(sohan) just another day on the job
:: play and ally, bond. :: what the moon does :: rps
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01. Just another day on the job
ft. @sohan law
En ce moment, les choses étaient un peu « lentes » au boulot. Ce n’était pas ennuyeux pour autant, mais disons que le rythme était plus lent que d’habitude. Les interventions étaient les rares et les patrouilles se passaient généralement sans trop d’encombre. Je n’avais pas nécessairement de préférence entre les périodes chargées et les périodes qui l’étaient moins mais, s’il y avait un avantage aux périodes calmes, c’était le fait de pouvoir me tourner vers la paperasse. Je faisais toujours en sorte de pouvoir la rendre dans les temps, mais dire que j’y arrivais tout le temps ne serait rien d’autre qu’un mensonge. Ca se finissait généralement en heures supplémentaires, périodes pendant lesquelles j’étais bien contente de finalement vivre seule et malgré tout, j’accumulais parfois un peu de retard. Rien de bien drastique, mais bon. Mais justement, aujourd’hui je peux prendre mon temps sur la paperasse. Ma patrouille est déjà terminée pour la journée, même si je fais partie des officiers pouvant être appelés en cas de nécessité de renforts.
Posée derrière mon bureau, je signe différents procès-verbaux, préférant commencer par le plus simple avant de passer aux différents rapports que je dois remplir. Une fois les procès-verbaux terminés, je prends le temps de rejoindre la machine à café, passant mon badge devant cette dernière pour me commander un expresso, probablement celui de trop pour ceux qui estiment que le café n’est pas nécessairement bon pour la santé. Bon, certes, ils ont raison, mais d’abord, j’adore ça et en plus, je dis pas non à un petit coup de boost. Café servi, je retourne jusqu’à mon bureau, prenant une première gorgée du breuvage encore brûlant avant de me laisser tomber une nouvelle fois sur mon siège, rallumant l’écran de mon ordinateur avant de rouvrir les dossiers du dernier rapport que je devais remplir. Une fois ce dernier sous les yeux, j’avais commencé à ouvrir les différentes pièces jointes, récupérant les informations dont je pourrais avoir besoin pour rendre le rapport le plus riche -et donc précis- possible. Nouvelle gorgée de café en bouche puis dans la gorge, je commence à laisser mes doigts arpenter les touches de mon clavier, laissant les informations prendre leur place sur le rapport, me retrouvant assez souvent à effacer ce que j’écrivais juste pour le formuler différemment. J’avais toujours eu tendance à être particulièrement perfectionniste quand ça concernait la rédaction de mes rapports, en grande partie parce que je savais que ça m’entraînerait pour le poste de sergent que j’espérais un jour avoir. Ca serait autant utile pour l’examen que pour le poste en lui-même, d’ailleurs. Je ne comptais pas sauter le pas tout de suite, je me considérais encore comme étant un peu trop jeune, mais disons que l’idée me trottait de plus en plus souvent en tête. Probablement que ce qui me « retenait », aussi, c’était le fait que la place soit actuellement prise et qu’il ne soit pas encore prévu qu’elle se libère dans l’immédiat. Mais évidemment, passer l’examen ne voulait pas dire devenir sergent directement, ça voulait juste dire qu’on avait les qualifications pour le faire donc.. Oui, disons les choses clairement, j’avais autant de pour que de contre quand ça concernait le fait de m’inscrire aux examens écrits. Il me faudrait une lettre recommandée de mon capitaine, évidemment, mais ce n’est pas comme s’il n’était pas au courant, de toute manière.
Sohan Law, le genre d’homme que je ne pouvais qu’admirer. Il n’avait que trente-deux ans et était déjà capitaine de police, ce qui était déjà une forme d’exploit par soi-même. Mais en plus de ça, la personne qu’il était au travail était, assez simplement, tout ce que j’espérais devenir plus tard. J’avais toujours été du genre à chercher des sortes de « modèles » dans ma profession et clairement, il n’avait fallu que très peu de temps avant que Sohan rejoigne les rangs très restreints de ces derniers. D’ailleurs, en parlant du loup… Mon regard se pose sur le coin inférieur droite de mon écran quand une notification apparaît, un mail dans lequel le capitaine me demande de venir le voir dans son bureau. Je fronce les sourcils, finissant d’écrire la phrase que j’avais commencé avant d’enregistrer le rapport -maintenant presque terminé- et d’éteindre une nouvelle fois l’écran de mon ordinateur. Après tout, je n’avais pas la moindre idée du temps que j’allais passer dans son bureau. En me levant, je passe mes mains sur mon uniforme, comme dans un espoir probablement inutile de le rendre plus lisse alors qu’il l’était déjà probablement bien assez. Je finis par traverser les quelques dizaines de mètres qui me séparaient de son bureau, toquant à la porte avant de la pousser, pénétrant dans le bureau. «Vous vouliez me voir ?» J’avais toujours été du genre à avoir le vouvoiement persistant, surtout avec les figures d’autorité de la police et, clairement, notre capitaine ne faisait pas exception.
