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Le quartier des grands esprits Ft. Helena Stevens
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Cecilio Mendez
where do we go now ?
Cecilio Mendez
Pseudo : Valhalla (peu importe les pronoms
Faceclaim : Oscar Isaac (par "and the sun rises again")
Multicomptes : Eli Adler, Gabriel Medina, Atticus Kane, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
Présence : Présent.e
Le quartier des grands esprits Ft. Helena Stevens Tenor

Âge : 45 ans
Statut civil : Divorcé, célibataire, père.
Métier : Propriétaire de plusieurs exploitations minières (métaux & pierres précieuses)
Warnings : Aucun à proprement parler, mais parlons en si besoin !
Messages : 61


Cecilio ne le savait pas encore... Mais il n'était décidément pas au bout de ses surprises en décidant de s'installer pour une année test à Bar Harbor. L'objectif c'était de changer d'air pour quelque chose de plus sain et qui lui permettrait de se « mettre au vert » comme on dit. De soulager un peu son cœur stressé et de profiter de la vie. On oubliait souvent de le faire lorsqu'on avait la tête dans le guidon et beaucoup de responsabilités. Cecilio était riche, de manière quasi honteuse d'après certains... Et bien qu'il en profitait à sa façon il n'était pas vraiment dans le « laissé-aller ». Peut être qu'il fallait que ça change.

La veille il avait retrouvé un vieil ami venu de Finlande. De tous les endroits de ce monde il avait fallut qu'ils décident tous les deux de prendre un pied à terre dans cette petite ville. Bar Harbor attirait de drôles de personnalité. Des personnages très intenses avec des passés de toute évidence parfois un peu trouble...

Bref. Aujourd'hui était l'occasion d'une nouvelle promenade. Elle venait à peine de commencer pour tout dire. Cecil s'était enfin acheté quelques accessoires pour les hivers locaux plus tôt dans la matinée et bien qu'il se montre prudent lorsqu'il posait le pied là où la neige était compacte et gelée, il n'avait plus l'impression d'être sur une patinoire géante et dangereuse, pleine de pièges.

Mais ce qui est le plus intéressant, à cet instant précis, c'est de voir une voiture se garer près d'une grande maison voisine. « Voisine » avec toutes proportions gardées. Dans ce quartier de Bar Harbor on possédait de vastes terrains. Assez pour connaître ses voisins de loin ! Ceci étant dit, ce qui est intéressant n'est pas tant la voiture mais la femme qui en sortait.

Tirées à quatre épingle, élégante... Malgré son manteau chic d'hiver on devinait une silhouette entretenue. Et vu la blondeur de cette femme, si Cecil avait décidé d'apprivoiser ses cheveux blancs et ses fils argentés dans sa barbe, elle avait plutôt décidé d'entretenir cet ersatz de jeunesse. Et ça lui allait bien. Elle était belle.

« Helena ? »

Lorsqu'elle pose son regard de chat sur lui, Cecil sait tout de suite que sa mémoire a ressortit l'intégralité de sa fiche dans un coin de sa tête. Elle le reconnaît, ça se voit. Helena était une femme qui n'avait jamais manqué d'intelligence. Ni d'ambition. Entre eux, il y avait eu quelques affaires discrètes. Des informations dans un sens et dans un autre... Et lorsqu'il avait dû quitter la Finlande en catastrophe, c'était elle qui de loin avait joué de ses contacts pour lui faire prendre un vol privé afin de lui faire quitter le pays dans les plus brefs délais. Vihtori avait pris beaucoup de risques pour l'amener jusque là. Ils avaient fait une sorte d'équipe inhabituelle peut être sans le savoir. Et soudain, voilà qu'ils étaient tous les deux à Bar Harbor et presque voisins.

« Ne me dis pas que tu vis ici ? »

Il a un petit ricanement bas, désignant de manière abstraite la direction de laquelle il venait.

« J'ai ma maison d'été un peu plus haut. J'ai décidé de m'y installer quelque temps. »

Cecil secoue la tête, ayant toujours du mal à le croire. Ils s'étaient passés le mot ou bien quoi ?

« On m'a dit que tu avais laissé tomber ta carrière. J'ai eu du mal à le croire. »

Il l'avait connu très carriériste, pour ne pas dire « avec les dents longues ». Bar Harbor, ça semblait minuscule pour elle, pour qu'elle n'étouffe pas. Mais la vie réservait des surprises de toute évidence. Et parfois on prenait tout un autre chemin. Au moins si c'était le cas ils allaient se comprendre tous les deux.

