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Ceux qui rêvent ✧ ft Gadriel
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Aimery Fairchild
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Aimery Fairchild
Pseudo : KHall - Il, Lui
Faceclaim : Taylor Zakhar Perez - Maacky
Présence : Présent.e
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Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
Triggers : Violence extrême - Harcèlement - Violence sexuelle
Warnings : Dépression - Suicide - Mort - Alcoolisme
Rp : Disponibilité 4/5
Rp libre 4/5
Motivation 5/5

J'aime assez répondre rapidement à mes rp, je n'aime pas me faire attendre. J'ai pour habitude de faire au moins 10 lignes, j'aime assez décrire les actions. Je peux parler à la première ou à la troisième personne, mais pour Aimery ce sera à la première personne. Je fais habituellement mes rp en français, mais je peux tenter l'anglais (why not, preuve de ma bilinguité).

N'hésitez à me MP pour toute demande (pas toute quand même, modérez-vous)

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"Ceux qui rêvent ✧"
Ceux qui rêvent ont bien de la chance et les autres ont des insomnies ✧
ft  @Gadriel Eldrik-Snows




C’était une journée comme les autres, finalement. Je me rassurais à laisser une certaine routine s’installer, parce que ça voulait dire ne pas avoir à affronter des situations nouvelles. Travailler dans un café, ça laissait plutôt présager de l’inattendu, des imprévus et des situations rocambolesques avec, peut-être, des clients mécontents. Il n’en était rien ; le Dream and Eat était comme un havre de paix, agrémenté de cupcakes avec une petite odeur de café. Certains y voyaient le paradis, et ceux-là venaient presque tous les jours. Me concernant, je ne savais pas comment me situer. J’aimais mon travail, mais je me demandais parfois si ce n’était pas uniquement parce que je n’avais pas d'autres choix. Pour autant il me donnait une raison de vivre, une raison de me lever chaque matin. Il me faisait oublier pendant au moins quelques heures cette peine constante qui m’habitait. Elle ne partait pas, et je sentais son poids à cet instant précis. Mais elle devenait moins douloureuse, comme masqué. Pendant quelques heures, j’avais l’impression d’être un banal américain, et je me surprenais à réussir à sourire de manière presque naturelle. Sans y être forcé. Sans porter ce masque qui m’avait permis de me frayer un chemin socialement pendant toutes ces années. Il avait l’air de faire moins d’effet à Bar Harbor qu’il en avait fait en Angleterre ; je n’avais littéralement aucun ami. J’avais des collègues. J’avais des clients sympathiques. Mais pas de véritables amis. Peut-être que ça me manquait, au fond. Mais je ne devais et ne pouvais pas imposer mon état à quelqu’un. J’étais un boulet, et j’en étais parfaitement conscient. J’étais mon propre fardeau, et si ma vie était déjà gâchée, je ne voulais pas gâcher celle de quelqu’un d’autre.

Parfois ma tristesse revenait comme un boomerang lancé un peu trop fort. Elle me cognait, m’aveuglant et me forçant à me remettre les idées en place. La petite rue derrière le café, peu passante, n’avait plus aucun secret pour moi. J’avais appris à y analyser les moindres détails, comme pour faire un rappel à la réalité autour de moi. Ça ne fonctionnait pas toujours. Et en levant la tête, je voyais ce client qui se prénommait Gadriel entrer dans le café. Je me souvenais alors de ce jour où ça n’avait pas marché, et où il avait tenté de m’aider. Sans un mot, il avait posé sa main sur mon épaule alors que j'étais en larmes, seul, dans cette fameuse petite rue déserte. J’ignorais pourquoi, sans doute un geste désespéré d’autodéfense, ou peut-être pour le protéger lui finalement ; en tout cas je m’étais dégagé de son geste pourtant affectueux. Il était parti, à nouveau sans un mot. En soi, l’incident n’était pas gravissime. Mais j’avais compris, depuis, que pour lui ça signifiait sans doute quelque chose. Il m’évitait royalement. Depuis ce jour, il y a 2 semaines, il ne venait au guichet que lorsque ma collègue servait. Quitte à attendre, à trainer dans le café. Au début, j’avais cru à un hasard. Finalement c’en était pas un. Et pouvais-je l’en blâmer ? Il m’avait tendu la main, et je lui avais craché dessus…. C’était peut-être un peu moins excessif, l’image pouvait semblait un peu forte. Et pour autant, j’avais la sensation étrange qu’il l’avait ressenti ainsi. Et je ne pouvais rien y faire. De mon côté, j’étais également mal à l’aise. J’aurais aimé lui expliquer. Mais je ne pouvais pas m’imposer, pas lui imposer le boulAimery ; un pathétique mélange du boulet et du Aimery. Alors je restais en retrait, tournant le dos en le voyant arriver au guichet devant ma collègue toute sourire. Elle débuta la prise de commande, quand son téléphone se mit à sonner. Je vis dans son regard une certaine panique. Elle s’éclipsa, non sans m’avoir demandé à la remplacer sans attendre. Elle n’attendit même pas ma réponse. Et autant je m’inquiétais pour elle, autant je pris conscience de la situation en un quart de seconde ; Gadriel était devant moi et j’aurais simplement voulu me cacher dans un trou de souris. Je me sentais terriblement mal.

