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I'm about to make you feel (Dealyha)
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Deagan Hartwell
membre de la dream team
Deagan Hartwell
Pseudo : Tamaraa
Faceclaim : Rome Flynn (moore)
Multicomptes : Aurora Mitchell & Helena Stevens.
I'm about to make you feel (Dealyha)  - Page 2 Dec2aa0d945587a8328d99d745fc895b158554b9

Âge : 37 ans (31/10/1987)
Statut civil : Célibataire, une place dans son lit et dans sa vie ne demande qu'à être comblée.
Métier : Ouvrier forestier (officiellement) - Organisateur de parties de poker clandestines (officieusement)
Habitation : Acadia Park (logement pro)
Warnings : Décès / Drogue / Violence
Messages : 255


Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. (Grey’s Anatomy)






@Deagan Hartwell @Alyha Jäger


Alors qu'Alyha me tendait la pièce de viande à cuire, me mettant ainsi à contribution, je ne pus m'empêcher de sourire. Son petit ton autoritaire mélangé à cette douceur et à son imitation du chat potté ne me laissait pas indifférent. « Comment pourrais-je résister à une telle bouille d'amour ? » lui dis-je en lui pinçant doucement les joues, un éclat de rire s'échappant de mes lèvres.

Je saisis les travers de porc et les déposai soigneusement sur la grille. Le crépitement des flammes qui léchaient la viande fit naître une odeur alléchante, rendant cette soirée encore plus prometteuse. Mon estomac gargouilla légèrement, et je salivai d'avance à l'idée de ce dîner. Je sentais le regard d'Alyha sur moi, scrutant chacun de mes gestes. Je tournai le visage vers elle et l'observai un instant, un sourire enjoué étira mes lèvres. Elle semblait pensive. J'aurais aimé pouvoir sonder ses pensées, comprendre ce qui tourbillonnait dans son esprit. Peut-être s'imprégnait-elle simplement de ce moment, si unique, hors du temps.

« Je promets pas de gérer la cuisson à la perfection, mais je vais m'assurer qu'on ait au moins quelque chose de comestible à se mettre sous la dent ! » plaisantai-je. En vérité, je n'étais pas le roi du barbecue. Les morceaux de viande finirent d'ailleurs par être légèrement cramés par endroits. Le feu s'était un peu emballé, et j'avais surestimé le temps de cuisson. Mais malgré tout, notre dîner ne fut pas un échec complet, et je fis la promesse à Alyha de réussir une cuisson parfaite avant notre dernière soirée ensemble.

***

Ce dernier jour d'aventure avait une saveur particulière. Une douce nostalgie flottait dans l'air alors que je retournais les derniers morceaux de viande sur la grille. Le crépitement du feu et la chaleur montante des flammes avaient quelque chose d'apaisant. Le soleil commençait à décliner sur dans le ciel. Je repensais à tous ces moments partagés avec ma compagne de route. Les balades éprouvantes mais spectaculaires. Ces disputes, parce que je ne prenais soi-disant pas le bon chemin, qui se terminaient toujours par des railleries moqueuses mais bienveillantes de part et d'autre. Les petites frayeurs, comme cette fois où nous avions décidé de nous baigner dans un lac abritant une petite colonie de sangsues – oui, il y avait un panneau d'avertissement, mais bien sûr, nous avions foncé sans le lire. Plus de peur que de mal, heureusement. Et puis toutes ces soirées au coin du feu, à se raconter un peu tout et n'importe quoi, alors que je lui apprenais les bases du poker. J'avais été conciliant, reportant mon idée d'un strip-poker à ce soir, histoire de lui laisser le temps de se roder avant que je ne la "dépouille" de ses vêtements... Mes pensées vagabondèrent sur toutes ces nuits passées blottis l'un contre l'autre sur le matelas du van. Je m'étais habitué à cette proximité, et savoir qu'à notre retour tout cela ne serait plus qu'un souvenir, cela me fit un léger pincement au cœur.

Je sursautai soudain, ramené à la réalité. Fidèle à elle-même, Alyha venait de se jeter sur moi alors que j'observais le ciel. Comme un petit koala, elle s'agrippa à moi en éclatant de son rire cristallin – un rire qui faisait toujours gonfler mon cœur de bonheur à chaque fois que je l'entendais. Je laissai échapper un soupir de satisfaction. « Je crois que je suis devenu un pro du barbecue, et que cette viande sera parfaite ! » dis-je en portant ma bière à mes lèvres. Le visage de la jeune femme, à quelques centimètres du mien, me supplia silencieusement de partager ma boisson. Je roulai les yeux avant de la lui tendre. Lorsque ses pieds touchèrent de nouveau le sol et qu’elle s’installa à mes côtés, je sentis sa main prendre la mienne pour la guider autour de sa taille, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Peut-être que c’était ça qui avait rendu ce voyage aussi beau. Cette proximité entre nous qui m’enveloppait tendrement à chaque fois. Mais c’était aussi lors de ces moments que mes pensées ne pouvaient s’empêcher de divaguer sur des gestes que j’aurais aimé avoir, des paroles que j’aurais aimé dire. Je n’avais rien tenté de nouveau depuis ce premier soir au coucher de soleil. Manque de courage ? Peur de foutre en l’air ce voyage ? Un peu des deux certainement. Alors, je m’étais contenté de ce que j’avais, rien de plus. Alyha me demanda pourquoi on rentrait demain. La même question s’était glissée dans mon esprit à plusieurs reprises. J’aurais voulu que cela dure indéfiniment. « Je pourrais m’y habituer aussi. » lui murmurai-je en croisant son regard. Je pourrais m’habituer à avoir Alyha à mes côtés tous les jours et toutes les nuits. Mais, en effet, toutes bonnes choses avaient une fin. J’espérais juste que ce soit la fin d’un chapitre d’une longue liste. J’esquissai un sourire en l’entendant dire quelle repartirais n’importe quand et n’importe où avec moi. Lorsqu’elle se hissa pour déposer un baiser sur ma joue, je fus envahi par une douce chaleur, un mélange de bonheur et de tristesse à l’idée que ce voyage prenne fin. « T’es pas une si mauvaise compagne. Tu voles parfois un peu trop de couette mais à part ça, j’ai rien à dire. Alors, je pourrais envisager de prendre part à une nouvelle aventure avec toi. »

Je lui repris ma bière des mains pour la terminer et de la lui rendre vide. « Femme, une autre ! Ton homme de la forêt a soif ! » Je la regardai avec un sourire malicieux avant de lui faire la même bouille attendrissante qu’elle. « S’il te plait ? » Mes lèvres trouvèrent sa joue pour tenter de la convaincre un peu plus. Je me détachai de la jeune femme pour sortir la viande qui avait une belle couleur. J’avais tenu ma promesse ! La cuisson était parfaite. Pas cramé, bien cuit comme il le fallait. « À table ! » J’allai déposer la viande dans nos assiettes respectives, m’assura d’avoir éteint les braises pour ensuite m’installer lourdement sur une chaise de camping. L’odeur et la vision de ce repas, m’ouvrait grandement l’appétit. Je saisis la bière qu’Alyha avait bien voulut m’apporter et la leva en l’air. « Je crois que ça vaut bien un toast non ? Je peux assurer sans mal, que ce voyage restera gravé comme l’un de mes plus beaux souvenirs. » Je posai ma main sur la sienne et la lui caressa tendrement. « Merci. Merci d’être celle que tu es, parce que sans toi ça n’aurait pas été pareil. » Mon regard resta accroché au sien pendant quelques secondes, assez pour sentir le silence s’alourdir, non pas de façon oppressante, mais de façon à rendre ce moment léger et intense en émotion.




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Darkness is your candle.
Deagan Hartwell ☽ You deserve every star in the galaxy laid out at your feet and a thousand diamonds in your hair. You deserve someone who’ll run with you as far and as fast as you want to. Holding your hand, not holding you back.

