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Tw: Maladie physique / Crise d'ashme / Vol / Aborde la maladie mentale indirectement (TDI)

Léo se baladait tranquillement dans Somesville, son nouveau quartier, qu’il découvrait avec lenteur et application. Ayant son petit sac à bandoulière en cuir habituel, il marchait calmement. Jusqu’à ce qu’un glandu arrive derrière lui, et lui chipe le dit sac. Merde !

« Mais t’attends quoi, Léo ?! » Dit soudainement Angel dans sa tête.
« Rattrape-le putain ! » hurla à son tour Sirius.

Alors contre toute attente, Léo s’élança en courant pour rattraper le mec et récupérer son sac. Sauf qu’il avait oublié un détail. Un détail très important… Il avait beau être une montagne de muscles, son endurance était à chier… Et en plus de ça. Bah il était asthmatique et pas qu’un peu. Alors petit à petit sa course ralentie pour s’arrêter complètement. Tel un poids mort, il se stoppa net. Les mains sur les genoux, et la tête presque entre ceux-ci, il haletait avec violence. L’air se raréfiait dans ses poumons. Ca devenait de plus en plus dure de respirer. Il suait à grosses gouttes, sa crinière n’aidant en rien. Alors finalement il s’écroula à terre pour essayer de reprendre son souffle, mais rien n’y faisait. Manque de pot ? Ses traitements étaient dans sa sacoche à bandoulière qu’il venait de se faire voler… Il avait bien une ordonnance pour un nouveau nébulisateur avec le traitement liquide dans son jean, mais il était bien incapable de se lever pour trouver une pharmacie pour se le procurer… Doucement, l’angoisse commençait à prendre le dessus sur lui. Et s’il n’arrivait pas à calmer sa crise ?

« Respire doucement Léo. Doucement et profondément, et tient toi droit pour dégager tes poumons… » lui dit doucement Angel au creux de son oreille.

@Alyha Jäger

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Pour mieux comprendre mes RP’s :
Mon personnage est atteint d’un trouble mental qui s’appelle le Trouble Dissociatif de l’Identité, ou plus communément appelé TDI. C’est un trouble qui survient dans l’enfance après de multiples
traumatismes. C’est un mécanisme de défense pour protéger l’enfant. En gros, l’identité se fragmente en plusieurs autres (et non personnalités mais des identités bien distinctes) et elles partagent le corps de l’hôte. (Tout est expliqué dans ma fiche de présentation et dans mon carnet de bord mais si vous avez des questions, n'hésitez pas à me MP)

- En italique et sans couleur : les pensées et dialogues par la pensées des identités (ou alters) entre eux.
- En bleu : Quand c’est Léo qui parle à haute voix
- En rose : Quand c’est Angel qui parle à haute voix
- En orange : Quand c’est Sirius qui parle à haute voix
- En rouge : Quand c’est Galaad qui parle à haute voix

Des scènes comme celle là, j’en ai déjà vu plein. Peut être trop même ? Par le passé, j’ai dormi trop souvent dehors, et même si je m’étais finalement habitué a cette routine, il y a ce genre d’évènement qui me met toujours autant en rage. Oui… J’ai galérer, avoir un travail, un appartement ça me paraissait presque inaccessible. Pourtant jamais, oh grand jamais, il ne m’est venu à l’esprit que voler pourrait être la solution.
En vivant dehors, j’ai appris que même avec un toit sur la tête, les gens ne sont pas forcément plus heureux. Alors pourquoi prendre le risque de blesser une personne. Pourquoi prendre le risque de mettre en péril son quotidien pour une envie futile…

Avant même que l’homme au sac ne se mettre a poursuivre son agresseur, je m’étais mise en mouvement. Courant a mon tour dans cette direction. Peut être pas une action des plus réfléchies, mais de toute manière ça a toujours été mon caractère, comme ancré dans mon ADN. Il y a ce que je devrais faire, puis ce que mon corps, ou mon cerveau décident subitement. Parfois moi même je me surprends. Dans mon entourage quand ça tourne bien ils parlent de ma spontanéité légendaire. Dans d’autres cas j’ai aussi entendu parler de moi comme étant trop impulsive, irréfléchis. La seule différences entre un moment et l’autre étant remise entre les mains du destin.
Alors que mon premier objectif était le sale type qui partait avec le sac de l’homme a toute allure. Pourtant la scène que je vois ensuite me pétrifie, me poussant a réorganiser totalement mes priorité. Celui qui vient de se faire voler s’effondre a terre. Et tout dans son comportement indique que quelque chose ne vas pas. Cette scène, le voir recroquevillé sur le trottoir. Immanquablement les souvenirs de mon accident me reviennent en tête… Ce fameux soir ou j’ai faillit y passer, percuté par une voiture… Mes reins en sale état, ma sortie difficile. Ah oui c’est vrai… je suis pas censée courir ! Je sais pertinemment que si les gars me voyaient, ils me tueraient ! Ou me forceraient a rester tranquille en me vissant sur mon canapé. Mais peut importe les détails on verra plus tard, clairement il a besoin d’une main secourable. Et j’ai aussi pu constater qu’elles sont plus rares qu’on ne peut l’espérer.

