tears of the moon (regan #1)
:: play and ally, bond. :: what the moon does :: rps
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tw : alcool, adultère, langage cru
trois jours que t'as posé le pied à bar harbor. gamin a déjà abandonné le chalet pour fuir. potes ont déjà trouvés des copines au bar pour s'occuper l'esprit et les mains. t'es seul avec ta putain de bière, accroché au bar après plusieurs pintes bien mérités. t'es en congés, t'en profite. le regard désapprobateur du gérant te confirme que tu n'as rien à faire là. touriste de mes deux qui fait en sorte de se bourrer la gueule à la moindre occasion ? exactement, chef. c'est le but de la manœuvre. la douleur d'une vie dont tu perds le fil, le contrôle. la tristesse d'un mensonge et d'une séparation qui met en péril tout l'équilibre d'un couple et d'une famille. ouais, webber, t'as bien raison de souffler, d'apprécier ce moment avec toi-même. comme à ton habitude, en fait. car, faut pas se leurrer, webber. tu bois une bière chaque soir au fond d'un vieux canapé décroché sur internet à moindre prix. t'as déménagé y a déjà deux ans. ton appartement est un foutoir. ton fils n'a même pas envie d'y mettre les pieds. mais à quoi bon tenir une barraque quand on se retrouve seul au monde avec sa tristesse, hm, webber?
une nouvelle gorgée. cul sec. t'en réclame une autre. t'as besoin d'éloigner tes démons, le plus possible. et le plus rapidement possible. car la tranquillité de cette ville raisonne trop en toi. la douceur de la brise à bar harbor. la beauté d'un ciel étoilé accompagnée d'une pleine lune. c'est dégeu le romantisme, webber. c'est kitch surtout. mais, t'aurais été heureux avec une donzelle au bras, sous les étoiles filantes d'une nuit d'été, hm?
la bière posé face à toi. il te lance un avertissement. la dernière mon pote. ouais ouais, t'iras en acheter à la superette du coin. il n'est que vingt trois heures après tout. tes potes te font signe. tu les ignores. tu penses à ta femme. ex femme. amanda. qui doit sûrement se faire sauter par un autre à l'heure qu'il est. tu penses à ton fils. gamin frivole qui comprend rien à la vie. ou peut être que c'est toi qui ne comprend pas ce qui régit sa propre vie à lui?
tu soupires violemment. tu claques la bière sur le comptoir. tu grommelles. ça te désespère. image de regan s'immisce dans tes pensées. mais pourquoi, tu voudrais crier. pourquoi cette blonde te hante encore? t'avales d'un trait ta bière. tu salues le barman qui semble soulagé de ton départ. et tu claques la porte derrière toi, titubant sur le trottoir à la recherche d'une indication vers ton chalet.
t'es même pas foutu de t'orienter.
tu t'arrêtes, poses ton cul sur le trottoir et observes les étoiles.
ouais, une nana ça n'aurait pas été trop de refus.
trois jours que t'as posé le pied à bar harbor. gamin a déjà abandonné le chalet pour fuir. potes ont déjà trouvés des copines au bar pour s'occuper l'esprit et les mains. t'es seul avec ta putain de bière, accroché au bar après plusieurs pintes bien mérités. t'es en congés, t'en profite. le regard désapprobateur du gérant te confirme que tu n'as rien à faire là. touriste de mes deux qui fait en sorte de se bourrer la gueule à la moindre occasion ? exactement, chef. c'est le but de la manœuvre. la douleur d'une vie dont tu perds le fil, le contrôle. la tristesse d'un mensonge et d'une séparation qui met en péril tout l'équilibre d'un couple et d'une famille. ouais, webber, t'as bien raison de souffler, d'apprécier ce moment avec toi-même. comme à ton habitude, en fait. car, faut pas se leurrer, webber. tu bois une bière chaque soir au fond d'un vieux canapé décroché sur internet à moindre prix. t'as déménagé y a déjà deux ans. ton appartement est un foutoir. ton fils n'a même pas envie d'y mettre les pieds. mais à quoi bon tenir une barraque quand on se retrouve seul au monde avec sa tristesse, hm, webber?
une nouvelle gorgée. cul sec. t'en réclame une autre. t'as besoin d'éloigner tes démons, le plus possible. et le plus rapidement possible. car la tranquillité de cette ville raisonne trop en toi. la douceur de la brise à bar harbor. la beauté d'un ciel étoilé accompagnée d'une pleine lune. c'est dégeu le romantisme, webber. c'est kitch surtout. mais, t'aurais été heureux avec une donzelle au bras, sous les étoiles filantes d'une nuit d'été, hm?
la bière posé face à toi. il te lance un avertissement. la dernière mon pote. ouais ouais, t'iras en acheter à la superette du coin. il n'est que vingt trois heures après tout. tes potes te font signe. tu les ignores. tu penses à ta femme. ex femme. amanda. qui doit sûrement se faire sauter par un autre à l'heure qu'il est. tu penses à ton fils. gamin frivole qui comprend rien à la vie. ou peut être que c'est toi qui ne comprend pas ce qui régit sa propre vie à lui?
tu soupires violemment. tu claques la bière sur le comptoir. tu grommelles. ça te désespère. image de regan s'immisce dans tes pensées. mais pourquoi, tu voudrais crier. pourquoi cette blonde te hante encore? t'avales d'un trait ta bière. tu salues le barman qui semble soulagé de ton départ. et tu claques la porte derrière toi, titubant sur le trottoir à la recherche d'une indication vers ton chalet.
t'es même pas foutu de t'orienter.
tu t'arrêtes, poses ton cul sur le trottoir et observes les étoiles.
ouais, une nana ça n'aurait pas été trop de refus.
