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Alessia Antonelli
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Alessia Antonelli
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Faceclaim : Stefania Spampinato (wenever-saynever)
Multicomptes : Aaron Strand, Luis Reyes, Tsuneo Montgomery, Samuel Almeida
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Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
Messages : 187

Cecilio & Alessia
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Le parc national d’Acadia, c’est ma deuxième maison. Enfin non, à ce stade-là, c’est plutôt presque ma première maison, parce que j’y passe tout mon temps et que bon sang, je m’y sens tellement bien. Les heures supplémentaires ne m’ont jamais dérangées, pas le moins du monde d’ailleurs, au contraire. Malgré le fait que je travaille ici depuis bien longtemps maintenant, j’ai l’impression de découvrir les lieux tous les jours, que ça soit quand je viens pour le travail, ou quand je viens pour le loisir. Oui, je passe une partie de mon temps libre dans le parc où je travaille, et alors ? Mais aujourd’hui, ce qui m’amène, c’est le boulot. Je me doute que je risque de finir tard ce soir, les interventions que je dois réaliser sont variées et, malheureusement, clairement pas toutes localisées dans une seule et même zone du parc. Evidemment, j’ai un véhicule pour passer d’une zone à l’autre, mais ça ne changera pas grand-chose à tout ce que j’ai à faire. Au contraire, c’est l’inverse, ça me force plutôt à me tourner vers plus d’activités, simplement parce que je sais que j’ai un moyen de locomotion pour aller de l’une à l’autre. Mais au moins, je fais ce que j’aime, et clairement, je ne demanderai pas grand-chose de plus.

A peine garée en contrebas d’une des zones les plus fréquentées du parc, je sors de la voiture, et je m’attache les cheveux en vitesse avant de refaire les lacets de mes baskets. La zone est un peu « accidentée », si on peut le dire ainsi, donc il vaut mieux que je sois prudente. Appareil photo bien attaché autour de mon cou, je commence à me diriger vers les lieux que j’ai besoin de photographier pour les dossiers du service d’archéologie, histoire de pouvoir organiser nos prochaines interventions avec, cette fois, plus de matériel. Arrivée sur place, je prends le temps de faire quelques photos, commençant à inspecter les lieux à ma manière, me laissant le droit de voyager, ne serait-ce que mentalement, parce que bon sang, qu’est-ce que c’est agréable. Mais je me retrouve à presque sursauter quand j’entends une branche craquer derrière moi. Je me redresse et me retourne, mon regard se posant sur une silhouette qui est un peu plus loin. Je fronce les sourcils, regardant autour de lui pour aviser de la présence d’autres personnes mais non, il a l’air seul. Je me rapproche de lui, me demandant si potentiellement, il ne s’est pas égaré depuis le sentier de randonnée qui n’est vraiment pas loin de là où il se trouve, mais je me retrouve à me sentir rebutée quand je le reconnais. Cecilio Mendez. Je ne connais pas grand-chose de lui, en dehors de ce que j’ai pu entendre par certains collègues. Apparemment qu’il est venu s’installer en ville, alors qu’il ne venait généralement que pour les vacances. Mais ce que je retenais surtout de lui, c’était son métier, et ce sur quoi sa « richesse » -apparemment-, était basée : les entreprises minières. Ca me plaît pas. Je pourrais faire des efforts, évidemment, mais je n’en ai pas envie, parce que ça ne me plaît tout simplement pas. Je me retiens de soupirer, me raclant la gorge pour l’informer de ma présence, avant de franchir les quelques pas qui nous séparent et, surtout, pouvoir m’adresser à lui sans avoir besoin d’hurler. « Vous allez bien ? Vous êtes hors des sentiers de randonnée, c’est volontaire ? » Manquerait plus qu’il dise oui et, clairement, la situation s’arrangerait vraiment pas.

