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Après midi Ikea (Arthur et Gadriel)
2 participants
Gadriel Eldrik-Snows
where do we go now ?
Gadriel Eldrik-Snows
Pseudo : Naoma
Faceclaim : Manu Rios (avatar par darleygraphs)
Présence : Présent.e
Après midi Ikea (Arthur et Gadriel) F61f81abf76a08e8d01a36e9f82e4990

Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : étudiant vétérinaire/ plongeur au Harmony Heights
Habitation : Appartement à Somesville
Warnings : Maladie mental / addiction / mutilation
Rp : 6/6 RP en cours

Recherches : Il vient d'arriver en ville, je recherche donc de tout !
Messages : 61
Entre impatience et stress, la nuit fut intense pour Gadriel. Le brun fut productif, se laissant aller à du rangement, du ménage et à réviser ses cours pour ne pas ronger son frein. Une assez grosse victoire pour lui, mais qui lui aura valu seulement quatre heure de sommeil, sur sa table de salon, avec des feuilles et cahier en guise d’oreille. Petit coup de pression au réveil en comprenant que les rayon du soleil filtrait déjà par ses fenêtres, vite calmé quand son téléphone lui apprit qu'il lui restait deux heures devant lui. Il se mit un peu de musique, se fit un café, qu'il consomma en rangeant ses affaires et pestant contre lui d'avoir froissé ses cours. Il n'y a pas de doute, ils les recopieraient au plus vite, ça lui coûtait de ne pas le faire immédiatement, mais être en retard était pire.

Un heure pour se doucher, se raser, et surtout pour se coiffer et trouver sa tenue. Surtout qu'il était hors de question de ne pas les ranger avant de sortir de nouveau vêtement, et recommencer. Au final le brun à perdu toute l'avance qu'il avait et remis à l'ordre par son réveil, il part avec son dernier essais, sans forcement l'approuvé, slim noir, t-shirt noir, sweet lui aussi noir, heureusement ses converses rouge amène un peu de couleur. Comme convenue dans son planning, Gadriel passe par le fleuriste, il achète une succulente Sempervivum, une plante qui ne demande pas trop d'entretien, au cas ou le magicien n'a pas la main verte, puis il suis son GPS jusqu'à la maison de Arthur.

Devant la porte, le stress l'envahi, et avant de trouver le courage de sonner, le brun relis leurs échanges. La sonnerie de l'interphone le rend dingue, il se tortille les doigts nerveusement jusqu'au ce que la voix du jeune homme jaillissent en le faisant sursauter. « C'...C'est G...Ga.driel.» Béguait il en s'insultant mentalement. " Pourquoi c'est aussi dur ? Pourquoi est ce aussi stressant ? " Il repense à Ethan, à la situation presque similaire, des échanges de mail pour l'appartement puis la rencontre en face pour l’état des lieux. Cela avait été dur aussi, mais tout c'était bien passé, et même si son père était là, ses interventions avait été minime. Puis le plus important, Arthur qui avait été la pour lui tout le long, c'est montré des plus compréhensible. " Ça va aller. "

@Arthur Montgomery
Arthur Montgomery
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Arthur Montgomery
Pseudo : Ghostyface. (Elle/she/her)
Faceclaim : Donovan Haessy (crédits: Ghostyface.)
Multicomptes : //
Après midi Ikea (Arthur et Gadriel) 1tey

Âge : 25 ans.
Statut civil : Célibataire.
Métier : Magicien sur internet, dans la rue et sur scène, Arthur vit aisément des réseaux sociaux et de son art.
Habitation : Il vit dans une petite maison en location en plein centre-ville.
Triggers : Tranquille.
Warnings : Tw: aucuns.
Rp : Dispo 1/3. J’écris à la première et ou à la troisième personne du singulier et en français.
Recherches : Je cherche de tout, sauf des liens familiaux, ça, j’ai tout ce qu’il me faut.
Messages : 77

après-midi ikea
arthur & gadriel



Arriver ici était incontestablement un renouveau… Mais avec une bonne dose de paramètres connus. Et dans le fond, ça faisait un bien fou, d’arriver dans cette ville inconnue et d’avoir des repères ici et là. Ma sœur et mon frère pour commencer, et rien que ça m’aidait beaucoup à moins stresser sur cette nouvelle vie qui m’attendait. Alors, forcément, quand Gadriel et moi discussions, que l’idée pour lui de bouger d’environnement arriva, j’avais eu l’audace de lui proposer Bar Harbor. C’était mignon comme tout ici… Et, cette fois, j’allais pouvoir être de l’autre côté du miroir et aidé un ami. J’aspirais à être —dans une moindre mesure, bien évidemment— son repère ici. Le temps que mon ami prenne ses marques et soit heureux dans cette nouvelle vie.

Et dans le fond, Gad, je l’appréciais beaucoup. Rares sont mes amis qui, en premier lieu, étaient des fans. Mais lui, c’était différent. Il avait quelque chose qui me touchait beaucoup dans sa façon de parler, d’admirer la magie ou de m’écouter quand le moral n’était pas là. J’ignorais si lui-même en était conscient, mais pendant un moment, il fut mon phare, aux côtés de ma famille. Avec une tournée de quatre ans, il y a de quoi, parfois, vivre des moments vraiment difficiles et la simple notification d’un de ses messages me donnaient le sourire… Mais d’une manière différente qu’avec Of’ et Tsu, sans trop réellement comprendre le pourquoi du comment. Tout ce que je savais c’est que j’étais heureux de l’avoir prêt de moi, dans un sens.