Posée derrière mon bureau, je signe différents procès-verbaux, préférant commencer par le plus simple avant de passer aux différents rapports que je dois remplir. Une fois les procès-verbaux terminés, je prends le temps de rejoindre la machine à café, passant mon badge devant cette dernière pour me commander un expresso, probablement celui de trop pour ceux qui estiment que le café n’est pas nécessairement bon pour la santé. Bon, certes, ils ont raison, mais d’abord, j’adore ça et en plus, je dis pas non à un petit coup de boost. Café servi, je retourne jusqu’à mon bureau, prenant une première gorgée du breuvage encore brûlant avant de me laisser tomber une nouvelle fois sur mon siège, rallumant l’écran de mon ordinateur avant de rouvrir les dossiers du dernier rapport que je devais remplir. Une fois ce dernier sous les yeux, j’avais commencé à ouvrir les différentes pièces jointes, récupérant les informations dont je pourrais avoir besoin pour rendre le rapport le plus riche -et donc précis- possible. Nouvelle gorgée de café en bouche puis dans la gorge, je commence à laisser mes doigts arpenter les touches de mon clavier, laissant les informations prendre leur place sur le rapport, me retrouvant assez souvent à effacer ce que j’écrivais juste pour le formuler différemment. J’avais toujours eu tendance à être particulièrement perfectionniste quand ça concernait la rédaction de mes rapports, en grande partie parce que je savais que ça m’entraînerait pour le poste de sergent que j’espérais un jour avoir. Ca serait autant utile pour l’examen que pour le poste en lui-même, d’ailleurs. Je ne comptais pas sauter le pas tout de suite, je me considérais encore comme étant un peu trop jeune, mais disons que l’idée me trottait de plus en plus souvent en tête. Probablement que ce qui me « retenait », aussi, c’était le fait que la place soit actuellement prise et qu’il ne soit pas encore prévu qu’elle se libère dans l’immédiat. Mais évidemment, passer l’examen ne voulait pas dire devenir sergent directement, ça voulait juste dire qu’on avait les qualifications pour le faire donc.. Oui, disons les choses clairement, j’avais autant de pour que de contre quand ça concernait le fait de m’inscrire aux examens écrits. Il me faudrait une lettre recommandée de mon capitaine, évidemment, mais ce n’est pas comme s’il n’était pas au courant, de toute manière.
Sohan Law, le genre d’homme que je ne pouvais qu’admirer. Il n’avait que trente-deux ans et était déjà capitaine de police, ce qui était déjà une forme d’exploit par soi-même. Mais en plus de ça, la personne qu’il était au travail était, assez simplement, tout ce que j’espérais devenir plus tard. J’avais toujours été du genre à chercher des sortes de « modèles » dans ma profession et clairement, il n’avait fallu que très peu de temps avant que Sohan rejoigne les rangs très restreints de ces derniers. D’ailleurs, en parlant du loup… Mon regard se pose sur le coin inférieur droite de mon écran quand une notification apparaît, un mail dans lequel le capitaine me demande de venir le voir dans son bureau. Je fronce les sourcils, finissant d’écrire la phrase que j’avais commencé avant d’enregistrer le rapport -maintenant presque terminé- et d’éteindre une nouvelle fois l’écran de mon ordinateur. Après tout, je n’avais pas la moindre idée du temps que j’allais passer dans son bureau. En me levant, je passe mes mains sur mon uniforme, comme dans un espoir probablement inutile de le rendre plus lisse alors qu’il l’était déjà probablement bien assez. Je finis par traverser les quelques dizaines de mètres qui me séparaient de son bureau, toquant à la porte avant de la pousser, pénétrant dans le bureau.
Sohan Law
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1723-sohan-law-soldier-keep-on-marching-on
Carnet de bord : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1724-meme-si-on-ne-peut-pas-le-voir-nous-avons-le-droit-de-changer-le-futur-sohan-law-links
Pseudo : Elle
Faceclaim : Daniel Sharman
Multicomptes : Mirah-Jane/Nezha/Alyha
Présence : Présent.e
Âge : 32 ans
Métier : en mission perpétuelle pour le fbi, chef d'une unité de police de bar harbor
Habitation : Otter Creek
Warnings : +
Messages : 62
Just another day on work
La journée avait commencé comme beaucoup d’autres, avec ce matin un entretiens vidéo avec un de mes supérieurs au bureau fédéral. Pour l’occasion, comme a chaque fois, les volets de mon bureau avaient été fermés, la porte verrouillée et la ligne téléphonique coupée. Tout comme la connexion internet avait du être sécurisée par plusieurs programmes. Toujours le même cinéma qui devenait parfois lassant. Comme souvent, je faisais en sorte de faire tourner la conversation au plus court. J’étais investit dans mon travail, il ne serait permis a personne d’en douter. Mais je regrettais généralement le manque d’investissement de la personne avec qui je communiquais. Rarement le même agent, souvent blasé qui répétait les mêmes questions basiques indiqués par la feuille de route qu’on lui avait gentiment distribué.
Je du d’ailleurs en profiter pour me plaindre du manque de professionnalisme des agents censés assurés la pérennité du dialogue entre Aurora et son Avocat. Une réprimande obligatoire, car l’agent en moi trouvait inadmissible de mettre un témoin clef en danger lors d’un déplacement pour en rendez-vous qui n’aurait finalement pas lieu.
