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La question qui fâche (Sue-Jean)
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Iris Quinn
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Iris Quinn
Pseudo : Dubby
Faceclaim : Ryan Ashley (wanky)
Multicomptes : Jasmine (Abigail Cowen)
Présence : Présent.e
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Âge : Trente deux ans, encore de très belles années devant moi.
Statut civil : Toujours célibataire, même si ce n'est pas faute d'avoir essayé un tas de chaussures à mon pied.
Métier : Stripteaseuse à l'Eden Club depuis pas mal d'années maintenant, connue sous le pseudonyme de "Silver".
Habitation : Un appart pas trop mal dans Town Hill, aménagé en minuscule salon de tatouage.
Triggers : Non, ça va.
Warnings : Alcool, sexe, drogue, naissance sous x, abandon, kidnapping, violence
Messages : 129
@Sue-Jean Burke

Avril 2021, appartement d'Iris.

Pfiou, réveil difficile. 11h42, à peine quatre petites heures de sommeil. Bienvenue dans le monde de la nuit, qui n'est pas de tout repos, et qui a ce petit inconvénient de complètement flinguer le sommeil des gens. Parce que si j'me laisse porter par le sommeil, j'vois plus jamais la lumière du jour. Alors, parfois, il faut se forcer à dormir peu. Surtout que je suis off les deux prochaines nuits. Se lever ce matin a un double intérêt. Le premier, celui de me permettre de dormir sans difficulté ce soir, contrairement à des fois où impossible de fermer l'oeil avant le petit matin. Le deuxième, parce que j'vais passer l'après-midi avec Sue-Jean. C'est une meuf cool que j'ai rencontré en soirée il y a quelques semaines, et ça a très vite matché, au point qu'elle a très vite découvert la marque de mon matelas. Et puis on s'est revues plusieurs fois pour baiser, puis d'autres fois où on a rien fait, enfin rien de sexuel. Juste parler, de la vie, de trucs sans intérêt, de nos passés respectifs. Et bizarrement, j'trouvrais ça rafraichissant. J'sais pas, j'ai l'impression que cette nana et moi on a des trucs à se dire, quelque chose qui nous unit, sans que j'arrive réellement à mettre le doigt dessus. Enfin, mon doigt, c'est pas ici que je le mets, héhé. Enfin bref, une fois mon réveil désactivé, je me lève pour faire couler mon café. En attendant qu'il refroidisse, direction la douche. De l'eau brûlante sur le corps, c'est toujours un plaisir. Tu vois, cette sensation de chaleur intense, mêlée aux vapeurs d'eau, jusqu'à m'en faire tourner la tête. De la drogue gratuite en vrai quand on y pense. Le dos et les fesses collées au carrelage de la douche, je prends quelques minutes pour apprécier le moment. Puis je sors, me sèche, enfile les vêtements posés juste là sur le rebord du lavabo. Un coup de main, j'essuie la buée du miroir, et je me rends compte que j'ai pas une super tronche là. Allez zou, maquillage rapide, ni vu ni connu, et me voilà prête.

Il est quasiment 12h30, et je suis de retour dans le salon, tasse à café entre les mains. Machinalement, j'allume la télévision afin de trouver de quoi me divertir, et je tombe sur un célèbre concours de tatouage. Cool, on va regarder ça. Assise sur le canapé, je ne peux m'empêcher de commenter à voix haute tout ce qui se passe, persuadée d'être capable de faire bien mieux que ce que je vois à l'écran. Peut-être qu'un jour j'y participerai à ce concours débile. D'accord, certains candidats ont du talent, mais d'autres sont vraiment mauvais. D'ailleurs, ça me fait penser qu'il va vraiment falloir que je réaménage mon appartement correctement, parce que depuis que j'ai décidé de tatouer à domicile, c'est un putain de bordel quand quelqu'un vient. Faudrait pousser ce meuble par ici, installer un paravent là... Et alors que j'ai enfilé ma tenue de d'architecte d'intérieur, quelqu'un toque à la porte. Je vais ouvrir, et quelle surprise, c'est Sue-Jean. J'aurais pu le parier. Mon premier geste est de l'accueillir avec un baiser de convenance, pas trop intime non plus, on est sur le pas de la porte quand même. Quand on dit 13h00, c'est 13h00, bien joué. Par contre, tu as du le remarquer, la ponctualité, c'est carrément pas mon truc. Puis je l'invite à rentrer, lui retirant au passage sa veste que j'accroche au porte-manteau. Tu veux quelque chose à boire ? Café, thé, whisky ? J'ai tout ce qu'il te faut. Avant de me rapprocher d'elle, l'embrasser délicatement dans le cou, et poursuivre. Vraiment tout, héhé.
Sue-Jean Burke
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Sue-Jean Burke
Pseudo : Marnie/elle
Faceclaim : Han hyo joo
Présence : Présent.e
La question qui fâche (Sue-Jean) Tumblr_inline_pdxss9UUyI1txm9sv_400