« Toi ici, la ville doit te manger dans la main non ? »

Il ne serait pas étonné !


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Helena Stevens
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Helena Stevens
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Âge : 43 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Responsable des relations extérieures et du jumelage de Bar Harbor
Habitation : Otter Creek - une somptueuse maison avec jardin et pisicine.
Triggers : Aucun, en cas de doute hésite pas à me mp !
Warnings : Décès, pretty privilege
Messages : 92

Je venais d’emménager à Bar Harbor. Le quartier que j’avais choisi correspondait parfaitement au train de vie que je désirais maintenir. Malgré le changement de décor, je souhaitais conserver un certain confort. Bar Harbor avait été une ville balnéaire au 19e siècle, l’ancêtre des Hampton en quelque sorte et le quartier dans lequel j’avais élu domicile avaient gardé quelques stigmates de cette richesse d’antan. Bien que ma maison soit d’une construction récente, j’aimais ce sentiment de richesse que je pouvais ressentir.

Je n’avais pas de complexe avec l’argent que je possédais. J’en avais et je n’en avais pas honte. Je ne voulais pas enterrer mon argent sur un compte, je voulais en profiter en m’offrant un confort tout terrain ! C’est ainsi que j’avais fait l’acquisition d’une splendide maison avec piscine, grand terrain boisé, le tout dans un quartier plutôt aisé.

Je venais d’être déposée par un chauffeur devant ma maison quand j’entendis une voix m’appeler dans la rue. Je retournai la tête surprise car je n’étais pourtant pas si connue dans le quartier. Au loin devant moi se tenait Cecilio. Une silhouette familière et à la fois si inattendue en cet instant. Je ne peux m’empêcher de sourire. Il y avait quelque chose de réconfortant à le voir ici.

« Cecilio, c’est bien toi ? Incroyable ! » lui demandai-je en m’avançant vers lui.

Arrivant à sa hauteur, je ne pu me contenir de le prendre dans mes bras chaleureusement. L’étreinte ne se voulait pas étouffante, juste quelques secondes pour lui exprimer ma sincère joie de le revoir. Je ne savais même plus à quand remontait notre dernière rencontre. Plusieurs mois sans aucun doute !

« Oui j’ai emménagé dans cette maison il y a quelques semaines. Mais toi, que fais-tu ici ? »

Il me confia qu'il s'était également installé à Bar Harbor, dans une maison d’été qu’il possédait. La vie était tout de même assez surprenante parfois. Quelle était la probabilité que nous avions tous les deux eu la même envie de venir s’installer ici en même temps ? Elle devait être infime. J’hochai la tête à l’évocation de ma carrière.

« J'ai eu une sorte de révélation, un désir de revoir mes priorités. » ma voix était douce, presque mélancolique. « Ce n'était pas une décision facile, tu le sais doute mieux que personne. Mais parfois, on doit s'arrêter pour vraiment voir où l'on veut aller. »

Ma voix est empreinte d’une douce sincérité. L’évocation de ce changement radical de vie était un peu douloureuse car je me rends compte à chaque fois de ce que j’ai manqué dans la vie, mais aussi ce que je laisse derrière moi. Je ne pu m’empêcher de rire en entendant son petit commentaire sur la ville qui mange dans la main.

« Je fais profil bas, je ne voudrais pas effrayer mes collègues de travail. Et je t’avoue que gérer les relations internationales de BH est vraiment une promenade de santé, alors j’y vais doucement ! »

Enfin c’est ce que j’essayais de faire … Mon travail, même s’il était d’une ampleur beaucoup moins importante que celui à Washington, était tout de même important. J’y mettais tout mon cœur à l’ouvrage comme on disait. J’avais déjà pensé à plusieurs projets de jumelages intéressants que je souhaitais voir mettre en place. Je ne savais pas faire les choses avec demi-mesure quand il s’agissait de ma vie professionnelle. Une qualité qui avait tourné en défaut malheureusement …

« Et toi ? Tu prends des vacances alors ? Le grand Mendez, aurait-il enfin prit la décision de lever le pied ? »

Tout comme moi, il était un bourreau du travail. Il s’investissait corps et âmes dans ses nombreux projets, les uns toujours plus grands que les autres, parfois au détriment de sa santé.