Même si au fond, je ne regrette pas vraiment. Au départ, profiter de ce séjour a la place de l’avocat semblait une bonne idée. Un moyen de couper court au quotidien et aux problèmes. De prendre des vacances… J’étais loin de m’imaginer ce que j’allais apprendre a ce moment là. Une information qui m’aura empêcher de dormir plusieurs nuits avant aujourd’hui. Aucunes personnes de nos anciennes vies n’étaient censé nous côtoyer. Pourtant… Il semblerait que mon petit frère se retrouve par miracle à Bar Harbor. Un miracle hein… alors pourquoi ça me laisse un goût amer dans la bouche de savoir qui il fréquente. Voilà plusieurs jours que je réfléchis donc a ce sujet. Que dire a mon supérieur. Lui apprendre ce que je sais ? Finalement, dans un moment de candeur et de bonté d’ame j’aurais décidé d’omettre ce détail pour l’instant. Après tout.. je ne l’ai toujours pas croisé moi même. Alors je répond bêtement aux questions, finissant ce rendez-vous par un « je n’ai rien à ajouter. » Il semblerait évident que la première bavure d’une carrière puisse venir de la famille. Du moins, c’est ce que je me disais pour me rassurer.
Je pousse la chaise de mon bureau en poussant un soupire, et me dirige vers les volets pour les ouvrir. Jetant un coup d’oeil a la fenêtre pour finir par observer les trottoirs de la rue avec attention, comme si, sortie de nul part, Ethan pourrait apparaître. Deux bonnes minutes passent, peut-être plus et je me décide à aller déverrouiller ma porte. Avant de m’asseoir de nouveau a mon bureau, je place dans ma cafetière une capsule à l’effigie de la célèbre enseignes de café à emportés et me fait couler un cappuccino. Ma tasse en main je me remet devant mon ordinateur et ouvre la boite mail. Une notification a l’attention des capitaines en vue de l’évolution de leurs équipe ? J’ouvre le mail quand un petit sourire satisfait s’affiche sur mon visage. Il y aurait peut-être un point plus positif que les autres cette semaine !
Rapidement j’ouvre l’application de communication en interne, et pianote un message à l’intention de Grace, lui demandant de me rejoindre dans mon bureau.
Quand j’entends frapper a la porte, je coupe les différents onglets de mon ordinateur, et pose les yeux en direction de la nouvelle arrivante. Ses premiers mots en entrant dans la pièce me font esquisser un petit sourire amusé. Incorrigible Grace. Je fait partit de ses supérieur hiérarchiques qui ne vouent pas une adoration particulière au fait d’être vouvoyés, au contraire, j’ai tendance à penser qu’il érige des barrières qui n’ont pas forcément lieu d’exister. Si quand je mentionne le fait que je préfère être tutoyé, certains sautent sur l’occasion, quand d’autre, et bien, comme Grace. « Entre je t’en prie, viens t’asseoir. » Je me relève un instant pour attraper une tasse dans un placard et prends une capsule d’une autre couleur, avec le même visage pour faire couler un café à l’officier Elridge. Une fois fait, je dépose la tasse devant la jeune femme et reprends ma place sur mon fauteil. Avec l’envie soudaine de m’amuser quelques secondes. Je prends un air parfaitement sérieux pour commencer cet entrevu, un air qu’on voit bien rarement sur mon visage.
«Dernièrement, je me suis permis de relire certains de tes rapports. Je me suis un peu plus intéressé a ta manière de travailler. » Je marque une pause, je déglutis, et décide de prendre naturellement une gorgée de cappuccino avant de reprendre. Sans lâcher Grace des yeux une seconde. Je décide de reprendre l’air toujours aussi grave. « Il y aurait beaucoup de choses a dire… Trop peut être, c’est pour cette raison que j’ai pensé a vous. Je pense qu’une mise a niveau serait nécéssaire. »
Je pose les yeux sur mon imprimante, et appuie sur une touche pour déclencher l’impression volontairement mise en attente. Grace est une bonne enquêtrice, elle sait faire attention aux détails, et laisser trainer cette feuille dans le gerbeur de l’imprimante m’aurait fait perdre tout mon effet. Une fois la page sortie je fais glisser le papier sur le bureau dans sa direction. Et je reprends mon discours aussitôt afin de lever le voile sur ma petite comédie. « On nous demande de faire part des recrues qui, selon nous sont prêtes a passer au grade supérieurs. Je sais que tu envisages cette option depuis un moment, et je suis prêt a te recommander les yeux fermés. Ce que je veux savoir aujourd’hui, c’est si tu te sens prête ? »
Je du d’ailleurs en profiter pour me plaindre du manque de professionnalisme des agents censés assurés la pérennité du dialogue entre Aurora et son Avocat. Une réprimande obligatoire, car l’agent en moi trouvait inadmissible de mettre un témoin clef en danger lors d’un déplacement pour en rendez-vous qui n’aurait finalement pas lieu.
Même si au fond, je ne regrette pas vraiment. Au départ, profiter de ce séjour a la place de l’avocat semblait une bonne idée. Un moyen de couper court au quotidien et aux problèmes. De prendre des vacances… J’étais loin de m’imaginer ce que j’allais apprendre a ce moment là. Une information qui m’aura empêcher de dormir plusieurs nuits avant aujourd’hui. Aucunes personnes de nos anciennes vies n’étaient censé nous côtoyer. Pourtant… Il semblerait que mon petit frère se retrouve par miracle à Bar Harbor. Un miracle hein… alors pourquoi ça me laisse un goût amer dans la bouche de savoir qui il fréquente. Voilà plusieurs jours que je réfléchis donc a ce sujet. Que dire a mon supérieur. Lui apprendre ce que je sais ? Finalement, dans un moment de candeur et de bonté d’ame j’aurais décidé d’omettre ce détail pour l’instant. Après tout.. je ne l’ai toujours pas croisé moi même. Alors je répond bêtement aux questions, finissant ce rendez-vous par un « je n’ai rien à ajouter. » Il semblerait évident que la première bavure d’une carrière puisse venir de la famille. Du moins, c’est ce que je me disais pour me rassurer.