Âge : 36 ans , le temps file même si elle considère que c’est une preuve qu’elle ne s’est jamais ennuyée.
Statut civil : Célibataire, elle à quelques aventures ci et là, jamais rien de trop sérieux. Elle n’est pas du genre a courir après l’amour, elle se fait passer en premier.
Métier : Luthière et ébéniste d’art. Elle travaille pour elle même et c’est un métier qui la passionne toujours comme au premier jour.
Habitation : Une petite maison avec une dépendance qui sert d’atelier dans otter creek.
Warnings : Aucun, sage place en vue.
Messages : 15
«Quand je t’ai invitée à cette soirée, c’était pas vraiment la fin que j’imaginais. » Ezra avait dit , en effleurant d’un air concentré l’ongle de son pouce avec celui de son indexe. Sue-Jean n’éprouva pas le besoin de répondre, elle doutait que son amie ait attendu une quelconque forme de retour de sa part, elle se contentait d’énoncer un fait. Ezra était professionnelle dans l’art de narrer les plus probantes évidences avec un air profondément certain qu’elle était la seule à les avoir remarquées, la plupart des gens la laissaient faire, c’était son privilège pour être aussi jolie, mais Sue savait que ce qu’elle appréciait chez elle c’était encore le fait qu’elle ne se privait jamais de lui remettre les pieds sur terre.

Pas cette fois cependant.
Sans doute parce que la jeune luthière était elle-même occupée à remettre de l’ordre dans la façon dont les choses avaient tourné. Pour tout dire et pour être parfaitement honnête : elle n’avait pas non plus imaginé que cette soirée quelques semaines plus tôt l’aurait amenée à se trouver dans cette situation. Au cœur du problème, la relation qui la liait - ou ne la liait pas - à Iris Quinn, fêtarde invétérée , jeune tatoueuse et enfin jeune stripteaseuse de la ville. Ce n’était pas le poste qu’occupait la jeune blonde qui posait problème dans l’équation, non. Ça n’en avait jamais été un et aussi longtemps que Sue-Jean Burke serait doté de deux sous de réflexion : ça n’en serait jamais un. Ni son appartenance au monde de la nuit, ni son goût pour le sexe ( un goût que partageait la plus vieille a l’évidence) n’était problématique , ce qui l’était en revanche c’était l’espèce de flou dans lequel elles s’étaient plongées.

Ce qui avait commencé comme une relation sexuelle sans lendemain et sans avenir, sans aucune forme de compromission avait pris la forme d’une relation étrange remplie de non dit. Pourtant , des choses , elles s’en disaient. En fait ces derniers temps elles passaient plus de temps à parler ou a faire diverses activités qu’à coucher ensemble. Et l’asiatique adorait cela.  Iris était un vent de fraîcheur bienvenu. Elle disait tout ce qui lui passait par la tête, elle savait ce qu’elle voulait ( quelque chose qui se faisait trop rare) et elle était pleine d’humour , de mordant. Surtout : elle était brillante. Et Sue adorait les gens intelligent , elle adorait sentir la profondeur chez les autres, elle adorait quand les échanges ne se limitaient pas aux banalités de surface , elle aimait apprendre des autres.

aussi stupide que cela puisse paraître aux vue de la nouveauté que représentait cette situation : Sue-Jean aimait Iris. Ce n’était peut-être pas encore l’amour avec un grand A mais elle ne l’aimait pas non plus comme on aime une maîtresse, pas comme quelqu’un qu’on cache. Elle l’aimait comme quelqu’un avec qui l’on s’affiche. Suffisamment pour vouloir sortir du flou.

