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(Adil) Our friendship is, and always will be
Leopold Banks
where do we go now ?
Leopold Banks
Pseudo : Alessea • She/Elle/Her
Faceclaim : Milo Ventimiglia @almondavatars (avatar), lomapacks (gif, tumblr)
Présence : Présent.e
(Adil) Our friendship is, and always will be  A63f5a13ec5647d92b4399b799139e538a996386

Âge : 44 ans
Statut civil : Célibataire, sa peur de l'engagement l'a conduit à bien des échecs dans ses relations amoureuses.
Métier : Ancien militaire, il occupe désormais un poste de chef de projet et d'architecte spécialisé en urbanisme et en paysagisme.
Habitation : Habite seul dans un loft aux abords de Cromwell Cove.
Warnings : PTSD | Guerre | Mort | Cauchemars | Dépression | Abandon
Rp : Langues couramment parlées : anglais & italien

Rp entre 300 et 500 mots mais tout dépend de l'inspiration.
Narration à la troisième personne, parfois la première.
J'ai un rythme de réponse plutôt variable, je peux autant répondre plusieurs fois par semaine qu'une seule fois. Tout dépend de mes disponibilités.

Recherches : • Des collaborateurs
• Des clients
• De la famille plus ou moins proche
• D'anciennes amantes

Liens : Helena : Ex-petite amie, relation compliquée. Se connaissent depuis l'enfance.
Milo : Meilleur ami d'enfance

Messages : 126

"Our friendship is, and always will be"
@Adil Maity


Rien n'exaspérait Leopold autant que d'être pris pour un imbécile. Alors qu'il envisageait de quitter paisiblement son bureau pour retrouver son meilleur ami comme prévu la veille, l'un de ses collaborateurs le prit de court en lui annonçant qu'une erreur avait été commise, retardant ainsi le projet sur lequel ils travaillaient de quelques jours. Convaincu que cette faute aurait pu être évitée, résultant d'une négligence dont il se serait bien passé, il prévoyait déjà le savon qu'il donnerait à son équipe dès son retour le lendemain matin. Pour l'instant, il ne pouvait que constater avec agacement cette situation qui l'irritait au plus haut point.

D'un pas rapide, il quitta les lieux avec une certaine contrariété, regagnant son véhicule pour retrouver Adil qu'il avait hâte de voir. À mesure qu'il roulait, la pression retombait progressivement, remplaçant sa frustration de la journée par le souvenir de ce qui s'était passé la veille. C'était l'une des principales raisons pour lesquelles il voulait discuter avec son meilleur ami, en plus de profiter de sa compagnie qu'il appréciait toujours autant après presque quarante ans d'amitié. Les événements de la veille tournaient encore en boucle dans son esprit, depuis l'arrivée surprise d'Helena à son domicile jusqu'aux moments en demi-teinte qu'ils avaient partagés. La colère était toujours présente mais ne savait désormais plus quoi penser. Avait-il baissé sa garde ? Absolument pas. Regrettait-il d'avoir laissé sa porte ouverte ? Il pourrait dire oui, mais son cœur disait non. Le pardon serait bien trop simple s'il cédait déjà aux charmes d'Helena et se laissait influencer par ses belles paroles. La veille, il avait eu confirmation qu'Adil était également impliqué dans toute cette histoire. Leopold sentait que ce dernier était lui-même pris entre deux feux, et bien qu'il ait initialement perçu son implication comme une trahison, il ne lui en voulait déjà plus.

