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Falling like the stars ✧ Aimery
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Stellan Drayton
where do we go now ?
Stellan Drayton
Pseudo : angelsway ( elle )
Faceclaim : Nicholas Galitzine ( justpbfstuff )
Présence : Présent.e
Falling like the stars ✧ Aimery 3dc4cc9aa4eed4e0c07f7a1b7651a9bc732b5965

Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire, le coeur trop empli de remords pour laisser de la place à l'amour.
Métier : sans emploi pour le moment, ne prévoyant pas de rester. Des études de psychologie spécialisé dans l'accompagnement du deuil
Habitation : une superbe maison louée à otter creek, besoin du calme et de la nature, habitué à son petit confort
Warnings : mention d'homicide involontaire, de culpabilité, de mort, dépression et anxiété
Rp : Disponible,
rp à la 3ème personne, français de préférence, anglais complètement ok si nécessaire

Messages : 61


Falling like the stars
feat  @Aimery Fairchild   

Devant son miroir dans la salle de bain il s’était demandé à plusieurs reprise à quel genre de jeu dangereux il avait commencé à jouer. Il était venu pour lui tout lui avouer, pour avoir une chance de lui parler, et voilà qu’à la place quelque chose qu’il ne savait trop définir s’était mis en place durant leurs messages le soir d’avant. La perspective de se revoir plusieurs fois, de faire un tas de choses ensembles. Ce sentiment de joie qui l’avait gagné quand il avait accepté sa proposition de passer manger une pizza avec lui. Secouant doucement la tête en croisant son reflet qu’il avait préféré fuir il s’était rasé parfaitement, tenant à être soigné. Il n’avait pas le droit de s’attacher à cet homme là. Pas le droit de devenir son ami, alors que quand il aurait accompli ce pourquoi il était venu à l’origine il disparaitrait de sa vie et ce dernier pourrait lui exprimer toute la haine qu’il ressentirait sans aucun doute. Une chose avec laquelle il n’était pas obligé de vivre en plus de la peine pour le moment, dans la mesure où aux yeux de tous l’accident était une sortie de route n’ayant donc aucun coupable mis à part la météo ce soir là, la faute à pas de chance comme on dit. Comment l’aurait il regardé si il savait? Devait-il lui rajouter ce lourd fardeau? Et lui, était il prêt à avoir à faire à la justice pour non assistance, délit de fuite, homicide involontaire, conduite dangereuse ayant entraîné la mort… C’était une fois en face du mur que ce dernier semblait infranchissable. Pour lui, pour Aimery. Au final ça semblait comporter bien plus de points négatifs que positifs dans la liste qu’il se dressait mais en même temps saurait il continuer à vivre avec ce poids sur la conscience? Autant dire qu’il était loin d’un sentiment de quiétude face à toutes ces interrogations.
Enfilant un pantalon sombre, une chemise à manche courte d’une couleur se rapprochant de celle de ses yeux laissée ouverte sur un haut fin blanc, il avait repris le chemin du café, arrêtant sa voiture non loin pour qu’ils puissent partir juste après comme ils l’avaient convenu la veille. La perspective de cette soirée lui laissait un goût plutôt amer, partagé entre l’angoisse, la peur, l’impatience d’en découvrir plus à son sujet, une certaine satisfaction de le revoir malgré tout. Pouvait-on être plus contradictoire que ça encore? Lui en voudrait-il encore davantage de ne pas avoir été franc dès le départ avec lui? Oh comme il aurait aimé pouvoir voir le futur pour être un peu plus confiant face à ce qu’il devait faire ou non. La voiture de location était stationnée, le siège passager parfaitement dégagé pour qu’Aimery puisse s’y installer après. Il allait venir goûter à une autre boisson, puis ils iraient récupérer de quoi se sustenter et ils pourraient aller rejoindre cet endroit dont il lui avait parlé. Il avait presque présenté ça comme un véritable havre de paix, si tant est que ça puisse exister. Évidemment que Stellan avait envie de voir ce lieu qui savait l’apaiser, dont la beauté venait peut être endormir pendant un temps la douleur. Sous la lueur apaisante des étoiles. Il avait toujours aimé les regarder, mais plus encore depuis que sa vie était dans cette espèce de parenthèse. Il était souvent plongé dans ces pensées, essayant d’échapper à ce torrent de pensées intrusives et oppressantes. Alors il s’allongeait, et il regardait le ciel. L’obscurité où persistaient ces petites lumières, doux espoir d’un lendemain meilleur.

Avec un peu plus de conviction que la veille maintenant qu’il n’avançait plus vers un inconnu total et sachant qu’il saurait lui parler sans ruse à chercher il avait poussé la porte du café pas loin de la fermeture qui se retrouvait plutôt calme comme la veille, observant les tables déjà nettoyées et arrangées pour la plupart pour le prochain service. Il n’allait pas déranger tout ça alors qu’il ne resterait pas longtemps, venant s’approcher du comptoir qu’il n’avait pas vu d’aussi près la veille pour interpeller Aimery en plein travail. Il s’était éclairci un peu la gorge pour l’avertir de sa présence, ne souhaitant pas lui faire peur s’il ne l’avait pas entendu arriver. « Bonjour! Enfin… Salut ! J'espère que ce n’est pas trop tard pour commander quelque chose? »  Stellan avait tenté un petit sourire, étrangement bien plus vulnérable en face de lui que par message où loin de ses yeux la confiance était plus facile à avoir. Cette tristesse dans son regard n’était pas là pour lui rappeler ce qu’il avait fait. Epée de Damoclès au dessus de sa tête. « Je vais te faire confiance pour une nouvelle boisson à me faire découvrir. Juste rien à base de noisette, j’y suis allergique. Et…J’aimerais un de ces muffins à la banane s’il te plaît. »  Avait ajouté le brun en montrant de son index une des belles patisseries dans la vitrine. C’était la gourmandise plus que l’appétit qui parlait, mais tant qu’à faire, dépenser de l’argent lui donnait presque l’impression que tout ça était un peu moins immoral. « C’est toujours bon pour ce soir? On a de la chance, le ciel est dégagé.»  
 

PRETTYGIRL
Aimery Fairchild
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Aimery Fairchild
Pseudo : KHall - Il, Lui
Faceclaim : Taylor Zakhar Perez - Maacky
Présence : Présent.e
Falling like the stars ✧ Aimery F0c76565940b8b78b7057bd80258f318c42a658c

Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
Triggers : Violence extrême - Harcèlement - Violence sexuelle
Warnings : Dépression - Suicide - Mort - Alcoolisme
Rp : Disponibilité 4/5
Rp libre 4/5
Motivation 5/5

J'aime assez répondre rapidement à mes rp, je n'aime pas me faire attendre. J'ai pour habitude de faire au moins 10 lignes, j'aime assez décrire les actions. Je peux parler à la première ou à la troisième personne, mais pour Aimery ce sera à la première personne. Je fais habituellement mes rp en français, mais je peux tenter l'anglais (why not, preuve de ma bilinguité).

N'hésitez à me MP pour toute demande (pas toute quand même, modérez-vous)

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"falling like the stars ✧"
I'm not scared to say those words, with you, I'm safe. We're falling like the stars. ✧
ft   @Stellan Drayton  




Avait-il hâte de retrouver ce qui n’était, malgré tout, encore qu’un inconnu ? Ressentait-il une part d’excitation à le revoir, à aller prendre des pizzas avec lui, et à observer les étoiles en sa compagnie ? Quelque part, il savait qu’il avait hâte de voir Stellan passer la porte pour croiser de nouveau son regard d’un vert perçant et, il devait l’avouer, terriblement hypnotisant. Il ne savait pas ce qui s’était installé la veille durant leur conversation écrite : la naissance d’une amitié, un espèce de flirt, ou juste deux types qui font connaissances en restant poli et courtois ? Cette dernière solution semblait la plus probable aux yeux d’Aimery, mais pourtant il semblait espérer que ce ne soit pas juste ça. Et cela le frustrait, bien évidemment. Il ignorait la raison de cet intérêt pour Stellan, mais il appréciait sans doute l’aventure que ça apportait à sa vie. Pour un temps, pour longtemps, il s’était trouvé inexistant. Perdu, il avait la sensation de ne plus vivre. Surtout, il avait la sensation de ne plus être digne de vivre. Et peut-être se l’était-il répéter un peu trop souvent ; il avait fini par y croire. S’en convaincre lui-même. Il s’était interdit tellement de choses, et pourquoi ? Sa mère n’aurait pas voulu ça pour lui. En voulant honorer sa mémoire, il savait qu’il la décevait. Mais il n’arrivait pas à trouver la force de poursuivre sa vie alors que la sienne avait été si brutalement stoppé. Il n’arrivait pas à vivre sans elle, il s’était résigné à ça. Il ne pouvait pas accepter de l’avoir définitivement perdu, alors il avait décidé inconsciemment de se perdre lui-même.
Stellan, c’était l’espoir. L’espoir de retrouver un semblant de vie, et de réussir peut-être à se faire un véritable ami. Ou autre chose. Mais peu importe finalement ; ça l’avait rendu impatient aujourd’hui. Impatient de terminer sa journée de travailler pour le retrouver, là où d’ordinaire il redoutait ce moment de la journée. Il lui devait, à lui et à ce sentiment de possible renouveau. La bataille interne qu’il vivait, il espérait pouvoir s’y attarder le lendemain. Ce soir, il ne devait pas réfléchir, il ne devait pas penser et se laisser aller à des idées noires et sombre, ces mêmes idées qui lui font venir les larmes aux yeux. Il aurait le temps, demain, de s’en vouloir. Il jeta un œil vers l’horloge, puis vers la porte. Les derniers clients avaient quittés le café quelques minutes auparavant, alors il avait commencé à nettoyer les lieux. Il ne voulait surtout pas partir en retard, faire attendre Stellan. L’horloge affichait 17H40, et il réajusta son tablier. Dessous une tenue qui le faisait se sentir élégant ; un pantalon beige avec une chemise en lin d’un blanc cassé. Plusieurs clients l’avaient trouvé lumineux, et lui-même se sentait plutôt bien dans ces vêtements. Il retourna derrière le comptoir, bien décidé à poursuivre son rangement avant son heure de départ. Il ne s’était retourné que quelques secondes, quand il entendit un raclement de gorge. Malgré lui, il sursauta avant de se retourner de découvrir Stellan. Et malgré lui, un sourire énorme se dessina sur son visage. Il était… beau. Bien sûr, Aimery l’avait déjà remarqué la veille. Mais aujourd’hui, il ne se sentait pas coupable de le penser. « Bonjour cher étranger ! Sache que ce n’est jamais trop tard pour commander quelque chose ! Sauf évidemment quand il est passé 18h00 et que j’ai fermé la caisse, mais tu as une chance incroyable puisque ce n’est pas le cas. ». Il se savait joyeux, il s’entendait parler. Non seulement ça le surprenait de lui-même, mais ça l’agaçait aussi un tantinet. Il avait peur de paraître ridicule, de perdre en intérêt sans doute ; déjà qu’il n’en avait pas énormément.

