All delighted people

Un petit chiot sortie de nul part dans le bois, même si l'animal ne serait pas venu au contact de lui même, le brun l'aurait chercher. En pleine foret, les pertes mais aussi les abandons était tellement monnaies courante et les survies si discutable, que le brun n'allait pas laisser une pauvre bête, surtout si jeune, dans un si sombre destin. Caressant la peluche vivante, il regarde aussi ses oreilles à la recherche d'un tatouage, même si les puces sont plus de convenance de nos jours, c'est ont jamais, un indice reste un indice. Il sursaute, simplement surpris, quand une voix grave perse le silence, et rigole doucement, se moquant de lui même, sans réalisé que son autodérision pouvait passer pour tout autre chose auprès du colosse qu'il eu à peine le temps d'apercevoir. « Désolé, je ne vous ai pas entendu arrivée.» S'expliqua le jeune homme, tout en continuant de grattouiller Rocky.  « Il est magnifique en tout cas. » Par respect, il voulu regarder son interlocuteur, un exercice difficile pour lui, mais qu'il tenait à exercer. Seulement, son regard peina à trouver le maître du canidé, approximativement dissimulé derrière un arbre. Sa carrure des plus imposante dépassant du tronc. Les paroles légèrement hachées de l'homme lui revinrent en tête, lui rappelant un peu ses bégaiements d’appréhension. « Désolé moi caché » Il se demanda si il n'avait pas mal interprété cette phrase. Peut être que l'homme n'était pas caché, mais le voulait en tout cas, sinon il se serait approché non ?

Gadriel reporta alors son regard sur le berger Allemand, souhaitant respecté les choix de l'inconnue, il allait même lui dire au revoir, essayer de le renvoyer vers son maître qui ne semblait pas prédisposé à avoir de la compagnie.  Bon sa perception et ses intuitions en matière de relation était pitoyable, le brun le savait, alors il n'était finalement pas si surpris que le propriétaire s'adresse à lui à nouveau. Le brun retente un regard, mais la silhouette n'a pas bougé d'un poil, enfin si on ne compte pas ses piétinements. Entre ce comportement peu familier, mais ou le brun s'identifie facilement, et ses problèmes d'interprétation, l'apprenti vétérinaire se sent mal à l'aise, mais d'une tout autre façon. Il  est plus peiné que réellement stressé. « Effectivement, les animaux ont un sixième sens pour ça. Ils ressentent les émotions des autres, et leurs fidélité est à tout épreuve, ils ne laisseront jamais quelqu'un dans le mal sans tenter de consoler. » Il n'y a pas de doute, Gadriel se sentait bien plus à l'aise avec les boules de poil, de plume, ou encore d'écaille, qu'avec les hommes et leur hypocrisie et autre. Et Rocky semblait bien l'avoir compris, à force de papouille, se dernier a fini par poser ses grosses pâtes disproportionnées de chiot, sur lui et s'applique à lui faire une toilette de la joue.  « Vous savez, on à tous nos points fort et nos points faible, il suffi de les reconnaître et d'apprendre à vivre avec. » Combien de fois son père lui avait il rappelé se mantra, à lui comme à Lena d'ailleurs. Le siens était de comprendre les autres, son cerveaux fonctionnant trop sur la défensif, par crainte de l'abandon. Pourtant à cet instant, le brun se laissait simplement porté par le moment, sans réfléchir aux scénarios catastrophes probable.