C'est pas moi qui l'ai dit c'est la commu d'ADP  vrry  :

Alyha Jäger
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Alyha Jäger
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
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Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
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Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. (Grey’s Anatomy)






@Deagan Hartwell @Alyha Jäger

« Ca en vaut même bien plus que ça ! » Lui répondis-je en levant ma biere en direction de la sienne. M’installant a mon tour a ses cotés. Je sens sa main qui rejoins la mienne. Un geste qui est devenu étrangement normal pendant ce road trip. Ce qui n’était pas pour me déplaire, car j’appréciais de plus en plus ce contact que j’accueillais toujours avec le sourire. « C’est de loin le meilleur moment de ma vie tu sais ! » Et j’étais honnête. Je n’avais peut être pas un grand palmarès a ce niveau. Mais désormais, pour arriver a surpasser ce voyage, il faudrait mettre la barre très très haut.
Le silence qui s’installa devint tellement agréable que je ne fis pas un mot, et pourtant j’articulais nettement. « Merci a toi. »

Etonnament, notre repas fut plutôt silencieux. Animé de quelques sourire, quelque rire, mais surtout je pense qu’on avait besoin l’un comme l’autre de savourer la sérénité du moment. Je savais que la soirée allait être agitée ! Je savais que le roi du poker avait l’intention de me mettre au défi. Quand bien même il est bon prof, il me faudrait une chance inouie pour m’en sortir, et quand cette idée me vient en tête, j’ai un raisonnement totalement improbable. « Ah et preums sur l’activité du soir ! » Sans crier gare je lance cette conversation, pensant que ce serait plus simple de commencer finalement, par ce que je connais mon sujet… «Musique d’abord, Poker ensuite ? »

On a pris nos habitudes pour débarrasser, et faire disparaître toute trace de nourriture, jusqu’ici aucune rencontre avec un ours à déclarer. J’hésite un instant, entre le confort du van et la chaleurs d’un qui ne demande qu’une petite buche pour repartir.
Décidée a profiter de la magie de l’endroit jusqu’au bout, je fini par m’installer près du feu, guitare a la main, luttant contre ma nervosité. « Et tu te souviens, on a dit on se moque pas ! Et on râle pas si il se met a pleuvoir. » Je lui adresse un sourire angélique, tout en me laissant aller contre lui quelques secondes. Autant pour le basculer que pour trouver un peu de force dans sa présence.

Le moment tant attendu est arrivé, et honnêtement je ne saurais décrire comment je me sens. La guitare c’était devenu notre truc a nous. Enfin au début c’était leur truc a eux, et je me contentait de jouer les groupies a merveille. Puis entre deux épisodes de games of Throne, puis entre deux service, j’ai jouer mes premiers accords. Je pensais pas écrire ma première chanson dans ces circonstances. Deagan venait de passer trois jours a la maison, a veiller sur moi, surveillant mes prises de cachets, et veillant a m’épargner les douleurs mieux que je ne le ferais. Ce soir là je me suis sentie vide, un peu seule dans ma chambre avec dans les mains la guitare d’un ami qui ne reviendrait pas. Je sais pas vraiment ce que j’avais en tête a ce moment là… ou peut être que c’est le bon moment pour se rappeler… chanson
« Nous y voilà, et et je ne peux plus penser à causes de toutes les pilules, hey…
Démarre la voiture et ramène-moi chez moi.
Nous y voilà, tu es trop saoul pour entendre ce que je dis.
Démarre la voiture et ramène-mois chez moi. »

C’était nous, ce soir là. Quand il est venu me chercher… J’étais dans un état a peine imaginable. Mais tout ce que je voulais c’était qu’il me ramène a la maison. La seconde phrase quand a elle faisant directement référence a la fin de soirée. Là ou mon jugement était biaisé… Car c’était mon esprit qui avait quitté le navire le premier, sans savoir si Deagan avait pu comprendre mes mots… C’était sûrement plus simple de penser ainsi. Pour le deuxième couplet ma voix se fait étrangement plus douce, plus timide. Comme si je mettais seulement le sens sur mes mots maintenant que je les chante devant lui. Comment ai-je pu penser que ça puisse être subtile… J’en viens a prier pour qu’il soit de ceux qui ne font pas attention aux paroles… peut être pourrait-il s’imaginer qu’il s’agit de paroles bateau sans fondement… Ou peut être qu’on aurait du commencer par le strip poker, je me serais sentie moins mise a nue. Pauvre folle…
Et pourtant, s’arrêter maintenant… Ce serait attirer l’attention sur la suite, lui donner encore plus d’importance. Et pourtant, le refrain est sûrement ce qu’il y a de plus parlant :

« Juste ce soir, je vais rester, et on foutra tout en l’air.
Quand la lumière atteint tes yeux ça me dit que j’ai raison
Et si j’en ai assez
C’est entièrement de ta faute.
Juste ce soir... »


Tout foutre en l’air, prendre le risque de briser cette amitié. Et cette lueur dans son regard qui me laisse parfois croire certaine chose, alors qu’elle sait aussi me rappeler pourquoi je préfère taire ces envies sourdes. Celles que j’étais visiblement entrain d’affronter avec une sérénité que je n’ai visiblement pas aujourd’hui… Pourtant ces mots, ce ne sont autres que les miens. Et si je le tiens coupable d’une chose, c’est d’être ce qu’il est, alors que je me rends compte que je tombe sous son charme. Malgré moi.

« Me voilà, et je n’arrive pas à y voir clair
Mais je suis trop engourdie pour ressentir quoi que ce soit maintenant.
Et me voilà à fixer l’horloge qui fait passer mon temps  »

Malgré moi, malgré toutes ces excuses que je me trouve. Malgré le fait qu’imaginer ce genre de chose veut aussi dire reprendre conscience de certaines peur du passé. Comme si les souvenirs eux même prenaient le temps de venir engourdir le présent. Me poussant a refuser une certaine évidence. Car c’est trop tôt… et pourtant le temps continu toujours de passer. Tout comme cette chanson qui continu sur un nouveau refrain. Ou au rythme du pincement des cordes, je commence a retrouver une certaine assurance.
« Comprends-tu qui je suis ? Veux tu le savoir ?
Peux tu réellement lire en moi maintenant ? »

Sur ces paroles, je ne peux m’empêcher de relever les yeux vers lui, oubliant la timidité causé par les mots. Acceptant une question a cœur ouvert, dans un échange bref de deux regards.Le miens emplis d’une sincérité désarmante. Alyha… C’était quelque chose de compliqué. Un passé lourd a porté, et un avenir encore impossible a dessiner. Etait-il vraiment, comme je le pensais, capable de me comprendre si facilement ?
«Je suis sur le point de partir. »
Cette partie a peine murmurée fit repartir mon regard vers l’instrument. Faisant référence tant a cette sensation ressentie pendant l’accident qu’a mon envie de fuir face a des sentiments trop fort. Comme j’aurais du fuir bien plus tôt la dernière fois. Et pourtant, pourtant quelque chose me donne envie de creuser plus loin. Tout comme la voix semble me revenir, se laissant finalement portée par la clarté de la nuit. Alors qu’après avoir repris mon souffle entre deux notes je rive vers lui un regard beaucoup plus intense, empris d’une détermination que je réserve a ce qui me tient a coeur, et il se pourrait que ce soit le cas…

« Mais je ne partirais pas, seulement pour ce soir…
Seulement pour ce soir je verrais, que tout est de ma faute ! »


Je renchérirais sur les derniers refrain avec une énergie sortie du néant. Comme si soudainement j’avais eu envie de crier au monde certaines chose. Comme si une voix parmi le vide avait décidé de se faire entendre. Profitant de cet instant de folie pour improviser un show qui laisserait peut être entrevoir beaucoup de ma folie naturelle et … un peu d’autre chose.
Sur les dernières notes je me retrouvais donc – soit disant sans m’en rendre compte- A quelques centimètres de Deagan, le regard planté dans le sien, les cheveux complètement ébouriffés a avoir voulut jouer la rock star. Mon souffle était court, le stress, puis l’enthousiasme et la réalisation du petit jeu que j’avais commencé à jouer. Et juste ce soir, juste pour cette fois, j’avais vraiment envie de voir où ça pourrait nous conduire. « Seulement pour ce soir ? » Finirais-je par souffler au rythme de ma chanson, alors que je laissais la guitare doucement sur le coté, comme si elle devenait gênante. Cherchant des réponses dans son regard, un signe, un indice qui voudrait dire qu’on est sur la même longueur d’onde. Je me rapproche de lui, doucement, mais sans ciller un seul instant.

