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Arepas pour deux Ft. Adam Smith
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Gabriel Medina
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Gabriel Medina
Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
Faceclaim : Omar Rudberg (avatar par MiniWillyWonka)
Multicomptes : Eli Adler, Atticus Kane, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
Présence : Présent.e
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Âge : 25 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Secrétaire juridique
Habitation : Un chambre meublée sur Cromwell-cove
Warnings : je peux tout aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
Messages : 74


Gabriel était sur le port. Il y avait l’odeur agréable des embruns et celle des filets de pêche mélangée au parfum gras du mazout, qui était un peu moins agréable pour le coup. La météo était clémente aujourd’hui et le vent relativement faible. Il apportait dans son sillage un peu de cet air marin qui piquait le visage de son sel en surabondance. Gabriel aimait ça. Ça lui rappelait de façon lointaine Caracas même si là-bas on avait rarement froid. Accoudé à une rambarde, le jeune homme regardait paresseusement les marins qui s’aventuraient sur leurs coquilles de noix dans les eaux glacées qui bordaient Bar Harbor. Parfois il avait peur pour eux rien qu’à voir l’écume s’agiter sur les vagues et lorsqu’il voyait le temps changer brusquement, que le vent se déchaînait soudainement et qu’il tombait de la neige givrante, il se demandait comment ces hommes et ces femmes-là faisaient pour « tenir la barre ».

Ils étaient faits d’un autre bois. De ceux qui ont le « pied marin » comme on dit. Ils étaient à l’aise sur la houle comme d’autres le sont sur la terre ferme ou une pente neigeuse. Gabriel les enviait un peu. C’était un monde à part et lui n’était pas certain de tenir plus de dix minutes sans avoir peur ou mal au ventre.

Bref. Il n’était pas tout à fait là pour rêvasser. Se redressant, Gabriel quitte son petit coin d’observation pour s’aventurer plus en profondeur dans la marina. Il avait à la main un sac plastique dans lequel il avait placé un grand tupperware. Gabriel avait cuisiné un truc de chez lui aujourd’hui : des arepas. C’était une galette de maïs qu’on pouvait farcir d’un peu tout ce qu’on voulait. Il avait choisi une viande de bœuf, quelques légumes et des épices bien de chez lui ! S’il les avait emmenés c’était pour en donner à Adam.

Adam, c’était une personne à part à Bar Harbor. La première fois que Gabriel lui était tombé dessus -à moins que ce ne soit l’inverse- il avait un peu faillit avoir une attaque ! Lui qui dépassait de peine et de misère le mètre soixante-dix avait sacrément dû lever la tête pour croiser le regard de ce gaillard-là. Et une fois la stupéfaction passée, il avait pu y déceler quelque chose de doux. De bien assez doux pour qu’un peu de bavardage s’installe et au final cette rencontre avait mené à d’autres moments pour parler de tout, de rien. Surtout de tout. Ou alors surtout de rien ?

Gabriel se retrouve devant le Sandra, appelant assez fort pour être entendu malgré la houle qui faisait se cogner les bateaux.

« Adam ? C’est Gabriel ! »

La silhouette imposante apparaît et avec amusement, Gabriel se demande comme une force de la nature pareille pouvait être contenue dans un si petit bateau. Façon de parler évidemment. On n’était pas sur le niveau d’une barque avec une taie d’oreiller en guise de voile ! C’était un joli bateau. Mais ça restait un petit truc si on se mettait à l’échelle de son propriétaire !

Gabriel lève son sac plastique pour le montrer à Adam.

« Arepas ! C’est un truc de chez moi. Tu as déjà mangé ? Ils sont faits maison ! »

De prévenir par contre, parce que c’était toujours un vrai problème chez lui :

« J’ai peut-être un peu abusé sur le piment… »

Lui il adorait ça. Limite si son palais et son estomac n’étaient pas désensibilisés au piquant ! Mais il savait par expérience que ce n’était pas le cas de tout le monde. Du coup :

« Je crois que ça ira… Mais il faudra garder de l’eau à portée de main au cas où ! Ou du lait, il paraît que ça marche bien ! »

Il a un rire très amusé, se renseignant finalement :

« Je ne te dérange pas ? Ça t’ennui si je m’invite ? »

Gabriel avait encore peu -très peu- d’amis. Et il semblait qu’Adam aussi. Alors ils singeraient ensemble la Belle et la Bête pour tromper l’ennui !


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Adam Smith
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Adam Smith
Pseudo : Rip
Faceclaim : Florian Munteanu (Schizophrenic)
Multicomptes : Charlie le violoniste aveugle
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Âge : 30
Statut civil : célibataire
Métier : Pêcheur et portier au Blaze
Habitation : cromwell cove, sur son bateau nommé Sandra
Triggers : Dépression, sang, violence
Warnings : aucun
Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
(f/m/nb) Tortionnaire - Vous avez participer à rendre l'existence du géant encore plus misérable par cupidité ou bien simplement par besoin...

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Le monstre de foire venait d’accoster son caboteur au quai avec l’aisance de l’habitude. Ce n’étaient guère les gens qui sécurisaient la Bête à la musculation disproportionnée, loin de là vu les regards dégoûter par cette apparence physique atypique agrémenter des sanctifications reçus par la violence de l’incompréhension jumeler aux mots dures d’âmes qui préconisait la beauté sous toutes ses formes, mais bien le dur labeur répétitif. Le géant semblait être né pour accomplir n’importe quel travail physique et sa résilience combiner à sa force herculéenne rendait possible que le colosse saturé de stigmates soit seul maître à bord pour pêcher alors que les autres bateaux se devait d’avoir des duos ou des trios pour faire fonctionner le tout. Quelques langues de vipères disaient que le monstre de Bar Habor était un des rejetons du mythe démon océanique Cthulhu vu sa carrure impensable pour le commun des mortels. Donc celui qui semblait être le fruit de l’imagination démente d’un scientifique fou qui se plaisait à se croire un Dieu n’avait guère d’amis ou de connaissance. Il y avait l’acheteur arnaqueur qui avait trouvé un bon filon en payant le fruit de la pêche d’Adam moindre que ceux des autres équipages ainsi l’être de lumière qui venait le visiter à chaque semaine avec son molosse si gentil surnommer Thor et qui était devenu le grand frère du petit chiot dont l’immense homme avait sauvé de la famine. En fait les deux êtres rejeter l’un par sa mère l’autre honni par l’humanité presque entière s’était secouru mutuellement de la solitude et de la tristesse. Donc jamais le géant ne laissait le chiot derrière et même il l’emmenait dans un sac en bandoulière pour éviter que les enjambés aussi chancelante que titanesque de la créature de cauchemar ne distance les petites pattes de la minuscule peluche vivante. Mais l’illusion d’abandon et de tristesse s’était dissiper un peu comme le brouillard marin à l’aurore avec l’arrivé d’un jeune homme des plus sympathique. Selon l’esprit lent et pathétique du phénomène de cirque, Gabriel était une sorte d’être céleste qui avait les carences autant sociales qu’intellectuelles de la petite montagne humaine. Il avait su briser le reflexe d’isolement et de frayeur de la Bête pour la rendre à l’aise et pouvoir voir toute la candeur et surtout la douceur qui se propage de son regard si pur rappelant le vert scintillant de l’océan sous un bienveillant soleil de midi.

Le goliath des temps moderne, habiller comme un cheminot des années 40 plus par obligation que par choix à cause de la corpulence titanesque de la Bête, souriant à l’air marin qui fouettait son visage atypique et dur comme la pierre qu’il affectionnait tant. La houle et le bruit des vagues avait un effet apaisant pour l’être qui n’avait jamais connu la tendresse d’une danse avec l’être aimer ou tout simplement une caresse sur sa joue par la main gracile d’un ange. Malgré l’ouïe malmener par les explosions souterraines, le géant reconnu la voix à l’accent particulier du jeune homme. Et il ne fut guère le seul car déjà Rocky descendait avec une célérité presque indécente la rampe pour fêter joyeusement l’homme. S’approchant du bastingage qui lui arrivait à peine aux cuisses, la main immense et calleuse du colosse balafré fit un signe de bienvenue tout en laissa un timide sourire briser l’air taciturne et triste de ce visage de gargouille à peine ciselé dans le granite. La voix rocailleuse à l’accent lent et hypnotique qui correspondait aux états du sud se leva avec lenteur et néanmoins moins d’hésitation qu’aux premiers mots échanger.

Adam- Monte Gariel… Non Gabriel… Désolé cerveau pleine de trou tu le sais. Rocky va montrer chemin lui très malin…

Il rigola doucement, croyant à tort que c’était une bonne blague car habituellement les gens qui lui affirmaient ce fait souriaient toujours en grand. Soulevant ses larges épaules avec étonnement en voyant la nourriture, l’homme difforme par cette musculation aussi puissante que dérangeant.

Adam- Non jamais manger… Merci d’avoir pensé à nous ami.

Il désigna une petite table solitaire sur le pont et d’un bras ayant la circonférence d’un tronc de jeune arbre il offrit l’unique chaise. Tout en sifflotant doucement comme quand il travaillait, le colosse couvert de scarifications saisit des couverts de fer-blanc. Les plats et ustensiles semblaient à des jouets d’enfants dans les mains du golem de chair. Tout en délicatesse il déposa le tout et mit aussi de l’eau, du lait et deux pots en verre contenant des mixtures colorées chatoyantes. L’homme immense s’assit lourdement sur le sol de bois patiné par l’usure et le sel marin. Aussitôt le chiot gravit les cuisses de la Bête qui avait la circonférence d’arbre ayant atteint le début de maturité.

Adam- Arepas… Ça sent rudiment bon… Mais ça s’appelle comment?

L’homme ayant des carences intellectuelles n’avait pas compris que le repas s’appelait Arepas. Désignant de index semblable à un saucisse tout bœuf trop cuite les breuvages, il dit timidement.

Adam- Moonshine… Fait comme dans la mine ou je travaillais Kentucky… Alcool assez fort mais traitre… Goute bon… Recette maison… Une goute tarte aux pommes et l’autre sent le chocolat noir… Fait pendant travail sur Sandra...

L’arome se leva après la présentation et on sentait le réconfort de la cuisine familiale du sud et de l’autre le duveté d’une offrande chocolatée à l’être aimé.

Adam- Tu veux quoi? Lait… Eau… Moonshine?

Tirant la langue de manière comique pour servir sans faire de dégât, il sépara ensuite la nourriture. La plus grosse portion pour Gabriel et lui la plus petite. Alors la candeur de l’homme se révéla quand il entreprit de séparer son assiette en quatre portions. Une petite pour le chiot, une pour lui et les deux autres il les enveloppa dans un plastique avec un grande attention. Voyant l’air inquisiteur du jeune homme, il dit doucement comme pour s’excuser tout en baissant les yeux.

