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In the arms of an angel (Jun TW Sang, blessure et dépression)
Adam Smith
where do we go now ?
Adam Smith
Pseudo : Rip
Faceclaim : Florian Munteanu (Schizophrenic)
Multicomptes : Charlie le violoniste aveugle
Présence : Présent.e
In the arms of an angel (Jun TW Sang, blessure et dépression) 4698f573e20080e5694d80c74294623b

Âge : 30
Statut civil : célibataire
Métier : Pêcheur et portier au Blaze
Habitation : cromwell cove, sur son bateau nommé Sandra
Triggers : Dépression, sang, violence
Warnings : aucun
Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
(f/m/nb) Tortionnaire - Vous avez participer à rendre l'existence du géant encore plus misérable par cupidité ou bien simplement par besoin...

Messages : 111
TW - Sang, blessure et dépression

Musique d'ambiance qui inspire. Sarah McLachlan - In the arms of an angel

Une journée de plus dans la morne existence de celui dont nombres de gens comparaît à une Bête hideuse, une aberration sans nom ou tout simplement le sosie de la créature qui avait naquis dans l’esprit déranger du célébrissime docteur Frankenstein. Au moins la mer, cette amante aussi bienveillante par ses bienfaits que vengeresse par son grain, ne se souciait guère de l’apparence monstrueuse du gigantisme pêcheur. Elle devait apprécier la dévotion et la tendresse que l’erreur de la nature lui portait quand il contemplait le reflet de ses vagues hypnotiques de ses iris d’un pur verdoyants. Un être cauchemardesque telle que abomination qui gouvernait son navire vers la sécurité relative du quai ne devait aucunement se mêler avec les hommes et les anges. Il n’avait que ses cauchemars, ses hontes et regrets pour l’accompagner à chaque respiration que produisait son torse aussi large qu’une barrique. Au moins le petit chiot, un sympathique berger allemand des plus enthousiasme, apportait une dose de chaleur et de tendresse que l’homme à la musculation difforme qui en fut privé d’une manière aussi violente que malheureuse. Sa nièce adorée, sa sœur bien-aimée furent arraché des bras aimant et puissant du géant de la pire des façons qui soit. Heureusement que les petits jappements joyeux de chiot amena un mince sourire sur les lippes exsangues de la chose qui finalisa son approche. De son pas lent et légèrement chancelant qui épousait avec harmonie le roulis de la caraque qui se prénommait du plus doux prénom qui soit, la petite colline humaine mit pied à terre après avoir récupérer son ami quadrupède pour le déposer sur le bois poli par le sel marin et les éléments.

Concentrer sur le bonheur évident de la petite peluche toute guillerette, le monstre de foire ne remarqua pas le mouvement abrupte à la périphérie de son regard qui rappelait la quiétude verdoyante de la mer sous un ciel ensoleillé. Le craquement sinistre du bois qui se fendait sous la puissance de la brusque bourrasque du nord passa inaperçu pour l’ouïe amoindrit du mineur qui avait subi tellement d’explosions souterraine. Mais un terrible choc fit naître littéralement 36 chandelles dans l’esprit de l’homme ayant quelques carences intellectuelles. Un mat d’un voilier avait était arracher par le vent traître et tel un fétu de paille emporter par une soudaine tourmente, le lourd matériaux avait valdinguer vers le colosse à la musculation aussi impressionnante que dérangeante. Une marée cramoisie jaillit dans le sang de vision de l’homme complètement hébété et un horrible goût cuivrée agressa la bouche du mastodonte qui s’était ouverte autant de surprise que pour laisser un cri muet de stupéfaction. La souffrance physique était étrangement étrangère pour celui qui avait tant souffert de tristesse et de rejet. Comme si la nature avait offert à l’homme persécuter et honni par ses semblables la force, la résilience et l’inertie à la douleur de la pierre. Pour compenser pour les obstacles cauchemardesques et les carences intellectuelles de la gargouille qui semblait à peine sculpter et laisser à l’abandon par un artiste totalement blasé par sa piètre prestation. Bientôt la gravité réclama son éternel dû et malgré toute sa volonté de se redresser de sa stature colossale, la Bête chuta lourdement sur son séant complètement ahuri par le choc qui aurait terrasser et même trépasser un homme de stature moyenne.

