(alessia) Words don’t cover up actions
3 participants
Alessia Antonelli
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1373-alessia-words-dont-cover-up-actions
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Stefania Spampinato (wenever-saynever)
Multicomptes : Aaron Strand, Luis Reyes, Tsuneo Montgomery, Samuel Almeida
Présence : Présent.e
Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
Messages : 187
Exposée à certaines difficultés personnelles bien trop tôt, je n'ai qu'une morale : profiter de la vie à tout prix. Au diable les remords, je préfère vivre avec eux plutôt qu'avec des regrets. Je ne veux pas me retrouver à me dire que j'aurais pu ou du faire telle chose. Non, au lieu de ça, je veux pouvoir me coucher chaque soir et me dire que oui, c'est bon, je suis là où je suis censée être.
Optimiste, je refuse de me laisser abattre par les mauvaises nouvelles. Je suis plutôt du genre à estimer que les choses finiront toujours par s'arranger ou, si ce n'est pas le cas, j'essaie simplement de trouver des raisons pour lesquelles telle ou telle chose pourrait être arrivée. Une sorte de fatalisme, disons.
Fidèle et aimante, je suis du genre à ne pas avoir beaucoup d'amis, mais je pourrais retourner ciel et terre pour eux, quitte à faire des choses pas parfaitement légales. A mes yeux, je n'ai plus vraiment de famille, mes amis sont donc ma famille, c'est comme ça et pas autrement.
1993 (10 ans) - Et soudainement, mon père se retrouve muté. On se retrouve à tous les 5 devoir partir aux Etats-Unis, juste parce que mon père y partait. Au début, je n'avais pas vraiment compris, je pensais que ce n'était pas obligatoire. Mais ça l'était, évidemment que ça l'était. Je l'ai mal vécu, ce départ, je l'ai même très mal vécu. J'ai été vexée, blessée de devoir quitter mes amis, mon foyer et tous mes repères. Je savais pertinemment que je ne verrais plus mes grands parents aussi fréquemment. Je savais pertinemment que ma vie allait changer, en somme, mais en tant que grande soeur, j'avais la sensation de devoir faire des efforts et me montrer forte pour eux. Alors je l'ai fait, mais j'en ai malgré tout voulu à mes parents et je ne cherchais même pas à leur cacher. Je le cachais à mon frère et à ma soeur, mais pas à eux. D'après mes parents, c'était des caprices de gamine mais, quand j'y repense maintenant, ce genre de commentaires n'étaient rien d'autre qu'un signal de ce qu'il pourrait se passer par la suite.
1994 - 1997 (11 à 14 ans) - Une fois arrivée aux Etats-Unis, j'ai eu du mal à prendre mes marques. La langue américaine était un enfer à apprendre et les cours étaient très différents, là-bas. Mais malgré tout, il y avait un point commun entre les cours anglais et les cours américains : ils ne m'intéressaient pas spécialement. Les seuls qui étaient une exception, c'était les cours de sport, d'histoire et de biologie. Le reste, je trouvais ça inutile et profondément inintéressant. J'avais pas nécessairement un dossier des plus reluisants et, assez franchement, c'était soit mes profs me détestaient, soit mes profs m'adoraient. Quand mes professeurs m'adoraient, j'avais de la chance. Le reste du temps, disons simplement que je me prenais autant de remarques chez moi qu'au collège, mais ça ne me dérangeait pas nécessairement. Parce qu'en même temps, au collège, j'ai rencontré quelqu'un que je considère encore aujourd'hui comme un de mes meilleurs amis. Je saurais pas vraiment dire ce qui nous liait tous les deux, mais disons que je le voyais comme le grand frère que je n'avais jamais eu, et bordel que ça faisait du bien.