C’était ce constat qui était à l’origine de sa discussion avec Ezra. C’était ce constat qui était à l’origine de son trouble. Parce qu’elle n’avait aucune difficulté à se l’avouer à elle-même, elle ne se mentait pas , jamais . Non , elle était honnête envers les autres , certes mais elle l’était surtout et avant tout envers elle-même. C’était une tactique qui lui permettait d’avancer dans la vie avec le moins de doute possible et avec le plus de clarté sur ses options et la pragmatique qu’elle était aimait savoir ou elle se dirigeait.

« Qu’est ce que tu vas lui dire , de toute façon ?
la vérité, comme toujours. Je ne lui ai jamais rien caché. Je ne vais pas commencer maintenant.
»

et ça aussi c’était vrai.
Si Iris l’avait abordé en premier lors de cette soirée, Sue n’avait pas été en reste. Il n’avait pas fallu attendre beaucoup de temps avant qu’elle lui annonce sans ambage qu’elle « lui plaisait ». La discussion s’était terminée, comme beaucoup d’autres, dans un froissement de draps. Elle plissa le nez en songeant malgré elle à la saveur de sa peau, la façon dont apparaissaient ses tatouages dans la lumière tamisée de son appartement ou dans celle du jour.

secouant la tête elle jeta un coup d’œil a son téléphone pour surveiller l’heure et constatant qu’il était plus que temps pour elle de partir elle invita son amie a faire de même ou a laisser les clefs sous le paillasson et sans attendre de réponses, elle avait pris le chemin de Town Hill.  Elle s’y rendis en marchant profitant de la fraîcheur d’avril et de l’odeur des embruns.  Elle se délectait du calme de la ville , les touristes n’étaient pas encore arrivés en masse et il était toujours agréable de traverser les rues de la charmante bourgade.

Elle ne sus pas réellement combien de temps elle avait mit pour traverser la ville mais elle était à l’heure quand elle frappa a la porte de l’appartement qu’occupait son amante. Son amie. Quoi qu’elle soit.

Treize heures précises. Si elle avait voulu le faire exprès , elle n’y serait pas parvenue et elle offrit un sourire mi amusé mi coupable à la jeune iris qui l’accueillit avec un baiser. « Crois moi si je te dis que ce n’étais pas volontaire de ma part. J’ai marché plus vite que je le pensais. » elle admit en laissant Iris lui retirer sa veste. Il y avait quelque chose de si routinier dans ce geste.  Elle sorti de la poche de la dite veste son téléphone pour le glisser dans la poche arrière de son jean alors qu’elle entrait dans l’appartement, en retirant mécaniquement ses chaussures. Sa main s’attarda au creux de ses reins quand Iris s’était approchée pour embrasser son cou et elle n’avait pas pu retenir un soupir d’aise.

« Tu sais quoi, je vais ranger momentanément l’adulte responsable dans un placard et accepter de l’alcool, n’importe quoi fera l’affaire. » bien qu’elle ne soit pas la dernière a faire la fête, Sue n’avait jamais totalement réussi a boire autrement que dans le cadre de soirées ou d’événements sociaux.  

Son regard s’arrêta sur la télévision un court instant, elle n’en possédait pas à titre personnel , il lui fallut quelques instants pour saisir le concept de l’émission. « Comment tu vas ? Tu as travaillé la nuit dernière ? » elle babilla un peu avant de se laisser tomber sur le canapé attendant son verre. Contre toute apparence , elle avait toujours trouvé qu’il y avait quelque chose de relaxant a se trouver dans l’appartement de la tatoueuse.

« Tu te souviens , tu m’avais dit que tu pensais créer un coin un peu plus approprié pour ton salon de tatouage, je ne sais plus si c’était la dernière fois ou la fois d’avant …on avait évoqué vaguement des paravents …enfin tu ne savais pas ce que tu allais faire… » elle se tortilla un peu pour sortir son téléphone et le déverrouiller et lui présenter plusieurs croquis de sa création.