Le chiot aboya frénétiquement de voir son humain chuter de la sorte, le géant que rien à par le chagrin et la honte d’être laid comme le péché pouvait terrasser. Comprenant sans peine le désarroi et l’hébétement d’Adam, le sang qui coulait d’une plaie sur le crâne qui ressemblait à une éruption volcanique cramoisie n’aidait en rien la frayeur du fidèle canidé. Laissant son instinct animal et surtout aimant le guider, il lécha l’immense poigne de l’homme qui luttait pour ne pas s’évanouir sous le choc épouvantable qui l’avait secouer autant que la vision atroce de cette nuit crève-cœur. Signalant au golem de chair saturé de stigmates porter par la jalousie et la méchanceté humaine sa présence inflexible, le chiot commença à courir de toute la célérité de ses pattes minuscules pour trouver de l’aide. Jappant comme un possédé, il ignora un vieux loup de mer délétère qui pestiférait toujours avec hargne envers le pêcheur solitaire. L’instinct infaillible du petit animal le conduisit vers une jeune femme. Elle sentait selon le flair de Rocky la douceur et la gentillesse comme son maître. Une douce chaleur qui remplit le cœur de la brave bête d’espoir. Peut-être que la dame pourrait aider l’humain du chiot à sourire et chanter de nouveau? Soigner le déluge rougeâtre qui coulait de son crâne en forme d’œuf? Aussitôt il se mit en tourbillonner sur lui-même en jappant, courant un peu et revenant à toute vitesse. Sautillant comme un diable en boite pour convaincre la jeune femme de venir vers son ami blessé...

@Jun Nakayama
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Treize heures, sur le port de Bar Harbor. La coupure méridienne va bientôt toucher à sa fin, et avec elle, la douceur du vent qui carresse mon doux visage. Cette sensation, bien que potentiellement douloureue, est à la fois vivifiante et exaltante. Un peu de la même façon que le vent tiède d'Okinawa, à la seule différence qu'ici, le vent est glacé. J'aurais peut-être un avis différent dans quelques mois, quand les beaux jours reviendront, et que l'atmosphère se sera réchauffé. Mais pour le moment, bien que cette sensation soit agréable, il ne faut pas trop en abuser, sinon mon visage va littéralement se transformer en glaçon. Pourtant, équipée d'une paire de gants blancs, d'une écharpe en laine noire très épaisse et d'un bonnet noir orné d'un pompon, mon corps est paré pour affronter les températures négatives de saison. Et alors que j'ajuste l'ensemble de ma tenue afin de monter sur mon vélo et reprendre la direction du centre ville, je vois débouler comme une flèche un petit chien au visage si mignon. Mais la joie de voir cette petite frimousse est de courte durée, car il ne me faut que quelques instants pour constater qu'il est terrorisé par quelque chose. Il aboie, tourne sur lui même, part dans la direction opposé avant de revenir vers moi. Le canidé semble vouloir me délivrer un message, mais lequel ? Accroupie à sa hauteur, et d'un geste délicat, je le prends dans les bras pour tenter de le calmer. Peut-être est-il en danger ? Il aurait très bien pu croiser un autre animal lui souhaitant du mal. Les carresses n'ont pas d'effet, la faute des gants qui doivent enlever de la douceur et de la délicatesse. L'animal a de nouveau les pattes qui touchent le sol, mais cette fois pas de tour sur lui même. En lieu et place, un sprint vers le port, en s'arrêtant régulièrement afin de vérifier si je le suis ou non.

