All delighted people

De bonne heure je me prépare avec le flegme et la dignité que j’applique depuis toujours. Un fidèle serviteur de sa Majesté qui ne cultive par une apparence irréprochable et surtout de bon goût n’est qu’un simple cul-terreux n’ayant aucun honneur et de fierté. Je sais que pour mes compatriotes je dois passer pour un excentrique de continuer de me raser la barbe avec cette minutie digne de mon adresse de chirurgien chevronné, mais seuls mes compatriotes pourront comprendre mon stoïque et surtout ma sophistication pour l’apparence. Même si la fin du monde se présentait à ma porte, je saurais l’accueillir avec droiture et disposant d’une allure aussi respectable que de bon goût. Le meilleur de l’élégance et du symbolisme britannique que je m’évertue d’être à chaque moment de mon existence. Je me contemple un instant dans la glace de ma chambre dans cette fermette qui sert aussi de clinique d’urgence pour les les gens de ce merveilleux patelin ainsi que les randonneurs qui s’aventurent dans ce somptueux parc nationale qui est mon voisin immédiat. Malgré mon âge plus que vénérable et mes lubies de gentilhomme tout droit sorti de l’ère victorienne, je me suis fais nombre de connaissance avec ce charme qui est mieux.

Donc d’une main je commence à ressentir les effet de l’automne de mon existence des plus incroyable. Les os qui protestent joyeusement et les muscles qui me font souffrir quand je leur demande un effort supplémentaire. L’impression,être le dernier dinosaure de civisme et ayant des manières dans cet air de nombrilisme tourner vers la technologie ainsi que les relations dites kleenex, à savoir remplaçable en un battement de paupière et jetable. De l’autre main je me sens rajeunir, impatient comme lorsque j’étais le plus en vue des célibataires à l’université. Ma cure de jouvence se nomme Lorna, ma chère demoiselle dont je m’ennuie de nos passionnantes discussions à l’instant de notre départ. Nous avons développé une complicité des plus surprenantes vu notre passé. Elle est une artiste qui sait rendre les gens heureux et moi un humble médecin. Mais nos discussions, nos éclats de rires et même nos taquineries me font un bien fou. Un peu comme une tasse de thé revigorante lors d’une journée froide et brumeuse des highlands d’Écosse.Et je ne point passer sous silence cette douce découverte qu’est Christy, ma collègue et mon bonheur des plus respectables. Notre amour pour la médecine, notre dévotion pour notre prochain et nos points de vue aussi partagés qu’à l’opposé sur moult de sujets fait d’elle un être à part dans ma morne existence.

Donc j’aimerais souligner ce fait qu’elle embellit ma vie et quelle meilleure façon de le faire que lui consacrer une soirée et un moment de détente? Lui permettre de mettre un instant de côté les obligations familiale et les patients. Après avoir vérifié une dernière fois ma dégaine, jeans confortable et chemise à carreaux qui me donne l’allure d’un pionnier vigoureux, je me dirige vers la porte pour accueillir ma chère invitée qu’est la docteure Cooper. Le claquement ferreux de ma distingué canne-épée résonne de concert avec le crissement de mes bottes de randonnée. Prestance, élégance et surtout un flegme qui me précède. Rendu devant le battant, je saisi la poignée pour l’ouvrir avec ce sourire apaisant et charmeur qui est le mien. « Bien le bonjour ma chère. J’ai espoir que vous êtes en appétit car le en-cas que j’ai préparer sent divinement bon. J’espère que vous vous portez bien?» Je lui fais don d’un sourire qui est à la fois apaisant et sympathique. Débordant de flegme comme le sied à chaque fidèle serviteur de Sa Majesté qui se respecte. «Puis-je vous départir de votre manteau? L’hiver est si agréable, mais le verglas nous cause un léger problème pour les entorses et les accidents.» Et me voilà parti du coq à l’âne. Je secoue la tête pour ne point m’éparpiller. Diantre que je suis loquace mais si intéressant. Je rajoute alors stoïque et plein de flegme. « Peut-être désirez-vous que nous partagions le thé dans ma bibliothèque. Ensuite le repas sera servi un peu plus tard si vous désirez rester naturellement après notre rencontre. Je me soumets à votre volonté et choix. » Je m’incline alors avec bienséance et surtout panache dans l'espoir d'entendre sa réponse pour initier la journée.