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Cecilio Mendez
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Cecilio Mendez
Pseudo : Valhalla (peu importe les pronoms
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Multicomptes : Eli Adler, Gabriel Medina, Atticus Kane, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
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Âge : 45 ans
Statut civil : Divorcé, célibataire, père.
Métier : Propriétaire de plusieurs exploitations minières (métaux & pierres précieuses)
Warnings : Aucun à proprement parler, mais parlons en si besoin !
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Une ballade. Encore. Une énième. Cecilio en faisait une par jour depuis qu'il était arrivé et pour le moment il devait avouer que ça ne lui déplaisait pas. Son fils arriverait bientôt, parce que le lien qui les unissait rendait impossible le fait de vivre loin l'un de l'autre... Et Cecil savait déjà qu'ils feraient ensemble quelques belles promenades. D'ici là la neige aurait fondu pour ainsi dire partout et le fond de l'air se serait subtilement réchauffé afin de ne plus brûler de froid leurs poumons. Mais il serait toujours aussi sain. Plus qu'à New-York sans doute. Plus que dans beaucoup d'endroits en réalité.

Il remontait présentement un chemin qu'il avait souvent parcouru à travers les années, justement souvent avec Javier. Mais d'ordinaire, Cecil passait dans le coin l'été et il devait bien admettre qu'ici, la nature était complètement modifiée à cette période de l'année. Les sentiers qu'il croyait connaître par cœur se ressemblaient finalement tous follement avec leurs arbres dégarnis qui lançaient leurs bras squelettiques dans toutes les directions, étirant leurs doigts presque morts pour indiquer dieu seul savait quoi... Et un certain nombre d'entre eux n'étaient plus visible sous les tas de neige pas encore disparus. Au final, c'était comme visiter une autre forêt. C'était un peu inquiétant et agréable tout à la fois.

Heureusement Cecilio restait quelqu'un de prudent. Il avait indiqué au personnel de maison qu'il partait et l'heure maximale à laquelle il rentrerait. Il avait également pris avec lui son cellulaire et il payait à prix d'or une liaison satellitaire qui lui servait moins pour ses randonnées occasionnelles que pour ses affaires à travers le monde habituellement. Bref. Il n'était pas encore perdu de toute façon. Il le serait peut être au retour par contre mais ça c'était une autre histoire.

Le terrain qu'il abordait maintenant était un peu plus écharpé par contre. Cecil commençait à regretter d'avoir quitté le sentier et il envisageait de faire demi-tour lorsqu'il avait aperçu une femme. Cette dernière aussi l'avait vu sans doute parce qu'elle se dirigeait vers lui, de toute évidence. Si elle était perdue et lui demandait son chemin, c'était le bout de tout !

Cecilio s'arrête pour lui laisser l'occasion de le rejoindre pour de bon. C'était une femme mince, avec des traits méditerranéens, pour peu que ça puisse réellement dire quelque chose. Elle devait avoir son âge à peu de choses près. Une brune avec une queue de cheval mal faite. De petits cheveux s'étaient échappé du nœud pour se dresser sur sa tête comme s'ils avaient répondu à une électricité statique invisible et tandis qu'elle arrive pour de bon à sa hauteur, Cecil remarque quelques paillettes dorées dans son regard brun, créées sans doute par un rayon de soleil entre les branchages dénudés.

Elle s'adresse à lui... Et Cecil arque un sourcil surpris. Malgré le contenu plutôt bienveillant de ce qu'elle venait de dire, le ton avait été un peu plus incisif ! Le regard qu'elle posait à présent sur lui semblait même carrément rancunier et pourtant Cecilio était presque sûr qu'ils ne se connaissaient pas !