Ma montre indique que si je ne monte pas sur mon vélo tout de suite, c'est tout mon planning de cet après-midi qui va être mis à mal. Mais d'un autre côté, ce petit chien semble vraiment vouloir me dire quelque chose. Tant pis si je suis en retard, je dois aider ce compagnon qui me conduit jusqu'à la proue d'un bateau de pêche. Aucune trace humaine a priori, mais le chien continue ses aboiements, et saute sur le pont avant de s'arrêter un peu plus loin, à un endroit que mes yeux ne parviennent pas à identifier. Je ne vais quand même pas monter sur le bateau, c'est une propriété privée, et y aller sans y être invitée, c'est de la violation de domicile. En tout cas, c'est ce que de vieux souvenirs de cours de droit du lycée m'indique. Les aboiements ne cessent pas, et je n'ai pas hypothéqué mon après-midi de consultations pour faire demi tour maintenant. Alors, je grimpe sur le bateau, et je constate l'horreur. Non pas que l'homme sur le sol est une horreur, mais plutôt l'énorme coupure qu'il a au niveau du front. Comme si quelque chose venait de le percuter à cet endroit. Il y a du sang, beaucoup de sang, et l'homme semble avoir perdu connaissance, ou en tout cas pas loin. Et mince, je n'ai rien pour l'ausculter sur moi. Au moins le minimum. Je vérifie tout de suite si il respire ou non, et, après avoir eu l'assurance qu'il était encore en vie, j'essaye de le ramener avec moi. Monsieur, monsieur, vous allez bien ? Pas de réponse, mais le gaillard semble réagir à mes mots. C'est déjà ça. Aucune seconde à perdre, il va falloir que j'appelle une ambulance pour le transporter au cabinet. Je dégaine mon téléphone, et, de façon très rapide, mon interlocuteur me confirme qu'une voiture est en chemin. Sentant le stress monter de façon quasi instantané, je me force à prendre le temps d'analyser la scène. Ce qui me permet de constater qu'un des mats du bateau s'est décroché, et a l'air ensanglanté. Serait-ce un simple accident ? Possible. Il me reste encore quelques minutes, le temps que l'ambulance arrive, pour tenter à nouveau de réveiller cet homme. Monsieur, je suis médecin, votre chien est venu me chercher, et vous êtes gravement blessé. Monsieur, vous êtes toujours là ?

@Adam Smith
Adam Smith
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Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
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TW - Sang, blessure et dépression

Musique d'ambiance qui inspire. Sarah McLachlan - In the arms of an angel

Malgré la stupeur du choc, l’étourdissement et le goût cuivré qui avait envahi sa bouche, le golem de chair saturer par des scarifications causé par l’incompréhension et le dégoût des gens ressentait une certaine béatitude. Voilà des siècles que les jappements frénétiques de son unique compagnon s’était tut pour laisser place au ronflement apaisant du vent marin. Le roulis du bateau qui dansait sa valse douceâtre avec les flots de l’amante aussi bienveillante que meurtrière des marins de tout poil apportait au géant à la musculation disproportionnée un réconfort certain. Comme si pour une fois dans sa misérable existence un ange à la beauté étincelante et à l’aura de pureté sublime avait accorder une danse à l’être honni par tellement de ses pairs. Une telle luminosité et un sourire comparable à un millier de soleils levant qui aveuglait littéralement le regard de la chose qui rappelait la couleur d’émeraude de l’océan sous un ciel où l’astre solaire pontait son zénith. Dos au pont de son caboteur, les paupières fermer pour préserver ses yeux de la marée écarlate qui s’échappait des lèvres de la plaie ouverte sur son crâne en forme d’œuf, la colline presque humaine respirait avec douceur. La douleur physique étant étrangère, le colosse balafré essayait de reprendre ses esprits qui semblaient s’être disperser au quatre coin de sa conscience. Seul geste intuitif fut la paluche immense qui s’était soudé machinalement sur la zone touché pour essayer de faire une digue immonde et vite poisseuse de sang. Malgré tout, la cécité temporaire dû au choc et l’abondance de sang présent, l’abomination de Bar Habor comme certains loups de mer avaient affluer le pêcheur solitaire avait eu de la chance dans sa mésaventure. Sa résistance phénoménale jumelé à une résilience quasi surnaturelle avait sauvé la pitoyable existence du géant qui n’avait pas subi de plein fouet la chute du billot qui servait de mat.  Des heures, des jours selon l’homme qui luttait pour faire surface, s’écoulèrent dans ce monde de rêves où il pouvait revoir sa nièce et sa sœur bien-aimées pour implorer leurs pardons de ne pas avoir pu échanger sa vie insignifiante contre la leurs débordantes de promesses. Un monstre mourait et deux anges vivaient. Un marché honnête avec le ciel et l’enfer, avec le destin et le hasard. Mais non la fatalité avait relever le nez sur l’âme si pur et lumineuse du monstre de foire juste à maintenant. Comme si la vie avait encore une chose au géant qui se sentait maudit. Une atrocité si on suit le trajet tortueux de l’homme juste à maintenant et aucunement bienfaiteur.  Des petits jappements firent échos à l’émergence de la conscience de l’homme qui semblait être le fruit de l’expérimentation cauchemardesque d’un savant fou qui se prenait pour le créateur de toute chose. Des petites pattes sautèrent sur l’avant-bras ayant la tailles d’un tronc d’un jeune chêne et une langue râpeuse lécha les doigts dont la circonférence avoisinaient la taille de saucisses cuites à l’extrême.