Je pousse la chaise de mon bureau en poussant un soupire, et me dirige vers les volets pour les ouvrir. Jetant un coup d’oeil a la fenêtre pour finir par observer les trottoirs de la rue avec attention, comme si, sortie de nul part, Ethan pourrait apparaître. Deux bonnes minutes passent, peut-être plus et je me décide à aller déverrouiller ma porte. Avant de m’asseoir de nouveau a mon bureau, je place dans ma cafetière une capsule à l’effigie de la célèbre enseignes de café à emportés et me fait couler un cappuccino. Ma tasse en main je me remet devant mon ordinateur et ouvre la boite mail. Une notification a l’attention des capitaines en vue de l’évolution de leurs équipe ? J’ouvre le mail quand un petit sourire satisfait s’affiche sur mon visage. Il y aurait peut-être un point plus positif que les autres cette semaine !
Rapidement j’ouvre l’application de communication en interne, et pianote un message à l’intention de Grace, lui demandant de me rejoindre dans mon bureau.
Quand j’entends frapper a la porte, je coupe les différents onglets de mon ordinateur, et pose les yeux en direction de la nouvelle arrivante. Ses premiers mots en entrant dans la pièce me font esquisser un petit sourire amusé. Incorrigible Grace. Je fait partit de ses supérieur hiérarchiques qui ne vouent pas une adoration particulière au fait d’être vouvoyés, au contraire, j’ai tendance à penser qu’il érige des barrières qui n’ont pas forcément lieu d’exister. Si quand je mentionne le fait que je préfère être tutoyé, certains sautent sur l’occasion, quand d’autre, et bien, comme Grace. « Entre je t’en prie, viens t’asseoir. » Je me relève un instant pour attraper une tasse dans un placard et prends une capsule d’une autre couleur, avec le même visage pour faire couler un café à l’officier Elridge. Une fois fait, je dépose la tasse devant la jeune femme et reprends ma place sur mon fauteil. Avec l’envie soudaine de m’amuser quelques secondes. Je prends un air parfaitement sérieux pour commencer cet entrevu, un air qu’on voit bien rarement sur mon visage.
«Dernièrement, je me suis permis de relire certains de tes rapports. Je me suis un peu plus intéressé a ta manière de travailler. » Je marque une pause, je déglutis, et décide de prendre naturellement une gorgée de cappuccino avant de reprendre. Sans lâcher Grace des yeux une seconde. Je décide de reprendre l’air toujours aussi grave. « Il y aurait beaucoup de choses a dire… Trop peut être, c’est pour cette raison que j’ai pensé a vous. Je pense qu’une mise a niveau serait nécéssaire. »
Je pose les yeux sur mon imprimante, et appuie sur une touche pour déclencher l’impression volontairement mise en attente. Grace est une bonne enquêtrice, elle sait faire attention aux détails, et laisser trainer cette feuille dans le gerbeur de l’imprimante m’aurait fait perdre tout mon effet. Une fois la page sortie je fais glisser le papier sur le bureau dans sa direction. Et je reprends mon discours aussitôt afin de lever le voile sur ma petite comédie. « On nous demande de faire part des recrues qui, selon nous sont prêtes a passer au grade supérieurs. Je sais que tu envisages cette option depuis un moment, et je suis prêt a te recommander les yeux fermés. Ce que je veux savoir aujourd’hui, c’est si tu te sens prête ? »
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Je ne sais pas vraiment pourquoi il me « convoque » dans son bureau mais, assez franchement, je ne suis pas rassurée. Est-ce qu’il a eu échos d’une de mes patrouilles ? Pourtant il ne me semblait pas que quoique ce soit de négatif ait eu lieu dernièrement. Alors évidemment, certaines patrouilles sont plus difficiles que d’autres, mais de là à me valoir un aller simple dans le bureau de mon chef ? J’avais tendance à vouloir me dire que ce n’était pas possible, mais pour autant, je n’en avais pas la moindre idée. J’avais tenté de laisser mon stress derrière moi quand je m’étais dirigée vers le bureau du capitaine Law mais, évidemment, ça n’avait pas nécessairement été très efficace, au contraire même. Une fois arrivée sur place, j’avais acquiescé quand il m’avait de m’installer, le faisant directement, sentant la boule que j’avais au ventre continuer de s’installer. Quand il pose une tasse de café devant moi, un léger sourire s’étire sur mes lèvres. «Merci beaucoup.» Certes, je venais déjà d’en boire un, mais c’était pas bien grave. Puis au moins, ça m’occuperait les mains, ça serait pas plus mal. Finalement, je relève les yeux vers lui quand il s’installe face à moi, me retenant de froncer les sourcils quand je vois l’air plus que sérieux qui est déjà présent sur son visage. Hm. Ca a pas l’air d’être une très bonne nouvelle ça. Mais je ne dis d’abord rien, attendant qu’il prenne la parole. Dès qu’il le fait, je sens mon rythme cardiaque accélérer, me retenant une nouvelle fois de grimacer. Au lieu de ça, je me contente d’acquiescer, l’avisant du regard alors qu’il prend une gorgée de son café. «Un problème ? Je peux les modifier, si nécessaire.» Ca me prendrait du temps et me demanderait définitivement des heures supplémentaires, mais ça ne me dérangeait pas vraiment, surtout si ça me permettait d’améliorer mon travail -et de faire disparaître l’air encore présent sur le visage du capitaine-.