Alors que Stellan passait sa commande, Aimery se mit déjà au travail. Il prépara le muffin à la banane, puis une boisson fraîche à base de citron et de menthe. Le temps était chaud, le soleil brillait et une boisson chaude n’aurait peut-être pas été très apprécié. Et au moins, pas de noisettes, c’était assuré. Stellan demanda confirmation pour le soir, et Aimery s’empressa de répondre. « Oui oui c’est toujours bon ! Enfin sauf si toi tu as autre chose de prévu, et je comprendrais. Mais de mon côté, ma soirée t’est réservée. ». Osera-t-il dire qu’il a attendu ça toute la journée ? Que le sommeil avait été difficile à trouver après leurs échanges ? Il servit son nouvel ami, disposant le muffin dans une jolie assiette et servant la boisson dans un verre tout aussi élégant. Il réalisait bien que son sourire n’avait pas vraiment quitté son visage depuis l’entrée de Stellan dans le café, et il essayait de s’en empêcher. Déjà parce qu’il devait avoir l’air ridicule comme ça. Et ensuite parce qu’il n’y avait pas de raison de sourire autant : ce n’était rien qu’une balade, Stellan n’avait pas d’amis ici, il ne connaissait ni les lieux, ni les gens. Au fond, c’était même un peu triste pour Aimery, de devoir compter sur les pauvres touristes perdus afin d’avoir un peu de compagnie. Mais ces pensées peu flatteuses ne devaient pas l’embrouiller. Non au lieu de ça, il regardait Stellan goûter le muffin à la banane. « J’espère que tu vas aimer, c’est mon préféré. J’adore les bananes. » Il ne mit pas longtemps à réaliser le possible double sens de sa dernière phrase. Et alors que le rouge lui montait aux joues, il se retourna pour continuer son ménage et son rangement, afin de pouvoir se cacher et se flageller lui-même d’être si idiot.  

 


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Stellan Drayton
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Falling like the stars
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Il était mignon, même avec ce tablier qu’il portait. Ca n’enlevait rien à son élégance. Il avait cette façon de se tenir, une mâchoire parfaitement dessinée. Masculine mais plutôt fine. Ses cheveux aux mèches un peu rebelles, on avait envie de passer ses doigts dedans, s’était il fait la remarque en voyant une petite mèche contre son front. Des yeux d’une couleur indéfinissable, pas vraiment verts, pas vraiment noisette non plus. Il lui rappelait un beau paysage forestier, les feuilles vertes autour, le bois à la couleur plus chaude au centre. Stellan se rabrouait mentalement en se rappelant de ne pas le voir comme ça, de ne même pas penser à ce genre de chose. Aussi loin qu’il s’en souvenait depuis le début de son adolescence, il avait toujours été attiré tant par les garçons que par les filles. Il avait eu un peu de mal à l’admettre à ses parents, si bien que ça s’était fait d’une manière assez gênante quand ils l’avaient surpris en pleine séance de bécotage active avec son premier vrai petit ami dans sa chambre pour ce qui devait être une après midi jeux vidéos. Au final, ils n’avaient pas vraiment eu de mal avec ça ou en tous cas ils respectaient totalement son choix. Pour le coup, Aimery était typiquement son genre d’homme et son sourire quand il l’avait accueilli avait suffit à appeler son sourire en retour. Depuis quand n’avait-il pas ressenti ce genre de douce chaleur au creux de son être, simplement grâce au sourire de quelqu’un? Le sien peut être plus que celui de quiconque, éclair de joie dans une vie qu’il avait lui même terni. Il était arrivé 20 minutes avant l’heure de fermeture après s’être demandé au moins 10 fois dans la journée à quelle heure il serait bon d’arriver. Pas trop tôt, pour ne pas être là à occuper une chaise et sembler surement un peu bizarre. Pas trop tard pour avoir le temps de consommer quelque chose comme il le lui avait promis et heureux de bénéficier de ses conseils. Alors il s’était dit que cette heure était acceptable, le lieu était plutôt calme ce qui lui permettrait d’échanger directement avec Aimery et c’était ce qu’il était venu faire, tapotant du bout des doigts le comptoir devant lui en observant les machines à café, tout était totalement propre déjà et il ne voulait pas lui faire préparer quelque chose de compliqué. Ils auraient toute la soirée à passer ensembles, inutile de lui faire perdre du temps inutilement il ne pouvait qu’imaginer combien il pouvait avoir hâte de quitter son travail aussi. On ne pouvait pas se comporter exactement de la même façon sur son lieu de travail et en dehors et sa curiosité le poussait à vouloir connaître le vrai Aimery, authentique. Celui qu’il aurait déjà pu connaître, si seulement il avait été moins bête et égoïste… Maintenant, il le voyait. « Oh est-ce que je suis encore vraiment un étranger maintenant que j’ai eu l’occasion de te tutoyer cher Monsieur..? C’est quand même un privilège réservé au post première rencontre, il me semble. Sans vouloir me vanter. » Il avait bien failli l’appeler par son nom de famille mais il s’était repris au dernier moment en se souvenant qu’il n’était pas supposé le connaître après tout. Aimery Fairchild… Tout comme il ne savait pas qu’il avait passé du temps à le chercher sur internet pour réussir à retrouver ses traces, scrutant plusieurs fois ses réseaux sociaux en s’accrochant à chacun des mots choisis, catharsis de sa souffrance qu’il ne pouvait que constater. Une certaine noirceur et mélancolie dans les légendes de ses photos. Quand enfin il avait pu avoir sa localisation il avait ressenti un curieux soulagement alors que la route était encore tellement longue au sens aussi bien propre que figuré. Il ne regrettait cependant pas d’avoir enfin fait la route, il était temps.

Le suivant des yeux avec un sourire léger en voyant la boisson qui se préparait et qui en effet le tentait plutôt bien avec la température extérieure il attendait patiemment. Aimery semblait plutôt à l’aise dans son travail, il ne savait pas bien si c’était là un choix fait par goût ou par dépit. Quelles étaient ses aspirations, ses rêves. Il comptait bien apprendre tout ce genre de choses à son sujet ce soir, prendre réellement conscience de l’incidence qu’il avait malgré lui eu dans sa vie. « Je ne serais pas venu si j’avais eu autre chose de prévu et non, biensûr que je n’ai pas changé d’avis. J’étais content de venir te chercher, enfin te rejoindre, tout ça. » Abruti, maladroit qu’il était. Il s’agaçait lui même. Le Stellan d’avant se serait foutu de sa gueule, lui si assuré qu’il parlait souvent sans réfléchir, avec un manque de tact qui pouvait être blessant voilà que maintenant il perdait si facilement ses moyens. Il s’était posé sur une chaise de bar pour pouvoir rester proche du comptoir, ne comptant pas perdre cette occasion de lui tenir compagnie pendant qu’il finissait ce qu’il avait à faire, s’occupant de le payer avec un sourire reconnaissant, prenant une gorgée de la boisson fraîche avec un grand sourire alors qu’immédiatement l’acidité du citron étaient venues chatouiller ses lèvres et son palais. Il adorait ça, bonne pioche. Il avait manqué de s’étouffer avec sa gorgée en voyant le brun rosir ainsi après ce qu’il avait pu dire, lui faisant comprendre le double sens effectif qu’il n’avait même pas relevé de prime abord. « Je dois admettre que j’aime plutôt beaucoup ça aussi. » Avait il finalement lancé sans trop réfléchir comme pour désamorcer ça même si au fond c’était encore pire et il s’était doucement frappé le front du plat de la main, profitant du fait que le serveur soit retourné. Il avait préféré se taire momentanément et venir croquer dans la pâtisserie à la place, l’air concentré et ravi après une première bouchée. « C’est parfait ! Un petit en cas avant la pizza. Prends toi en un aussi si tu veux, pour le dessert tout à l’heure? C’est pour moi. » Précise le brun en montrant l’argent déposé sur le comptoir juste avant, grignotant tranquillement et avec plaisir cette douceur sucrée qui venait l’apaiser momentanément.  
 

