Atticus - Finnaly meeting you
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Jesse Taylor
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Jesse Taylor
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Faceclaim : Dacre Montgomery (crédits avatar : rainbowstars ; code signature : Awonaa ; gifs signature : harleystuff ; gifs profil : harleystuff)
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Âge : 29 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Photographe. Il a un contrat avec l'office du tourisme et possède son studio.
Habitation : Il possède un appartement à Somesville
Triggers : Aucun, parlons simplement avant d'aborder des sujets considérés comme sensibles.
Warnings : Enfance monoparentale, décès, choc post-traumatique
Rp : Je ne suis pas la plus rapide mais j'essaie de ne pas trop faire attendre mes partenaires et dans la mesure du possible, de répondre dans l'ordre chronologique. J'écris généralement à la troisième personne mais ai tendance à alterner en cours de rp à la deuxième pour m'adresser directement à mon personnage. Je peux écrire du 300 comme du 1500 mots, je m'adapte à la personne en face et à notre désir/inspiration du moment.
Recherches : Je recherche de tout, que ce soit farfelu ou non, j'aime le drama et être surprise, proposez-moi n'importe quoi !
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Finally meeting you

Hoping you’re what I was waiting for
Il en avait fallu du temps, à Jesse, pour oser se lancer. L’appréhension que tout se passe comme il le pensait, la peur que celui qu’il attendait ne soit finalement pas à la hauteur de ses espérances, la crainte d’être une fois encore seul, rejeté. Pourtant, il y avait ce besoin dans le coin de la tête, cette ferveur brûlante de retrouver celui qui était à l’origine de sa vie. Retrouver son père, reconstruire son histoire. Mais à quel prix ? Qu’allait-il laisser derrière lui si rien ne se passait comme prévu ? Trouverait-il le courage de finir par avouer qui il était à cet homme qui n’attendait rien.

Car selon sa mère, il n’existait pas pour son géniteur. Pas même une pensée, pas même un souffle. Rien. Une grossesse jamais avouée, un enfant jamais annoncé. Un fantôme, rien d’autre.

Et pourtant, en venant à Bar Harbor, l’intention était claire ; retrouver son père, coûte que coûte. Il l’avait situé, encore fallait-il le retrouver réellement. Et suite à ça, encore fallait-il oser sauter le pas.

Mais le courage s’était finalement montré et c’est comme ça qu’il s’était retrouvé face à cet élevage. Autour d’eux, la nature s’étendait, le monde s’ouvrait, mais Jesse ne voyait que ces bâtiments, ces enclos, ces bêtes. Car à cet instant précis, rien d’autre ne comptait que de découvrir le visage de cet homme.

Son matériel de photo dans son sac, la ruse avait été toute trouvée. Quel autre moyen de s’approcher de son paternel que d’user de son métier comme excuse ? Un besoin pour l’office du tourisme, faire ressortir les entreprises locales, mettre en lumière le savoir-faire. Tout semblait parfait.

Mais une fois-là, le doute restait. Les pieds plantés dans le sol, Jesse hésitait encore. Ayant perdu tant jusqu’à maintenant, le jeu en valait-il le coup ? L’hésitation en frein, c’est finalement une porte s’ouvrant dans le bâtiment principal qui le poussa à avancer. Il était temps.

Un homme autour de la cinquantaine, bourru, sortit du bâtiment et le cœur de Jesse s’emballa. Était-ce lui ? La description correspondait du moins. Le palpitant toujours plus en panique à chaque pas, l’australien se risqua à un signe de la main. Allez Jesse. Tu connais ton métier, fais comme pour n’importe qui. Mais ça n’était pas n’importe qui. Certes.

- Bonjour ! L’impression d’étouffer au fur et à mesure que le visage de l’homme lui paraissait plus net. - Je m’appelle Jesse, je suis photographe et je travaille pour l’office du tourisme. Il allait sûrement se faire remballer, mais au moins, le pas serait fait. - On m’a demandé de mettre en avant les entreprises locales et par conséquent, on m’a renvoyé auprès de vous. Le discours bien rôdé, le sourire quelque peu timide mais bien vissé, le regard franc, il était prêt, Jesse. - Vous êtes Monsieur Kane ?