Je m’approche rapidement de lui. À genoux à ses côtés, je posai une main sur son épaule, espérant capter son attention. "Hé, doucement, respire doucement," dis-je d’une voix calme, essayant de masquer l’urgence qui montait en moi. Il haletait, son souffle court et irrégulier, et je pouvais voir que la panique s'emparait de lui. Il n’allait pas pouvoir s’en sortir seul. "Est-ce que tu arrives a parler ? Comment tu t'appelle ? comment je peux t'aider ? " machinalement je pose une main sur mon portable dans ma poche, prête a appeler les services d'urgence.

Léo étouffé. Il sentait l’oxygène se raréfier dans ses poumons et la panique emplir ses yeux, comme les larmes qui lui montaient. Sirius et Angel essayaient de le rassurer comme ils pouvaient. Appeler les secours ? Il ne savait même pas s’il était capable de parler.

C’est alors qu’il senti une main sur son épaule. Relevant la tête… Oh ?... Une jeune femme. Une jeune femme était là, avec lui. Elle allait pouvoir l’aider… Heureusement. Il n’allait pas mourir d’asphyxie aujourd’hui… Heureusement…

Il essayait alors de respirer doucement, comme tout le monde lui disait… Mais alors qu’il inspirait à grande bouffée, sa respiration devint violement sifflante. Merde, il fallait vite qu’il prenne son traitement. Alors il ouvrit la bouche pour parler, mais seul un sifflement en sortie. Putain de mutisme de MERDE. Pensa-t-il. De plus, c’était de plus en plus difficile, ses poumons étaient en feu. Alors à défaut de parler, il sortie l’ordonnance et sa carte de sécurité sociale et de mutuelle de son jean, pour les tendres à la jeune femme, en espérant qu’elle comprendrait. Et qu’il y avait une pharmacie proche… Elle n’aurait rien a payer. Il payait sa mutuelle assez chère pour qu’il n’ai pas à avancer les frais… Sur l’ordonnance, son nom et prénom mais aussi le traitement. Un nébulisateur, en d’autre terme un masque à inhalation pour traitement liquide, et avec sur la feuille, le traitement liquide en question fournit avec. Il fixait la jeune femme intensément, espérant qu’elle allait comprendre…

@Alyha Jäger

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Pour mieux comprendre mes RP’s :
Mon personnage est atteint d’un trouble mental qui s’appelle le Trouble Dissociatif de l’Identité, ou plus communément appelé TDI. C’est un trouble qui survient dans l’enfance après de multiples
traumatismes. C’est un mécanisme de défense pour protéger l’enfant. En gros, l’identité se fragmente en plusieurs autres (et non personnalités mais des identités bien distinctes) et elles partagent le corps de l’hôte. (Tout est expliqué dans ma fiche de présentation et dans mon carnet de bord mais si vous avez des questions, n'hésitez pas à me MP)

- En italique et sans couleur : les pensées et dialogues par la pensées des identités (ou alters) entre eux.
- En bleu : Quand c’est Léo qui parle à haute voix
- En rose : Quand c’est Angel qui parle à haute voix
- En orange : Quand c’est Sirius qui parle à haute voix
- En rouge : Quand c’est Galaad qui parle à haute voix