Alors, le savoir ici était cool. J’allais pouvoir être plus présent pour mon ami, et… Paradoxalement, c’était surtout lui qui allait m’aider ! Cette journée montage de meubles, organisé à l’arrache par sms en était la preuve… Mais j’en étais bien content. Le voir de mes propres yeux, discuter et rire avec tout en essayant de décortiquer des notices interminables… Ouais une super journée !

Rien de mieux donc que de me préparer. Une bonne douche, j’enfilais un débardeur, une salopette large et voilà que la sonnette hurlait dans toute la maison ! Je ne me fis pas attendre pour ouvrir à Gadriel, le sourire aux lèvres.

—Gadriel, fantastique ! Entre, entre donc, n’attend pas dehors, il caille ! Disais-je en ouvrant la porte complètement. Je suis trooooop content que tu sois là. Ça va, tu te sens pas trop stressé ? Tu n’hésites pas à me le dire, si ça ne va pas. Je suis là pour ça aussi, pas que pour faire disparaitre des cartes ou des pièces. Tiens, poses tes affaires là.

Je lui indiquais l’armoire prévu à cet effet ainsi que les chaussons neufs pour mes invités… Il était le premier à les utiliser !

—Est-ce que tu veux commencer par grignoter un truc, ou boire un café, un thé ou un soda peut-être ?

J’essayais de mettre mon ami à l’aise, mais paradoxalement, c’était moi qui présentais une forme de stress nouvelle… Etais-je intimidé ? Merde, on dirait bien.




@Gadriel Eldrik
Gadriel Eldrik-Snows
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Gadriel Eldrik-Snows
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Le brun n'eut pas long à s'en faire de ses bégaiement, et n'eut pas grand temps pour s'insulter car la porte s'ouvrir, à la volée, en quelques secondes. Inconsciemment, le sourire étincelant de son hôte le fit sourire aussi. Un smile sincère, loin de révéler la nervosité qui le consumait plus tôt, mais cette dernière remonta en flèche devant le flot de parole. Les deux géraient leur stress d'une façon diamétralement opposé, Gadriel sombrait dans le silence, alors que Arthur parlait. « Je suis heureux aussi... d'être là, avec toi. » Des paroles presque murmuré alors qu'il entre dans la pièce dans un pas décidé, mais uniquement pour ne pas laisser trop de temps au froid d'entrer dans l'habitat. Ses pas deviennent d'ailleurs bien plus timide et hésitant une fois le seuil franchis. Il ne rebondit pas sur la question sur son état, trop honteux de se dernier. « Tiens, pour fêter ton emménagement.» Dit il, rougissant, en lui tendant la petite plante, alors qu'il se demandait toujours si il avait fait le bon choix.

Il retira ensuite sans attendre ses converses, maniaque comme il était, hors de question qu'il salisse l’environnement avec ses chaussures humides. Les attrapant, il se dirigeât assez hésitant vers le placard indiqué. Moment compliquer pour le brun, l'impression de violer l'intimité de son hôte le rongea, et il dut se faire violence pour aller au bout de son geste, bien qu'il était soulager de savoir ses vêtements correctement ranger. Un toc toujours pas réglé ! « Merci.»Dit-il en enfilant les chaussons alors que son ami lui posait une nouvelle question dont une des propositions capta toute son attention. Le café, une de ses dernières addictions avec laquelle son père à bien peiné, et à seulement réussie à la réduire de moitié. En même temps, au milieu des drogues, de l'alcool et de l'autodestruction, il s'est montré beaucoup plus indulgent, souhaitant juste que l’adolescent arrête la consommation après seize heure pour son sommeil. « Je veux bien un café, si ça te dérange pas. » Demande le brun avec un volume sonore toujours aussi modéré.

Le suivant à la cuisine, il l'observe faire les boissons tout en découvrant l'intérieur sophistiqué de la maison. La vision des cartons ici et là le frustrait quelques peux, mais il se fit la raison. Mis à part la cuisine aménagé, le pauvre n'avait pas grand espace de rangement.Ses yeux brillèrent d'une admiration notable, en découvrant la machine à café de luxe qu'Arthur allumait. « Wahou ! Elle à l'air super ta bécane !» S'exclama t'il avec un enthousiasme non maîtrisé qu'il regretta quasiment instantanément par crainte d'avoir été un peu trop expressif. Cependant, il ne put s’empêcher de rester proche de son hôte, le regardant œuvrer par dessus son épaule, bien qu'a distance, salivant d'avance. Vus à distance, la scène ressemble presque à un enfant impatient de découvrir une surprise et tente sur la pointe des pieds de regarder ce qui se trame sur le plan de travail. D'ailleurs il eut un sourire amusé en repensant a un message reçu, Arthur c'était planté en beauté ! L'étudiant est plus petit que le magicien.

Gadriel le remercie en attrapant la tasse fumante tendu, rien que l'odeur était une satisfaction, mais bien qu'impatient, il attendu que le serveur improvisé se serve lui même.  Avant, il eu droit à cette question, celle qui pouvait le mettre de mauvaise humeur il y a quelques années. Du sucre ou du lait ! L'art et la manière de totalement dénaturer son si précieux breuvage. Combien de fois avait il fait la remarque à son père ? Et combien de fois celui ci lui avait expliquer qu'il y avait plusieurs façon de le déguster. Alors il déclina poliment. En revanche quand Arthur sorti du lait, le pauvre commença à peine à verser se dernier que le brun l'arrêta en lui attrapant doucement le poignet. « NON ! Attend.» C'était au dessus de ses forces !  D'accord, il y avait plusieurs façon de le déguster, mais pour cela il y avait une manière de faire.« Pardon Je ne t'ai pas fait mal ? » Penaud, il s'excuse de s'être emporter tout en lâchant son avant bras. « Je peux ?» Son regard se pose sur la bouteille de lait pour se faire comprendre. Une fois l'accord du magicien obtenue, le brun s'empare de la bouteille, prend une tasse dans le placard pour en verser un peu, puis le passe à la buse de la machine pour en faire de la mousse. Il la verse ensuite délicatement, d'un geste fluide et précis selon un schéma sur le café encore chaud, et demande une cuillère. Se servant du dos de cette dernière, le maniaque y trace plusieurs traits laissant apparaître un cygne blanc au milieu de la mousse marron.