Après s'être garé quelques rues avant leur lieu de rendez-vous, Leopold hâta le pas. Conscient de son retard, il adressa un message à Adil pour l'avertir qu'il serait là dans deux minutes. En arrivant devant le diner, Leopold ne fut guère étonné de ne pas le trouver à l'extérieur; il s'imaginait plutôt qu'il l'attendrait à l'intérieur. Saluant rapidement l'un des serveurs, il balaya la salle du regard à la recherche de son meilleur ami.
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Our friendship is, and always will be
Quand mon meilleur ami m’avait proposé que l’on se voit aujourd’hui, disons que j’avais bien vite compris de quoi il était question. Quand j’avais discuté avec Helena et que j’avais décidé de lui passer l’adresse de Leo, j’avais été plus que parfaitement conscient du fait qu’il ne serait pas nécessairement d’accord avec ma façon de faire mais, malgré tout, j’avais décidé de sauter le pas. Cela faisait déjà un bon moment que j’étais entre eux deux et, je l’avoue, j’avais envie de leur donner une forme de coup de main. Peut-être bien que ça ne marchera pas, peut-être bien que ça me « retombera » dessus, mais je voulais au moins tenter ma chance. La période pendant laquelle on passait du temps tous ensemble me manquait. Je comprenais que ça ne soit plus d’actualité mais, en même temps, est-ce que ça ne pouvait pas arriver une nouvelle fois ? Je dois le dire, j’espérais pouvoir en apprendre plus ce soir. Peut-être bien qu’il n’y avait rien à apprendre mais bon, encore une fois, ça vaudrait le coup d’essayer.

En quittant le boulot, j’avais fermé le cabinet derrière moi, me retrouvant -comme bien souvent- à être le dernier à être encore présent sur les lieux. Clés fourrées dans mon sac à la va vite, j’avais pris la direction du diner que nous avions sélectionnés pour passer la soirée ensemble. Regard rapidement lancé à l’extérieur, j’avais finalement décidé de pousser la porte de ce dernier pour voir si une table pourrait être disponible à l’intérieur. Après une rapide discussion avec un des serveurs, j’avais été accompagné jusqu’à une table pour deux, m’installant à cette dernière en attendant que Leopold arrive. A peine j’ai eu le temps de m’installer que mon téléphone vibre et, quand je me saisis de ce dernier, je peux voir qu’il s’agit de Leo qui me prévient qu’il arrive dans deux minutes. Ca ne me surprend pas de sa part, il est du genre ponctuel, une chose de plus sur laquelle on se rejoint. Sourire étiré sur mes lèvres, je ne prends pas le temps de lui répondre, sachant pertinemment qu’il arrivera surement avant de voir le message.

Pas manqué. Très peu de temps après, j’entends la porte du diner s’ouvrir et Leopold passer cette dernière. Je lève la main en espérant me faire remarquer quand il regarde dans la direction de la salle où sont présentes la majorité des tables et, quand je vois son regard se poser sur moi, je finis par baisser ce dernier. Le sourire déjà présent sur mes lèvres ne fait que s’agrandir et, une fois qu’il arrive à mon niveau, je ne perds pas une seconde avant de le saluer. « Salut toi ! Comment tu vas ? » On a beau se voir souvent, avantage de vivre dans le même quartier, disons que nous sommes malgré tout bien occupés par nos vies respectives, alors je compte bien profiter de pouvoir passer cette fin de journée avec lui. « Comment s’est passée ta journée ? Elle était pas trop longue, au moins ? » Une partie de moi veut déjà lui demander de me parler de sa rencontre avec Helena mais, malgré tout, je décide de le laisser aborder ce sujet là lui-même.
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@Adil Maity


Adil et Léopold avaient pris l'habitude de se retrouver régulièrement pour discuter de tout et de rien, et ce depuis toujours. Enfants de Bar Harbor, ils le resteraient probablement pour toujours. Pour Léopold, Adil n'était pas seulement un meilleur ami, mais un véritable frère en qui il avait une confiance absolue. L'inverse était tout aussi vrai. Adil avait fait de lui l'heureux parrain d'un de ses jumeaux qu'il ne manquait pas de gâter à chaque occasion, à défaut d'avoir lui-même des enfants. Ses histoires ayant toujours été compliquées pour diverses raisons, comme des insécurités qui mettaient bien souvent à mal son couple qui peinait à se projeter sur le long terme, Leopold s'était fait à l'idée qu'il finirait sa vie sans doute avec des relations ponctuelles mais des proches aimants autour de lui. Et il savait qu'avec Adil, il pourrait être lui-même sans être jugé.

