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[Flashback] With or without you, man ! (Tsuneo + sacha)
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Tsuneo & Sacha



« Je vois. Qu’est-ce que tu fais, pour t’occuper ? Puis maintenant qu’on est dans la même ville, d’ailleurs, si tu veux qu’on aille faire un jogging, quitte à le faire à 3 heures du mat’ parce que t’arrives pas à dormir, tu m’appelles, ok? »

- Pas grand chose jusqu'ici, je suis revenu, t'étais plus là, j'ai trainé, j'ai pas mal vu mes frangins puis je suis venu te trouver. T'es une vraie obsession chéri... . Puis j'ajoute, Ah ouais, tu veux que j'aille me peler les miches avec toi pour courir dans un foutu parc ?

Remarque juste là pour te charrier.

« D’ailleurs, même si je bosse hein, on a une salle de sport à la caserne, tu pourras en profiter. Ou alors, tu pourras traîner dans mon bureau et discuter. Ou les deux. »

- Je note !

On finit par parler de ce que je compte faire et je m'égare un instant dans mes pensées au travers de cette remarque que je t'ai lancée à propos du fait que j'irais là où tu seras. Une promesse faite il y a longtemps et que je n'ai pas tenu vu que j’ai choisi une carrière dans l'armée. Pensées qui m'amènent à me demander si j'aurais pu un jour éprouver une attirance pour toi, ce qui me rend un instant confus et me fait lâcher un juron, ne tardant pas à me redresser pour faire quelques pas devant toi afin de disperser le trouble.

« Ça va mec ? »

- Ouais t'en fais pas. Me joue pas le mec sur le qui vive qui craint une crise de folie ou de paranoïa, ça m'aide pas.

Je m'emporte un peu là. Désolé. Ce désolé que je ne formule pourtant pas à ton égard. Je finis par déclarer que tout ce que je sais, c'est que si tu t'es décidé à poser définitivement ton cul ici, j’en serais moi aussi.

« Je suis vraiment sous le charme de cet endroit, et encore, il fait nuit et je n’en ai même pas arpenté un sixième... . Tu connais un motel potable dans le coin ? »

« Un motel, vraiment ? T’sais ce qu’on va faire ? Quand la commande arrivera, on va bouffer tranquille, et après tu vas ramener ta voiture et ton cul chez moi, y a largement assez de place pour toi. Nan mais je rêve, comme si j’allais te laisser dormir dans un motel, quel con. »

- Non mais pauvre truffe, t'as cru que j'allais squatter chez toi alors que te connaissant, tu t'es enfermé dans un studio miteux où faudra supporter ton bordel et l'odeur persistante de tes chaussettes ?

Je t'adresse un sourire et vais récupérer la bouffe enfin prête alors qu'on nous interpelle. Je file la tune puis récupère la monnaie avant de te rejoindre. En revenant, un groupe de jeunes déboule depuis la plage et une nana encore adolescente vu ses traits, comme les autres d'ailleurs, avoisinant sans doute les dix-huit ou dix-neuf ans, se met à me siffler. Enfin je crois. Je te regarde et m'interroge.

- Attends, c'était destiné auquel de nous deux là ?

J’entends la voix de la fille qui m'a capté, lancer d'une voix forte et riante :

- Toi beau brun !

- Le nez cassé en moins, ouais ça pourrait le faire et après un tour chez le coiffeur ! me charrie sa pote.

- Hey ! C’est mon pif qui fait tout mon charme, vous y connaissez rien ! me marrais-je.

Puis je me retourne vers toi tandis qu'elles s'éloignent pour commander à leur tour.

- Pas vrai, "ma gueule" ? te surnommais-je ainsi, remontant sur le plateau de la table et t'entourant d'un bras aux épaules avant de mordre dans ce met au fumet délicieux.


@Tsuneo Montgomery
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Sacha & Tsueno
with or without you, man!