@Christy Cooper

Lorsque j'ai entendu parler du docteur Alair Goodman, j'ignorais à quel genre de personne je vais rencontrer mais plusieurs de mes collègues m'ont dit beaucoup de bien de ce médecin issue d'une famille britannique. Fils d'une étudiante originaire de Grande-Bretagne, diplômée en littérature américaine, Alair est né d'un joueur de football qui a été le géniteur et que ces derniers sont mariés à Las Vegas pour normaliser la situation. Malheureusement, la tromperie a causé le départ du petit Alair et de sa mère pour le retour en sol britannique.

Voyageant à travers le parc national de Arcadia, j'avais noté les indications pour me rendre à sa résidence qui ressemble plus à une fermette! La première fois que j'ai visité son domicile, c'était pour rendre service aux enfants, qui méritent de voir des animaux de proche. Ma plus jeune, Rebecca, voulait voir si elle est capable de monter sur un étalon malgré ses craintes! Je remercie le ciel d'avoir croisé un animal très bien adapté pour aider ma fille car celui-ci s'est doté d'une patience à tout épreuve et qu'il marche au trot.

Débarquant de ma voiture, je pris le peine d'enfiler mon couvre-chef car la neige tombe légèrement selon les prévisions météo. M'approchant de la porte, je donne quelques coups sur la porte en chêne qui orne l'entrée. Lorsque je vis la porte s'ouvrir, mon hôte apparaît d'une grande élégance campagnarde avec ses jeans et sa chemise carreauté. Ses cheveux gominés lui donne un style très distingué avec sa nuque et ses côtés bien taillée à la tondeuse. Quand je dis qu'il possède une telle élégance, la beauté extérieure veut tout dire!

Bien le bonsoir, cher ami! Je vois que vous avez mis tous les atouts pour me recevoir en cette froide soirée d'hiver! Vous m'impressionnez grandement! lui dis-je en retirant mon chapeau de feutre. Observant son regard d'homme dur, je ne peux pas passer à côté de sa remarquable qualité qui convient aux Britanniques: Son civisme et le fait qu'il est un authentique gentilhomme. Comme vous le voyez, j'avais peur de me perdre en pleine noirceur! Si c'est durant la journée, je suis capable de m'y retrouver mais en pleine nuit, je ne veux pas me retrouver avec un accident d'automobile! Tout en gardant le soin de me faire retirer mon manteau, j'entendis son affirmation concernant la température mais lorsqu'il a mentionné le verglas, je suis prise d'une surprenante réaction! Pour être tout à fait franche, je serais une véritable menteuse si je dis que le verglas peut causer certains inconvénients! J'ai des amis qui ont vécu la crise du verglas à Montréal en 1998 et ils ont eu des séquelles de cette mauvaise expérience! Au moment ou j'ai changé mes botillons pour des souliers confortables, je suis donnée la peine de me rendre à ladite bibliothèque ou une théière présente un arôme très particulière.

Mon cher collègue, je suis disposée à partager votre table avec beaucoup d'honneur et sentir l'arôme du thé orange britannique m'incite à m'approcher de ce foyer qui fait crépiter les bûches!

Je m’efface pour permettre à ma chère amie et collègue de pénétrer dans mon humble refuge qui me tient tellement à cœur. Ce fief de quiétude et d’introspection qui me permet de me détacher de ce monde matérialiste et trop nombrilisme pour un homme de ma condition. À savoir un fidèle serviteur de Sa Majesté, un être de bon goût ayant les manières si distinguées et archaïques de la galanterie de l’ère Victorienne. Ma chère Christy est une femme tout à fait adorable, une femme forte et déterminée comme il s’en fait de moins en moins à mon plus grand malheur. Une collègue qui se passionne pour la même muse inspiratrice et bienveillante que ma humble personne et j’ai bien entendu nommer la médecine sous toutes ses facettes. Galamment je lui prend son manteau et son couvre-chef pour les placer dans cette penderie dont l’architecte des lieu à ingénieusement placé un chauffage d’appoint pour faire sécher les manteaux et me permettre d’être au chaud même si je n’ai point oser mettre un orteil à l’extérieur. Je ne peux m’empêcher de répliquer avec ma voix si charmante et cultiver comme celle d’un honorable présentateur de nouvelles de la BBC à son observation des plus judicieuses. «Ma chère Christy si la route vous fait peur pour le retour au bercail, je peux vous proposer l’une de mes chambres d’amis. Il y a tout le confort désirer et en prime un copier petit déjeuner vous saura vous ragaillardir pour le chemin du retour sous un soleil des plus cléments. Comme vous le savez autant que moi, prudence est mère de sûreté.»