« Tous mes cartons ne sont pas encore déballés, mais le bar est opérationnel. J’ai un excellent whisky, ou si tu préfères quelque chose de plus léger, un jus de fruits fait maison. Alors si ça te tente, de venir, je t’invite à prendre un verre plutôt que de papoter dans le froid. »

J’esquissai un sourire en tournant légèrement ma posture vers le portail de chez moi et appuyer mon invitation à entrer. Ma proposition ne fut pas refusée alors avec un empressement léger j’ouvris mon portail pour pouvoir monter les quelques marches menant au perron de ma maison. Encore peu habituée à mon trousseau de clés, je du m’y prendre à deux fois avant de trouver la bonne. Je nous débarrassai de nos manteaux et le pria de me suivre jusque dans mon salon où se trouvait le bar. C’était une de mes pièces préférées. Deux baies vitrées faisaient entrer la lumière matin comme soir.

« Soft ou moins soft du coup ? » demandai-je avec un sourire malicieux sur les lèvres.
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C’est au moins flatteur qu’Helena le reconnaisse si vite. Il n’était certes plus à un âge où les hommes changent beaucoup. Ses traits étaient sans doute toujours un peu les mêmes. Tout au plus avait-il davantage de barbe et les tempes plus grisonnantes. Pour le reste, il fallait admettre qu’à part en de rares occasions il y avait plusieurs années de ça, Helena et lui avaient gardé une relation presque épistolaire. Elle, en revanche, avait légèrement changé d’après lui. Pas assez pour qu’il ne la reconnaisse pas mais elle revêtait une beauté luciférienne qu’il ne se souvenait pas lui avoir vu à l’époque. A moins qu’amoureux d’un autre charme, il ait simplement été aveugle.

L’étreinte le surprend sans doute autant qu’elle l’amuse mais le guatémaltèque la lui rend de bon cœur. Ça faisait du bien de voir un visage ami. Ici, les seuls qui savaient qui il était le prenait souvent en grippe sans le connaître à cause de son domaine d’activité. Sans pouvoir le leur reprocher à 100%, disons que ça devenait irritant à force.

« Le monde est parfois si petit… ! »

Parce que Bar Harbor l’était encore plus ! Qui aurait pu prédire que leurs chemins se croiseraient à nouveau ici, dans une ville reculée des Etats-Unis dont ils n’étaient ni l’un ni l’autre originaire ? Qui plus est après avoir sévèrement levé le pied sur leurs activités de l’époque !

« J’ai une maison ici, moi aussi. »

Il indique une direction. Elle était par-là, un petit peu plus loin. Peut être que la blonde était déjà passée devant à l’occasion.

« Une maison de campagne à la base. Surtout utilisé pendant l’été. Très peu par moi-même néanmoins. Plutôt par mon fils ou mes frères. »

Au moins ils avaient gardé la maison « vivante ».

« Mais j’ai récemment levé le pied moi aussi. Au moins pour une année le temps de voir comment les choses se passent. »

Ses mains retrouvent le fond de ses poches pour s’y tenir au chaud tandis qu’Helena lui fait part de son « épiphanie » en quelque sorte. Quoi que la mélancolie joue ses notes de musique dans sa voix, elle ne semble pas au stade du regret non plus et Cecil esquisse un sourire. Elle entre dans le détail de ce qu’elle fait aujourd’hui, professionnellement parlant. Elle aurait sûrement pu décider de se laisser vivre mais visiblement elle n’était pas ce genre de femme. Ou pas encore !

« Tu crois que tu arriveras à t’en tenir à ça ? »

Helena avait une personnalité ambitieuse et qui n’hésitait pas à brûler la chandelle par les deux bouts pour obtenir ce qu’elle voulait. Est-ce que sur le long terme, elle se voyait materner des décisions internationales probablement peu nombreuses ?

« Je te souhaite de trouver ton équilibre. »

Ils en reviennent plutôt à lui tandis qu’elle taquine à propos de cette année sabbatique qu’il venait d’évoquer et sans entrer dans les détails, il explique simplement :

« Ordre du médecin en quelque sorte. Je dois me ménager. Je n’ai pas complètement raccroché et je ne suis pas sûr que je puisse un jour. Alors je travail, mais à beaucoup plus petite dose et je délègue un peu plus. »

Cecil taperait volontiers dans le whisky et de fait il acquiesce.