Scrutant les clients présents dans le diner, Leopold n'eut pas de mal à reconnaitre la silhouette de son vieil ami. Il leva la main pour le saluer tandis qu'il s'approchait, un sourire complice se dessinant sur leurs lèvres alors qu'il s'approchait de la table pour s'assoir en face d'Adil. « Mieux en tout cas. Désolé du retard, j'ai eu des soucis au boulot juste avant de partir. » commença-t-il, quelque peu agacé. « À vrai dire, ça aurait pu être mieux. On travaille sur un projet crucial pour un client important, et il ne reste plus beaucoup de temps. Malheureusement, l'un de mes collaborateurs s'est planté dans une tâche toute simple que je lui avais assignée et ça risque de nous mettre en retard. Il a intérêt à se rattraper dès demain matin, sinon il va entendre parler de moi, crois-moi. » Et Leopold était plutôt du genre à tenir parole. Il avait beau être un responsable plutôt compréhensif, il avait horreur du travail mal fait. Enfin bon, il n'était pas là pour déverser toute sa frustration mais plutôt pour passer du bon temps, même si un sujet lui trottait encore dans la tête. Il attendait juste le bon moment pour l'aborder. « Et toi, les affaires ? » Il était toujours friand de ce qu'Adil pouvait lui raconter, bien qu'il le savait tenu par le secret professionnel. Leo devait bien l'avouer, son meilleur ami avait un métier particulièrement passionnant aux antipodes du sien, mais c'était en ça qu'ils étaient aussi complémentaires.

Parcourant à peine la carte, une serveur s'approcha d'eux pour prendre leur commande. Il hésita quelques instants puis opta pour son habituel verre de Jack Daniels, laissant Adil faire son choix en premier. Une fois seuls, Léopold leva les yeux et appuya ses coudes sur la table.

« Alors Helena, hein ? Je n'aurais jamais pensé que vous seriez de mèche sur ce coup-là. » amorça-t-il avec une pointe de sarcasme dans ses propos. Les hostilités étaient lancées. Léopold n'était pas là pour descendre Adil, mais pour en savoir plus sur les dessous de cette histoire qui l'avait pas mal contrarié la veille au soir.
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Our friendship is, and always will be
Le terme qu’il utilise, ce mieux, me dérange un peu, mais je préfère laisser couler. Dans tous les cas, j’en saurais probablement plus si j’écoute ce qu’il a à dire, considérant que je lui ai demandé comment ça se passait au boulot. Ceci dit, je grimace légèrement face à sa réponse. « T’inquiètes, t’as pas à t’excuser, puis c’est pas comme si tu étais immensément en retard non plus ! » Et dans tous les cas, c’était la fin de journée, donc c’est pas comme si on était pressés, ou en tout cas personnellement, je ne l’étais pas. Finalement, je n’ai pas besoin d’attendre bien longtemps avant qu’il me parle de son boulot, me faisant vite comprendre au passage que c’était lui qui était responsable de certains de ses problèmes. J’écoute ce qu’il a à dire sans intervenir, finissant par acquiescer, retenant la grimace qui menaçait de s’installer une nouvelle fois sur mes lèvres. « Merde. » En même temps, ce n’est pas come si je pouvais dire grand-chose de plus, non ? « T’as pu le voir avant de partir au moins, ou t’as été obligé de lui laisser un mot pour demain ? » C’est le genre de trucs qui arrivait facilement. Au final, c’est dans ces moments-là que je suis bien content de m’être tourné vers la profession d’avocat. On collaborait rarement réellement entre nous, donc on finissait souvent par dépendre de nous-même, ce qui était mieux quand il était question de vouloir éviter des erreurs ou des retards. Alors évidemment, on peut nous-mêmes faire des erreurs, mais disons qu’il y a moins de facteurs à prendre en compte, ce qui est déjà vachement mieux. Bon, il y a aussi le boulot que l’on laisse à notre secrétaire juridique, mais considérant à quel point Gabriel est du genre performant, je n'ai absolument jamais eu de soucis avec lui et, surtout, je ne m’inquiète absolument pas du fait que ça puisse arriver. Finalement, la question me revient et je me contente d’abord d’hausser les épaules. « Ca se passe bien. On sort d’une période de gros rush là, ça fait du bien que ça s’arrête un peu. Puis j’ai eu des affaires un peu corsées, en plus de ça, ça fait du bien que le jugement ait été rendu. » Alors évidemment, il y avait certaines affaires pour lesquelles j’étais persuadé que j’aurais pu faire mieux, surtout considérant que j’avais perdu certaines des fameux procès, mais il fallait accepter l’idée de perdre pour faire un boulot tel que celui d’avocat. « Bon, ceci dit, j’ai perdu certaines de mes affaires, ce qui n’a pas plu à un de mes clients en particulier, mais bon.. Certains s’attendent un peu trop à ce qu’on fasse des miracles, je pense. » Parfois, tout au plus, on pouvait essayer de négocier pour un allègement de peine, mais il y avait certains cas où on se doutait que ça ne risquait pas nécessairement d’arriver.

