du canapé. La reine déchue. Son coeur se serre. « Il s’appelle comment, ton fils ? » Il imagine un bébé dans les bras de Brionny et sourit. Le choc passe. A peu près. Il retrouve sa jovialité habituelle, en apparences en tout cas. « Et il a quel âge ? » Bien trop poli et bien trop gentil pour poser la question qui lui brule véritablement les lèvres : où est le père ?

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Brionny reste stoïque, tente de cacher au mieux sa nervosité mais le malaise est réel en elle et elle doit se faire violence pour ne pas tout lui déverser à la gueule d'une traite. Félicitations ?! Mais qu'est-ce que ça veut dire, putain ?? Elle se mord l'intérieur de la joue pour ne pas rugir et garder son calme, presque vexée par ce manque de réaction. Ne pas s'énerver. Il ne sait pas tout. Pas encore. Elle se redresse et le simple fait de dénouer sa nuque lui permet de prendre un peu de hauteur sur la situation. Gauthier l'interroge et elle sait qu'il retient la question que tout le monde se pose, elle a l'habitude. Tout le monde n'en a toujours que pour cette question, comme si c'était le seul truc qui compte. Qui. Mais Gauthier a un peu de décence, de retenue, alors ce n'est pas ça qu'il demande tout de suite. « il s'appelle Arthur, » la prom Queen répond dans un calme infini de façade. Son regard accroché à celui du médecin avec intensité. « il a huit ans, » l'information est lâchée, ne lui reste plus qu'à l'observer faire son chemin sur le visage de Gauthier. Le temps qu'il calcule. Le temps qu'il comprenne. Le temps qu'il se prenne la vérité en pleine gueule. Il n'est pas stupide. Il va comprendre qu'il n'a pas besoin de lui demander qui est le père puisque bientôt, la réponse sera évidente et va lui péter à la tronche. La réponse sera dans la question. Il est le père. Et elle n'a aucun doute là dessus.

@Gauthier Frost
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Arthur. C’est joli comme prénom, Arthur. Gauthier intègre l’information avec un détachement qu’il ne va pas tarder à regretter. Il est un peu troublé par cette révélation, c’est vrai, mais en apparences il est tout sourire. C’est super. Bravo, bravo. Il espère que le père est un type bien. Parce que Brionny le mérite. Enfin il croit. A nouveau, la jalousie pointe. Jalouse bien mal placée. Et bien inutile mais ça, il ne le sait pas encore. Arthur a huit ans. Le bébé qu’il s’est imaginé s’évanouit dans son imagination et laisse place à un grand garçon. Huit ans. Putain. Huit ans. Il cligne des yeux comme une voiture en warning. Mais non. C’est pas possible. Ça fait sens pourtant, ça expliquerait bien des zones d’ombre dans le discours de la belle blonde. Il cherche dans le regard de Brionny la vérité. Est-ce qu’elle serait cruelle au point de lui faire une blague comme ça ? Elle peut faire mal mais il est certain qu’elle ne lui ferait pas mal gratuitement. Et, doucement, tout fait sens dans sa tête. Ses parents qui l’ont virée de chez eux. Ses études jamais entamées. Son célibat de longue durée. La guerre des clans. Merde. Même la guerre des clans ! Tous les dominos se dressent et s’écroulent un par un en cascade dans son esprit jusqu’à la chute finale : il est le père. Il a du mal à respirer d’un coup et tire sur le col de sa chemise. « Brionny… » Sa voix reste étranglée dans sa gorge. Il ne peut pas être père de quelqu’un qu’il ne connaît même pas, de quelqu’un qui ne le connaît pas non plus. Il refuse. C’est pas logique. Plusieurs fois, il ouvre la bouche pour essayer de dire quelque chose mais rien ne sort. Il ne sait pas s’il doit être fâché. Ou triste. La vérité c’est qu’il est totalement sidéré. « J’aurais du le savoir. » qu’il parvient à murmurer après un temps infiniment long. Il détourne le regard. « Ça cachait forcément quelque chose. » qu’il reprend, se parlant à lui-même. Le retour de Brionny Thorns dans sa vie, ce n’est pas pour ses beaux yeux. A tous les niveaux, il est déçu. Quelques secondes s’écoulent encore avant qu’il ne trouve le courage de relever les yeux vers elle. « Mais pourquoi ? » Il lui laisse le bénéfice du doute avant de céder à la colère qui gronde en lui. Peut-être qu’elle a une bonne raison, une explication qui tient la route. Il l’espère.
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tw : mention d'incitation à l'avortement.

Brionny voit tout un monde se faire dans le regard de Gauthier, c’est presque un univers qui se crée dans l’océan de ses yeux, tumultueux d’un coup, au fur et à mesure qu’il assemble les pièces du puzzle et qu’il comprend. Elle décide de ne rien faire, rien dire, le temps de le laisser avaler la nouvelle, se tenant prête à accueillir sa réaction lorsqu’il aura réussi à reprendre de sa contenance. Elle n’a absolument aucune idée de la façon dont il va réagir. Colère ? Dégoût ? Tristesse ? Un peu des trois en même temps ? Elle le laisse articuler, petit à petit, Frost retrouve la parole et s’indigne d’un ça cachait forcément quelque chose. Comme si elle avait pu tout calculer. Et elle trouve ça injuste. Ses sourcils se froncent une brève seconde pendant laquelle elle parvint à se ressaisir. Pas question de se mettre en colère ou de montrer quoi que ce soit, ça ne lui ressemble pas. Et puis il l’interroge. La question à dix millions : pourquoi.

Bree déglutit, elle sent sa gorge sèche comme si elle n’avait pas bu d’eau depuis six jours et l’envie lui prend d’avaler le verre de vin d’une traite pour s’hydrater le palet, mais elle se retient, là encore. Pourquoi ? Elle ne sait pas quoi lui répondre. Sa vérité de l’époque lui semble floue, lointaine, noyée sous des litres de larmes versées seule — la faute aux hormones, dirait-elle. Une Thorns ne pleure pas. Jamais. C’est indigne. « t’étais parti quand je l’ai découvert et… je croyais que mes parents m'aideraient… mais quand je leur ai annoncé… pour eux la seule solution possible c'était de m'en débarrasser, » Indigne, Brionny. La déception de ses parents avait été telle qu’ils n’avaient plus trouver supportable de l’avoir sous leur toit. Ses lèvres se pincent et elle doit mobiliser une force folle pour ne pas laisser ses souvenirs lui faire du mal, parce qu’elle s’est promis d’aller de l’avant et qu’elle serait assez forte. Tout le temps. Pour Arthur. « Honnêtement… j'pensais que tu me dirais pareil, ou que j'allais gâché ta vie… vue que tout le monde me disait que je ruinais la mienne… » elle admet avant de soupirer. Avec du recul, évidemment, en sachant tout ce qu’elle sait aujourd’hui, elle aurait fait différemment, mais à l’époque elle n’était pas la même personne. « je sais que ce n’est pas suffisant, Gauthier, mais je n’ai rien calculé, je n’ai fait que survivre ces dernières années, » c’était difficile à prononcer pour elle, survivre, mais c’était la triste vérité. Elle survivait. Avec la flamboyance et son panache naturel.

@gauthier frost
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