Finalement, il reprend la parole, et autant dire que ses paroles me font l’effet d’une douche froide. Beaucoup de choses à dire, peut-être même trop. Entendre ça, c’est déjà difficile. Mais alors entendre parler d’une remise à niveau, disons que c’est la cerise sur le gâteau, et définitivement pas dans le bon sens du terme. Je déglutis, le regardant se tourner vers l’imprimante et appuyer sur le bouton d’impression. Qu’est-ce qu’il imprimait, au juste ? De la paperasse ? Un guide d’écriture pour des rapports ? Difficile de le dire dans l’état actuel des choses. «Une mise à niveau ?» J’aurais préféré ne pas me contenter de répéter ce qu’il venait de dire, mais je n’avais pas vraiment pu m’en empêcher. Je voulais plus d’informations, quitte à ce qu’elles soient difficiles à entendre. Finalement, mon regard se pose sur la feuille qu’il pousse vers moi, mes sourcils se fronçant directement. Le souffle pourrait clairement me manquer, là. «Je.. Quoi ?» Bien joué Elridge, ridiculises toi encore plus, on sait jamais. «Vous voulez me recommander pour passer l’examen pour devenir sergent ?» J’étais à peu près sûre d’avoir compris de quoi il était question mais, considérant à quel point j’étais surprise, j’avais définitivement besoin de vérifier, juste au cas où. Mes yeux le quittent une nouvelle fois, arpentant le document qu’il vient de m’imprimer. Tout semble confirmer ce que je pense déjà avoir compris et, l’espace d’un instant, je me sens soulagée. Finalement, ce qu’il avait à me dire n’était définitivement pas négatif, au contraire. Non, à ce stade-là, c’était plus flatteur qu’autre chose. «Mais oui, j’y pense depuis un moment.» Au point d’avoir réussi à me procurer des exemplaires d’anciens examens, juste pour voir de quoi il était question. Alors évidemment, ça n’avait pas réussi à me décider, mais disons que j’étais toujours plus renseignée que par le passé. «J’y pense de plus en plus, même.» Mais est-ce que je suis prête ? Soyons honnêtes, je n’en ai pas la moindre idée. Ca ne serait pas n’importe quelles responsabilités que je me retrouverai à endosser mais, dans un sens, l’idée me plaisait de plus en plus. Disons qu’au fur et à mesure que le temps passait, je me rapprochais du stade où l’envie de sauter le pas dépasserait l’anxiété que l’idée créait en moi. «Je me sens de plus en plus prête à faire en sorte de me préparer pour les examens, si ça peut aider.» Ca me prendrait beaucoup de temps, j’en avais conscience, mais c’était un investissement temporel qui ne me dérangeait absolument pas. «Vous.. Vous pensez que je suis prête ?»
Finalement, il reprend la parole, et autant dire que ses paroles me font l’effet d’une douche froide. Beaucoup de choses à dire, peut-être même trop. Entendre ça, c’est déjà difficile. Mais alors entendre parler d’une remise à niveau, disons que c’est la cerise sur le gâteau, et définitivement pas dans le bon sens du terme. Je déglutis, le regardant se tourner vers l’imprimante et appuyer sur le bouton d’impression. Qu’est-ce qu’il imprimait, au juste ? De la paperasse ? Un guide d’écriture pour des rapports ? Difficile de le dire dans l’état actuel des choses.
Sohan Law
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Just another day on work
Je suis prêt a parier qu’un chat se serait moins amusé avec une pelote de laine que moi a cet instant. De la cruauté gratuite ? Non loin de là… En vérité c’était plus une manière de lui donner une petite leçon de confiance en elle. Alors oui, je ne nie pas avoir pris un certain plaisir a la voir changer de couleur en entrant dans mon bureau. Mais ça n’a rien a voir avec de la cruauté, ce plaisir venait simplement du fait que je savais pertinemment que les montagnes russes dans laquelle je la forçait à monter finirait par prendre un mouvement ascendant. A mes yeux Grace était l’une des meilleure recrue de sa promotion, si ce n’était la meilleure. C’est pour cette raison que je n’ai pas hésité une seule seconde avant de la convoquer ici. Recommander une personne pour le concours, c’est aussi mettre sa crédibilité en jeu. Recommander un agent qui n’a pas les compétences requise, remettrait aussi mes compétence en cause. Un choix important qui est parfois difficile, mais non contente d’avoir de nombreuses qualités requise pour le poste de Sergent, elle en a aussi la motivation. Je suis prêt a parier sur sa réussite.
D’ailleurs en lui tendant l’exemplaire je dois me retenir pour ne pas laisser échapper un petit rire satisfait. A la place je m’installe un peu plus confortablement dans mon siège en étudiant ses réactions, laissant alors de nouveau apparaître sur mon visage un sourire franc, et un regard bienveillant. Je reprends une gorgée de café tout en l’écoutant répondre a ma seule question. Est-elle prête a franchir le pas. Ou plutôt, se sent-elle prête car je suis intimement persuadé qu’elle l’est de mon coté.