Adam avait tout pour impressionner, faire fuir, et pourtant sa présence apaisait Gadriel. Plusieurs facteur inconscient rentrait en compte, comme la stature de l'homme, sa façon de rester dans l'ombre, la voix rauque et pourtant emplie de douceur, ses propos simples semblant pure et sincères. Il n'y avait pas de sous entendu, ou de longue phrase pour le perdre, rendant la communication simple et fluide pour lui. « Excusez moi, je pensait qu'il s'était perdu, alors je cherchait un tatouage pour l'aider à retrouver son maître, vous. » Commença à expliquer le jeune homme en faisant descendre le chiot, pour ce laissait le temps de réfléchir un peu. Il n'y à aucun doute que l'homme ne l'effraie nullement, mais ne se voit pas lui expliquer qu'entre monstre ils se comprennent, c'est bien trop indélicat et mal formuler. Et finalement il se défilera sur se point, après tout il n'a pas besoin d'entrer dans les détails non ? « Rassurez vous, je n'ai pas peur. Rapprochez vous si vous le souhaitez. » Pour parfaire son invitation le brun se décala pour laisser de la place sur le tronc assez large pour les accueillir tout les deux, et quelque chose au fond de lui le poussa à ajouter : « Je ne vous regarderait pas, si c'est plus simple pour vous. » Gadriel souhaitait par dessus tout le mettre un peu plus à l'aise. Dans son esprit, le fait qu'il reste caché, et qu'il se décrive comme un monstre, fait ressortir en lui ce sentiment d'une différence lourde à porter. Lui dissimulait son corps parsemé de cicatrice en tout genre, il avait la chance que quelques vêtements le rende « normal », ce qui pour le colosse d'au moins deux mètres et bâti comme une armoire à glace n'était pas aussi simple.

« Vous le faites déjà, de m'aider. » Ses yeux étaient rougie par son échec de socialisation dans se bar, mais la question du géant lui avait ouvert les yeux. Parce qu'il était belle et bien entrain de socialiser, assez facilement qui plus est. « J'avais mal ici.» Dit il en posant sa main sur son cœur. « Mais discuter avec vous me libère. » Il n'entra pas dans les détails, ne voulant pas paraître pathétique. Pour fuir cette pensée, le jeune homme attrapa un bâton qu'il agita devant le museau du berger avant de le lancer en l'air.  Son regard resta braqué sur le chiot courant vers ce dernier, et en profita pour ce présenter. « Je m'appelle Gadriel. » Il passa son nom de famille qui n'avait aucune utilité ici, et rendait tout ça trop professionnel à son goût. Pour le moment tout était simple, et il voulait rester sur se confort qui lui convenait formidablement. « Vous avez Rocky depuis longtemps ? » Vu l'age du chien, quelques mois au plus, mais c'est une question qui lui passa à l'esprit pour continuer la conversation. Un sujet simple puisqu'il était la raison de leur rencontre fortuite, et surtout un des seuls points communs qu'il se connaissait pour le moment.

Gadriel avait été touché par le géant dans l'ombre, il ne serait expliquer les raisons qui l'ont poussé à cette confiance, le feeling était là, et pour une fois il se laissait bercer sans chercher. Il proposa à Adam de se rapprocher, essayant de le rassurer et de le mettre à l'aise sans savoir si son pré-sentiment était bon ou non, n'ayant pas pour habitude d'être douer pour ça. La réponse de l'homme lui prit au cœur en deux temps. « Monstre con et laid » raisonna en lui, remontant le temps jusqu'à son enfance et son adolescence. Combien de fois l'avait il entendu ? Combien de fois avait il usé de ses mots pour se qualifier ? Le monstre qui ne connaissait que la violence, rendu difforme par les marques  multicolore et plais qui vont avec. Il le serait d'ailleurs sûrement encore si Lena et Nathanaël n'avait pas croisé son chemin, ou il serait déjà retourné à la terre, une option des plus envisageable. Il est aussi marqué par sa dernière phrase, sachant parfaitement la douleurs et l'impacte des regards, qu'il soit porteur de peur, de malveillance ou de jugement. « Je comprend tellement.» Lâcha t'il dans un soupire sans vouloir s’épandre plus sur un sujet sensible comme celui ci.