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Aimery Fairchild
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Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
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J'aime assez répondre rapidement à mes rp, je n'aime pas me faire attendre. J'ai pour habitude de faire au moins 10 lignes, j'aime assez décrire les actions. Je peux parler à la première ou à la troisième personne, mais pour Aimery ce sera à la première personne. Je fais habituellement mes rp en français, mais je peux tenter l'anglais (why not, preuve de ma bilinguité).

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ft   @Stellan Drayton  




Le but n’était en aucun cas de faire une allusion sexuelle, et peut-être même que sa réaction l’avait plus suggéré que ses propres mots. Peut-être que Stellan n’avait pas réalisé que la phrase était tendancieuse, et que le visage d’Aimery avait viré au cramoisi. Ce dernier se mordait les lèvres face à sa bêtise. Et pour autant, bien que maladroitement présenté, il y avait une part de vérité. Il n’avait que peu expérimenté, mais il avait su finalement assez tôt être attiré par les femmes et les hommes. Avec le recul et depuis être devenu adulte, son point de vue sur la question avait changé. Il n’avait pas forcément l’impression d’être attiré par un sexe, ou un genre. Il était attiré par la personne, par ce qu’elle pouvait dégageait, indépendamment de tout le reste. S’il accordait un minimum d’importance à sa vie amoureuse ou sexuelle, alors il aurait pu mettre un mot sur sa sexualité et se définir comme pansexuel. Mais il avait relégué tout ça au second plan depuis bien longtemps, si bien qu’il n’arrivait même pas à s’imaginer en couple. Il avait des besoins, comme tout à chacun, surtout de tendresse. Mais il s’y refusait, encore une fois. Parce que ce n’était pas juste pour elle, tout en sachant pertinemment qu’elle n’aurait voulu que ça pour son fils bien aimé. Évidemment il pouvait trouver une personne attirante, sans pour autant s’imaginer lié avec elle d’une quelconque manière. Et concernant Stellan, il le trouvait diablement attirant : son charisme débordant, son sourire charmeur, son vocabulaire fourni, sa prestance inégalée. Il l’intimidait, d’une certaine manière. Parce qu’à côté de son charme évident et de ses possessions matérielles évidentes elles aussi, Aimery se trouvait bien banal. Il n’avait que peu à offrir, et la situation ne faisait que renforcer ça ; alors que Stellan était client, lui était là pour le servir. Cela le mettait dans une position irrémédiablement inférieure. Son manque d’amour propre et de confiance en lui n’arrangeaient rien, et peut-être que tout le problème venait de là finalement. La réponse du jeune homme le sortit de ses réflexions ; et le fit rougir à nouveau. Voulait-il affirmer que lui aussi avait une attirance certaine pour la gente masculine ? Aimery ne pouvait pas vraiment tirer de conclusions sur cette simple phrase, n’ayant pas la certitude que Stellan ai compris la première allusion qui n’en était une que par maladresse. Il se contenta de se tourner à nouveau pour faire un signe de tête, alors que Stellan continua pour lui proposer de prendre à son tour un encas. Son estomac était noué, sans doute par l’angoisse que lui provoquait cette soirée à venir et qu’il avait pourtant rêvée. L’idée de se voir, à nouveau, profiter de la générosité de Stellan ne lui plaisait guère également. « C’est gentil, mais je préfère garder un peu d’appétit pour les pizzas. Et puis il est possible que j’en ai mangé un avant que tu arrives et les bananes c’est bien, mais avec modération quand même. » Typiquement ce qu’il ne voulait pas dire, mais il l’avait dit. Pourquoi agissait-il ainsi ? Il se trouvait tellement bête, maladroit, indélicat. Il ne savait pas pourquoi, ni comment, mais le pouvoir magnétique qu’exerçait Stellan sur lui le rendait terriblement mal à l’aise. Comme si le masque ne tenait plus vraiment sur son joli visage, comme s’il ne demandait qu’à tomber. Et le tenir se montrait plus difficile que prévu.

Avant que son visage ne révèle, à nouveau, sa gêne d’avoir à nouveau évoquer ce fameux fruit, il encaissa Stellan et lui rendit sa monnaie sans lui laisser la possibilité de la considérer en pourboire. Il était 17h45, et de toute évidence aucun client n’allait entrer dans le café. Il se dirigea vers la porte d’entrée, tournant le panneau sur celle-ci afin d’indiquer la fermeture de l’établissement, puis revint face à la caisse pour commencer à compter celle-ci. Il y avait peu de chance que Stellan se révèle comme étant un voleur attendant de lui prendre le résultat de sa journée. Ou alors il avait fait beaucoup d’efforts pour pas grand-chose. Il n’en eu pas pour longtemps, ce qui laissa le temps à Stellan de terminer son muffin et une bonne partie de sa boisson. L’horloge affichait presque 18h00, ils allaient pouvoir sortir d’ici, et Aimery allait pouvoir enfin quitter son tablier. « C’est tout bon pour moi. Quand tu seras prêt, nous pourrons partir. », dit-il en le regardant terminer sa boisson. Diable, qu’il était beau, même dans des situations d’une banalité effrayante. Aimery baissa les yeux. Il ne devait pas vraiment se dire tout ça. Il n’en avait pas le droit, et il ne devait pas se mettre dans une situation de souffrance et d’autosabotage. Quelles étaient les chances pour que Stellan soit un minimum attiré par lui ? Spoiler alert : zéro chance. Alors autant ne pas se donner de faux espoirs. La soirée, ce n’était que pour faire découvrir les environs au touriste, rien de plus. À aucun moment celui-ci ne l’avait induit en erreur. Pas qu’Aimery s’en trouvait déçu, car il ne souhaitait que ça aille si loin. Mais l’idée d’être attirant aux yeux d’une autre personne n’était pas tout à fait désagréable, culpabilité mise à part. « Et pour te répondre, j’étais content aussi de te retrouver… enfin, je veux dire, de t’aider et tout ça. C’est pas facile de débarquer dans un nouvel endroit, alors je suis ravi de pouvoir te guider un peu. » Ça lui avait échappé, parce que ce masque ne voulait pas tenir en place. Mais oui, peut-être qu’égoïstement, il était simplement heureux de la soirée à venir. Et sans en espérer énormément, il avait hâte que celle-ci dévoile tous ses secrets.
 


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Falling like the stars
feat  @Aimery Fairchild   

Il ne voulait pas le mettre mal à l’aise, pas le moins du monde et en aucun cas il ne se serait permis de lui faire une remarque dans ce sens là pour lui faire savoir qu’il avait relevé l’information. A la place il avait essayé de rattraper la chose mais c’était juste sûrement encore pire puisqu’il avait mis les deux pieds dans le plat à son tour. Quoi qu’il en soit il ne comptait pas rester bloquer sur ça et laisser le malaise s’installer, ils devaient passer une bonne soirée et à plus forte raison qu’il était la cause de tant de malheur dans sa vie il devait en contrepartie donner de sa personne pour lui faire passer un moment plaisant pour lui apporter un soupçon de bonheur bien mérité. Il comptait bien l’inviter au niveau de la pizza et payer pour eux deux, être un parfait gentleman toute la soirée. Peut être qu’alors il aurait envie de le revoir? Il ne savait pas trop quand il trouverait le courage de lui parler, pour l’instant cette envie était cachée, bien cachée au loin dans son esprit, pas prêt à tant s’ouvrir et à assumer directement et les yeux dans les yeux la conséquence de son acte.
« Oh s’il y a bien une chose avec laquelle je ne suis pas raisonnable c’est avec la gourmandise! Il faut profiter des bonnes choses de la vie, c’est mon esprit un peu épicurien tu vois… Avec modération oui mais… Pas tout le temps! » Avait semblé conclure Stellan avec un petit sourire. Parlait-il toujours bien de dessert? Qui pouvait l’assurer? En partie, oui, mais ce côté épicurien le poussant à profiter des bonheurs simples de la vie encore plus. Une rencontre agréable, une bonne chose à manger, regarder un coucher de soleil, prendre un café avec une belle vue. L’argent aidait sans doute à achever ce genre de chose, mais pas que. La beauté de la nature était totalement gratuite, et à la portée de tous si on se donnait le temps de l’admirer. La seule chose pour laquelle il se restreignait et ce de manière drastique c’était bien l’alcool. Quand il finissait saoul il entrait dans un état vraiment très discutable, la culpabilité ne faisait que se renforcer et il avait l’alcool infiniment triste. Toute cette angoisse s’exprimait, tout ce qui avait été réprimé ne demandait qu’à exploser. Ce n’était définitivement pas constructif et puis il ne voulait pas que l’alcool puisse encore une fois endormir ses sens et être la cause d’un acte involontaire, puisse engager sa responsabilité et peser ainsi sur sa confiance des années durant. Il avait compris ce que rester maître de soi même voulait dire, désormais, et on ne l’y reprendrait pas. Dans l’aspect plus intime que sa vie, par contre, et à défaut de réussir à construire quelque chose avec quelqu’un il se permettait un peu plus de libertés. Femmes, hommes, qu’importe. Cette maladresse ne pouvait que le faire se questionner sur l’orientation du serveur en face de lui tandis que Stellan grignotait tranquillement son muffin, cause de tant de gêne momentanément, le savourant. Est ce que tout ça était justifié, pouvait-il être attiré par les hommes? Ou alors au contraire ce n’était pas du tout le cas et du coup le risque qu’on puisse penser le contraire était ce qui pouvait le gêner? Rien sur ses réseaux sociaux ne laissait transparaître l’information. Alors il n’y avait que sa curiosité, et une part d’imagination alors qu’il buvait doucement sa boisson fraîche comme pour coller à l’heure de fermeture au mieux, respectant un certain rythme.