« Bonjour. »

Et de confirmer :

« Ça va bien, merci. Vous même ? Vous avez l'air un peu tendu. »

Pince sans rire, Cecil esquisse simplement un regard en coin. Quant à savoir s'il avait « volontairement » ou pas quitté le sentier :

« Vous allez me sauter à la gorge si je dois oui ou si je dis non ? Que j'envisage la possibilité de mentir. »

Cecil a un ricanement bref. Mais pour lui répondre quand même :

« C'était à la fois volontaire et imprévu. Je connais mieux ce coin de la forêt l'été. Et je dois admettre que l'hiver change tout ici. »

Mais du coup, sur un ton exagérément sévère :

« Et vous, madame ? Vous vous êtes éloignée du sentier. C'est volontaire ? »


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Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
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Cecilio & Alessia
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Je me retiens de froncer un sourcil quand il prend la parole. Je n’aime pas son ton. Il a l’air trop sûr de lui, c’est exaspérant. Il a ce côté un peu… Dédaigneux ? Non, ce n’est pas le terme approprié. Je ne saurais pas vraiment dire quel serait le terme parfait pour le décrire mais, dans tous les cas, il m’agace, tout comme son comportement. « Je vais bien, merci. Et non, je ne suis pas tendue, je me demande simplement ce que vous fichez hors des sentiers balisés. » Manquerait plus qu’il se perde et que je doive le ramener à bon port tiens. Hors de question. Enfin, s’il fallait que je le fasse, je le ferais, mais disons que ça ne serait pas de gaieté de cœur. Je lève les yeux quand il reprend la parole, retenant la pique qui me démange la langue et les lèvres. Bordel, il est insupportable. Si l’image que j’avais de lui n’était déjà pas fameuse, disons qu’il correspond presque parfaitement à ce que j’imaginais. Il avait l’air sûr de lui, trop sûr de lui d’ailleurs, considérant qu’il était probablement perdu. « Non, j’ai mieux à faire que de sauter à la gorge des touristes qui ne savent pas suivre des balises. » Est-ce que je l’ai volontairement caractérisé comme étant un touriste ? Oui. C’était peut-être bas, comme façon de faire, mais c’était la mienne, disons. Puis assez franchement, je m’en foutais pas mal, que ça soit bas ou non.

J’arque finalement un sourcil quand il reprend la parole. Comment ça, volontaire et imprévu ? Je n’ai même pas besoin de lui demander de préciser qu’il reprend déjà la parole et que, cette fois, j’arrive à me retenir de lever les yeux au ciel. Evidemment, si monsieur s’était donné la peine de venir à Bar Habor hors de la période estivale et touristique, il aurait su qu’arpenter les coins reculés du parc national n’était pas une bonne idée. Puis bon, c’était indiqué à l’entrée du parc, en plus, donc c’est simplement qu’il en avait fait qu’à sa tête et, peut-être, qu’il avait estimé ne pas avoir besoin de suivre la moindre règle. « C’est indiqué à plusieurs endroits du parc, qu’il ne faut pas arpenter les endroits reculés en plein hiver. En plus de pouvoir s’y perdre, c’est accidenté et c’est un coup à se blesser. Nos gardes forestiers ont déjà bien assez de boulot comme ça, ce n’est pas la peine d’en rajouter une couche. » Clairement, je n’avais pas la moindre envie de devoir contacter certains des gardes forestiers pour leur dire que, encore une fois, quelqu’un s’était estimé comme étant au-dessus des règles et, encore une fois, s’était blessé comme un imbécile. Je soupire quand il demande ce que je fais là. « Oui, c’est volontaire. » Je désigne le badge que j’ai d’accroché à ma veste d’un signe de la main, ne cherchant même pas à savoir s’il avait cherché à faire son intéressant ou non. « Je suis Alessia Antonelli, je fais partie des archéologues du parc national. Sortir des sentiers, je le fais tous les jours, mais comparé à certaines personnes, j’ai les autorisations de le faire. Et les compétences, aussi. » Parce que clairement, j’avais tendance à douter du fait qu’il ne se soit pas perdu. Je remets le cache de l’appareil photo devant l’objectif, le laissant finalement retomber autour de mon cou, relevant ensuite mon regard vers Cecilio. « Vous avez besoin d’aide pour retrouver votre chemin, ou pas ? » C’était pas nécessairement mon boulot, mais je me voyais pas nécessairement le laisser d’autant plus se perdre. Il serait capable d’aller arpenter des zones encore plus reculées du parc et, encore pire, de les abîmer. Alors oui, quitte à choisir, je préférais encore le garder à l’œil.