Je ne suis pas spécialisé dans la psychologie humaine, mais il est assez facile de retracer son cheminement d’esprit au travers des mots qu’elle prononce. Aucuns doute n’est permis concernant son envie d’accéder a ce grade. Cependant, je sens encore qu’elle doute concernant sa capacité a se lancer. Pourtant, maintenant que l’opportunité se présente comment refuser l’idée de tout simplement croire en ses rêves ?
« A ton avis ? » Répondis-je alors simplement avant de m’étirer comme un chat et de venir reposer mes avant bras sur le bureau qui nous sépare dans une posture plus sérieuse et plus investie. « Cette petite mise en scène n’a eu lieu d’être que pour te montrer que dans cette pièce, il n’y a qu’une seule personne qui en doute Elridge, et ce n’est certainement pas moi. »
Si nous devons envoyé nos recommandation avant la fin de semaine, les inscriptions officielles ne seront ouvertes que dans un mois, le concours quand a lui était encore bien plus loin. Mais la tout de suite je me demande si on aurait pas gagné du temps en lui faisant passé par surprise. Se remettre en question est une grande qualité, que peux de personnes possèdent réellement. Tant que cette qualité ne devient pas un frein au final. « Aucuns des mots que j’ai prononcé ne laissait transparaitre une quelconque critique sur ton travail, je pense vraiment que tu peux être fière du travail que tu fournis, et si il faut vraiment revenir au sujet de tes rapports… J’aimerais parfois en avoir plus souvent des similaires sous les yeux. »
Je pointe une ligne du doigt sur la feuille en question, la partie concernant les dates et les démarches a suivre pour recommander et inscrire un candidat. « Comme tu peux le voir, l’examen n’aurait pas lieux demain, et je pense que tu as largement le temps de te préparer, et si je fais preuve d’honnêteté il n’est même pas certain a mon sens que tu ais besoin d’une préparation démesurée. »
Je jette un nouveau regard par la fenêtre, l’arrivée de mon petit frère en ville ne me sortant pas vraiment de la tête et me forçant également a me replonger dans des souvenirs lointains. Je n’étais peut-être pas si différent de Grace à l’époque. Une telle envie d’exceller du premier coup, de ne pas prendre le risque d’échouer que j’aurais pu repousser indéfiniment les concours administratif. Et peut-être que si mon père ne s’était pas fait tuer, je n’aurais même jamais passé le concours d’entré au FBI. On a peut-être finalement tous besoin d’un moteur a un moment donné. De quelqu’un qui nous pousse a nous dépasser. Seulement je ne souhaite a aucuns membre de mon équipe d’avoir pour moteur les motivations qui m’ont finalement poussé jusqu’ici. C’est alors qu’il me vient une idée bien plus douce que l’idée de traquer le meurtrier d’un membre de sa famille.
« A mes yeux, tu es prête et le poste de Sergent est fait pour toi. Alors voilà, que tu sois prête ou non aujourd’hui, je vais répondre à cet e-mail en y inscrivant ton nom. » Je tourne de nouveau mon regard dans sa direction, ne cherchant en aucun cas a jouer avec ses nerfs cette fois-ci. « Libre a toi de valider ou non l’inscription ensuite. » Je joins mes mains sur le bureau, entrelaçant mes doigts entre eux, puis les déliant sans jamais vraiment leur trouver une bonne position. Une preuve encore que je suis un homme d’action un pas quelqu’un de fait pour les bureaux, je ne sais jamais quoi faire de mes mains dans ce genre de moments. « Mais si tu décides de te lancer, sache que je serais ravi de t’aider de la manière qui te semblera nécessaire. Je suis certain que tu en es capable, et je pourrais faire en sorte de te le prouver a toi aussi peut-être ? »
D’ailleurs en lui tendant l’exemplaire je dois me retenir pour ne pas laisser échapper un petit rire satisfait. A la place je m’installe un peu plus confortablement dans mon siège en étudiant ses réactions, laissant alors de nouveau apparaître sur mon visage un sourire franc, et un regard bienveillant. Je reprends une gorgée de café tout en l’écoutant répondre a ma seule question. Est-elle prête a franchir le pas. Ou plutôt, se sent-elle prête car je suis intimement persuadé qu’elle l’est de mon coté.
Je ne suis pas spécialisé dans la psychologie humaine, mais il est assez facile de retracer son cheminement d’esprit au travers des mots qu’elle prononce. Aucuns doute n’est permis concernant son envie d’accéder a ce grade. Cependant, je sens encore qu’elle doute concernant sa capacité a se lancer. Pourtant, maintenant que l’opportunité se présente comment refuser l’idée de tout simplement croire en ses rêves ?