Adam- Un peu pour moi… Un peu pour Rocky et deux autres pour des gens qui ont fait dans la rue… Moi pas besoin de trop manger tu sais… Quand ma sœur est arrivée pas trop argent… Maman avait besoin de truc pour voyager dans s tête… Donc moi tout donner à Rosalie pour qu’elle soit grande et intelligente. Moi pas important… Monstre pas important, ange et homme important…

Il releva un peu la tête et demanda en serrant les dents, car il anticipa la réponse.

Adam- Je peux remercie Dieu et les anges pour le repas… D’avoir pu envoyer un homme gentil et bon avec monstre? Si ça dérange je vais le faire dans ma tête… Et pourquoi toi sympa avec moi? En prison ça arrivait pas et avant non plus tu sais...

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La Bête...
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Ça va. Gabriel ne va pas se formaliser pour une glissade sur son prénom. A son arrivée aux Etats-Unis il en avait massacré plus d’un lui aussi ! Ça allait mieux aujourd’hui même si les notes musicales de ses racines latines tintaient parfois encore sur sa langue ou contre son palais.

Gabriel tend sa main libre en agitant les doigts histoire de se faire aider à grimper. Il n’avait vraiment pas le pied marin et rien qu’à l’idée de se rater il se sentait comme un chat jeté dans l’eau glacé pleine de varech !

« Ça va, tu l’avais presque ! »

Il a un petit clin d’œil pour l’homme qui le tire presque à la seule force de son bras sur le ponton du bateau. Il s’accroupi brièvement ensuite pour caresser le chiot… Avant de reprendre son compagnon :

« Ne te fais ta propre injustice Adam. Toi aussi tu es très malin. »

Le pêcheur avait une intelligence différente, plus émotionnelle, qui compensait avec ce petit retard qui lui faisait manger les mots comme s’ils n’avaient pas de genre ou comme s’il parlait une langue qu’il venait d’apprendre sur le tas. C’était peut-être cette impression d’avoir parfois affaire à un enfant dans un corps d’adulte qui lui faisait considérer autrement Adam finalement d’ailleurs.

Se redressant, Gabriel se mit à suivre son hôte à l’abris du crachin marin. Il ne faisait pas très chaud mais ils étaient hors de portée des intempéries au moins.

« Tu n’as jamais pensé à t’installer dans une maison ? Tu n’as pas froid ici ? »

Bon ok, lui il était sans doute nu peu frileux mais il venait d’un pays chaud à la base ! Mais quand même. C’était étroit pour Adam ici non ? Gabriel se pose sur la chaise. L’unique chaise. Et après un petit moment d’embarras il attrape finalement un petit coussin déplumé pour le poser au sol avant de s’assoir dessus.

« En mode pique-nique… ! »

Rocky vient se lover contre son maître et certains amoureux des animaux diraient que ces derniers ne mentent pas et sentent les bonnes personnes ! Ce n’était pas une vérité absolue mais dans ce cas précis Gabriel se plaisait à croire que si ! Bref. Adam rate le nom de ce qu’il lui a apporté… Et Gabriel n’a pas vraiment de mal à comprendre la raison. Mais il répète simplement :

« Ce sont des « arepas ». C’est leur nom. Ce sont des galettes de maïs que j’ai farcis. Fais attention ça pique. »

Quant au moonshine… Gabriel se penche un peu sur les deux alcools, rendu forcément curieux par ces histoires de tarte aux pommes et de chocolat noir. Mais pour être honnête, lui qui n’était pas trop versé sur l’alcool sent surtout ce dernier ! Il n’avait aucun mal à imaginer qu’il était très fort parce que ça lui en piquait presque les yeux !

« Je vais prendre de l’eau pour aujourd’hui ! »

A son avis cet alcool était assez fort pour remplacer l’essence de ce rafiot et l’emmener à l’autre bout du monde en un seul plein !

« Tu as travaillé longtemps dans une mine ? Tu faisais quoi ? »

Gabriel supposait -mais sans savoir en réalité- qu’on était plus à l’époque des pioches et des pelles dans un pays comme les Etats-Unis pour l’extraction des pierres ou des ressources. Par contre Adam fait le partage de leurs portions… Et Gabriel lève les yeux au ciel.

« Adam, je mange comme un moineau, c’est trop pour moi. »

Il vient prendre une partie des galettes dans son assiette pour les mettre dans celle de l’autre homme. Et parce qu’il avait commencé à parler de donner le reste, Gabriel prévient :

« Ça c’est pour toi, Adam. C’est pour toi que j’ai cuisiné. C’est bien de vouloir partager avec les autres mais ce n’était pas le but. »

Et si jamais il y tenait vraiment :

« A l’occasion on fera des sandwichs pour les sans-abris. »

Même s’il ne pensait pas qu’ils soient très nombreux à Bar Harbor.

« Mais aujourd’hui c’est pour toi. Et un peu pour Rocky s’il en veut même si je pense que tu devrais plutôt aller vers des croquettes. »

Et parce que ça allait vite l’agacer mais qu’il avait bien compris qu’Adam ne lâcherait pas le morceau vis-à-vis du « monstre » qu’il pouvait être :

« Tu sais parfois le monstre c’est le héros de l’histoire. Du coup c’est le personnage le plus important. »

Adam semble vouloir faire un bénédicité… Et Gabriel lui fait signe de procéder. Il n’était ni catholique ni religieux d’une manière ou d’une autre. Mais il n’était pas outré à l’idée que certain le soient non plus tant qu’ils ne cherchaient pas à s’en prendre à lui disons.

« Tu as fait de la prison ? »

Assez surprenant en soit. Gabriel était forcément piqué de curiosité. Ceci étant dit, avec un sourire :

« Je suis nouveau ici et toi aussi encore. Il faut qu’on se serre les coudes ! »


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Adam Smith
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Pour la première fois depuis des lustres le golem de chaire honni par la presque totalité des gens touchait un bonheur aussi simple que merveilleux du bout des doigts.  Un repas des plus banales pour la majorité des âmes, mais un moment à inscrire dans le marbre de la mémoire du goliath des temps modernes. Habituellement le repas était rapide, en silence et seul pour pouvoir continuer à travailler sur son rêve de liberté ou bien fatiguer l’énergétique chiot par des jeux bon enfant. Prenant un peu de moonshine et le buvant cul-sec tout en claquant sa langue de satisfaction, le colosse balafré de toute part par la méchanceté humaine souleva ses larges épaules. La main immense et caleuse fouilla dans sa poche de chemise pour en sortir quelques bouts de viandes sèches. Par la force de la pression de ses doigts ayant la circonférence, l’homme à la musculation disproportionné égratigna la robuste viande pour l’offrir au chiot tout enthousiasme. La voix trainante et chancelante au ton rocailleux du géant répondit avec une douceur certaine.

Adam- Oui merci… Rocky n’aime pas piquant… Moi pas grave tu sais… J’ai truc dans cerveau pour pas sentir douleur… Truc dans la jambe l’autre jour et c’est quand je me suis cogner que j’ai senti que ça bloquait…

Il rigola doucement comme si c’était naturel d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête en permanence. Cat les gens ayant la négation congénitale à la douleur ne s’avait aucunement si la blessure reçue était grave ou non, si le sang ruissèlerait en drainant l’écarlate de la vie elle-même. Posant la main sur son cœur qui semblait n’être constituer de candeur et de tendresse malgré l’apparence monstrueuse de son physique certes puissant mais dérangeant, il eut un sourire d’une luminosité équivalent et même supérieur à l’astre solaire.

Adam- Merci Gabriel… Personne n’a cuisinier pour moi depuis… Que mes anges sont partis en haut.

Alors l’erreur de la nature fit une prière aussi sincère que touchante. Il remercia Dieu et ses anges d’avoir mis son ami sur sa route, de connaitre un homme qui ne cherchait pas à le blesser pour s’amuser ou pour prouver aux autres qu’il pouvait terrasser l’abomination. La grande paluche rugueuse du phénomène de foire serra délicatement celle de son ami pour l’inclure dans ce moment pieu. Mais quand cet instant de grâce fut écourté par le questionnement légitime du jeune homme. Honteux l’être immonde baissa la tête.

Adam- Policiers m’ont arrêté car j’ai trouvé mes anges morts… Sandra ma nièce et ma sœur Rosalie… Accuser de les avoir tuer mais pas vrai... 4 ans passé avec des méchants… Mais policiers sont tromper… Moi jamais vouloir faire mal aux hommes et anges…

Il eut un petit sourire en pensant à celle qu’il avait surnommé la louve.

Adam- Drôle que tu parle héros… Louve m’a surnommé ça… Des méchants ont tabassé gardes une fois en prison… Ils ont la louve pris pour faire des truc… Moi je n’aime pas qu’on fait du mal aux gens gentils… J’ai casser quelques méchants et placer louve dans une pièce pour protéger… Moi eu plusieurs coups de couteau… Moi pas grave voulait juste qu’ange aille bien... Monstre meure et ange survit marché honnête non?

Dans l’intellect limité de la Bête il croyait qu’il allait rejoindre les siens en protégeant les gens de bien. Il ferma alors les paupières en savourant le plat délectable.

Adam- Moi aimer travailler sous terre… Apporter explosifs et autres trucs dangereux pas grave… Les autres ont anges et enfants et moi personne… Moi voulait qu’eux retournent chez eux… Rocky des mines était mon seul ami là-bas… Gros chien qui aimait partager chocolat avec moi… Il adorait entendre chanter des chants de ma nièce et de la mine…

Alors en oubliant l’univers autour de lui, le don caché de l’être immonde se produisit de la plus belle manière qui soit. Un chant lent, hypnotique et d’une pureté absolue s’éleva dans l’air marin. Le roulis du bateau s’harmonisait au rythme du chant du prodige qui aurait rendu fous de jalousies les chanteurs par sa voix rauque, chaude et juste. On pouvait s’imaginer la force de la nature au fond devant sa saillie à frapper à coup redoubler avec cette force herculéenne qui était sienne avec une pioche sur la rocaille qui éclataient. Bientôt le chant mourut et une lueur d’excuse traversa le regard de la Bête qui rappelait étrangement le vert de l’océan sous le soleil de midi.

Adam- désolé moi perdu dans ma tête… Très vide tu vois… Moi pas bien chanter… Toi travail avec mots difficile ça va bien? Toi venir d’un autre pays? Je me souviens plus désoler… Vraiment bon le a repas…

Je colosse balafré avait des tentes de pivoine sur ses joues mal rasées par son insouciance d’avoir chanté. Il ne voulait pas déranger personne et ne pas perdre son premier ami à vie…

chant de la mine:

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La Bête...
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Gabriel aimait les bêtes mais ça s'arrêtait souvent au fait de les trouver mignons. Il avait un appartement trop petit et il était toujours sortit. Un animal aurait sûrement été malheureux avec lui. Le chiot d'Adam semblait plutôt heureux de vivre lui. Il devait souvent arpenter le pont et lorsqu'il revenait au port, il devait se dégourdir les pattes sur la terre ferme.