« j’ai commandé une nouvelle essence de bois que j’ai pas travaillé depuis …des années , haha. J’ai pensé à en faire un , pour tester. C’est pas tellement mon genre d’objet mais je crois qu’on peut en tirer quelque chose qui te ressemble. Qu’est-ce que tu en penses, tu le voudrai ? » elle proposa avec entrain.  Parce que c’était quelque chose qui l’animait et parce que c’était quelque chose dont Iris pourrait avoir l’usage.

« il paraît qu’il y a un salon du tatouage a Portland à la fin du mois, tu voudrais y aller avec moi ? Enfin si tu peux arranger tes horaires et tout ce qui va avec. » posant son coude sur le dossier du canapé elle avait appuyé sa joue dans sa main et pris le temps de détailler sa vis à vis.

« Tu es foutrement jolie… et merde. J’ai besoin de te parler. Sérieusement , tu vois ?après on pourra revenir sur des sujets plaisants, mais avant je vais être totalement honnête avec toi et je voudrai que tu le sois aussi. Tu penses que tu peux faire ça pour moi ? » autant crever l’abscès. Pour autant et par soucis de respect , elle ne le ferai pas sans permission.

Parce que au cours des semaines qui avaient précédées, Iris Quinn avait pris une place trop importante dans les pensées de la luthière.
Iris Quinn
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Âge : Trente deux ans, encore de très belles années devant moi.
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@Sue-Jean Burke

La spontanéité de Sue était probablement la chose que j'appréciais le plus chez elle. Aucun calcul, aucune retenue. Juste des réflexions, des actions, aucunement entravées par les chaines de la vie. Cela lui donne un magnétisme que je ne saurai expliquer, et qui justifie que nous nous voyons pour la huitième ou neuvième fois. A partir de combien de fois j'vais devoir me poser des questions ? Aucune idée. De toute façon, me poser des questions en rapport avec le couple, les sentiments, et tout ces trucs débiles, ça m'énerve. Pourquoi devoir mettre les gens et leurs relations dans des cases, hein ? Durant de très courtes secondes, je regarde Sue se mouver, comme si elle avait toujours vécue ici. Ses regards, ses postures, tout semble indiquer qu'elle est parfaitement à son aise chez moi. Et, bizarrement encore une fois, je ne suis pas surprise. C'est pour ça que je ressens cette envie, non, ce besoin, de la voir encore une fois de plus ? Aucune idée, mais je suis partagée entre l'envie de découvrir tout cela, et l'envie de la mettre à la porte avant que les choses n'échappent à mon contrôle. Ok, c'est parti pour deux bières. On va commencer soft. Même si baiser bourrée, j'adore ça. Tandis que je fais l'aller retour à la cuisine pour aller chercher de quoi se rafraichir le gosier, Sue me demande comment ça va, si j'ai bossé la nuit dernière. C'est cucul, ça fait vraiment question de couple dans la routine, mais ok, je vais lui répondre. Ouais j'ai bossé. Une grosse nuit d'ailleurs. Autant te dire que le réveil à 11h42 ce matin a été violent.