« Ce n’est pas très bien je suppose mais ce sera juste un. Parce que je te fais confiance pour avoir quelque chose d’exportation irlandaise ou écossaise, quelque chose comme ça ! »

Il ne pouvait pas dire non à ce genre de douceur… ! Cecilio suit en tout cas Helena pour remonter sa petite allée puis son grand perron, l’observant gérer son jeu de clef avec la confusion de celle qui ne les avait pas encore amadoués !

« Il y a deux ans j’ai fait installer des serrures électroniques. Une carte magnétique maître sur moi et je vais partout. »

Bon évidemment s’il se la faisait voler c’était pénible… Mais c’était vrai aussi pour un jeu de clefs !

« Je te donnerais le nom de la société si ça t’intéresse. Ils ont fait du bon travail. »

Manteau en moins, Cecil suit son hôte au salon. Il avait entrevue des cartons mais clairement l’endroit semblait déjà commencer à révéler tout son potentiel.

« Pas soft du tout, disons ! »

Cecil a un petit clin d’œil, se permettant de rejoindre un fauteuil pour s’y installer.

« J’ai fait une petite promenade de santé. Difficile de reconnaître les environs lorsqu’on ne les connait que l’été. C’était agréable… Mais je demande encore à voir ce que donne un hiver complet par ici. A mon avis c’est toute une expérience. Plus qu’a New York ou Montréal. »

Les grandes villes prenaient l’hiver de plein fouet mais peut être moins malgré tout que dans ces zones de campagne non ?


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Cecilio m’expliqua qu’il avait une maison de vacances dans laquelle il avait décidé de séjourner. Celle-ci était habituellement utilisée par sa famille durant l’été. Son changement de rythme de vie l’avait conduit à prendre possession des lieux bien plus que d’habitude. Il laissa sous-entendre quelques problèmes de santé, je ne rebondis pas sur cette confession car il ne semblait pas vouloir s’étendre sur le sujet.

« Peut-être que c’est un mal pour un bien comme on dit ! Une nouvelle vie s’offre à toi en quelque sorte et tu vas pouvoir goûter à des petits plaisirs sans doute négligés jusque-là. » lui dis-je avec une petite note de complicité dans ma voix.

Ces paroles étaient tout autant à son intention qu’à la mienne. Mon propre changement de vie me faisait reprendre conscience de cela. Les petits plaisirs de la vie, que j’avais tant de fois balayée, avaient un goût différent.

Le clin d’œil de Cecilio en réponse à ma proposition de whisky me fit rire. C’est ainsi que nous réfugions au sein de ma maison, à l’abri des fraîches températures. J’ouvris le bar, choisissant une bouteille de single malt que je ne buvais que dans de très rares occasions. Pour des retrouvailles c’était parfait !

« Pour les serrures électroniques, c’est vrai que c’est une idée tentante. Je veux bien que tu m’envoies les coordonnées. Mon père m’a donné sa passion des nouvelles technologies et je pense que ça peut me simplifier grandement la vie. »

Mon père travaillait pour la Silicone Valley durant de nombreuses années. Son goût pour les nouvelles inventions, les nouveaux progrès technologiques, il avait su me le partager de nombreuses fois. Même si ce n’était pas un domaine qui m’intéressait particulièrement, j’étais toujours impressionnée par toutes les nouveautés qui pouvaient sortir sur le marché. Je versai le liquide ambré dans nos verres, en tendis à mon ami avant de prendre place dans un fauteuil. Un sentiment de satisfaction m’envahit.

« Je trouve en effet que Bar Harbor à un charme particulier en hiver. Je t’avoue que j’y venais étant plus jeune mais principalement l’été et ma dernière visite remonte à plus de vingt ans. Alors c’est une totale redécouverte ! Je dois bien avouer que j’apprécie le calme et même ce froid. »

Je levai un peu mon verre et l’approchai de Cecilio pour trinquer avec lui pour ces retrouvailles fortuites.

« Tu me diras ce que tu penses de cette bouteille. 1969, 55 ans d’âge, une belle pépite qui m’a coûté une petite fortune, mais j’ai aucun regret à chaque fois que j’en bois une gorgée ! »

Je trempai mes lèvres dans le liquide présent dans mon verre. Délicatement je savourai cette boisson d’une extrême qualité. Peu de gens pouvaient se vanter de boire une boisson aussi noble et si rare. Quelque part j’avais une satisfaction à penser que j’avais ce privilège-là. Un sourire se glissa sur mes lèvres. C’était réconfortant. Il manquait tout de même quelque chose à ce moment. J’attrapai la télécommande posai sur le guéridon près de mon fauteuil et enclenchai la cheminée artificielle. C’était la touche manquante ! Je posai mon verre, le regard perdu un instant dans les flammes dansantes.