Son argent rangé au fond de sa poche - il n’allait décemment pas commencer un plaidoyer digne d’un avocat pour quelques dollars - il le regardait suivre son rituel de fin de journée sans doute, occupé à son travail. Ca suffisait à capter toute son attention, il avait l’impression d’avoir une place dans sa vie et de déborder de la sphère professionnelle où il était pour ainsi dire obligé de le côtoyer au profit de sa vie privée. Ca avait quelque chose de satisfaisant. Stellan au fond de lui avait la conviction que tout ça n’était pas bien, il aurait dû être factuel. Lui dire les chose comme elles étaient à la sortie de son travail, et repartir en Angleterre, mais il ne pouvait pas et ça lui semblait être la pire situation, en fait. En existait-il seulement une bonne? « Une petite minute et ça sera bon pour moi aussi! » Il se dépêche de finir la dernière bouchée avant de terminer son verre aussi, peut être un peu vite puisqu’une goutte avait coulé du coin de ses lèvres jusqu’à son menton. Il s’était empressé d’essuyer subtilement pour ne pas tâcher et salir le comptoir, reposant la vaisselle à l’arrière du comptoir en se penchant en avant pour ne pas que ça fasse désordre le lendemain lors de l’ouverture. Se redressant souplement pour sortir le premier, se doutant qu’il devait s’occuper de tout fermer derrière eux il s’était néanmoins assuré de venir lui tenir la porte. Gentleman, je vous l’avais bien dis, il savait parfaitement l’être. Ses yeux suivant les déplacements d’Aimery il s’était fait aussi petit que possible pour le laisser passer et sortir lui aussi, se retrouvant dans la rue à ses côtés. A ses mots il avait senti son coeur louper un petit battement, la formulation avait été agréable à entendre. Un doux baume sur l’organe endolori depuis plusieurs années maintenant. Content de le retrouver… C’était peut être une maladresse dans sa formulation, mais ça restait quelque chose d’infiniment gentil. « Je suis très content que ce soit toi mon guide, pour ce que ça vaut. Tu as rencontré beaucoup de monde depuis ton arrivée? » Amis, flirt, autre? il était conscient de connaître plus de détails sur sa vie sociale même si de ce qu’il lui avait dit son travail semblait être au centre de sa vie, à tort sans doute. La vie était bien plus que ça, elle le devait. L’attrapant doucement par le bras pour lui montrer la direction il l’avait relâché en soufflant une excuse, traversant la route pour rejoindre la voiture de location qu’il avait déverrouillée, lui indiquant la porte passager avec un petit sourire. « Cher monsieur, installez vous je ferais votre chauffeur. Arrêt pizza, destination la plage, et je vous raccompagnerai chez vous ! Vous êtes mon invité. » Avait déclaré Stellan sur ce ton si serieux et officiel avant d’échapper un petit rire en allant se mettre au volant. « Alors, premièrement, tu connais une bonne pizzeria ou je demande à google? Et ensuite.. Vas y, fais moi rêver - ou te juger va savoir - et dis moi ce qu’il y a sur ta pizza idéale? »
 
 

PRETTYGIRL
Aimery Fairchild
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Faceclaim : Taylor Zakhar Perez - Maacky
Présence : Présent.e
Falling like the stars ✧ Aimery F0c76565940b8b78b7057bd80258f318c42a658c

Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
Triggers : Violence extrême - Harcèlement - Violence sexuelle
Warnings : Dépression - Suicide - Mort - Alcoolisme
Rp : Disponibilité 4/5
Rp libre 4/5
Motivation 5/5

J'aime assez répondre rapidement à mes rp, je n'aime pas me faire attendre. J'ai pour habitude de faire au moins 10 lignes, j'aime assez décrire les actions. Je peux parler à la première ou à la troisième personne, mais pour Aimery ce sera à la première personne. Je fais habituellement mes rp en français, mais je peux tenter l'anglais (why not, preuve de ma bilinguité).

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Je réalisais que j’étais en train de fixer ce que, selon mes propres critères, était un visage parfait. De son regard perçant à sa coiffure parfaite. De ses oreilles idéalement proportionnées à ses lèvres si joliment dessinées. Je ne ressentais aucune jalousie, plutôt une admiration sans pareil face à celui qui avait embelli mon existence par le simple fait d’être dans cette fichue ville. Et j’avais bien remarqué qu’il était en train de s’appliquer à accélérer la cadence, avalant son muffin en prenant à peine le temps de macher correctement. Et son verre qu’il but également à une vitesse beaucoup trop importante, si bien qu’une goutte s’échappa pour rouler sur le coin de ses jolis lèvres ; ce que je remarquais justement parce que je fixais sans doute un peu trop ce visage parfait. Alors je détournais le regard, réalisant peut-être un peu tard que je ressemblais à ces psychopathes que l’on voit dans les thrillers le soir, tard, à la télévision. Un peu bêtement, je me fis à nouveau la réflexion que ce visage ne m’était pas totalement inconnu. Mais également un peu bêtement, je mis cela sur le compte de mon inconscient et peut-être même d’un de mes rêves. L’avais-je imaginé ? L’avais-je rêvé ? L’idée que Stellan soit l’homme de mes rêves me plaisait, un peu. Du moins je trouvais l’idée aussi plaisante que ridicule, ce qui voulait dire beaucoup. Après un rapide coup d’œil sur l’horloge, je pu voir qu’il était l’heure de partir. J’enlevais mon tablier pour dévoiler ma tenue choisie la veille, avec soin, avant de vérifier une dernière fois que tout était parfaitement rangé. Andy allait y veiller, même si elle restait la meilleure patronne du monde. Je suivais l’homme de la soirée jusqu’à l’extérieur, en prenant soin de bien refermer le café derrière moi. Il m’avait ouvert la porte, en bon gentleman qu’il était. Et ça me rendait particulièrement curieux sur notre relation, sur ce qu’elle était. Avais-je tort de croire qu’il y avait quelque chose de différent ? J’avais bien eu des amis. Et j’avais Andy aussi. Et il n’y avait aucune ambiguïté. Au fond, j’en savais rien. Avais-je tort de penser qu’on ne tient pas la porte à un simple ami ? Au fond, peut-être que j’en espérais un peu trop. Stellan dégageait cette espèce de charme britannique, et en Angleterre les garçons bien élevés comme il semblait l’être agissait comme lui. Alors… ça n’avait rien de très surprenant, je devais juste me faire des idées. Malheureusement.

À nouveau, je ne voulais pas laisser mon esprit me gâcher cette soirée qui s’annonçait si belle. Je devais me laisser aller, me laisser surprendre. Le maitre mot devait être la spontanéité, je voulais profiter de l’instant plus que tout. Après tout, Stellan n’était que là que pour quelques jours. Ensuite il regagnerait son pays natal et je serais de nouveau seul. Alors je devais profiter de ces moments, je voulais vivre un peu. C’était égoïste ? Je voulais profiter de ce qui semblait n’être qu’une simple interlude, qu’une pause, qu’une jolie bulle dans laquelle je me surprenais à aimer me trouver. Pour la première fois, depuis longtemps, j’avais envie. Juste ça, juste envie. De quoi, et pourquoi, ça m’importait peu. Retrouver l’envie me paraissait si important, si rafraichissant. Je le devais à cet homme qui se trouvait à côté de moi dans la rue, et que même le soleil n’arrivait pas à dévoiler un espèce de défaut sur son visage. J’ignorais pourquoi j’apparaissais intéressant à ses yeux. Mais j’espérais que ça ne cesse pas. « En vérité, je n’ai pas rencontré beaucoup de monde ici. À part mes petits habitués : et je te rappelle qu’il faut être venu deux fois au café pour bénéficier de ce statut. Alors j’imagine que ça ne vaut pas grand-chose… ». Je me trouvais bête, évidemment. À sa place, je m’aurais trouvé si pathétique. Non ; je me trouvais de toute façon pathétique. Je ne pouvais pas mentir, mais je pouvais embellir un peu ma situation. Et j’allais le faire, mais sa main douce et puissante attrapa brièvement mon bras et mon cœur lâcha l’espace d’une microseconde. J’avais cru, sans doute naïvement, qu’il allait faire plus que simplement me montrer sa voiture. Mais je devais aussi arrêter les romans d’amours. Celui que je lisais actuellement, une histoire d’amour interdite entre un prince et le fils d’un président, me mettait de folles idées en tête à en juger par ma réaction. Heureusement mon état d’âme se fit vite remplacer par autre chose : la peur.