Difficile pour Gabriel en revanche de comprendre de quoi Adam lui parle pour ce qui est de la douleur, de trucs dans sa jambe... Il comprend plus ou moins qu'il s'agit d'une blessure qu'il n'a pas sentit ? Quant à comprendre à quoi c'était dû... Mystère et boule de gomme. Le froid peut être ? En cette saison c'était plus que normal et Adam faisait souvent face au vent, à la pluie et aux vagues. De quoi vous transir de froid pour plusieurs générations. Ceci étant dit :

« Je ne savais pas que le goût passait par le même chemin que la douleur. »

Est-ce que c'était pareil pour ce qui était amer ? Sucré ? Salé ? Le goût du piquant ce n'était pas qu'une douleur... Mais Gabriel hausse légèrement les épaules, un sourire aux lèvres. Est-ce que ça avait vraiment de l'importance là tout de suite de toute façon ?

Le vénézuélien s'assombrit un peu en revanche à la suite. Il avait déjà cru comprendre que la sœur et la nièce d'Adam étaient décédée... Il lui en avait un peu parlé au cours d'une conversation à propos du nom de son bateau. Il était toujours aussi désolé pour lui. D'ailleurs, venant récupérer du bout de son index quelques miettes d'arepas pour les déposer sur le bout de sa langue, Gabriel explique :

« J'ai perdu mes parents moi aussi. Quant j'étais très jeune. »

Bien sûr les siens n'étaient pas des gens bien et il avait bien finit par le comprendre, on ne lui en avait pas vraiment laissé le choix. Mais sa mémoire pourtant fabuleuse bloquait les souvenirs les plus difficiles... Qu'il s'agisse de cette nuit là ou des colères violentes de son père. C'était une bénédiction. Il aurait hait se souvenir de ça aussi clairement qu'il se souvenait de toutes les autres choses.

Adam s'ouvre un peu sur les circonstances de la mort de sa sœur et de sa nièce... Et Gabriel baisse les yeux, pudique devant ce souvenir pénible et les conséquences que ça avait entraîné.

« Est-ce que tu as déjà vu un film qui s'appelle « La ligne verte » ? Ou lu ? C'est un livre aussi. »

L'histoire d'Adam lui rappelait un peu ce film. Bien sûr il avait une fin tragique... Mais c'était aussi porteur d'autre chose. D'une beauté rare et d'un espoir en l'âme humaine.

La suite... Est un peu confuse et Gabriel peine à suivre pour être honnête. Il ramasse un arepas pour mordre dedans, les yeux posés sur Adam... Et n'y tenant plus :

« C'est qui Louve ? »

Une femme ? Un animal ? En prison ? Là il avait perdu le fil. Mais à la conclusion, Gabriel hoche négativement la tête.

« Non je ne trouve pas. Si tu meurs, qui protège les anges ? »

Et de constater vite fait, à propos du chien :

« Ne donne pas de chocolat à Rocky ok ? C'est mauvais pour lui, ça peut le rendre gravement malade. »

Et Gabriel ne voulait pas imaginer Adam découvrant un beau jour son chien mort sur le pont. Ça lui briserait le cœur. A Adam hein... Et à lui aussi en vrai.

Mais Adam se met à chanter... Et Gabriel a un petit sursaut surpris ! Disons qu'il ne s'y était pas attendu ! Il a un petit blanc, son arepas à mi-chemin entre l'assiette et sa bouche... Et finalement il le repose, un peu stupéfait. Adam chantait bien. En vrai, tous les mots qui lui échappaient dans le langage courant semblaient fleurir sans difficulté sur ses lèvres au moment de chanter. Lorsqu'il s'interrompt et s'excuse, Gabriel claque sa langue contre son palais !

« Mais Adam ! Tu ne te rend pas compte ? Tu chantes super bien ! »

Et de fait, enthousiaste :

« Tu t'es déjà renseigné pour savoir s'il n'y avait pas une chorale ou un truc comme ça en ville ? Ça pourrait être chouette non ? »

Il fallait entretenir ce don là parce que savoir chanter c'était une chose, mais à un bon niveau sans avoir pris de cours, c'était encore autre chose !

« Tu devrais t'enregistrer aussi. Il y a des gens qui publient des choses comme ça sur internet. »

Et pour répondre à ses questions finalement :

« Ça va au travail, je me plais bien ici et dans mon équipe. Les gens sont gentils. Et oui : je viens d'un autre pays. »

Même si son accent s'était dilué un peu avec les années, il restait très présent et trébuchait régulièrement du bout de sa langue à l'arrière de ses dents.

« Du Venezuela. C'est en Amérique du sud. Encore plus bas que le Mexique. Là bas il fait presque toujours chaud ! Et il y a la mer aussi. »


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Le regard du colosse balafre, si particulier par rapport à cette humanité grandiose et cette candeur surprenante qui scintillait dans les yeux du monstre que nombre voyait comme une abomination, se remplit d’une sollicitude et d’une douceur empathique. La voix rocailleuse se leva empreinte d’une tristesse sincère.

Adam- Je suis désolé... Je comprend le vide... Je le vie toujours tu sais... Ma mère était une peu méchante... Mais c’était maman et je voulais qu’elle et ma sœur aillent bien... Elle avait besoin de ses seringues plein de rêves pour s’échapper... Donc je m’occupais de Rosalie...

Le repas se poursuivit dans une douce atmosphère et surtout une amitié qui se forgeait avec les charbons ardents de la confiance et l’acier du respect réciproque. La bête se sentait paisible et surtout accepté pour l’être et l’âme solitaire qu’il était. Cette montagne de muscle disproportionné des plus naïfs mais empreint d’une candeur sans borne. Il secoua sa tête en forme d’oeuf en plissant les paupières d’incertitude.

Adam- Non... C’est bon comme film? Moi des livres trop de mots... Depuis que ma nièce est parti... Personne pour m’aider avec les mots compliqués... Elle me disait toujours de lire ce que je connais... Livres de contes... Permet de rêver et de reconnaître mot... Et moi pas de télé... Pas trop le temps avec tout travail...

Il sourit avec une douceur qui pouvait littéralement repousser les nuages du désespoir et laisser la chaleur de la bienveillance illuminer les palpitants trop souvent malmener. Il leva un index ayant la circonférence d’un manche de marteau de charpentier pour quémander un instant. Il se leva en chancelant, comme si la gravité essayait de restreindre sans succès la motricité du géant couvert de scarification. Le chiot se décala un peu pour continuer son festin. Le marin hors norme s’engouffra dans la cabine ou se trouva les maigres possession du monstre de foire. Prenant une enveloppe épaisse, il la ramena et la posa près du jeune homme au grand cœur.

Adam- C’est ce que louve m’a donner quand j’ai pu sortir de prison... Ça parle de l’umeute... Euh... Émeute c’est ça... Je l’appelle louve car elle à toujours voulu me protéger des méchants qui parle à moi... Prénom dur à dire donc elle m’a dit d’appeler louve... Elle est très jolie et mains qui soignent comme ange... Si moi plus là hommes bons va protéger anges non?

Le dossier relatait une partie du passé nébuleux de la bête de foire, de la gargouille à peine sculpté dans le granite que bon nombres de personnes haïssait sans connaître l’âme pur qui se cachait sous cette apparence honni de tant. Le meurtre qui avait arracher le palpitant de l’homme si bon, de la prison et l’émeute qui avait tempêter entre les murs de béton. Lizbeth Kerrigan, une infirmière en poste au bloc médicale, fut prise dans la tourmente et elle à failli se faire bafouer de la pire façon. On relatait qu’un détenu s’était porter à sa défense et l’avait protéger pendant six heures, repoussant vagues sur vagues de détenus armés de surins et ayant été à maint reprise. Mais jamais un prisonnier n’avait passé la garde du colosse balafré qui avait placer la demoiselle en sécurité. Perdu dans ses souvenirs de mines, le géant laissa surgir ce don merveilleux qui illuminait la vie de sa nièce qui recevait des soins pour sa maladie dévastatrice. Une voix juste, confiante et surtout qui résonnait avec la justesse des plus grands interprètes de l’histoire. Comme à son habitude il s’excusa à la fin car dans l’imaginaire de l’homme qui se croyait monstrueux, rien n’était de beauté chez lui. Mais devant l’enthousiasme et surtout la franchise de son ami, Adam en resta les bras ballants. Il rougit même violemment comme le mercure qui fut laisser sous l,astre soleil en plein midi de canicule. Avec lenteur il secoua la tête comme pour repousser l’idée d’une chorale.

Adam- Je ne veux pas déranger... Et gens ne voudront pas de monstre dans l’enceinte de Dieu pour chanter... Gens beaux chantent bien non? Moi pas beau donc chante mal non? Sandra disait que je chantais bien, mais elle voulait sûrement être un ange avec moi...

De nouveau le géant prit un air un peu inquisiteur et surtout surpris.

Adam- Internet c’est bien truc sur ordinateur? Comment on fait? Tu pense que je pourrais enregistrer des chansons que Sandra pour que jamais on n’oublie mon ange? Car moi parti plus personne ne va se souvenir d'elle...

Se penchant un peu vers l’avant pour bien écouter le jeune homme si charmant, le langage de corporel du monstre de foire indiquait clairement qu’il était intéresser et portait une grande attention envers Gabriel, Adam semblait boire les mots porter par le ton chaud et envoûtant du jeune homme. Il sourit doucement et demanda naïvement.

Adam- Tu crois que je pourrais voir un jour? Moi aime me baigner dans océan ici... Mais un peu froid... Si mer chaude ça doit être merveilleux... Tu sais si on pourrait y aller avec Sandra? Aussi toi tu aime ici? Pas trop froid? Pourquoi changer de pays, car moi vu juste ici et Kentucky...

Il baissa soudainement le regard et une immense tristesse apparut sur les traits atypiques de la créature. L’avertissement de son compagnon de repas venait de percuter son esprit lent et pathétique.

Adam- Pas bon chocolat pour chien... Moi je partageais toujours ma barre avec Rocky à la mine... Mon seul ami là-bas... Il était tomber malade et il n’est plus venu me voir... Donc c’est ma faute... Je suis méchant...

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La Bête...
Gabriel Medina
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Âge : 25 ans
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Habitation : Un chambre meublée sur Cromwell-cove
Warnings : je peux tout aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
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Gabriel réfléchit un peu, poussé dans cette introspection par la montagne en face de lui. Et après un léger moment d’incertitude, il convient :

« Il n’y a pas vraiment de vide. C’est autre chose, je n’arrive pas à l’expliquer. »

Il se souvenait étrangement de peu de choses. Mais il savait ce qu’il en était. Et Gabriel avait souvent du mal à faire concorder les deux. Un jour il avait fait le choix de laisser simplement tout ça enfouit quelque part dans sa tête, là où sa mémoire elle-même n’avait pas ses accès. Il n’avait pas de regrets face à cette décision. Il vivait heureux. Mais parce que c’était vrai aussi :

« Je suis parfois envieux de ceux qui ont leur famille auprès d’eux. J’ai eu de la chance dans mon malheur, j’ai été plutôt bien traité. Mais il n’y a pas eu de constante dans ma vie disons. »

Une mère, un père, un frère ou une sœur. Même pas de la famille éloignée. Il était probable qu’il en ait eu une à l’époque mais compte tenu du sort qu’avait subit ses parents, personne n’avait réellement envie de se substituer à eux, pas même simplement pour l’élever.

