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You make me happy when skies are gray
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Eli Adler
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Eli Adler
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Âge : 32 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Garde Forestier
Habitation : Acadia National Park
Warnings : je peux tous les aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
Messages : 187


Eli était en train de vivre l’évènement le plus incroyable de toute sa vie jusque-là. Evidemment, ça devait l’être encore plus pour Martha et son mari. Mais il était à égalité au moins avec ses parents sur ce coup-là.

La veille en milieu d’après-midi, Martha avait eu ses premières grandes contractions, ce qui les avait conduits à l’hôpital dans un temps record. Mais comme pour la plupart de ceux qui vivent ça pour la première fois ils étaient là « un peu trop tôt ». Samuel était néanmoins venu à leur rencontre et au lieu de leur demander de revenir plus tard, il avait fait s’installer Martha dans une chambre en lui conseillant de marcher pour accélérer un peu le travail…

Trois heures plus tard la poche des eaux avaient lâché d’un seul coup et le vrai taff avait commencé. Dans la salle d’accouchement, il n’y avait que son beau-frère qui avait pu y aller évidemment. Sam aussi, pour des raisons évidentes. Lui était resté dehors à faire les cent pas comme s’il avait pu creuser une tranchée. Sa mère avait même fini par lui aboyer dessus pour qu’il s’assoit !

Par chance, l’attente n’avait pas été très longue. Le bébé était arrivé comme une lettre à la poste et Eli avait cru mourir quand son beau-frère était venu leur annoncer sa naissance. Un petit garçon, un petit « Elijah » qui avait fait exploser son cœur d’émotions…

Après ça, ils avaient simplement pu voir l’enfant derrière une vitre mais aujourd’hui ils étaient de retour, dans la chambre de Martha et là, tout de suite, son neveu était dans ses bras. C’était une petite chose si fragile, si belle, si douce… Eli osait à peine bouger pour ne pas risquer de l’incommoder alors que le petit le regardait avec de grands yeux flous. Sa minuscule petite main avait saisit son auriculaire sans parvenir à en faire le tour…

Martha somnolait dans son lit d’hôpital. Michael -son mari- faisait un aller et retour chez eux pour lui rapporter de petites choses. Ses parents viendraient plus tard.

Quand Samuel entre dans la pièce, Eli relève un regard plein de gratitude et d’affection vers lui.

« Merci Sam… »

Il sourit avant de baisser à nouveau les yeux sur son neveu, peinant à donner son attention à quoi ou qui que se soit d’autre.

« Est-ce que tu as déjà vu quelque chose d’aussi merveilleux ? »

Et de reconnaître :

« Je l’aime déjà tellement que j’en ai mal au ventre. Est-ce que c’est normal ? Est-ce que ça fait toujours ça ? »

Il s’approche un peu de l’homme sage-femme pour qu’il puisse voir ce petit humain qu’il avait aidé à mettre au monde. Et avec un trait d’humour malgré tout :

« Viens on le kidnappe et on dit que c’est le nôtre. »


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Samuel Almeida
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Samuel Almeida
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Âge : 30 ans (06/12/1993)
Statut civil : En pleine instance de divorce, à pas trop savoir comment m'y prendre et à demander à quel moment est-ce que j'ai pu merder à ce point.
Métier : Homme sage-femme, maïeuticien, appelez ça comme vous voulez. Un domaine que j'ai découvert assez tôt et qui est vite devenu une passion, un objectif, un rêve que je souhaitais voir devenir réalité, et c'est enfin arrivé.
Habitation : Sans réel domicile fixe, occupé à chercher un appart ou une petite maison. En attendant, je crèche chez Eli.
Triggers : A discuter entre nous !
Warnings : abandon, drogues, sevrage néonatal, orphelinat, maladie, mort parentale, mention d'alcool/sobriété
Rp : Français+anglais, 300+ mots, première personne.
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Eli & Samuel
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Elijah était né, ça y est. L’accouchement avait eu lieu hier et, je pouvais même le pire en tant que professionnel de santé, tout s’était vraiment bien passé. Certes, la petite famille était arrivée un peu en avance mais, pour un premier enfant, c’était particulièrement fréquent. Toute la famille Adler était arrivée dans l’après-midi et, dans la soirée, la famille avait été complétée. En dehors de l’accouchement en lui-même, je n’avais pas pu passer beaucoup de temps avec la famille, même si évidemment, j’avais passé le reste de la soirée avec Eli. Mais aujourd’hui, c’était mon jour off. J’aurais pu ne pas retourner à l’hôpital, et certaines personnes diraient probablement que c’était la meilleure chose à faire, histoire de faire une distinction entre le pro et le perso mais, à la seconde où Eli avait parlé d’y retourner, j’avais dit que je l’accompagnerai. Alors évidemment, comparé à lui, je n’étais pas directement parti dans la chambre, et c’était pour deux raisons. Déjà, j’avais voulu aller jeter un petit coup d’œil au dossier du petit Elijah, ainsi qu’à celui de Martha, pour m’assurer que tout allait bien mais aussi, en plus de ça, j’avais voulu leur laisser un peu de temps en famille. Je me doutais bien qu’il n’y avait pas eu de problème étant donné que l’on aurait été contacté, lui par sa sœur et moi par mes collègues, mais disons que ça me permettait de gagner du temps et, aussi, de m’en assurer. J’avais aussi pris le temps de discuter avec mes collègues et, une fois que j’avais considéré que je leur avais laissé assez de temps tous les trois, je m’étais dirigé vers la chambre dans laquelle ils étaient.