Attrapant la tasse, il la manipule avec douceur en se tournant vers son ami. « Tien.» Sa voix est redevenu faible, et ses yeux sont incapable de croiser le regard du magicien alors qu'il lui tend la boisson. Il s'en veux énormément de s'être emporté de la sorte. « Désolé d'avoir monté le ton et attrapé ton bras. » Son regard hésitant se pose sur se dernier, craignant d'y découvrir des marques, incapable de savoir la force qu'il a pu mettre dans son geste impulsif.« J'ai un problème avec les moyens de déguster le café autrement que noir...»Commença t-il à expliquer sans vouloir s'en servir d'excuse, il cherche plutôt à comprendre se qui à bien pus lui passer par l'esprit à réagir de la sorte. « J'en ai gagner pourtant, je sais pas ce qui m'a prit. Peut être ta super machine, l'odeur délicieuse, et j'ai vrillé... Pardon.» Se dernier mot, il le répète encore et encore, comme après ses crises, la crainte de blesser et surtout de perdre son ami le frappant de plein fouet.

@Arthur Montgomery
Arthur Montgomery
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après-midi ikea
arthur & gadriel



Ouais… J’étais probablement plus stressé que je ne le pensais —ou voulait même l’admettre. Plusieurs facteurs pouvaient expliquer cela. Le plus logique, je recevais quelqu’un pour la première fois chez moi. Une maison bien nue, en dehors de la beauté architecturale qu’elle avait. C’était le bazar a peu prêt partout tant je m’évertuais à ouvrir certains cartons pour trouver des affaires sans les défaire complètement, soit par paresse —mais surtout— par manque de meuble. La seconde était devant moi, me m’offrant timidement une magnifique plante. Gadriel. Mon ami, premier de cette ville. Alors, oui, on se connaissait bien avant —que nos longues conversations par sms nous en soient témoins ! — mais nous n’avions jamais eu l’occasion de se voir en vrai. Et forcément, ça avait un petit quelque chose de différent. Après tout, c’était une relation différente de celle que nous avions quand j’étais le magicien et lui, le spectateur. Une dynamique à l’opposé, puisque basé sur une relation parasociale. Avec le temps, ce n’était plus le cas. J’en savais plus sur ce jeune homme, et j’appréciais beaucoup à son sujet. Le temps et les mots avaient coulés depuis ce spectacle et il n’y avait plus doute à ce sujet : je tenais à lui.
—C’est adorable, on dirait un manala florale, j’adore ! disais-je en admirant le présent. Merci beaucoup. Elle sera parfaite… Mmmh…

Je prie le temps d’admirer l’absence complète de chose dans ma pièce de vie. Cependant, l’idée de la poser sur ma table basse, à la vue de toutes, tous et surtout de la mienne me semblait être une riche idée. Une rapide aller-retour vers sa destination pendant que Gadriel se déchaussait. Je lui donnais ses chaussons propres, avant de lui offrir un café. Une simple boisson, au vu du travail que nous allions donner, c’était peu cher payé pour un tel effort… Et à défaut d’avoir un set de thé magnifique —mais c’était complètement prévu dans ma liste d’achat— je pouvais offrir du café de qualité, ayant un nécessaire assez luxueux.

—Viens, je vais te préparer tout ça. J’ai reçu ma machine hier, je suis pas encore au point dessus, mais elle est fantastique, affirmais-je me dirigeant vers la cuisine, suivi de près par mon invité. Encore désolé pour le bordel partout, c’est très frustrant de pas pouvoir ranger comme je veux… Mais promis, la prochaine fois que tu viens, ça sera pas comme ça haha.

Et sans dire un mot de plus, je déplaçais le carton de ladite machine à café rouge, aussi brillante qu’une voiture de luxe ! Tronant fièrement sur le plan de travail, elle avait clairement la classe, et les grains de café, conservé avec soin dans une boite noire montrait bien mon amour pour cette boisson.

—Et voilà ma petite beauté. Je vais nous faire des petits délices, tu m’en diras des nouvelles.

Un rire s’échappait de mes lèvres avant de commencer l’opération avec une concentration digne d’un chirurgien. Je n’avais pas beau maitriser pleinement la machine, j’avais la volonté de bien faire, Gadriel le méritait ! Sentir sa présence derrière moi me perturbait… Mais pas en mal. Je me sentais pas mal à l’aise, simplement étrange vis-à-vis de cette proximité physique. Une première pour moi, ou presque. Mais je préférais me concentrer sur le dosage de mes grains de cafés, ne voulant pas me perdre dans des songes… Uniques.

Ce qui était géniale avec cette machine, c’est qu’elle pouvait créer le café parfait en peu de mouvement. Il y avait tout ce qu’il fallait pour moudre les grains, filtre et égoutter le tout pour conserver le gout unique des meilleurs grains du monde —si toutefois j’avais les moyens de me les payer ! — En peu de temps, une odeur de café avait envahi la maison tout entière. Une odeur particulièrement réconfortante pour moi, car toujours associée à mes parents. Ils buvaient toujours ça le matin, et j’avais fini par prendre cette habitude.