« Pas grand chose jusqu'ici, je suis revenu, t'étais plus là, j'ai trainé, j'ai pas mal vu mes frangins puis je suis venu te trouver. T'es une vraie obsession chéri... Ah ouais, tu veux que j'aille me peler les miches avec toi pour courir dans un foutu parc ? » Je laisse un rire m’échapper face à ses propos, toujours à en faire des caisses, celui-là, mais c’est aussi pour ça qu’on s’est tout aussi vite bien entendu, je pense. « Evidemment que je suis ton obsession, tout le monde le sait. Comment vont tes frangins, d’ailleurs ? Ca fait longtemps que je les ai pas vus. » Je suis passé les voir de temps en temps mais avec le boulot, c’était pas toujours si simple, d’autant plus après la mort de Jake où j’ai décidé de ne plus voir qui que ce soit. « Pour ce qui est du fait de te les peler dehors, j’y peux rien si t’es fragile moi. Perso, je trouve ça cool, en plus y a pas grand monde à cette heure-là. » Et ça, c’est cool, ça me permet de réellement m’évader, ce que j’adore absolument faire quand je cours seul. J’acquiesce finalement quand il me dit qu’il note ma proposition, me faisant sourire au passage.

Sauf qu’après, il y a eu.. Peu importe ce qu’il y a eu, c’est difficilement descriptible, mais ça m’inquiète. Ce n’est pas tant que je doute de sa capacité à gérer peu importe ce qu’il ressent, je n’en doute pas le moins du monde, mais j’aimerai pouvoir l’aider, je suppose. « Ouais t'en fais pas. Me joue pas le mec sur le qui vive qui craint une crise de folie ou de paranoïa, ça m'aide pas. » J’arque un sourcil, loin d’être blessé mais, malgré tout, surpris. Je ne sais absolument pas ce qu’il se passe dans sa tête, mais c’est apparemment suffisant pour qu’il soit sur ses gardes, ou peu importe ce qu’il fait. Je hausse les épaules, loin d’être vexé d’une quelconque manière, lui faisant comprendre que je lâche le sujet, même si je suis loin de le lâcher mentalement. Mais ça, dans le fond, ça ne le concerne pas complètement.

« Non mais pauvre truffe, t'as cru que j'allais squatter chez toi alors que te connaissant, tu t'es enfermé dans un studio miteux où faudra supporter ton bordel et l'odeur persistante de tes chaussettes ? » Un rire s’échappe d’entre mes lèvres alors qu’il récupère notre nourriture. Je n’ai pas vraiment le temps de lui répondre, à vrai dire, étant donné que Sacha se fait « aborder » à son retour, l’origine des propos étant suffisante pour me faire échapper un léger rire. Ces petits jeunes, je les connais, ils sont dans le lycée dans lequel j’ai fait une intervention l’an dernier, à une sorte de forum des métiers. Ils sont un peu paumés, mais globalement gentils, l’un d’eux envisage d’ailleurs de se tourner vers l’académie une fois son diplôme en main et la majorité obtenue. A vrai dire, il vient déjà bien souvent à la station et on l’accueille toujours de la même manière, avec plaisir. Je tourne la tête vers le petit jeune, lui faisant un signe de tête. « Rentres chez toi Riley, sinon ta mère va encore appeler la caserne en pensant que t’es venu traîner chez nous, et j’serai pas là pour te couvrir. » Clin d’oeil entendu, surtout lié au fait que je suis plus que parfaitement conscient du fait que sa mère n’est absolument pas réjouie à l’idée que son fils devienne pompier, par simple peur des conséquences. Le reste de son groupe le regard surpris, avant qu’ils le fassent tous demi-tour, accompagnés par une remarque digne de Sacha. « - Pas vrai, "ma gueule" ? » Je réponds à son étreinte alors qu’un rire s’échappe une nouvelle fois de mes lèvres. « Bien sûr que oui, ton pif est.. Wow, juste wow. » A lui de l’interpréter comme il le souhaite, maintenant. Je le remercie finalement avant de récupérer ma nourriture. « Ces petits jeunes, ils sont un peu paumés, mais ça va en vrai. Ils sont encore au lycée d’ailleurs, ils étaient à une sorte de forum des métiers auquel j’ai participé l’an dernier. Le petit blond là, Riley ? Le gamin rêve de devenir pompier, je compte pas le nombre de fois où il est venu nous voir, et encore moins le nombre de fois où sa mère nous a appelés pour nous demander de le convaincre que c’est pas une bonne idée, comme si on était les bonnes personnes pour le faire. » Tu parles, on est des sortes d’addict autant accroc au fait de sauver des vies qu’à l’adrénaline que ça nous procure, sans pour autant que ça nous rende inconscients des risques que notre métier entraîne.