Son regard se planta dans le mien, désespéré. Il ouvrit la bouche, essayant de parler, mais un horrible sifflement en sortit, comme si ses poumons refusaient de fonctionner. Merde… c’était vraiment sérieux... Mon instinct ne m’avait pas trompé, il avait besoin d’aide. Seulement je n’ai rien d’un médecin, la seule chose que je sais soigner c’est la gueule de bois… J’étais dans l’inconnu. Et tentait tant bien que mal de ne pas attiser ses angoisses avec les miennes. Je le vois fouiller dans sa poche, maladroitement dans sa poche, on sentait l’urgence de ce mouvement. Dans ma direction il tends ensuite une ordonnance et sa carte de sécurité sociale. Oh… je comprends. J'attrapai les documents rapidement et les parcourus des yeux. Je remarque certains mots qui me permettent de comprendre le problème. Il est asthmatique, et aux bruits de sa respiration le temps presse. En repliant le papier son prénom s’offre a moi : Léo. Je n’ai plus qu’à courir !
Je serrai légèrement son épaule pour lui faire comprendre que j’avais compris. "Ne t’inquiète pas, Léo. Je vais te sortir de là. Je vais aller chercher ce qu’il te faut." Mon cerveau fonctionnait à toute vitesse, cherchant la pharmacie la plus proche. Il fallait que je me dépêche. "Je reviens vite, ne bouge pas" dis-je d’une voix assurée, même si tout à l’intérieur de moi tremblait. C’était la première fois depuis l’accident, qu’on attendait réellement quelque chose moi. Quelque chose qui a de l’importance ! Et cette charge soudaine sur les épaules me rendait nerveuse. Je pouvais pas me louper ce coup-là. Hors de question de traîner ! Je me redressai rapidement, lançant un dernier regard à Léo. Mon cœur battait a toute vitesse, mais je n'avais pas le temps de me laisser submerger. Il avait besoin de moi, et chaque seconde comptait. Je jetai un coup d'œil autour de moi, repérant une pharmacie à quelques rues d'ici.

Je partis en courant, ignorant la douleur lancinante dans mes jambes, et cette sensation de brûlure là ou se trouve la cicatrice. Je savais que je ne devrais pas courir, que les médecins m’avaient dit de ne pas forcer après mon accident, mais qu’importe. Je n’allais pas le laisser comme ça. Chaque foulée me rappelait la fragilité de mon propre corps, mais je ne ralentissais pas. En réalité je ne m’en serais pas sentie capable avant de le faire. Ce matin encore sortir du lit était difficile… L’énergie du désespoir certainement. La rue défilait sous mes pieds alors que mon esprit se concentrait uniquement sur l’urgence de la situation. Enfin, la pharmacie, je me précipitai à l’intérieur, à bout de souffle. Le pharmacien, un homme d’une cinquantaine d’années, me regarda avec des yeux ronds, surpris. Il s’avance vers moi et je lui tends le papier avec les deux cartes "Ça urge… Vraiment !" Je tentais d’articuler en reprenant mon souffle, me pliant en deux pendant un moment portant la main sur la marque de l’opération. Tout était ok, j’allais reprendre le dessus dès que j’aurais ce qu’il me faut. "Cet homme… il va vraiment pas bien..."
Le pharmacien fronça les sourcils, mais il réagit rapidement en voyant l’ordonnance. " J’ai ce qu’il vous faut. Un instant." Il semblait pourtant resté calme, et même si en temps normal je me serais mise à gueuler que j’ai pas un instant, là j’ai trop besoin de me concentrer sur moi, sur mon souffe. Sur la course retour. Je le regarde alors simplement s'éloigner derrière le comptoir pendant que je piétinais d'impatience, le stress me rongeant de l'intérieur.
Il revint quelques instants plus tard avec un sac contenant le nébulisateur et le traitement nécessaire. "Je vous fais la facture. Vous n’aurez rien à avancer." Je pris le sac avec une immense gratitude, ne prenant même pas le temps de répondre. Ni même le temps que la facture ne soit imprimée. "Merci !" Lançais-je alors qu’après une inspiration d’un plongeur je me remet a courir le plus vite qu’il me soit possible.

Chaque pas était une douleur. Mais mes pensées tournaient autour de Léo, espérant qu’il tiendrait encore un peu. Quand j'arrivai finalement là où je l'avais laissé, j'avais la respiration coupée, et mes muscles auraient voulut crier. Je me laissais alors tomber lourdement sur les genoux, amortissant a peine ma chute d’une main. L’autre tenant fermement le sachet.
"J’ai tout ce qu’il te faut," annonçai-je difficilement, alors que je luttais pour me maintenir a peut près droite, sortant le nébulisateur et préparant le traitement aussi vite que possible. Mes mains tremblaient, et je du retenir ma respiration, me concentrant pour lutter contre moi même, mais je parvins à le mettre en place. "Ça va aller… Tu vas bientôt pouvoir respirer. "Et à ce moment là, je pourrais enfin me relacher. Pas avant… Je me le répétais encore intérieurement.
Je mis le masque sur son visage, l’aidant à ajuster sa respiration pendant que le médicament faisait son effet. Ses yeux, encore paniqués, commencèrent peu à peu à se détendre. Le dispositif était en place…

Je me laissais alors tomber sur le coté, laissant échapper un grognement de douleur. Avoir le droit de sortir des chez soit toute seule, ça voulait en théorie pas dire que j’étais prête pour ça. Mais j’étais soulagée. Soulagée d’avoir pu l’aider. Je relevais d’ailleurs un œil interrogateur dans sa direction. Cherchant a savoir si tout était ok, ou si j’avais relâcher mes efforts trop tôt…

Léo regardait la demoiselle devant lui de ses yeux paniqués. Il ne pouvait pas parler à cause de sa respiration sifflante et difficile. Et il l’a vit qui semblait comprendre sa détresse et ses besoins. Il l’a regarda s’élancer pour se mettre à courir en direction de la première pharmacie alentour. Pour lui, l’attente sembla interminable. Les voix d’Angel et de Sirius se mélangeaient dans sa tête, transformant leurs murmurent en hurlement à lui en vriller les tympans, mais il tenu bon, pour contrôler le plus possible sa respiration.