Tout en lui tendant le bras avec droiture aussi noble que galante pour l’escorter vers ce foyer ou crépite les bûches et danse ce feu revigorant, je prend une pose aussi songeuse que charismatique. Je plisse légèrement les yeux de surprise et je fais un aveu des plus pieux. «Comme à chaque moment ensemble ma chère vous m’intrigué et vous me fasciner. J’ai survoler cette crise du Verglas, mais étant dans cantonner au London Hospital, je n’ai pu guère suivre cette événement. J'ai seulement oui-dire que l’électricité fut abruptement couper pendant des semaines dans certaines contrés. Mais je serais curieux de vous entendre sur ce sujet... En ayant une tasse de thé à la main naturellement.» Je l’invite à prendre place avec ce panache et ce civisme qui me démarque de l’attitude quelques fois grossière de mes cousins américains. Ensuite je verse le thé selon les protocoles britanniques qui me sont si cher à mon palpitant qui résonne à la galanterie propre aux fidèles Serviteurs de Sa Majesté. «Christy comment vont vos merveilleux enfants? Je peux vous assurer que Nuage ma jument s’ennuie de la douce Rebecca. Elle peut venir promener ma jument quand elle le désire.»

Je soulève alors un sourcil espiègle alors que mon regard ambré se fait complice comme le serait celui d’un élève qui désire faire une blague de bon goût. «Aurez-vous l’audace d’ajouter un ou deux cubes de sucre à ce breuvage presque divin? Un nuage de lait?» Dignement je lui sers son breuvage en mettant ces délicieux biscuits au beurre dans ce plat délicat en porcelaine chinoise près d’elle. «Ce soir au menu j’ai une soupe à l’oignon gratiné, un bœuf Wellington accompagner de pomme de terre Monte Carlo et pour dessert un gâteau Reine Élisabeth. J’espère que le tout sera à votre convenance.»

J’appuie mon dos dans le dossier horriblement confortable de ce fauteuil classique qui vient du manoir familiale avant de prendre une gorgée de ce breuvage emblématique britannique. L’élégance et un savoir-faire exceptionnelle guide mes pas lors de la dégustation du thé. Petit doit en l’air et droiture tout y est. Avec satisfaction je claque la langue à mon palais avant de déposer la tasse sur sa soucoupe ouvragé avec soin. Mon service est un héritage familiale qui a su servir ma lignée avec une tel élégance. Mon grand-père se plaisait à dire qu’une certaine tête couronnée avait savourer le thé dans ces tasse plus que centenaire. «Vous avez la tasse qui à abreuver le roi Georges V. Il a rendu une visite de courtoisie à mon arrière-grand-père car ce dernier s’est démarquer lors de la grande guerre pour bravoure. Selon mon grand-père, ce cinglé sympathique chargeait sabre au clair des tranchées en criant Taïaut en galvanisant les troupes. Aucune blessure malgré son impériosité. On le disait béni par Saint-George pour expliquer son audace.» Je me penche alors un peu vers elle. «Un merci venant de mon cœur pour avoir accepter mon invitation. Mais j’ai cru comprendre que vous désirez me mettre dans la confidence d’une idée que vous avez eu?» Je suis curieux de l’entendre pour tout avouer.

Au moment ou le docteur Goodman a pris le temps de déposer mon manteau sur le crochet près du système de chauffage, il a mentionné un petit détail intéressant qui très pertinent à mon égard! Dans sa réponse, il a affirmé que si le chemin du retour me fait peur à un tel point, puisque nous sommes en plein mois d'hiver, il est prêt à m'offrir une de ses chambres d'amis pour la nuit.