J’avais doucement toqué à la porte avant de la pousser, un léger sourire s’étirant sur mes lèvres alors que je remarquais que Martha dormait encore. Rien de surprenant, la journée d’hier avait été fatigante mais en plus, avec la chute d’hormones, rares étaient celles qui ne dormaient pas le lendemain. J’avais tourné la tête vers Eli, me retrouvant très rapidement attendri par le tableau qui m’attendait. L’amour et l’affection qu’Eli portait déjà à son neveu étaient palpables et, après avoir refermé la porte le plus doucement possible pour ne pas déranger Martha, je m’étais retourné vers lui. « T’as pas à me remercier, c’est ta sœur qui a fait tout le travail. » Je repose mon regard sur Martha l’espace d’un court instant avant de le reposer sur Eli et son neveu, ne pouvant absolument pas m’empêcher de sourire à ce moment-là. J’avais conscience que quelque chose avait changé ces derniers temps entre nous, ou plutôt de mon côté, et le voir comme ça ne faisait que me le rappeler. Evidemment que j’avais envie de le voir heureux, et ce n’était pas la première fois que je le voyais comme ça, mais disons que là, c’était bien plus que d’habitude. J’avais préféré ne pas m’arrêter sur ce que tout ça voulait bien dire mais je mentirais si je disais qu’une partie de moi ne se doutait pas déjà de quoi il était question. Je n’en avais rien dit, évidemment, mais disons que les « faits » étaient là. « Il est adorable, c’est vrai. Et il a clairement l’air de t’apprécier. » Les nouveaux nés n’appréciaient pas toujours le fait de passer de bras en bras, surtout si proche, de leur naissance mais, à en juger par le fait qu’Elijah ne lâche pas Eli du regard, tout comme il ne lâchait pas son auriculaire, le courant semblait vraiment bien passer. J’hausse finalement les épaules alors que je me rapproche de lui, réalisant à ce moment-là que lui aussi, se rapprochait. Mon regard se repose sur Elijah, un sourire s’étirant sur mes lèvres. « C’est rare que ça ne soit pas le cas. Puis c’est le premier enfant dans ta famille, sans compter que tu as vachement suivi la grossesse, ça aurait été surprenant que tu ne ressentes pas tout ça. » Ma main droite gagne rapidement la tête de l’enfant, la caressant légèrement au travers de son bonnet avant de la retirer, juste histoire de m’assurer de ne pas le déranger. Et puis.. Une partie de moi estimait que c’était leur moment à eux, en quelque sorte, et si je n’allais clairement pas me plaindre d’y assister, je ne voulais pas prendre le risque d’interrompre quoique ce soit.