« Tu me souhaitais de trouver un équilibre, mais toi ? Est-ce que tu sais comment tu envisages de passer ton année ? Tu as des projets en rapport avec Bar Harbor ou tu vas juste gérer tes affaires et te laisser porter par le calme de cette petite ville ? »

Cette question, je la posai avec une sincérité, vraiment curieuse de savoir comme un homme d’action tel que Cecilio envisageait cette pause, ce changement de rythme. Je le savais que trop bien, savoir lever le pied quand on en avait pas l’habitude, cela pouvait être terriblement difficile.
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« Peut-être. Pas que je me plaignais de ma vie jusque-là néanmoins ! »

Alors disons qu’il espérait y prendre un peu goût à la limite. Cecil avait surtout accepté cette mise au repos forcé parce que sa famille était inquiète pour lui et qu’il ne pouvait pas ignorer leurs demandes, surtout lorsqu’ils faisaient tous front commun ! Pour le moment ça allait mais ça faisait si peu de temps qu’il était arrivé que c’était encore du domaine de l’anecdotique.

« Il paraît qu’il faut trois semaines pour que quelque chose devienne une habitude. Alors je t’en reparlerais à ce moment pour voir ! »

Cecil n’était pas certain de croire à ce genre de chose mais pour une fois il voulait bien croiser les doigts. Bar Harbor semblait déjà faire du bien à Helena qui arborait un teint radieux. Alors pourquoi pas lui ?

D’un mouvement de la tête, Cecilio promet de faire parvenir à Helena les coordonnées de la société qui s’était occupée des serrures électroniques de sa maison. On n’était plus autant que ça dans les nouvelles technologies, ça se rependait de plus en plus. Par contre ils faisaient certains extras qui avaient un côté plus « gadget » mais aussi confort.

« Merci. »

Cecil vient sentir l’odeur agréable du liquide ambré avant d’y tremper ses lèvres. Il était fort, mais pas dénuer d’une touche d’amertume. De ces whiskys que l’on boit calmement et lentement pour les apprécier sans l’ivresse.

« Je l’avoue, tu avais dit vrai : il est délicieux. »

Helena évoque ses anciens passages à Bar Harbor et ça amène un sourire sur les lèvres de Cecil. Il y a vingt ans, il n’avait pas encore sa maison d’été. Mais si ça avait été le cas, ils auraient pu se connaître par hasard ici avant de se retrouver plus tard, peut être même pas conscient de la coïncidence.

« Vingt ans ce n’est pas grand-chose pour toi. Tu es intemporelle ! Tu n’as pas changé. Toujours aussi belle et élégante. »

Il fallait redonner ça à Helena. Bien sûr il ne l’avait jamais vu si jeune mais le nombre des années qui séparait sa première rencontre avec Helena lui permettait de dire que cette femme savait avancer dans la chronologie de sa propre vie avec douceur.

Cecil porte à nouveau le verre à ses lèvres tandis qu’elle lui vante l’âge de la bouteille.

« Tu l’a faite importer ? J’ai de vieux contactes dans des distilleries irlandaises… Mais je n’ai pas envie de dealer avec les douanes. Ou alors tu as toi-même de vieux contacts pour aider à faire passer cet alcool ? »

La bouteille devait valoir une fortune déjà mais son exportation devait être hors de prix également et il craignait que des douaniers trop zélés se servent ou n’entreposent pas bien la bouteille… Du chaud, du froid… ça pouvait tuer une bouteille comme celle-là !

Le regard de Cecil suit celui de son hôtesse lorsqu’elle allume un feu factice.

« Ha, j’ai préféré garder la cheminée à l’ancienne pour ma part… ! »

Quant à ses projets pour l’année à venir… Cecil se pose plus confortablement dans le fauteuil, songeur, la main tenant son verre à mi-chemin de ses lèvres tandis que son regard se laissait lui aussi aller dans les flammes factices.

« Je pensais financer un projet environnemental lié à la mairie. Mais j’ai rencontré une femme qui m’en a dissuadé. Si Bar Harbor a une harpie, je pense que c’est elle. »

Mais de fait :

« Si quelqu’un vient me parler d’un projet, disons que je serais prêt à l’écouter. Quitte à passer l’année ici, je me vois bien m’investir un peu dans la communauté, d’une façon ou d’une autre. »

De manière rieur du coup :

« Tu as un projet à tenter de me vendre toi ? »

Personnellement, Helena n’avait pas besoin de lui et de sa fortune. Mais pour la mairie peut être ?