Mon cher Alair, je ne savais pas que vous êtes si préoccupé sur mon état de santé mentale! Cependant, est-ce que vous m'offrez le goût que je reste juste pour partager votre table et déguster le petit-déjeuner?

En réfléchissant bien, j'admets qu'il a pris ses précautions concernant la température car la neige commence à tourbillonner intensément! Par la suite, il a passé à la remarque sur la visite des enfants et de la rencontre entre ma fille et sa jument alors qu'il verse le liquide chaud et orangé dans une tasse datant du 18ème siècle!

Rebecca se porte à merveille, son apprentissage se déroule bien malgré quelques difficultés en écriture. Vous comprenez que son père lui manque beaucoup depuis son départ, il y a trois ans. Je fais référence au décès de mon conjoint Éric, qui est mort des poumons en novembre 2020, bien entendu. J'ai une très bonne mémoire, Alair, et je suis touchée que Nuage a été coopérative. Une jument comme Nuage, on ne voit pas ça souvent dans notre vie! La prochaine fois que je viendrais durant la période estivale, nous irons vous voir plus souvent!

Lorsque le thé est maintenant versé, la coutume britannique veut que l'hôte demande à son invité(e) s'il ou elle désire du sucre ou du lait! Je lui répondis de verser un filet de lait pour ne pas noyer la saveur et ajouter un peu de sucre. Pourtant, mon regard se porte vers la manière qu'il a agencé la salle de séjour et la salle à manger. Lorsque Alair partage le menu qu'il a concocté, mon esprit me fait revenir à ce qu'il a mentionné sur la crise du verglas de 1998.

J'imagine que la soupe sera assez chaude pour qu'on ne soit pas transformé de glace! Puisque j'ai mentionné la crise du verglas, une chance que vous travaillez de l'autre côté de l'océan car vous avez échappé à la désolation. En ce qui concerne les pannes d'électricité, ne vous méprenez pas, cher collègue! Les contrées, comme vous dites, c'est une zone extrêmement touchée.

Pour comprendre les circonstances de cette crise, il faut remonter au début de l'année 1998 alors que la météo annonçait une forte précipitation de pluie verglaçante sur la province de Québec. Lorsque j'ai appris la nouvelle, je vivais à Los Angeles mais le bulletin de nouvelles annonçait que le nord du Vermont, du Maine et du New Hampshire. La région de la Montérégie et la ville de Montréal sont les plus touchés concernant les dommages matériels et les pannes de courant!

J'ai eu la bonté de manger ce potage lorsque j'ai visité ma soeur Noreen au Québec. Je crois que vous serez ravi de visiter le sud de la région de la Beauce au printemps, un décor enchanteur! Si je peux me permettre une suggestion, concernant les sucreries, lorsque vous passerez à Saint-Marie-de-Beauce, procurez-vous une boîte de gâteaux de Mme Vachon!

Au moment de la réception de la tasse de thé, mon attention se porte sur la forme de la tasse et de la provenance. Le docteur Goodman me répond que j'apprête à boire dans une tasse qui a été bue par le roi George V. Le monarque a pris la relève de son père, le roi Edouard VII en 1910 mais je comprends qu'il a été un contemporain de l'ancêtre de mon hôte! Selon l'histoire racontée par l'ancêtre d'Alair, le militaire de carrière a galvanisé ses troupes en chevauchant sabre à la main sans recevoir aucune blessure grave. À la fin du conflit de 1914-18, le roi a rendu visite et ils ont échangé quelques familiarités.

Je suis heureuse que votre ancêtre a accompli un exploit hors du commun, mon cher ami! Maintenant que les échanges amicales sont complétés, j'entendis Alair entrer dans le vif du sujet, que je viens le voir dans le but de lui confier d'une idée qui m'est venu à l'esprit! Son affirmation m'a rendu toute surprise car je ne souviens plus très bien sur quel idée j'ai envie d'échanger!

C'est que... que... J'avoue que vous m'avez prise par surprise mais avec le boeuf Wellington qui est arrosée dans son jus en attendant d'être dévoré, le sujet sera mieux abordé autour de la table! Qu'est-ce que vous en dites?