Je vis la voiture. Et même si je n’ignorais pas que nous allions faire un trajet en voiture, voir l’objet de ma plus grande peur devant mes yeux rendait la chose 1000 fois plus réel. J’allais devoir monter dedans. Affronter les coups de freins. Affronter la moindre turbulence causée par les bosses sur la route. Affronter le bruit du moteur ressemblant étrangement au cri d’un monstre tueur de maman. Je le vis m’ouvrir la portière, et je ne fis rien d’autre que de monter dans le véhicule, la boule au ventre. Je ne pouvais pas lui dire, il n’y avait aucune bonne solution ici. Je ne voulais pas fuir et m’interdire cette soirée dont j’avais rêvé. Je ne pouvais pas non plus lui dire la vérité. Alors je… je pris la décision de me taire, le remerciant d’un signe de tête avec ce qu’il me restait de force. Il fit le tour pour monter à la place du conducteur. Il demanda pour la pizzeria, et mon esprit n’était même plus assez clair pour réussir à répondre correctement. Je bredouillais une pauvre réponse, à peine conscient d’à quel point je pouvais paraître désagréable. « Non je… je connais pas de pizzeria… tu peux demander à Google, ça me va. ». Je n’essayais même plus de paraître drôle, de paraître charmant, je n’y parviendrais pas de toute manière. J’essayais de rester dans la voiture, et cela me demandait tellement d’effort. Et évidemment il ne mit pas longtemps à trouver une pizzeria et à faire avancer l’objet de mes cauchemars. Heureusement le restaurant ne se trouvait qu’à quelques centaines de mètres, quelques minutes en voiture. Sans m’en rendre compte, j’avais fermé les yeux. J’espérais qu’il prenne ça pour de la fatigue. Quant à la question sur mon type de pizza, je n’y avais jamais réfléchi. « C’est plutôt dedans, plutôt que dessus… je dirais que j’aime particulièrement la calzone. ». J’avais de la peine pour cette fichue pizza, peu appétissante d’apparence. La surface était dure, comme une coquille. Mais l’intérieur se révélait être bon, c’était là tout l’intérêt de la calzone. En creusant un peu, on y découvrait le cœur. Je faisais un parallèle idiot entre ma situation et celle d’une calzone à la noix, et je me rendais bien compte que mon cerveau manquait d’oxygène.

Quand la voiture s’arrêta, je rouvris les yeux pour voir le regard curieux de Stellan sur moi. Je n’avais sans doute pas retrouvé totalement mon souffle, mais le voir me regarder me fit paniquer totalement. Ma voix était tremblante, et je pouvais parfaitement l’entendre, lui aussi donc. Je me trouvais si nul. « Je… je vais aller chercher les pizzas ! Tu veux quoi ? Je t’invite, ça me fait plaisir, vraiment. » Et c’était vrai, j’avais envie de lui montrer que je pouvais l’inviter, moi le pauvre garçon de café. Mais l’objectif était de sortir de cet objet de l’enfer, même avec mes jambes tremblantes et qui ne supporteraient sans doute pas mon poids. Je devais sentir le vent sur mon visage, respirer pour retrouver un rythme cardiaque correct. Je devais affronter le reste du trajet jusqu’à la plage. J’ignorais comment, mais je voulais tellement y arriver. Pour lui, pour moi, parce que je voulais ce moment. Parce que moi le coucher de soleil, c’était beau. Parce que voir le coucher de soleil sur cette plage, c’était magnifique. Parce que voir le coucher de soleil sur cette plage, avec les rayons éclairant le visage magnifique de Stellan dont le regard pourrait possiblement se poser sur moi à ce moment bien précis, eh bien c’était…. digne d’un de mes romans. L’idée me remit du baume au cœur, me provoqua un courage certain. Je me redressais, prêt à bondir hors de la voiture. Ma peur n’allait pas m’empêcher de vivre. C’en était fini.
 


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Ceux qui rêvent ont bien de la chance, et les autres ont des insomnies ✧
Stellan Drayton
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Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire, le coeur trop empli de remords pour laisser de la place à l'amour.
Métier : sans emploi pour le moment, ne prévoyant pas de rester. Des études de psychologie spécialisé dans l'accompagnement du deuil
Habitation : une superbe maison louée à otter creek, besoin du calme et de la nature, habitué à son petit confort
Warnings : mention d'homicide involontaire, de culpabilité, de mort, dépression et anxiété
Rp : Disponible,
rp à la 3ème personne, français de préférence, anglais complètement ok si nécessaire

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Falling like the stars
feat  @Aimery Fairchild   

Jamais Stellan n’aurait pu concevoir qu’on puisse le regarder de cette façon, enfin du moins pas lui. Comme s’il pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Qu’il pouvait voir au fin fond de son âme en le regardant. Ce n’était pas la réalité, il le savait bien mais une part de lui se surprenait à le penser. Et s’il jouait un rôle? S’il savait tout et essayait de le protéger? Non, il ne pouvait pas se montrer méfiant ni complètement paranoïaque, c’est quelque chose qu’il aurait sorti de la tête de ses patients il ne devait pas tomber dans ces travers là lui non plus. D’autant plus que Aimery n’avait été rien de moins qu’adorable dès l’instant où il était venu lui parler alors il n’avait aucun droit de se méfier de lui. Il s’estimait chanceux, en réalité, bien trop. Lui qui espérait pouvoir enfin expier en partie sa faute en recevant la haine adéquate à laquelle il n’avait jamais eu l’occasion de se confronter puisque personne n’avait jamais rien su de son implication tragique à la place appréciait de passer du temps avec le fils de sa victime, s’adoucissait face à sa façon de sourire, avait apprécié les messages partagés la veille et savait d’une certaine façon que tout le temps passé ensembles ce soir ne serait de toute façon pas assez. Il s’en voulait de dépasser ces limites, de ne pas savoir faire la bonne chose mais c’était trop dur. Stellan ne pouvait que constater combien sa compagnie le réjouissait, pas uniquement pour ne pas être seul justement mais parce que c’était lui, d’une certaine façon. Ce n’était pas explicable, ni logique sans doute. Certaines choses dans ce monde ne le sont pas, après tout.

Il marchait avec lui avec un sourire, les mains dans les poches de son pantalon alors qu’une brise légère venant droit de la mer agitait doucement sa chemise ouverte. Pas assez pour donner froid à qui que ce soit, le temps était tellement agréable. Très différent de leur Angleterre natale où le temps était humide une grande partie de l’année avec un climat très différent de celui qu’ils pouvaient avoir ici et auquel il pourrait bien s’habituer assez facilement. C’était un bel endroit, il ne pouvait pas dire le contraire, mais les raisons de sa venue l’empêchait de considérer ça comme des vacances. Il ne savait pas combien de temps il resterait, en tous les cas. « Hmm tu ne valorises pas assez ton sens de la sociabilité, je trouve ça beau moi que tu ouvres une case un peu plus familière à partir du moment ou quelqu’un fait le choix de revenir. Tu m’as donné ton numéro, tu te montres si.. Gentil…Crois moi, ça a une valeur. » Même si ce n’était pour Aimery que la deuxième fois qu’ils se rencontraient l’un et l’autre. Même s’il avait été un sombre connard par le passé, il lui avait immédiatement consacré de ce temps, lui avait offert une petite place dans cette nouvelle vie qu’il se construisait ici dans un sens et ça ne pouvait que toucher Stellan en plein coeur.  Un peu trop peut être même. Aimery l’attendrissait, et pour une fois cette carapace ne semblait plus si lourde à porter alors qu’il était en compagnie de son talon d’achille, celui qui une fois qu’il saurait tout pourrait faire s’écrouler toute sa vie comme un château de cartes. Pour le moment il était là, à ses côtés dans cette voiture et il pouvait sentir son parfum, ou du moins son odeur naturelle devenir un élément intégrant de l’habitacle. Ca lui avait soutiré un petit sourire alors qu’il avait une grande pression, c’était très rare qu’il prenne quelqu’un avec lui en voiture justement parce qu’il se sentait responsable mais avec lui, il n’aurait rien laissé arriver.