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tw : alcool, adultère, langage cru
Le O'Leary Landing, pub irlandais digne de ce nom dans le quartier de Somesville, était également le quartier général du Bar Harbor Police Department. Quasiment tous les soirs, des représentants des forces de l’ordre locale venaient boire un verre, décompresser, ou faire une partie de billard. Regan ne dérogeait pas à cette règle bien évidemment. Mais ce soir, elle était encore au poste, en train de boucler des rapports en retard. La paperasse était son cauchemar, limite une phobie, mais étant la capitaine du poste, elle ne pouvait pas y échapper. Néanmoins, cela lui permettait d’échapper à une énième prise de bec avec Sky. Ces derniers temps, Regan n’avait plus l’énergie nécessaire pour tenter de dialoguer raisonnablement avec sa fille. Les altercations étaient de plus en plus courantes avec cette dernière et de plus en plus virulentes.
Ce fut la sonnerie du standard qui la fit sursauter tant le silence régnait dans les locaux du BHPD ce soir là. Un officier de garde décrocha et pris l’appel, tandis que Regan optait pour un café, lâchant momentanément ses dossiers pour venir à la machine à café de l’accueil. L’officier en profita pour la héler au passage. « C’était un appel du O'Leary. Un touriste saoul qu’il vient de mettre dehors… il demande si on peut jeter un œil que le gars rentre à son hôtel sain et sauf. » Regan vit là l’occasion rêvée de se soustraire à sa corvée administrative. « Je m’en occupe ! » s’exclama-t-elle avant même qu’il n’émette la moindre question. « J’ai besoin de prendre l’air. »
Quelques minutes suffirent pour qu’elle arrive sur les lieux. Pour se faire, elle avait pris une voiture de patrouille, hors de question que le soûlard vomisse dans sa voiture personnelle si jamais elle devait le ramener au poste pour décuver. Regan n’eut guère de difficulté à localiser l’homme, qui marchait en titubant le long du trottoir. Elle se gara à sa hauteur et sortit du véhicule pour l’aborder. « Besoin d’un coup de main ? » Rien de bien formel dans sa façon d’apostropher l’individu. La situation ne le nécessitait pas dans l’immédiat. Cependant, la capitaine n’était pas au bout de ses surprises en voyant l’homme se tourner pour lui faire face. Un fantôme du passé. Un visage qu’elle avait aimé, caressé, à en connaître les moindres détails… un visage qu’elle avait détesté également. « Mat… Matthew ? » L’incrédulité était flagrante sur son visage, trop choquée pour l’instant pour réagir autrement. « Qu’est ce que tu fous ici ? » Six années avaient passées… elle l’avait laissé là bas, dans le Montana, que diable faisait-il à Bar Harbor ?
Le O'Leary Landing, pub irlandais digne de ce nom dans le quartier de Somesville, était également le quartier général du Bar Harbor Police Department. Quasiment tous les soirs, des représentants des forces de l’ordre locale venaient boire un verre, décompresser, ou faire une partie de billard. Regan ne dérogeait pas à cette règle bien évidemment. Mais ce soir, elle était encore au poste, en train de boucler des rapports en retard. La paperasse était son cauchemar, limite une phobie, mais étant la capitaine du poste, elle ne pouvait pas y échapper. Néanmoins, cela lui permettait d’échapper à une énième prise de bec avec Sky. Ces derniers temps, Regan n’avait plus l’énergie nécessaire pour tenter de dialoguer raisonnablement avec sa fille. Les altercations étaient de plus en plus courantes avec cette dernière et de plus en plus virulentes.
Ce fut la sonnerie du standard qui la fit sursauter tant le silence régnait dans les locaux du BHPD ce soir là. Un officier de garde décrocha et pris l’appel, tandis que Regan optait pour un café, lâchant momentanément ses dossiers pour venir à la machine à café de l’accueil. L’officier en profita pour la héler au passage. « C’était un appel du O'Leary. Un touriste saoul qu’il vient de mettre dehors… il demande si on peut jeter un œil que le gars rentre à son hôtel sain et sauf. » Regan vit là l’occasion rêvée de se soustraire à sa corvée administrative. « Je m’en occupe ! » s’exclama-t-elle avant même qu’il n’émette la moindre question. « J’ai besoin de prendre l’air. »
Quelques minutes suffirent pour qu’elle arrive sur les lieux. Pour se faire, elle avait pris une voiture de patrouille, hors de question que le soûlard vomisse dans sa voiture personnelle si jamais elle devait le ramener au poste pour décuver. Regan n’eut guère de difficulté à localiser l’homme, qui marchait en titubant le long du trottoir. Elle se gara à sa hauteur et sortit du véhicule pour l’aborder. « Besoin d’un coup de main ? » Rien de bien formel dans sa façon d’apostropher l’individu. La situation ne le nécessitait pas dans l’immédiat. Cependant, la capitaine n’était pas au bout de ses surprises en voyant l’homme se tourner pour lui faire face. Un fantôme du passé. Un visage qu’elle avait aimé, caressé, à en connaître les moindres détails… un visage qu’elle avait détesté également. « Mat… Matthew ? » L’incrédulité était flagrante sur son visage, trop choquée pour l’instant pour réagir autrement. « Qu’est ce que tu fous ici ? » Six années avaient passées… elle l’avait laissé là bas, dans le Montana, que diable faisait-il à Bar Harbor ?
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tw : alcool, adultère, langage cru
quel est la foutue probabilité que tu te retrouverais nez à nez avec la femme qui hante ton esprit depuis tout ce temps, webber ? quel est cette foutue probabilité qu'un petit neveu a tenté de t'expliquer lors d'un repas de famille y a quelques années ? elle est moindre, peu existante, réduite à 0.5%. alors, quand elle débarque sous ton regard. quand elle prononce ces quelques mots gentils. avant d'émettre ce son de surprise, suivi de ton prénom. comment t'aurais du réagir, d'après toi, matt ? fuir ? rire ? crier ? au lieu de cela, tu restes planté là, devant la blonde qui a brisé ton petit coeur, ta petite vie. tu restes planté là devant le passé oublié. tu fronces les sourcils. regard en colère, cette fois. t'as besoin d'un autre verre, et vite, webber.
pardon ?
simple mot prononcé par un ivrogne désorienté. tu titubes, t'éloignant d'elle. en fait, t'as presque envie de la fuir, finalement. t'as encore moins envie de lui parler. tes potes se foutent bien de ce que tu deviendras si tu finis dans un ravin, n'est-ce pas, webber ? alors si tu commençais par ça, pour ce soir ? tu continues ta marche silencieuse, titubant légèrement sur ton passage. oubliant la présence de la flic derrière toi. ouais, oublie là, matt.