« Je… je suis désolé, je n’ai pas écouté le début de votre commande. Pouvez-vous répéter, s’il vous plaît ? » J’essayais d’avoir l’air le plus détaché possible, arborant un air professionnel et des mots qui l’étaient tout autant. Mais ce n’était pas ce que je voulais dire. Je voulais me confondre en excuses. Pas pour qu’il m’apprécie, parce que je ne le souhaitais pas vraiment. Mais pour qu’il comprenne que ça n’avait rien à voir avec lui, avec son geste, avec sa bonté d’âme. J’étais le problème, j’avais toujours été le problème. Je croisais son regard, sentant mon estomac se tordre. Stupide Aimery ; pas capable de se faire des amis, mais bien capable de se faire des ennemis.


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Gadriel Eldrik-Strausbow
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Gadriel Eldrik-Strausbow
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Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : étudiant vétérinaire/ plongeur au Harmony Heights
Habitation : Appartement à Somesville
Warnings : Maladie mental / addiction / mutilation
Rp : 6/6 RP en cours

Recherches : Il vient d'arriver en ville, je recherche donc de tout !
Messages : 119
TW : Auto-mutilation (les partis les plus explicites sont sous spoiler, mais c'est sous entendu dans plusieurs partir de la réponse)

Si Gadriel avait pris ses repère au strabuck's de son quartier, il avait découvert depuis plusieurs semaine le « Dream and  Eat», un endroit ou le café était bien meilleurs, et qui l'avait pousser à changer son petit rituel.  Pendant une semaine, tout se passa sans encombre, bien sûr il n'arriva pas plus qu'a l'autre café à se mélanger, mais il essayait et profitait de son breuvage chaque jour avant d'affronter ses devoirs et sa thèse. Seulement, quinze jours plus tôt, en sortant, il avait remarquer un des serveurs pleurant dans la ruelle qui lui permettait de gagner quelques minutes pour rentrer chez lui. Sensible à sa détresse, et refusant de le laisser seul sans soutient dans un moment pareil, le brun s'était approché, et ne sachant quoi dire, il a simplement poser sa main sur son épaule. Un moyen pour lui de lui montrer son soutient, de lui donner une possibilité de parler si il le souhaitait, mais aussi de lui apporter son aide si il le pouvait. Seulement le jeune homme s'était dégager d'un geste qui mit Gadriel dans un état second, se sentant rejeté, il était parti sans un mot, mais rentrer chez lui, la situation avait dérapé complètement.
Spoiler:

Quinze jour que se manège durait, il calculait qui le servirait, et prétendait avoir un appel ou autre pour laisser passer devant lui le client d'après si Aimery devait s'occuper de lui, ne voulant pas lui imposer d'avoir à faire à lui, surtout qu'au fils des jours, il avait bien vus que lui aussi se défilait si il le pouvait. C'est donc à sa collegue qu'il demanda son café noir, bien serré. Seulement, il la vis regarder son téléphone et cette air de panique traverser son regard avant de s'excuser e de lui dire que son collègue allait reprendre la commande. En un instant, il compris que se serait Lui. Son cœur se mit à tambouriner douloureusement sa poitrine et l'oxygène à lui manquer,. Si il voulu lui dire qu'il pouvait attendre, la serveuse était déjà trop loin, le laissant à la panique à son tour. Avant d'avoir une crise, Gadriel
Spoiler:
Son cerveau se concentra là dessus plutôt que sur la situation effrayante.