Honnêtement, pendant un instant je me dit que je sui complètement folle. Par ce que je sais qui j’ai en face de moi. Que je sais que je joue avec le feu, mais j’ai besoin de savoir, si au-delà de nos jeux, il n’existerait pas quelque chose en plus. A proximité de son visage, juste au moment ou je devrais incliner la tête un sourire taquin s’affiche sur mes lèvres. Le trahissant comme ce sourire qui jusqu’ici annonçait toujours l’arrivée d’une bêtise, un subterfuge pour m’éloigner de ces moments où j’avais juste eu envie de franchir cette ligne. Je m’attardais une dernière fois sur les traits de son visage dans la lumière des lampes. Comme si je ne voulais oublier cette image.
Je ne sais pas si je rêve, une illusion due a notre consommation d’alcool, l’euphorie, et ce que je voudrais voir se produire. Mais il m’aura sembler sentir un instant ses bras, comme s’ils se resserraient pour m’accueillir me confortant irrémédiablement dans mon idée.

Je ferme les yeux et soudainement mes lèvres rencontrent les siennes, les effleurent dans un premier temps sans oser l’embrasser. J’ai l’impression que mon coeur est sur le point d’exploser.
Comme si je cherchais une autorisation, un signe que tout est ok, je rouvre doucement les yeux, mes lèvres de plus en plus tremblante face a l’idée d’aller plus loin. Et pourtant… pourtant au fond j’aimais faire durer ce moment. C’est comme si on avait passé tellement de temps à jouer avec cette tension qu’il était naturel de continuer a jouer avec elle… « Tu sais que là tout de suite, je crois que j’ai pas vraiment envie de plaisanter Dea... » Alors que je prononce ces mots, les caresses provoquées par mes articulation me font perdre patience… et je finirais par franchir le pas. Un premier timide, digne d’une adolescente. Le second… J’en garderais des souvenir, où qu’il me mène ensuite.




Deagan Hartwell
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Il y a un désir d'amitié dans l'Amour, comme il y a une forme d'amitié dans l'amour. (M.F.K Fisher)






@Deagan Hartwell @Alyha Jäger


Alyha ne se dégonfla pas. Au contraire, à peine le diner fini qu’elle saisissait la guitare qui nous accompagnait depuis le début de notre voyage. Je savais que ça lui tenait à cœur, sans vraiment comprendre trop pourquoi. Peu importe, j’étais prêt à écouter cette composition avec toute la plus grande intention. « Promis ! » lui lançai-je alors qu’elle me rappelait de ne pas me moquer. Je m’enfonçai davantage dans ma chaise, l’oreille attentive. Quand elle commença à chanter, je saisis immédiatement le contexte de sa chanson. Un petit sourire se glissa sur mes lèvres, amusé qu’elle ait décidé de composer sur le jour où je l’avais ramené à la maison depuis l’hôpital. Je me souvenais de ce jour là comme si c’était hier. Ma propre inquiétude et cette envie de la protéger, de prendre soin d’elle. Cette phrase également que j’avais glissé timidement à demi-mot et qui avait reçu une réponse un peu plus tard, sans trop savoir quel sens je devais mettre dessus. En entendant ce premier couplet, je réalisais que cette phrase – "toi aussi plus que les autres…" – n’était jamais partie, qu’elle avait continué à résonner en moi, créant un infime espoir qui n’avait cessé de grandir.

Le refrain arriva et estompa se sourire amusé sur mes lèvres. "Juste ce soir, je vais rester, et on foutra tout en l’air. Quand la lumière atteint tes yeux ça me dit que j’ai raison." Je la fixa du regard, les sourcils légèrement froncé, tentant de comprendre ce que j’entendais. Tentant de mettre du sens sur ses mots. Parlait-elle de prendre un risque ? Oserai-je imaginer qu’elle essayait de me dire quelque chose que j’avais envie d’entendre depuis plusieurs mois ? Me disait-elle que mes yeux trahissaient ces pensées que j’essayais d’étouffer ? Est-ce que je laissais paraître tout ce que je ressentais pour elle ? Tant de questions qui se mirent à tournoyer dans mon esprit. "Et si j’en ai assez. C’est entièrement de ta faute. Juste ce soir... " Elle disait que c’était ma faute. Et peut-être que ça l'était. Peut-être que j’avais laissé trop de signes, laissé entrevoir trop de ce que j’espérais …

Le deuxième couplet me toucha un peu plus. Je me redressai sur la chaise, nerveux. Mes yeux ne la quittaient pas. Je sentais mon cœur accélérer son rythme dans ma poitrine. "Me voilà, et je n’arrive pas à y voir clair. Mais je suis trop engourdie pour ressentir quoi que ce soit maintenant. Et me voilà à fixer l’horloge qui fait passer mon temps." Que devais-je comprendre au travers de ces paroles ? Qu’elle aussi avait ses propres peurs à dévoiler ce qu’elle ressentait ? Il était vrai qu’en peu de temps, nous avions construit une amitié solide, alors est-ce que le risque de perdre cela n'était pas un peu trop inconsidéré ? Mais aussi, si ce qu’il y avait à gager était encore mieux ? Pouvait-on encore nous mentir longtemps à faire comme si rien n’était ?

"Comprends-tu qui je suis ? Veux-tu le savoir ? Peux-tu réellement lire en moi maintenant ?" Ses yeux se levèrent vers moi et je sentis cette question transpercer mon cœur. Avais-je envie de savoir ce qu’elle pensait réellement ? Bien sûr que j’en avais. Je voulais savoir si je comprenais réellement le sens de cette chanson, si ce n’était pas une illusion pour me convaincre de tenter quelque chose. "Je suis sur le point de partir." Je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine. Partir … Cela évoquait tant de choses en moi. Le risque de la perdre, l'idée qu'elle pouvait se dérober à tout moment, s’éloigner, fuir face à ce que nous ressentions l’un pour l’autre. Cela me terrifiait. Parce que je savais qu'une partie de moi était prête à tout pour la retenir, pour l'empêcher de partir.

Les dernières paroles résonnèrent en moi avec une intensité presque douloureuse. "Mais je ne partirais pas, seulement pour ce soir…" Seulement pour ce soir. C’était une ouverture, une chance, un moment suspendu où tout semblait possible. C'était une invitation à lâcher prise, à cesser d'avoir peur, même si ce n'était que pour une nuit. Quand elle s’arrêta, je la fixai sans détourner le regard, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine. Alyha posa l’instrument pour s’approcher de moi et quand ses lèvres effleurèrent les miennes, toutes mes interrogations se dissipèrent, comme balayées par la douceur de ce contact. Dans ce baiser hésitant, j’avais trouvé les réponses à mes questions. C'était comme si, pour la première fois, nous laissions la vérité se frayer un chemin entre nous. Elle était tout ce que je voulais, tout ce dont j’avais besoin et je savais que je ne voulais pas la laisser m’échapper. « Alyha … » avais-je alors murmuré en posant mes mains sur ses poignets comme pour la retenir, comme si d’un instant à l’autre elle pouvait changer d’avis. Mes yeux se plongèrent dans les siens. « J’ai pas envie de plaisanter non plus. » lui murmurai-je dans un souffle. Je me relevai et mes mains l’enveloppèrent d’une étreinte chargée d’émotions. Mes lèvres allèrent trouver les siennes sans aucune once d’hésitation, plus sûres que jamais. Ce baiser était plus affirmé, plus profond et il portait en lui tout ce que j’avais voulut lui dire depuis un certain temps sans jamais trouver les mots ni le courage.

Je la serrai contre moi et une de mes mains glissa dan ses cheveux, tandis que l’autre la maintenait avec une douce fermeté contre moi. « T’as pas idée depuis quand j’en avais envie. Je pensais pas que tu me voyais autrement qu’un ami. » C’était tellement inattendue, tellement incroyable qu’une telle chose se produisait. Et pour la première fois, les questions avaient cessé. Je savais ce que je voulais. Je voulais prendre ce risque, voir si cela en valait la peine, et en cet instant, tout semblait indiquer que c'était la meilleure décision de ma vie. Car malgré cette appréhension de voir notre amitié en prendre un coup, je ne désirais rien de plus en cet instant que de la tenir dans mes bras, sentir ses lèvres sur les miennes et de partager une intimité que je désirais secrètement.