'qu'est-ce que tu fous ici"
tu balbuties, en grommelant dans ta barbe. mauvais caractère d'un ancien flic du fbi qui ressurgit avec les effluves d'alcool. t'es pas persuadé qu'elle t'ai entendu. et si c'est le cas, tu t'en fous complètement. dans quel direction se trouve le chalet, déjà ?
fais chier putain
tu jures cette fois dans ta barbe. et puis, tu fais volte face vers elle. elle n'a pas bougé. à quelques mètres de toi, car elle ne semble pas avoir envie de suivre un ivrogne dans sa chute, dans sa balade nocturne.
TOI tu fais quoi ici, regan ?
couteau planté dans une plaie béante, voilà la sensation qui t'envahit quand tes prunelles croisent celles de la belle blonde. et putain, qu'elle est toujours belle, en plus.
quel est la foutue probabilité que tu te retrouverais nez à nez avec la femme qui hante ton esprit depuis tout ce temps, webber ? quel est cette foutue probabilité qu'un petit neveu a tenté de t'expliquer lors d'un repas de famille y a quelques années ? elle est moindre, peu existante, réduite à 0.5%. alors, quand elle débarque sous ton regard. quand elle prononce ces quelques mots gentils. avant d'émettre ce son de surprise, suivi de ton prénom. comment t'aurais du réagir, d'après toi, matt ? fuir ? rire ? crier ? au lieu de cela, tu restes planté là, devant la blonde qui a brisé ton petit coeur, ta petite vie. tu restes planté là devant le passé oublié. tu fronces les sourcils. regard en colère, cette fois. t'as besoin d'un autre verre, et vite, webber.
pardon ?
simple mot prononcé par un ivrogne désorienté. tu titubes, t'éloignant d'elle. en fait, t'as presque envie de la fuir, finalement. t'as encore moins envie de lui parler. tes potes se foutent bien de ce que tu deviendras si tu finis dans un ravin, n'est-ce pas, webber ? alors si tu commençais par ça, pour ce soir ? tu continues ta marche silencieuse, titubant légèrement sur ton passage. oubliant la présence de la flic derrière toi. ouais, oublie là, matt.
'qu'est-ce que tu fous ici"
tu balbuties, en grommelant dans ta barbe. mauvais caractère d'un ancien flic du fbi qui ressurgit avec les effluves d'alcool. t'es pas persuadé qu'elle t'ai entendu. et si c'est le cas, tu t'en fous complètement. dans quel direction se trouve le chalet, déjà ?
fais chier putain
tu jures cette fois dans ta barbe. et puis, tu fais volte face vers elle. elle n'a pas bougé. à quelques mètres de toi, car elle ne semble pas avoir envie de suivre un ivrogne dans sa chute, dans sa balade nocturne.
TOI tu fais quoi ici, regan ?
couteau planté dans une plaie béante, voilà la sensation qui t'envahit quand tes prunelles croisent celles de la belle blonde. et putain, qu'elle est toujours belle, en plus.
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tw : alcool, adultère, langage cru
Regan demeurait sous le choc. Hébétée, elle le dévisageait sans mot dire, en proie à une foule d’émotions contradictoires. Quant à lui, il ne semblait pas ravi de la revoir. Il paraissait même clairement en colère, mais une colère noyée sous les affres de l’alcool. Mais que diable fichait Matthew Webber à Bar Harbor, complètement ivre de surcroît ? Quelle était la probabilité ? Six ans. Six années avaient passées depuis leur dernière rencontre. Rencontre plutôt houleuse puisque Regan avait découvert qu’il avait une femme, alors qu’ils avaient eux-mêmes une liaison passionnée. Liaison dans laquelle elle s’était livrée cœur et âme. La douleur de cette trahison n’en avait été que plus intense. Six années au cours desquelles elle avait tout fait pour l’oublier. Elle avait cru y parvenir. Jusqu’à ce soir.
Ce dernier balbutia un « pardon ? » dédaigneux avant de s’éloigner en titubant, toujours marmonnant dans sa barbe. Barbe de quelques jours qui lui seyait plutôt bien d’ailleurs. Regan restait plantée là, trop abasourdie pour agir autrement dans l’immédiat. Elle entendait Matt morigéner, singeant ses propres paroles, jurant, avant de finalement se tourner vers elle.
TOI tu fais quoi ici, regan ?
Elle affrontait son regard sans ciller mais son cœur lui s’affolait dans sa poitrine. « Je travaille et je vis ici. » lâcha-t-elle enfin d’une voix blanche. L’ignorait il vraiment ? Au vue de la surprise qui s’était affichée sur son visage en la découvrant, il semblerait bien que oui. Mais pour l’heure, son taux d’alcoolémie ne rendait pas l’instant propice à de longues explications. « Tu es saoul. » Ce n’était pas un reproche, mais une constatation. « Y a-t-il quelqu’un qui peut venir te chercher ? » Ta femme par exemple. Elle ne le dit pas mais le pensa très fort. « Sinon je te raccompagne. Tu ne peux pas rentrer seul dans cet état. » Dans quelle galère venait elle de se fourrer encore ?
