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(sharon) it's just a bad night
Eryn Miller
where do we go now ?
Eryn Miller
Pseudo : wanky (she/elle)
Faceclaim : Katheryn Winnick (© wanky)
Multicomptes : Appoline
Présence : Présent.e
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Âge : 43 ans, elle est née le 17 décembre 1980
Statut civil : divorcée et sans nouvelles de ses filles
Métier : Elle travaille dans les forces de l'ordre
Habitation : Locataire d'une petite maison sur Somesville
Triggers : uc
Warnings : trahison conjugale - accusations criminelles injustes - divorce - rupture familliale - solitude -
Rp : Disponible !
Messages : 176

it's just a bad night

Ces derniers temps, Lyanna éprouvait un malaise croissant au lycée. Heureusement, les vacances hivernales lui avaient offert un moment pour s'aérer l'esprit et de s'échapper de l'atmosphère oppressante qui régnait dans l'enceinte de l'école. Pendant les vacances, elle avait décidé de se détendre et de profiter au maximum de son temps libre. Ce soir-là, elle était sortie et avait rejoint des amies dans un bar à cocktails pour partager des moments agréables en leur compagnie. Plus tard, elle les avaient suivies à une fête étudiante organisée chez un des élèves dont les parents étaient absents. Si au début, elle ne voulait pas y aller, elle avait finalement décidé de se joindre à ses amies pour ne pas les décevoir.

Cette soirée avait été un véritable chaos, et Lyanna s'était efforcée de préserver son image pour mettre un terme aux moqueries incessantes dont elle était victime, calculant chacun de ses geste. Elle avait suivi toutes les demandes qui lui étaient faites et les faisaient, comme par exemple : bois-ça, manges ça, fait-ci, fait ça. Heureusement que sa sœur n'était pas présente ce soir, sinon elle aurait sans doute violemment répondu à ceux qui la tourmentaient, mais ce qu'elle ignorait ne la tuerait pas. Après avoir consommé plusieurs verres, l'adolescente avait accompagné ces jeunes pour une promenade dans les rues, ils disaient "on va chercher de l'alcool", mais ses instincts lui disaient que quelque chose n'allait pas...

Assise à l'arrière d'une voiture de police, Lyanna se retrouvait là à la suite d'un acte de vandalisme. En réalité, certaines personnes avaient brisé la vitrine d'un magasin pour y voler de l'alcool, ils n'allaient pas en acheter : ils voulaient en voler. Lyanna, quant à elle, était restée de marbre, choquée par la tournure des événements, et avait tenté de s'échapper lorsque la police avait fait irruption sur les lieux. Cependant, elle avait rapidement été appréhendée et c'était la seule à s'être fait attrapée. Maintenant, elle était dans cette voiture de police et elle savait qu'elle porterait le chapeau pour cet acte répréhensible, et les conséquences à venir ne lui plaisaient guère. Elle redoutait les remontrances de sa mère, craignant que celle-ci ne la sermonne, la méprise, voire lui hurle dessus. Elle serait aussi certainement punie, pour les conneries des autres, elle attendait dans cette voiture, silencieusement, ils avaient prévenu Sharon qui allait arriver d'ici peu, c'était certain : Lyanna avait signé son arrêt de mort.



@Sharon Hughes love
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Lyanna & Sharon
it's just a bad night



Je rêve. Dites moi que je rêve. Quand on est venu me chercher dans mon bureau pour me prévenir du fait que ma fille était dans une voiture de police, j’avais cru rêver. Quand on m’a dit pourquoi elle y était, j’ai eu envie de la tuer. Dommages matériels, vol d’alcool, tentative de fuite, c’était trop. Une seule de ces offenses aurait déjà été de trop, mais toutes celles-ci, ensemble ? Elle va passer un sale quart d’heure. J’ai à peine fait signe au lieutenant de prendre le relai le temps que je m’occupe de tout ça, le signe de sa tête étant suffisant pour me faire comprendre qu’il gérait la situation et que je pouvais aller m’occuper de ma fille. Je suis vite sortie du commissariat, me dirigeant vers un de mes collègues qui m’a rapidement montré une voiture d’un signe de tête. Après avoir essayé de reprendre ma respiration une dernière fois, je m’étais dirigée vers cette dernière, tentant déjà de garder mon calme. Arrivée là-bas, j’avais ouvert la porte, sans pour autant la laisser sortir, restant plantée devant cette dernière. « Lyanna Hughes. Dis-moi que tu as une explication et que c’est un malentendu. » A ce stade-là, c’est une proposition, une offre de dernière chance. A ce stade-là, c’est la seule chose que je suis capable de lui donner, même si je me doute qu’elle n’en aura pas. Les informations qu’on m’a données, même si on me les a données rapidement, sont accablantes, surtout quand on considère qu’elle est fille de flic et, depuis peu, fille d’une capitaine de police.