Jusqu’à ce que la jeune femme revint vers lui avec le sac plein de miracle. Elle prépara son nébulisateur et le traitement les mains tremblantes. Puis, quand elle lui tendit le masque, il l’attrapa fermement pour le maintenir contre sa bouche, fermant les yeux et il respira l’inhalation aussi lentement et profondément qu’il le pouvait. Il resta comme ça quelques longues secondes jusqu’à que sa respiration ne siffle plus et que l’air recommençait doucement à passer dans ses poumons.

Rouvrant les yeux en entendant la jeune femme pousser un râle de douleur. Elle était allongée par terre. Que se passait-il ? Elle s’était fait mal en allant lui chercher son traitement ? Il retira son masque quelques secondes, car avec, il ne pouvait pas vraiment parler distinctement.

« Hey… Ca va ?... Vous vous êtes fait… Mal ? A cause de moi ?... »

Sa voix était grave et inquiète. Il replaça son masque pour continuer à respirer, attendant sa réponse, la mine inquiète pour la demoiselle sa sauveuse.

@Alyha Jäger

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Mon personnage est atteint d’un trouble mental qui s’appelle le Trouble Dissociatif de l’Identité, ou plus communément appelé TDI. C’est un trouble qui survient dans l’enfance après de multiples
traumatismes. C’est un mécanisme de défense pour protéger l’enfant. En gros, l’identité se fragmente en plusieurs autres (et non personnalités mais des identités bien distinctes) et elles partagent le corps de l’hôte. (Tout est expliqué dans ma fiche de présentation et dans mon carnet de bord mais si vous avez des questions, n'hésitez pas à me MP)

- En italique et sans couleur : les pensées et dialogues par la pensées des identités (ou alters) entre eux.
- En bleu : Quand c’est Léo qui parle à haute voix
- En rose : Quand c’est Angel qui parle à haute voix
- En orange : Quand c’est Sirius qui parle à haute voix
- En rouge : Quand c’est Galaad qui parle à haute voix

Je repris mon souffle difficilement, chaque inspiration ressemblant à une brûlure. Le sol froid sous mon corps me ramenait à la réalité, mais je n'arrivais pas à bouger immédiatement. Mon regard trouva celui de Léo, maintenant plus calme, bien qu'encore fatigué.
Quand il enleva son masque pour me parler, sa voix grave et brisée par l'inquiétude me fit cligner des yeux, surprise. Je lâchai un rire faible, étouffé par ma propre douleur, et tournai légèrement la tête vers lui.« T'inquiète pas pour moi. C'est pas grand-chose. Juste… un mauvais souvenir qui m’rappelle à l’ordre. Mais rien de grave. » Je me redressai doucement, grimaçant en sentant la tension dans ma cicatrice. "Et puis, franchement, ça valait le coup. Tu peux respirer, non ? C'est tout ce qui compte." Et il vallait mieux… Si Iris apprenait que je m’étais mise a courir comme ça a peine remise de la greffe, elle risquait de me faire payer le prix de son rein !
J’essayais de sourire, même si ma propre fatigue rendait l’effort plus difficile que je ne l’aurais cru. Mon regard balaya ses traits. Il avait encore l’air un peu perdu, mais au moins, sa poitrine se soulevait de façon régulière maintenant. C’était un énorme soulagement.
Je m’adossai maladroitement contre le mur, pressant une main contre mon flanc. « J’crois que t’es officiellement la première personne que j’aide depuis longtemps. Mais t’inquiète pas, j’suis solide, j’ai vu pire. » Je détournai les yeux, pas trop à l’aise avec ce moment de faiblesse qui me ramenait à des souvenirs que je préférais oublier.
« Et toi ? Ça va mieux ? Tu veux que je reste un peu, le temps que tu récupères ? Ou qu’on appelle quelqu’un ? T’as sûrement des proches qui devraient savoir ce qui s’est passé. »Ma voix s’adoucit, et je croisai les bras pour cacher mes tremblements. Je ne savais pas trop quoi faire après avoir couru comme une folle pour lui. C’est pas très conventionnel comme situation.