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Oh là… Le dragon était de sortie ! Cecilio garde une seconde de silence, se demandant un peu comment prendre ce taureau là par les cornes. Ils ne se connaissaient pas mais l’agressivité latente de la femme en face de lui était largement perceptible. Levée du pied gauche ? Ou bien peut-être la mauvaise période du mois ? La ménopause ? Il ne se serait risqué à évoquer ni l’une ni l’autre des deux dernières propositions mais il les gardait quand même dans un coin de sa tête !

« Une promenade ? »

Voilà ce qu’il fichait en dehors des sentiers balisés. Elle en rajoute une couche en plus, madame la ministre trop occupée à jouer avec son appareil photo pour indiquer leurs chemins aux « touristes ».

« Je ne suis pas à proprement parler un touriste. Je suis propriétaire ici. »

Et même s’il est vrai que d’ordinaire il ne venait que pour la période estivale, la donne avait changé. Cecil levait le pied. C’était difficile, il apprenait encore à le faire… Mais il s’accordait au moins une année ici, à Bar Harbor pour voir le bénéfice qu’il pouvait en tirer sur sa santé. Parlant de santé, la femme commence à lui faire un laïus qui semble bien rôdé et Cecilio remarque en premier lieu :

« Le mode harpie c’est juste pour moi ou pour toutes les personnes que vous rencontrez au hasard de pérégrination ? »

Désolé, il entrait rapidement dans le vif du sujet mais y avait des limites à tout et Cecil n’était pas connu pour arrondir les angles en général.

« C’est peut-être déconseillé mais pas interdit. »

Sauf arrêtés de la Mairie qui en général avaient une raison limitée dans le temps. Et à ce qu’il sache, il n’y avait rien du genre dans le coin. Des précautions à prendre oui… Des règles à connaître peut-être bien… Et Cecilio n’avait peut-être pas fait toutes ses leçons jusque-là… Mais il avait autant le droit qu’elle de se trouver de ce côté de la forêt.

« La seule personne qui semble vouloir me finir à coup de pelle dans ce bout de forêt c’est vous. Si vous arrivez à vous contenir je pense que je survivrais à cette balade. »

Madame Antonelli se donnait de bien grands airs non ? Cecil ne bouge pas d’un centimètre en tout cas et surtout pas pour rebrousser chemin. D’ailleurs :

« Vous savez qu’à être aussi agressive, vous donnez d’avantage envie de poursuivre sa route par simple orgueil que de rebrousser chemin n’est-ce pas ? »

C’était peut-être même le plan ! Cecil lève néanmoins les yeux au ciel, enfonçant ses mains plus profondément dans ses poches. A rester statique, il allait prendre froid. Elle aussi probablement ! Enfin… A moins que la bile qu’elle semblait retenir de peine et de misère ne la tienne au chaud… !

« Ça ira, pour le chemin, je crois. »

Et pince sans-rire :

« Si je vous suis vous allez m’emmener dans un endroit perdu pour m’enterrer là où personne ne me retrouvera plus jamais ! »

Mais parce qu’il était quand même curieux :

« Qu’est-ce que vous faites ici, Madame la grande archéologue du parc national ? »

Honnêtement il ne savait même pas que la ville possédait un service de ce genre alors savoir à quoi il servait… !