Le cœur prêt à imploser, il attendait sa réponse. Se trouvait-il enfin face à son père ?
@Atticus Kane

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Atticus Kane
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Atticus - Finnaly meeting you R9z0

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Warnings : Trauma militaire type PTST, guerre, torture et des bébés alpaga partout... Partout partout...
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L’hiver était enfin en train de tirer sa révérence. Les toutes dernières neiges tombaient un peu lourde mais ses dernières réparations sur les clôtures semblaient prêtes à tenir le coup. Dans quelques jours on fêterait officiellement le printemps et les températures se réchaufferaient un peu. Ses animaux iraient subtilement se dorer la pilule au soleil et son travail au cœur de l’élevage serait un peu différent. Il préparerait en douceur l’arriver des trois petits qui devaient pointer le bout de leur nez cet été et croyez-le trois naissances seul c’était un gros morceau, surtout si tout ne se passait pas exactement comme il l’espérait. Mais ses craintes étaient pour le moment légères et à l’encontre d’une seule des femelles, dont c’était le premier petit…

Bien sûr il y aurait la tonte aussi. Ça lui prendrait 2 ou 3 jours pour faire toutes les bêtes. Il n’avait pas encore fixé les dates sur le calendrier mais il attendrait assurément que le gel et le froid soient partit pour de bon avant d’enlever leur pyjama à ses alpagas !

Bref. La journée démarrait tranquillement. Atticus s’était levé tôt comme toujours. Il avait nourri les bêtes, vérifié qu’elles n’avaient pas de problème d’un genre ou d’un autre, surveillé les mères gestantes… Il avait aussi préparé de quoi passer l’étable aux grandes eaux. Il s’en chargerait quand les animaux seraient sortis. Les portes resteraient grandes ouvertes pour que le soleil qui se montrait timide ce matin puisse sécher au mieux l’endroit et puis Atticus remettrait de la paille, arrangerait l’endroit, ferait le tour des clôtures… Il n’allait pas entrer dans les détails mais en commençait de bonne heure il espérait ne pas finir trop tard dans la journée. Il serait fatigué pour se coucher mais c’était de la saine fatigue comme on dit.

Atticus sort de l’étable… Et commence à ouvrir les portes en grand. Les alpagas allaient sûrement rapidement se précipiter dehors une fois la nourriture épuisée. Mais il n’en a encore ouvert qu’une seule lorsqu’il remarque qu’il y a quelqu’un, tout proche. De là où il était il voyait un homme assez jeune, beau garçon et complètement inconnu au bataillon. A cette période de l’année, ils étaient quand même assez rares à venir se faufiler jusque-là.

L’autre avance encore vers lui et Atticus profite du temps que ça lui prend de le rejoindre pour ouvrir en grand la seconde porte. D’un mouvement de tête il salut le nouveau venir lorsqu’il lui dit bonjour. Et à la suite, l’accent de « Jesse » le ramène en arrière. S’il n’était pas californien cet accent alors lui voulait bien mettre ses deux mains dans les flammes de sa cheminée !

« Quelque chose me dit que tu n’y travaille pas depuis longtemps si ? »

Il ricane brièvement, de manière un peu lupine.

« J’ai reconnu l’accent. »

En tout cas il n’avait pas mal vu : un beau garçon bien charpenté avec des yeux extrêmement clair, un peu comme si on s’était ingénié à glisser dans son iris de l’eau de ces mers où il ne pleut jamais.

« Je crois pas qu’on puisse me voir comme une entreprise locale… Mais après tout… »

Atticus ne savait pas vraiment ce qui entrait dans cette catégorie. Il vient pour de bon à la rencontre du jeune, lui présentant sa main pour qu’il la serre.

« C’est ça. Atticus Kane. Appelle moi Atticus d’ailleurs. Et tu es ? »

Le regard du vétéran se pose sur le matériel photo. Ça en faisait des choses. Et il ne voulait même pas savoir combien ça pouvait coûter tout ça.