Quand la serveuse arrive, je commande un verre de Chivas, une autre marque de whisky, Leopold me rejoignant rapidement sur mon choix de boisson, même s’il se tourne vers un plus traditionnel Jack Daniels. Au final, la serveuse a à peine le temps de partir que je sens le regard de Leopold se poser sur moi et, à peine quelques secondes plus tard, le silence présent entre nous est remplacé par une question de Leopold, cette dernière traitant du même sujet que celui qui avait été abordé par l’homme quand on avait échangé des messages. Je lève rapidement une main, comme en signe d’innocence, avant de prendre la parole. « Alors, parler d’être de mèche, ça serait un grand mot, quand même. » Enfin, je suppose que d’une certaine manière, c’est ce qu’on avait été, mais je préférais ne pas le voir comme ça. Non, tout au plus, je préférais me dire que j’avais été le bon pote qui avait essayé de filer un coup de main à ses meilleurs amis, même si je me doutais bien que ça pourrait me retomber dessus. « Je vais pas te mentir, c’est grâce à moi qu’elle a eu son poste. Enfin, grâce à moi, c’est un bien grand mot, mais en gros c’est parce que je l’ai prévenue qu’il y avait une place de libre à la mairie. » Il le savait peut-être déjà mais, si ce n’était pas le cas, je préférais encore partir sur le principe de l’honnêteté. « Et pour ton adresse… Elle m’a demandé de tes nouvelles, et pour une fois, je voulais pas faire le hibou, alors je lui ai dit qu’elle pourrait toujours te demander. Et du coup.. Je lui ai filé ton adresse, en effet. » De toute manière, je ne comptais pas me tourner vers une quelconque autre forme de défense. De toute manière, entre nous, ça avait toujours été l’honnêteté qui avait prévalu, je ne comptais pas sur le fait que ça change dans l’immédiat. « Et je l’ai fait pour vous deux, je précise. »

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Rp entre 300 et 500 mots mais tout dépend de l'inspiration.
Narration à la troisième personne, parfois la première.
J'ai un rythme de réponse plutôt variable, je peux autant répondre plusieurs fois par semaine qu'une seule fois. Tout dépend de mes disponibilités.

Recherches : • Des collaborateurs
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La ponctualité était une valeur chère aux yeux de Leopold, et il détestait être en retard, surtout à cause d'une bêtise qu'il aurait préféré éviter. Conscient des habitudes de son ami, Adil se montrait compréhensif. Mais une certaine curiosité le titillait, désireux de savoir comment il avait géré la situation avec son collaborateur défaillant. « Ça attendra demain. Il était déjà parti mais je ne vais pas le louper, crois-moi. » puis il prit une profonde inspiration pour calmer ses nerfs, cherchant à se détendre et à apprécier l'atmosphère tranquille du diner.

Malgré le fait que son meilleur ami soit à son compte, il n'était pas exempt de galères, surtout lorsqu'il s'agissait de clients particulièrement exigeants. C'était un aspect inévitable de son métier, et Leopold savait qu'il devra aussi y faire face lorsque lui et son frère lanceront enfin leur propre affaire. Pour l'heure, chaque chose en son temps.