Pris par la sensation, il vit à peine le jeune homme s'avancer, et sursauta légèrement en entendant sa voix. Son regard se baissa, incapable de croiser le sien quand il murmure timidement, tout en continuant son geste pour trouver la force d'affronter la situation. « Un café noir s'il vous plais.» Il ne releva pas son regard, et habituer, il fouilla dans sa besace pour sortir son portefeuille et déposa sur le comptoir de quoi réglé sa boisson. « Gardez la monnaies.» Il la laissait à chaque fois, mais cette fois, il y tenait encore plus, pour faire pourboire, mais aussi et surtout pour qu'il ne s'énerve pas à chercher les quelques pièces à lui rendre. Oui, il ne voulait pas l'ennuyer avec quoi que se soit ! Attendant sa boisson en continuant de s’effarer sur son bras, il n'osa toujours pas relever son regard, et se contenta de s'yeuter du coin de l'oeil l'arriver de cette dernière.
Aimery Fairchild
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Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
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Et même si ma propre tristesse agissait comme un voile devant mes yeux, comme un poids énorme sur mes frêles épaules, je pouvais tout de même voir que Gadriel ne se sentait pas bien face à moi. Mes doutes se confirmaient ; il ne souhaitait pas que je le serve, plus depuis ce fameux jour dans la ruelle. Et je m’en voulais, diable que je m’en voulais. Moi qui avait souhaité venir en aide à des personnes comme moi, des personnes qui n’arrivaient plus à avancer et pour quoi la vie relevait plus d’une souffrance permanente que d’un véritable terrain de jeu. J’avais souhaité devenir cette personne, et je me retrouvais à refuser l’aide d’une d’entre elles. Gadriel avait souhaité m’aider ce jour-là, et sans doute même que ça lui avait demandé un certain courage. Peut-être même que, pour lui, il s’agissait là d’un geste de bravoure mêlé à de la bonté pure. Il aurait pu tourner le dos et partir, faire comme s’il ne m’avait pas vu, et je n’aurais même rien remarqué. Il aurait pu passer devant moi sans un mot, et je n’aurais que ravaler mes larmes sans broncher. Il avait choisi la meilleure solution pour lui, mais pour moi aussi. Et je m’en était pas rendu compte sur l’instant. Moi, j’avais choisi la pire réaction.
Je commençais à préparer le café noir qu’il venait de commander, la boule au ventre. Le fait qu’il me demande de garder la monnaie ne faisait qu’ajouter à ma culpabilité, parce que finalement je savais bien qu’il voulait limiter à fond la conversation. Il ne voulait probablement même pas entendre mes excuses. Alors que le liquide noire et opaque coulait dans la jolie tasse de porcelaine acheté par Andy à la création même du Dream and Eat, je me voyais souffrir d’une bataille interne ; je devais m’excuser, mais je ne pouvais pas le forcer à m’écouter s’il n’en avait pas envie. Avais-je même le droit de lui parler, alors que son langage corporel traduisait clairement une hostilité à mon égard ? Je ne voulais pas que ça en reste là, il s’agissait probablement de la seule occasion. Je me retournais, pris d’une soudaine audace, afin d’ouvrir la bouche pour exposer mes excuses devant Gadriel mais également devant les personnes attendant sagement derrière lui d’être servis. À cet instant, avoir un public semblait être le dernier de mes soucis. Pourtant une petite voix me disait aussi que ce détail ne plairait pas à mon client. « Gadriel, je tiens vraiment à… » Bam, coupé dans mon élan. Ma collègue revint de l’arrière salle pour reprendre son poste, et c’était comme si le boomerang de la vie me revenait en plein visage pour me dire de me taire. Et je m’exécutais, non, sans tenter de croiser le regard de Gadriel. Après avoir mis le café sur le comptoir afin qu’il puisse le prendre, ma collègue prit ma place en me laissant le champs libre pour autre chose. Je comptais bien saisir l’occasion. Mon audace ne s’en était pas allé totalement. Quand je vis Gadriel s’éloigner avec l’objet de son désir entre les mains, je décidais alors de quitter mon poste. Moi qui n’avait pas pour habitude de prendre une pause, celle-ci s’avérait essentielle, primordiale et hautement nécessaire. Je me rendais alors derrière et tapotais à son épaule. « Gadriel, j’aimerais reparler de la dernière fois, derrière le café. J’y tiens vraiment, j’aimerais t’expliquer certaines choses. Je peux m’asseoir avec toi, s’il te plait ? » J’ignorais pourquoi, mais le tutoiement s’était installé. La barrière entre le client et l’employé était sans doute brisé, non seulement parce que je venais de quitter mon poste, mais aussi parce que j’évoquais une situation personnelle qui ne laissait pas place à une quelconque retenue. J’étais décidé à lui expliquer la raison de ma détresse ce jour-là, mais surtout la raison pour laquelle son aide avait été si durement rejetée. J’avais l’intention de me faire pardonner, et j’espérais qu’il puisse entendre mes excuses. J’attendais, devant lui, plus vulnérable que jamais alors que seul sa décision allait décider de la suite des évènements.