« Qu’est-ce que tu veux prendre en photo exactement ? Et elles vont servir à quoi précisément ? »


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Hoping you’re what I was waiting for
Le contact était fait. Enfin. Il l’avait tellement imaginée dans sa tête cette rencontre. A chaque fois, il en avait supposé toutes les fins possibles, qu’elles soient positives ou négatives. Mais rien ne vaudrait certainement la vraie rencontre. Car elle serait authentique. Finis les rêves, finis les spéculations. Cette fois-ci, on y était et Jesse pourrait enfin être fixé.

L’homme lui répondit, avouant reconnaitre son accent et le cœur s’emballait toujours plus. Il reconnaissait, s’il savait… Mais tout ça lui prouvait bien qu’il avait raison, Jesse, que face à lui se trouvait bien son père. Il le lui confirma d’ailleurs officiellement, lui tendant la main que Jesse s’empressa d’attraper et serrer. Un premier contact. Il en aurait presque des frissons.

Tout en serrant sa main, Jesse se permit de détailler l’homme face à lui. Un peu plus haut que lui, le regard franc, profond. A y regarder plus en détail, il jurerait y retrouver des traits familiers, de quoi se rappeler son propre visage. Sa main rêche trahissait un vécu éprouvant, certainement loin des buralistes de ce monde. De par les récits de sa mère, il connaissait un bout de son histoire, mais rien de plus. Qu’avait-il vécu d’autre, cet homme ? S’était-il seulement douté qu’un bout de lui s’était fait une vie ? Avait-il de la famille ?

Mais le temps n’était pas aux questions. Pour le moment, Jesse n’était rien d’autre qu’un photographe intéressé par le travail d’un éleveur. C’est pourquoi il lâcha la main d’Atticus une fois les présentations faites avant de plonger son regard dans le sien et répondre à ses questions. - Je viens effectivement d’arriver à Bar Harbor, il y a moins d’un mois. Je suis californien mais vous semblez l’avoir compris. Familier de la région pour reconnaître l’accent si facilement ?

Il avait du mal à quitter l’homme des yeux, comme s’il réussissait enfin à croiser la personne qui courait ses rêves depuis tant d’années. - Je m’appelle Jesse Taylor. Il aurait pu s’appeler Jesse Kane, mais le destin en avait décidé autrement. Et finalement, au vu de l’évolution des choses, s’il pouvait garder quelque chose de concret pour lui rappeler sa mère, ça n’était pas plus mal. Ce nom ferait-il d’ailleurs échos dans la mémoire d’Atticus ? Après tout, sa relation avec sa mère datait aujourd’hui. Peut-être se souvenait-il de son prénom mais que le nom s’était éteint avec le reste.

A la dernière question de l’homme, Jesse se concentra enfin sur ce qui les entourait. Il remarqua alors le paysage magnifique au-delà des installations de l’élevage. Comme une bouffée d’air frais. Il soupira discrètement avant de retrouver le regard d’Atticus. - L’idée est de mettre en avant l’élevage, d’en faire quelques photos pour présenter le lieu et le métier. Je ne prendrai en photo que ce que vous acceptez évidemment, ou si vous désirez mettre des aspects précis en avant. Je préfère présenter ça comme un partenariat, c’est plus sympa. Toutes ces photos seront ensuite mises sur le site de l’office du tourisme avec des textes d’explications et de présentation. Si vous offrez d’ailleurs des prestations particulières, c’est l’occasion de les mettre en avant. Ca peut vous attirer des intéressés. Le blabla commercial en habitude, Jesse termina son discours par un sourire franc. - Je précise que rien n’est obligatoire évidemment, si l’idée ne vous intéresse pas, je passe mon chemin. Mais il préférerait que ce ne soit pas le cas, Jesse. L’excuse de pouvoir passer du temps avec lui semblant si parfaite.
@Atticus Kane

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Atticus avait une étrange sensation qu’il n’aurait pas pu décrire avec des mots. C’était peut-être un vieil instinct militaire ou quelque chose comme ça. Pourtant le jeune homme en face de lui ne lui inspirait aucune hostilité. Plus une sorte de fébrilité indéfinissable. Alors c’était peut-être autre chose. Ou bien ce n’était rien du tout il y avait sous tout ça un peu de paranoïa. Leurs regards s’accrochent un instant… Aussi bleu l’un que l’autre… Et finalement l’atmosphère change, se dégonfle, et l’intensité étrange s’évanouit. Atticus ne sait toujours pas s’il l’a rêvé… Mais qu’aurait-il pu dire ?