J’étais particulièrement fier de cette tasse fumante. Posé dans sa petite soucoupe, je la tendis à mon ami, les journées rougies par ma fierté —ou bien par autre chose ? — car à voir son expression, je savais que j’avais réussi.

—Pas de sucre ou de lait pour toi ?

La réponse fut non, et à vrai dire, rien ne m’étonnait à cela. Ce qui suivit, en revanche, c’était différent. Je n’avais pas pour habitude d’être secoué pour si peu, mais son interpolation avait eu le mérite de me prendre de court. Aucune douleur dans cette étreinte, simplement une surprise, réellement inattendue. Je ne savais pas quoi dire, j’étais décontenancé mais sa question me fit revenir sur Terre.

—Je… Non, pas du tout. Soufflais-je en cherchant à comprendre la situation.

Je vis la bouteille, le regard, et j’avais compris. Alors, je lui souriais, j’avais confiance, pensant comprendre quelque chose de plus profond qu’un simple café au lait de servi. La complexité de mon ami ne m’était pas étrangère, et c’était la première fois que j’en vis les « preuves » —si tant ce mot soit réellement le bon pour décrire cela.

—Je t’en prie, montre-moi, Gadriel.

Et sans un mot, j’observais, maintenant assis sur ma chaise. Je me sentais con, parce qu’il y avait deux minutes je fanfaronnais avec ma machine face à quelqu’un qui, manifestement, savait réellement utiliser une machine de ce gabarit. Ça me faisait sourire pour ça, et parce que je le voyais concentrer sur quelque chose qui semblait le passionner, et forcément dans un sens, c’était attendrissant. Une fois la tasse devant moi, je devais être honnête, j’étais sans voix. Les Latte Arte, c’est sublime ! Je le remerciais, avant de l’écouter s’excuser. Des excuses sincères, je n’en avais aucun doute. J’étais au courant de pas mal de chose au sujet de Gadriel, et ce qu’il venait de se passer me donner des sortes de connexions entre ce qu’il me disait : son comportement, sa maladie, son passé, son présent, ses peurs, ses doutes… Ouais, je n’avais de quoi tout comprendre, mais j’avais l’impression d’avoir eu, même indirectement, un peu plus d’information.

—Comment je suis censé boire une tasse aussi jolie, hein Gadriel ? Fis-je en guise de blague pour désamorcer l’ensemble de la conversation. Eh, ce n’est pas grave. Regarde.

Je posais mon bras sur la table —tout en flex comme Popeye le ferait—, un sourire presque charmeur et parodique.

—Regarde, pas une égratignure, pas de bleu. Je vais bien. Je n’ai pas eu mal. J’ai été surpris, pas blessé… Que ça soit physiquement ou mentalement. Ne soit pas trop dur avec toi-même, d’accord ? Allez, installe-toi, qu’on déguste ce que cette super machine est capable de faire ! Il faudra que m’explique aussi comment faire, parce que clairement, t’as plus de chose à m’apprendre sur le café que je ne le pensais.

Je cherchais son regard, toujours souriant, la voix encore un peu plus douce qu’avant.

—Ne t’en fais vraiment pas, Gadriel, c’est pas grave. Je suis pas fâché, pas déçu ou je ne sais quoi, alors ne t’inquiète pas. Et puis… si ça peut te rassurer, des cafés noirs, j’en bois, mais uniquement le matin ! En journée, j’apprécie la douceur d’un latte pour éviter de devenir dingue quand je dois me coucher, mais promis je sais apprécier un café noir.

Je lâchais un rire complice, espérant vraiment que j’avais réussi à dédramatiser la situation. Gad n’avait rien fait de mal. Rien de dramatique, je me sentais bien avec lui malgré ses difficultés et j’espérais vraiment qu’il allait finir par le comprendre… Même si je n’étais pas naïf, cela allait prendre du temps. Manque de bol pour lui, j’étais très patient.





@Gadriel Eldrik
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Un café, une boisson offerte par politesse à un invité. Qui aurait soupçonné le pouvoir de se dernier sur Gadriel. Au moment même ou il fut proposé, le stress du brun se dissipa, l'idée de consommer sa drogue prenant le dessus. Il suivit son hôte jusqu'à la cuisine, et eux des étoiles plein les yeux en découvrant la machine aux multiples fonctions.  L'odeur alléchante émanant de la tasse tendu fit saliver encore plus l'étudiant. Loin du stress, l'attention amoindri, il ne fallu qu'une question et une bouteille de lait pour faire déraper la situation. Dans un premier temps Gadriel ne réalisa pas complètement ses gestes, trop concentré à réaliser un latté digne de se nom après l'accord d'Arthur. Mais une fois ses pensées libéré de la tache, son esprit ne tarda pas à semer le chaos en lui.  

Des excuses, après avoir tenter de s'expliquer. Tenter, même lui reste incapable de se comprendre complètement, d'expliquer ses actes. Ses yeux se ferme douloureusement, et sa mâchoire se serre quand la voix de son ami passe sur la sienne. Braqué dans la crainte d'être mis à la porte, d'avoir échoué, il est incapable de déceler la voix toujours calme et douce, et pour se préparer, plutôt que d'écouter, l'esprit du brun s'évertue à tenter de deviner les phrases, toujours dans la négativité bien entendu. « Comment est il censé boire une tasse de café avec un connard violent comme moi hein ? » Les vrai terme l'atteigne, mais le jeune homme n'est toujours pas en capacité de l'analyser. En voyant du coin de l’œil, le bras débarqué sur le plan travail, il sursaute et se contracte. Traumatisme persistant des nombreux coups reçu dans son enfance.