Le regard que je lui porte est assez clair, lui laisse plus que probablement deviner que si elle ne sort pas l’excuse parfaite, elle va passer un très sale quart d’heure. Je ne laisse aucune chance au hasard, bien trop décidée à tirer tout ça au clair. « On a le droit à quelques minutes, pas plus. » Après ça, il y aura la paperasse, procédure administrative que je vais devoir signer à plusieurs reprises, rappel constant du fait que ma fille a foiré, et en beauté. Si tout ça n’est qu’un malentendu -mais je n’y crois presque pas du tout-, ça sera un peu plus difficile que ça au niveau administratif. Dans tous les cas, hors de question de prévoir tout ça maintenant, là il faut qu’elle s’explique et de préférence, vite et bien.


@Lyanna Hughes  0oaMIwQ9

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Ces derniers temps, Lyanna éprouvait un malaise croissant au lycée.
Des explications ? Sharon voulait des explications et, en toute sincérité, Lyanna n'en avait pas vraiment. Rien ne pouvait réellement expliquer ce qu'il s'était passé. Les problèmes ? Elle voulait les éviter... Enfin, ceux avec les étudiants de son âge. Elle ne voulait en aucun cas leur offrir la possibilité de s'en prendre à elle jusqu'à la fin de son année scolaire. C'était déjà bien assez difficile comme ça. Ce qui était le plus difficile par-dessus tout, c'était le regard que posait sa mère sur elle : du dégoût, de la déception ou de la peine. Lyanna n'arrivait pas trop à percevoir une émotion bien définie.

Dans sa tête, elle réfléchissait à ce qu'elle allait bien pouvoir inventer comme excuses pour que ça soit crédible et qu'ils n'impliquent pas d'autres personnes avec elle. La jeune femme regardait sa mère en haussant les épaules. Il fallait de l'alcool alors, j'ai dit à tout le monde de m'attendre que je m'en occupais. C'était fermé quand je suis arrivée alors... Pourquoi pas se servir soi-même, disait-elle de façon très naturelle, comme si c'était une évidence d'agir ainsi, alors que la vraie histoire du déroulement des événements était tout autre. Lyanna était prête à en assumer les conséquences pour sauver sa peau en quelque sorte. Quoi ? Tu vas me gronder devant tes collègues ? J'm'en fiche, disait-elle en levant les yeux au ciel. Tu penses pas que ça arrive à tout le monde de faire des bêtises ? J'ai pas réfléchi, j'y peux rien, j'ai agi comme ça, pouf. Disait-elle en haussant les épaules en regardant sa mère, pas par provocation, mais pour appuyer ses mots.


@Sharon Hughes love
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Lyanna & Sharon
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Je n’en reviens tout simplement pas. En prenant le chemin de la voiture de mes collègues, j’avais imaginé différentes excuses qu’elle pourrait utiliser auprès de moi, mais je ne m’étais absolument pas attendue à ça, au contraire. Probablement que ma surprise, tout comme ma déception, sont évidentes sur mon visage, mais je compte dans tous les cas pas les cacher. Même si mes mots risquent d’être durs, je doute qu’ils soient suffisants pour la faire réfléchir, vu les propos qu’elle tient déjà. Alors peut-être, juste peut-être, que garder un visage impassible pourrait aider, même si je ne sais pas exactement comment. Le naturel avec lequel Lyanna raconte ce qu’il s’est passé ce soir est, à minima, désarçonnant mais, surtout, complètement décevant. Est-ce que j’ai vraiment raté son éducation, pour que ça en arrive là ? J’aimerais me dire que non, mais comment pourrais-je en être sûre ? Est-ce que ça ne serait pas juste un vulgaire moyen de me rassurer alors que, probablement, j’étais en tort ? Je me retiens de soupirer, fermant les yeux l’espace d’un instant pour m’empêcher d’hausser le ton, mes collègues n’ont absolument pas besoin d’assister à ça. « Pourquoi pas se servir soi-même ? Mais tu te fous de moi, Lyanna ? Parce que c’est illégal, voilà pourquoi ! Sans parler du fait que consommer de l’alcool à ton âge est tout aussi illégal. Tu te rends compte de la merde dans laquelle tu t’es mise ? » Et, assez franchement, ma crédibilité en tant que capitaine risquait d’en prendre un coup mais ça, à la limite, on verrait plus tard.