1998 - 1999 (15 à 16 ans) - L'adolescence, c'est aussi les premiers amours. Bon, dans mon cas, y a pas eu de premier amour, mais y a eu les premières attirances. Les premiers questionnements, les premiers regards qui s'attardent sur les autres, les premières pensées qui peuvent paraître futiles mais qui sont bien réelles. Bref, l'adolescence. Mais chez moi, ça a été un peu plus compliqué. Je n'étais absolument pas attiré par les garçons de mon lycée, c'était d'ailleurs l'extrême inverse. Non, celles qui m'intéressaient, c'était les filles de mon lycée. Y avait ce truc chez elle, ce truc qui m'intéressait réellement, ce truc qui m'a fait réaliser assez rapidement que je n'étais pas dans le moule, que j'étais à des millénaires d'être hétérosexuelle mais, qu'au lieu de ça, j'étais homosexuelle. Je l'ai pas mal vécu, ou en tout cas pas sur le moment. Le réel problème, ça a été le après, le moment où j'ai décidé d'en parler à mes parents. Je n'avais vraiment pas hésité longtemps, je ne voyais pas vraiment le problème dans mon homosexualité, jusqu'à ce que je me fasse foutre à la porte. Des cris, des larmes, des conflits et bordel, beaucoup de désespoir. Je me retrouvais sans le moindre toit, sans la moindre économie, à devoir me débrouiller sans même savoir pourquoi. Simplement parce qu'à leurs yeux, le fait que je ne sois pas intéressée par les hommes signifiait que je n'étais plus leur fille. Et ça, franchement ? Ca brise même un coeur des plus solides.
1999 - 2001 (16 à 18 ans) - Un petit boulot en plus des cours, des nuits passées sur le canapé des parents de certains amis, des semaines à essayer de se débrouiller quand on ne sait même pas comment on est censé le faire puis, d'un coup, l'indépendance. Mais pas la bonne indépendance, celle qui est rude, celle qui est violente, celle qui te force à faire avec parce que t'as pas le choix, mais qui te donne envie de partir loin. Je me retrouvée locataire de mon propre appartement à mes 17 ans, louée simplement parce que le couple qui s'occupait de tout ça m'a pris en pitié. A l'époque, ceci dit, je me fichais du pourquoi et du comment, je savais juste que j'avais enfin un toit. Mes parents ne me manquaient pas le moins du monde, mais mon frère et ma soeur, par contre ? Bordel, qu'est-ce qu'ils me manquaient. On s'envoyait parfois des messages, on essayait de garder contact, on faisait comme on pouvait, mais bordel, rien n'était plus pareil. On avait été brisés sans avoir pu faire quoique ce soit contre, pour une chose dont on n'était pas responsable: l'absence d'ouverture d'esprit de mes parents. Je suis restée dans cet appart jusqu'à mes dix-huit ans, me résolvant rapidement à ne pas faire d'études secondaires parce que de toute manière, avec quel argent est-ce que je pourrais bien les faire ? Non, au lieu de ça, je me suis investie dans des boulots de serveuse, de caissière, à peu près tout et n'importe quoi tant que ça me permettait d'arrondir mes fins de mois et de m'en sortir sans trop de difficultés. Mais une chose était sûre à mes yeux : jamais au grand jamais je ne pourrais pardonner mes parents.
2002 - 2004 (19 à 21 ans) - J'ai appris sur le tas, au sens propre du terme. Je me suis retrouvée à trouver un emploi plus sérieux que les autres et surtout, plus constant que mes anciens. Je me retrouvais à bosser au parc national d'Acadia, à nettoyer les environs et à gérer les allées et venues. On pouvait pas me proposer grand chose de plus mais, assez franchement, je m'en fichais pas mal. Ca m'a permis de découvrir des coins du parc que je ne soupçonnais absolument pas d'exister et surtout, ça m'a permis de réellement découvrir ma passion pour ce que j'allais faire plus tard. Quand je travaillais là-bas, je passais mon temps à traîner avec les archéologues, en tout cas quand je n'étais pas en train de bosser. Et bordel, qu'est-ce que j'aimais ce qu'ils faisaient. Je trouvais ce qu'ils faisaient absolument passionnant, tout comme je trouvais leur propre passion absolument extraordinaire. A mes yeux, c'était une évidence, mon futur serait là-bas. Mais pour ça, il faudrait que je fasse des études, et comment j'étais censée m'y prendre ? J'avais beau être payée, je ne pouvais pas prétendre avoir les moyens pour aller jusqu'à me payer la fac. Mais à la fois, c'était un rêve, un réel rêve, et je ne voulais pas le laisser tomber. A mes yeux, c'était une évidence, il fallait que je trouve une solution.