« Pour ce qui est de mon studio miteux, comme tu sais si bien l’appeler, figures toi que c’est une maison dans un des meilleurs quartiers de la ville. Bon, par contre je vais pas te dire que je l’ai décoré avec soin, tu me connais bien trop pour savoir que c’est pas le cas. » Mes capacités dans le domaine de la décoration d’intérieur -tout comme d’extérieur, d’ailleurs- sont absolument inexistantes, donc ce n’est pas comme si j’allais chercher à convaincre qui que ce soit du fait que ma déco était raffinée, surtout Sacha. Je prends une première bouchée de ma bouffe avant de tourner la tête vers Sacha une nouvelle fois, haussant les épaules d’un air faussement désintéressé, alors qu’on sait tous les deux que je ne lâcherai pas l’idée qu’il vienne chez moi. « Après, c’est toi qui vois, si tu préfères vivre dans un vieux studio miteux, fonces. »

@Sacha Blackburn  3JT6LgZp

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Tsuneo & Sacha


Ah ouais, tu connais ces jeunes d'après ce que je vois. Tu lances d'ailleurs à l'un des mecs une réplique qui me fait sourire et me rappelle que l'ambiance de petite ville où tout le monde se connait me plait bien, même si une part de moi préfère le côté vie discrète avec cette tendance au moins on en saura sur moi, mieux ça sera. Ce sur quoi il ne faudra sans doute pas compter ici, j'imagine clairement... . En attendant, je me prends une réplique bien sentie d'une copine à la nana qui m'a sifflé un peu plus tôt et je te prends à partie pour demander si en vrai, c'est pas comme dit, ce qui fait tout mon charme actuellement. Nez cassé suite à une bagarre dans laquelle je suis intervenu. En soit, ça devrait revenir dans l'ordre d'ici peu. Mais certains qui l'ont eu plusieurs fois amoché, se retrouvent avec un tarin qui ne désenfle pas avec le temps et en témoigne très clairement.

« Bien sûr que oui, ton pif est.. Wow, juste wow. » me" charries-tu à ton tour.

- Ça se paiera vieux.... promis juré.

Mais trêve de plaisanterie, tu m'évoques ces jeunes. D'où tu les connais etc.

« Ces petits jeunes, ils sont un peu paumés, mais ça va en vrai. Ils sont encore au lycée d’ailleurs, ils étaient à une sorte de forum des métiers auquel j’ai participé l’an dernier. Le petit blond là, Riley ? Le gamin rêve de devenir pompier, je compte pas le nombre de fois où il est venu nous voir, et encore moins le nombre de fois où sa mère nous a appelés pour nous demander de le convaincre que c’est pas une bonne idée, comme si on était les bonnes personnes pour le faire. »

- On l'est tous à cet âge. Putain, quand les parents s'en mêlent... soupirais-je sur la fin.

Puis tu en reviens à ma vanne sur l'endroit où j'imagine que tu crèches même si c'était volontairement exagéré.

« Pour ce qui est de mon studio miteux, comme tu sais si bien l’appeler, figures toi que c’est une maison dans un des meilleurs quartiers de la ville. Bon, par contre je vais pas te dire que je l’ai décoré avec soin, tu me connais bien trop pour savoir que c’est pas le cas. »

Je me marre puis rétorque entre deux bouchées :

- Quartier prisé ? Jolie baraque ? Je ne sais pas ce qui est le pire, charriais-je.