La mère d’Adam, de son côté, semblait avoir été une habitante des paradis chimiques. C’est du moins ce que Gabriel croit comprendre et il pousse un petit soupir navré. Peut-être qu’Adam ne réalisait pas tout ce que ça avait pu impliquer pour lui ou ses proches. Et il semblait à Gabriel qu’il serait cruel d’essayer de lui expliquer que sa mère n’avait pas forcément été une bonne mère. Surtout sans l’avoir connu. Ça leur faisait un étrange point commun ceci dit. La mère d’Adam qui achetait ses seringues… Et son père à lui qui vendait de quoi les remplir.

« Tu as été un bon frère. Et un bon oncle. »

Il esquisse un sourire à propos du film comme du livre, acquiesçant.

« Oui, mais c’est triste. Et porteur d’espoir en même temps. C’est l’histoire d’un homme qui a la préférence de Dieu, qui à des dons extraordinaires mais que tout le monde prend pour un monstre parce qu’il est simple, parfois comme un enfant, dans le corps d’un homme immense. »

Gabriel marque une pause avant de proposer :

« J’ai déjà vu ce livre à la librairie en ville. Tu veux que je vienne te faire la lecture d’un chapitre une fois de temps en temps ? »

Il fallait dégager un peu de temps mais juste celui d’un chapitre. Peut être qu’Adam pouvait. En tout cas l’invitation était lancée.

Adam se lève et Gabriel retient la table de peur qu’il ne l’emporte soudainement avec lui sans le faire exprès ! Il étire le bras le temps de caresser la tête du chiot qui finissait sa viande séchée. Pas l’idéal non plus, trop de sel sûrement, mais déjà carrément mieux que des arepas ou du chocolat !

Lorsque l’autre homme revient il prend l’enveloppe pour en lire les documents de manière superficielle. Certes, c’était Adam qui lui avait donné accès à cette lecture… Mais Gabriel n’était pas certain qu’il réalisait qu’il lui permettait ainsi d’accéder à des choses extrêmement privées que tout le monde n’avait pas besoin de connaître. Dans l’ensemble, ce qu’il lit le fait frissonner un peu. D’ailleurs, il ne va pas au bout des différents documents, les remettant en place avant de rendre l’enveloppe à son propriétaire.

« Tu as vécu des moments très difficiles. »

Gabriel le savait, mais ça restait plus que ce à quoi il s’était attendu. Quoi qu’il en soit :

« Ta vie n’a pas moins d’importance que celle d’un autre. »

Et même, si ça pouvait appuyer le trait :

« Je serais triste s’il t’arrivait quelque chose. »

Ce n’était pas du chantage. Ou alors rien qu’un petit peu. Une façon d’essayer de pousser un peu Adam à se donner un droit à la vie qu’il ne semblait même pas réclamer. Bref. A propos du chant toutefois, Gabriel confirme :

« Sandra avait raison : tu chantes très bien. »

Il ne pouvait pas affirmer en revanche que tout le monde serait sympa avec lui jusque dans une église… Mais puisque la perspective d’enregistrer des choses sur internet semble faire son chemin dans la tête d’Adam, Gabriel s’enthousiasme :

« Tu voudrais essayer ? J’ai pas de matériel très professionnel mais j’ai un dictaphone que j’utilise pour le travail. On pourrait commencer avec ça pour voir ce que ça donne et si ça te plaît, on regardera pour un vrai micro histoire que le son soit meilleur ! »

Et puis les chansons seraient immortelles, c’était finalement une belle occasion non ? Et pour parler du Venezuela :

« Pourquoi pas ? Il y a de très belles plages. Mais je ne crois pas que ton bateau tiendrait le choc du périple. En vrai je n’en sais rien mais je ne pense pas. Et puis comme on change d’état, il faut des passeports et tout ça. »

Gabriel acquiesce finalement à propos de son goût pour la vie ici. En Amérique du Nord et plus particulièrement à Bar Harbor. Il vient lécher un peu de sauce restée sur son pouce en assurant :

« J’aime bien. Mais oui j’ai froid ! »

Ça le fait rire, sans raison précise. Mais tandis qu’Adam se flagelle mentalement, Gabriel demande :

« Il a eu une belle vie non ? Il a eu un ami. Il est sûrement mort en paix. Ce n’est pas parce que tu peux faire mieux à l’avenir que tes actes passés sont forcément mauvais. Pour être mauvais il aurait fallu que tu veuilles lui faire du mal. Et ce n’était pas le cas n’est-ce pas ? »

C’était toute une différence !


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Adam Smith
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Multicomptes : Charlie le violoniste aveugle
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Âge : 30
Statut civil : célibataire
Métier : Pêcheur et portier au Blaze
Habitation : cromwell cove, sur son bateau nommé Sandra
Triggers : Dépression, sang, violence
Warnings : aucun
Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
(f/m/nb) Tortionnaire - Vous avez participer à rendre l'existence du géant encore plus misérable par cupidité ou bien simplement par besoin...

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Le Goliath des temps moderne, empathique à souhait malgré l’apparence monstrueuse qu’il dégageait de sa solide physionomie à la musculation disproportionné, ne put s’empêcher de ressentir le tourment et la peine qui émanait du jeune homme merveilleux qui s’était montrer si bon envers celui qui est honni d’une majorité d’âmes. Souriant faiblement avec une telle lueur de conciliante qu’on oublie pendant un instant la robustesse des traits atypiques de la Bête. Grognant doucement, la voix rocailleuse et rude de l’homme à la musculation aussi disproportionnée que puissante se leva dans le vent qui charriait l’effluve de la maîtresse de tout pêcheur, qu’est l’océan.

Adam- J’ai tout fait pour elles tu sais. J’aurai pu prendre toutes leurs douleurs et mourir pour elles... Heureusement que l’ange que j’ai donner un rein, un truc dans le corps tu sais,  va bien... Je ne la connais pas tu sais... Juste que dans l’hôpital les docteurs cherchaient quelqu’un avec sang spécial... Ma sœur m’a dit que c’était comme moi donc j’ai été...

Il hocha la tête avec douceur tout en engloutissant littéralement le arepas avec un enthousiasme de bon enfant. Le golem de chair couvert de scarifications horrifiantes causé par l’incompréhension des gens soupira en soulevant ses larges épaules puissantes.

Adam- J’ai pas don de dieu et pas de don... Juste monstre comme lui en fait... Pourquoi porteur d’espoir? Moi apprend très lentement les mots dures tu sais. Je peux lire les chansons de Sandra m’a donner et ses livres de contes... Merci de vouloir m’aider à être plus intelligent. Moi toujours là pour toi ami.

Voilà c’était la première fois que ce mot que la bête affreuse désirait ardemment prononcé, mais toujours garder pour lui en son sein de par peur de dégoûter ou de déranger outre mesure, venait de jaillir d’entre ses lippes exsangues. Uniquement projeter par la force de ce cœur débordant de candeur et de tendresse qui battait avec force malgré les effilochages de la tristesse qui le sillonnait. Ayant le rouge de l’embarras et de sa timidité maladive qui prit d’assaut ses joues mal rasées, l’erreur de la nature alla chercher l’enveloppe que sa louve lui avait envoyer alors qu’il passait ses dernière journées en prison. Le géant dit alors de sa voix rocailleuse et surtout qui rappelait le son légèrement pénible que fait une petite avalanche de rocaille dans une mine.

Adam-  Louve m’a fait jurer que de montrer ça à des hommes ou des anges que je me sentais bien... Confiance. Tu es le premier à voir ça... Et aussi première personne qui se soucis que je sois là ou non... d’habitude on dit que je suis boulet ou je sers juste à faire ce qu’on aime pas faire.

Un autre sourire timide fait disparaître l’horrible faciès triste de l’homme si souvent repoussé par la majorité.

Adam- Elle était un ange parfait tu sais... Même avec son méchant bobo au cerveau, elle souriait et voulait le bonheur de tous... Pour ça que j’étais souvent à l’hôpital pour elle et je me cachais pour éviter de quitter quand visite était fini... Elle riait car je dépassais des cachettes.

L’enthousiasme du jeune et merveilleux homme était littéralement communicatif et déjà le géant à l’armure de chaire constitués d’horrifiantes cicatrices de toutes sortes se mit à rêver d’entendre les paroles célestes de sa nièce bien-aimée être repris par les anges et les hommes de partout dans le monde. Comme ça Sandra sera immortel et l’erreur de la nature pourra simplement mourir en paix en sachant que d’autres personnes honoraient la mémoire de l’adolescente par la plus belle des façons.

Adam- D’accord... Mais pas mettre mon apparence de monstre d’accord? Juste voix si possible... Pour pas dégoûter les gens. Tu sais que tu es super ami? Tu es le premier que je peux dire ami... J’en ai jamais eu à part ma famille et les animaux qui sont heureux avec monstre.

De nouveau le rouge monta aux joues de l’homme à la musculation  disproportionné.

Adam- Moi pense plus sauter dans mer quand bateau à jeter ancre... Moi trop timide d’être près d’ange et en maillot... Moi paniquer sur et certain... Et moi avoir peur avions... ça tombe du ciel ces trucs... Et c’est quoi passeport? Un truc pour aller dans d’autres ports?

Un sourire grandiose illumina les traits de l’homme gigantesque pendant un bref moment.

Adam- Le froid j’adore... Dans la mine il faisait froid souvent mais on avait chaud vite. Quand on travaille le froid ne fonctionne plus.

Mais la tristesse et l’accablement, les amies malveillantes de l’âme pure de la chose immonde, reviennent en force en songeant qu’il pourrait avoir contribuer à la mort du chien des mines. Mais le jeune homme à la peau cuivrée se fit rassurant et les épaules du colosse se redressa un peu plus.

Adam- Oui il a bien vécu... On jouait à chaque midi et on dormait ensemble quand je devais faire plus de travail pour aider les autres à finir le leur... Un jour un homme méchant lui à donner un coup de pied... J’ai vu et le monstre est arrivé... Plus jamais personne n’a fait du mal à mon ami après... Moi jamais vouloir faire du mal... Vie des autres précieuses. Moi être là pour protéger et éviter que innocents aient mal... Dieu m’a donné gros corps fort et laid qui sent pas la douleur pour ça selon mes anges qui sont partie.

Il se leva et dit en souriant.

Adam- Toi vouloir homard ou poisson? Je peux te le faire...

Il dit alors d’une petite voix de souris.