Mes doigts caressèrent doucement ses cheveux et je déposai un autre baiser sur ses lèvres, cette fois avec plus de tendresse. Plus les baisers se succédèrent, plus mes mains avaient envie d’explorer davantage de sa personne. « Est-ce que … t’as envie d’aller plus loin ? » lui demandai-je pour m’assurer que tout soit correct entre nous. Je ne voulais la forcer à quoi que ce soit. Je voulais qu’elle se sente libre de refuser de partager plus qu’un simple baiser si c’est ce qu’elle voulait. Je pouvais m’en contenter, même si je risquais d’être affreusement frustré … mais c’était un problème que j’allais avoir qu’avec moi-même.




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@Deagan Hartwell @Alyha Jäger

Sauter dans le vide, franchir le cap.
Je l’ai fait, j’ai osé.
J’en avait trop dit, ou pas assez. Au travers de ces paroles je m’en rendais compte, j’avais semé trop d’indices sur ce que je pensais. Sur ce que je ressens pour lui, et sur ce regard que je le vois poser sur moi. J’en avais trop dit, et je voulais en dire plus. Par ce qu’on en avait parlé au début du séjour. On avait parlé de ce fameux bon moment. Alors oui, on parlait de ce couple qui me rendait jalouse plus que je ne voulais l’admettre. Mais si ça avait été le meilleur endroit possible pour faire sa demande, ça l’était peut être pour nous aussi.
J’en pouvais plus de ces non dits, de le désirer en secret a chaque fois qu’on franchis une ligne sans même s’en rendre. Ca en devenait dingue parfois, au point d’être la dernière personne a qui je pense le soir avant de dormir, et parfois même la première personne qui me vient en tête au réveil. Est-ce que j’étais réellement folle de croire qu’on peut avoir plus ? Que tous les deux, on mérité mieux que ce que j’ai vécu jusque là…

J’entends mon prénom, je le sens retenir mes mains. Pendant un instant j’ai pensé qu’il voulait me retenir, m’empêcher d’aller plus loin. Sur ce laps de temps je me suis sentie mourir de l’intérieur, souhaitant disparaître sur l’instant plutôt que d’assumer les conséquences de ce faux pas. Je rouvre doucement les yeux pour le regarder, et il y a cette profondeur dans son regard qui me hurle de ne pas bouger, de ne pas m’enfuir. Que tout ceci n’est pas fini.
Il reprends mes mots et quand je le sens se relever je me sens poussé des ailes. Je me laisse porter par cette étreinte pleine d’une émotion que je pourrais a peine décrire. Une sorte de soulagement, d’empressement. Je me souviendrais toujours de ce voyage, a jamais, juste pour pouvoir repenser a ce moment. C’est au tour de ses lèvres de trouver les miennes, une réponse, un soulagement, une autorisation. Ce baisé semblait scellé le consentement final de ces pensées qui occupaient tant mon esprit.

Quand nos lèvres se séparer, je jurerait les miennes figées dans cette mimique de sourire béat. J’ai toujours aimé me trouvé là, dans ses bras. D’ailleurs je crois que c’est comme ça que tout a commencé. Est-ce qu’on en serait là aujourd’hui si je ne m’étais pas endormie si souvent dans ses bras justement ? Si de jour comme de nuit, je m’étais pas rendue à l’évidence que c’est le seul endroit ou je me sens bien, en toute circonstances. Ses doigts qui jouent dans mes cheveux, cette douceur brute que je retrouve dans ces étreintes, celle là même qui me fait me sentir en sécurité. Mais cette fois, j’avais cette impression étrange qu’il avait toujours manqué quelque chose, et que désormais, tout était enfin a sa place. L’une de mes main est passée dans son dos, quand la seconde et venue se cramponner a son T-shirt, comme si j’avais peur de le voir disparaître soudainement...et c’est sûrement vraiment le cas.  A vrai dire la seule réponse que je lui accorde sur l’instant, est le fait de me serrer d’avantage contre lui. Par ce que je me demande bien ou il a pu aller chercher une idée pareille… Le nombre de fois ou je me suis surprise à m’imaginer l’embrasser, je crois que dès le premier soir il avait réussi a perturber mon esprit pour l’ammener dans cette direction. Mais a ce moment là, j’avais trop peur. Je me pensais pas capable de pouvoir faire de nouveau assez confiance a quelqu’un, et encore moins de cette manière. Aujourd’hui tout était tellement différent, j’avais peur oui, pour de multiples raison… Mais certainement pas peur de lui. Peur de le perdre ça par contre.

Ce nouveau baisé me sort de ma rêveries, et des nouvelles question qu’elle pourrait engendrer. Doucement mes mains remontent pour se pendre a son coup, l’attirant a moi avec douceur et fermeté. Pour que nos lèvres se quittent et se retrouvent avec toujours d’avantage d’envie. Je me sentais brûler de l’intérieur, consumé par une joie et une euphorie qui semblent exacerber tous mes sens. Sa question semble être le point d’impact, et mon cerveau me permettait a peine de garder le contact avec la réalité. « Bordel, évidement que j’ai envie d’aller plus loin Dea... »Lachais-je dans un souffle, ma voix devenue plus rauque, plus sauvage due au désir qu’il éveillait en moi. Je ne sais même plus depuis combien de temps je n’ai pas été dans ce genre de situation, mais une chose est certaine. Jamais je n’ai eu autant envie de franchir cette étape. Et pendant que j’en arrivais a cette conclusion, je reculais doucement, jusqu’à sentir la carrosserie du van dans mon dos. «T’imagine même pas a quel point. » L’une de mes main parcours sa nuque pendant que l’autre vient faire coulisser la porte me permettant d’ouvrir ce qui serait le nid de la plus belle nuit de ce voyage mémorable.

Avec urgence, je l’invite a me rejoindre. Mes gestes rendus plus tremblant, plus primaire et mon regard avide ne cesse de le dévorer. Assise sur le lit je glisse mes mains sous son T-shirt, et prends le temps d’apprécier le contact de sa peau, de chacun de ses muscles parfaitement dessiné, avant de l’attirer a moi pour l’embrasser a nouveau en tirant sur ce même T-shirt tout en me laissant basculer en arrière. J’avais besoin de lui, maintenant, ici, dans ma vie… et j’en avais marre de nager a contre courant. Je me sens plus vivante que jamais, plus heureuse, plus… tout ça par ce qu’il était entré dans ma vie. «Et d’ailleurs avant d’aller plus loin… » incapable de résister je viens embrasser le creux de son cou avec passion, espérant lui faire ressentir au moins le quart de ce qu’il créait comme réaction dans mon corps. « Je te vois de beaucoup de manière Dea, mais un simple ami ? » Je le débarrasse de ce T-shirt qui, je le sais me gâche cruellement la vue et plante mon regard dans le sien dès que j’ai l’occasion de le croiser. « Un simple ami, pas la moindre chance. »




Deagan Hartwell
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Deagan Hartwell
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Âge : 37 ans (31/10/1987)
Statut civil : Célibataire, une place dans son lit et dans sa vie ne demande qu'à être comblée.
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Habitation : Acadia Park (logement pro)
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Il y a un désir d'amitié dans l'Amour, comme il y a une forme d'amitié dans l'amour. (M.F.K Fisher)