« Après, c’est toi qui vois, si tu préfères vivre dans un vieux studio miteux, fonces. »

- En vrai, pas sûr que t'ai pas à la regretter.... dis-je avec un sourire taquin. N'empêche qu'au fond, il m'arrive de me réveiller la nuit en proie à un moment de parano, arme au poing, à arpenter toute la foutue baraque. Ça c'est le plan extrême, sinon c'est plutôt cauchemars, insomnies, sueurs nocturnes et gros malaise sur le plan psychique. Je ne crois pas pour autant être un danger, hormis si un intrus ou quelqu'un qui m'est inconnu, ne se ramène à l'improviste chez toi à ce moment-là.
Terminant nos casses dalles, on va faire un tour sur la plage pour continuer à discuter avant d'aller nous poser chez toi. J'aime la sensation du sable fin sous mes pieds, ça me détend. Nous marchons à un moment bras dessus bras dessous en faisant chemin inverse pour revenir à la voiture. Je sais combien à cet instant-là, tandis que nous retrouvons le chemin de ta caserne, je n'ai aucun doute sur le choix que j’ai fait en venant ici. Plus encore quant au choix que je fais également d'y rester. Je retrouve notre amitié telle qu'elle a toujours été. Pour rien au monde je n'y renoncerais désormais. On a une masse de temps à rattraper toi et moi.
Le temps que tu ailles récupérer ta bagnole, j'écoute un peu de musique et lis un message de l'un de mes deux frangins qui demande si je suis enfin arrivé et si tu vas bien. Mon bro rassuré par une réponse rapide de ma part, je regarde où t'en es et te vois alors démarrer. Puis me voilà l'instant suivant à arpenter le centre ville, te suivant jusqu'à un quartier sympa. Je me gare juste derrière toi une fois arrivé devant ta baraque, avant de songer que je risque de te coincer si tu veux ressortir d'urgence, me garant alors le long de la rue plutôt que dans l'allée.

- T'es peut-être pas un as de la déco mais c'est chouette, lâchais-je en rentrant à l'intérieur.


@Tsuneo Montgomery
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Sacha & Tsueno
with or without you, man!

Je ne m’étais pas rendu compte d’à quel point passer du temps avec Sacha m’avait manqué. Evidemment, j’en avais plus ou moins conscience, mais ça restait lointain. Maintenant que je passe du temps avec lui, ceci dit, j’ai bien conscience des années qui sont passées, partagées entre celles qu’il a passé impliqué dans l’armée et celles que j’ai moi-même passé loin de Los Angeles, sans chercher à garder le moindre contact avec qui que ce soit, y compris lui, trop plongé dans les méandres d’une forme de dépression que je ne souhaite pas à grand monde. Mais visiblement, c’est fini, on s’est retrouvé, et c’est parti pour durer, ce qui me rassure pas mal. Merde, on a plus vingt ans, après tout. « - Ça se paiera vieux.... promis juré. » Je lève les yeux au ciel alors qu’un rire s‘échappe d’entre mes lèvres. J’sais bien qu’il n’est pas sérieux, c’est pas comme s’il pouvait me faire peur de toute manière. Enfin, j’suppose qu’il peut être considéré comme étant menacé, mais je ne l’ai jamais considéré comme tel. « Tu crois que tu me fais peur Blackburn ? C’est adorable. » Je fais exprès d’en rajouter une couche, juste parce que j’aime beaucoup trop en rajouter quand ça le concerne. Je lui explique la situation des petits jeunes que nous avons croisés, et je ne peux que lever les yeux au ciel quand il mentionne les choix de certains parents. « - On l'est tous à cet âge. Putain, quand les parents s'en mêlent… » Je n’ai pas eu cette malchance, même si je les savais inquiets à l’idée que je quitte la médecine pour rejoindre un milieu de travail considéré comme bien plus risqué, mais ils avaient parfaitement eu conscience que dans tous les cas, ils ne décideraient pas pour moi, ce pour quoi je les remerciait encore aujourd’hui. J’ai bien conscience que chaque mort de pompier dont ils entendent parler ne fait que leur rappeler qu’un jour, c’est mon nom qui pourrait apparaître sur les chaînes de télé, mais ils ont aussi conscience qu’ils n’ont pas grand-chose d’autre à faire que me faire confiance, à ce stade-là. « Je te le fais pas dire. Franchement, les miens ont toujours été cools sur le sujet, mais bordel le nombre de rencontres que j’ai pu faire avec des parents flippés pour leurs gosses. Limite leur comportement est plus flippant que le taff lui-même, t’sais. » Surtout qu’il était rarement réellement flippant, généralement plus rempli d’adrénaline qu’autre chose.