Un léger rire s’échappe finalement d’entre mes lèvres alors qu’il reprend la parole. « T’es sûr que ta sœur serait d’accord avec ça ? » Clairement, non, on le savait tous les deux. « En plus, ton histoire me ferait clairement perdre mon boulot. » Un sage-femme qui kidnappe les bébés qu’il aide à mettre au monde, ça serait carrément mal vu, sans parler du fait que ça ferait clairement du bruit. Mon regard se repose finalement sur eux, un sourire s’étirant une nouvelle fois sur mes lèvres. « Un jour, tu auras les tiens, c’est évident. Mais en attendant, tu pourras t’entraîner en babysittant le petit Elijah. » Ca me paraissait déjà évident que ça arriverait. Evidemment, les parents Adler fileraient aussi un coup de main, mais ça me surprendrait que Martha ne compte pas sur son frère pour le babysitting, au moins une fois de temps en temps. Et dans tous les cas, il n’aurait pas non plus besoin de ça pour le noyer de cadeaux, c’était évident. « Je sais pas si tu as eu le temps de beaucoup parler à ta sœur, mais j’ai regardé leurs dossiers et ils vont tous les deux très bien. De ce que j’ai vu, ils pourront tous les deux rentrer chez eux demain matin, et apparemment elle a déjà été mise en contact avec un des pédiatres de l’hôpital. » C’était le passage de l’accouchement que j’aimais le moins, le moment où quelqu’un d’autre se chargeait de devenir le praticien de la famille. C’était parfaitement compréhensible, mais c’était difficile de ne pas avoir un pincement au cœur à l’idée de les laisser partir. Dans le cas présent, c’était différent, je me doutais bien que je serai amené à les revoir, ne serait-ce que par rapport au fait que je vivais encore chez Eli, mais ça restait différent, en quelque sorte. Et puis dans tous les cas, ça resterait à Martha de choisir.

@Eli Adler  brill

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Samuel Almeida ☽ You have to be with the right person. It's so much more important to meet the right person, whether you're married or not, than it is to get married and get a divorce.
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Samuel est toujours là, avec toute sa douceur naturelle, sa prévenance pour Martha qui se remettait de cet accouchement. Il n'avait pas été compliqué mais ça restait quelque chose d'émotionnellement, physiquement et hormonalement très très intense. Eli acquiesce quand l'autre homme rend ses lettres de noblesse à sa sœur mais malgré tout :

« Elle a été bien suivit, bien guidée pendant ces neuf mois. Et regarde ce bébé il est si parfait... »

Eli n'en revenait toujours pas ! Il avait toujours aimé les enfants, sourit lorsqu'il en voyait courir. Parfois il en avait taquiné dans son métier ou il leur avait appris deux ou trois petites choses pour les sensibiliser à la nature. Mais jamais ça ne l'avait frappé de cette façon et Eli savait déjà qu'il voulait vivre ça pour lui-même un jour. Tenir un petit être comme ça qui serait le sien et celui de la personne qu'il aime. Peut être pas dans les gènes et dans le sang... Mais dans le cœur au moins.

« Tu crois ? Il ne pleure pas, c'est déjà ça de pris ! »

Il a un petit rire à voix assez basse pour ne pas déranger Elijah. Ce dernier remue un peu, a un petit grognement sourd tandis que ses lèvres bougent brièvement pour former une bulle de salive.

Sam de son côté prend le temps de lui répondre même s'il n'y était pas obligé. Ce qu'il dit fait plein de sens même si ça se stade il aurait pu lui dire que ça faisait toujours cet effet là de voir une licorne. Ça lui aurait fait le même effet. Mais le sentir près de lui, le voir poser sa main en douceur sur son neveu... Il y a une grosse bouffée d'amour dans son cœur.

Il ne dit rien tout de suite, parce que Sam plaisante sur leur situation, sur ce que Martha penserait de cet enlèvement, le travail de Samuel... ! Le sien aussi en vrai parce qu'il travaillait pour l'état quoi !

« C'est pas grave, ça en vaut la peine ! »

Eli relève les yeux sur Samuel le temps de lui faire un petit clin d’œil complice. Mais Samuel a raison ensuite. En fait, il avait clairement lu dans sa tête comme dans son cœur sur ce coup là. Étonnant vu qu'il zigzaguait habituellement avec beaucoup d'habileté entre ses allusions !

« Oui. Je le savais déjà mais j'en ai la confirmation aujourd'hui. Je veux vivre ça. Avec la personne que j'aime et lorsqu'on serait tous les deux prêts bien sûr... Mais je ne pourrais pas vivre et vieillir en m'en privant. »

Samuel le rassure sur toute la partie médicale. Évidemment Eli est heureux de savoir que la maman et le bébé vont tous les deux très bien. Il remercie Samuel et comme Elijah chigne un peu, Eli commence à faire quelques pas pour le bercer, fredonnant très bas une petite comptine... En yiddish ! Il ne le parlait pas trop ni rien... Mais ça c'était un souvenir de son enfance et de sa mère. Eli était à peu près certain que Martha lui chanterait la même !