« A ton avis ? » Répondis-je alors simplement avant de m’étirer comme un chat et de venir reposer mes avant bras sur le bureau qui nous sépare dans une posture plus sérieuse et plus investie. « Cette petite mise en scène n’a eu lieu d’être que pour te montrer que dans cette pièce, il n’y a qu’une seule personne qui en doute Elridge, et ce n’est certainement pas moi. »
Si nous devons envoyé nos recommandation avant la fin de semaine, les inscriptions officielles ne seront ouvertes que dans un mois, le concours quand a lui était encore bien plus loin. Mais la tout de suite je me demande si on aurait pas gagné du temps en lui faisant passé par surprise. Se remettre en question est une grande qualité, que peux de personnes possèdent réellement. Tant que cette qualité ne devient pas un frein au final. « Aucuns des mots que j’ai prononcé ne laissait transparaitre une quelconque critique sur ton travail, je pense vraiment que tu peux être fière du travail que tu fournis, et si il faut vraiment revenir au sujet de tes rapports… J’aimerais parfois en avoir plus souvent des similaires sous les yeux. »
Je pointe une ligne du doigt sur la feuille en question, la partie concernant les dates et les démarches a suivre pour recommander et inscrire un candidat. « Comme tu peux le voir, l’examen n’aurait pas lieux demain, et je pense que tu as largement le temps de te préparer, et si je fais preuve d’honnêteté il n’est même pas certain a mon sens que tu ais besoin d’une préparation démesurée. »
Je jette un nouveau regard par la fenêtre, l’arrivée de mon petit frère en ville ne me sortant pas vraiment de la tête et me forçant également a me replonger dans des souvenirs lointains. Je n’étais peut-être pas si différent de Grace à l’époque. Une telle envie d’exceller du premier coup, de ne pas prendre le risque d’échouer que j’aurais pu repousser indéfiniment les concours administratif. Et peut-être que si mon père ne s’était pas fait tuer, je n’aurais même jamais passé le concours d’entré au FBI. On a peut-être finalement tous besoin d’un moteur a un moment donné. De quelqu’un qui nous pousse a nous dépasser. Seulement je ne souhaite a aucuns membre de mon équipe d’avoir pour moteur les motivations qui m’ont finalement poussé jusqu’ici. C’est alors qu’il me vient une idée bien plus douce que l’idée de traquer le meurtrier d’un membre de sa famille.
« A mes yeux, tu es prête et le poste de Sergent est fait pour toi. Alors voilà, que tu sois prête ou non aujourd’hui, je vais répondre à cet e-mail en y inscrivant ton nom. » Je tourne de nouveau mon regard dans sa direction, ne cherchant en aucun cas a jouer avec ses nerfs cette fois-ci. « Libre a toi de valider ou non l’inscription ensuite. » Je joins mes mains sur le bureau, entrelaçant mes doigts entre eux, puis les déliant sans jamais vraiment leur trouver une bonne position. Une preuve encore que je suis un homme d’action un pas quelqu’un de fait pour les bureaux, je ne sais jamais quoi faire de mes mains dans ce genre de moments. « Mais si tu décides de te lancer, sache que je serais ravi de t’aider de la manière qui te semblera nécessaire. Je suis certain que tu en es capable, et je pourrais faire en sorte de te le prouver a toi aussi peut-être ? »
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01. Just another day on the job
ft. @sohan law
Là-dessus, il n’a pas tort. Après tout, il est celui qui me parle de l’arrivée prochaine des examens et de la responsabilité qui lui a été donnée, non ? Alors oui, je suppose que ça veut dire que d’une manière ou d’une autre, il croit en moi. Je n’irais pas prétendre que je sais ou que je comprends pourquoi, mais.. Oui, son discours et ses actes le prouvent, c’est une certitude. Et oui, l’idée de passer l’examen est tentante, elle l’a toujours été, d’ailleurs, alors qu’est-ce qui me retient ? Comme toujours, mon anxiété et mes doutes. Je sais que certains de mes collègues ne les ont pas, ces doutes les concernant mais pour autant, je me doute que je ne suis pas seule dans le bateau de l’anxiété chronique et du manque de confiance en soi. Mais en même temps, pour tenter ce genre de concours, est-ce qu’il ne vaut mieux pas avoir un minimum confiance en soi ? Probablement que si. Le but n’est pas que je me retrouve à avoir une forme d’autorité et à ne pas être capable de l’appliquer, au contraire même. Finalement, j’acquiesce, me retenant de grimacer au passage. «Je le sais. Enfin je veux dire, je sais qu’il ne faut pas laisser nos doutes nous freiner, mais c’est juste.. Ouais, c’est pas toujours facile de toujours faire en sorte que ça n’arrive pas.» Pourtant, j’essayais, j’essayais vraiment même, mais je ne pouvais pas prétendre que ça fonctionnait toujours, surtout quand on parlait d’une potentielle promotion. J’écoute ensuite les paroles qu’il prononce et, rapidement, je ne peux que me retrouver à acquiescer, un sourire timide s’étirant sur mes lèvres. Heureusement, pour une fois, mes joues de rosissent pas, c’est déjà ça de pris, j’imagine ? Savoir qu’il estimait mon travail, c’était absolument énorme pour moi. Après tout, il était un de mes supérieurs hiérarchiques les plus hauts placés, obtenir de telles remarques de sa part.. Disons que c’était plus que flatteur. «Merci beaucoup, vraiment.» D’autant plus que je travaillais sous sa responsabilité depuis assez longtemps pour savoir que clairement, il n’est pas du genre à mentir à ses officiers juste pour leur faire plaisir.