Je ne peux que lui offrir un sourire aussi bienveillant que qu’apaisant. Cette sincérité et cette assurance qui sont issue de mon héritage famille que le stoïcisme et que le civisme qui me sont si chers à mon palpitant digne d’un gentilhomme issue de l’ère victorienne. Je m’incline respectueusement en laissant ces mots s’imprégner de mon accent chantant et hypnotique comme l’est de rigueur pour les présentateurs de la célébrissime BBC. «Ma chère je me soucis de vous tout simplement. Quel horrible hôte je ferais si je ne vous proposerais point d’alternative pour éviter de vous aventurer dans cette abyssale blancheur qui se prépare. Ne voyez aucunement cela comme une manœuvre détourné certes, mais ingénieuse, pour que nous passons le maximum de temps. Même si l’idée de discuter avec vous est un plaisir des plus consommée.» Je sais que mon charme anglais plaît à bien des dames, mais en ce moment il n’y en a qu’une qui s’accapare toute l’espace consacrer à la passion et à l’amour autant dans mon cœur que dans mon esprit.

Nous voici rendu à une des traditions qui me tient le plus à cœur. J’ai bien entendu nommer la pause du thé. Je suis tout cœur avec eux. La perte d’un père et d’un mari est une épreuve épouvantable. «Ma chère je ne doute point de votre mémoire. Je suis simplement heureux que ma bienveillante Nuage à pu faire changer les idées de votre courageuse fille. Nous avons tous éprouver quelques difficultés dans l’apprentissage scolaire. Bloody hell mon écriture est presque illisible et je me dois de faire violence pour prendre le temps de faire un semblant de calligraphie des plus passables.

Je vers le lait demander avec la sophistication et l’élégance de l’habitude. J’apprécie ce moment divin et surtout en si belle compagnie. Je ne peux m’empêcher de laisser un petit sourire charmant et apaisant alors que la voix sublime de ma collègue du domaine. «Si le cœur vous en dis pour ce printemps, nous pourrions y aller avec vos enfants. Avoir une guide aussi cultivée que sympathique sera une occasion en or pour un épicurien qui adore voyager là ou le pousse le vent.» Je prend ma tasse avec panache et sophistication comme l’exige le civisme que se doit de posséder un gentilhomme de ma qualité. «J’espère simplement que Dame Nature ne va point nous réserver de pareils surprises de sitôt. Mais j’ai peur avec la pollution et la maltraitance qu’elle subi de la part de ses habitants, la planète va aller qu’en empirant.» Je porte ma tasse à mes lippes charnues pour en boire une gorgée et savourer le divin breuvage. J’en claque la langue à mon palais de satisfaction. Je soulève un sourcil qui trahi ma fierté. « Sa bravoure est une lueur dans notre lignée ma chère. Une fierté et une promesse pour le devoir et surtout l’honneur. Mais en ce moment je suis le dernier de ma lignée. Tout va s’éteindre quand la Faucheuse viendra à mon heure. Mais vous avez des enfants merveilleux qui sauront vous rendre fière. Je vous jalouse vous ne doutez point.»

Je tente une approche pour une idée qui m’est venu, mais la surprise qu’elle témoigne me signifie que ma témérité texane à empiéter allègrement le pas sur mon flegme britannique. «Je m’excuse pour l’intrépidité de ma demande ma chère. Naturellement nous pourrions aborder les sujets de votre choix en commençant la soupe. Et n’ayez crainte le bœuf sera aussi exquis que votre présence.»

Avec flegme et civisme je l’invite à la table et naturellement je lui tire la chaise pour qu’elle puisse s’installer confortablement. Serviette de table sur ses genoux et me voilà de retour avec l’entrée. Elle est fumante et l’arôme exquis. «Voilà ma chère. J’ai rajouter des asperges pour relever le tout. Vous voulez du vin rouge ou blanc? Un autre breuvage?» Je m’informe et naturellement ses demandes sont des ordres. Après le service je m’assoies à sa gauche pour que nous ayons la proximité de la discussion. «Bon appétit. Je peux m’enquérir de votre surprise passagère? Ai-je dis ou fait un mouvement qui ne vous a déplaît. Aussi je vous admire de réussir d'allié votre profession avec votre vie famille. Quel est votre secret.»

@Christy Cooper