Le brun focalise son regard sur le chiot en entendant l'humus et des branches craquer sous les pas. A nouveau les paroles du colosse le frappe, il réalise pour la première fois à quel point des propos auto-dégradant peuvent blesser autrui. Pourtant il n'est pas proche de l'inconnu, mais il comprend enfin pourquoi ses proches lui demandait d'arrêter de parler de lui aussi mal. « Les on dit, ont tord. » Sa voix est froide et le ton est strict, aucunement en colère contre le pauvre homme, mais sur le préjuger qu'il prend à cœur et personnellement. « Si chanter vous plais, personne n'a à vous l'interdire. » Reprit-il avec bien plus de calme et de bienveillance.  Lui aussi c'était interdis une multitude de chose, pensant ne pas en être digne, ne pas en avoir droit, heureusement son père a été là pour le remettre d’aplomb. Le chemin avait été long pour que le brun retrouve de l'estime de lui même, il lui reste d'ailleurs encore du chemin a parcourir. Dans un sens il retrouvait un peu son ancien lui en écoutant Adam, le brisant de voir que d'autre s'infligeait les même douleurs que lui.

La conversation revient sur le petit chiot, Gadriel écoute la petite mésaventure, attendri par l'attachement de Rocky pour son maître. Il ne comprend pas tout, l'homme utilisant des métaphores qui n'ont pas de contexte pour lui, mais l'essentiel est passé. Et encore une fois, l’inconnue recommence à se dénigrer. « Et pourquoi vous ne le mériteriez pas ? » Demande t'il en imitant son père. Gadriel était loin de pouvoir faire le même miracle, cela dit, si il pouvait ne serait ce que donner à Adam un soupçons de ce qu'il avait reçu, il devait essayer. Il l'invite alors à venir s’asseoir au près de lui, promettant de ne pas poser l'oeil sur lui pour le mettre à l'aise. Erreur de pronostique, il fallait s'en douter vus sont niveau d'empathie. Cependant, il préféra s'y tenir, ayant peur d'avoir une réaction non maîtriser qui blesserait le géant. «Et si vous vous posiez moins de question et venez simplement profiter ? » Comment la population pouvait être aussi intolérante avec lui ? Personne ne mérite d'être aussi seul et abandonné !

Le brun laissa Adm d’approcher et s'installer, ses yeux toujours sur le berger allemand qui courait après le bâton lancé. Le tronc protesta légèrement quand le colosse prit place, le jeune homme pus sentir l'assise s'enfoncer dans humus, faut dire que même si il ne regarda pas l'homme directement, son coin d’œil capta la carrure encore plus imposante que se qu'il pensait.  Encore une fois Gadriel fut marqué par la réponse à sa présentation, et cette fois son visage le refléta, yeux grand ouvert et sourcils surélevé de surprise avant qu'une grimace et un soupire de colère ne torde son visage. Le tout se dissipa aussi vite qu'ils étaient venu, se rappelant comment lui même eu dut mal à lâcher ses habitudes. « Enchanté Adam ! S'il vous plaît, faites moi le plaisir de ne plus vous présenter avec ses sobriquets indécent, ils n'ont absolument pas lieu d'être. » Sa voix se fit plus douce, plus rassurante. Personne ne méritait de pareil surnom, peut importe son physique, et surtout quand la personne est aussi agréable.

L'étudiant relança la conversation en parlant de ce petit chiot qui captait toutes leurs attention. Sa reconnaissance envers le géant ne fut que plus grande quand il appris la sombre histoire de ce dernier dont le destin fut sauver par l'homme à ses cotés. Comment des Hommes pouvait se montrer aussi cruel ? Le brun préféra se concentrer sur le reste, que les deux abandonnés se soit trouver et comble une partie de leur besoin. Il se demanda si Adam était pécheur, mais il n'eut pas le temps de poser la question que se dernier lui proposait de se servir du chocolat. Gadriel n'en était pas un grand fan, mais prit un morceau par politesse en le remerciant sincèrement, puis lui tendit l'emballage. En revanche il détourna rapidement son regard de la flasque lui rappelant de vieux démon dans lequel il refusait de retomber. Il en apprit un peu plus sur la vie de l'homme, et de quelques épreuves qui avait du profondément le marquer. Les thermes de bobo dans sa tête et hôpital, l'amena à se demander si Sandra n'avait pas fini chez un confrère de son père, mais à nouveau, n'osa pas poser de question.