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Cecilio & Alessia
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Je fronce les sourcils face à sa réponse. Elle est simple, efficace, mais pleine de condescendance, à mes yeux. Je me doute bien qu’il se promène, il n’a rien d’autre en main qui justifie une autre activité. « Sauf que les promenades, d’autant plus à cette saison, se font sur les sentiers balisés. » Et n’importe qui le savait, ou en tout cas j’estimais que c’était le cas. Mais apparemment, monsieur s’estimait meilleur que tout le monde et, visiblement, n’estimait pas avoir besoin de suivre les dits sentiers. Si je me retiens cette fois de lever les yeux au ciel, sa remarque suivante suffit à me faire soupirer. Le fameux propriétaire. Bah tiens, ça ne me surprend même pas, qu’il soit prêt à le crier sur les toits, comme s’il faisait un cadeau à la ville, ou je ne sais quoi. « Depuis quoi ? Deux jours et demi ? Avant ça c’était les étés, juste parce que la saison était plus agréable ? Vous êtes peut-être propriétaire, mais vous ne pouvez pas prétendre faire partie des habitants de Bar Harbor autrement que sur le papier. » A mes yeux, c’était clair et net, il ne méritait pas sa place ici. Probablement que je dépassais les limites de ce que mon travail me permettait de faire mais, dans tous les cas, je savais bien que je ne craindrais pas grand-chose. Initialement, j’étais venu avec l’objectif de lui faire retrouver sa route, et vu l’avis de la plupart des membres du groupe d’archéologues, autant dire que ouais, la plupart seraient probablement satisfaits que j’ai osé lui tenir tête. « Le mode harpie, comme vous êtes décidés à l’appeler, est principalement destiné à ceux qui ne semblent pas décidés à écouter, ce qui est visiblement votre genre. » Ce n’est pas difficile de reconnaître son caractère, il crève les yeux.

Je lève les yeux au ciel face à sa remarque. Il décidait donc de jouer sur les termes, quelle joie. « Déconseillé pour des raisons de sécurité. C’est d’ailleurs des pancartes que la plupart des gens respectent, parce que comparé à vous, ils n’attendent pas que quelque chose soit interdit avant d’accepter les règles. » Et il pourrait se donner les airs qu’il voudrait, la situation actuelle prouvait bien que les pancartes avaient raison. Le voilà qui était perdu et qui, on va pas se mentir, risquait pas mal de se blesser. Enfin, probablement moins maintenant que j’étais avec lui, même si je n’avais pas la moindre envie de jouer les babysitter. Bordel, j’avais vraiment mieux à faire. « Ahah. » Rire forcé. « Si vous pensez vraiment que je représente un plus gros danger que ces lieux, vous êtes complètement à côté de la plaque. » Et là, pour le coup, je ne faisais pas nécessairement référence aux animaux qui vivaient librement dans la zone. S’il continuait d’avancer à l’aveugle, il pourrait finir encore plus loin des sentiers et, sans l’aide de quelqu’un, ne pourrait tout simplement pas revenir à l’entrée du parc. Je me retiens une nouvelle fois de lever les yeux au ciel, cette fois face à ses deux remarques consécutives. Si j’ai d’abord voulu ne pas répondre, c’est le fait qu’il parle de vouloir continuer sa route qui me fait prendre la parole. J’ai beau ne pas pouvoir me le voir en peinture, je n’ai absolument pas envie d’être responsable d’une blessure ou de je ne sais quoi. « Je maintiens qu’il serait préférable que je vous raccompagne jusqu’au sentier. A partir de là, vous pourrez suivre les balises jusqu’à la fin du sentier, et donc l’entrée du parc. A condition que vous ne décidiez pas une nouvelle fois de jouer les aventuriers. » Ou les connaisseurs, difficile de savoir, mais je ne comptais pas nécessairement chercher à savoir de quoi il était question. Cette fois, je ne me retiens pas de lever les yeux au ciel face à sa remarque. « Non, je ne compte pas vous amener je ne sais où pour vous enterrer. Au cas où vous n’ayez pas eu le mémo, c’est illégal, et je ne compte pas pourrir en prison. » Même si franchement, faire en sorte qu’il se la ferme, ça me plairait bien. Mais pas au point de le tuer, évidemment que non. Pour la première fois depuis que j’ai croisé sa route, j’ai réellement envie de répondre à sa question, mais uniquement parce que ça concerne mon boulot et que, évidemment, je suis passionnée par tout ça. « Je fais du repérage, principalement. On doit demander des financements pour de nouveaux projets et pour ça, il faut des éléments. Je fais partie de ceux qui vont sur le terrain pour faire le repérage et les clichés. » C’était, à peu près, la façon la plus simple d’expliquer ce dont il était question. On verrait bien si ça l’intéresserait ou pas. Après tout, on sait jamais, peut-être qu’il n’est pas complètement une cause perdue, même si j’ai tendance à en douter.  