@Deagan Hartwell @Alyha Jäger

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Est-ce que j’explosai littéralement de joie au plus profond de moi ? C’était possible. J’avais l’impression d’être passé dans une dimension parallèle sans m’en rendre compte. Une dimension où mes désirs les plus fou devenaient réalité. Rien ne m’avait préparé à ce retournement de situation, à cette intimité qui venait de se créer. Si moi j’étais prêt à aller plus loin qu’un échange de baisers, je voulais m’assurer que c’était le cas du côté de la jeune femme aussi. Un rire spontané s’échappa de mes lèvres face à cette réponse brute, démontrant sa détermination à continuer. Quand elle recula doucement vers le van, je la suivis incapable de laisser le moindre espace se creuser entre nous. La porte coulissa et Alyha pris place à l’intérieur de ce refuge, m’invitant silencieusement à la rejoindre. Ses mains se glissèrent sous mon t-shirt, caressant ma peau, me faisant frissonner sous son toucher. Chacun de ses gestes semblaient amplifiés, chaque contact était comme un appel à céder à toutes mes pulsions. Je la laissai retirer mon t-shirt, la regardant avec une intensité qui traduisant sans nul doute tout ce que je ressentais. Alyha m’attira de nouveau à elle, nos lèvres se retrouvant dans une urgence renouvelée, faisant grandir ce désir en moi que je ne tentais même plus de minimiser. Ses paroles m'enflammèrent instantanément. Elle ne me voyait pas comme un simple ami ... Depuis quand ? Un sourire béat se dessinait sur mes lèvres. « Si j'avais compris ça plus tôt ... »

Lentement, je me laissai tomber avec elle sur le lit, prenant soin de la couvrir de mon corps sans l'écraser. Mes mains parcourèrent sa peau, se glissant dans des chemins qui m’étaient jusque-là interdits. Elles glissèrent le long de se hanches, effleurèrent son ventre dans une sorte d’adoration qui se passaient de bien des mots. Porté par un désir mutuel, nos gestes étaient à la fois sûrs et empreints d’une douce fébrilité. Un à un, nos vêtements glissèrent de nos peaux brulantes, pour aller se perdre dans des coins du van, dévoilant ainsi totalement nos corps nus. « T'es absolument magnifique. » murmurai-je contre ses lèvres avant de descendre doucement, embrasant la ligne de sa mâchoire puis de son cou avant de terminer ma course sur sa poitrine. Je pris mon temps pour savourer chacune de ses réactions, chacun de ses soupirs qu’elle pouvait laisser échapper. Je l’avais déjà vu nue, mais dans d’autres circonstances. Aujourd’hui, c’était différent. Je pouvais poser mes yeux sur les courbes de son corps sans avoir à être gêné. Et merde ... qu'est-ce que j'adorais ça la dévorer des yeux !

« Tu m’arrêtes s’il y a quoi que ce soit qui va pas, d’accord ? » soufflai-je, ma voix tremblant légèrement sous l’effet de l’émotion et du déssir qui montait en moi. Mes mains se firent plus sûres lorsqu’elles caressèrent la peau nue de ses cuisses. Mon regard chercha de nouveau le sien pour m’assurer, une dernière fois, qu’elle était avec moi, qu’elle voulait autant que moi franchir cette étape. Ce que je vis dans ses yeux me rassura et m’enflamma davantage. Avec une tendresse infinie, je poursuivis mon exploration, mes lèvres et mes mains trouvant enfin la liberté de savourer son corps comme je l’avais toujours voulu, sans restriction.

Mes doigts descendirent doucement le long de ses cuisses, glissant plus près de son intimité, testant les eaux nouvelles de cette proximité. Je sentis son souffle se suspendre un instant, puis se relâcher dans un soupir de plaisir. Je sentis mon cœur se mettre à bondir dans ma poitrine. Mon excitation monta en flèche – et pas que ça d’ailleurs – à son contact. Je sentais mon corps être envahit d’une vague intense de chaleur.  Mes doigts s’aventurèrent avec délicatesse, caressant son intimité, trouvant ce point où je pourrais la faire vibrer, la sentir s’humidifier doucement à mon toucher. Je prenais mon temps, souhaitant faire monter son excitation avec un plaisir partagé, me laissant guider par les indications que me donnait son corps. Elle était si belle dans cette faible lumière... Je ne savais même pas comment j'arrivais encore à me contenir sous l'effet de l'excitation.

Le désir en moi ne faisait que croître et une sensation presque douloureuse réclamait à mon corps de se fondre en elle, ne de faire plus qu’un. Je me sentais perdre le contrôle peu à peu. Mon propre souffle devenait lourd et je l’embrassai à nouveau, mes lèvres capturant les siennes avec une ferveur grandissante. Mon corps se pressait doucement contre le sien, manifestant mon impatience. Ma bouche se glissai près de son oreille et doucement je lui chuchotai sur un ton suave : « Tu en veux davantage ou tu veux qu’on passe à la suite ? » Je reculai mon visage et plongeai mon regard dans le sien avec un sourire en coin. Mes doigts glissaient toujours sur elle et ma main libre remonta vers son visage pour le lui caresser. La lueur qui brilla dans ses yeux m’apporta une réponse avant même d’entendre ses mots. Et puis, comme dans un sursaut de retour à la réalité je réalisais qu’il manquait quelque chose à cette aventure. « J’ai pas de capotes … Je pensais pas qu’on … » Putain je me maudissais. J’avais été bien con sur le coup. Moi qui étais toujours prévoyant, pour le coup j’avais absolument pas prévu qu’il se passe quelque chose avec Alyha durant ce voyage.



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Deagan Hartwell ☽ You deserve every star in the galaxy laid out at your feet and a thousand diamonds in your hair. You deserve someone who’ll run with you as far and as fast as you want to. Holding your hand, not holding you back.

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Âge : 25 ans
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Si il avait compris ça plus tôt hein ? Moi qui pensais avoir du mal a cacher une évidence. Des regards et des sourires trop parlants. Et là, allongée sur le matelas, dans des circonstances que j’aurais a peine osé imaginé, je laisse échappé un rire, en levant le yeux au ciel. Comme je l’ai toujours fait pour le taquiner, bien souvent quand il avait du mal a comprendre où je voulais en venir dans une conversation. Exactement de la même manière, ce même air de dire : et bah tu auras mis le temps a comprendre.
Cette fois-ci cependant, je n’étais pas d’humeur a me chamailler ensuite.
Non.
Mes yeux se seraient teinté d’une lueur de malice, avant de trouver une remarque a sortir. Cette fois-ci c’est mes yeux eux même qui font la conversation. Se refusant a louper une minute de ce merveilleux spectacle. Alors que son corps se rapproche du mien, je mords les lèvres, soudainement victime d’une envie incontrôlable. Une envie débordante qui me donne envie de l’attirer a moi, et de brûler les étapes. Mais il faut croire que ma raison fonctionne encore, en pleine conscience que faire durer ce désir, encore et encore, serait la meilleure chose a faire.

J’ai jamais vraiment été a l’aise avec mon corps, du genre a préférer la nuit noire en général. Mais là tout était si naturel, si parfait, j’avais aucune envie de chercher a me cacher. Au contraire, je découvrais, dans sa manière de regarder mon corps se dévoiler a lui, dans ces regards qu’on échange un certain plaisir. Presque coupable d’aimer sa manière de me regarder. Des regards qui ne font qu’encourager mes mains baladeuses, enchantées de découvrir parfois avec prudence, parfois avec audace chaque centimètre de sa peau, mes doigts se laissant régulièrement guidé par les lignes encrées dans sa peau, comme si je découvrais un fabuleux trésor. Ses lèvres contre les miennes, et ces mots qu’il murmure. Pourquoi aujourd’hui, je serais presque prête a y croire ? J’ai envie d’y croire, que je lui plaît, vraiment. Ces mots me font sourire, rougir un peu plus, et les battement de mon cœur ne cessent de s’accélérer, mon corps frissonnant de plaisir quand ses lèvres sucrées décident de partir a la conquête de celui-ci. Je fermais les yeux a chaque baisé, comme pour pouvoir me souvenir de cette sensation sur ma peau, celle qui donne l’impression qu’elle en redemande encore a chaque fois que leur contact s’éloigne.

Le son de sa voix me rappel que tout est bien réel, et j’aime cette réalité. Et j’avais cette conviction sincère que rien ne pourras aller de travers. Par ce que je lui fais confiance, tout simplement. Bien au-delà d’un simple désir, d’une pulsion passagère. Je sais que cette nuit, perdue dans l’immensité de Yosemite je m’offre a lui sans ressentir le moindre doute. Je ne me souviens pas m’être déjà sentie aussi sereine, en sécurité et heureuse a un quelconque moment de ma vie. Et soyons honnête, l’adoration qui brille dans mon regard quand il trouve le mien pourrait faire de l’ombre au soleil. « Tout ira a merveille, j’en suis certaine... » Presque chuchotés, ma voix se faisant d’une douceur qui m’était presque inconnue. Comme une confession retenue depuis longtemps, mais tout va toujours bien en sa présence. Et doucement, je me laissais aller dans le cocon de tendresse que Deagan m’offrait. Oserais-je avouer que le rêve de trop nombreuses nuits était entrain de se réaliser ?  