Regan demeurait sous le choc. Hébétée, elle le dévisageait sans mot dire, en proie à une foule d’émotions contradictoires. Quant à lui, il ne semblait pas ravi de la revoir. Il paraissait même clairement en colère, mais une colère noyée sous les affres de l’alcool. Mais que diable fichait Matthew Webber à Bar Harbor, complètement ivre de surcroît ? Quelle était la probabilité ? Six ans. Six années avaient passées depuis leur dernière rencontre. Rencontre plutôt houleuse puisque Regan avait découvert qu’il avait une femme, alors qu’ils avaient eux-mêmes une liaison passionnée. Liaison dans laquelle elle s’était livrée cœur et âme. La douleur de cette trahison n’en avait été que plus intense. Six années au cours desquelles elle avait tout fait pour l’oublier. Elle avait cru y parvenir. Jusqu’à ce soir.
Ce dernier balbutia un « pardon ? » dédaigneux avant de s’éloigner en titubant, toujours marmonnant dans sa barbe. Barbe de quelques jours qui lui seyait plutôt bien d’ailleurs. Regan restait plantée là, trop abasourdie pour agir autrement dans l’immédiat. Elle entendait Matt morigéner, singeant ses propres paroles, jurant, avant de finalement se tourner vers elle.
TOI tu fais quoi ici, regan ?
Elle affrontait son regard sans ciller mais son cœur lui s’affolait dans sa poitrine. « Je travaille et je vis ici. » lâcha-t-elle enfin d’une voix blanche. L’ignorait il vraiment ? Au vue de la surprise qui s’était affichée sur son visage en la découvrant, il semblerait bien que oui. Mais pour l’heure, son taux d’alcoolémie ne rendait pas l’instant propice à de longues explications. « Tu es saoul. » Ce n’était pas un reproche, mais une constatation. « Y a-t-il quelqu’un qui peut venir te chercher ? » Ta femme par exemple. Elle ne le dit pas mais le pensa très fort. « Sinon je te raccompagne. Tu ne peux pas rentrer seul dans cet état. » Dans quelle galère venait elle de se fourrer encore ?
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tw : alcool, adultère, langage cru
me raccompagner ? c'est une blague ?
tu fulmines, car au fond, t'étais absolument pas prêt pour tomber nez à nez avec la seule et unique femme qui a tout brisé sur son passage. express, faut le dire. elle n'est pas resté plus d'une année au montana, à bosser ensemble, à partager le même lit, à échanger les baisers et autres. ce simple souvenir te donne presque envie de dégobiller sur place, sur ce trottoir qui semble bouger tout seul.
quand j'aurais besoin de quelqu'un, je te sonnerais, trask.
tu éclates de rire à ta propre phrase. aussi idiot que cela puisse paraitre, tu l'as fait sonné, son portable. pendant le premier mois de son départ. pour savoir où elle est, ce qu'elle devient, pourquoi elle est partie, si elle te déteste, si vous vous reverrez. elle t'a laissé en plant parce que tu étais marié. ouais, matt, était. conjugaison exacte de ta situation maritale officielle.
mon fils doit être dans l'coin, t'en fais pas, va.
tu t'assois comme un vieil alcoolo sur le bord du trottoir, attendant un taxi, ou n'importe qui pour te sortir de ce merdier. faut le dire, c'est un gros merdier de croiser son ex partenaire de sexe dans une ville où tu ne pensais pas la voir, hm. et c'est vraiment la merde total quand tu sais que t'es complètement bourré, et incapable d'aligner un mot gentil. est-ce qu'elle en mérite, d'ailleurs, des mots gentils ?
me raccompagner ? c'est une blague ?
tu fulmines, car au fond, t'étais absolument pas prêt pour tomber nez à nez avec la seule et unique femme qui a tout brisé sur son passage. express, faut le dire. elle n'est pas resté plus d'une année au montana, à bosser ensemble, à partager le même lit, à échanger les baisers et autres. ce simple souvenir te donne presque envie de dégobiller sur place, sur ce trottoir qui semble bouger tout seul.
quand j'aurais besoin de quelqu'un, je te sonnerais, trask.
tu éclates de rire à ta propre phrase. aussi idiot que cela puisse paraitre, tu l'as fait sonné, son portable. pendant le premier mois de son départ. pour savoir où elle est, ce qu'elle devient, pourquoi elle est partie, si elle te déteste, si vous vous reverrez. elle t'a laissé en plant parce que tu étais marié. ouais, matt, était. conjugaison exacte de ta situation maritale officielle.
mon fils doit être dans l'coin, t'en fais pas, va.
tu t'assois comme un vieil alcoolo sur le bord du trottoir, attendant un taxi, ou n'importe qui pour te sortir de ce merdier. faut le dire, c'est un gros merdier de croiser son ex partenaire de sexe dans une ville où tu ne pensais pas la voir, hm. et c'est vraiment la merde total quand tu sais que t'es complètement bourré, et incapable d'aligner un mot gentil. est-ce qu'elle en mérite, d'ailleurs, des mots gentils ?
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tw : alcool, adultère, langage cru
Regan se tenait toujours immobile, regardant d’un air médusé son ex partenaire tempêter contre elle, d’autant plus virulemment qu’il était totalement ivre. Cependant, elle pouvait sans peine déceler toute l’amertume et les ressentiments qu’il semblait nourrir à son égard. In vino veritas, hein ? Pourtant, c’est elle qui avait de quoi être furieuse contre lui, il lui avait menti durant toute leur relation, lui cachant l’existence d’une Mme Webber en bonne et due forme, menant une double vie à ses dépends à elle. Alors pourquoi c’était lui qui paraissait en colère contre elle à cet instant précis ?