Le moteur ronronnant faiblement puisque c’était une voiture hybride et que donc seule l’accélération faisait basculer le moteur éléctrique au thermique, il avait commencé à avancer après avoir lancé une recherche google rapide à son indication, son téléphone ensuite précieusement rangé dans un des rangements du véhicule. Il n’y touchait plus, ne regardait même pas, il ne pouvait pas. Il le devait à cette femme qui avait perdu la vie à cause de son erreur de jugement, à son inattention. La leçon avait été apprise, mais à quel prix? Alors qu’il relevait les yeux vers lui discrètement et très brièvement il avait vu son air crispé et immédiatement avait senti un poids lourd lui tomber dans l’estomac. Il avait peur en voiture, et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Stellan aurait pu naïvement lui demander s’il avait peur, le rassurer en lui disant qu’il conduisait bien, mais ça aurait été un manque cruel de respect. A la place il avait essayé de lui adresser un petit sourire, lâchant un instant le volant à un feu rouge pour poser sa main sur son poignet, décrivant un bref arc de cercle avec son pouce contre sa peau avant de reposer sa main sur le volant en reprenant la route. « Ne t’en fais pas… je te promets de t’emmener à bon port sans encombre Aimery… Je ferais pas le coup de la panne, c’est beaucoup trop cliché! Ou peut-être un autre jour, va savoir. » Ironisait un peu Stellan en sentant bien qu’il faudrait au moins un peu d’humour pour désamorcer les choses même s’il doutait que ça serait impossible. Comment ne pas avoir peur quand en l’espace de si peu de temps il avait perdu sa mère partie sur la route, et on lui avait dit que c’était une perte de contrôle du véhicule, une sortie de route… S’il essayait d’être drôle, il se sentait tellement mal d’être la cause de tout ça, de lui causer de la souffrance. Il aurait aimé pouvoir la prendre toute entière à sa place.

Il aurait aimé trouver quelque chose à dire de plus, de mieux surtout que de parler pizza une fois la voiture arrêtée mais la réalité faisait qu’il ne savait pas quoi lui dire. Pardon de t’avoir traumatisé en causant la mort de ta mère, ce n’était pas la faute de la voiture donc tu n’as rien à craindre? Non, définitivement, ce n’était pas une façon de lui dire les choses. Stellan s’était fait violence pour ne pas sortir de la voiture en venant le soutenir, comme il aurait dû le faire tout ce temps. En assumant, en étant là, en faisant le nécessaire. A la place il le suivait des yeux, témoin impuissant alors qu’il pressait son front contre le volant un bref instant une fois le garçon disparu dans la pizzeria, déglutissant avec peine en y collant un coup ensuite. « Putain il est terrifié à cause de moi.. C’est ma faute. » Soufflait Stellan, sentant l’angoisse lui nouer la gorge. Il aurait pu craquer sur place, mais il s’efforçait de ne pas le faire, se passant une main sur le visage en réprimant un sanglot. C’était de la colère, de la haine envers lui-même et le poids des remords plus que de la tristesse pure. Savant ou du moins dangereux mélange qui le consumait à petit feu lui aussi. « Pourquoi fallait que ça tombe sur lui? Pourquoi je suis sorti bordel, pourquoi j’ai pas été l’aider, pourquoi je suis aussi con?! Il méritait pas tout ça… » Soufflait-il pour lui même à cette vie, les gens parlaient souvent de karma, mais où était il? Comment pouvait-il s'en prendre à des gens comme ça? A quelqu’un comme lui, qui semblait avoir un coeur si pur malgré qu’il soit blessé. Une bonté naturelle… Une grandeur d’âme? Il était sorti de la voiture pour respirer un peu, s’efforçant de retrouver sa contenance pour accueillir Aimery une fois celui ci de retour, ouvrant le coffre. « Cale les ici si tu veux.. Et… Je vais conduire doucement, c’est promis. Hésite pas à ouvrir la fenêtre ou me dire… Je vois bien que tu as peur… Je ne prétend pas pouvoir t’en guérir mais je ferais tout ce que je peux pour ne pas t’inquiéter davantage. »
 

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Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
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J'aime assez répondre rapidement à mes rp, je n'aime pas me faire attendre. J'ai pour habitude de faire au moins 10 lignes, j'aime assez décrire les actions. Je peux parler à la première ou à la troisième personne, mais pour Aimery ce sera à la première personne. Je fais habituellement mes rp en français, mais je peux tenter l'anglais (why not, preuve de ma bilinguité).

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Je pouvais sentir mon rythme cardiaque retrouver une cadence plus ou moins normale, même si le concept de normalité me laissait toujours perplexe. Désormais dans la pizzeria, ma peur panique n’avait plus raison d’être, ce qui permettait à mon corps de se décrisper et à mon esprit de prendre conscience de la situation. Et je me sentais affreusement gêné. Parce que Stellan avait l’air d’être un être d’exception, et que je ne ratais aucune occasion de me ridiculiser. En ignorant totalement la raison de mon mal-être, il ne pouvait qu’interpréter mon comportement. Et d’un point de vue extérieur, je devais paraître si bête. Moi qui voulait briller, même si j’avais du mal à me l’avouer, à ses yeux… ce devait être loin d’être le cas. La réalité me rattrapait, irrémédiablement : je n’étais qu’un garçon de café sans le sou, vivant dans un espèce de taudis au dernier étage d’un immeuble dans un des quartiers les moins attrayants de la ville. Ajouté à ça mon espèce de tristesse permanente, mes peurs incontrôlées… je n’étais que l’ombre de moi-même et je n’avais clairement pas ma place à ses côtés. Il avait l’air de faire partie des plus grands, et je n’étais qu’un parasite sur cette terre. J’avais un peu l’impression d’être un imposteur, ce que j’étais en réalité. Je passais mon temps à faire semblant et à mentir pour tenter d’exister au moins un peu. Et avec Stellan, je le faisais aussi. Parce que mes sourires n’étaient pas toujours sincères, et parce que je ne pouvais tout simplement pas lui dire le fond de mes pensées. Je ne l’avais plus fait, avec personne, depuis si longtemps. Et puis, il prendrait peur. Si je voulais au moins vivre une seule belle soirée, alors je devais continuer à mentir. Mais c’était décidé : après ce soir, je ne pourrais plus le revoir. Je ne pouvais pas inonder son monde de ma noirceur, il méritait mieux que ça. Tandis que moi, je n’avais que ce que je méritais.

Ce fut mon tour, et je commandais nos pizzas. La commande ne mit que quelques minutes à arriver. Immédiatement je payais pour faire demi-tour et sortir de l’établissement, croisant le regard de Stellan. L’ambiance avait changé, et c’était de ma faute. Je pouvais le voir dans son regard. Et ses prochaines paroles ne firent que confirmer ma pensée : il avait compris mon malaise. Et là où j’entendais de l’empathie et une compréhension certaine, mon cerveau ne mis que quelques secondes à gâcher le moment pour transformer cela en de la pitié. Je me sentais si inférieur que j’en avais mal, tout au fond de mon être. Je sentais mon estomac se nouait face à cet homme que je ne pouvais même pas espérer mériter. Non pas que c’était là l’objectif : je n’avais jamais espérer quoi que ce soit, finalement. Les récents évènements ne faisaient que confirmer ma pensée initiale, avec une brutalité déconcertante. Je rangeais les pizzas selon ses indications, refusant de croiser à nouveau son regard. « Je… Je vais bien, ne t’inquiète pas pour moi. Tu n’as rien fait de mal jusqu’à maintenant, tout va bien. ». Je tentais de le rassurer, et je me rendais compte de ma voix suppliante. Je ne voulais pas le faire fuir, et je ne voulais pas non plus être son œuvre de charité. J’aurais tant voulu être son égal, ce n’était juste pas le cas. « Je vais t’envoyer les coordonnées GPS de la plage par message. Il faut se rendre au parc national d’Acadia… C’est à une dizaine de minutes. » Je feintais l’assurance, en sachant pertinemment que personne ne serait dupe face à ma performance moindre. Moi qui avait des années d’expériences en comédie, je n’arrivais pas à me convaincre de mes propres paroles. J’étais ridicule, à nouveau.

Le trajet fut plus calme. La peur m’avait envahis à la seconde où je m’étais de nouveau assis en tant que passager, la place du mort comme on dit, mais le sentiment d’avoir gâché la soirée venait contrebalancer tout ça. Je m’en voulais, et je connaissais très bien le sentiment de culpabilité. Je m’attendais presque à ce qu’il me ramène devant mon immeuble, écoutant la sortie. Je m’attendais presque à ce qu’il rigole de moi, et ç’aurait été justifié. L’option du tueur en série redevenait soudainement beaucoup plus crédible, j’y voyais là la seule explication. Stellan n’avait rien à faire avec un individu comme moi, brisé et si profondément endeuillé que je ne parvenais même plus à vivre. Quand la voiture s’arrêta, je réalisais que le trajet ne m’avait pas paru si long. Il avait été juste bruyant, et silencieux à la fois. Mais Stellan n’avait rien dit ; seules ces voix dans ma tête avaient été assourdissantes. Je le vis enlever les clés du contact et je jetais un œil aux environs : l’Acadia National Park. Je descendais du véhicule en vitesse afin de récupérer les pizzas. Je n’avais pas grand-chose à offrir, à part ma serviabilité. J’en revenais à mon rôle de garçon de café. « La plage est plus loin, dans un coin un peu caché. Tu suis le guide ? » car c’était bien là tout le but, et je l’oubliais. Après tout, je n’étais qu’un guide face à un touriste dans une ville inconnue. Je me laissais perturber par les pizzas, par le coucher du soleil, par la plage. Tout ceci avait des allures de rendez-vous, comme dans les jolis romans. Mais c’était une illusion, ce n’était pas un rendez-vous. J’avais juste mélangé mes pensées, jusqu’à perdre en rationalité. Je pressais alors le pas pour arriver vite à l’endroit souhaité, traversant le parc en vérifiant que Stellan restait derrière moi. Je ne manquais pas de montrer les choses plus ou moins intéressantes, sur un ton plutôt solennel. Finalement j’arrivais face à tas d’arbustes, et je le traversais sans grande difficulté. Derrière la plage se révélait, toujours aussi belle. Et personne ne s’y trouvait. Je me rappelais qu’un grand match de football américain avait lieu le soir-même, et je me surprenais à remercier l’univers de m’avoir au moins accordé ça. « Voilà donc la plage, avec sa vue dégagée sur l’horizon. Ici tout est beau, tout est magique, on est comme hors du temps… » Je me rappelais avoir peut-être un peu survendu les lieux, la veille, lors de nos échanges. J’avais perdu un peu d’attrait pour cet endroit, car seul il n’était pas si magique. L’attrait de la nouveauté s’était vite dissipé lorsque je l’avais découvert pour laisser place à un affreux sentiment de solitude. Je restais seul, juste dans un plus bel endroit. Je me retournais vers Stellan pour voir sa réaction face à ce lieu. Sa beauté me frappa à nouveau, et elle me fit mal encore une fois. Je ne voulais pas le voir de cette façon, mais je le voyais un peu de cette façon. Et même si ce n’était pas lui, il me fit me poser une question existentielle : aurais-je un jour droit à l’amour ? M’autoriserais-je à aimer ? Pourra-t-on aimer en retour ? Cette pensée seule me fit venir les larmes aux yeux tandis que je me retournais à nouveau pour me cacher, et contempler l’horizon. J’avais tant redouté que mon esprit gâche cette soirée, et ça avait été le cas. Je me retrouvais à me détester, à m’en vouloir, et même à pleurer face à ce qui aurait dû être la plus belle soirée depuis mes 18 ans. Une fois de plus, je n'étais pas assez fort. Une fois de plus, j'échouais.