En tout cas, le jeune était bavard. Mais Atticus préférait largement ça à quelqu’un qui serait venu sans savoir quoi faire ou quoi dire. En plus photographe ça restait un métier de contact non ? Bref.

« J’ai vécu en Californie pendant des années. »

Il a un petit sourire alors que ça lui évoque plein de vieux souvenirs dont il ne parlait pas souvent. Des souvenirs agréables pour l’extrême majorité d’entre eux. Mais avec son TSPT et le reste, Atticus s’était autant éloigne que possible de tout ce qui lui rappellerait sa vie militaire. Peut-être qu’aujourd’hui il pourrait y retourner, juste pour quelques jours… Mais pas maintenant. Il n’avait même pas encore achevé sa thérapie -s’il l’achevait un jour- et ne voulait pas prendre le risque de redevenir celui qu’il était à son retour d’Afghanistan à cause d’un trauma.

« J’y suis même né. La météo ici, ça doit te faire tout drôle non ? La première année, le premier hiver, j’ai cru que ça ne s’arrêterait jamais de neiger. Il y avait des bancs de neige aussi haut que moi après deux mois d’hiver là où on ne déblayait pas. »

Et lui était dans une zone où les véhicules agricoles ne passaient pas forcément. Il déblayait avec un petit tracteur et une grosse pelle de manière quotidienne et juste ce qu’il fallait pour rejoindre les sentiers puis la route. Et de quoi faire de l’espace à ses bêtes quoi, même si elle appréciait davantage le confort de la paille à l’intérieur.

En tout cas Jesse semblait être un chouette garçon un peu débrouillard sans doute parce que tout le monde ne trouvait pas toujours du premier coup son élevage. Ou alors il avait galéré et préféré ne pas le dire quoi !

Il lui explique le but de ses photos et surtout du petit article qui en découlerait.

« Qui va faire les textes d’illustration ? Toi ? »

Atticus n’avait pas confiance en tout le monde à l’office du tourisme, même si c’était sûrement juste lui qui était trop vindicatif !

« Pour le moment y a pas de « prestation ». Les touristes viennent parfois voir la période de la tonte ou les alpagas avant que ça arrive. J’ai entendu que dans certains endroits on organisait des balades où les gens viennent chercher un alpaga et font un petit tour. Eté comme hiver. Je sais pas si ça marcherait ici. Ni si j’aurais vraiment envie de laisser mes animaux sans surveillance. »

L’idée que des gens un peu maltraitant leur fasse du mal sans qu’il puisse intervenir… Disons que ça l’agaçait un peu.

« Non c’est bon, tu peux prendre tes photos. Les alpagas viennent de sortir mais les femelles gestantes sont généralement à l’intérieur un peu plus longtemps. Tu veux les voir ? Les prendre en photo en premier ? »

Et de préciser :

« La gestation dure environs un an. Les petits arrivent presque exclusivement en été. Avec leur long cou les mères ne peuvent pas lécher le petit du liquide amniotique. Alors elles comptent sur le soleil pour les sécher. C’est ce qui fait qu’en dehors d’exceptions très rares elles ne mettent jamais bas la nuit non plus. »

Atticus prend le chemin de la grange à nouveau, avec Jesse sur les talons cette fois. Et pour faire la conversation :

« Alors qu’est-ce qui amène un jeune californien dans un bled comme Bar Harbor ? »