Mais apparemment, ce n’est pas la seule chose qu’elle a à dire. En plus de se retrouver à l’arrière d’une voiture de police, elle me provoque. Je n’en reviens absolument pas, ce qu’il se passe est absolument incompréhensible. Je sens une boule commencer à se former dans ma gorge, comme en témoignage des émotions -bien trop nombreuses et bien trop fortes- que je ressentais déjà. Au diable les conséquences légales auxquelles elle allait déjà devoir faire face, qu’elle ne s’attende pas à ce que ça s’arrête là, elle ferait également face aux conséquences une fois chez nous. « Tu te rends compte de ce que tu dis ? Une simple bêtise, comme tu dis, n’est pas censée te foutre à l’arrière d’une voiture de police, Lyanna. » Je me retiens de lever les yeux au ciel, ne relevant même pas la tête pour voir si nous sommes encore seules ou non. Dans tous les cas, au diable les regards ou oreilles baladeuses, là tout de suite, j’ai bien plus important à gérer. « Non, ce que t’as fait là, c’est à minima une grosse connerie, et encore je retiens mes mots. T’es au courant que ça va finir sur ton casier, hein ? Et que tu vas avoir, à minima, une amende ? » Manquerait plus qu’elle espère que je me serve de mes fonctions pour limiter sa peine tiens, ça serait le ponpon. « Et ne n’attends même pas à ce que j’essaye de t’aider. T’as pas réfléchi ? Maintenant, tu vas le faire. » Le ton que j’utilise est ferme, probablement comme mon regard, d’ailleurs. S’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas, c’était à devoir faire une telle leçon de morale à Lyanna, et pourtant, c’était bel et bien en train d’arriver.

@Lyanna Hughes  0oaMIwQ9

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Lorsque Sharon lui demande si elle a conscience de la situation dans laquelle elle s'est fourrée, Lyanna hausse les épaules. Oui, elle sait bien que c'est mal. Mais ce qu'elle sait aussi, c'est que ce n'est pas de sa faute. Elle porte simplement le chapeau pour ne pas aggraver son cas auprès des étudiants. Elle doit simplement sembler crédible et ne pas vendre la mèche. Ce serait stupide de faire demi-tour alors que les faits sont déjà accomplis. Non, je ne me fous pas de toi... Même si tu penses le contraire, je suis très sérieuse, déclare-t-elle en haussant les épaules, s'exprimant avec un air assez naturel et ne montrant pas d'affectation face à la situation.

En tout cas, elle n'avait pas tort ; les actes commis étaient graves, même si Lyanna ne le montrait pas, elle en avait conscience. Elle aurait largement préféré ne jamais venir et rester chez elle. Cela ne lui aurait jamais apporté tous ces ennuis, et elle n'aurait jamais eu de traces d'actes aussi méprisables dans son casier judiciaire. Je sais bien que ce que j'ai fait n'était pas bien. Mais je n'ai jamais dit que je recommencerais. J'ai juste voulu bien faire et je n'ai pas réfléchi. Disait-elle en relevant son regard sur sa mère, des yeux bleu et expressifs qui la regardaient sans vraiment la quitter du regard lorsqu'elle parlait. Je te remercie, en vue de l'ampleur j'ai bien compris que ça n'allait pas être un simple avertissement, je ne suis pas encore idiote. Inconsciente peut-être, mais idiote non. Elle commençait un peu à s'impatienter, prenant conscience de l'ampleur de ce qui avait été fait, elle était déjà désespérée à l'idée de devoir réparer les conneries des autres.