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Stellan Drayton
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Stellan Drayton
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Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire, le coeur trop empli de remords pour laisser de la place à l'amour.
Métier : sans emploi pour le moment, ne prévoyant pas de rester. Des études de psychologie spécialisé dans l'accompagnement du deuil
Habitation : une superbe maison louée à otter creek, besoin du calme et de la nature, habitué à son petit confort
Warnings : mention d'homicide involontaire, de culpabilité, de mort, dépression et anxiété
Rp : Disponible,
rp à la 3ème personne, français de préférence, anglais complètement ok si nécessaire

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Falling like the stars
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L’ambiance était tellement particulière à cet instant, fruit d’un quiproquo total du côté d’Aimery qui pensait avoir plombé l’ambiance alors que tout ça suivait juste le cours naturel des choses. Le moment était arrivé, après 7 ans à ne pouvoir qu’imaginer les dégâts de ce qu’il avait pu faire, et Stellan était enfin confronté à une réalité qui ne lui plaisait pas le moins du monde. Il avait été la cause du décès de quelqu’un mais ça ne s’arrêtait pas là, c’était ce qu’on appelait l’effet papillon non? Comme un grand réseau, l'élément principal était le tronc et tout un tas de branches s’élevaient depuis ce tronc. Le traumatisme d’Aimery en était une grande, de branche. Il voyait son regard totalement paniqué, il avait pu voir son torse à peine se soulever tant il était en apnée, bloqué par la peur, tout son corps crispé si bien que ses jambes tremblaient quand il était sorti du véhicule. Comment ne pas s’en vouloir? Si il n’avait pas eu ce rôle dramatique dans sa vie il serait encore capable de faire quelque chose d’aussi banal que monter dans une voiture sans que ça ne soit une épreuve. Ca n’aurait jamais dû en être une d’ailleurs. Il devait absolument trouver les mots, et lui dire combien il était désolé. Il le méritait. Il le lui devait.
Quand on était enfant et qu’on faisait du mal à quelqu’un on nous envoyait lui dire pardon, et le prendre dans nos bras. Dans le cas présent il doutait fort du fait que ça puisse suffir et pourtant c’était ce qu’il avait envie de faire en le voyant comme ça, avec ce regard empli de douleur. Il avait envi de le serrer dans ses bras, le serrer de toutes ses forces comme si ça pouvait aspirer la douleur qu’il pouvait ressentir. Il voulait lui souffler combien il était désolé, encore et encore, sans attendre de réponse puisque dans le cas présent ce n’était pas pardonnable.

Stellan avait déglutit avec peine, essayant lui même de se souvenir comment respirer alors qu’il le suivait des yeux avec les pizzas en main. Il avait envie de pouvoir faire quelque chose mais se sentait tellement démuni, le coeur si lourd. Inspirant longuement il se passe une main dans les cheveux, refermant le coffre. La tentation était grande de venir chercher un contact, ayant besoin d’intervenir d’une façon ou d’une autre mais il n’osait pas comme si il risquait de le bruler donc il restait sur place, pliant et dépliant machinalement ses doigts en étant un spectateur démuni. En l’entendant il avait doucement secoué la tête pour lui même, malheureusement non il n’avait pas rien fait et c’était bien là le problème. « Biensûr que je m'inquiète. je ne veux pas que tu te sentes comme ça par ma faute… » Non il ne le voulait pas mais c’était bel et bien sa faute. Il ne pouvait rien faire contre ça mis à part être le conducteur le plus prudent possible pour ne pas qu’il ai encore plus peur. Ce n’était qu’en étant de plus en plus en voiture et en rendant ça moins tabou qu’il réussirait sans doute à supporter la route. Le laissant retourner à cette place qu’il semblait maudire à contre coeur puisqu’il l’exposait encore une fois à quelque chose qui le terrifiait - ce qui le faisait se sentir tellement égoïste à cet instant - il avait appuyé sur l’adresse gps pour l’envoyer en android auto sur le gps de la voiture qui avait calculé l’itinéraire pour les amener à bon port dans les plus brefs délais. Dans ces circonstances ça aurait presque justifié qu’il conduise plus vite, juste pour réduire son calvaire mais ça ne serait sûrement pas la bonne solution. Alors il avait attendu qu’il ai bouclé sa ceinture avant de se remettre en route avec la même précaution.

Impatient d’arriver, il avait soupiré de soulagement quand enfin ils étaient arrivés à bon port, verrouillant la voiture en rangeant les clés dans sa poche avant de venir le suivre avec précaution, découvrant l’endroit alors qu’il regardait tout autour de lui. Pas de mer visible pour le moment mais l’endroit était sublime, luxuriant, verdoyant c’était du coup aussi juste à côté de chez lui pour le coup. Ils étaient passé devant la superbe villa qu’il avait loué ici mais il ne voulait pas mettre une quelconque pression en renouvelant son invitation à passer. « J’aime l’idée que ça soit un peu caché. Je me sens privilégié que tu me fasses découvrir cet endroit que tu trouves si spécial. Merci Aimery. » Il lui adresse un sourire même si ce dernier semblait soudainement tellement plus froid, plus distant de lui. Reverrait-il seulement ce sourire? A la place, il le voyait surtout de profil en marchant à peine un peu derrière lui, voyant les longs cils qui battaient au-dessus des yeux marrons, fenêtres sur une âme troublée. Comme il aurait aimé pouvoir lire dans ses pensées, et entendre sans détours le bazar que ça pouvait être, pouvoir mettre des mots sur la peine qu’il ressentait depuis 7 ans maintenant.
Tenant les branchages alors qu’ils traversaient l’espace boisé il avait relevé les yeux vers la superbe plage, l’étendue d’eau ensuite. Ouvrant la bouche sous la surprise de cet endroit, véritable havre de paix, petit paradis sur terre en apparence il n’avait su que dire un moment, subjugué par le côté presque poétique de l’endroit alors que le soleil baissait petit à petit, menaçant de bientôt venir caresser l’horizon alors que le ciel se parait de ses plus belles couleurs. Mélange d’encore un peu de bleu, de violet, d’orangé. C’était vraiment magnifique. Inspirant longuement, il tourne doucement la tête vers l’homme à ses côtés. « Tu avais raison… Ça a quelque chose de magique. » Concède l’anglais en se rapprochant un peu de lui malgré tout, ne voulant pas qu’il garde cette casquette de guide, qu’il creuse l’écart entre eux qui pesait si lourd à cet instant qu’il semblait être bien palpable. Il lui prend délicatement les pizzas des mains pour venir les poser sur une souche morte étendue sur le sable où ils pourraient venir s'asseoir, ou s’adosser, voyant bien que ça n’allait pas pour le moment. Il était venu se glisser en face de lui, ne sachant que faire alors il avait posé ses mains délicatement sur ses avants bras. « Aimery? Je vois que quelque chose te rend triste… Que ça ne va pas vraiment. Tu semblais enthousiaste quand je suis venu te rejoindre tout à l’heure mais si tu préfères que je te ramène chez toi tu n’as qu’un mot à dire et je ne t’en voudrais en aucun cas… Tu me parles de toutes ces choses avec un air si .. Serieux, mais tu n’as pas l’air d’y croire. Je me fiche bien d’apprendre des choses sur cet endroit, j’ai eu envie d’y venir avec toi parce que tu m’as dis combien tu le trouvais spécial. Parce que j’avais envie de voir les étoiles avec toi. Mais si tu n’as plus le coeur à tout ça je ne veux pas que tu te forces à être là. » Essayait de le rassurer Stellan de son mieux, le coeur bien lourd avant d’inspirer longuement pour pouvoir reprendre la parole. « Un auteur a dit… On est tous cassés, c’est comme ça qu’entre la lumière. Regarde cette lumière… Prend une grande inspiration. C’est beau et je suis content d’être là avec toi ce soir. » Avait essayé Stellan en se poussant pour se remettre à ses côtés, face à cet horizon magnifique, inspirant longuement en bombant le torse. Si il était un vase cassé.. Il aurait tout donné pour recoller les morceaux.
 