Je crois que j’ai perdu contact avec le monde pendant un moment, je me suis noyée dans son regard avant d’avoir le souffle coupé. Mon dos se cambre, un mouvement impossible a contrôler, et un soupire rauque s’échappe de ma gorge quand mes reins retrouvent le matelas. Je glisse vers lui un regard tendre, presque coupable. Souriant tendrement avant mes mes lèvres s’entrouvrent a nouveau pour laissé échappé un nouveau son, signe d’un plaisir impossible a dissimuler. L’une de mes main, qui caresse son dos se perds de plus en plus régulièrement jusqu’à ses fesses, avant de remonter de moins en moins longtemps le long de sa colonne. Alors que l’autre commençait a se serrer sur les draps de notre lit. Comme si j’avais besoin de me retenir, de m’agripper a quelque chose. Comme si chaque vague de plaisir risquait de me faire m’envoler.
C’est comme s’il me connaissait par coeur, comme si ce n’était pas la première fois qu’il prenait les pleins pouvoirs sur mon plaisir. Mon intimité semblant réagir instinctivement a son doigté de pianiste.
Peu a peu mes caresses dans son dos deviennent de moins en moins fluide, et a plusieurs reprises, alors qu’une vague trop violente me submerge mes ongles viennent trouvé la peau de son dos, pas assez pour le marquer, assez pour lui faire comprendre tout l’effet qu’il me fait.


Quand ses lèvres viennent retrouver les miennes, c’est comme une bouffée d’oxygène en plein océan. Mes mains viennent capturer son visage un instant, avec une douceur ferme, faisant passer par le biais de ce baisé tout ce que je n’étais pas capable de formuler. J’en prenais conscience plus que jamais, il me rendait dingue. De toutes les manières, peut être qu’avant de l’embrasser, je me disais que les choses avaient une chance de rester comme elles étaient après ça, les doutes ont du s’installer quand on est monté dans le Van. Mais il serait fou de prétendre le contraire, cette proximité, ce désir, c’est bien plus pour moi qu’une divagation entre deux compagnons de voyage. Je m’étais imprégnée de lui, et donnerait n’importe quoi pour ne plus m’en passer.
Mes mains se relâchent et s’en vont parcourir son dos, ses reins, alors que sa voix vient susurrer des mots pleins de promesse a mon oreille. Je me mords la langue pour ne pas lui crier que j’en veux plus depuis beaucoup trop longtemps pour attendre d’avantage. Mon visage se colle a sa main comme si j’allais me mettre a ronronner, alors que je l’attire doucement vers moi, comme incapable de résister a l’idée de me coller contre lui, encore d’avantage. J’ouvrais doucement la bouche pour répondre « j’en ... » je n’aurais pas le temps de commencer…

Ces mots me stoppent net, me laissant bouche-bée a le regarder, comme si j’avais du mal a comprendre ce qu’il venait de dire. Comme si c’était une langue étrangère que je me refusais a comprendre. Pourtant, le silence qui semble s’installer, la cessation de nos gestes, tout semble indiqué que la sentence est tombée. Et que j’ai parfaitement compris. Je cherche son regard, et tout ce que je réussi a faire c’est attraper mon oreiller, celui là même qui avait principalement servit a être lancé sur Deagan, car remplacé par le torse musclé de celui-ci durant chaque nuit.
Cette fois il semblerait que je lui ai trouvé une nouvelle utilité. Il sert a venir dissimuler mon visage rougissant alors que la fatalité de l’instant me donne presque envie de laisser éclater un rire nerveux. Dépitée je viens donc écraser le dit coussin sur mon visage, pour laisser clairement éclater la frustration qui était entrain de prendre possession de moi. «Putain… C’est une blague... » Timidement je fini par tirer sur l’oreiller pour pouvoir de nouveau poser mes yeux sur celui qui me donne l’impression d’imploser tellement les émotions ressenties sont contradictoires. Je laisserais finalement tomber l’objet par terre pour venir me blottir contre lui, mon visage caché au creux de son cou. « Mauvais karma je te dis... » murmurais-je alors qu’intérieurement je refusais de renoncer a cet instant précieux. Alors que je déposais un baisé timide au creux de son cou. « J’aurais pas osé imaginé non plus je t’assure. » ajoutais-je alors songeuse. Finissant par pousser malgré tout un soupire d’aise. Par ce qu’il fallait relâcher la pression, et par ce que finalement… enfin… Une étincelle c’était bel et bien allumée.

Mon esprit se met a vagabonder, me ramenant quelques années plus tôt… Sur des souvenirs beaucoup moins drôle. Ce moment où j’ai commencé a reprendre ma vie en main, pas mes meilleurs souvenirs, cependant dans ceux-ci je commençais a voir surgir une excuse, un moyen, une idée.
Il serait temps d’admettre que Tinder me sert presque uniquement a envoyer des messages à Deagan. Et que si je n’ai pas chercher de nouvelle relation après ce passage de ma vie, celles qui n’existent que pour un soir n’ont pas existé non plus. C’était une partie de moi avec laquelle j’étais prête a renouer ce soir. Et si ce cheminement d’idée peut paraître triste, il est là uniquement pour me rappeler ma dernière prise de sang, et les risque que je n’ai pas pris depuis.

Je quitte mon petit nid de timidité que je m’étais attribué, et prends un peu de recul cherchant de nouveau son regard. C’est étrange, mais après cette annonce, une sorte de timidité a repris le dessus chez moi. Je me redresse, et vient déposé un baisé a la commissure de ses lèvres, doux, léger. Comme si j’avais peur de le voir disparaître, avant de m’autoriser a gagner un peu plus de terrain, me laissant prendre au jeux. Offrant d’avantage de non dit après chaque réponse ses lèvres aux miennes. Au creux de mon ventre, la réalité me rappel que je joue avec une corde sensible. Le brasier qui me consumait encore bien trop prêt a être ravivé. « Je peux tenter un coup de poker ? » Incapable de renoncer a ce baisé, je laisse entre nous cette proximité tentatrice. Faisant volontairement allusion a ce jeux qui nous avait amusé tout le long du voyage, et qui a y réfléchir, nous aurait peut être poussé dans cette même direction. « Ok… Interdit de dire que j’abuse. » Mes lèvres s’étirent en un sourire et je laisse échappé un rire qui mettais en lumière une certaine timidité, presque gênée. Bien forcée d’admettre que je ne souhaitais a aucuns moment revenir en arrière sur le déroulement de cette soirée. Comme pour chercher un peu de courage pour annoncer là ou je voulais en venir je l’embrassais de nouveau, finissant par mordre tendrement ça lèvre inférieur, dans un geste peut être volontairement provocateur. J’inspire profondément, expire, tentant de me convaincre que cette timidité soudaine n’est pas justifié. Mais ça fait partit de moi, de tout évidence, mon éxubérance et ma spontanéïté du quotidien semble m’avoir laissé tombé dans un instant ou, pour une fois je m’autorise a me sentir vulnérable. « C’est safe de mon coté, enfin, tu vois ce que je veux dire… hein ? » Plus vulnérable que jamais, une vulnérabilité qui me fait monter le rouge aux joues. Et si je tente de ne pas me dérober a son regard, je fini par trouver de nouveau refuge près de son cou ou je murmure a son oreille. « Désolé… Mais… J’ai très envie de.. de toi... » finirais-je par avouer, en accord avec mes pensée les plus profondes.
Les plus intenses.


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C’était réel. Je n’étais plus entrain de fantasmer, de me faire des idées sur ce que je pourrais faire ou non avec la jeune femme. La ligne venait d’être franchie, rompant la distance que l’on maintenait de part et d’autre pour s’éviter les complications. Toutes les interrogations s’étaient envolées pour laisser place aux pulsions les plus primaires. Je ne m’attendais pas à ce que ce voyage se termine sur une note aussi mélodieuse.