Adam- Tu sais on est deux seuls pas de famille avec Rocky... Tu veux avoir frère? Moi jamais eu de frère et j’aimerais bien...

Il se ressaisit alors en baissant les yeux de honte.

Adam- Moi dire beaucoup de conneries... Pas bon cerveau... Désolé...

Il prit un poisson pour ensuite saisir un immense couteau qui semblait ridiculement petit dans ses grosses paluches calleuses. Le chiot tant à lui vient se blottir contre Gabriel en grognant de plaisir.

Adam- Toi pas avoir pas d’ange? Amour? Toi tu es super beau et très gentil... Moi comprend pourquoi ange évite monstre... Mais toi tu dois avoir beaucoup de gens gentil avec toi non?

@Gabriel Medina

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Gabriel avait un peu le tournis. Un peu la nausée aussi. Ce n'était pas rapport au bateau qui suivait le roulis de l'eau. C'était autre chose, un truc un peu plus viscéral alors que Adam en rajoute encore avec une histoire de rein donné. Il avait l'impression que jusqu'ici on avait surtout su bien profité de sa candeur et de sa naïveté. On avait dépouillé l'ingénu qu'il était de tout ce qu'il avait, y compris des morceaux de son propre corps. Le geste était noble et tout ça... Mais Gabriel se sentait un peu écœuré à ce stade malgré tout. Et il avait parfaitement conscience de ne pas pouvoir simplement dire à Adam d'arrêter de se donner de cette façon. C'était un apprentissage plus long que ça, surtout qu'il n'avait connu que cette méthode de fonctionnement jusqu'à aujourd'hui. A la place, il constate simplement :

« Parfois c'est bien aussi d'être un peu égoïste. Ça permet de se préserver. Et ça ne fait pas de nous de mauvaises personnes. »

Et d'ajouter à ce propos :

« Il y a un dicton qui dit « charité bien ordonnée commence par soi-même ». Ça veut dire qu'il faut apprendre à s'occuper de soi-même avant de vouloir s'occuper des autres. »

Quant à ce film, ce livre dont Gabriel avait fait un rapprochement avec Adam :

« C'est porteur d'espoir parce que ça prouve qu'il y a vraiment de la beauté dans ce monde. Des êtres exceptionnel, capable d'une très grande générosité sans rien demander en retour, même quand on les voue à la mort. »

Mais qui n'avait pas été plongé dans le désarroi en voyant la fin du film ? En lisant la fin de l'histoire ? Les hommes savent détruire les belles choses de ce monde. Heureusement, l’œuvre montrait également à quel point à ce stade il y avait des hommes bons qui savaient que cette fin était une injustice et une perte pour l'humanité. C'était ce sursaut de lucidité qui devait donner l'espoir.

« Je ramènerais le livre la prochaine fois du coup. »

Gabriel est un peu triste pour Adam lorsque ce dernier lui fait comprendre qu'il était un peu son seul ami. Plus que ça : une des rares personnes à ne pas tout simplement le déconsidérer.

« Les gens sont souvent cruels avec ce qu'ils ne connaissent pas. L'inconnu autant que ce qu'ils ne comprennent pas, ça leur fait peur. »

Et comment comprendre un être comme Adam au premier coup d’œil ? Il était fait de couches de plein de choses très différentes qu'il peinait lui-même à exprimer. Il était comme un enfant de deux mètres, un poupon avec les traits d'un homme. C'était compliqué de savoir comment s'adresser à lui et Gabriel n'était pas très différent. Parfois il ne savait pas comment répondre, comme s'exprimer... Mais il essayait en douceur au moins.

Adam poursuit ses récits et on tombe dans un précipice sans fond de mauvaises nouvelles décidément. Un bobo au cerveau ? Gabriel préfère ne pas demander. C'était trop. Son empathie était comme une éponge trop remplie qui allait commencer à déborder à ce stade. Il préfère donc feindre un petit rire à propos de l'anecdote pourtant réellement amusante ! Et puis il saisit la perche tendue ensuite à propos des chansons... Et Gabriel comprend qu'il s'intéresse plutôt aux vidéos. Alors il ferait ça avec son portable peut être. Et/ou le dictaphone. Mais de demander :

« Tu as un téléphone qui fait des vidéos ? »

Et de fait :

« Tu pourrais filmer la mer quand tu vas pêcher. Lorsqu'elle est agité, calme, qu'il y a de l'orage ou quoi. Et on mettrait ces vidéos sur tes chansons. On pourrait faire ça en forêt aussi. Ou avec Rocky qui s'amuse ! Il y a plein de belles vidéos à faire si tu ne veux pas te montrer. »

Gabriel a un regard pour le chien, demandant avec excitation :

« Tu veux devenir une star Rocky ? Tu veux devenir une star ?! »

Son regard remonte sur Adam et Gabriel assure :

« Ce qui compte c'est pas la quantité de tes amis mais leur qualité. »

Il a un clin d’œil pour l'autre homme, l'écoutant en acquiesçant simplement à mesure, pour lui montrer qu'il suivait et comprenait. Et de constater :

« Tu vois tu disais que Dieu ne t'avait pas donné de don tout à l'heure et là tu viens de réaliser le contraire ! On a tous notre place ici. »

Puis une proposition... Et Gabriel réalise qu'effectivement Adam avait accès facilement à ce genre de choses puisqu'il était pêcheur hein ! Du coup :

« Plutôt poisson ! J'adoooore ça ! »

Adam tente un nouveau rapprochement ensuite... Avant de se rétracter. Et Gabriel l'interrompt :

« Frère de cœur ! Je trouve ça bien. Pas toi ? »

Gabriel réceptionne le chiot qui vient se lover, lui offrant chaleur, caresses, et petites grattouilles. Il n'avait pas le temps de prendre un animal mais il adorait ceux des autres... ! Quant à savoir s'il avait un ange ou un amour... Et tous les compliments qui suivent ! Gabriel s'ouvre sur le sujet délicat de sa sexualité. Il l'assumait mais en parlait peu : ça ne regardait pas les gens. Mais après tout ce qu'Adam venait de lui dire hein !

« Je suis homosexuel. »

Et au cas où :

« Je tombe amoureux d'autres hommes. »

Il avait bien compris à ce stade que les anges étaient les femmes !

« Mais non je n'ai personne dans ma vie. J'ai été amoureux déjà mais ça n'a pas forcément marché. Je suis patient. Ça arrivera tôt ou tard. Pour le moment je suis plutôt bien tout seul aussi. Je fais ce que je veux au moins ! »

Puis d'ajouter finalement :

« Pour les amis, j'ai commencé à m'en faire oui. Mais ça ne fait pas longtemps que je suis là. Pour le moment, j'ai toi et Aaron, mon patron. C'est un homme bien. Il a été très gentil avec moi et il m'a beaucoup aidé au moment de m'installer et même depuis. J'ai beaucoup de chance de vous avoir tous les deux. »

Beaucoup de chance.


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Chanson pour Gabriel:

L’erreur de la nature écouta avec une grande attention les mots porter par le vent marin par le jeune homme à l’accent si merveilleux. En fermant les yeux le géant à l’armure de chair grossière et porteuse de tant de cicatrices résultant des incompréhensions des hommes pouvait voyager vers ces plages bordant la mer si chaude et apaisante. Hochant la tête avec lenteur, comme si l’information avait miraculeusement frapper l’inertie de son cerveau qui colportait tant de carences intellectuelles.

Adam- D’accord… J’essaie t’aider mais Rosalie ma sœur me disait comme toi… Trop con trop bon comme les gens disent… Si quelquefois je veux faire un truc je peux t’en parler avant?

L’abomination était d’une nature naïve, innocente et d’une candeur trop grande pour son propre bien-être. Le sujet du livre fut abordé et le tout fut accueilli par un immense sourire des plus lumineux par celui dont lippes exsangues avait plus l’habitude d’être tombante comme ses épaules formidables qui devaient supporter moqueries et dégout.

Adam- Merci ange Gabriel. Tu es envoyé par Sandra et Rosalie j’en suis sûr. Je me pratique à lire et souvent je tombe sur des mots très durs et dont je ne connais pas du tout ce qui veulent dire. Oui je fais peur et je vois des gens aussi beaux que dans les livres qui font des choses horribles… Rosalie disait que la nature m’a donné gros corps et muscles pour me défendre, mais je n’aime pas faire mal.

Haussant les épaules démesurer il sorti délicatement un ancien modèle de téléphone des plus ancien. Oui il y avait la fonction photo et vidéo, mais des plus basique. Il le tendit à son ami avec l’air un peu gauche et timide.

Adam- Moi pas trop comprendre tu sais. Je réponds quand acheteur de poissons m’appelle et c’est tout. Mais Rocky est star. Il est rigolo et il adore danser quand je chante… Mais c’est vrai la mer est si jolie que ça colle avec les chansons de Sandra mon ange. Tout l’heure je pourrais te montrer le calepin de chansons?

Il hocha la tête en buvant cul sec une immense rasade de son moonshine qui aurait achevé n’importe qui. Mais le géant avait l’habitude et buvait le tout comme de l’eau de source.

Adam- Toi premier ami homme… Non pas homme ange. Ange Gabriel comme celui de la bible. Avoir un ami ça vaut tout l’or du monde. Surtout que je sais ce que c’est de ne pas en avoir… J’aimerais bien trouver ange qui veut de moi… Que je pourrais aimer même si je n’ai jamais aimé une ange… Euh…

Rougissant violement il confirma certainement les soupçons du jeune homme à savoir qu’il n’avait jamais franchi le pas ni même simplement embrasser. Passant sa main calleuse aussi formidable qu’un boulet de canon organique dans son cou, le pêcheur qui se faisait appeler par les loups de mer la Bête de l’Océan essaya de changer de sujet. Le poisson sauva littéralement la mise du colosse balafré. Souriant il se leva maladroitement et avec cette timidité il demanda si l’amitié pourrait devenir fraternel vu que jamais il n’avait eu de petit frère à protéger. Donc à la réponse enthousiasme et surtout inespéré, le regard du géant se fit aussi lumineux que mille soleils et un sourire qui rendait beau le visage intransigeant et atypique de la Bête comme jamais. Il se tourna pour enserrer avec tendresse et surtout joie Gabriel. Mais c’était un câlin doux et délicat comme si le monstre de foire ne voulait aucunement froisser le jeune homme. Il fit un tour complet alors que le chiot grognait de plaisir dans les bras du frère de cœur de la Bête et ensuite Adam le déposa avec attention. Il le laissa et apprendre l’homosexualité ne fit aucunement sourciller le mastodonte. Le ton rocailleux se leva dans le murmure de l’océan et toute la simplicité et la douceur de l’être immonde se révéla au grand jour.