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Gadriel sentait la panique monté en comprenant que Aymeri se retrouvait forcé à la servir. Refusant de céder à la crise montante, il se servit de la douleur pour berner son esprit. L'échange qui pourtant ne dura que deux trois minutes, fut ressenti comme une bonne vingtaine par le brun. Il s'efforça d'être le plus polie possible, avant de perdre son regard sur le comptoir, incapable de croiser celui du serveur. Il sursauta en entendant la voix prononcer son prénom, tout son corps se tendu directement
enfonçant un peut plus ses doigts jusqu'à lui extorquer une légère grimasse, et humidifiant un peu plus ses iris menaçant de ne plus pouvoir retenir les larmes qu'il contenait jusque là. La phrase resta en suspens, et l’agitation lui fit jeter un vif coup d’œil. Il comprit que sa collègue était de retour. Et la petite voix, fit la fin de la phrase « ce que tu arrêtes de te pointer ici abruti. ». Sa main tremblante attrapa son café, et il se retira d'une démarche mal assuré dans le fond de la boutique, s'isolant à une table.

Assis, son café brûlant toujours dans sa main gauche ne suffi pas à le tenir loin de ses émotions, et en quelques secondes des larmes coulèrent sur ses joues, l'obligeant à mettre la capuche de son sweat pour tenter de les dissimuler. Qu'allait il faire maintenant ? Son esprit tournait à mille à l'heure, essayant de trouver une solution pour ne pas avoir à se priver de se café délicieux, tout en respectant le choix de Aimery. Peut être pourrait il demander ses horaires à sa collègue, et ainsi ne venir que quand il n’était pas au planning ? Mais avait il le droit te passer outre les sentiment du serveur pour ses envies personnel ? Ne devrait il pas juste retourner au Starbuck's et oublier le Eat & Dream ? Un hurlement de surprise, et son cœur s’emballe totalement en sentant la main sur son épaule. Il lâche son café et essuie ses joues rapidement avant de se retourner. Ses yeux s'écarquillent quelques secondes en découvrant le jeune homme, même si il s'en doutait, mais dans la panique, il accepte la demande en hochant de la tête.

Rapidement ses bras se cachent sous la table, qui est aussi le point ou il ancre son regard. Nerveusement ses mains se triture l'une l'autre, et finalement un murmure passe la barrière de ses lèvres, alors que quelques larmes échappe à sa vigilance. « S'il vous plais, laisser moi continuer à venir prendre mon café ici. Je resterais plus, et je ferait attention à ce que vous n'ayez pas à faire à moi.» Il avait lâché tout d'un coup, sans prendre le temps de respirer ; Alors entre le volume des plus bas, et la rapidité de flot de parole, il ne serait pas surprenant que le serveur n'est pas tout compris de son petit discourt, mais lui au moins avait l'impression d'avoir essayer de garder son droit de venir, et avait tenter de proposer une solution pour que Aimery n'est pas à supporter sa présence.
Aimery Fairchild
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Il avait accepté que je prenne la chaise face à lui pour m’asseoir, mais sans un mot. En réalité, il suffisait d’être un minimum sensé pour s’apercevoir de sa gêne, il était mal à l’aise et j’étais la raison de mon malaise. Je m’en voulais d’avoir ce rôle, ce n’était pas moi et je me refusais d’être celui qu’il redoutait de voir en venant au café. Je ne voulais pas me donner plus d’importance que j’en avais réellement à ses yeux, mais la simple idée de représenter une crainte m’était insupportable. Je devais forcément régler ça, et ça passait par une explication. Je devais lever le voile sur cette situation et lui faire comprendre qu’il n’avait rien fait de mal ce fameux jour. Désormais assis, je relevais la tête pour le regarder. Je cherchais la meilleure façon d’aborder le sujet, n’étant pas forcément hyper à l’aise moi-même. Alors que je me raclais la gorge pour éclaircir ma voix avant la prise de parole, je fus surpris de l’entendre murmurer quelque chose. Le son ambiant était lourd d’un brouhaha constant et d’une musique douce tant appréciée par Andy, si bien que j’avais failli ne rien entendre de la tirade de Gadriel. Et au fond, peut-être que j’aurais préféré ne rien entendre, parce que ça venait de me briser. J’ignorais comment il avait reçu mon rejet, du moins jusque là. Désormais le doute n’était plus permis et mon regard se posait sur le jeune homme face à moi avec un pincement au cœur. J’étais généralement celui qui ressentait toutes ces émotions négatives, et de le voir ainsi me ramenait sans doute à ma propre situation. « Je… je ne veux pas t’empêcher de venir ici, loin de là. Gadriel, je voulais m’excuser pour la dernière fois… j’ai été un véritable abruti. » Il n’y avait pas d’autres mots. J’avais été con, très con. Tandis que lui avait été incroyablement généreux. Il avait fait ce qu’il fallait faire dans ce genre de situation, c’était littéralement moi le problème dans cette histoire.