Et me voilà de retour dans le salon, bouteilles décapsulées à la main, en direction du canapé. Je donne sa boisson à Sue, avant de m'asseoir juste à côté d'elle. J'arrive à percevoir les notes de son parfum, ce qui a pour effet de m'émoustiller légèrement. Et pour cause, lors de nos ébats, l'odeur de son parfum est encore plus présente. Et, forcément, ça ravive des souvenirs très récents, et très plaisants. Mon amante me sort de mes pensées en me demandant si j'ai réfléchi à comment réagencer mon appart pour y créer un espace tatouage, elle a même envie de faire elle même les paravents que j'ai évoqué la dernière fois. Sympa. Une pote qui rend service à une autre pote. Ou une meuf qui rend service à sa meuf ? Ouais, j'sais pas trop. D'habitude, je ne me pose pas autant de questions. C'est... perturbant. Et alors que Sue embraye sur un salon de tatouage qui doit avoir lieu prochainement pas très loin de Bar Harbor, elle s'interrompt d'elle même, prend un air hyper sérieux, ce qui n'est pas bon signe, avant de me demander d'être honnête avec elle. Putain, c'est pas vrai. Non, pas maintenant. Ce moment, je l'ai déjà vécu plusieurs fois, dans d'autres relations. Et à chaque putain de fois, ça finit de la même façon. Des pleurs, des cris, et moi qui fuit, préférant toujours privilégier ma liberté. Alors tais-toi Sue, je ne veux pas avoir cette conversation. Laisse moi juste profiter de ces moments que l'on vit ensemble, qui sont de véritables bouffées d'air frais. Ma gorge se noue, mes mains deviennent moites, et les battements de mon coeur sont si violents que je suis convaincue que tout l'immeuble les entend. Tu vas me faire le coup de vouloir savoir ce qui se passe entre nous, c'est ça ? Putain.... Je me lève du canapé, tout en continuant à boire ma bière. Allez, vas y, pose là ta question de merde, je t'écoute. J'vais me braquer. C'est sur j'vais me braquer. Bordel mais pourquoi quand je rencontre quelqu'un de bien, pas prise de tête, il faut toujours que ça finisse comme ça ? Fais chier.
Sue-Jean Burke
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Sue-Jean Burke
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Âge : 36 ans , le temps file même si elle considère que c’est une preuve qu’elle ne s’est jamais ennuyée.
Statut civil : Célibataire, elle à quelques aventures ci et là, jamais rien de trop sérieux. Elle n’est pas du genre a courir après l’amour, elle se fait passer en premier.
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Baiser bourée.

Eh bien ce n’était pas comme si ça ne leur était jamais arrivé et elle n’avait pas retenu un petit rire un peu amusée de sa réflexion avant de faire passer son hilarité avec une gorgée de bière. Elle aurai sans doute apprécié quelque chose de plus fort, mais elle n’avait jamais eu besoin d’alcool pour être franche et elle songeait qu’elle n’allait pas changer pour si peu. Parce que ce n’était pas grand chose. Rien d’insurmontable , rien de grave. Seulement livrer quelque chose qu’elle avait sur le cœur; et Sue-Jean avait toujours été bonne pour dire ce qu’elle avait sur le cœur. En général, elle se moquait pas mal de savoir si elle y mettait les formes nécessaires.

Elle avait écouté Iris lui raconter qu’elle avait eu une grosse nuit au travail , avait de déclarer qu’elles avaient à parler. Bien entendu la situation s’était tendue immédiatement. C’était à prévoir. C’était sans doute parce qu’elle s’en était méfiée qu’elle n’en avait pas été plus bouleversée que de raison. Elle l’avait regarder se lever et s’agiter comme si sa propre peau était devenue inconfortable. Est-ce que c’était possible? Elle songea que si ça l’était alors Iris était en train de l’expérimenter.

Si Sue voulait mettre des mot sur ce qu’elles vivaient ? C’était une évidence, mais elle ne percevait pas en quoi c’était quelque chose de grave ou de difficile. Il était seulement question d’acter des faits. Parce qu’il se passait quelque chose entre elles , il aurai fallu être aveugle ou stupide pour ne pas le remarquer et Sue était de nombreuses choses ( indélicates, radicalement franche, bornée ..) mais elle n’était certainement pas idiote ou malvoyante. Pire: elle faisait passer son bien être avant celui de la plupart des gens. Elle n’avait jamais menti sur ce fait , sur cette marque d’égoïsme qui la caractérisait, c’était la raison pour laquelle elle était capable de toujours formuler ses besoins , ses demandes, c’était aussi ce qui mettait une distance entre elle et la plupart des autres. Aussi sociable qu’elle soit, aussi facile à aborder qu’elle fusse, rares étaient les personnes qui pouvaient sur le long terme accepter les conditions de la vie à ses côtés.

«Je n’ai pas besoin de la poser. Tu viens de la formuler à ma place. » avait-elle commencer par répondre laconiquement et d’un pragmatisme un peu déplacé. « Franchement il n’y a pas de quoi en faire une crise. Je te demande pas de m’épouser. Je t’apprécie énormément mais je n’ai pas complètement perdu l’esprit. » Son ton était posé et elle porta sa bouteille de bière à ses lèvres pour en boire davantage, elle était un peu amère. Étrangement comme la situation , si on la regardait avec cynisme. Elle reniflât un peu amusée du parallèle avant de se redresser un peu sur le canapé, qu’elle n’avait pas quitté.