Lorsque le petit cesse de s'agiter Eli ne le quitte pas des yeux alors qu'il déclare soudainement :

« Il faut qu'on parle, Sam. »

Ça lui était venu comme ça. Son regard quitte celui du nouveau-né pour aller jusqu'à celui de l'autre homme. Il est à la fois grave parce que sérieux... Et légèrement souriant parce qu'il n'y avait rien de très grave de son point de vue.

« Pas aujourd'hui par contre. Pas maintenant en tout cas et surtout pas ici. »

En plus Eli avait besoin de savoir comment il allait réunir ses idées. Au moins maintenant il ne pouvait plus reculer. Ça ne serait peut être pas le bon moment pour Samuel et ça le tracassait bien sûr... Mais c'était peut être cette petite vie qui lui insufflait l'envie et le courage d'en parler.

« Rassure-toi hein, je ne vais rien te dire qui changera le cours de ton existence ! »

Probablement pas du moins. Mais ça changerait certainement un tant soit peu la sienne. Et pour quitter ce moment trop sérieux et un peu tendu :

« Tu veux le prendre ? »

Prendre Elijah dans ses bras !


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Eli & Samuel
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Je ne peux que difficilement me retenir de sourire quand Eli reprend la parole. A mes yeux, je n’irais pas jusqu’à dire que je n’ai aucun mérite, mais presque. Martha a fait le plus gros du travail, avec Michael et Eli à ses côtés. Evidemment, je ne peux pas dire que je n’ai pas agi du tout, mais disons que comparé à eux, je n’ai fait que mon métier. « Faut dire que c’était facile, avec une patiente comme ta sœur. » Clairement, Martha n’avait jamais été du genre à remettre en doute mes conseils. Elle avait toujours osé poser les questions qui lui passaient par la tête et, au final, j’avais juste eu énormément de chance de tomber sur une patiente comme elle. Elles n’étaient clairement pas toutes comme ça. « Mais merci, en tout cas. » Probablement qu’il ne voudrait pas de ces remerciements mais, dans tous les cas, au moins j’avais eu l’occasion de le remercier. J’acquiesce finalement face à ses propos, mon regard se posant une nouvelle fois sur Elijah. Clairement oui, il était calme, il n’y avait pas grand-chose à dire là-dessus et, à cet âge, ça pouvait vouloir tout dire. De toute manière, vu la façon qu’il avait de regarder Eli et la manière qu’il avait d’être calme et de « s’accrocher à lui », disons ? Ca semblait parler. « Ca se voit, oui. Ils ne sont pas toujours calmes, à cet âge. T’inquiètes pas que s’il ne t’appréciait pas, il te le ferait comprendre. » Par des cris, probablement, ou alors il gigoterait beaucoup plus ou.. Ouais, non, dans tous les cas, il trouverait largement de quoi se faire comprendre, comme tous les nouveau-nés.

Finalement, on aborde le sujet du potentiel enlèvement du petit Elijah. Clairement, je ne doute pas une seule seconde du fait que ce qu’il dit est complètement ironique, il n’irait clairement pas faire ce genre de choses. Mais, à la fois, cette discussion reste drôle, d’une manière ou d’une autre, et j’ai même envie de rentrer dans son jeu. Mon regard se pose une nouvelle fois sur le petit avant de relever un regard complice vers Eli. « T’as raison, ouais, il vaut le coup. On y va quand tu veux ! » Un sourire s’étend finalement sur mes lèvres alors que je baisse une nouvelle fois le regard vers Elijah. Il est captivant, à sa manière, et sa façon de se comporter l’est tout autant. J’ai toujours trouvé qu’un bébé a ce côté apaisant, ce qui peut paraître complètement idiot considérant qu’ils peuvent également être des plus bruyants et, par conséquent, stressants d’une manière ou d’une autre. Mais dans le cas d’Elijah, en plus d’être apaisant, il était captivant. Une fois que notre regard se pose sur lui, c’est impossible de ne pas le regarder pendant trop longtemps. Je relève finalement le regard vers Eli, acquiesçant alors qu’il reprend la parole. « Je vois ce que tu veux dire, oui. » Ca serait mentir que de dire le contraire. Ces derniers temps, ou plutôt depuis le divorce -même s’il n’avait pas encore réellement eu lieu-, j’y avais repensé. Et là où j’avais longtemps pensé que je ne me voyais pas nécessairement être père, disons que je ne me voyais plutôt pas être père aux côtés d’Elena. Peut-être qu’une partie de moi avait vu -ou compris- ce que je refusais de voir mais, au fond, c’était bien mieux comme ça. Le divorce risquait déjà d’être assez légalement difficile comme ça, ne pas en rajouter une couche avec des enfants ? A ce stade, c’était clairement libérateur. « Plus j’y peux, moins je me vois finir ma vie sans avoir d’enfants. » Je ne dis finalement rien de plus, ne voulant pas ramener la discussion sur mon divorce une fois de plus. Peut-être qu’il réaliserait, considérant que l’on avait déjà eu une version de cette discussion, mais… Bref, on verrait bien.