L’ouïe amoindrit de l’ancien mineur qui avait tant d’explosions de proximité perçu alors un chuchotement des plus angéliques. Une voix si douce et chaude qu’elle ne devait qu’avoir prit naissance au sein du paradis et être la soprano céleste qui guidait le chœur des anges. Mais le monsieur fit naître dans l’esprit pathétique de la créature un doute légitime. N’est-il pas un monstre, une mascarade d’homme comme Adam avait entendu durant toute sa vie? Donc la divine apparition ne devait pas s’adresser au pêcheur à l’apparence cauchemardesque. Toutefois laissant cette détermination qui poussait l’homme à se lever malgré toutes les peines et les souffrances qui lacéraient avec acharnement son palpitant si pur et débordant de candeur, la gargouille qui semblait à peine sculpter dans la granite la plus solide qui soit bougea légèrement. Essayant de se redresser avec lenteur, comme si l’attraction terrestre relâchait subitement sa volonté sur la carcasse saturée de cicatrices du cauchemar ambulant, l’homme se rassit dans un mouvement qui en disait long sur ses capacités physiques herculéenne. Sous l’effort de nouvelles rigoles cramoisies s’écoulèrent paresseusement d’entre les doigts qui s’étaient plaquer instinctivement sur la blessure dont l’homme ne ressentait aucune douleur. De nouveau la voix aux intonations si pures et inquiètes caressa l’ouïe de l’homme désorienté. La petite boule de poil tremblante de peur de voir son maître si puissant complètement effondré par le coup titanesque. Alors le premier geste que fit la chose qui provoquait le dégoût de certain montra la dévotion, la pureté et la candeur qui guidait ses gestes depuis sa venue au monde. Relevant sa main libre de sang poisseux, la paume immense engloba totalement le chiot qui grogna de plaisir et d’impatience. Un mouvement d’une délicatesse extraordinaire, tel que chaque femme espérait recevoir d’un amant aussi amoureux qu’attentionné, se produisit pour caresser Rocky qui soupira de soulagement. Une caresse douceâtre et d’une tendresse qui devrait être étrangère chez un être si puissamment bâti. Avant de s’occuper lui-même, la bête s’occupait de rassurer le chiot. La voix rocailleuse qui pouvait se comparait à une petite avalanche franchit alors la dentition mal alignée du golem de chair dans un souffle.

Adam- Rocky tout va... Euh... Moi me lever bientôt... Euh... Moi voit pas toi...

Alors il tourna sa tête vers la voix enchanteresse et d’une manière aussi désarmante, cruel réalité de son existence. l’homme à la musculation disproportionné, s’exprima de ce ton qui se comparaît à deux rochers qui s’entrechoquaient avec violence.

Adam- Monsieur? Euh... Moi monstre pas monsieur... Euh... Moi pas mal... Euh... Ciel tomber sur ma tête... Euh... Qui a fermer la lumière... Euh... Moi peut soigner bobo avec moonshine et ruban gris...

Au loin la sirène du véhicule d’urgence se fit entendre. Soudainement nerveux le colosse balafré laissa ses doigts faire des caresses réconfortantes au chiot.

Adam- Vous ange de miséricorde c’est ça? Euh... Des hommes blessés par truc tombé? Euh... Vous devez occupé hommes avant... Euh... Monstre par important... Euh... Rocky bon chien chercher aide pour gens... Euh... Moi toujours sur bateau c’est ça?