A la demande, ses billes azure remontent timidement vers le magicien, le cœur près à sortir par l’œsophage, il se prépare à découvrir le visage de son hôte tiré par la colère, comme si cela pouvais l'aider à accuser le coup. Un sourire pétillant. Son cœur s’arrête une fraction de seconde, ses sourcils se froncent, la réalité reprend doucement le dessus. Il ne peux pas s’empêcher de regarder scrupuleusement le bras d'Arthur. Sa bras entame un mouvement qu'il abandonne aussi vite, préférant finalement se tortiller pour en voir tout les recoins que de manipuler le bras de ses mains. Quand il fut suffisamment rassuré, le jeune homme tira le tabouret et pris place. « Une autre fois s'il te plais.» Demanda t'il à voix basse, ne se sentant absolument pas de revoir une bouteille de lait tout de suite. Pas plus que de déguster un café, surtout un comme celui ci.

Cependant, se sachant en pleine crise, et aider par Arthur toujours entrain de le rassurer, Gadriel s'accorde le bénéfice du doute sur ses songes péjoratif. « Ce n'est pas rassurant. Non, merde c'est pas ce que je veux dire. C'est pas toi qui n'est pas rassurant, bien au contraire, c'est que tu l'apprécie noir qui n'a pas à me rassurer. Je veux dire, que ce qui compte, c'est que tu le boive comme tu l’apprécies toi. » Maladresse de spontanéité après un discourt avec trop d'information à traiter dans son état« J’entends bien que pour toi tout va bien, et sais que tu veux me rassurer et me calmer, mais … Ma tête, c'est... elle refuse d'y croire. »  Expliquer sa maladie et son fonctionnement n'est pas des plus simple pour lui. Peut être qu'il aurait du demander à son père de le faire en amont, l'idée de l'appeler le traversa, mais celle de le stresser à des kilomètres clôtura son envie.

Une gorgée de café, son palais implose, aussi délicieux et digne des meilleurs enseignes de café ou il à eut la chance d'aller. Malheureusement, le tout reste entaché par la nervosité. «Il est délicieux. » Reposant la tasse avant de jouer avec la chaleur, il ne peut cependant pas s’empêcher de tortiller ses doigts. S'excusant à nouveau, il se relève voulant prendre une cuillère(1) dans le tiroir pour occuper sa main. Seulement sur sa route il croise 'le bordel' laissé sur le plan de travail, il s'empare du lait, le rangeant rapidement dans le frigo, avant de prendre la tasse ayant contenu le lait et se dirige vers le lavabo, la lave, cherche un torchon des yeux et l'essuie avant de la ranger. Ensuite il prend enfin la cuillère et retourne s’asseoir, faisant tourner l'ustensile entre ses doigts. « Désolé je … Je… » Le brun cherche les mots juste pour s'expliquer, il sais dorénavant que c'est le seul moyen au autre de comprendre un minimum son comportement, mais sans son père pour le guider dans l'exercice, ce dernier est bien plus dur.  « Je me sens mal... Honteux, débile, coupable et j'en passe. Sa tourne à deux mille là haut...» Dit il en montrant sa tête, alors que sa jambe commence à s’agiter. « Alors j'ai besoin d'occuper mon cerveau, mes mains, dans des tâches pour pas réfléchir trop. » Le brun ravale ses larmes, si c'était déjà dur d'accepter ses réactions disproportionnés, ses bizarreries pour gérer la situation l'étaient encore plus.

L'étudiant reprend quelques gorgées, espérant que la boisson calme à nouveau ses nerfs. Il se concentre là dessus, sur le goût, cherche à se décrire tous les arômes. « Au moins je t'ai épargné la douche. » Ria le brun nerveusement, en se remémorant se souvenir avec son père. « C’était le deuxième ou troisième jour après mon réveil, papa, enfin c'était pas encore papa, s'était trompé entre son latté et mon café, mais à ce moment là, je pensait qu'il voulait me punir. Je lui ai craché ce que j'avais dans la bouche, avant de lui envoyer le gobelet dessus. Il était trempé et comprenait pas le pauvre.» Parler de se souvenir aida bien plus Gadriel à se calmer qu'il ne l'aurais cru, parce que il y avait eux cet incident avec le café, et bien d'autres, mais au final, Nathanaël avait lié sa vie à la sienne, en l'adoptant. Il se rappela aussi qu'a cette époque, sa rousse était incapable de consommer autre chose que ses milk-shakes à cause de son anorexie. Ce raisonnement fit un bout de chemin dans son esprit, découlant sur une idée folle, mais un espoir enivrant. Et si l'incident au lait était un signe d'une bonne relation pour lui ? Il eut un léger sourire à cette pensée avant de reprendre une autre gorgée de café.
@Arthur Montgomery

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après-midi ikea
arthur & gadriel



J’étais heureux d’avoir Gadriel à mes côtés. Bien évidemment, ce qu’il venait de se passer m’atristait, mais pas pour les raisons auxquelles il pensait. Son histoire... J’en connaissais les grandes lignes, idem pour sa maladie, et l’ami en face de moi de méritait pas de souffrir autant. Nos longues conversations m’en avaient assez donné pour être convaincu d’une chose : Gadriel n’était pas un mauvais bougre, comme on dit. Et le voir être aussi dur avec lui-même, ça avait quelque chose de triste. Je ne comptais pas le pendre en pitié pour autant, à ça non. Simplement, cela me faisait prendre une chose en conscience : la communication allait être la clef. Dans toutes relations, c’est le cas, mais encore plus là, avec mon ami. Je n’avais qu’une envie —peut-être deux, à cet instant, celle de le prendre dans mes bras pour le rassurer et— qu’il sente bien dans ma maison. L’esprit serein, sans crainte d’être jugé pour ce qu’il était. Gadriel était mon ami, et ce n’était pas une histoire de lait —et tout ce qui en découlerait— qui me ferait changer d’avis à ce sujet.