Le sujet divague vite sur son lieu de résidence et, par conséquent, sur le mien. C’est logique, ceci dit, faudrait être complètement con pour m’imaginer accepter qu’il finisse dans un motel ou je ne sais quoi. Sérieusement, j’ai plus que largement la place pour nous deux. « - Quartier prisé ? Jolie baraque ? Je ne sais pas ce qui est le pire. » Je lève les yeux au ciel alors qu’un sourire taquin s’étire sur mes lèvres. « Et ouais, t’as vu comment j’ai changé ? » L’ironie est plus qu’évidente dans ma phrase. « Nan, plus sérieusement, on est à Bar Harbor, le quartier dont je te parle, c’est pas un quartier prisé du genre de LA hein. Mais ouais, belle baraque par contre, je te l’accorde. En même temps, c’était une belle opportunité, j’allais pas dire non. » Certains diraient que ce n’était qu’une confirmation du fait qu’au fond de moi, je savais déjà que je resterai sur le long terme au moment où je m’étais installé ici. Peut-être que c’est vrai. En tout cas, ça ne me paraît vraiment pas tiré par les cheveux. Mais j’ai du mal à croire que ça soit si simple. « - En vrai, pas sûr que t'ai pas à la regretter.... » Je hausse les épaules, me retenant de lever les yeux au ciel. Je doute que je puisse vraiment le regretter, on parle de Sacha là. Je ne doute pas du fait que la guerre a laissé une trace sur lui, trace que j’apprendrais probablement à connaître avec le temps, mais de là à regretter de lui avoir proposé de vivre avec moi, ne serait-ce que de manière temporaire ? Nah, jamais. Enfin, je suppose qu’il ne faut jamais dire jamais, mais je me sens assez confiant sur le sujet. « Je doute que je puisse le regretter, mais s’tu veux, on peut faire un deal. Si tu fais trop chier, je te fous à la porte, et je te file l’adresse d’un hôtel, ok ? » Simple et efficace, en somme.

On profite tous les deux de notre repas, le tout sans la moindre prise de tête, sans grande surprise. On repasse finalement par la caserne histoire que je puisse récupérer ma voiture et on prend la direction de mon chez moi, ou plutôt de notre chez nous, même si ça ne sera que temporaire. Alors évidemment, la route n’est pas bien longue, Bar Harbor n’étant pas une bien grande ville, même si le parc national augmente largement la superficie du lieu. M’enfin, considérant qu’on ne passe pas dans ce coin-là, c’est pas vraiment le sujet. On finit tous les deux par rejoindre la lisière des arbres, toujours en voiture, finissant par se garer quand on arrive devant chez moi. Enfin, perso je me gare dans le garage, mais il préfère se garer dehors. « - T'es peut-être pas un as de la déco mais c'est chouette » Voilà les paroles qu’il prononce une fois à l’intérieur. C’est suffisant pour faire naître un nouveau sourire sur mes lèvres. « Tu comprends mieux pourquoi je l’ai prise, maintenant ? » Franchement, gros coup de chance à ce niveau-là, et j’allais pas m’en plaindre. J’ai beau passé un temps fou à la caserne, c’est aussi le cas ici, et ça fait du bien de se sentir bien chez soi. « Viens, je vais te faire visiter. » La visite n’est pas si longue, je lui montre d’abord les pièces de vie telles que la cuisine ou le salon avant de me diriger vers la partie plus reculée de la maison, lui montrant les chambres, la salle de bain, et le reste. On se retrouve rapidement dans le salon une nouvelle fois et je ne perds pas de temps pour m’installer. « Tu veux un truc à boire ? J’ai des bières, s’tu veux. »

@Sacha Blackburn  3JT6LgZp

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Tsuneo & Sacha


J'acquiesce avec un sourire lorsque tu proposes le deal autour de l'option hôtel si la coloc' ne se passe pas comme on voudrait sur les premiers jours. Nous ne faisons néanmoins que nous charrier et terminons notre repas avant d'aller discuter sur la plage, le sable foulant nos pieds nus. Sensation agréable qui me détend complètement.
Ce n'est que plus tard que nous arrivons chez toi.