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« j'entends bien que c'est la théorie. Un conseil si vous préférez. »

Mais toujours pas une obligation ! Pour une raison qui échappait à Cecilio, la femme qu'il avait en face de lui semblait déterminer à le bouter hors de son chemin. Il y avait une forme d'animosité qui dépassait sûrement le stade de la simple promenade en dehors des clous. Pour autant, Cecilio était sûr de ne pas la connaître. Ce n'était donc pas personnel. Ou alors pas assez personnel pour qu'une altercation ait déjà eu lieu quoi. Cecilio n'était venu que dans des périodes estivales jusque là et il n'avait pas souvenir de s'être particulièrement pris la tête avec qui que ce soit. Il avait la mémoire des jolies femmes en plus... !

« Non, ça fait plusieurs années. Mais vous avez raison : je ne l'occupais souvent qu'en période estivale. »

En tout cas elle ne mâchait pas ses mots et Cecil ne savait pas si elle le réalisait pleinement, mais ce qu'elle venait de dire était porteur d'une certains nombre de sens peu reluisant. De fait :

« C'est de la simple xénophobie ou du racisme complet ? »

Est-ce que c'était simplement son statut d'étranger à la ville venu s'installer qui la dérangeait ou bien c'était le fait qu'il avait le teint plus coloré et les traits plus typés que l'homme blanc local habituel ? Dire que les États-Unis avaient volés leurs terres aux autochtones pour les entendre aujourd'hui dire à tout le monde qu'ils ne pourraient jamais « prétendre  faire partie des leurs »...

Cecil lève les yeux au ciel lorsqu'elle justifie son mode harpie avec finalement assez peu de choses. Elle n'était pas mariée à en croire son annulaire dénudé mais elle était peut être en couple. Et si c'était le cas, cette personne devait être pétrie de patience pour supporter ce sale caractère !

« Mais je vous ai écouté et je vous ai même répondu. »

Il n'était pas conseillé de se balader en dehors des sentiers balisés. Reçu cinq sur cinq. Ça n'était néanmoins toujours pas une interdiction. Elle pourrait bien lui faire des reproches si on le ramassait perdu ou blessé mais pour le moment elle faisait beaucoup de bruit pour rien du tout.

« Vous êtes ennuyeuse, madame. Et votre entêtement à vouloir me nuire me rend curieux. »

Est-ce qu'elle n'avait pas mieux à faire que de s'entêter à faire d'un conseil une loi universelle ?

« Je suis à peu près certain qu'il y a bien du monde qui fait comme moi et que vous inventez une information qui vous arrange bien. »

Il lève encore les yeux au ciel alors que la femme ne comprend pas le second degré, en plus de ça. Est-ce qu'elle pensait réellement qu'il l'imaginait l'étranglant ou le finissant à coup de pelle quelque part dans le coin ? Cecil a un regard un peu navré pour elle.

« Le second degré n'est pas qu'une température madame. »

Mais elle insiste encore et Cecilio, avec une patience un peu échaudée, lui fait remarquer :

« J'en finirais presque par me plaindre, ça tient au harcèlement. Vous avez fait votre travail, quoi que je ne crois pas que vous soyez habilité à ça, ça devrait vous suffire. »

Plus elle insistait de toute façon et moins Cecil avait l'envie de faire ce qu'elle voulait. C'était sans doute la petite partie puérile de tout ça mais tant pis. Il était venu prendre du repos, aider son cœur à se calmer... Et voilà qu'une sorcière venait l'enquiquiner. Franchement, merci pour l'accueil... S'il ne connaissait pas mieux Bar Harbor, il aurait juré que l'hospitalité locale y était totalement nulle.