Je baissais la tête, honteux. Je découvrais, amèrement que mes actions avaient des conséquences… comme si je l’ignorais. Moi qui m’étais efforcé de limiter mes actions sociales en dehors du travail justement pour éviter ce type de situation. Moi qui l’avait sans doute rejeté à cause d’une vieille mécanique d’autodéfense mais aussi pour ne pas l’emporter dans ma noirceur. Je causais une telle peine que mon cœur s’en trouvait écrasé, bousculé, chiffonné. « Je te suis reconnaissant d’avoir tenté de m’aider, ce jour-là. Je n’étais pas totalement maitre de moi-même, j’ai pas su accepter ton aide et je m’en veux pour ça. Mais tu n’es en rien le fautif, tu devrais plutôt m’en vouloir à moi de t’avoir rejeté comme un malpropre. Tu méritais pas ça, je m’excuse, vraiment. »
J’espérais que la sincérité de mes mots seraient ressentis par Gadriel. Sa manière de me vouvoyer me donnait la désagréable impression de lui être supérieur, et je détestais ça. Si l’on additionné ce facteur à la peur qu’il semblait ressentir face à moi, alors je haïssais clairement celui que ça faisait de moi. Reposant une nouvelle fois mon regard sur lui, j’apercevais des larmes qui avaient échappés à mon attention jusque là. Immédiatement mon regard s’embua dans un flot de gouttes ne demandant qu’à s’échapper, elles aussi. Parce que je l’avais blessé et que toute cette situation me rendait malade. Gadriel, de tous les clients, avaient toujours eu l’air si doux et si gentil. Il n’avait jamais fait aucune réflexion sur la rapidité du service, sur les prix pratiqués. Il n’avait jamais attiré l’attention, il n’avait jamais demandé plus qu’une boisson. Je remarquais que maintenant qu’il avait toujours fait en sorte de se fondre dans la masse, et qu’il avait fait preuve d’un courage si durement rejeté ce fameux jour. La culpabilité, ma bonne vieille copine, venait se frotter à moi comme pour me rappeler sa présence et je ne pouvais que l’accueillir à bras ouverts ; je pouvais, en toute objectivité, me sentir coupable. J’avais été con, et je devais assumer. Je réprimais ces fichues larmes en lui tendant une serviette en papier sur la table, afin qu’il puisse essuyer ces larmes que je faisais couler par ma seule présence.



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Si Gadriel avait plonger dans un mutisme quand Aimery l'avait suivie jusqu'à sa table. Cependant, dans un lapse de temps assez court, il avait exprimé son désir de pouvoir toujours profiter de l'endroit. Dans un murmure, certes, mais il l'avait fait. Ce qui était un énorme pas en avant pour lui, bien qu'il avait fort replongé dans ses démons concernant son système d’autodéfense avant d'en arrivé là. Un jour peut être arrivera t'il à parler avant de s'enfoncer dans son mal être. Mais ici tout avait été enchaînement que son esprit malade avait interpréter de la pire manière qu'il soit, mélangeant le malaise du serveur avec une hostilité passive. Dieu merci, plutôt qu'aller cherche la violence par autrui en plus de la sienne, il s'était seulement fait le plus petit possible. Mais aujourd'hui le quiproquo invraisemblable allait être révélé, grâce au effort des deux.