« Le client est roi, mais certains le prennent vraiment au pied de la lettre c'est sûr. Ils ont l'argent, alors ils se permettent beaucoup de choses en oubliant parfois l'humain en face. Libres à nous après de faire la part des choses si tu vois ce que je veux dire. » En d'autres termes, cela ne signifiait pas qu'ils étaient obligés de se plier à toutes les exigences s'ils n'en avaient pas envie. Leopold n'avait jamais eu de scrupules à exprimer ses opinions, même s'il savait que sa position actuelle avec ses responsabilités et ses privilèges, lui offrait une certaine marge de manœuvre. Il était conscient que, même dans une position moins élevée, il aurait défendu ses principes avec la même ténacité. Pour lui, se laisser faire, quelle que soit la hiérarchie, n'était jamais une option.

« Tu sais, il y a quelque chose que j’ai toujours admiré chez toi : c'est ton honnêteté. » Leopold fit une pause, un léger sourire aux lèvres puis se pencha légèrement en avant pour mieux capter l'attention d'Adil, cherchant les mots justes pour exprimer ses pensées avec précision. « Je ne te cache pas que je t’en ai voulu sur le moment. J'avais l’impression qu’on me poussait à accepter quelque chose pour laquelle je n'étais pas prêt. Et tu sais combien j’ai horreur de me sentir contraint. » Sa voix trahissait une certaine frustration, mais il se montrait tout de même sincère. « Je sais que tu as agi dans notre intérêt. Je me doute que tu en as eu marre d'être pris entre deux feux pendant toutes ces années. Si ça avait été quelqu'un d'autre, je lui aurais dit de se mêler de ce qui le regarde, mais là, je vois juste un ami qui pensait bien faire. Alors non je ne t'en veux pas, ne t'inquiètes pas pour ça. J'aurais même plutôt tendance à te dire merci. »

A ses mots, les verres d'alcool arrivèrent. Leopold saisit son whisky et en but une gorgée, appréciant la chaleur réconfortante du liquide qui descendait lentement dans sa gorge. Il posa ensuite le verre sur la table, ses doigts effleurant le bord tandis qu'il laissait un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. Il leva les yeux vers Adil, et un éclat de malice illuminant son regard. « J'imagine que tu veux savoir ce qui est arrivé entre Helena et moi, ou elle te l'a déjà raconté ? » demanda-t-il, sa voix teintée d'une curiosité presque espiègle.
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J’acquiesce assez rapidement face aux paroles de Leopold. De toute manière, si son collaborateur était déjà parti, ça mettait une sorte de point final à cette histoire, même si ce n’était que pour cette soirée. Mais à la fois, je pouvais comprendre le fait qu’il reste sur les nerfs, je le serai probablement aussi. Après, il restait à voir si c’était volontaire ou si c’était une simple erreur, même si ça ne changerait dans tous les cas rien au coup de pression que cela représentait par rapport au projet en cours. Mais disons que dans le cas d’une erreur, on pouvait se montrer plus « compréhensif ». Enfin, à minima, ça serait mon cas, je suppose. Mais pour autant, je n’irais clairement pas jusqu’à tout pardonner, au contraire même ![b] « [color=#339966)Je peux comprendre. En tout cas, pour ce soir, je vais faire en sorte de te changer les idées ! Hors de question que tu restes bloqué là-dessus et que ça te gâche ta soirée. » Enfin, ce n’est pas comme si je pouvais décider, m’enfin, disons plutôt que je ferai tout ce que je pourrais pour essayer d’éviter que ça soit le cas ! Quand on parle finalement de mon boulot, je me contente d’abord d’hausser les épaules. Dans le cas de ce client en particulier, je ne suis même pas certain que ça soit simplement une histoire du client qui est roi. J’avais appris, avec le temps, à cerner mes clients du mieux que je le pouvais et lui, pour le coup, semblait plus désespéré qu’autre chose. Il ne m’avait jamais manqué de respect, ou en tout cas pas vraiment. Il avait juste espéré pouvoir sauver son fils en embauchant un avocat qui ferait qu’il ne finirait pas en prison, mais certaines affaires, sans pour autant être perdues d’avance, n’avaient pas nécessairement de grandes chances d’aboutir en une victoire. « Je le blâme pas nécessairement. Il ne m’a pas manqué de respect ou quoi. Il n’a pas apprécié ma défaite et je l’entends, ça concernait son fils, on manque souvent d’objectivité quand ça concerne nos enfants. » Si c’était un de mes jumeaux qui était concerné, je serai surement du genre à vouloir faire tout ce que je pouvais pour les aider, quitte à perdre toute forme d’objectivité. Alors évidemment, essayer de rester objectif, c’était mieux, mais disons qu’en tant que parent.. Oui, je pouvais comprendre, d’une certaine manière.