Je laisse mon regard se poser sur la ligne qu’il me désigne, la date du prochain examen y étant inscrite en gras. En effet, j’avais encore quelques petits mois devant moi. L’examen serait avant la fin de l’année, certes, mais j’avais encore pas mal de temps devant moi pour me préparer. Allez savoir exactement comment j’allais m’y prendre, il allait définitivement falloir que je mette un planning en place pour être certaine d’être prête mais.. Peut-être que c’était faisable ? En tout cas, le fait qu’il ait l’air de le penser me rassurer. Et à la fois.. Disons que ça fait une sacré quantité d’informations d’un coup et, d’une certaine manière, ça reste relativement.. Stressant ? Oui, disons ça. «J’ai déjà réussi à me procurer des exemplaires d’anciens examens auprès des bureaux plus haut placés, je comptais m’entraîner avec quand l’occasion se présenterait.» Et est-ce que, d’une certaine manière, elle n’était pas déjà en train de se présenter ? Si ou, en tout cas, c’est l’impression que tout ça donnait. Dire haut et fort que je m’étais déjà lancée dans ce genre de préparatifs, ça rendait le tout officiel mais, à la fois, ça ne me dérangeait pas réellement, en grande partie parce qu’il était celui qui avait lancé toute cette discussion et, savoir qu’il avait ce genre de confiance en moi, ça me rassurait énormément sur le fait que je puisse lui parler de tout ça. Finalement, quand il reprend la parole, je me retrouve complètement surprise. Il comptait me recommander dans tous les cas ? C’était tout aussi impressionnant que c’était stressant. Probablement que d’une certaine manière, c’était gratifiant, aussi, mais disons que c’était un peu tôt pour que je puisse voir les choses de cette manière. Et, à la fois, je savais pertinemment que j’aurais très bientôt un mail qui me rappellerait que non, tout ça n’était pas un rêve et, du coup, je finirai par me sentir gratifiée d’une manière ou d’une autre. Alors évidemment, certains penseraient probablement que c’était dommage d’avoir besoin de ce genre de choses mais.. Chacun sa manière de faire, disons. Je laisse mon regard se reposer sur la feuille présente sous mes yeux l’espace d’un instant, cherchant la date limite pour la validation de mon inscription. Ce n’était pas dans l’immédiat, sans pour autant être dans trop longtemps. Ca me laisserait le temps de réfléchir sans pour autant trop me laisser le temps de me prendre la tête et, à la fois, si je décidais de m’inscrire, ça me permettrait aussi de me lancer dans les préparatifs. «Je… Merci beaucoup.» C’était la seule chose que j’étais capable de dire, à ce stade. Parce que vraiment, cette discussion me touchait réellement. «Pour votre confiance, je veux dire.» Après tout, il en venait de sa réputation. S’il recommandait une personne pas du tout adaptée au poste, sa réputation pourrait se dégrader, d’une certaine manière. Alors oui, le fait qu’il soit autant déterminé à me recommander, c’était une réelle preuve de confiance, à mes yeux.
Finalement, je laisse mon regard se poser une nouvelle fois sur le mail présent devant mes yeux, pesant silencieusement le pour et le contre. J’avais bien conscience qu’il ne me demandait pas une réponse tout de suite mais, à la fois, j’avais tendance à penser qu’il apprécierait que je lui en donne une. Peut-être que je me montais la tête toute seule, mais en même temps, c’est pas comme si je comptais lui poser la question pour vérifier. «Je dois encore y réfléchir mais.. Oui, j’ai bien envie de me laisser tenter.» J’avais prononcé ces mots sans réellement y réfléchir mais, malgré tout, la vérité présente derrière ces derniers était une évidence, à minima à mes yeux. Parce qu’une partie de moi avait bien conscience que si je refusais de tenter ma chance face à un coup de pouce comme celui-ci, je n’accepterais peut-être jamais de passer ce genre de concours. Et pour ce qui est d’un possible coup de main de sa part.. «Et peut-être que si vous pouviez me parler de votre expérience et de votre examen, ça m’aiderait un peu. Je veux dire, les livres ou les trucs de ce genre, c’est bien, mais ce n’est jamais aussi concret qu’une réelle discussion.» Après tout, je ne pouvais pas vraiment poser des questions à mes livres ou, en tout cas, il était plutôt évident qu’ils ne me répondraient pas. «Mais je ne veux pas vous prendre tout votre temps, par contre.» Je ne doutais pas du fait qu’il soit un homme très occupé. Après tout, il est capitaine, ça veut pas mal tout dire, niveau responsabilité et charge de travail.
Je laisse mon regard se poser sur la ligne qu’il me désigne, la date du prochain examen y étant inscrite en gras. En effet, j’avais encore quelques petits mois devant moi. L’examen serait avant la fin de l’année, certes, mais j’avais encore pas mal de temps devant moi pour me préparer. Allez savoir exactement comment j’allais m’y prendre, il allait définitivement falloir que je mette un planning en place pour être certaine d’être prête mais.. Peut-être que c’était faisable ? En tout cas, le fait qu’il ait l’air de le penser me rassurer. Et à la fois.. Disons que ça fait une sacré quantité d’informations d’un coup et, d’une certaine manière, ça reste relativement.. Stressant ? Oui, disons ça.
Finalement, je laisse mon regard se poser une nouvelle fois sur le mail présent devant mes yeux, pesant silencieusement le pour et le contre. J’avais bien conscience qu’il ne me demandait pas une réponse tout de suite mais, à la fois, j’avais tendance à penser qu’il apprécierait que je lui en donne une. Peut-être que je me montais la tête toute seule, mais en même temps, c’est pas comme si je comptais lui poser la question pour vérifier.
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