Le serveur n’attendit pas pour mettre fin au spéculation totalement erroné de l'étudient, des mots simples, direct, qui lui permirent de les assimiler facilement. « Merci, vous avez le meilleur café de la ville.» Dit-il un peu plus calmement que précédemment, mais toujours à voix basse, toujours sous le coup de l'émotion dont il aura besoin de temps pour la faire passer. « Non, ne dites pas ça, vous avez réagis comme vous en aviez besoin.» Et entre les excuses et ses propres paroles, Gadriel compris que lui aussi avait plus que surréagit. Il relâcha difficilement la pression sur son avant-bras en prenant un sacré coup sur le moral. Il aurait voulu continuer, se torturer plus pour avoir réagis comme sa maladie lui ordonnait, mais il luttais toute fois, parce que cela serait encore répondre à ses pulsions maladive.

Se forçant à relever le regard, il pus voir son vis à vis la tête aussi lourde que la sienne, fichu culpabilité qui les rongeait tout les deux ! Il écouta ses propos, alors qu'une exclamation nerveuse passa la barrière de ses lèvres, parce que son cerveau commençait à mieux analyser la situation.  « Je ne peux pas vous en vouloir. J'ai moi aussi mes démons qui me font agir n'importe comment. » Il suffisait de voir dans quel état déplorable il s'était mis, alors que si il inversait les rôles, il aurait probablement agis pareil.  « J'ignore comment j’aurai réagis si un inconnu m'avait approché dans un moment pareil. » c'est en parlant qu'il réalisa que oui, il savait. En pleine crise de panique, il avait demander à son sosie de partir, de le laisser. Un frisson parcourra son corps à se souvenir désagréable en tout point.  « Bref, je suis assez bien placé pour savoir que nos émotions peuvent prendre notre contrôle. J'admire d’ailleurs votre courage d'être venu résoudre la situation.»

Ses larmes coulaient toujours, un peu plus même. Le trop plein d'émotion, le laissant totalement incapable de se maîtriser. En voyant le regard de Aimery remonté sur lui, il lui adressa un petit sourire timide, avant de rougir de honte quand il lui tendu un mouchoir. Quel spectacle pathétique était il encore entrain d'offrir hein ? Il attrapa cependant le tissu en le remerciant et sécha le flot de larme.  «Pour notre bien à tout les deux, je vous propose d'oublier cet incident, et de recommencer. Cela vous tentes ?  » Il n'oublierais pas, ses démons s'en assurerait, mais il tenterait, et pour ça il allait avoir besoin d'aide. Prendre son courage à deux mains pour en parler à son père, et surtout affronter la déception de se dernier de s'être laisser plonger jusqu'à recommencer ses conneries sans rien lui dire. L'estomac des plus tiraillé par cette pensée, il tendu sa main au serveur.  « Gadriel, enchanté. Merci de nous servir le meilleur café de la ville.»
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Ceux qui rêvent ✧ ft Gadriel F0c76565940b8b78b7057bd80258f318c42a658c

Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
Triggers : Violence extrême - Harcèlement - Violence sexuelle
Warnings : Dépression - Suicide - Mort - Alcoolisme
Rp : Disponibilité 4/5
Rp libre 4/5
Motivation 5/5

J'aime assez répondre rapidement à mes rp, je n'aime pas me faire attendre. J'ai pour habitude de faire au moins 10 lignes, j'aime assez décrire les actions. Je peux parler à la première ou à la troisième personne, mais pour Aimery ce sera à la première personne. Je fais habituellement mes rp en français, mais je peux tenter l'anglais (why not, preuve de ma bilinguité).

N'hésitez à me MP pour toute demande (pas toute quand même, modérez-vous)

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"Ceux qui rêvent ✧"
Ceux qui rêvent ont bien de la chance et les autres ont des insomnies ✧
ft  @Gadriel Eldrik-Snows