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Aimery Fairchild
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Âge : Je pense avoir arrêté de vivre à 18 ans. Je ne vois même pas les années passées, parce que ça n'a plus d'importance. Mais si on suit mon année de naissance, alors j'ai 25 ans.
Statut civil : Je suis célibataire. J'ai connu quelques amourettes par le passé, mais j'avoue que ça n'a plus été ma priorité depuis quelques temps. Et si je dois être totalement honnête, alors je crois que je n'ai jamais connu le véritable amour.
Métier : Je travaille au Dream and Eat, un café qui est aussi un bar à cupcakes, en tant que barista et c'est l'une des seules raisons de me lever le matin. Cet endroit est beau, mais également un peu magique. Et les clients sont tellement gentils... C'est un peu un repère.
Habitation : J'habite au Somesville, le quartier nord de la ville. C'est là que se trouve mon boulot, et j'avoue que c'est aussi le seul endroit où j'ai trouvé un appartement dans mes moyens alors... voilà.
Triggers : Violence extrême - Harcèlement - Violence sexuelle
Warnings : Dépression - Suicide - Mort - Alcoolisme
Rp : Disponibilité 4/5
Rp libre 4/5
Motivation 5/5

J'aime assez répondre rapidement à mes rp, je n'aime pas me faire attendre. J'ai pour habitude de faire au moins 10 lignes, j'aime assez décrire les actions. Je peux parler à la première ou à la troisième personne, mais pour Aimery ce sera à la première personne. Je fais habituellement mes rp en français, mais je peux tenter l'anglais (why not, preuve de ma bilinguité).

N'hésitez à me MP pour toute demande (pas toute quand même, modérez-vous)

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Ma culpabilité m’écrasait, me détruisait littéralement. Elle l’avait fait pendant de longues années, pendant sans doute trop longtemps. Et j’avais eu l’espoir de la mettre de côté, au moins ce soir. Mais je me retrouvais à culpabiliser à nouveau, à ne pas réussir à accomplir ce petit objectif que je m’étais fixé. Et je me souvenais alors pourquoi je ne m’autorisais pas à vivre. J’avais oublié ce que ça voulait dire : vivre. Et je devais réapprendre. J’étais mauvais à tout ça, même avec des efforts colossaux, je ne parvenais pas à réapprendre. Je me sentais coupable, et je me sentais incapable. Ma vie me faisait pitié, je me faisais pitié, et nul doute que je faisais pitié également à Stellan qui me suivait sans doute avec l’unique pensée que me laissais seul revenait à être jugé dans 6 mois pour non-assistance à personne en danger. Au fond, j’aurais aimé lui avouer la vérité : pourquoi j’avais eu si peur en voiture, pourquoi je n’avais aucun ami, pourquoi mon sourire pouvait sembler si faux. J’avais envie de crier ma peine, d’hurler pour exprimer ce que je cachais au monde et qui me détruisais petit à petit. J’avais tellement souhaité que ce soit fini, pour moi et pour cette vie qui n’avait finalement plus aucun sens depuis que la sienne s’était terminée. J’avais souhaité traverser la route, et ne voir plus qu’un écran noir signifiant la fin. Chaque jour, je culpabilisais davantage de voir tant de vies se terminer alors que la mienne se poursuivait. Chaque jour, j’hésitais à sauter le pas et y mettre fin moi-même. Chaque jour, je refusais d’offrir à la vie cette satisfaction : elle n’aurait pas ma vie, même si elle avait eu la sienne. Je donnerais tout pour échanger ma place, mais c’était trop tard pour ça. J’ignorais encore comment j’avais pu continuer à vivre tout ce temps, ça faisait 7 ans. Peut-être que de savoir que je pouvais choisir ma mort, ça m’aidait à vivre.
J’entendais la voix de Stellan qui semblait apprécier le lieu, et ça me faisait plaisir. Toujours avec le même détachement volontaire, alors je me disais que mon rôle de guide avait été rempli. Volontairement, je devenais distant pour ne pas avoir à le décevoir, et à me décevoir. Convaincu de n’être rien d’autre que ça, convaincu de ne faire de mal à personne d’autre qu’à moi-même. Mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? C’était ici ma punition. Je regardais l’horizon, avec les mêmes larmes aux yeux. Je regrettais l’époque où tout était beau, tout était simple. Je me préoccupais pour des problèmes si futiles, et je m’attardais sur un talent qui n’était même plus aujourd’hui. Je n’avais pas assez profité de ma vie avant qu’elle ne disparaisse, je n’avais pas assez profité d’elle. Je vis Stellan s’approcher pour prendre les pizzas, je le laissais faire. Je le vis ensuite s’approcher de moi, et poser ses mains sur mes avant-bras. Mon cœur rata un battement, si bien que je cru que mon heure était venue. Paradoxalement c’était au moment où je n’aurais pas voulu partir. Parce qu’il venait de me dire ces mots et mes yeux avaient croisés les siens. Et l’une de ses dernières phrases raisonnaient en moi. Je ne l’avais jamais entendu, et je pense que ça m’aurait aidé de l’entendre plus tôt. J’étais cassé, mais la lumière ne m’atteignait plus. N’étais-ce pas parce que je m’évertuais à ne pas la laisser entrer ? Sans plus en dire, il se plaça à mes côtés pour regarder l’horizon et ce coucher de soleil qui, à lui seul, avait quelque chose de magique. Je pouvais sentir une larme s’échapper et couler le long de ma joue. J’étais chamboulé, parce que ses mots me faisaient du bien en dépit de tous ces sentiments négatifs qui tentaient de me mettre à terre. Selon ses indications, je prenais une grande inspiration avant d’expirer. Je réprimais un sanglot afin de pouvoir lui répondre, tentant de contrôler les tremblements de ma voix. « Je… te suis reconnaissant, d’être ici avec moi. Que tu sois ici pour voir le coucher du soleil, avec moi. C’était important pour moi de pouvoir te montrer tout ça, sans doute parce que tu es la première personne qui m’accorde un peu d’intérêt depuis mon arrivée à Bar Harbor. Et j’ai du mal à le comprendre, parce que je ne pense pas être digne de cet intérêt. » Je fis une pause dans ces paroles que je m’autorisais à dire parce que mon regard n’était plus dans celui de Stellan. Je m’autorisais à en avouer un peu plus à mon sujet, parce que je regardais l’horizon et que j’avais l’impression de m’exprimer simplement à voix haute, sans qu’il ne soit à côté à tout entendre. « Mais j’ai envie d’être ici, avec toi. Je sais que c’est idiot, mais tu as raison : je suis cassé. Et ce que tu fais, c’est m’apporter un peu de lumière. Et même si ce n’est qu’éphémère, je ne veux pas être celui qui écourte ce moment. Donc juste… merci d’être là. »

Je fermais les yeux, essayant de réprimer si fort ce sentiment qui venait pour me blesser, à peine ma bouche fermée. Non, je refusais de me sentir idiot à nouveau. J’avais le droit d’être ici, j’avais le droit d’être heureux au moins un peu. Et Stellan voulait être avec moi. J’étais là où je devais être, avec lui à mes côtés. Je rouvrais les yeux pour me tourner vers lui et lui décrocher un sourire timide. Le tableau était beau. On était deux, seuls sur la plage, avec le coucher de soleil derrière nous. Je réalisais doucement que mon nœud à l’estomac s’était transformé à une sorte d’excitation, comme dans ces romans où les protagonistes ressentent des petits papillons dans le ventre. C’était donc ça ? Les petits papillons ? « Les pizzas vont être méga froides, alors voici ce que je te propose : et si on mangeait devant le coucher du soleil, assit sur le sable froid en attendant que les étoiles pointent le bout de leurs nez ? » Mon sourire s’agrandissait sans que je m’en rende vraiment compte, ce devait être la perspective de cette soirée qui, finalement, n’était pas gâchée comme je le pensais quelques minutes auparavant. Savoir que Stellan voulait être ici, avec moi, m’avait sans doute aidé. Mais plus que tout, je ne voulais plus être dans l’obscurité. S’il était la lumière, alors je le laisserais m’éclairer tant que je le peux. Même si ça ne devait durer que quelques minutes, quelques jours, ou avec chance quelques semaines… Ensuite, sans doute, je retournerais dans l’obscurité avec le sentiment d’avoir été chanceux. Mais pour le moment, l’être brisé que j’étais avait besoin de cette lumière céleste qu’était Stellan. Et à l’heure où le coucher de soleil reflétait sur l’eau et rendait le moment si beau, à l’heure où les étoiles éclaireraient bientôt l’univers de leurs lueurs si brillantes, je remerciais le ciel de me permettre au moins ça. Avec lui.



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