Je l’écoutais avec beaucoup d’attention, à en oublier ma propre boisson. Dans un sens, je trouvais sa maladresse touchante et… Mignonne. Il n’y avait par mort-d’hommes ! J’ai un petit sourire bienveillant, avant de lui répondre.

—Eh, Gadriel, c’est ok. Ça va, tout va bien. Je sais que le dire ne va pas changer la machine ultra rapide qu’est ton cerveau, mais je continuerai à le répéter jusqu’à qu’il décide de te laisser un peu en paix. Tout va bien. Et puis, il est mal tombé avec moi, car je vais pas te lâcher et il finira par comprendre qu’il doit laisser mon ami en paix ! Allez, dégustons ces magnifiques boissons avec qu’elles ne refroidissent !

Et sans un mot de plus nous levions nos tasses. Et je devais admettre une chose : Gadriel savait très bien dompter ma machine. La douceur du lait fraichement moussée balançait avec perfection l’amertume si particulière du café. Cette legereté, telle un nuage comestible était pile ce que j’aimais dans cette boisson. Je ne voulais pas faire mon impoli, mais l’envie de faire un one-shot de ma tasse me traversa l’esprit. Du côté de mon invité, il n’y avait pas de doute : il aimait sa boisson. Ce qu’il confirmera quelques instants après.

—Il faudra que tu me montres comment faire ça, là avec le lait. C’est incroyable !

Vint la demande pour une cuillière. D’un geste de la main, je lui indiquais leurs emplacements. Et, bien curieusement, je regardais mon ami ranger tout cela. J’avais beau lui dire que rien n’était urgent, il était dans sa bulle. Et je voyais bien à son regard que cette session rangement lui accordait un peu de répi. Je restai donc silencieux, dégustant le reste de mon latte avec un œil bienveillant sur lui.

—Désolé de quoi... ? Je devrais plutôt te remercier et…

Je préférai le silence pour l’écouter. Il s’exprimait et je voyais très bien là où il voulait en venir. Bon sang, ce qu’il était adorable ! Après cette histoire, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Malgré lui, il était attendrissant et drôle.

—Oh, tu sais, j’ai envie de dire que, veux ma magnifique douche à l’italienne, c’est pas prendre une douche là qui me poserait problème. Et puis, mine de rien, ça me fait penser à un truc qui peut sembler tout con… Mais tu te rends compte de l’évolution que tu as réussi entre cette histoire de café/douche et aujourd’hui ? Certes, ton cerveau t’embête encore, mais tu vois le progrès dans tout ça ? En tout cas, moi, oui ! Et je suis très fier de toi, mon grand, soufflais-je avec un clin d’œil complice.

Je me levais, prenant ma tasse pour la nettoyer, tout en continuant de parler avec Gadriel.

—En tout cas, merci pour le rangement, et surtout pour le café. Je pense que tu vas avoir plein de truc à m’apprendre sur cette machine. Et si le café t’aide à calmer tes peurs, t’aura qu’à venir ici faire le tien ? Enfin, je veux dire, c’est gratuit ici, et puis, c’est peut-être moins bruyant qu’un café en ville ou dans un restaurant, non ? Et s’il venait à avoir un souci de café volant, on aura toujours ma douche pour se laver. En tout cas, je veux que tu te sentes bien ici. Donc, si t’as besoin aujourd’hui ou une autre fois d’une cuillère pour t’occuper, d’aller boire un café ou même besoin d’un câlin —je sais pas ce qui peut t’aider ! Mais tu me le dis, et je ferai ce qu’il faut pour que tu te sentes bien, d’accord ?

J’essuyais mes mains dans un torchon avant de l’accrocher à son endroit.

—On commence les bibliothèques dès que tu sens ready ! On a le temps, pas de pression. Oh, et j’y pense, ce soir, pizzas, ça te tente ? On aura qu’à livrer et on pourra se poser tranquillement. S’il est trop tard, tu pourrais rester là ou je te ramène avec ma bagnole, sans problème. Ça te va comme programme ?

Beaucoup d’information, j’en avais conscience, mais je préférais être transparent pour que mon ami puisse être le plus soulagé et serein chez moi.





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Gadriel Eldrik-Snows
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Gadriel Eldrik-Snows
Pseudo : Naoma
Faceclaim : Manu Rios (avatar par darleygraphs)
Présence : Présent.e
Après midi Ikea (Arthur et Gadriel) F61f81abf76a08e8d01a36e9f82e4990

Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : étudiant vétérinaire/ plongeur au Harmony Heights
Habitation : Appartement à Somesville
Warnings : Maladie mental / addiction / mutilation
Rp : 6/6 RP en cours

Recherches : Il vient d'arriver en ville, je recherche donc de tout !
Messages : 61
Le jeune Eldric venait de traverser une de ses crises, heureusement cette dernière ne laissait cette fois ci aucun accident physique ou matériel, il ne restait plus que de la culpabilité que Arthur s'évertuait de diminuer. Malheureusement si lui avait la patience, son esprit à lui était tenace et têtu, si bien que sa petite voix interne lui soufflait que son ami 'lâcherait' avant elle. Il préféra ne pas relever et leva sa tasse pour toquer avec celle de son hôte avant de régaler ses pupilles dès les première gorgées. Bien qu'il n'avait pas le cœur à montrer tout de suite les bases du latté-art, il pouvait expliquer les grandes ligne. « La buse à vapeur sur le coté permet de chauffer de l'eau ou un autre liquide. Il faut juste faire attention à ne pas laisser la mousse déborder, donc prendre un contenant que tu remplis de lait au maximum à la moitié. » Il espérait que se donnait à ses explications éloignerait les symptômes de l'après crise, mais il dut se faire à l'idée que la nervosité était bien présente dans ses gestes.