Adam- Tu aimes garçons… C’est ton choix et personne n’a rien à dire. Et amour c'est amour non? Si tu aime c'est personnelle non? Si un jour ange Gabriel rencontre son paradis, tu voudras me le présenter? J’aimerais bien rencontrer celui qui va rendre heureux mon petit frère… Et si quelqu’un te veut du mal… Disons que je vais faire ce que j’ai fais avec méchant qui a maltraité Rocky… Moi juste toi et aussi Lorna… Tu sais elle vient du nord… Ange polaire. Mais attends…

Il s’engouffra dans la cabine avec une allure des plus comique. En peu de temps il sorti avec son trésor le plus précieux. Un calepin rose dont le prénom de Sandra et d’Adam étaient inscrits. Il l’ouvrit alors pour montrer une écriture soigner et une calligraphie délicate.  Des paroles parlant d’amitié sincère apparurent au regard du jeune secrétaire.

Adam- Sandra écrivait des chansons pour que je chante. Une pour mon meilleur ami, pour les occasions heureuses et tristes et on avait débuter une pour l’ange qui saura m’aimer… Je dois la finir… Je te la chante ok? Tu peux filmer Rocky et mer et toi si tu veux car c’est à toi chanson…

Souriant grandement de la joie et de l’allégresse tout à coup rendues à son cœur mis en charpie, la beauté intérieure du monstre se manifesta alors de la plus belle manière qui soit. Un chant pur à la sonorité presque parfaite se produisit alors de nouveau. Le don caché par la montagne de muscles déformés se dévoila au grand jour. Un don si pur qu’on aurait pu jurer que les grands chanteurs d’autrefois s’étaient réincarnés dans ce réceptacle répugnant. Perdu dans des notes magnifiques rattachées à des souvenirs tristes et heureux à la fois, tapant la mesure avec ses mains immenses. Les yeux presque fermés, lunatique et perdue dans un état de rêve des plus soyeux, il tapa du pied sur le pont de son bateau.  Il se revoyait avec sa nièce et ça lui faisait un bien fou. Tout à ses souvenirs, l’esprit lent du mineur n’entendit aucunement la forme gracieuse de l’être céleste se déplacer vers lui. La voix chaude, rauque souhait continuait de faire le prodige qui charmait totalement les oreilles chanceuses d’en percevoir le chant. Il fini alors et simplement il dit de sa voix rocailleuse.

Adam- Bon tu veux quoi comme poisson? J’ai aussi homard et même quelques crabes… Je vais chanter toujours pour toi ange Gabriel… Merci d’être mon petit frère…

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La Bête...
Gabriel Medina
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Adam trébuche un peu sur une expression mais Gabriel se contente d'un petit sourire, ramassant dans son assiette, de la pulpe de ses doigts, les miettes de l'arepas qu'il venait de terminer. Ça l'avait réchauffé, même si l'eau fraîche avait fait son chemin dans sa gorge elle aussi. En tout cas Gabriel ne corrige pas : ce n'était pas important et il avait compris. L'essentiel y était donc.

« Bien sûr, tu pourras toujours m'en parler. »

Mais parce que Gabriel voulait qu'Adam comprenne bien une chose :

« Mais ne me laisse pas décider pour toi. Tu dois faire ce que tu as envie. Pas parce que tu penses que toi dois le faire ou parce que tu crois que c'est ce que les gens attendent de toi. Mais on pourra toujours en discuter pour être sûrs. »

Sûrs qu'Adam prenait la bonne décision pour lui-même. Le vénézuélien n'avait pas pour vocation de devenir celui qui déciderait pour l'américain. On avait trop souvent décidé pour Adam à son avis et pas toujours dans le sens de ses intérêts. Pas que Gabriel pense qu'Adam pouvait gérer 100% de sa vie seul pour autant... Mais malgré sa simplicité, sa naïveté et ses air d'ingénu qui ne collait pas à sa stature, Adam était un homme adulte.

Gabriel a néanmoins un petit rire doux à propos de l'ange dont il portait le prénom. C'était agréable à entendre et d'autant plus que c'était un mot presque précieux dans la bouche de l'autre homme.

« S'il y a des mots que tu ne comprends pas tu pourras m'arrêter et on verra ensemble. »

La suite est un peu triste... Et Gabriel acquiesce encore, sans rien dire. Certes la première fois qu'il avait croisé Adam il avait un peu stressé, inutile de mentir. Adam était très imposant, avec une démarche lourde. Il portait les stigmates d'une vie difficile aussi. Alors oui, ça l'avait inquiété. Mais quelques minutes pour apprendre à le connaître avaient suffit pour lui faire comprendre que même lui était probablement plus dangereux que cet homme là. Du moins tant qu'Adam ne décidait pas de se battre il va sans dire !

« Parfois avoir un gros corps et des gros muscles ça suffit pour que les gens nous laissent tranquille au moins. »

Gabriel récupère le téléphone de son compagnon ensuite. Un vieux machin qui devait faire le job mais dont le son et les images ne devaient pas être incroyables non plus. Il l'observe un moment, allume la camera et vient se prendre en selfie en rigolant pour tester le grain. Il va voir la photo... Puis convient :

« Je ne sais pas trop ce que ça donnera, c'est un vieil appareil. Pour le son on enregistrera sur mon portable. Et je ferais des vidéos de mon côté. Tu feras quelques vidéos en mer et on verra ce que ça donne. Tu sais comment faire ? »

Il en profite pour mettre son numéro de portable... Et ajoute le selfie qu'il venait de prendre en photo de contact !

« Sûr j'aimerais bien voir ça. Tu crois que je pourrais te l'emprunter pour le lire au calme chez moi par contre ? Si tu veux je peux juste prendre des photos, je comprendrais que tu ne veuilles pas que je parte avec. J'en prendrais soin néanmoins si tu me le prête. »

Ce serait plus confortable de le lire depuis le fond de son lit, bien au chaud. Il en profiterait sûrement davantage.

En tout cas Adam continu d'être bon pour son estime avant de bredouiller un peu à propos de son envie de trouver l'amour. C'était ça non ? Gabriel imaginait que c'était compliqué. Et le fait de vivre sur un petit chalutier n'aidait probablement pas en soi.

« On a tous envie de trouver notre ange. »

Enfin... Pas tous. Mais c'était une façon de parler. Une généralité. La plupart des gens espéraient trouver l'amour de leur vie tôt ou tard. Plutôt tôt que tard d'ailleurs sûrement.

« Tu as une idée de ton ange idéal ? Physiquement ou bien sa personnalité ? »

En tout cas, la perspective d'être « frères de cœur » semblait faire le bonheur d'Adam et c'était beau à voir ! Son visage s'était comme soudainement éclairé, chassant la gêne et les rougeurs de ses précédentes déclarations !

En peu de temps, Gabriel était debout pour une étreinte aussi étonnante que chaude ! Après un premier moment de stupéfaction il avait néanmoins rendu cette étreinte. Et s'il avait l'impression d'avoir du mal à faire le tour des épaules massives d'Adam, il lui semblait que ce dernier aurait pu enrouler les siens deux fois autours de sa taille !

Ils se relâchent et Adam lui fait de jolies déclarations sur l'amour et ce que c'était. Comme quoi on peut ne jamais l'avoir réellement connu et savoir en parler tout de même.

« Tu as tout compris. Et si je rencontre mon ange à moi, je te le présenterais évidemment. »

Et il avait intérêt à être gentil avec Adam ! S'il ne l'était pas, Gabriel n'en voulait pas dans sa vie de toute façon.

« Lorna ? Tu t'es fait une nouvelle amie ? »

C'était plutôt une bonne chose. Le prénom ne lui disait rien mais Gabriel n'était pas en ville depuis très longtemps en même temps. Son regard se pose ensuite sur ce qu'Adam lui montre. Un calepin rose et une écriture régulière, très ronde, pleine de boucle. Il s'attendait presque à voir des petits cœurs remplacer les points sur les « i ».

Adam lui explique ce qu'il regarde... Avant de lui chanter cette chanson qu'il lui dédiait sans compter. Gabriel ne film pas. Mais il expliquerait à Adam pourquoi lorsqu'il aurait finit. Pas question de l'interrompre. Surtout que sa chanson semblait l'habiter. Limite si Adam semblait se rappeler qu'il était là. Et c'était parfait comme ça. C'était beau, nature et le simple accompagnement de ses mains tapant l'une contre l'autre suffisait à créer une musique, mêlée à son pas lourd sur le plancher. Lorsqu'il s'interrompt, changeant brusquement de sujet, Gabriel l'interrompt cette fois.

« C'était très beau. Vraiment, je suis très touché... Je ne l'ai pas enregistré parce que je le ferais lorsque tu l'auras terminé. Et parce que cette première interprétation, je voulais la garder juste pour nous, pour notre souvenir à tous les deux. La prochaine sera pour que les autres l'entendent. »

Gabriel pose sa main contre le bras d'Adam sans le retenir davantage pour ses poissons.

« Plutôt poisson. Une autre fois pour les crustacés peut être. Mais là c'est imprévu et je n'ai pas tout ce qu'il faut pour les préparer et les manger ! »


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Adam Smith
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Âge : 30
Statut civil : célibataire
Métier : Pêcheur et portier au Blaze
Habitation : cromwell cove, sur son bateau nommé Sandra
Triggers : Dépression, sang, violence
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Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
(f/m/nb) Tortionnaire - Vous avez participer à rendre l'existence du géant encore plus misérable par cupidité ou bien simplement par besoin...

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Un soupir de soulagement traversa les lippes exsangues de l’être quand son nouvel ami, le géant saturé de cicatrices immonde avait encore de la difficulté à croire qu’un de ses rêves les plus fou venait de se réaliser, lui confirma qu’il pourrait le guider dans ses décisions au besoin. D’être moins naïf et de se faire rouler dans la farine pour une fausse amitié qui ne débouche que sur la traitrise et l’obtention d’un service ou d’un travail de la part de l’infatigable ouvrier. Docilement il hocha la tête et parla de sa voix aussi rocailleuse que rauque qui était à des lieus de celle chanté qui était littéralement extraite de son âme si pure et son palpitant débordant d’une candeur quasi surnaturelle.

Adam- C’est d’accord mon ami… Moi avoir de la difficulté de bien voire tout tu sais… J’aime rendre service et être utile… Mais souvent on m’a traité quand je n’étais pas supposé d’entendre d’outil pratique… Mais jetable sans soucis… Pas trop compris… Souvent ma sœur m’aidait mais là je suis un peu trop naïf… Je crois que tout va s’arranger comme dans les contes que je lisais avec Sandra.

Le géant était d’une sincérité désarmante et pour son regard d’un vert si pur qui rappelait l’océan calme et serein qui reposait sous un doux soleil de midi le jeune vénézuélien était une divine apparition. Un être céleste qui n’était pas une femme, mais d’une pureté qui s’apparentait à celles que voyait l’homme à la musculation aussi disproportionné que massive.

Adam- Oh oui il y a plein de mots difficiles. D’autres dans les chansons ils racontent des images… Comme disait Sandra ça fait naître émotions et tout.