Alors que j’étais assis face à Gadriel, je remarquai sa fragilité. Ses mains tremblaient, et ses yeux, remplis de larmes, trahissaient une souffrance qui me touchait profondément. Je ressentis immédiatement une vague d’empathie pour lui, un élan irrésistible de vouloir le réconforter, de lui faire comprendre qu’il n’était pas seul. Quand il leva les yeux vers moi avec ce sourire timide, malgré la peine qui l’envahissait, mon cœur se serra. Je voyais à quel point il luttait contre ses propres démons, se battant pour ne pas sombrer. Cette bataille intérieure, je la connaissais si bien. Et c’était justement parce que je la comprenais que je me sentais encore plus coupable de ce qui s’était passé entre nous. Mais je ne devais pas m’arrêter à cette culpabilité. Comme lorsqu’il m’avait tendu la main ce fameux jour, j’avais envie d’être là pour lui.
Lorsqu’il tendit sa main vers moi, je la pris doucement entre mes deux mains. Un geste simple mais chargé de tant de signification. Je n’étais pas sûr de faire correctement les choses, mais je voulais lui montrer qu’il n’avait rien à craindre de moi. Je serrais sa main avec une douceur infinie, espérant lui transmettre un peu de cette chaleur, de cette sécurité qu’il semblait avoir besoin ; en tout cas à mes yeux. « Aimery. Je m’appelle Aimery. » dis-je avec un sourire qui se voulait doux, mais en tout cas sincère. « Je suis vraiment heureux de pouvoir te parler comme ça, Gadriel. Je suis désolé… vraiment désolé pour ce qui s’est passé. Ce jour-là, je n’ai pas su réagir correctement mais aujourd’hui, je suis reconnaissant que tu sois là. »
Je lui tendis une nouvelle serviette, toujours avec délicatesse. J’espère réussir à lui montrer que je voulais être là pour lui, que je ne voulais pas qu’il porte ce poids tout seul. J’avais si longtemps été à sa place, même si nos situations devaient être différentes. Au fond, j’étais encore un peu dans ce cas-là. J’avais juste réussi à mentir aux yeux de beaucoup de personnes, et à arborer ce masque fait de chair sur lequel un sourire de circonstance était présent, constamment. « Plutôt que d’oublier ce qui s’est passé, je voudrais qu’on essaie de mieux se comprendre, qu’on ne laisse pas nos peur et nos douleurs dicter nos actions. Peut-être qu’on pourrait simplement se dire les choses, sans honte, sans crainte de ce que l’autre pourrait penser. Comme des bouées de sauvetage au milieu d’un très grand océan. » Je gardais sa main dans la mienne un moment de plus, avant de la relâchais doucement. Je ne voulais pas trop envahir son espace et son intimité, mais je voulais qu’il sache que mon message était sincère. « Tu n’es pas seul, Gadriel. Et grâce à toi, grâce à ce jour, j’ai vu que je n’étais pas seul non plus. » murmurais-je, mon regard ancré dans le sien. « Ne soyons pas seuls, ensemble, quand les choses ne vont pas bien. On peut s’échanger nos numéros, si tu le veux. Et si tu as besoin de parler, ou juste de quelqu’un pour t’écouter, alors je serais là. » continuais-je, avant de terminer. « Un jour à la fois, un pas à la fois, et sans doute un bon café à la fois. Pour commencer, ça me ferait plaisir que tu me tutoies. » Je terminais avec un sourire amusée, sincère. Nos démons ne devaient plus nous contrôler, même si tout ceci n’était peut-être qu’une vision idyllique et que rien n’était si simple. Mais d’une certaine manière, je sentais qu’il me comprenait. Et d’une autre manière, je sentais que je le comprenais aussi. Et même si nos situations étaient différentes, on souffrait. Et de savoir qu’il avait mis de côté sa propre souffrance pour consoler la mienne… je me sentais honteux d’avoir récompensé son geste ainsi. Je me sentais triste d’avoir été cette personne qui l’avait repoussé. Mais je me sentais aussi reconnaissant envers l’univers de l’avoir placé là, dans cette rue pour me voir et venir à ma rencontre. Je me sentais incroyablement admiratif envers Gadriel d’avoir trouvé cette force en lui pour venir me parler. Assis là, je prenais conscience que cette rencontre n’était pas un simple hasard, mais peut-être une chance que la vie nous offrait pour guérir ensemble.