@Jun Nakayama
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@Adam Smith

Le choc a du être terriblement violent à en juger par le sang présent en abondance sur le sol du bateau. La victime tient des propos totalement incohérents, à tel point que je suis obligée de déchiffrer la moindre de ses phrases. Impossible de dire si sa façon de s'exprimer est la même que d'habitude ou si c'est une conséquence du choc qu'il a subi. Il semble se prendre pour un monstre et non pour un humain. Etrange. Autour de nous, le petit chien semble toujours agité, bien que les carresses de son maitre ont l'air de l'apaiser. Afin d'éviter toute rechute (sans mauvais jeu de mot), je lui parle continuellement, avec des phrases toutes convenues, comme "les secours arrivent", "monsieur restez avec moi" ou encore "ça va aller". De cette manière, le cerveau reste continuellement en activité et ne prend pas de décisions hatives. Accroupie à sa hauteur, j'essaye de distinguer où est l'impact du choc, mais ce n'est pas évident. L'homme n'est pas complètement immobile, et je ne vais pas lui demander d'arrêter de bouger le temps que je regarde l'état de son crâne. Finalement l'ambulance arrive sur le port, avec tout le matériel nécessaire pour le transporter. D'ailleurs, les hommes ne peuvent s'empêcher d'écarquiller les yeux devant la scène proposée, tant par la flaque de sang présente sur les lieux que part l'imposante musculature de l'homme. Il me semble même avoir entendu l'un des deux ambulanciers dire qu'ils allaient en chier à le soulever. Remarque pertinente, bien qu'impolie. N'appréciant que peu cette marque d'irrespect, je leur jette un regard noir, signifiant que peu importe leurs états d'âme, ils doivent le transporter au plus vite au cabinet.

Monsieur, laissez-vous faire, tout va bien se passer. Mais alors que les ambulanciers souhaitent le mettre sur un brancard, le chiot se montre agressif, enfin agressif comme un chiot énervé qu'on s'en prenne à son maitre, donc pas si dangereux que ça. Je m'approche de lui pour le carresser à mon tour, allant jusqu'à le prendre dans mes bras, et en lui expliquant ce qui arrive à son maitre. Cela a pour effet de le rassurer, ou en tout cas de le calmer. Nickel. Je m'occupe de votre chiot, on se retrouve à mon cabinet dans quelques minutes. Ne vous en faites pas, ça va aller. Par assurance, je redonne l'adresse de mon cabinet à l'un des deux ambulanciers, et avant de partir, je m'assure que l'homme est en sécurité. Ce qui semble être le cas après quelques longues minutes. Les portes de l'ambulance se referment, et me voilà à courir jusqu'à mon vélo, situé non loin d'ici sur le port. Allez mon grand, c'est parti pour une balade en deux roues. Je mets le chiot dans le panier du vélo, et je me dis qu'heureusement qu'il est encore si petit. Ce ne sera peut-être pas la même chose dans quelques mois. Puis je me mets à pédaler de toutes mes forces pour arriver en même temps que l'ambulance. Je crois que je n'ai jamais été aussi rapide en vélo de toute ma vie, mais le cas d'urgence le justifie. Finalement j'ai perdu la course, j'arrive au cabinet après le véhicule. L'homme semble être un peu plus calme. A la sortie de l'ambulance, toujours sur le brancard, je lui fais savoir que je suis là, et que son chien aussi. Nous rentrons dans le cabinet, où les patients de cet après-midi semblaient m'attendre. Je vais devoir les prévenir que l'attente risque d'être plus longue que prévue. Je déteste prendre la parole en public... Bonjour messieurs dames, je suis désolée mais je dois m'occuper d'une personne en situation d'urgence. L'attente risque d'être longue, soit vous patientez, soit vous voyez avec la secrétaire pour fixer un autre rendez-vous. Certains comprennent, d'autres non, et j'entends quelques réflexions un peu blessantes. Mais pas le temps de relever, j'ai une urgence à gérer. L'homme est maintenant dans mon cabinet, toujours sur le brancard, avec son chiot dans les bras. On va commencer l'auscultation, pour le moment restez sur le brancard et ne bougez pas, d'accord ?
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Chanson pour calmer Rocky:

Malgré le goût métallique dans sa bouche immonde à la dentition mal aligné, la noirceur qui couvrait sa vision et sa honte d’être la chose cauchemardesque qu’un ange à la voix si merveilleuse devait s’approcher de son aura lumineuse de sa répugnance honni de tous, le golem de chair saturé de cicatrices resta toutefois calme. Caressant d’une main aussi caleuse qu’immense la petite bête qui aurait pu s’installer au fond de sa paume, le golem de chair soupira doucement pour apaiser le brave petit chiot qui était son seul ami fidèle. Les sirènes éveillèrent toutefois une crainte et surtout des visions d’horreur dans le subconscient de la Bête qui se revoyait en train d’enserrer le corps de sa nièce adoré et priant le ciel de le prendre lui à la place de ses anges. Essayant de voir malgré cette cécité momentané causé par ce violent impact l’homme à la musculation disproportionné dit d’une voix aussi timide qu’effacé devant ce voile de dégoût et de colère que les hommes arrivés déployaient au même moment que leur matériel de secours.

Adam-  Désolé... Euh... Moi pas vouloir déranger ange et homme... Euh... Moi pas valoir la peine... Euh... Juste me laissez et moi me soigner tout seul ok?

Mince espoir d’être oublié, mais la voix si merveilleuse et hypnotique de l’être divin descendait sur l’âme torturer du mastodonte dans une cascade de pureté qui apaisait autant le chiot qui voulait défendre le monstre de foire que son propriétaire au palpitant aussi doux que lacérer par la souffrance de son existence. Hochant doucement sa tête en forme d’oeuf, sa seconde main colmatant sa peine le ruissellement de couleur cramoisie, le géant se laissa guider par les voix pour s’installer en chancelant sur la civière. Soudain la panique revient au galop et il s’exclama de cette voix rocailleuse et rauque.

Adam- Rocky est trop petit pour rester seul... Euh... Qui va s’en occuper.... Euh...

Mais l’agitation de l’armoire à glace d’une certaine virilité de par sa musculation phénoménale se calma à l’instant dès que l’ange de la miséricorde  annonça de sa voix divine que le fidèle acolyte trop craquant de la colline humaine sera à ses bons soins. Donc encore dans la noirceur la plus complète le géant se laissa emmener dans l’ambulance. Malgré qu’il se sentait bien loin de ces regards offusquer dans la pénombre salvatrice, l’ouie amoindrit du colosse affaibli par tant d’explosion souterraine se fit écorcher par des propos blessants de l’ambulancier.  Donc pacifique et étourdit tout de même par le sang perdu, l’erreur de la nature se tient sans bouger sur cette civière trop petit pour sa masse de muscles. Dans ses vœux les plus fous Adam ne désirait que rejoindre ses anges disparus, vivre dans la lumière pur et surtout loin de cette méfiance et cette haine que les gens lui voue à cause d’une apparence aussi atypique que dérangeante.  De pouvoir être l’homme doux et bon qui semblait être aussi difficile à apercevoir car cacher par cette forme cauchemardesque. Les portières de l’ambulance s’ouvrirent alors pour livrer l’abomination au regard courroucé des curieux dont sa plainte sonore et ses lueurs d’urgence avaient attirer.

Mais de nouveau la voix angélique se manifesta et les petites pattes du chiot se déposèrent sur le torse ayant la forme d’une barrique gigantesque du colosse couvert de scarifications causé par l’ignorance et la méchanceté. Un mince sourire apparut alors sur les lippes exsangues de la chose, un véritable rayon de pureté et de douceur, alors qu’il remercia l’ange de la miséricorde avec cette voix qui ressemblait tellement à une petite avalanche de rocaille dans une mine souterraine.

Adam- Merci ange... Rocky peut pas encore se débrouiller tout seul sur bateau... Euh... Moi vois rien c’est normal?