Rigolant un peu bêtement il fit gonfler son biceps qui devait avoir la circonférence d’une cuisse d’un athlète. Soulevant ses larges épaules de résignation, il ajouta avec ce ton lent et hypnotique qui semblait prendre naissance dans les mines de charbons du Kentucky qui avait vu de nombreuses années le géant balafré arpenter ses entrailles.

Adam- Oui ou bien ça fait que les hommes veulent vaincre la Bête pour prouver qu’ils sont fort… Je n’aime pas me battre donc souvent je les laisse gagner… Mais s’ils font du mal à un ange ou Rocky… Je deviens ce monstre qu’il me surnomme…

De nouveau le goliath des temps moderne souleva les épaules massives que la nature lui avait donner pour compenser quelques lacunes intellectuelles.

Adam- Non… Juste réussi à prendre Rocky en photo car il est tout beau… Mais pas moi trop laid ça va casser l’appareil comme disait une ange une fois. Tu peux m’apprendre s’il-te-plait petit frère?

Un immense sourire s’inscrit alors sur les lippes exsangues de la Bête quand il comprit enfin quelques fonctionnalités de son appareil qu’un vendeur sans scrupule lui avait vendu au fort prix. Dans un geste délicat et montrant la pleine confiance qu’il portait envers le jeune homme en lui remettant ce qu’il avait de plus précieux au monde. Car à part Rocky et une photo de ses anges ainsi que le calepin de chanson. Et en fait c’était le premier numéro contact qu’il avait avec son portable, de quoi rendre heureuse la Bête de foire comme jamais.

Adam- Je te fais confiance ange Gabriel… Tu crois que je devrais en parler à mon petit frère pour lui demander son avis…

Alors les épaules massives de l’homme tressautèrent joyeusement pour l’une des premières fois depuis des lustres. Un rire bon enfant, communicatif et d’une joie aussi pure que franche jaillit de sa gorge rocailleuse pour accompagner le cri indigné des goélands des environs. Il s’essuya même les yeux et caressa le chiot qui semblait si heureux d’entendre une effusion de joie de son gigantisme propriétaire. Mais le sérieux tomba quand l’erreur de la nature avoua vouloir connaître une seule fois la tendresse et l’amour, sentir une présence aimante auprès de sa répugnance. Mais la question de l’ange se perdit quand la mention de frère de cœur fut acceptée et sceller dans une immense accolade. Des pensées du jardin secret de l’homme qui n’avait connu que la violence d’autrui et la tendresse familiale furent évoquer et une chanson fut offerte à son petit frère une chanson parlant d’une amitié aussi puissante que l’acier et surtout d’un rythme guilleret et entrainante. Quand tout fut fini il écouta avec attention les explications de l’être qui venait de rejoindre Lorna au centre de son univers. Le géant plissa des paupières pour bien assimilé le tout. Il sourit de nouveau et dit avec une douceur malgré le ton de sa voix qui ressemblait à deux pierres qui s’entrechoquaient furieusement.

Adam- Non elle est finie… Et elle est à toi… Je vais juste la chanter pour nous deux ok? Souvenir parfait en ce moment… Nous frères de cœurs… Oh moi oublier tu veux choisir poisson? Je t’envoie ça avec glace et te fait beaux filets avec couteau ok?

Il laissa le vénézuélien choisit ce qu’il désirait et la gargouille grossièrement sculptée dans le granite saisit un couteau à poisson qui aurait pu être intimidant qi la main de son utilisateur aurait été de taille normale. Mais dans la paluche dont la paume aurait pu engloutir une tête d’un homme presque en totalité, la lame semblait tout au mieux à un jouet d’enfant. Avec des gestes précis qui montrait une longue habitude, le colosse saturé de cicatrices fit des filets et les mit dans un sac étanche. Il plaça le tout dans une boite à lunch avec de la glace et la tendit à son frère de cœur.

Adam- Voilà pour ange Gabriel… Euh Rocky non va pas là…

Un roulis fit tanguer un peu le navire et d’un faux mouvement le colosse se planta sa lame dans le dos de sa main. Mais aucun signe de souffrance, pas un cri ni un juron. Avant de s’enlever la lame, le monstre de foire demanda avec docueur.

Adam- Petit frère tu peux tenir Rocky un moment? Quelques vagues arrivent.

Prenant le verre de moonshine que le jeune homme n’avait pas gouter, le chose renversa le liquide qui frisait le niveau d’alcool d’un désinfectant directement sur la plaie d’enlever le couteau comme si ne n’était rien. Ensuite il prend un ruban gris tout usage et se fit un solide pansement. Il baissa les yeux de honte.

Adam- Moi monstre… J’ai un truc qui manque… Euh… Nerf de la douleur… Moi jamais mal… Mais je ne sais pas qu’e j’ai bobo… Mais là… Oui…

Il gratta la tête du chiot.

Adam- Ange pour moi pas important physique… Elle va avoir monstre donc moi aimer comme elle est… Juste qu’elle soit gentille… Et qu’elle m’appelle Adam. Oh aussi femme… Jamais été en amour mais d’habitude les hommes sont méchants avec moi… Sauf ange Gabriel.

Il soupira doucement.

Adam- L’été pour Lorna ange du Nord. Elle vient d’Alaska ou les ours sont blanc et que les chevaux ont des bois sur la tête. Ça semble magnifique… Elle est venue avec Thor son gros chien et on parle un peu… Mais surtout faire du bateau car elle aime… Tu veux la rencontrer? Elle a des peurs du quotidien, mais elle trouve que je fais de beaux câlins.

Il hocha la tête et tendant les bras pour accueillir la petite bête qui grogna de bonheur.

Adam- Et toi ange Gabriel ton paradis? Il doit ressembler à quoi? Lui gentil avec toi sinon moi lui arracher bras pour le battre si il te fait du mal… Moi habituer de recevoir coups, mais veut pas que ceux que j'aime en recevoir...

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Les hommes pouvaient être cruel. Et une forme de honte qui ne lui appartenait pas était remonté depuis son ventre aux propos d’Adam. C’était presque insensé qu’il soit toujours aussi aimable et doux après ce qu’il avait enduré, encaissé, subit.

« Tout finit toujours par s’arranger. Parfois ça prend juste un peu trop de temps. »

Mais il ne souhaitait rien de moins à Adam que de voir sa vie s’alléger un peu du fardeau qu’il avait porté trop longtemps. Gabriel acquiesce rapidement à propos de la complexité de leur langue. Enfin… ! La langue d’Adam. Lui parlait l’espagnol de manière native !

« Quand j’ai appris l’anglais j’étais vraiment perdu. Ça arrive de moins en moins mais parfois un mot m’échappe dans cette langue à moi aussi ! »

Ils ne partageaient pas les mêmes raisons mais ça leur faisait malgré tout un point commun. Bref, Adam roule des mécanique et Gabriel a un petit éclat de rire bref. Il vient néanmoins tapoter une épaule massive d’une main fine.

« Je ne te demanderais jamais de te battre pour moi. Pas en sachant que ça te coûte. »

Et il se sentait plutôt en sécurité à Bar Harbor. C’était le bon côté des petites villes de campagne. On était vraiment très loin de New-York ici, où une forme d’insécurité régnait toujours un peu. Mais Gabriel fronce les sourcils à la suite, interrompant brièvement Adam.

« Une femme t’a dit que ça casserait l’appareil photo de te prendre en photo ? »

C’était méchant. Cruel même. Et Gabriel, sortant son propre appareil, se renseigne :

« Tu veux qu’on prenne une photo tous les deux ensembles ? Je pourrais en faire un tirage si tu veux pour la mettre quelque part ici ! »

Mais de confirmer en tout cas :

« La prochaine fois que je viens, je te montre comment filmer correctement ! »

Là ils manqueraient un peu de temps, Gabriel ne pouvait pas rester indéfiniment. Mais il reviendrait et ce avec plaisir. Et puis en vrai :

« En fait, la prochaine fois tu pourrais venir. Avec Rocky bien sûr. Chez moi je veux dire. »

Ce serait aussi l’occasion de lui rendre le carnet qu’il venait de lui remettre en toute confiance. Et ça touchait une corde sensible chez Gabriel. Adam n’avait pas grand-chose, ce carnet lui était précieux… Très précieux. C’était un rare souvenir d’une personne très aimé qui avait disparu de manière brutale. Et pourtant, il le lui confiait, sans même lui faire de recommandation pour ce qui était d’en prendre grand soin. Gabriel espérait mériter comme il se doit cette confiance.

Il rit à propos de « demander à son petit frère », lui faisant finalement un petit clin d’œil avant de resserrer le carnet contre son cœur.

« J’en prendrais un très grand soin, je te le promets. »

Gabriel n’en rajoute pas, leur étreinte brève et puissante clôturant sûrement ce petit échange fraternel. Il acquiesce à propos de la chanson qui n’appartenait qu’à eux. Ça aussi c’était assez précieux. Gabriel la lui ferait sans doute enregistrer quand même, pour qu’il puisse l’écouter en cas de coup de blues, seul chez lui. Un ami ça repeuplait vite tout un monde.

Nouveau hochement de tête positif à propos du poisson. Et Gabriel n’allait pas se plaindre si Adam les vidait et lui faisait les filets lui-même ! D’ailleurs il a un sifflement admiratif en le voyant faire ! On n’aurait pas dit que ces grosses mains là savaient faire preuve d’autant de précision, vite comme ça !

« Quelle dextérité ! On voit l’habitude. Ça me prendrait trois plombes de le faire et je ne ferais clairement pas aussi bien ! »

La découpe était nette et belle, comme sur l’étale d’un poissonnier. Et il avait de quoi faire, Adam avait été généreux ! Gabriel allait se faire plaisir prochainement parce qu’en soit le poisson ce n’était pas donné, tout comme la viande… Et ce même si en habitant dans une zone poissonnière ils étaient un peu moins lésés que ceux qui vivaient en plein dans les terres probablement.

La mer s’agite un peu. Probablement que le vent s’était levé pendant qu’ils avaient déjeuner. Et Gabriel sursaute, une exclamation épouvantée franchissant ses lèvres tandis qu’Adam se plante son couteau dans le dos de la main. Il ne semble même pas y réfléchir, l’envoyant plutôt s’occuper du chiot et même s’il lui avait fait comprendre au tout début de leur conversation que la douleur n’était pas une chose qu’il pouvait ressentir, le savoir et le voir par lui-même étaient deux choses complètement différentes !

« Mais Adam ! Ta main ! »

Gabriel va malgré tout saisir le chien par le collier pour lui éviter de valdinguer, s’accrochant lui-même quelque part pour être sûr de ne pas glisser. Adam s’explique… Puis passe à un autre sujet comme si de rien n’était. Gabriel pour sa part à plus de mal à sauter du coq à l’âne là !

Il entend bien à propos de Lorna, de l’Alaska et de son chien… Mais son regard est fixé sur le gros ruban de scotch que l’autre homme s’est mis sur la main en guise de pansement.