D’ailleurs, la douce mélodie des soupirs de plaisir de la demoiselle était une douce symphonie à mes oreilles. Ses mains dans mon dos, ses ongles qui s’accrochaient à ma peau ne faisait que décupler le désir que j’avais en moi. Ce désir que j’avais si longtemps contenu de peur de briser notre amitié. Cela ne faisait aucun doute que l’attente avait fait que rendre encore meilleur ce moment. Chacune de ces caresses me transportaient toujours un peu plus loin, accroissant l’excitation qui me consumait. Alors que je n’en pouvais plus d’attendre et que je lui demandai si elle voulait aller plus loin, je réalisai subitement qu’il nous manquait un élément important. Une capote. Je vis le visage de la jeune femme se figer et un silence s’installa entre nous, coupant net l’élan de cette passion que nous partagions. Je la vis attraper un oreiller pour le presser contre son visage. Un rire nerveux monta en moi, mais il était teinté de quelques regrets. Même si nous n’allions pas plus loin, je savais que tout n’était pas totalement perdu. Une étincelle avait été allumée, une étincelle qui serait sans doute difficile à étouffer.

Alyha se blottit contre moi, son visage au creux de mon cou et je sentis ses lèvres s’y déposer délicatement. Je pris le temps d’apprécier ce doux contact alors qu’elle murmura quelques mots. Le karma se foutait bien de ma gueule oui. Des opportunités avec des capotes à portée de main il y en avait eu plein. Mais non il fallait que ce soit ce soir, perdu en plein nature, que nous nous rapprochions. J’aurais pu, j’aurai dû, être prévoyant mais je me voyais mal fourré une boite de préservatifs dans mes affaires et qu’Alyah tombe dessus. Quel message est-ce que cela aurait envoyé ? Je ne voulais pas prendre le risque de nous mettre dans une position inconfortable. Si j'avais su finalement …

Elle finit par se redresser et je vis dans ses yeux une autre lueur, comme lorsqu’elle avait une nouvelle idée en tête. Lorsqu’elle m’embrassa à la commissure de mes lèvres, je su qu’elle n’avait pas totalement renoncée. Si j’avais été légèrement refroidi, là elle me rallumait clairement. Je la regardai un peu surprise alors que ses lèvres cherchaient les siennes entre deux paroles. Je sentis ses dents mordiller doucement ma lèvre inférieure, m’arrachant un frisson de plaisir qui traversa tout mon corps et un léger râle rauque se perdit dans ma gorge. Quand elle murmura que de son côté c’était "safe " pour conclure sur sa confession concernant ses envies, je sentis mon cœur bondir dans ma poitrine. Clairement, ses quelques mots étaient comme l’étincelle qui allumait une grenade et celle-ci était sur le point d’exploser. Je mettais toujours un point d’honneur à me protéger, avec n’importe qui. Que ce soit pour moi mais aussi par précaution pour la fille que je ramenais dans mon lit. On était à l’abris de rien.

Je me redressai et la fit basculer pour la dominer de mon corps. « T’es sûre ? C’est ok de mon côté aussi, mais je veux pas que tu te sentes obligée de quoi que ce soit. On peut attendre d’être … » Mes derniers mots n’eurent pas le temps de sortir que les lèvres de Alyha se plaquèrent contre les miennes pour me faire taire. Mes mains glissèrent lentement sur son corps, mes doigts trouvant leur chemin le long de ses courbes. Notre baiser se fit plus pressant, plus fougueux. « Putain, j’ai tellement envie de toi aussi. Et je peux difficilement te le cacher » lâchai-je entre deux baisers, un sourire en coin sur les lèvres. Je pouvais sentir la chaleur du corps de Alyha contre moi, son souffle sur ma peau et ça me rendait complètement fou. Nos corps s’accordaient leur propre rythme sans plus aucune barrière entre nous. Nos regards se croisèrent et je vis dans ses yeux un désir qui reflétait le mien. Lentement, je laissai mes mains glisser sur ses cuisses, remontant jusqu’à ses hanches avant de les glisser sous son corps pour la rapprocher du mien. Nos corps se pressèrent l’un contre l’autre, répondant à l’appel silencieux de ce besoin irrépressible de ne faire qu’un. Mon désir explosa et avec la plu grande des tendresses dont je pouvais faire preuve, je me fondis en elle dans un mouvement lent et précis.

Je pris mon temps, savourant chaque instant, chaque souffle et chaque battement de cœur partagé. La manière dont elle s’accrochait à moi, la douce symphonie de ses gémissements de plaisir mêlés aux miens, formait une délicieuse et parfaite harmonie. « C’est trop bon, t’es trop bonne tu le sais ? » lui dis-je en plongeant mes yeux dans les siens. Une de mes mains glissa sur son visage un instant avant que l’appel de ses lèvres n’attirent de nouveaux les miennes à elle. Mes mains se glissèrent doucement autour de ses poignets que je maintenais avec une faible pression au-dessus de sa tête. Ma bouche inonda son cou et sa poitrine de baisers alors que mon bassin augmentait l’intensité de ses va-et-vient.



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Il faut imaginer la vie d’une chenille. Un être qui peut paraître insignifiant a l’échelle du monde. Parfois même dérangeant. Généralement placé en bas de la chaîne alimentaire. Un être qui a appris a survivre plutôt que de vivre. Profiter des quelques opportunité pour profiter d’un moment agréable. Mais il y a toujours un risque, un danger, un prédateur… Puis cette fois qui a faillit être celle de trop.
A mon avis, le passage a la chrysalide est un moment de vide. Un moment de paix. Une carapace qui se créé, qui vous transforme en quelque chose de différent. Un état a part, vivant, mais l’est-on vraiment quand on se ressens rien ? Quand on se préserve du monde, des êtres vivants. On se protège du malheur. Mais de ce que j’ai appris dernièrement, se protéger de la peine, est le meilleur moyen de se protéger du bonheur…

Puis la coquille se fissure, se craquelle. Petit a petit, en douceur le temps commence éroder les parois. Son odeur légèrement boisé, qui devient rassurante. Le son d’une voix, qu’on aime entendre quand on s’endort, qu’on rêve d’entendre au réveil. Si il avait su plus tôt… Comment aurait-il pu savoir finalement. C’est arrivé doucement, naturellement. J’ai tout fait pour rester entravée de cette carapace. J’ai tout fait pour rester une petite chenille cachée du monde. Effrayée a l’idée de ressentir les effets de l’extérieur a nouveau. Mais j’ai pas pu résister, les « et si ? » on provoqué les plus grands évènements, les plus belle découverte. C’est se questionnement qui pousse inévitablement chaque être vivant a tenter l’expérience. A aller plus loin…

Mais l’envie de VIVRE fini par être plus forte que tout le reste, pour le meilleur et pour le pire…
Et là, au contact de sa peau, couchée nue sur ce que l’air de rien nous avons appelé Notre lit durant tout le voyage. Là la chrysalide a totalement explosée. Sous l’intensité de son regard, peut être que pour la première fois j’ai l’impression d’être devenu un beau papillon. « Certaine... » Lui confirmais-je doucement. Tout ce temps a attendre, a se découvrir, s’appréhender. A tester les limites, se les refuser. Ce soir j’avais besoin de lui, j’avais besoin de nous. A cet instant précis, je n’avais qu’une idée en tête, lui faire ressentir tout le bien que sa simple présence a fait rentrer dans ma vie. Lui faire comprendre, de la manière la plus pure tout ce qu’il représente pour moi, cette place qu’il a pris dans ma vie.

Je ne pouvais qu’acquiescer en affichant un petit sourire satisfait, un peu coquin, alors que nos lèvres se rencontrent a nouveau. Il avait raison, et j’aimais sentir cette évidence. L’idée de ne pas le laisser indifférent me plaît plus que je ne l’avouerais jamais. Je n’ai aucuns doutes sur ce que je veux. Nos corps se cherchent, s’accordent, se trouvent, se rappellent, et se lient finalement dans une danse dont ils fixent le tempo.