Des mouvements assez brusques firent en sorte que le colosse à l’armure de chair saturé de cicatrices referma sa paluche rugueuse en un geste aussi aimant que délicat sur le chiot pour l’empêcher de chuter de si haut. De nouveau la voix au ton qui inspirait le géant à la comparer au vent d’une belle journée d’été qui folâtrait dans les feuilles du chêne en avant de la petite maison dont il partageait avec sa mère se leva. Des mots doux et d’une certaine autorité qui expliquaient pour la plus grande frayeur de l’homme empathique qu’il sera la priorité devant nombre d’anges et d’hommes. Plusieurs voix se levèrent de mécontentent e qui fit frissonner l’immense charpente de la gargouille à peine sculpté dans le granite de la chaire saturé de cicatrices grossière d’une honte palpable. Tout doucement il flatta le corps minuscule de son fidèle ami canin qui grogna de plaisir. En entendant la magnifique voix lui annoncer qu’il sera ausculter, le monstre de foire dit dans un murmure suppliant.

Adam- Docteur ange... Euh... Vous devez vous occuper des autres et pas monstre... Euh... Moi voit rien mais pas mal... Euh... Eux méritent d’avoir mains guérisseuses et pas moi...

Comme pour donner raison à la Bête des mers, un homme entra dans le cabinet en jurant et disant qu’il était pressé. Que le chose devait aller se faire soigner en un autre lieu. Ce qu’Adam était tout simplement en accord. Alors le battant se referma sur le cauchemar ambulant qui soupira de soulagement. Mais ayant perdu l’usage de ses yeux de manière provisoire et ayant l’ouïe déficiente, le gaillard à la musculation hors normes ne savait aucunement que l’être divin était encore dans la même pièce que lui. Sentant sans peine le désarroi de Rocky, le colosse se calma pour le chiot et lui dit dans un souffle quelques mots.

Adam- Tu veux que je chante ce que Sandra a écrit à l’hôpital? Elle disait que ma voix la calmait de ses douleurs de traitement.

Un coup de langue rugueuse sur le menton du géant fut la confirmation que la petite bête le désirait ardament. Souriant grandement de la joie et de l’allégresse tout à coup rendues à son cœur mis en charpie, la beauté intérieure du monstre se manifesta alors de la plus belle manière qui soit. Un chant pur à la sonorité presque parfaite se produisit alors. Le don caché par la montagne de muscles déformés se dévoila au grand jour. Un don si pur qu’on aurait pu jurer que les grands chanteurs d’autrefois s’étaient réincarnés dans ce réceptacle répugnant. Perdu dans des notes magnifiques rattachées à des souvenirs tristes et heureux à la fois, le colosse caressa le poil de la petite bête. Les yeux presque fermés, essuyant du passage l’hémoglobine  sur son horrible faciès par sa main titanesque, lunatique et perdue dans un état de rêve des plus soyeux, le monstre de foire farfouilla dans sa poche pour en sortir une petite friandise en forme d’os. Rocky gémit de bonheur d’être dans le creux de tendresse et de chaleur rassurante qu’était les bras du mastodonte. Tout à ses souvenirs, l’esprit lent du mineur n’entendit aucunement la forme gracieuse de l’être céleste se déplacer vers lui. La voix chaude, rauque souhait continuait de faire le prodige qui charmait totalement les oreilles chanceuses d’en percevoir le chant. Mais un bruit métallique le fit sursauté. Le chant mourut subitement et la honte apparut sur le grotesque faciès du monstre. Arrêtant de respirer, la bête savait pertinemment l’image que la personne percevait. Un horrible sosie d’humanité de plus de deux mètres, aux muscles déformés et aux cicatrices labourant ses mains et ses bras. Une création d’un savant fou en quelque sorte. Les gens s’arrêtèrent là en général, oubliant de regarder dans le regard verdâtre du colosse. De la pureté, de la gentillesse et de la compassion parcouraient son regard comme des vaguelettes sur un océan calme. Regardant autour et ne voyant rien, la pathétique créature essaya de bouger sa tête pour cacher son profil disgracieux. Timidement, rassuré quelque peu d’avoir pu dissimuler son faciès horrifiante, la voix rauque et aux mots à peine mâchés du géant se manifesta dans un murmure.

Adam- Je suis désolé d’avoir chanté… Euh…Je me tais promis? Euh… Je vais partir... Euh... Désolé... Mais moi voit rien... Euh...

L’erreur de la nature  ne savait aucunement depuis combien de temps la personne l’écoutait…

@Jun Nakayama

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La Bête...


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