« Nous allons à l’hôpital, Adam. »

Difficile d’ignorer que l’homme est sur le point d’objecter mais Gabriel insiste, ferme :

« Je viens avec toi si tu veux. Mais nous y allons, tu as besoin d’être recousu. Ça pourrait s’infecter, tu pourrais même perdre ta main ! »

Il avait mis de l’alcool dessus mais ça ne faisait pas tout. Ce couteau venait de vider des poissons, il pouvait y avoir eu n’importe quoi pour rentrer dans la plaie.

« On parlera d’arracher les bras de mes copains quand tu auras été recousu, ok ? »


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Le monstre de foire haussa ses épaules si développé et puissant dans un geste de résignation qui mettaient en lumière ses carences intellectuelles qui semblaient des plus évidentes. Les mots étaient souvent un complet mystère pour l’être si peu instruit et la plupart des significations lui échappait. Sandra toutefois lui avait patiemment expliquer chaque parole des partitions qui reposait dans ce calepin que le frère de cœur de l’abomination serrait dans ses bras protecteurs. La voix rocailleuse se leva alors paresseusement dans l’air marin.

Adam- Moi en ce moment je suis bien ici... Les mots sont durs souvent à comprendre... mais comme disait Rosalie ma sœur on doit avancer... Car ceux qui parlent beaucoup ne font rien d’autres... Moi je pêche avec Rocky et fais moonshine... J’ai frère de cœur et ami ce que j’avais pas en prison ni mines... Sauf Louve en prison.

La petite tape sur son épaule musculeuse fit un bien fou pour le golem de chair saturé de cicatrices immondes. Levant son regard d’un vert si pur et étincelant comme l’est l’océan si calme sous l’astre solaire à son zénith pour rencontrer celui du vénézuélien, le mastodonte répliqua avec une résolution qui fit comprendre son éternellement attachement à celui qui lui avait appris que les hommes n’étaient pas juste des envieux qui ne cherchaient qu’à abaisser et blessé la Bête répugnante.

Adam- Je le ferais petit frère sans hésiter... Moi veut pas que tu souffre... Moi habituer tu sais... J’aime pas me battre car monstre revient et il fait peur... Mais des fois pas le choix qu’il vienne car l’homme dans moi ne peut plus se sauver ni se cacher...

Il avoua l’épisode de la jeune femme qui lui avait dit avec un sourire aussi mesquin que merveilleux que l’objectif de la camera allait se fissurer devant la laideur de la gargouille à peine sculpter. Ce que colosse balafré avait raconter n’était que le sommet de l’iceberg des insultes qu’il avait dû endurer et voir la réaction de Gabriel, la Bête des mers se jura de ne plus parler de ce traitement crève-cœur qu’il subissait presque quotidiennement. Surpris par la demande il secoua la tête tristement.

Adam- Non pas de photo de nous deux...

Il sourit alors de manière éclatante et rajouta en prenant tendrement le chiot qui grogna de plaisir.

Adam- Nous trois c’est ok? Je vais mettre photo sous plastique et l’accrocher près de la roue qui dirige bateau... Truc avec mot difficile... Frère de cœur à coté de mes anges qui sont au paradis ce sera super. Merci moi pas trop comprendre les trucs électronique tu sais.

Ils prirent quelques poses tout en rigolant comme des frères. Voilà longtemps que le monstre de foire n’avait pas tant souri et rit de la sorte. Si la douleur physique était étrangère pour le géant, il s’imaginait sans peine que ses bajoues auraient souffert le martyr. Il écarquilla alors les yeux de surprise à l’invitation de son frère de cœur. Jamais personne n’avait oser inviter la chose répugnante dans son antre, juste sa famille. Même chez lui quand il habitait avec sa mère, Adam se sentait étranger en ce lieu. Car mesquine la mère toxicomane avait déclarer qu’un monstre ne méritait pas de lit tout simplement. La femme disait que ses malheurs venaient littéralement de son fils difforme et gigantisme. Que son mari aurait rester si l’enfant serait normale. Réticent il demanda avec sa simplicité désarmante jumeler à cette voix caverneuse qui intimidait tellement.

Adam- Tu es sur que j’aille là? Amis et voisins de toi vont pas aimer voir monstre dans parage... Je ne veux pas que tu as soucis. Et je sais que calepin est sécurité avec toi...

Un câlin et bientôt le poisson fut préparer en vitesse. Le géant maniait le couteau avec assurance et surtout un certain professionnalisme. Il rigola doucement en plaçant soigneusement les filets dans les sacs et ensuite dans la glacière.

Adam- Moi avoir cerveau pas trop bon... Mais quand je peux apprendre un truc, je peux le refaire sans problème... Comme disait le patron de la mine... Un cheval de laitier qui connaît sa route Big Adam.

Un roulis et la lame se longea dans le dos de la main du colosse portant tellement de scarification d’une vie de combat et de rejet. Mais la négation congénitale à la douleur fit son œuvre et le géant haussa ses épaules de dépit tout en se soignant sommairement tout en continuant de parler de ce qui lui traversa la tête. Il n’était plus habituer de voir l’inquiétude et la douceur chez autrui depuis son incarcération injustifiée. Les épaules du colosse chutèrent devant insistance du jeune homme.

Adam- Moi pas aimer hôpital tu sais... Aime pas faire perdre temps aux anges et aux docteurs... Moi pas important... Moi soigner tout seul.

Baissant le regard comme un gamin fautif, le géant tapa un caillou imaginaire du pied.

Adam- Ok... Ange de miséricorde à mains magiques pour bobo... Elle m’a aider quand ciel m’a tomber sur la tête et perdu vue... Si elle est pas trop occupé ça va... Mais j’aime pas trop les aiguilles tu sais...

Le chiot semblait avoir compris ou le duo allait et comme de raison il ouvrit la voie. Ne voulant pas déranger son frère de cœur et lui apporter la honte par sa présence horrifiante, il essaya de progresser dans les ombres bienveillantes. Bientôt ils furent devant la clinique de Jun et Adam se pétrifia.

Adam- Tu peux demander à Jun si ça dérange qu’on la voit? Trop de gens dedans ça me gêne...

Rapidement la docteure reçu son immense patient et ce dernier se calma presque à l’instant. Il ne suffisait qu’un instant pour comprendre que l’homme difforme appréciait la magnifique demoiselle pour sa douceur et sa gentillesse. Quelques minutes plus tard le duo put prendre congé et le géant remis le poisson qu’il avait tenu à apporter. Rednu dehors le colosse dit en rougissant de timidité.

Adam- Elle est gentille l’ange de la miséricorde... Elle est super pour soigner... Si tu n’as pas de docteur elle est la meilleure je crois... Bon je suis ok... Merci pour tout petit frère...

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Dans le fond, c'était sûrement Adam qui avait raison : il se contentait de peu mais avait-il besoin de plus ? N'était-ce déjà pas très complet de vivre avec juste ce dont on avait besoin ? Aujourd'hui on se créait pas mal de besoins imaginaires et Gabriel n'allait pas faire genre : il était pareil. Il aimait les avancées technologiques, le confort de manière générale, les gadgets en cuisines et dans son métier il avait depuis longtemps troqué le crayon, la gomme et le papier pour les agenda électroniques. Il ne pensait pas pour autant avoir fondamentalement tort de faire comme ça. Mais il n'avait pas pour autant raison non plus. C'était comme Adam. A chacun son mode de vie finalement.

Gabriel tapote amicalement une épaule massive alors que son nouveau frère d'adoption lui renouvelle ses intentions de le protéger, au péril de sa vie si c'était nécessaire. C'était beau cette dévotion naïve. Ça faisait penser au procès auquel il avait dû assister tout jeune suite au meurtre d'un cartel sur ses parents. La terreur qu'il avait éprouvé à l'idée qu'on s'en prenne à lui, qu'on le traque. Ça n'était jamais arrivé. Mais il aurait donné cher pour avoir un Adam avec lui à ce moment là.

« Espérons qu'on ait pas besoin d'en arriver jusque là alors. »

Pour Adam et pour lui ! Gabriel arque un sourcil pour la photo, s'apprêtant à insister... Lorsqu'il comprend qu'il manque simplement un membre de la famille pour la photo ! Il rit, laissant Adam venir près de lui pour qu'ils prennent ensemble plusieurs photos, des plus amusantes aux plus sérieuses.

« Le gouvernail ? Je ferais le tirage, je te l'apporterais bientôt ! »

Il allait même sûrement en faire plusieurs y compris pour lui-même ! C'était le genre de choses qu'il aimait poser sur ses meubles. Adam aurait l'occasion de voir une de ces photos parmi toutes celles qu'il possédait déjà lorsqu'il viendrait chez lui ! A ce propos :

« Je suis sûr que tu viennes oui. On s'en fiche des voisins s'ils sont trop bêtes pour comprendre. »

Gabriel ne pensait pas que ces derniers feraient des problèmes... Mais si c'était le cas, ils étaient plus à plaindre que lui. Parce qu'il fallait être bien malheureux pour aller chercher à saouler les autres gratuitement comme ça.

« C'est chez moi, j'invite qui je veux ! »

Mais la bonne ambiance, sans disparaître, se dissipe alors qu'Adam se blesse. Il est évident qu'il ne souffre pas mais ce n'est pas pour autant que ce n'est pas grave du tout... Adam boude, proteste un peu, lui parle d'une femme que lui-même ne connaît pas avec cette simple description... Mais une chose est sûre :

« Tu n'auras peut être pas besoin de piqûre, je ne sais pas. »

Peut-être qu'il y aurait quelques antibiotiques pour parer à toutes éventualités... Mais il pouvait peut être les avoir en comprimés. Quant à une quelconque anesthésie, Gabriel avait envie de dire qu'Adam n'en avait pas besoin, n'est-ce pas ?

En tout cas ils étaient repartis à pieds pour aller dans une clinique. Gabriel avait dû chercher « Jun » en ayant pour la retrouver que son prénom. Et finalement il l'avait eu assez vite ! C'était une assez jeune femme avec de beaux yeux en amandes. Elle s'était montré disponible pour Adam, peut être parce qu'elle était consciente de ce à quoi devait ressembler la situation. En tout cas elle l'avait prise en charge et Adam avait été comme à un enfant écouter une fée. C'était mignon à voir.

Lorsqu'ils ressortent, Gabriel est soulagé et Adam traité correctement.

« Oui elle a l'air très gentille et très douce pour soigner. »

Il ne pouvait pas dire en dehors de la clinique mais avec Adam elle avait été parfaite. Dieu seul savait ce qui était réellement arrivé à Adam la première fois qu'il avait eu à faire à elle.

« Je vais devoir rentrer chez moi. Tu veux que je vous raccompagne Rocky et toi avant ? »

En tout cas, prenant brièvement la main correctement bandée entre les siennes :

« Je préfère savoir que ça a été pris en charge correctement. C'est mieux. Fais attention ces prochains temps d'accord ? Sinon je vais m'inquiéter pour toi. »


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