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Ceux qui rêvent ont bien de la chance, et les autres ont des insomnies ✧
Gadriel Eldrik-Strausbow
where do we go now ?
Gadriel Eldrik-Strausbow
Pseudo : Naoma
Faceclaim : Manu Rios (avatar par darleygraphs)
Présence : Présent.e
Ceux qui rêvent ✧ ft Gadriel F61f81abf76a08e8d01a36e9f82e4990

Âge : 22 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : étudiant vétérinaire/ plongeur au Harmony Heights
Habitation : Appartement à Somesville
Warnings : Maladie mental / addiction / mutilation
Rp : 6/6 RP en cours

Recherches : Il vient d'arriver en ville, je recherche donc de tout !
Messages : 119
Après plusieurs semaines de stress et a s’offrir à ses démons , la situation entre les deux jeunes allait enfin s'éclaircir et être percer. On dit toujours un mal pour un bien, mais ici la réciproque est plutôt de mise, chacun des deux se flagellant encore plus au final tout en essayant d'avancer en même temps. Une situation assez étrange ou chacun marche sur des œuf et essaye de faire au mieux pour réparer la voir les erreurs qu'il pense avoir commis. Gadriel propose alors d'oublier et de recommencer, le plus simple pour lui dans un sens. Même si il n'oubliera rien au sens premier, il saurait balayer plus facilement ses ressenties et comment se comporter sans trop se torturer l'esprit. D'ailleurs, il commence à agir ainsi sans vraiment attendre de réponse, et lui tend la main. Il ne s'attendait absolument pas à ce que son interlocuteur l'attrape de ses deux mains. Déja pas très tactile avec ses proches, absolument pas préparé à ce qu'un geste de convention social se transforme en démonstration de douceur, et effrayer à l'idée que sa manche remonte ou que Aimery puisse sentir le bandage à travers ses vêtements, son corps se tendu légèrement avant qu'il ne tire très très légèrement sur sa main tout en s'expliquant pour éviter un nouveau mal entendu. « Désolé... Je suis pas du tout tactile. Les contacts prolongés me mettent rapidement mal à l'aise.»

Heureusement à la suite le brun le libéra et lui tendu une serviette, il le remercia avant d’essuyer timidement mais rapidement ses joues, un geste qu'il n'aime absolument pas exécuter en publique, ayant bien trop l'impression de mettre ses larmes encore plus en avant. Il garda ensuite le tissus entre ses mains, et se mis à jouer nerveusement avec au propos suivant. C'était tout ce qui lui était plus totalement impossible, mais extrêmement difficile peut importe la situation. La seule exception, et il ne la comprenait absolument pas, ce fut avec Adam, tout avait été d'une simplicité irréaliste avec ce géant au cœur en or. « Je …C'est toute ma nature que tu viens de décrire... » Nature, oui, mais aussi et surtout sa maladie, ce trouble qui le pousse à la limite chaque fois, qui le harcèle le pousse au doute et à pencher du côté négatif. Il se tue un moment, laissant le serveur s'exprimer sans le couper toutes les trente secondes. Et entre le regard intense du garçon, toutes ses personnes avec qui il avait pu entrevoir une relation positif, et bien qu'il y eu son sosie agressif, il l'avait été dés le début, alors il accepta d'essayer. « Si tu veux vraiment te lancer là dedans... Tu risques de devoir le répéter souvent, parce que 'est pas vraiment... » Il se stoppa net, réalisant que ses propos n'avait peut être pas le sens voulu. Il aurait peut être pas du attendre autant d'information avant de répondre ! « Non, attend...je... » Gadriel souffle et ferme les yeux un instant, essayant de reprendre le dessus sur tout ce qui lui passe par la tête. « Pardon... Stress, émotions, et je perd mes moyens...» Il attrapa sa cup de café et avala quelques gorger pour reprendre contenance et organiser son esprit.

Il se força à soutenir son regard avant de reprendre.« Ce que je voulait dire, c'est que je serait là si tu as besoin. Par contre dans l'autre sens, c'est beaucoup plus dur pour moi. Je... Je suis mal...lade...»Le mot été sortie tout seul, et bien qu'il l'accepte totalement maintenant, et en parle avec moins de difficulté, le sortir si tôt dans la conversation et surtout avec une situation aussi précoce, il redoutait complètement l'impacte sur le jeune homme. Alors pour le diminuer un peu, il repris, avec des hésitations et beaucoup appréhension. « Et je suis sûr que si c'est pas déjà le cas, et que tu y réfléchie un peu, tu l'as constater, ma différence.» C'était pas très dur avec le nombre de réaction aberrante qu'il avait eu depuis leur rencontre dans la ruelle. « Je suis borderline, si on simplifie, mes émotions sont largement amplifier et je suis incapable de les gérer, se qui rend mes relations plus complexe, et les doutes qui me rongent tout le temps. » La bombe était lâché, son cœur en tambourinant sa cage thoracique alors qu'il s'attendait à le voir partir en courant.

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