« - T'es peut-être pas un as de la déco mais c'est chouette »

« Tu comprends mieux pourquoi je l’ai prise, maintenant ? »

- Ouais, dis-je, accompagné d'un mouvement d'approbation de la tête. Je dépose mon sac dans l'entrée et observe gentiment, mains dans les poches. Tu ne tardes pas à me faire visiter. Je quitte ma veste et retire mes pompes pour ce faire. J'aime bien l'endroit. De retour dans le salon, tu t'installes dans le canapé puis propose à boire.

« Tu veux un truc à boire ? J’ai des bières, s’tu veux. »

- Ça et de quoi grignoter ?

Ouais je sais, on a mangé y'a une petite heure mais j'ai encore la dalle. On aurait du prendre un dessert au final. Une fois bien installés avec de quoi nous contenter, je finis par m'adosser à moitié contre toi, étalant mes jambes sur le sofa et calant une épaule contre la tienne, à demi étendu. Ouais je prends mes aises... .

- Les gens d'ici, ils aiment pas trop les étrangers, j'me trompe ? J’ai eu l'occasion de constater ça depuis mon arrivée dans cet État. Visages fermés, regards suspicieux à peine foulé l'entrée d’un café ou d'un resto routier ... .



@Tsuneo Montgomery
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Sacha & Tsueno
with or without you, man!

« Ça et de quoi grignoter ? » Ca, pour le coup, c’était pas bien surprenant, connaissant le côté estomac sur pattes qu’est Sacha. Quoiqu’à vrai dire, on l’est tous les deux, donc c’est pas comme si je pouvais vraiment dire quoique ce soit. Non pas que j’ai envie de le faire, de toute manière. J’acquiesce avant de me relever. « Tu crois vraiment que c’est possible qu’y ai rien à grignoter chez moi ? Au boulot c’est pareil, on a beau être des gros bouffeurs et toujours avoir de quoi faire, je vais pas te mentir que je suis bien content d’avoir mon propre bureau. Du coup, autant te dire que j’ai un de mes tiroirs où j’ai des provisions. » Bon, si vraiment c’est nécessaire, je les partagerai mais, techniquement, disons que c’est les miennes.Le temps de partir dans la cuisine pour récupérer de quoi faire et je reviens avec deux bières, le décapsuleur qui va avec et les chips. Je pose ces derniers sur la table avant de lui ouvrir sa bière et de la lui tendre, faisant ensuite la même chose avec la mienne, me laissant tomber sur le canapé pour le rejoindre. Ca m’avait manqué, les moments de ce genre, je dois bien l’avouer. Mais c’était à la fois la faute du temps, avec son boulot, et ma faute, vu que je n’avais rien trouvé de mieux à faire que couper les ponts. Clairement, je me voyais refaire la même connerie.