« Si c’est le cas je te promet de l’étudier sérieusement, si tu as de la paperasse à me renseigner. »


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Je souris en voyant l’intérêt de Cecilio pour la provenance de la bouteille. Il est vrai que ce cadeau que je m’étais faite en décrochant mon poste à la maison blanche, m’avait valu une petite fortune.

« Oui elle a été importée directement d’Ecosse. C’est parfois un peu compliqué, surtout avec les douanes qui ne sont pas commodes. Heureusement, j’ai un vieil ami passionné de whisky rares et il m’aide avec les importations. »

Je ne regrettais pas cet investissement. Certes, j’avais dû sacrifier quelques tournées de shopping le temps de compenser la dépense mais c’était un bon mal pour un excellent bien ! Un sourire amusé fut décroché par les propos de mon ami concernant ma cheminée.

« Il est vrai que l’authentique cheminée est bien plus agréable, mais j’avais pas l’envie de m’embêter avec la maintenance et le nettoyage. »

Je pris une autre petite lampée de mon riche liquide doré tandis que Cecilio me confiait un certain petit conflit avec une harpie de Bar Harbor. Je ne pu m’empêchait de rire doucement. Il s’agissait d’un projet environnemental dans lequel il souhaitait s’investir, mais apparemment une personne lui mettait quelques bâtons dans les roues. J’étais piquée au vif.

« Je ne comprends pas comment on peut refuser un projet environnemental. Tu n’as pas l’intention de raser l’Acadia National Park … »

J’étais dubitative face à la réaction de cette personne. Surtout avec le nouveau maire que nous avions en place maintenant, la protection de la nature était centrale au sein de Bar Harbor. Bien que je n’ai pas voté pour ce maire, je rejoignais ses idées de préservation de la nature que nous avions. Je laissais mon regard vagabonder quelques instants dans les flammes avant de reporter mon intention sur mon ami.

« Et bien … il se pourrait que j’ai quelque chose sous le coude. Ce n’était jusque-là que quelques idées dans un coin mais ça pourrait rejoindre ton projet environnemental. »

Je me remémore les quelques lignes que j’avais rapidement écrit sur ma tablette lors d’une réunion à la mairie. Avec le nouveau maire, de nouveaux objectifs pour la ville se construisaient. Dans mon domaine, on m’avait demandé de pouvoir valoriser le parc national et d’en faire le point fort du tourisme. Seulement, si le tourisme faisait fonctionner l’économie de la ville, elle pouvait aussi faire du mal à la nature.

« Bar Harbor pourrait peut-être avoir besoin de ton expertise. Le tourisme et le développement durable sont deux domaines que nous souhaiterions travailler. »

Je me penchai légèrement en avant et posai mon verre sur la table basse avant de continuer.

« L’Acadia Park attire un nombre conséquent de touristes durant la saison estivale, de même que pour nos plages d’ailleurs. Le défi est de maintenir l'équilibre entre notre économie locale et la protection de l'environnement contre les impacts négatifs du tourisme. »

Je me passai une main dans les cheveux en fronçant légèrement les sourcils alors que je réfléchissais aux actions qui pouvaient être mises en place.

« Si nous pouvions concevoir un système de gestions des visiteurs par exemple ou encore des ateliers éducatifs, des installations plus écologiques, ou même des campagnes de sensibilisations … Cela pourrait améliorer notre approche du tourisme. »

Je me redressai légèrement dans fauteuil. Il n’y avait rien de concret à l’heure actuel, seulement des idées. Mais tout grand projet commençait par des projets non ?

« Qu’en penses-tu ? C’est quelque chose que tu pourrais envisager de soutenir ? »

Avec le soutien de Cecilio, ce projet pourrait avoir un peu plus de poids. Je n’occupais pas le poste qui coordonnerait cette initiative. Étant en charge du jumelage de la ville et de ses relations extérieures, je savais néanmoins que c’était un projet qui pouvait nous apporter des partenariats bénéfiques. Même si l’écologie devrait être plus qu’une tendance à l’heure actuelle, on ne pouvait nier que cela attirait tout de même un grand nombre de touristes cherchant à se ressourcer.

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