Je ne saurais même pas dire quand est-ce que mon regard s’était baissé une nouvelle fois vers Elijah mais, face à la berceuse qui franchit la barrière de ses lèvres, mon regard se relève vers lui. J’écoute sans rien dire, avant de finalement laisser une question passer la barrière de mes lèvres. « C’est du yiddish ? » Mon regard se repose sur le petit mais, face aux mots prononcés par Eli, il remonte brusquement vers lui. C’est donc ça, ce dont les gens parlent, quand ils disent qu’ils sentent leur cœur tomber au fond de leur poitrine ? Le stress me gagne et, bien rapidement, plein de questions se succèdent dans ma tête : est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? Est-ce qu’il préfère que je parte, parce que ça fait trop longtemps que je suis là ? Est-ce que, malgré que je fasse en sorte que ça n’arrive pas, mon comportement envers lui a changé et qu’il s’en est rendu compte ? Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit que d’autres mots sortent de la barrière de ses lèvres. Je me retiens de verbaliser les questions qui me brûlent les lèvres, ce n’est absolument pas le moment, j’en ai bien conscience. Finalement, je me contente d’acquiescer, finissant par laisser sortir trois mots passer la barrière de mes lèvres. « Pas de problème. » En soi, si, il y a une sorte de problème, mais.. Il ne peut rien y faire, en soi. Non, on aura cette discussion quand il le décidera, j’espère juste que ça sera bientôt. « On parlera quand tu voudras, ok ? » J’ignore le stress que je continue de ressentir, préférant essayer de l’apaiser, même si je doute que ça soit réellement possible actuellement. Au final, c’est comme s’il le sentait, d’une manière ou d’une autre, parce qu’il reprend la parole, essayant de me rassurer. « C’est noté, c’est noté. » Je mentirai si je prétendais être réellement rassuré, mais disons que c’est un début. Probablement que ce qu’il a à me dire n’est pas si grave.

C’est finalement sa dernière question qui me fait relever le regard vers Eli, me retenant de lui demander s’il sûr de lui. Probablement que dans tous les cas, il me dira que oui. Mon regard alterne entre eux deux, avant de finalement acquiescer. « Avec plaisir, oui. » Je tends les bras vers Eli, attendant qu’il dépose Elijah dans mes bras. Quand ça arrive, un sourire attendri s’étire directement sur mes lèvres, mon regard ne quittant pas le petit garçon qui, cette fois, a posé son regard moi. « Il est vraiment adorable. » Je n’ai même pas réalisé que j’ai pris la parole, bien trop captivé par le regard du petit garçon qui se trouve maintenant dans mes bras. C’est la première fois que je suis amené à porter un bébé en dehors du domaine de mon travail et, clairement, ce que je ressens est complètement différent. Généralement, je suis « faussé » par les procédures obligatoires suite à accouchement mais, cette fois, je peux simplement le regarder, sans avoir besoin de penser à quoique ce soit. Et bordel, qu’est-ce que c’est plaisant et apaisant.

@Eli Adler  brill

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Parfois, Eli avait l’impression que Sam ne savait juste pas dire du mal des gens. Même avec Elena il s’était montré énervé, blessé, humilié… ça oui… Mais il ne l’avait pas insulté ni ne s’était laissé entraîné dans de longues tirades cruelles envers elle. Pourtant elle l’aurait mérité. Lui aurait été frustré de ne pas pouvoir laisser libre cours à son écœurement et sa colère. Il avait besoin que ce genre de choses sortent. Mais pas Sam. Au mieux il se contentait de le penser. Ou bien il avait pu lâcher du lest au Brésil peut être. Eli le lui souhaitait. Tout plutôt que de le voir simplement encaisser sans jamais se débarrasser de ce fardeau.