Tâchant de conserver un air impassible, elle le laissa vitupérer à sa guise, jusqu’à ce qu’il pose ses fesses sur le bord du trottoir. Elle redoute d’ailleurs l’espace d’un instant qu’il ne chute tellement son équilibre était précaire. C’est alors qu’il marmonna que son fils devait être dans les parages. Son fils. Il avait évoqué avec elle l’existence de ce dernier, elle avait même vu une photo ou deux. C’était alors un adolescent. “Je suis pas sûre que tu aies envie que ton fils te voit dans cet état.” souligna-t-elle doucement, bien décidée à ne pas s’énerver contre lui. Il était saoul. Cela n’aurait pas été productif du tout, même si elle, ça l’aurait sans doute soulagée.
Avec un soupir, Regan décida de s’asseoir à côté de Webber. Tant pis s’il l’envoyait paître. “C’est complètement dingue.” Simple murmure, surtout destiné à elle-même. Une petite voix dans sa tête lui signala qu’il avait mentionné son fils, mais pas sa femme. Et ? “Putain Matt, arrête de jouer au con et dis moi où tu crèches !” Hors de question de le laisser seul sur ce trottoir, rond comme une barrique. Il pouvait l’accuser de tous les maux de la terre, elle y était habituée avec ses propres enfants. “T’auras le droit de m’insulter de tous les noms si tu veux sur le trajet.” Un fois qu’il aurait décuvé en revanche, elle aurait une conversation sérieuse avec lui. A commencer par savoir pourquoi il était à Bar Harbor. Quoi qu’elle commençait sérieusement à douter qu’il ait eu connaissance de sa présence à elle dans cette ville au vu de l’étonnement qu’il avait affiché en la voyant.
Regan se tenait toujours immobile, regardant d’un air médusé son ex partenaire tempêter contre elle, d’autant plus virulemment qu’il était totalement ivre. Cependant, elle pouvait sans peine déceler toute l’amertume et les ressentiments qu’il semblait nourrir à son égard. In vino veritas, hein ? Pourtant, c’est elle qui avait de quoi être furieuse contre lui, il lui avait menti durant toute leur relation, lui cachant l’existence d’une Mme Webber en bonne et due forme, menant une double vie à ses dépends à elle. Alors pourquoi c’était lui qui paraissait en colère contre elle à cet instant précis ?
Tâchant de conserver un air impassible, elle le laissa vitupérer à sa guise, jusqu’à ce qu’il pose ses fesses sur le bord du trottoir. Elle redoute d’ailleurs l’espace d’un instant qu’il ne chute tellement son équilibre était précaire. C’est alors qu’il marmonna que son fils devait être dans les parages. Son fils. Il avait évoqué avec elle l’existence de ce dernier, elle avait même vu une photo ou deux. C’était alors un adolescent. “Je suis pas sûre que tu aies envie que ton fils te voit dans cet état.” souligna-t-elle doucement, bien décidée à ne pas s’énerver contre lui. Il était saoul. Cela n’aurait pas été productif du tout, même si elle, ça l’aurait sans doute soulagée.
Avec un soupir, Regan décida de s’asseoir à côté de Webber. Tant pis s’il l’envoyait paître. “C’est complètement dingue.” Simple murmure, surtout destiné à elle-même. Une petite voix dans sa tête lui signala qu’il avait mentionné son fils, mais pas sa femme. Et ? “Putain Matt, arrête de jouer au con et dis moi où tu crèches !” Hors de question de le laisser seul sur ce trottoir, rond comme une barrique. Il pouvait l’accuser de tous les maux de la terre, elle y était habituée avec ses propres enfants. “T’auras le droit de m’insulter de tous les noms si tu veux sur le trajet.” Un fois qu’il aurait décuvé en revanche, elle aurait une conversation sérieuse avec lui. A commencer par savoir pourquoi il était à Bar Harbor. Quoi qu’elle commençait sérieusement à douter qu’il ait eu connaissance de sa présence à elle dans cette ville au vu de l’étonnement qu’il avait affiché en la voyant.
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tw : alcool, adultère, langage cru
t'éclates de rire, littéralement, quand regan annonce que ton fils ne serait pas fier de te voir ainsi. rire d'impuissance, violent, qui heurte ta cage thoracique. l'éclat de ta voix qui raisonne dans la ruelle vide, sombre, noir. c'est à mourir de rire, en effet. car ton fiston n'a aucune idée de celui que tu es quand tu bois. car ton fiston n'a aucune idée de ce qui te brûle le coeur, l'âme. alors, non c'est vrai, ton gamin pourrait pas forcément venir te chercher, te prendre en charge, t'expédier au lit comme un adolescent. mais au moins, il est là, lui. il est présent dans cette foutu ville, alors qu'il n'était même pas obligé d'accepter cette virée improvisée.
on a qu'a appelé ronny à la rescousse, mais il a les mains occupés ce soir.
la bande de potes qui prend du bon temps. toi tu le fais à ta façon. quelques verres de trop, ça fait pas de mal. ça ne te fait pas de mal, mais ça te les brise davantage quand tu apprends que l'ex fantasme de ta vie occupe les murs de cette ville de beauté. pourquoi il a fallu que vous choisissiez cette destination au fait ? tu ne sais même plus qui a omis l'idée il y a quelques semaines. vous avez juste tous foncés, tête baissé, des problèmes à oublier, des sentiments à évacuer. les futurs cinquantenaires qui débarquent. tu souris pour toi même, sortant de ta rêverie, tu découvres la blonde à tes côtés. tu fronces les sourcils. t'aimes pas ça. sa présence. sa proximité. t'as envie de l'envoyer chier, mais au fond, son parfum t'enivre déjà. putain elle te ferait encore le même effet après tout ce temps. tu grommelles.