2005 - 2007 (22 à 24 ans) - Mais après ça, ma vie s'est effondrée une nouvelle fois, et bordel qu'est-ce que j'ai eu du mal à remonter la pente. Un des archéologues du parc me ramenait chez moi ce soir-là, le tout parce qu'il pleuvait des cordes. Mais entre un virage mal géré à cause de la pluie et une voiture en face qui gérait aussi mal que nous, on a fini en plein accident. Je me suis réveillée à l'hôpital, absolument terrifiée, apprenant bien rapidement que j'avais été la plus blessée de nous deux. Visiblement, il y avait eu une histoire d'hémorragie, ou un truc de ce genre. On m'avait opérée et tout allait bien. Mais leur façon de me regarder... Je sentais qu'y avait un truc de plus, un truc qui me plairait pas. On m'a parlé d'examens supplémentaires sans m'expliquer quoique ce soit, me traînant de scanner en scanner, en passant par des radios et d'autres trucs de ce genre, mais toujours sans me dire quoique ce soit. J'étais terrifiée, terrorisée, appelez ça comme vous voulez. Puis d'un coup, un autre médecin est venu me voir et, à ses yeux, j'ai compris. Je ne peux pas prétendre avoir tout compris, mais j'ai compris que c'était grave. Le verdict était terrifiant. J'avais un cancer, probablement démarré au niveau du col de l'utérus, qui avait déjà gagné les ovaires et qui risquait de progresser très rapidement. Pas de remèdes en tête, une simple opération, un espoir que ça soit un bon début : une hystérectomie totale. Moralement, je n'ai jamais autant souffert que le jour on m'a dit ça. En plus de m'apprendre que j'avais un cancer, je réalisais que je n'aurais jamais d'enfant, ou à minima que je n'en porterai pas. Mais j'ai accepté, ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix à vrai dire. Mais après cette opération, les médecins étaient déjà plus optimistes. Il faudrait de la chimio, ou peut-être des rayons, mais on s'en sortirait. Et c'est la chimio, au final, qui m'a vraiment donné une chance. A la fin de l'année 2007, j'apprenais que j'étais en rémission. Ce jour-là, je décidais aussi que plus jamais je ne perdrais de temps, que je ferai en sorte d'être heureuse, que je ferai en sorte de ne pas avoir à regretter de ne pas avoir fait quelque chose qui me plaisait.
2008 - 2015 (25 à 32 ans) - Et c'est pour ça que dès la rentrée de l'automne 2008, j'ai fini à la fac. Mon collègue, celui qui était au volant au moment de l'accident, a financé une partie de mes frais de scolarité, le reste a été financé par moi, évidemment, mais aussi par une cagnotte qui a été ouverte par certains de mes collègues. D'abord, j'ai fait une licence en archéologie et, assez franchement, c'était aussi bien que ce que j'avais toujours espéré. J'ai tout donné en cours, vraiment tout. J'ai fini seconde de ma promotion et surtout, j'étais enfin heureuse. La licence a été suivie par un master, lui-même presque suivi par un doctorat. J'ai hésité pour ce dernier, j'ai vraiment hésité longtemps, mais j'ai fini par me résoudre à m'arrêter là. Je n'en avais pas besoin, de ce doctorat et surtout, le parc national me manquait, genre il me manquait vraiment. Alors j'y suis retournée, cette fois en tant qu'archéologue. A ce stade-là, c'était plus qu'un rêve qui se réalisait, d'autant plus que ma santé était au beau fixe. Si ma santé mentale a nécessité une certaine quantité de séances avec un psychologue, ma santé physique était stable. Aucune récidive à l'horizon, je m'en sortais très bien. Evidemment, j'avais quand même des rendez-vous très fréquents, mais plus le temps passait, plus j'apprenais à un peu moins stresser qu'au rendez-vous d'avant, apprenant à oser être rassurée quant au fait que peut-être, juste peut-être, ma santé continuerait de rester au beau fixe.