L'atmosphère changeât du tout au tout, un silence de quelques secondes puis une voix douce et puissante. Gadriel haussa des sourcils, totalement surpris. La voix n'avait plus rien de grave, plus d'hésitation, plus de euh perdu. Honnêtement dans un premier temps, le brun pensa que quelqu'un passait par là, mais son oreille lui indiquait pourtant la proximité de la provenance. La tentation fut plus forte, le brun tourna la tête, découvrant le golem et le contraste qui allait avec.  Il dut rester bouche bée un moment, impressionné, mais profita clairement du chant qui lui était totalement inconnu.  Son sourire s'accentua en voyant Rocky se réfugier sur son père, si il avait été un chat, les ronronnement aurait accompagné le chant. D'ailleurs le chanteur se mis à battre la mesure sur le tronc, suivit rapidement par l'étudiant voulant l'encourager. Il ne manqua pas de l’applaudir une fois ça prestation terminé. «Oh non Adam. Votre voix est magnifique ! » Comment ses proches pouvaient lui laisser penser le contraire ? « Vraiment Adam, vous n’êtes pas un monstre, faites ce qui vous fait plaisir et laissez les rageux dans leur coin !» Expliqua t'il avec détermination.

Le brun chercha ses mots un instant, avant de reprendre sur une voix désolé. « Merci, c'est vraiment adorable de partager avec moi. Seulement, je n'ai pas goutté. Et je suis désolé, je me dois de refuser. L'odeur est divine, seulement je peux facilement distinguer l'alcool.  Et j'ai bien trop peur de replonger pour prendre une seule goûte.» Le dire ne fût pas simple, il connaît trop bien le regard des gens sur un alcoolique, et il est encore pire avec son jeune age. Mais le marin c'était confié à lui sur plusieurs point noir de sa vie, il veux lui rendre la pareille. « Pardon, j’espère que vous comprenez que ce n'est absolument pas contre vous.» Il s'excuse une nouvelle fois, il ne voudrait surtout pas que Adam pense qu'il n'a pas confiance au point de refuser son offrande. Si aujourd'hui il est sevré, il sais qu'une goûte peut tout changer, et sans l'appuie de son père pour se battre, il ne donne pas cher de sa peau. Il aurait toutefois la possibilité de retourner à Richemont, seulement il commence à apprécier sa vie ici, et refuse un échec suite à une récidive. « Vous pensez être un monstre à cause de votre physique, de mon coté je l'ai été de par mon psychique. » Maintenant il comprenait enfin d’où ses addictions, ses provocations et sa violence venait, et les médicaments et sont suivi était primordial pour ne pas retomber.

Gadriel chercha un moyen de relancé la conversation, et un des prénoms utilisé par le géant lui revint en tête. Bien qu'il n'était pas sur qu'il s'agisse de la même personne, entre le prénom peut commun et le nombre d'habitant de la ville, il prenait peut de risque. « Vous avez parler d'une Lorna. Se ne serait pas brune aux yeux bleue, tatoueuse en centre ville ?  » Il attendu la confirmation avant de reprendre, la voix pleine de reconnaissance. « Une femme étonnante, et bourré de talent ! J'ai fais appel à ses services, elle à surpassé mes attentes. » Le jeune homme était fier de son hommage, et si il n'avait pas si honte de son corps, il n'y a nul doute qu'il aurait braver le froid pour montrer le chef d’œuvre sur son pectoral gauche. « Ma copine à disparu, et je voulais avoir un peu d'elle sur ma peau. Lorna à fait ça à la perfection. L'orchidée est magnifique, elle à su la reproduire à merveille, et le travail sur la couleur des pétales pour leur donner celle de la chevelure de Lena est époustouflante.» Il pourrait en parler pendant des heures tant du tatouage que de sa rousse, mais s'arrête pour ne pas monopoliser la conversation et devenir lourd.