ça va, ça va, je CRECHE pas loin, regan.
prononcé son prénom après tant d'années, te fais l'effet d'un électrochoc. frisson qui parcourt tout ton corps. tu soupires, tu déglutis. t'es foutu, faut le croire. la flic du coin qui débarque, qui veut te ramener chez toi, en plus. un privilège. mais t'en a pas envie, t'aimerais plutôt te foutre en l'air que de monter dans sa bagnole.
allez, on fait un deal, trask ? un dernier verre et tu peux me foutre au trou ou dans mon lit, comme tu veux ?
grand sourire sur le visage. les yeux complètement éclatés par la fatigue et l'alcool dans le sang. t'en a de drôles d'idées quand t'es bourré, webber.
t'éclates de rire, littéralement, quand regan annonce que ton fils ne serait pas fier de te voir ainsi. rire d'impuissance, violent, qui heurte ta cage thoracique. l'éclat de ta voix qui raisonne dans la ruelle vide, sombre, noir. c'est à mourir de rire, en effet. car ton fiston n'a aucune idée de celui que tu es quand tu bois. car ton fiston n'a aucune idée de ce qui te brûle le coeur, l'âme. alors, non c'est vrai, ton gamin pourrait pas forcément venir te chercher, te prendre en charge, t'expédier au lit comme un adolescent. mais au moins, il est là, lui. il est présent dans cette foutu ville, alors qu'il n'était même pas obligé d'accepter cette virée improvisée.
on a qu'a appelé ronny à la rescousse, mais il a les mains occupés ce soir.
la bande de potes qui prend du bon temps. toi tu le fais à ta façon. quelques verres de trop, ça fait pas de mal. ça ne te fait pas de mal, mais ça te les brise davantage quand tu apprends que l'ex fantasme de ta vie occupe les murs de cette ville de beauté. pourquoi il a fallu que vous choisissiez cette destination au fait ? tu ne sais même plus qui a omis l'idée il y a quelques semaines. vous avez juste tous foncés, tête baissé, des problèmes à oublier, des sentiments à évacuer. les futurs cinquantenaires qui débarquent. tu souris pour toi même, sortant de ta rêverie, tu découvres la blonde à tes côtés. tu fronces les sourcils. t'aimes pas ça. sa présence. sa proximité. t'as envie de l'envoyer chier, mais au fond, son parfum t'enivre déjà. putain elle te ferait encore le même effet après tout ce temps. tu grommelles.
ça va, ça va, je CRECHE pas loin, regan.
prononcé son prénom après tant d'années, te fais l'effet d'un électrochoc. frisson qui parcourt tout ton corps. tu soupires, tu déglutis. t'es foutu, faut le croire. la flic du coin qui débarque, qui veut te ramener chez toi, en plus. un privilège. mais t'en a pas envie, t'aimerais plutôt te foutre en l'air que de monter dans sa bagnole.
allez, on fait un deal, trask ? un dernier verre et tu peux me foutre au trou ou dans mon lit, comme tu veux ?
grand sourire sur le visage. les yeux complètement éclatés par la fatigue et l'alcool dans le sang. t'en a de drôles d'idées quand t'es bourré, webber.
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tw : alcool, adultère, langage cru
Webber tenait vraiment une sacrée cuite. Jamais elle ne l’avait vu comme ça pour être honnête. Il ne releva pas ses propos au sujet de son fils, et évoqua évasivement un « Ronnie » avant de préciser que ce dernier avait « les mains occupées ». Ce fut au tour de Regan de ne pas relever, devinant sans peine à quoi ces fameuses mains devaient être occupées, justement. Matthew semblait perdu dans ses pensées, à moins que ce ne fut dans les brumes de l’alcool. Elle se demanda si il lui arrivait souvent de se mettre des mines ainsi. Décidemment, cela ne ressemblait en rien au Matt qu’elle avait connu. Finalement, il paru s’apercevoir de sa présence à ses côtés, de toute évidence mécontent. Tant pis pour lui. Elle songea vaguement qu’à aucun moment il n’avait évoqué sa femme.
Dans un grommellement, il finit par lui dire qu’il logeait pas loin. Autant dire que c’était vague comme indication. Entendre son prénom de sa bouche lui arracha un frisson malgré elle. Le soupir qui s’échappe alors des lèvres de son compagnon tend à lui faire penser que lui aussi est troublé par sa présence. C’est alors qu’un sourire d’ivrogne éclaire son visage, tandis qu’il lui propose un deal pour le moins… surprenant. Regan arqua un sourcil, ne cherchant même pas à masquer son étonnement. A moins que ce ne soit de la contrariété. Ou les deux. Elle ne savait plus trop, tellement il avait un effet contradictoire sur son être. « Tu as déjà beaucoup trop bu Webber. Tu transpires les shots de vodka et ton haleine pèse trois gramme. » La situation lui paru soudainement tellement incongrue qu’elle éclata de rire malgré elle. « Indique moi le chemin jusqu’à ta piaule et je te borde si tu veux. » Elle n’osa pas ajouter l’option bisou sur le front. Elle se hasarda alors à poser une main sur l’avant-bras de Matthew. « Je ne sais pas pourquoi tu as autant bu ce soir, et ça ne me regarde pas. Mais il est temps que tu ailles te coucher et que tu décuves. » Regan plongea son regard dans celui de Matt, assaillie par des souvenirs de leur liaison, souvenirs qu’elle s’était escrimée à oublier toutes ces années durant. En vain, de toute évidence. De toutes les villes du Maine, il avait fallu qu’il choisisse Bar Harbor. Pourquoi ?
Webber tenait vraiment une sacrée cuite. Jamais elle ne l’avait vu comme ça pour être honnête. Il ne releva pas ses propos au sujet de son fils, et évoqua évasivement un « Ronnie » avant de préciser que ce dernier avait « les mains occupées ». Ce fut au tour de Regan de ne pas relever, devinant sans peine à quoi ces fameuses mains devaient être occupées, justement. Matthew semblait perdu dans ses pensées, à moins que ce ne fut dans les brumes de l’alcool. Elle se demanda si il lui arrivait souvent de se mettre des mines ainsi. Décidemment, cela ne ressemblait en rien au Matt qu’elle avait connu. Finalement, il paru s’apercevoir de sa présence à ses côtés, de toute évidence mécontent. Tant pis pour lui. Elle songea vaguement qu’à aucun moment il n’avait évoqué sa femme.