«ça parait si grotesque d’imaginer que je veux être la fille que tu « baise »officiellement ? » c’était vulgaire, ça ne lui ressemblait pas mais ça semblait tout à fait approprié à la situation. Et c’était la stricte vérité. La plus crue, sans aucun ambage« Il fallait être moins passionnée et moi passionnante, moitié moins brillante si tu ne voulais pas que je tombe pour toi. »ça aussi c’était la vérité et Sue ne se mentait jamais a elle-même et rarement aux autres.

aucun mot n’avait supéré le volume de l’autre. Elle n’avait pas perdu son calme dans l’opération et avec un soupire elle avait repris une gorgée de sa boisson. Elle doutait qu’elle pourrait désamorcer la situation, Iris avait un tempérament de feu mais Sue n’en avait pas peur. Éventuellement , après un moment la danseuse se calmerai, éventuellement elle ne terminerai pas cette conversation en la fichant à la porte. Et même si elle le faisait, Sue avait passé l’âge de le vivre comme un drame dont elle ne se relèverait pas. Elle passerai sans doutes quelques jours à enterrer cette relation et elle reprendrait sa vie là où elle l’avait laissée. Parce qu’autant elle pouvait aimer Iris, autant elle pouvait imaginer l’aimer d’avantage dans le futur , elle ne pouvait pas imaginer un monde ou elle ne prendrai pas elle-même en main avant toute chose.

Peut-être que c’était l’âge ou peut-être que , comme l’avait suggéré Sarah, son ex , quelque chose clochait chez elle. Est-ce que c’était le cas ? Sue-Jean ne comprenait pas et n’avait jamais compris les gens qui s’effondrait après un rejet ou après une rupture , tout cela étaient des risques, c’était des choses inhérentes aux relations sociales et interpersonnelles. Elle n’avait jamais compris non plus pourquoi les gens apportaient plus d’importances aux ruptures amoureuses qu’aux ruptures amicales et quelque chose lui disait que si Iris mettait un terme à leurs rencontre elle perdrait et une amie formidable et une partenaire fascinante. Parce qu’elle était fascinante , amoureuse au front noir. Elle venait avec les ombres de la nuit et se transformait quelques fois en aube, la plupart du temps pourtant elle était pareille à ces nuits parsemées d’étoiles : un monde trop peu exploré et tellement passionnant.

«Est-ce qu’on devrai parler de ce qui te met dans un tel état ? Je n’ai jamais fait d’ingérence dans ta vie et je ne vais pas commencer parce que tu me donne le droit de t’appeler « ma petite amie ». Franchement , est-ce que je ressemble a quelqu’un qui ferai ça ? » elle espérait que non. Parce qu’elle avait toujours mis un point d’honneur à ne pas interférer avec la vie des gens qu’elle aimait. Jamais sans autorisation en tout cas.
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@Sue-Jean Burke

J'écoute. J'écoute avec beaucoup d'attention. Et à ma très grande surprise, même si je suis tendue, voire très tendue, je ne sens pas la colère m'envahir. Mes yeux plongent dans ceux de Sue, et mon cerveau enregistre chaque mot, pèse chaque mot, analyse chaque mot. Comme un avertissement pour me dire que cette fois, ce n'est peut-être pas la même chose que les fois précédentes. Cette fois, je suis face à une personne capable de me tenir tête, capable de contenir le dragon qui sommeille en moi. Et alors que d'habitude je me serais très certainement énervé, n'écoutant que la moitié des propos tenus avant de partir en claquant la porte, et ce même si j'étais chez moi, je me surprends à me dire des choses comme "ouais, c'est pas con", "ouais, elle marque un point". Et alors que Sue ponctue la fin de son intervention par une question visant à savoir si je la considère comme quelqu'un pouvant faire des ingérances de ma vie, ma tête se baisse, mes yeux contemplent le sol, et d'une petite voix un peu tremblante, un seul mot sort. Non. Machinalement, je termine ce qu'il me reste de bière avant de me diriger vers la cuisine afin d'en ramener deux nouvelles. Je sens que je suis sur un fil, qu'à tout moment je peux exploser, mais Sue a, pour le moment, trouvé les mots pour ne pas que ça arrive.