2016 - Aujourd'hui (34 à 40 ans) La vie d'adulte, la vraie, bordel qu'elle me plaît. Je fais ce que j'aime au travail, je me retrouve en charge de bien plus de projets que ce que j'aurais pu imaginer. Je me rapproche d'autant plus de ma soeur et de mon frère, le fait que nous soyons tous pleinement à l'âge adulte nous permettant de nous donner une chance que nous n'avions pas par le passé. Apparemment, mes parents savent pour mon cancer, mais ne m'ont jamais contactée. Ca m'a déçue, ça m'a blessée, mais j'ai rapidement fait en sorte de tourner la page, je n'ai plus le temps pour ce genre de conneries. En 2018, on m'a trouvé une récidive. J'ai enchaîné les rayons puis la chimio et d'un coup, je me retrouvais sur la case de la rémission. Ca me suffisait, je savais que je ne pouvais pas me permettre d'en demander plus. Mais depuis 6 ans, tout va bien. Mon travail est au beau fixe, ma santé l'est aussi. Et bordel, surtout, je suis carrément heureuse.
Christy Cooper
where do we go now ?
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1121-christy-venez-me-parler-je-suis-prete-a-vous-croire
Pseudo : Alexistwister (il)
Faceclaim : Michelle Williams (lux aeterna)
Âge : 43 ans
Statut civil : veuve et mère de trois enfants: un fils et deux filles
Métier : Pédiatre de formation, réorientée dans le domaine de la chirurgie cardio-vasculaire
Habitation : à venir
Triggers : à discuter!
Warnings : sexisme - anxiété - père absent - troubles alimentaires - intimidation à l'école - décès
Rp : Je suis habituée en français mais si vous voulez en anglais, vous pouvez le faire mais traduisez les répliques s'il vous plaît!
Je suis disponible pour les rp, venez m'en proposer en privé, merci
Je suis disponible pour les rp, venez m'en proposer en privé, merci
Messages : 247
Eli Adler
where do we go now ?
Carnet de bord : -
Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
Faceclaim : Ronen Rubinstein (avatar par Mag)
Multicomptes : Gabriel Medina, Atticus Kane, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
Présence : Présent.e
Âge : 32 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Garde Forestier
Habitation : Acadia National Park
Warnings : je peux tous les aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
Messages : 187
Bon t'as déjà les clefs de la baraque et c'est nous qu'on habite chez toi mais on t'accueil avec grand plaisir quand même t'as vu *PAN*
Bon courage pour ta fiche avec cette petite !
__________________________________
Je cherche en vain dans le puit de tes silences Une réponse à mes envies passagères Une nuit, une seule aura suffi Pour que mon corps sache qu'il est en vie Désormais il est tout à toi Prête-moi le tiens encore une fois | | C'est parce que pour ta peau Je donnerais mon âme À la chaleur de tes mots Vois mon cœur qui s'enflamme |
Invité
Invité
Puis Stefania quoi
Alessia Antonelli
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1373-alessia-words-dont-cover-up-actions
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Stefania Spampinato (wenever-saynever)
Multicomptes : Aaron Strand, Luis Reyes, Tsuneo Montgomery, Samuel Almeida
Présence : Présent.e
Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
Messages : 187
__________________________________
Never lose hope
Alessia Antonelli ☽ Life is about accepting the challenges along the way, choosing to keep moving forward, and savoring the journey
Invité
Invité
Invité
Invité
Validation effectuée !
Cette femme est une battante, une force de la nature ! Je sens qu'elle va accomplir de grandes choses à Bar Harbor. Le patrimoine est entre de bonnes mains avec elle
Bravo, tu es officiellement validé.e !
Tu fais maintenant partie du groupe
Niveau IRL, sache qu'un Discord existe pour le forum ! Tu y retrouveras de tout : des recherches de liens, de rps, du flood... N'hésites pas à nous rejoindre si tu le souhaites !
Maintenant, tu devrais avoir tout en main pour profiter de l'aventure mais, s'il y a besoin de quoique ce soit, n'hésites pas à contacter l'équipe administrative par mp ou par le biais de ce sujet !
Contenu sponsorisé
|
|