« Les gens d'ici, ils aiment pas trop les étrangers, j'me trompe ? J’ai eu l'occasion de constater ça depuis mon arrivée dans cet État. Visages fermés, regards suspicieux à peine foulé l'entrée d’un café ou d'un resto routier ... .  » Je fronce d’abord les sourcils, tentant de me rappeler de quand j’avais passé la frontière de la ville pour la première fois. C’est assez confus, à la fois car ça remonte à plus de deux ans, mais aussi parce que c’était une période dont je ne me souviens que peu, comme si elle avait été floutée par la peine que j’avais ressentie à l’époque. Ceci dit, je ne me souviens pas vraiment d’avoir été mal accueilli, mais peut-être que le fait que je travaille avec les pompiers avait aidé. Ceci dit, probablement que la méfiance des gens venaient des rumeurs qui couraient dans les rues de Bar Harbor, par rapport à des bruits de couloir majoritairement retrouvés sur internet. « Je saurais pas vraiment te dire. J’avais pas eu trop de soucis à l’époque, mais faut dire qu’en ce moment, l’ambiance est pas au beau fixe, à Bar Harbor. On sort d’une tempête, les dégâts étaient vraiment pas cool. Puis y a des bruits qui courent en ce moment, par rapport à la ville. Peut-être que c’est ça qui les rend.. Je sais pas, fermés ? » Je ne saurais pas vraiment dire si le terme que j’ai choisi est adapté, m’enfin, ça me paraît pas trop mal. Je prends une longue gorgée de bière avant de retourner la tête vers lui. « Après, franchement, je pense pas que t’aies de raisons de te tracasser. Les gens sont vraiment cools ici, j’ai jamais vraiment eu de soucis. Bon, après c’comme partout, y a des gens plus fermés d’esprit que d’autres, mais j’sais que je me sens mieux qu’à LA. Fin mieux, oui et non. LA c’est là d’où je viens, ça restera mon chez moi, en quelque sorte. » Juste un chez moi dans lequel je ne remettrai pas les pieds, sauf en vacances ou un truc du genre. Ca me manquerait, évidemment, mais bon. « J’sais pas, je me sens plus à ma place ici, tu vois. Je pense que les villes plus petites me conviennent plus, maintenant. » Peut-être parce que le bruit et l’ambiance des grandes villes me rappelle constamment le fait que la mienne soit devenue aussi.. Silencieuse, disons.

@Sacha Blackburn  3JT6LgZp

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Tsuneo & Sacha



« Ça et de quoi grignoter ? »

« Tu crois vraiment que c’est possible qu’y ai rien à grignoter chez moi ? Au boulot c’est pareil, on a beau être des gros bouffeurs et toujours avoir de quoi faire, je vais pas te mentir que je suis bien content d’avoir mon propre bureau. Du coup, autant te dire que j’ai un de mes tiroirs où j’ai des provisions. »

Je laisse échapper un soupir amusé. Il est clair que toi et moi là-dessus, on est les mêmes.

« Les gens d'ici, ils aiment pas trop les étrangers, j'me trompe ? J’ai eu l'occasion de constater ça depuis mon arrivée dans cet État. Visages fermés, regards suspicieux à peine foulé l'entrée d’un café ou d'un resto routier ... .  »

Je tape dans le paquet de chips après avoir trinqué avec toi.

« Je saurais pas vraiment te dire. J’avais pas eu trop de soucis à l’époque, mais faut dire qu’en ce moment, l’ambiance est pas au beau fixe, à Bar Harbor. On sort d’une tempête, les dégâts étaient vraiment pas cool. Puis y a des bruits qui courent en ce moment, par rapport à la ville. Peut-être que c’est ça qui les rend.. Je sais pas, fermés ? »

- J'parlais pas d'ici, j'parlais de l’État en lui même, quand je me suis arrêté à Farmington, relevais-je juste.

« Après, franchement, je pense pas que t’aies de raisons de te tracasser. Les gens sont vraiment cools ici, j’ai jamais vraiment eu de soucis. Bon, après c’comme partout, y a des gens plus fermés d’esprit que d’autres, mais j’sais que je me sens mieux qu’à LA. Fin mieux, oui et non. LA c’est là d’où je viens, ça restera mon chez moi, en quelque sorte. »

- Ouais, j'me fais pas spécialement de soucis en vrai. Tu parlais des bruits qui courent en ville, c'est-à-dire ?

Je bascule légèrement la tête en arrière pour te regarder, engouffrant une chips au passage. Mon téléphone vibre et je reçois un nouveau message de l'un de mes deux frangins qui me fait sourire et auquel je prends enfin le temps de répondre après t'avoir écouté attentivement. D'ailleurs, je t'en fais mention après un moment en déclarant que mon bro fait la gueule, du moins il fait mine en avançant que j'ai pas intérêt de lâcher ma fratrie en m'installant ici avec toi. Il fait mine d'être jaloux mais c'est juste pour charrier.



@Tsuneo Montgomery
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