Demandant une cuillère pour occuper ses mains avant de se pincer ou se tordre un doigt malencontreusement, il ne pus s'empêcher d'en profiter pour ranger et faire un brun de vaisselle avant de retourner s'installer en face de son ami, de s'excuser et d'essayer de s'expliquer. A nouveau, il ne releva pas pour la douche, ce n'était pas le font du problème dans son esprit, mais plutôt le fait de brûler ou de blesser, douleurs qui ne disparaîtrait pas avec un peu de temps sous l'eau et du savon. Ses épaules se soulevèrent quand le brun lui parla d'évolution. Si Arthur voyais le chemin parcouru, l’intéressé, lui voyais ce qu'il restait à faire. Cela lui rappelait férocement une personne, et bien plus encore sur ses dernier propos qu'il entendait plus que régulièrement, surnom compris. Il arqua un sourcil et eu un demi sourire avant de rire doucement. « Papa sort de se corps ! » Le brun repris quelques gorgées de son breuvage, finissant sa tasse au passage.

Il suivie Arthur à l'évier, un peu plus détendu. Avoir entendu un discourt allant dans le même sens que son père, l'aida énormément. « Je te montrerais, c'est pas si compliqué. Mais non, je me vois pas venir ici dés que l'envie me prendra, parce que ça se fait pas, puis comment on vois si je progresse en socialisation sinon ? » Il lui envoya un clin d’œil, le même que celui utilisé par son hôte un peu plus tôt. Finissant de laver sa tasse, il s'approche de son ami pour embrasser sa joue, voulant le rassurer sur son état, mais aussi le remercier de penser autant à lui. « Tu n'a pas besoin de me rassurer tout le temps comme ça tu sais ? Ça va être fatiguant pour toi, et pour moi aussi. Ça prendra du temps, et si j'ai besoin de quoi que ce soit je te le dirais.» Ce sera plus facile ainsi pour les deux, bien sûr s'exprimer si besoin ne sera pas forcement facile pour le jeune Eldrik, seulement, si la situation ne vas pas du tout, il y a de forte chance que l'empathie de son ami le détecte rapidement.

Les deux comparses allait s'improviser menuisier, mais avant Arthur voulait parler du planning de se soir. Si le brun se montra enthousiaste pour la pizza, il tiqua un peu plus à la proposition de rester dormir. Déjà dans son propre appartement c'était compliqué, alors ici, avec juste une journée pour se familiariser à la maison, sans s'être préparé, sans avoir ses affaires, ses médicaments, ses habitudes. « Ça me va complètement, je préfère juste rentrer s'il te plais. Le soir, j'ai tout plein de rituel et d'habitude qui me permette à peine de me sentir suffisamment en sécurité pour faire taire mon cerveau et pouvoir dormir... » Ses iris tombent au sol en parlant de se problème, à son age, c'est un peu honteux de ne pas être capable de prendre sur lui. Enfin, il le pourrait, il arrivait bien à le gérer dans son adolescence, seulement, à l'époque, il se fichait totalement d'être ignoble et mauvais par manque de sommeil.

Cette fois c'était parti, les deux se dirigèrent vers les tas de carton de meuble, Gadriel inspecta un peu les cartons. « Tu sais si c'est un meuble, un carton ? Ou faut déjà qu'on trie les paquets ? » Mieux valais savoir à l'avance, histoire de pas se retrouver avec un demi-meuble, et de devoir ouvrir tout les cartons avant de trouver le bon, donc d'en avoir partout. Certes la pièce était suffisamment grande pour avoir un espace de travail des plus agréable, mais ce n'était pas une raison pour mettre du bazar partout. « Tu aurais une couverture pour protéger des meubles au montage ? Et il va nous falloir tournevis ou viseuse si tu as ?» En l'attendant, le brun commença à ouvrir un carton, puis assis en tailleur sur le parquet commença la lecture de la notice, vérifiant et identifiant les pièces et quincaillerie, en profitant pour trier la aussi. Si bien qu'au retour du magicien, il pus le voir, langue tiré sur ses lèvres, à quatre pâte sur une des planches de la bibliothèque, toujours sur les autres en attendant la couverture, à commencer à enfoncer les goujons en bois. En l’entendant, il relève la tête. « J'ai oublié de te demander une masse, un marteau, ou un objet robuste, plat et lourd qui crains rien.»

Gadriel se relève souplement. « Attend. On va mettre la couverture avant, comme ça je vais pouvoir avancer plus facilement.» Attrapant le tissu d'un côté, il donna les deux autres coins à Arthur avant de s'écarter pour le tendre. Une lueur malicieuse traversa les iris océan, prémisse de cette petite idée folle qui lui traverse l'esprit. Alors qu'ils n'ont plus qu'a se baisser pour mettre en place la futur protection, le brun tire d'un coup sec sur le tissus pour l'arracher des mains de son ami. « Petite faiblesse Arthur ?» Demanda t'il sans pouvoir retenir un sourire en coin marqué jusqu'à ses yeux. Il n'en avait pas fini avec lui, amusé, il attendu que son hôte se baisse pour récupérer la couverture, mais tira à nouveau dessus sans se cacher de rire cette fois ci.
@Arthur Montgomery
Arthur Montgomery
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Arthur Montgomery
Pseudo : Ghostyface. (Elle/she/her)
Faceclaim : Donovan Haessy (crédits: Ghostyface.)
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Après midi Ikea (Arthur et Gadriel) 1tey