Gadriel était profondément touché par la manière malsaine dont les gens traitaient Adam, mais aussi par le manque d'estime de lui même. Il connaissait bien trop la seconde pour laisser le colosse ainsi sans essayer de colorer un peu la grisaille. Il lui demanda tout simplement de ne plus se qualifier de la sorte. Sa tête hocha positivement quand l'homme lui demanda confirmation sur la signification du mots. Pour la suite, le brun ne s'y attendait pas, il ne comprit d'ailleurs pas toutes les images du discours, mais il saisissait le fond, loin d'être justifiable à ses yeux. Aucun humour là dedans, juste des moqueries gratuite de la part de personne bête qui se pensent supérieur. Cela dit devait il juger cela sans y avoir assister ? Puis Adam n'avait pas l'air de mal le vivre, alors voulait-il lui ouvrir les yeux et le faire souffrir ? Non, clairement dans cette situation, Gadriel préféra l'ignorance à la souffrance. Mais si demain ils croisaient du monde ensemble, il serait incapable de laisser glisser. Quant au fait que le géant soit passé par la case prison, le jeune homme ne voulait ps relever maintenant, certe il était curieux, mais ne jugeait absolument pas, lui venait bien de plusieurs centre de redressement.« Votre père ne vous appelez pas Adam ?» Demanda t-il intrigué. Ce n'est que après qu'il réalisa que le sien l'appelait plus par mon grand, que par son prénom, mais il a aussi connu les familles d'accueils ou ses surnoms tendaient plus sur des gros-mots.

Les deux échangèrent encore un peu avant que Adam ne se mette à chanter, laissant le brun démuni, puis choqué par la beauté de la voix de se dernier, puis impressionné encore plus en découvrant l'homme du coin de l’œil. Battant la mesure avec lui, il regarde aussi le chiot venir se réfugier au creux des bras de l'homme, le faisant paraître encore plus petit. Entre l'image attendrissante, la chanson merveilleuse, Gadriel se sentait bien, chanceux d'avoir croisé cet homme sur sa route. Il l'applaudi, et se montre avars de compliment sincère, essayant de donner de la confiance et de l’assurance à son nouvel ami. Celui ci ne relève pas et préfère lui proposer quelques gorgées de sa flasque. Le brun s'explique, avouant qu'il ne préfère pas goûter par peur de replonger dans de vieux vice. A nouveau le colosse fouille dans son sac, et lui tend une brique de jus de pomme. Un sourire marqua son visage alors qu'il attrapa la boisson. « Merci beaucoup, c'est gentil. » Se sentant un peu embarrassé face à autant de bonté, le brun s'expliqua et s'excusa un peu plus. « Vous n'avez pas à vous priver devant moi, je suis assez fort maintenant pour me contrôler. » Cela faisait maintenant quatre ans qu'il n'avait pas consommé d'alcool, même si son père lui avait accordé quelques fois, pour des occasions, il refusait poliment. L'envie ne lui manquait pas, mais la crainte d'un retour en arrière l'aidait totalement à refuser même une simple gorgée.

Il ne s'attendait pas à se que Adam réagisse de la sorte à ses propos. Il se leva à son tour en reconnaissant les symptôme de la gène et de la timidité. Il s'avança vers lui, et oubliant sa promesse, attrapa doucement la main du géant pour obtenir son attention, tout en relevant sa tête pour trouver le regard fuyant. « Tout vas bien.» Dit il avant de rire doucement. « Je crois qu'avant de connaître papa, je n'aurais pas su non plus.» Avoua t'il en relâchant la main du géant, puis de reprendre. « Psy, c'est tout ce qui concerne l'esprit. Le psychique c'est le fonctionnement de l'esprit, le psychologue celui qui étudie l'esprit, le psychiatre, celui qui comprend et guérie l'esprit. » Expliqua le jeune homme sans aucun jugement, voulant juste éclaircir le vocabulaire. « Je...Je suis malade, mon esprit ne fonctionne pas comme celui de la plupart des gens. Papa me soigne, avec des médicaments et aussi en parlant. » Sa voix se fait plus basse, et cet fois c'est son regard à lui qui se pose sur l'humus à leur pieds. C'était difficile pour lui de parler de ça, à un inconnu, cela dit, il avait une confiance inexpliqué pour le molosse, qui toute fois provient tout simplement de cette sensation de souffrance partagé. Il pensait, à raison pour une fois, qu'il ne serait pas jugé, et traité comme une bête de foire.