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Face à cet homme, Jesse avait envie de tout lâcher, tout lui avouer. Comprendre ce que ça faisait d’avoir une figure paternelle. Sauf que ce n’était pas du tout le moment. Il voulait d’abord le connaître un peu mieux, jauger si cet homme était prêt ou non à le recevoir tel que ce qu’il était vraiment. Telle une bombe dans sa vie, peut-être qu’Atticus ne voulait pas de tout ça. Par égoïsme, Jesse aurait pu ne pas prendre en compte son avis, estimer que la relation avec sa mère avait été un choix et son comportement également, que Jesse, lui, n’avait rien demander de tout cela. Mais qu’en savait-il vraiment, le californien ? Atticus n’était au courant de rien, comment s’étaient réellement passées les choses ? Qui avait omis quoi ?

La conversation sur la Californie vole à Jesse un autre sourire. Entendre Atticus en parler lui provoquait un sentiment très étrange qu’il avait du mal à capter. Comme quelqu’un que l’on admire qui parle de notre région natale, l’impression d’être important ou… autre chose. Une sensation indescriptible. Il se surprit à entendre un léger rire sortir desa bouche, Jesse, alors qu’Atticus évoquait la météo. - C’est vrai qu’ici la météo est bien différente… J’ai dû penser à acheter des habits bien plus chauds pour venir ici après m’être renseigné et maintenant que je suis là, je suis bien content d’avoir pensé à vérifier…

Et puis la discussion change, devient plus professionnelle. Jesse devient plus sérieux, retrouve le regard de l’ancien militaire. - Pour les textes, je prépare les informations que je récolte directement sur place et l’office du tourisme se chargera de rédiger le tout, pour correspondre au reste.  J’aurai normalement le droit de donner mon avis sur le résultat final. Il sentait qu’Atticus paraissait méfiant, c’est pourquoi Jesse s’empressa de tenter de le rassurer.

- J’ai également entendu parler de ces sorties en compagnie d’alpagas ou autre animaux, ça a l’air vraiment sympa d’un point de vue du client, mais comme vous le dites, il faut se sentir prêt à laisser ses bêtes entre les mains d’inconnus. Je peux comprendre que ce soit difficile à accepter. Vous pourriez également essayer d’attirer les écoles, pour faire un peu de pédagogie si ça vous intéresse. Mais Jesse savait que la pédagogie n’était pas à la portée ou dans l’intérêt de tout le monde. Les enfants, il fallait savoir comment les prendre et avoir envie de les intéresser.

Atticus proposa de prendre des photos après avoir donné son accord, ce que Jesse accueilli d’un signe de tête en remerciement, tout en commençant à le suivre. - Je veux bien commencer par les femelles, comme ça si vous voulez vaquer à d’autres occupations par la suite, je peux me faire discret et prendre mes photos. Bien que l’option de ne pas continuer à discuter avec lui ne le tentait pas vraiment.

Jesse prenait les informations que lui donnait Atticus avec beaucoup d’attention. Il reconnaissait que l’homme semblait connaître son métier sur le bout des doigts et il ne pouvait s’empêcher d’admirer ça. En connaissant une partie de son passé, le californien était en quelque sorte heureux de voir que l’homme avait pu trouver un autre sens à sa vie.

Puis vint la fameuse question de sa venue à Bar Harbor. Jesse n’allait certainement pas lui donner tout de suite la véritable raison, comme évoqué plus tôt, même si la perche était tendue. - Un besoin de changer d’air je pense… La Californie offre plein de possibilités de vie, mais j’avais besoin de m’éloigner un peu de toute cette agitation. Pourquoi Bar Harbor en particulier, par contre, je saurais pas vraiment vous dire, mais maintenant que j’suis ici, je suis pas malheureux. qu’il laissa glisser en souriant. - Et vous ? Vous avez toujours travaillé avec les alpagas ? Lancer une perche pour en savoir plus, même s’il s’imaginait bien qu’il n’allait pas tout lui avouer. Il pouvait bien comprendre que certaines histoires ne se racontaient pas à des inconnus.