Âge : 25 ans.
Statut civil : Célibataire.
Métier : Magicien sur internet, dans la rue et sur scène, Arthur vit aisément des réseaux sociaux et de son art.
Habitation : Il vit dans une petite maison en location en plein centre-ville.
Triggers : Tranquille.
Warnings : Tw: aucuns.
Rp : Dispo 1/3. J’écris à la première et ou à la troisième personne du singulier et en français.
Recherches : Je cherche de tout, sauf des liens familiaux, ça, j’ai tout ce qu’il me faut.
Messages : 77

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arthur & gadriel



Dans le fond, Gadriel avait probablement raison, je devais ressembler à son père. Enfin, dans la vision que nous avions sur le parcours du jeune homme. Et à raison. Enfin, il s’agit bien évidemment de mon point de vue, mais j’étais convaincu —et sincère ! — sur le fait que son chemin n’était peut-être pas le plus facile mais un exemple de courage et d’exemple. Et rien que le peu de temps que nous venions de passer ensemble et sans la frontière d’un écran, avait tendance à me le prouver. Oui, je ne le connaissais pas encore complètement, oui, notre amitié avait débuté un tout nouveau chapitre, un nouveau stade mais… J’étais confiant. Autant dans nos sentiments que dans sa capacité à réussir là où il doute de lui. Gadriel est un bon ami, et ça, rien ne pourrait me le faire changer d’avis.

Notre échange lors de la —petite— vaisselle restante me fit sourire. Je me contentais d’hocher à la tête, tout sourire. Je fournirai un effort pour ne pas trop le materner, c’était promis… Bien que plus fort que moi. Dans un sens, j’étais toujours ainsi avec mes proches mais je ne pouvais que comprendre que de son point de vue, ça ne devait pas être toujours agréable. Vint ensuite le moment d’annoncer le début de notre improvisation déménagement. Rien de très sorcier dans mon plan, mais j’estimais bon de prévenir mon ami de ce que nous allions faire. Sa réponse, pour être parfaitement honnête, ne m’étonnait pas. C’était, encore une fois plutôt logique.

—Alors, je te ramènerai sans problème, ne faut pas t’en faire bg. Juste… est-ce que tu as une préférence ou un horaire désiré pour ne pas trop bousculé tes rituels ?

La question me semblait légitime et je voulais tout mettre en place pour qu’il soit bien. C’est bien pour cela que ma question était remplie de douceur, voyant bien que pour lui, une certaine honte planait. Ridicule, car c’était complètement ok de vouloir rentrer chez soi. Une fois sa réponse obtenue, il était temps de commencer dans le vif du sujet, à savoir, les meubles !

Et du bazar, y en avait tout de même. Trop, à mon gout… Mais qui a déjà eu une maison pendant un tel événement ? Personne.

—Et bien… Là, regarde, ces deux cartons-là, disais-je en indiquant ceux dont l’épaisseur prouvait bien le contenant, se sont mes bibliothèques, et là-bas y a le bureau et le reste est dans la chambre. J’ai déjà fait un peu de tri hier pour pas qu’on s’y perde, mais ouais, c’est vite le bordel quand on déménage, c’est bien ce que j’aime le moins dans tout ça !

Et à peine avais-je dit cela que je voyais mon ami prendre les directives de construction. Il m’impressionnait et cette concentration n’était pas sans me rappeler celle qu’il usait pour me faire un latte parfait.

—Je vais chercher ça, une couette, et tournevis, j’ai tout ça dans la chambre, j’arrive !

Et en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, j’avais tout ce qu’il fallait dans les bras. Une vielle couette ressemblant plus un vieux mouchoir usagé —utilisé pendant le voyage entre Los Angeles et ici— et une boite à outil flambant neuve, cadeau de nouvelle vie de mon papa.

—Regarde, j’ai tout dans cette jolie boite rouge, affirmais-je en la déposant à ses côtés, maillet en bois, tournevis, et même des trucs dont j’ignore l’utilité… Je crois que personne ne le sait, sauf mon père, peut-être.

S’en suivit d’un rire discret de ma part. Gadriel se leva, et mes yeux ne quittaient pas ses actions, étant curieux de savoir ce qu’il allait bien faire. Il était très organisé, investi, et ouais, je ne cessais pas d’être impressionné, bordel ! Je finis par lui donner deux coins du vieux tissu, tout en comprenant ce qu’il allait en faire… Avant de voir l’objet me glisser des mains ? Je ne me savais pas maladroit. Pourtant, il semblait que si… Jusqu’à ce que mon regard croise celui de Gadriel. C’était donc lui, son petit sourire malicieux ne trompait pas, pas plus que sa pique.

—Ah ouais, ça la joue comme ça, je comprends,
murmurais-je avec un rire aux lèvres tout en me baissant pour reprendre le tissu…

… Qui m’échappait encore ? Punaise. Je me relève brusquement, un regard aussi malicieux que celui de mon comparse de la journée.

—Oh, je vois, monsieur est taquin aujourd’hui. Attends que ma vengeance, elle sera terribleeeeeuh, parole de cowboy de Los Angeles.

Et j’avançais, pas à pas vers lui dans une démarche vraiment grotesque, pouffant de rire tant j’avais du mal à garder mon jeu d’acteur sérieux et dramatique. Puis, finalement, ma main vint à attraper le tissu, et d’un coup, je tirai dessus, comme pour les attirer vers moi.

—Bah alors, Gadriel, petite faiblesse ? murmurais-je presque avec ironie dans sa direction avant de lui offrir mon plus beau clin d’œil complice.





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