Levant les épaules avant de les laisser retomber, elle soupirait un peu. Je n'ai jamais prétendu espérer que tu m'aides, avait-elle répondu à sa mère en regardant autour d'elle presque désespérément. N'essaie pas de jouer la maman autoritaire, ils doivent déjà tous te juger parce que ta fille est une pauvre enfant mal élevée qui vandalise des magasins, disait-elle en riant un peu, un rire ironique, mais un petit rire tout de même.


@Sharon Hughes love
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Lyanna & Sharon
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Je me retiens de lever les yeux au ciel face à ses propos. Elle a l’air trop sûre d’elle, ça me dérange. Enfin non, à la fois sûre d’elle et à la fois assez.. Désintéressée, disons. Ce qui est certain, c’est que je ne reconnais absolument pas ma famille. Elle est différente de celle que je suis certaine d’avoir toujours connue et je ne peux que demander si cela vient de moi. Est-ce que j’ai foiré quelque chose dans son éducation, le tout sans le réaliser avant qu’il ne soit trop tard. Je soupire finalement avant de reprendre la parole. « Pourquoi t’as fait ça, Lyanna ? Et me sors pas que c’était pour de l’alcool, je l’ai bien compris. Non, ce que je te demande, c’est pourquoi t’as pensé que c’était une bonne idée de le faire. » Il devait bien y avoir une explication, non ? En tout cas, j’ai personnellement besoin d’en avoir une. Ca ne changera pas grand-chose à la situation en elle-même, je ne peux pas retourner en arrière et elle ne peut pas le faire non plus, Puis honnêtement, dans tous les cas, si je pouvais le faire, je pense que je refuserais malgré tout, il faut qu’elle apprenne à assumer les conséquences de ses actes, même quand les conséquences peuvent être aussi négatives. Je ne retiens par contre pas le soupir qui s’échappe d’entre mes lèvres au moment où elle reprend la parole et me dit qu’elle a voulu bien faire. Elle se fout de moi, ou est-ce que c’est juste une impression ? « Et tes petits copains là, ils étaient où pendant que tu pensais bien faire ? En train de sagement attendre que tu leur ramènes de quoi boire ? » Parce qu’après tout, même si les actes n’étaient pas aussi graves que ceux commis par Lyanna, ils restaient illégaux. Evidemment, tout le monde consomme de l’alcool avant la majorité, mais le principe est normalement d’éviter de se faire prendre.

J’hausse les sourcils face à sa nouvelle pris de parole. J’ai l’impression pure et simple qu’elle est en train de jouer la carte de la provocation et ça, ça marchera pas avec moi. Peut-être qu’elle a l’habitude que ça fonctionne avec d’autres personnes, je n’en sais rien, mais elle serait sacrément naïve de penser que ça sera le cas avec moi. « Tu n’es pas idiote ? Ce que tu as fait, c’est de l’idiotie pure et dure. De l’inconscience aussi, je peux pas te l’enlever, mais c’est surtout de l’idiotie. » C’était tout aussi idiot de faire ce qu’elle a avait fait, mais d’autant plus de penser qu’elle aurait pu s’en sortir comme si de rien n’était. Mais la goutte d’eau qui fait réellement déborder le vase, c’est ce qu’elle dit par la suite. Ca l’amuse, donc, ça l’amuse vraiment. Si j’étais jusque là principalement surprise, je suis maintenant surtout déçue. Je suis un petit peu agacée, certes, mais je suis surtout profondément déçue, je ne reconnais même pas la personne présente en face de moi, alors qu’elle est pourtant ma fille. « Je ne joue pas, comparé à toi. Je ne sais pas ce qui te fait rire là-dedans Lyanna, mais je te conseille de te calmer parce que si je ne prends déjà pas des pincettes avec toi, je peux également parfaitement m’arranger pour que ceux qui t’interrogeront le fassent d’autant moins. » Et l’avantage, c’est que je bossais depuis bien assez longtemps ici pour savoir vers qui me tourner si je souhaitais vraiment qu’elle galère, même si elle était ma fille.


@Lyanna Hughes  0oaMIwQ9

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