@Atticus Kane

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« On est à la fin de l’hiver. Pour le prochain je suis à peu près sûr que tu en rachèteras ici. On fait des vêtements pour l’hiver local ici. La Californie fait des vêtements pour les hivers « tranquilles ». »

On n’allait pas se mentir ! Il avait beau avoir dans son cœur sa Californie natale, Atticus savait qu’elle ne pouvait pas être parfaite. Bref. Jesse lui explique un peu comment ça va se passer pour les textes et le rendu final, tout ça. Atticus reste silencieux un moment, mi-figue mi-raisin mais sans aucune raison. Une habitude et un instinct naturel qui allaient vers un peu de méfiance lorsque l’administration s’en mêlait peut-être bien.

« Et je peux jeter un œil et mettre mon veto si ça me plaît pas rendu là ? »

Ouais, il faisait un peu son vieux con mais il avait pas envie d’être mal dépeint. Atticus ne voulait pas que son élevage tranquille devienne une sorte d’attraction potentiellement lucrative pour la mairie.

En tout cas, Jesse semble s’intéresser à assez de chose pour avoir entendu parler des balades. Ça semblait être un bon garçon avec la tête sur les épaules. Il allait sans doute se faire faire les yeux doux par quelques minettes de la campagne qu’un joli garçon venu tout droit de Californie rendrait toutes choses… ! Par contre, à propos d’attirer les écoles :

« J’aime autant pas. J’ai pas le tour avec les gamins. Et je pense pas qu’ils m’aiment spécialement non plus. »

Il ricane un peu en entrant dans la grange, laissant Jesse commencer ses photos s’il voulait. Lui ferait son grand tour une fois que le jeune homme serait parti seulement. Pas parce qu’il n’avait pas confiance mais c’était une question de principe.

« Je veux pas m’occuper d’eux. C’est sans offense vraiment. Mais je suis pas sûr que j’aurais la patience. »

Jesse lui explique de son côté ce qui l’avait amené ici… Et c’est quelque chose qu’Atticus pouvait comprendre et pour quoi il avait de l’empathie. C’était un peu la même chose qui l’avait poussé à quitter la Californie. Et puis le souvenir de Leo, pendant leur période de régiment, qui lui avait insufflé l’idée de venir jusqu’à Bar Harbor.

« C’est rare les gamins des villes qui deviennent des gamins de la campagne. »

Ceci étant dit :

« C’est pas une critique. Tu as bien fait. On respire mieux ici et c’est pas juste une question d’air plus sain. C’est un tout. »

L’espace, la nature, le rythme… Ici le ciel était plein d’étoiles la nuit. La pollution était très limitée et celle lumineuse encore plus. Ici, derrière son bout de forêt, Atticus pouvait même voir la voie lactée certaines nuits très froides.

« Moi ? »

Atticus a un petit sourire.

« Non. Ça fait 10 ans, quelque chose comme ça. »

Il soupire en faisant signe à Jesse de le suivre dans le pâturage pour voir les autres animaux. De toute façon les femelles se lèvent et le suivent, instinctivement ! L’habitude de le voir et d’être à la fois soignées et nourries par lui, sans doute !

« J’étais militaire avant. »

Son visage se ferme et il convient :

« Mais on ne parlera pas vraiment de ça là. Et ne met pas ça dans les infos pour la mairie ok ? »

Il ne voulait pas que l’article parle de lui en disant « l’ancien militaire » ni rien du genre. Il allait mieux évidemment mais il avait encore besoin de temps et d’une thérapie à reprendre pour être capable d’aborder l’armée. Enfin non… Pour être capable d’aborder ce qui l’avait fait sortir des rangs. Ce qui le hantait la nuit encore aujourd’hui. Bref…

« Tu es venu tout seul ? »

Un parent (ou deux) ? Une petite amie ? Ou un petit ami hein, il était pas très regardant.

« C’est courageux. »

Sans offense, la plupart des jeunes Américains restaient dans les jupes de leurs parents trop longtemps, se refusant à aller voir ailleurs, à « réellement » voyager.

« Tu étais déjà photographe en Cali ? D’ailleurs tu viens de quelle ville ? »


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