Un prénom peut commun et pourtant connu du jeune Eldrik fit irruption dans la conversation, il ne manqua pas de s'assurer de l'identité de la jeune femme, et fut ravie de constater qu'il parlait belle et bien de la même personne. Il fut heureux d'apprendre que les deux parlaient de la même personne, cela leur donnait un point commun de plus, un sujet moins houleux. Enfin plus ou moins, puisque Adam lui expliqua qu'il ne voulait pas traumatiser Lorna avec son corps, mais lui, l'ignoble brûlé, lacéré, mutilé l'avais fait et Lorna avait été des plus compréhensible. « Je le suis peut être plus.» Une fois encore, cette confiance aveugle et l'envie de donner à son ami le droit d'être lui même le fit hésité à dévoiler à dévoiler ce qu'il cache avec ferveur. « Adam, je pense que Lorna à vue pire. Mon corps, les parties cachés par les vêtements, il est répugnant, ignoble, je suis incapable de me regarder. » Sa voix ce serre, retenant les hauts-de-cœur qui le traversent en évoquant son corps meurtri.« Et pourtant, elle n'a ni bronché, ni montrer de signe d’écœurement.» Mais il y avait autre chose à prendre en compte. « Après c'est surtout à voir si vous voulez ou non de cette encre indélébile sur votre corps ou non.» Un tatouage devait avoir un symbole pour le brun, ce n'était pas à un tatoueur d'insinuer l'idée dans un esprit. « Je suis complètement pour l'idée de Gabriel de vous enregistrer, les talents de parolier de votre nièce doivent être dévoilé au public, ainsi que votre voix ! » Le jeune n'avait aucun doute là dessus, et son enthousiasme était palpable dans son ton, bien qu'il comprenait aussi les freins que pouvait mettre le pêcheur à se mettre en avant de la sorte.

Les deux ames perdu se confiaient doucement l'une à l'autre, le géant s'était ouvert à lui en lui parlant de ses anges et l'invitait à parler à son tour pour se libérer un peu. L'homme se montra aussi rassurant qu'il pouvait, mais en avait il besoin ? Pour la première fois, Gadriel se sentait en confiance sans voir besoin de preuve concrète comme à l'accoutumé. Alors la vrai question était de savoir si il voulait vraiment parler de Lena ? Cela allait être douloureux, maintenant, et sûrement se soir. Seulement un des termes utilisé par le golem le fit chavirer, au point de faire exploser son coeur. Ami. Il attrapa alors la main tendu. « Je serais enchanté d'être votre ami Adam.» Déclara t-il en souriant et en ancrant ses iris dans celle de l'homme. « Je suis sincèrement désolé pour vos anges. De mon coté, mon ange, enfin, mon cœur, Lena, elle est porté disparu. Son avion à complètement disparu, j'ignore si elle est au ciel, si elle se bat pour vivre, si elle est perdu quelque part. Nous n'avons aucune trace de l'appareil.» Expliqua t'il la gorge serré. « Je ne sais pas si je dois l'attendre ou continuer ma vie comme nous nous l'étions promis si il venait à nous arriver quelques choses.» Une larme silencieuse s'échoua sur sa joue, et elle fut rapidement suivie par d'autre. « Merci d'être mon oreille, et je m'excuse de vous ennuyer avec mes histoires.» Il avait beau avoir été invité à le faire, le brun culpabiliser quand même, c'était plus fort que lui. D'ailleurs il posa une question qu'il regretta quasiment aussitôt. « Comment avez vous réussi à faire votre deuil, si ce n'est pas trop indiscret bien sûr.»