Dans un grommellement, il finit par lui dire qu’il logeait pas loin. Autant dire que c’était vague comme indication. Entendre son prénom de sa bouche lui arracha un frisson malgré elle. Le soupir qui s’échappe alors des lèvres de son compagnon tend à lui faire penser que lui aussi est troublé par sa présence. C’est alors qu’un sourire d’ivrogne éclaire son visage, tandis qu’il lui propose un deal pour le moins… surprenant. Regan arqua un sourcil, ne cherchant même pas à masquer son étonnement. A moins que ce ne soit de la contrariété. Ou les deux. Elle ne savait plus trop, tellement il avait un effet contradictoire sur son être. « Tu as déjà beaucoup trop bu Webber. Tu transpires les shots de vodka et ton haleine pèse trois gramme. » La situation lui paru soudainement tellement incongrue qu’elle éclata de rire malgré elle. « Indique moi le chemin jusqu’à ta piaule et je te borde si tu veux. » Elle n’osa pas ajouter l’option bisou sur le front. Elle se hasarda alors à poser une main sur l’avant-bras de Matthew. « Je ne sais pas pourquoi tu as autant bu ce soir, et ça ne me regarde pas. Mais il est temps que tu ailles te coucher et que tu décuves. » Regan plongea son regard dans celui de Matt, assaillie par des souvenirs de leur liaison, souvenirs qu’elle s’était escrimée à oublier toutes ces années durant. En vain, de toute évidence. De toutes les villes du Maine, il avait fallu qu’il choisisse Bar Harbor. Pourquoi ?
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tw : alcool, adultère, langage cru, mention de kidnapping, serial killer, vomi
pourquoi t'as bu ? pourquoi tu te mets mal dans une ville qui t'es inconnu ? le maine, franchement, quel idiot de se foutre une caisse loin de sa ville, et dans le maine. perdu dans tes songes, tu revois des flashs de souvenirs de votre relation, de votre complicité. autrefois, regan semblait différente. moins ferme. moins dur, difficile à dompter. à l'époque, elle n'avait pas encore été victime de sa propre enquête. quand ce jour-là, on t'a annoncé sa disparition. t'as tout de suite compris. pris en chasse par son propre serial killer. c'était dingue, mais réel. mais, matt, ce ne sont que des souvenirs, parmi tant d'autres. ne ce sont que des bribes de moments qui t'ont fait évolués, comme elle, comme le monde qui vous entoure. esprit philosophique, webber ?
tu soupires quand regan reprend la parole. un hoquet qui brise le silence entre vous. t'aurais préféré l'option alcool à volonté, mais elle ne semble pas motivée par cette perspective. et puis, elle a raison, t'es complètement torché. cuit. autant stoppé les dégâts. demain, tu risques une bonne gueule de bois.
ma vie est désespérante.
c'est tout ce que t'es capable de dire, dans un soupir d'épuisement. pas de réponse sur ton lieu d'habitation. tu préfères carrément éviter le sujet pour le moment. pourtant, faudra bien rentrer, webber. t'as même déjà oublié la proposition faite et l'image de regan qui te borde. non, t'es hanté, t'es déboussolé. alors, tu vides ton sac.
ça fait un an que le divorce a été prononcé. et j'ai l'impression que ma vie ne tourne pas rond. arthur doit me détester. il est venu en vacances avec la bande et moi. je sais même pas ce qui m'a poussé à écouter a... amanda.
pause sur le début du prénom de ton ex femme. difficultés à prononcer celui-ci en présence de regan. la tête dans les mains. émotions te submergent littéralement.
et pour couronner, t'es ici ? dans cette ville ? comment est-ce que c'est possible que je te croise ici ? tu m'as... c'était...
impossible de finir tes mots, car tu commences à vider tes tripes sur le bord du trottoir. rejet de l'alcool mauvais. fatigue sur ton visage. cernes de trois jours. t'es cuit, webber.
pourquoi t'as bu ? pourquoi tu te mets mal dans une ville qui t'es inconnu ? le maine, franchement, quel idiot de se foutre une caisse loin de sa ville, et dans le maine. perdu dans tes songes, tu revois des flashs de souvenirs de votre relation, de votre complicité. autrefois, regan semblait différente. moins ferme. moins dur, difficile à dompter. à l'époque, elle n'avait pas encore été victime de sa propre enquête. quand ce jour-là, on t'a annoncé sa disparition. t'as tout de suite compris. pris en chasse par son propre serial killer. c'était dingue, mais réel. mais, matt, ce ne sont que des souvenirs, parmi tant d'autres. ne ce sont que des bribes de moments qui t'ont fait évolués, comme elle, comme le monde qui vous entoure. esprit philosophique, webber ?
tu soupires quand regan reprend la parole. un hoquet qui brise le silence entre vous. t'aurais préféré l'option alcool à volonté, mais elle ne semble pas motivée par cette perspective. et puis, elle a raison, t'es complètement torché. cuit. autant stoppé les dégâts. demain, tu risques une bonne gueule de bois.
ma vie est désespérante.
c'est tout ce que t'es capable de dire, dans un soupir d'épuisement. pas de réponse sur ton lieu d'habitation. tu préfères carrément éviter le sujet pour le moment. pourtant, faudra bien rentrer, webber. t'as même déjà oublié la proposition faite et l'image de regan qui te borde. non, t'es hanté, t'es déboussolé. alors, tu vides ton sac.
ça fait un an que le divorce a été prononcé. et j'ai l'impression que ma vie ne tourne pas rond. arthur doit me détester. il est venu en vacances avec la bande et moi. je sais même pas ce qui m'a poussé à écouter a... amanda.
pause sur le début du prénom de ton ex femme. difficultés à prononcer celui-ci en présence de regan. la tête dans les mains. émotions te submergent littéralement.
et pour couronner, t'es ici ? dans cette ville ? comment est-ce que c'est possible que je te croise ici ? tu m'as... c'était...
impossible de finir tes mots, car tu commences à vider tes tripes sur le bord du trottoir. rejet de l'alcool mauvais. fatigue sur ton visage. cernes de trois jours. t'es cuit, webber.
