-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

i've got to tell you something ft. Letizia
Valerio Mastrianni
membre de la dream team
Valerio Mastrianni
Pseudo : Tastelessdamsel Elle/il/iel
Faceclaim : Tyler Posey (@spacecorgi)
Multicomptes : Milo Stevens, Francesco Banks et Abilene Bernard
Présence : Présent.e
i've got to tell you something ft. Letizia B57d3cfe5a374df3eefe1ec9fdcbb65132be511d

Âge : 35 ans physique, probablement 60 ans mentalement
Statut civil : Célibataire, ca devient compliqué d'expliquer son passé
Métier : Jardinier, presque du même genre que Desesperate Housewives.. presque
Habitation : Une minuscule maison, un peu en train de s'effondrer dans Somesville.
Triggers : À discuter
Warnings : Dépression, Consommation de stupéfiants
Messages : 21

i've got to tell you something

@Letizia Snows

Valerio ne se souvenait pas comment il était possible dans un même corps d'être à la fois si épuisé et si plein d'adrénaline. Il ne regrettait pas d'avoir accepté - après beaucoup beaucoup beaucoup d'insistance de la part des autres, il tenait à le préciser - de faire cette tournée. Pas trop en tout cas, ca s'était bien passé. Mais il était plus qu'heureux de revenir à sa vie de jardinier pépère. Il était rendu trop vieux pour faire ça à temps plein quoi. Il venait à peine de déposer ses valises chez lui qu'il était de nouveau en mouvement, direction la maison de Letizia. Sa cousine savait qu'il était partie en tournée - contre son avis, il l'entends déjà préciser - mais elle ignorait quand exactement il serait de retour à Bar Harbor et il avait envie de lui faire une surprise. Parce qu'il s'ennuyait d'elle de un et puis parce qu'il était assez fier de lui-même: il avait survécu à une tournée de plusieurs semaines dans un environ stressant sans une seule fois toucher à des substances illicites! Bon, parfois il y avait peut-être eu des idées.. mais pas d'actions concrètes et c'était ça le plus important.

Il avait arrêté son pick-up devant la magnifique demeure de la blonde. C'est ce genre de maison qu'il aurait pu se payer s'il n'avait pas consommé tout son argent. Il marcha jusqu'à la porte d'entrée avant d'y toquer doucement, prenant la peine de se placer hors de porter de vue de l'œil magique. La connaissant, il allait l'interrompre dans la préparation d'un repas ou un truc du genre, c'était ce qu'elle faisait habituellement sur ses journées de congés.



Invité
Invité
avatar
I've got to tell you something
Les journées de congé… Un concept particulier que tu avais mis longtemps à accepter. Plus jeune, c’était comme si tu avais besoin de constamment prouver quelque chose, de montrer que tu n’étais pas fatiguée, que tu pouvais en donner plus que les autres. Tu avais souvent été réprimandée par tes capitaines au début de ta carrière. Et souvent, tu leur en avais voulu de te mettre sur la touche, de t’empêcher de faire tes preuves. Ensuite, tu avais monté en échelon et ta mentalité avait évolué. Tu comprenais mieux les enjeux et l’importance d’une bonne journée de repos voire deux après avoir enchainé des gardes de 24 heures. Le sommeil dans une caserne n’avait rien à voir avec celui dans ton lit douillet dans les bras de ta femme. Aujourd’hui, on pouvait le dire. Tu avais une meilleure relation avec ce concept de congé. Cependant, là, où tu arrivais complètement à décrocher lorsque tu travaillais aux côtés de Riley, maintenant que tu étais la cheffe des brigades de Bar Harbor, tu ne pouvais pas t’empêcher de prendre ton téléphone plus souvent, de valider tes mails et de t’assurer que tu ne loupais pas une urgence. C’était une forme d’insécurité, un gros retour vers l’arrière où tu te sentais encore dans l’obligation de prouver – à qui voulait l’entendre – que tu savais faire ton boulot, que tu saurais tenir ce poste peu importe les circonstances.

Dans ta cuisine, tu avais mis ta préparation sur pause. Tu avais tristement abandonné les légumes à moitié coupés sur ton comptoir pour aller récupérer ton ordinateur portable. Tu t’étais installée au niveau de l’ilot centrale afin de répondre à un mail que tu qualifiais d’urgent bien qu’il aurait pu attendre le lendemain. Sauf que dès que ça venait de la mairie, tu en donnais plus, après tout, c’était eux que tu devais convaincre que tu méritais davantage qu’un poste intérim. Alors tu te montrais disponible, peut-être trop disponible. Trop concentrée, tu sursautas lorsqu’on frappa à la porte de ta demeure. Immédiatement, tu passas en mode « alerte ». Tu n’attendais personne aujourd’hui. Est-ce que tout le monde allait bien ? En vitesse, tu te redressas pour aller ouvrir, tu ne pris même la peine d’observer dans l’œil magique ouvrant directement la porte. Tout d’abord, tu fronças les sourcils quand ton regard ne tomba sur aucune silhouette. Tu mis un pied à l’extérieur avant de finalement voir ton visiteur imprévu. Tout de suite, ton visage s’attendrit légèrement tandis qu’un large sourire prit place sur tes lèvres. « Val ! Tu es renté ! » Tu attrapas l’une de ses mains pour le tirer vers toi afin de le prendre dans tes bras. « Je suis contente de te voir, j’ai l’impression que ça fait une éternité. J’ai hâte que tu me racontes tout ! » Même si tu avais été contre cette idée de nouvelle tournée, tu n’étais pas fermée à écouter le récit de ton cousin.