Finalement, quand le sujet réellement attendu ce soir est abordé, je ne cherche pas à mentir ou à enrober ma réponse. Oui, je suis responsable du fait qu’Helena ai obtenu l’adresse de Leopold, ce n’est pas comme si j’en avais honte. Evidemment, j’avais eu peur que ça se passe mal quand je l’avais filée à la principale concernée mais, à la fois, j’en avais marre de rester sans rien faire. Après tout le temps qui était passé, est-ce qu’on pouvait vraiment me blâmer d’espérer que les choses s’arrangent entre eux ? En soi, il pourrait le faire et je ne pourrais que difficilement lui dire qu’il avait tort, mais bon. Ceci dit, il avait l’air d’avoir compris mes intentions et je mentirai si je disais que ça ne me rassurait pas. « Je suis content que tu vois les choses de cette manière. » Surtout que bon, il étaient le parrain et la marraine de mes enfants. Alors certes, ils n’avaient pas le même enfant comme filleul.e, mais ce n’était pas une raison pour accepter que les choses soient aussi.. tendues, disons. Ses remerciements, par contre, me surprennent un peu plus, mais ce n’est pas comme si j’allais les refuser ! Ca confirmait que d’une certaine manière, j’avais bien fait de faire les choses à ma manière et, franchement, ça me rassurait. « Et t’as pas besoin de me remercier va. C’est à ça que servent les meilleurs potes, non ? » Même si bon, j’avais du mal à nous considérer comme des meilleurs potes. Leo, je le considérais comme un frère, même si on n’était pas liés par le sang. Mais on se connaissait depuis tellement longtemps, comment est-ce que ça pourrait ne pas être le cas ? Ceci dit.. « J’en conclu que ça s’est bien passé ? » Je n’irais pas demander des détails s’il ne voulait pas m’en donner, ça n’avait jamais été mon genre, mais j’avais bien envie de savoir comment les choses s’étaient passées, même si c’était de manière très « vague ».

Quand il reprend la paroles, j’acquiesce avant de finalement secouer dans le sens de la négation. Oui, je voulais savoir ce qu’il s’était passé entre eux, mais je n’étais jamais allé demander à qui que ce soit jusque-là, que ça soit Helena ou lui, ou même des personnes proches de l’un d’eux -ou des deux-, comme Milo, par exemple. J’avais toujours estimé que si je devais un jour avoir des informations de ce genre, je préfèrerai les avoir de la bouche d’un des deux principaux concernés et, surtout, parce qu’il ou elle le souhaitait. A mes yeux, le fait que Leopold me propose de m’en dire plus était une sorte de feu vert. « Helena ne m’a jamais rien dit non. Je ne comptais pas vous demander de me le dire. Enfin, si vous vouliez m’en parler, j’aurais accepté avec plaisir, mais je comptais pas vous forcer la main. » Après tout, je ne connaissais que l’ampleur des conséquences de ce qu’il s’était passé entre eux, mais ce n’était pas pour autant que je pouvais savoir si c’était un sujet vraiment sensible ou non. « Mais oui, je me suis toujours demandé ce qui avait bien pu se passer entre vous pour que ça prenne de telles.. Proportions, disons. » Ce n’était pas un reproche, seulement une constatation.


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