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tw : alcool, adultère, langage cru, vomi
Si Regan avait été déstabilisée et étonnée de se retrouver nez à nez avec Matthew quelques instants plus tôt, elle n’était pas encore au bout de ses surprises. Evidemment, fortement alcoolisé, les propos que son ex amant tenait pouvaient paraître confus voire décousus. A prendre avec des pincettes donc. Cependant, son désarroi ne semblait pas feint pour autant, notamment lorsqu’il évoqua que sa vie était désespérante. Sur ce point-là, elle s’abstint de tout commentaire. Elle-même estimait son existence comme étant catastrophique. Ca leur faisait un point commun. Mais ce qui allait suivre, elle n’était clairement pas prête. Médusée, Regan l’écouta débiter sa diatribe. Certes, c’était effectivement décousu, mais totalement compréhensible. « Tu… tu as divorcé ? » Matt avait divorcé. Elle n’osa aborder plus le sujet néanmoins. Leur liaison remontait à six années plus tôt. Etait-elle la cause de cette séparation ? Il mentionna également Arthur… son fils, donc. Pourquoi son fils le détesterait il ?. Au fond d’elle, elle devinait une réponse. Cela avait probablement un lien avec le divorce. Et peut être elle, aussi, indirectement. Non, c’est parce qu’il m’a caché à l’époque qu’il était marié. Sinon, rien de tout ceci ne serait arrivé.
Matthew s’étonnait de sa propre présence à elle à Bar Harbor mais n’acheva pas sa phrase. L’alcool avait eu raison de son estomac et il se mit à vomir. « Oh seigneur… » La capitaine jura dans sa barbe tout en se redressant. « C’est pas tout à fait comme ça que j’imaginais nos retrouvailles… » marmonna-t-elle tout en l’aidant à se relever, une fois la vague nauséeuse passée. Combien de fois d’ailleurs avait-elle imaginé le revoir à nouveau ? Il y avait eu la période rancunière, où elle l’aurait volontiers écorché vif. Puis la période nostalgique, où elle refaisait l’histoire dans son esprit. Enfin, la période où elle l’imaginait revenir la supplier de lui pardonner. Evidemment, rien de tout ceci ne s’est produit, et la réalité était aux antipodes des scénarios qu’elle s’était bâti de son côté.
« Tu sais quoi ? Tu vas m’indiquer une fois pour toute où tu dors, je te ramène et je te colle sous une douche froide. Il est grand temps que tu reprennes tes esprits, champion. » Elle le jaugea et plissa des narines. « Et tu empestes l’alcool bon marché. Pouah ! » Glamour les retrouvailles, n’est-ce pas ? Au final, Regan ne savait pas trop si la situation l’amusait ou la chagrinait. « Et pour répondre à ta question, je suis venue ici pour rapprocher les enfants de Joe. » Bon, décision qui au final avait été un échec cuisant.
Si Regan avait été déstabilisée et étonnée de se retrouver nez à nez avec Matthew quelques instants plus tôt, elle n’était pas encore au bout de ses surprises. Evidemment, fortement alcoolisé, les propos que son ex amant tenait pouvaient paraître confus voire décousus. A prendre avec des pincettes donc. Cependant, son désarroi ne semblait pas feint pour autant, notamment lorsqu’il évoqua que sa vie était désespérante. Sur ce point-là, elle s’abstint de tout commentaire. Elle-même estimait son existence comme étant catastrophique. Ca leur faisait un point commun. Mais ce qui allait suivre, elle n’était clairement pas prête. Médusée, Regan l’écouta débiter sa diatribe. Certes, c’était effectivement décousu, mais totalement compréhensible. « Tu… tu as divorcé ? » Matt avait divorcé. Elle n’osa aborder plus le sujet néanmoins. Leur liaison remontait à six années plus tôt. Etait-elle la cause de cette séparation ? Il mentionna également Arthur… son fils, donc. Pourquoi son fils le détesterait il ?. Au fond d’elle, elle devinait une réponse. Cela avait probablement un lien avec le divorce. Et peut être elle, aussi, indirectement. Non, c’est parce qu’il m’a caché à l’époque qu’il était marié. Sinon, rien de tout ceci ne serait arrivé.
Matthew s’étonnait de sa propre présence à elle à Bar Harbor mais n’acheva pas sa phrase. L’alcool avait eu raison de son estomac et il se mit à vomir. « Oh seigneur… » La capitaine jura dans sa barbe tout en se redressant. « C’est pas tout à fait comme ça que j’imaginais nos retrouvailles… » marmonna-t-elle tout en l’aidant à se relever, une fois la vague nauséeuse passée. Combien de fois d’ailleurs avait-elle imaginé le revoir à nouveau ? Il y avait eu la période rancunière, où elle l’aurait volontiers écorché vif. Puis la période nostalgique, où elle refaisait l’histoire dans son esprit. Enfin, la période où elle l’imaginait revenir la supplier de lui pardonner. Evidemment, rien de tout ceci ne s’est produit, et la réalité était aux antipodes des scénarios qu’elle s’était bâti de son côté.
« Tu sais quoi ? Tu vas m’indiquer une fois pour toute où tu dors, je te ramène et je te colle sous une douche froide. Il est grand temps que tu reprennes tes esprits, champion. » Elle le jaugea et plissa des narines. « Et tu empestes l’alcool bon marché. Pouah ! » Glamour les retrouvailles, n’est-ce pas ? Au final, Regan ne savait pas trop si la situation l’amusait ou la chagrinait. « Et pour répondre à ta question, je suis venue ici pour rapprocher les enfants de Joe. » Bon, décision qui au final avait été un échec cuisant.
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