Et la c’est un nouveau voyage qui commence, une exploration commune. Une entrée dans un dédale de sensations, chaque seconde plus enivrante que la précédente. Il n’est plus question de faire semblant, plus question de se laisser entraver par une quelconque retenue. Rapidement ce moment me pousse a laissé échapper une gémissement de surprise, de plaisir, de joie, d’envie. Mes mains le caressent tendrement, puis avec plus d’avidité. Arpentant dans son dos que ses hanches, avant de retourner inévitablement arpenter les courbes de son fessier. J’ai beau le toucher, le sentir au plus profond de mon intimité, j’ai encore du mal a réaliser, et en harmonie avec un nouveau gémissement les baladeuses viennent s’ancrer sur ses hanches pour accompagner les mouvements de son bassin.
Le son de sa voix me pousse a trouver son regard, un regard qui semble vouloir en dire autant que ses mots. Je crois qu’à cet instant je prends conscience de tout ce qui me rends si réservée face aux choses de l’amour. Ces cicatrices, des peurs enfouies… Mais je prends conscience de toute cette patience dont il fait preuve avec moi, il a toujours été si respectueux, ce qui nous a sûrement poussé a attendre si longtemps avant de franchir le pas. Le regard plongé dans le sien, dans un moment de pur bonheur, et je commence a penser, a vouloir croire que toutes ces peurs n’ont pas lieu d’être avec lui. Il n’a pas été question de changer pour lui plaire, et là j’ai cette impression de mériter ce bonheur.
Je sens ses mains accompagner les miennes au dessus de ma tête, la légère pression exercée sur mes poignets. Oui, je me sens vulnérable, et cette fois, ça ne me dérange pas. Par ce qu’il m’a tellement prouvé que je peux lui faire confiance. En réalité, je crois que je me complais dans cette sensation, par ce que tout en lui, me pousse a me sentir a l’aise malgré tout. « Je... » un gémissement m’interromps. Me rammenant a la réalité ? Qu’est-ce que j’allais dire ? L’intensité du moments auraient pu me pousser a perdre le contrôle de mes mots et je me mords la lèvre. Etais-ce vraiment ces sentiments ? Evidement…
Sinon pourquoi laisse tomber si subitement le voile sur mes démons du passé ?
« Tu es tellement… Parfait... » finirais-je pas souffler a son oreille. Gardant cette nouvelle réalité pour un autre moment.
Ses lèvres dans mon cou, m’électrisent, me font frissonner alors que ses mouvements en moi me forcent a arrêter totalement de réfléchir.
Plus que lui et moi.
Plus que lui en moi.
Je finirais par fermer les yeux, me laissant emporté par un tsunami de plaisir, chaque son qui sort de ma bouche étant plus intense que le précédent. Me laissant porter jusqu’au point de non retour. Jusqu’à un instant que me marquerait a jamais.



Deagan Hartwell
membre de la dream team
Deagan Hartwell
Pseudo : Tamaraa
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Multicomptes : Aurora Mitchell & Helena Stevens.
I'm about to make you feel (Dealyha)  - Page 2 Dec2aa0d945587a8328d99d745fc895b158554b9

Âge : 37 ans (31/10/1987)
Statut civil : Célibataire, une place dans son lit et dans sa vie ne demande qu'à être comblée.
Métier : Ouvrier forestier (officiellement) - Organisateur de parties de poker clandestines (officieusement)
Habitation : Acadia Park (logement pro)
Warnings : Décès / Drogue / Violence
Messages : 255


Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. (Grey’s Anatomy)






@Deagan Hartwell @Alyha Jäger


Lorsque son regard se plongea dans le mien, j'eus l'impression, l'espace d'un instant, de comprendre profondément ce qu'elle ressentait, de voir que nous étions sur la même longueur d'onde. Un regard qui se passait de mots, sans secrets, sans masques, ni faux-semblants. Juste elle et moi, en parfaite osmose. Alyha commença à parler mais fut couper dans un gémissement. Je m’interrogeai sur ce qu’elle s’apprêtait à dire. Lorsqu'elle murmura à mon oreille que j'étais parfait, d'une voix fébrile, je sentis mon souffle s'alourdir. Ces simples mots m'atteignirent avec une intensité que je n'aurais jamais imaginée. Dans ses paroles et dans ses actes, je sentais qu'elle se livrait à moi sans la moindre retenue, m'offrant toute sa vulnérabilité. Elle n'était pas une créature fragile à protéger, mais je m'étais toujours promis d'avancer prudemment pour ne jamais raviver les blessures de son passé. Je n'avais jamais voulu forcer les choses entre nous, et ce moment partagé maintenant était la preuve qu'elle avait laissé tomber ses défenses, qu'elle avait choisi de me faire confiance pleinement.

Je savais que ce n'était pas qu'une simple question de désir physique. C'était bien plus que ça. Chaque fibre de mon être la réclamait, mettant son plaisir au centre de mes préoccupations. À chaque baiser, chaque caresse, j'avais l'impression de la découvrir un peu plus, de renforcer ce lien entre nous, de le faire évoluer vers quelque chose d'encore plus intime.

Les vagues de plaisir nous submergeaient, toujours plus puissantes. Je sentais le désir exploser en moi, et je savais que j'étais proche du point de non-retour. Ce moment serait gravé pour toujours dans ma mémoire : cette première fois où nous étions aussi proches, où nous étions devenus quelque chose de plus, où nous avions transcendé tout ce que nous étions avant. Avec une infinie tendresse, je l'embrassai encore, mes mouvements suivant le rythme de nos souffles entremêlés. Je voulais qu'elle sente à quel point elle était précieuse, à quel point chaque partie d'elle comptait pour moi. Nos regards se croisèrent de nouveau, et c'était comme si le monde autour de nous s'était effacé, ne laissant que nous deux dans cette bulle de chaleur et de tendresse.

Je la sentis atteindre ce point culminant, son corps se tendant sous le mien, ses doigts se crispant contre ma peau, et ce fut comme une explosion de sensations. J'avais l'impression d'être emporté par une vague puissante. Quand elle se cambra une dernière fois, emportée par le plaisir, je la suivis, me laissant submerger par l'intensité du moment. J'eus l'impression que chaque cellule de mon être vibrait à l'unisson avec elle, comme si nous avions atteint un état de parfaite harmonie.

Avec une douceur infinie, je ralentis le rythme, mes mouvements devenant plus lents, plus tendres, comme pour prolonger cet instant unique, pour ne pas laisser la réalité nous rattraper trop vite.
Je déposai des baisers sur ses lèvres, son front, ses joues. Chaque baiser était une promesse silencieuse, une promesse d'être là pour elle. Nos corps se relâchèrent et je restai contre elle, la serrant dans mes bras, attendant que nos souffles s'apaisent doucement et que nos cœurs retrouvent un rythme plus calme. Rien ne serait plus jamais pareil : nous avions franchi une limite. Je caressai doucement ses cheveux, enfouissant mon visage au creux de son cou.

« C'était incroyable. » murmurai-je, un sourire béat se dessinant sur mes lèvres, emporté par l'euphorie de l'instant et les retombées des émotions intenses. Chaque battement de cœur, chaque respiration partagée était un écho de ce que nous venions de vivre ensemble. Je me laissai tomber sur le dos, à côté de la jeune femme et l’attira à moi dans mes bras. De ma main libre je récupérai la couverture pour la passer sur nous, nous protégeant de la fraicheur de la nuit qui tentait d’entrer dans le van. Et maintenant ? Qu’est-ce que tout cela signifiait ? J’en avais pas la moindre idée. Ce que je savais, c’est que j’avais envie de profiter de ces quelques heures hors du temps, profiter de ces derniers instants de vacances avant de revenir à Bar Harbor. Au fond de moi, j’espérais que ce moment partagé ne resterait pas à Yosemite et qu’il continuerait à notre retour. Mes lèvres trouvèrent le haut du crâne de la jeune femme sur lequel je déposai un énième baiser avant de laisser mes yeux se fermer. Je sentais la fatigue m’emporter. Je luttai mais Morphée aurait bientôt le dessus …


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Darkness is your candle.
Deagan Hartwell ☽ You deserve every star in the galaxy laid out at your feet and a thousand diamonds in your hair. You deserve someone who’ll run with you as far and as fast as you want to. Holding your hand, not holding you back.

C'est pas moi qui l'ai dit c'est la commu d'ADP  vrry  :

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