Puis je reviens dans le salon, bouteilles décapsulées à la main, que je pose sur la table basse. Le silence devient pesant, je sais que c'est à moi de répondre. Seulement, rien ne vient, si ce n'est encore plus d'incertitudes. Partagée entre l'envie de lui entrouvrir la porte de mon jardin secret et l'envie de me contenter du minimum. Après tout, je ne la connais pas si bien que ça, je n'ai aucune garantie sur le fait que dans quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, elle ne se lassera pas de moi, de mon comportement, de mes humeurs, de mes frivolités, de mes addictions... Parce que c'est ce qui arrivera, c'est certain. Je ne suis pas le genre de femme avec qui il faut voir un avenir sur le long terme. On se voit, on s'éclate, ça dure le temps que ça dure, sans aucun calcul, sans aucune retenue, sans aucune question. Mais là, ça a été verbalisé, elle veut une réponse claire. Est-elle ma petite amie, oui ou merde ? Tu n'imagines pas à quel point c'est difficile pour moi de répondre à cette question. Tu connais pas la vraie moi. La vraie moi qui te fera fuir dès que tu la rencontreras. Celle qui hurle, celle qui ne prévient pas quand elle rentre tard, celle qui peut être à deux doigts du coma éthylique à n'importe quel moment de la journée, celle qui n'aura aucun problème à aller baiser avec quelqu'un d'autre si elle en a envie... D'habitude j'suis pas aussi prévenante, mais j'veux être certaine que Sue sache dans quoi elle s'embarque si elle veut vraiment que les choses soient officielles entre elle et moi. Alors, si t'es prête à prendre ce risque, si tu penses que t'es celle qui arrivera à empêcher tout ça, alors ok, tu es... Putain, ça brule les lèvres, j'arrive pas à le dire. Allez, prends une grande respiration, ça va aller. Ma petite amie.
Sue-Jean Burke
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Âge : 36 ans , le temps file même si elle considère que c’est une preuve qu’elle ne s’est jamais ennuyée.
Statut civil : Célibataire, elle à quelques aventures ci et là, jamais rien de trop sérieux. Elle n’est pas du genre a courir après l’amour, elle se fait passer en premier.
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« Non »

c’était un mot simple mais elle pouvait en sentir l’impact. Tant sur elle-même que sur Iris. Iris qui admettait qu’elle n’était pas le genre de personne qui viendrait se mêler de ce qui ne la regarde pas , et sur elle. Sue-Jean pouvait entendre en toile de fond le bruit écrasant de ce silence qui se passait de détails;il y aurait une suite. Pas de suite cependant. Cet aveu de confiance ne venait pas sans ses mises en gardes et la luthière voulait croire qu’elle était capable de toutes les entendre, de passer au travers.

au-delà du fait qu’il y avait tellement de choses à découvrir sur Iris, dont elle savait finalement peu de choses tant elles s’étaient cantonnées à partager des moments de plaisir. Elle avait échangé sur leurs passions, sur ce qui les faisait vivre, sur leurs métiers , sur ce qui les animait , mais leur passé, leur mode de vie était resté quelque part enterré dans les tréfonds de leurs gorges. Comme si tant qu’elles n’en faisaient pas mention, toutes ces choses n’avaient pas de corps. Tant qu’elles n’avaient pas de corps ces choses-là alors les deux femmes appartenaient au même monde.

C'était un mensonge aussi gros que la lune.
C'était un mensonge aussi laid qu’il était délicat.

parce qu’un jour cette réalité les rattraperaient. Peut-être même qu’elle était en train de le faire à cet instant précis alors que la danseuse revenait avec des nouvelles bières. L’odeur du malt venait a ses narines alors qu’elle observait sans gènes le visage de l’autre femme , pour sonder la moindre avancée dans sa réflexion. Elle avait toujours été comme ça, Sue-Jean. Elle regardait les gens avec autant d’intensité que possible, comme si elle pouvait gratter de son esprit les bords de leur conscience, comme si elle pouvait lire dans leurs chairs, dans ce qu’ils avaient de plus substantifique.