En tout cas l’homme le rassure à propos de son neveu. C’était sans doute un peu bête d’avoir peur que cette petite chose ne l’aime pas. Mais il ressentait un tel amour, une telle passion profonde pour cette nouvelle vie qu’il aurait été difficile d’accepter que la cible de son attention refuse cette dernière ! Il ne lui demandait même pas de l’aimer en retour. Juste de le laisser l’adorer, ce petit garçon ! Evidemment, si la tendresse était réciproque, Eli n’allait pas s’en plaindre hein !

Eli jette un coup d’œil rieur à sa sœur qui dormait à poings fermés. Elle avait raison de récupérer un peu de son accouchement parce que prochainement elle risquait de peu dormir malgré tout ! Mais du coup, rieur :

« Elle dort, je crois qu’on peut y aller. »

Mais baragouinant dans un demi-sommeil, sa sœur a un « je vous entend… » qui le fait rire. Eli tente de l’appeler… Mais elle s’est déjà complètement rendormie.

« Les femmes sont des sorcières ! Elle a senti le plan arriver ! »

C’était assez drôle en vrai et il se promettait de lui raconter l’anecdote plus tard si elle ne s’en souvenait pas.

Sam aussi devait penser à sa descendance, d’une manière ou d’une autre. Eli ignorait si ça avait été un projet avec Elena. Il avait toujours été plutôt nébuleux sur le sujet. Avec du recul et vu comment leur mariage avait fini, Eli se demandait s’il avait pas instinctivement compris que mettre un enfant au monde dans leur couple ne résolverait rien et ne ferait que souffrir deux, si ce n’était trois personnes si on incluait Elena.

« Je suis sûr que tu seras un excellent père. Tu as déjà tout ce qu’il faut. Même si tu avais un enfant seul il serait comblé. C’est une compétence donnée à peu de personnes je crois. »

Mais Sam avait tout : la douceur, la tendresse naturelle, les connaissances minimales requise en pédiatrie, la patience… Et les bons contacts en centre hospitalier pour ce qu’il maîtrisait le moins. Quant à la berceuse qu’Eli avait fredonné, il acquiesce.

« Ma mère nous chantait ça à Martha et moi bébé. Ça t’explique que je la connaisse par cœur. »

Mais il ne fallait pas lui demander de traduire. Il pouvait hein… Mais de manière un peu maladroite sûrement. En tout cas l’humeur change un peu. Eli en est conscient mais il reste focus. Son but n’était clairement pas de mettre Sam mal à l’aise mais… Allez savoir ce que c’était. Quelque chose dans l’air peut être… Mais il voulait arrêter de se voiler la face en permanence. Ce qui était vrai à propos de la colère l’était aussi à propos de l’amour sans doute : il avait besoin de s’exprimer. Il avait retenu trop longtemps et plus il le ferait, pire ce serait. Pour lui, d’une part évidemment… Mais aussi pour Sam. Parce que plus il tardait, plus la gêne consécutive à ses aveux pourrait être grande. Et il ne voulait pas perdre Sam ni son amitié si c’était tout ce qu’il pouvait lui donner. Au fond, c’était comme pour Elijah : il voulait simplement pouvoir exprimer ses sentiments… S’ils pouvaient lui être rendu, ce n’était que la cerise sur le gâteau. Et quelle cerise !

« Ok. »

Eli se contente d’un sourire. Rien de ce qu’il dirait là tout de suite ne rassurerait à 100% son compagnon. Inutile donc de faire grimper le stress en en faisant des caisses. Il espérait simplement que Sam comprenne, lorsqu’il lui remet Elijah dans les bras, qu’il le faisait en signe de confiance et de tendresse. S’il avait voulu reprocher quelque chose à Samuel, il ne lui aurait pas tendu son neveu de cette façon !

Le spectacle est beau d’ailleurs. Samuel a déjà dû tenir une quantité astronomique de bébé dans ses bras et pourtant le regard qu’il pose sur celui là est comme nouveau. Eli vient poser une main dans son dos, caressant doucement en signe d’apaisement, profitant simplement de ce petit moment heureux.

« Je suis sensé retourner travailler et je n’ai aucune idée de comment je vais faire pour m’arracher à vous à présent… ! »

Il a un petit rire doux, observant l’enfant un instant captivé par Samuel.

« On dirait que tu lui plais aussi ! »

Du coup, sur le ton de la plaisanterie :

« Pas le choix : c’est toi qu’on va devoir kidnapper dans la famille. »

Puisque Martha ne voulait pas qu’ils kidnappent le bébé !


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