enfin.

il étaient sortis de sa bouche , ces mots, ces avertissements. Autant de choses que son éducation aurait dû la pousser a fuir. Elle qui avait grandi dans une bonne famille , qui savait tenir son rang, elle qui avait été la jeune fille sage, l’adolescente responsable, l’adulte respectable. Tout ce qui faisait d’Iris « une mauvaise fréquentation », mais au dela de toute réalité sociale, la coréenne avait été élevée pour accepter toutes les différences et elle supposait que son immersion dans un monde aussi éclectique que le sien , celui de la haute société et de ses vices, avait facilité sa compréhension de certains mécanismes.

Elle avait tendu la main pour prendre la seconde bouteille et passé sa main libre sur sa nuque, pour la masser un peu alors que son regard ne lâchait pas le corps d’Iris.

« Ce n’est pas a moi d’empêcher tout ça, Iris. C’est à toi seule de le faire. Même avec toute l’affection du monde on ne peux pas changer quelqu’un qui ne le veut pas.»

autant être claire.
Sue pouvait aimer avec intensité , elle pouvait être un monstre de tolérance et de compréhension, elle pouvait s’asseoir sur ce que certains appelaient la « fierté » mais qu’elle considérait comme un déplacement de leur « ego ». En aucun cas cependant , l’asiatique ne pouvait faire de miracle. La seule personne qui pouvait prendre la décision et changer c’était Iris.

« Quand à tout ce que tu me raconte, ça ressemble a ton problème, pas au mien. » le pouce de sa main gauche faisait tourner avec lenteur l’anneau qu’elle portait à son index, comme si cela pouvait l’aider à réfléchir. À choisir ses mots. « Que tu hurles , au lieu de parler, que tu boive à outrance ou que tu me trompe, tout cela c’est ta responsabilité, c’est ton libre arbitre , ce n’est pas quelque chose que tu me fais à moi, mais quelque chose que tu te fais a toi. La seule chose que je peux faire , c’est être là. Bien entendu on pourrait parler longuement des raisons qui te poussent à t’auto-saboter mais je doute que tu veuilles le faire. Je ne crois pas non plus que le moment soit bien choisi. »

La jeune Burke n’avait jamais eu un attachement particulier pour la fidélité sexuelle au sein des couples. Elle plaçait la fidélité sentimentale au dessus de cette dernière et encore une fois « Ce n’est pas parce que tu es ma petite amie que tu m’appartient. Tu es ton propre gardien. Mais si tu dois coucher avec quelqu’un d’autre, fais au moins en sorte que je l’apprenne de ta jolie petite bouche. »

une autre chose qu’elle valorisait plus que n’importe quoi d’autre. La sincérité, l’honnêteté. Honnêtement , elle était du genre plutôt calme et elle pensait qu’elle avait assez d’amour propre pour supporter la plupart des choses, mais elle ne tolérait pas le mensonge. Elle ne l’avait jamais fait.

« Je suis loin d’être parfaite de mon côté tu sais ? Parce qu’autant je pourrai t’aimer, autant je pourrai être attachée à toi …à la fin , je me choisirai toujours.» elle s’était léché un peu les lèvres en se relevant pour se rapprocher de la blonde et l’acculer contre la fenêtre, posant sa bière sur le rebord de cette dernière. Ses lèvres avaient effleurées son cou, remontant le long de sa carotide,exhalant un filet d’air chaud jusqu’au creux de son oreille. « Tu peux vivre avec ça ? » elle avait ronronné contre sa peau avant que ses lèvres ne viennent chercher les siennes avec une drôle de rage. Comme si elle ne venait pas d’avouer son propre narcissisme , comme si elle ne venait pas de lui laisser le champs libre à tous les interdits.

elles en parleraient un autre jour.
ou peut-être qu’elles n’en parleraient jamais.

peut-être que cette conversation serai la seule et unique fois qu’elles aborderaient les règles qui régenteraient leur vie désormais.

ses dents cherchèrent sa langue, rencontrèrent ses lèvres et sa main droite avait capturé son menton ,quelques secondes de plus, puis enfin, elle chercha son souffle.

« Tu as d’autres objections ?»
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