Cecil ignore cette nouvelle tentative de second degré qui passe au moins six mètres au dessus de la tête de cette femme. N'était-elle jamais sortit de sa campagne ? Ce qu'elle explique ensuite à propos des raisons de sa présence sonne un petit peu plus familier auprès de Cecil néanmoins et il garde le silence une poignée de secondes le temps de réfléchir.

« Vous êtes sur la recherche d'un financement pour un nouveau projet ? »

Et de signaler :

« Peut être que nous pourrions au moins faire semblant de nous apprécier ou... Non disons semblant d'être capables de nous supporter, ce sera suffisamment difficile pour vous semble-t-il... Pour que vous m'expliquiez le projet en question ? Je m'installe, je souhaite m'intégrer à cette ville et je ne suis pas contre financer un projet écologique ou en lien avec la préservation de l'espace naturelle de Bar Harbor. »

Il était sincère ! Même s'il se demandait un peu si Alessia pouvait mettre ses griefs de côté pour réfléchir au moins un peu à cette proposition !


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Je me retiens de lever les yeux au ciel face à sa réponse. Clairement, il semblerait que communiquer avec lui relève de l’impossible, et encore, c’est presque trop gentil de dire ça. Je ne réponds pas, me contentant de soupirer, bien trop consciente que dans tous les cas, ce débat était inutile. Visiblement, on était au beau milieu d’un dialogue de sourd, ou un truc de ce genre. Quand il reprend la parole, il met le doigt pile là où il faut. Oui, il ne venait que l’été, le moment où la ville grouillait de touristes et le moment où, aux yeux de pas mal de monde, la ville était d’autant plus agréable. C’était idiot, d’ailleurs, parce que personnellement, je trouvais que la période estivale était loin d’être celle pendant laquelle Bar Harbor était la plus charmante. « En plein dans le mille. Et qu’est-ce qui vous a donné envie de changer ça ? De venir vivre ici, j’entends. » J’étais curieuse. Je doutais que sa réponse puisse réellement me satisfaire mais disons qu’on ne sait jamais. Quand il reprend la parole, je fronce les sourcils, surprise. En voilà qui n’a pas peur de dire les choses, je suppose. Mais de là à m’imaginer raciste ou xénophobe ? Quelle connerie. « Je ne suis moi-même pas américaine, alors non, j’en ai rien à faire. Ce n’est pas vos origines, le problème. » Non, le problème était bien plus global, bien plus.. Je sais pas, lié à lui de manière générale, disons.

Et encore une fois, on a une forme de dialogue de sourd. C’est partiellement de ma faute, j’en ai bien conscience, mais je ne compte pas non plus faire en sorte de changer quoique ce soit. A mes yeux, il ne le mérite pas. Alors évidemment, la base de mon jugement n’est pas très solide, mais je ne suis pas du genre à facilement changer d’avis. Ce n’est pas pour autant que c’est impossible, mais disons que ce n’est pas nécessairement bien parti. Je lève les yeux au ciel malgré tout. « Vous écoutez sans vraiment le faire, c’est ce que j’entends par là. Et non, je ne cherche pas à vous nuire, vous vous trompez. » C’est pas tant que je n’apprécierais pas l’idée, mais disons que j’étais consciente que ce n’était pas nécessairement une bonne idée. Déjà, parce que j’étais actuellement en train de travailler, mais aussi parce que je n’étais pas assez idiote pour volontairement me mettre des gens à dos même si, c’est vrai, il m’arrivait assez souvent de le faire. Oups ? Je soupire finalement face à ses accusations, ne cherchant pas à cacher mon agacement. « Je n’invente pas la moindre information. Si vous aviez cherché à vous renseigner au lieu de foncer comme un imbécile, vous le sauriez. » Mais disons qu’à ce stade, je ne pouvais même pas prétendre espérer qu’il comprenne, parce que ce n’était absolument pas le cas. Je lève les yeux au ciel une nouvelle fois face à sa remarque. « Je le sais, merci bien. » Disons que j’étais plus ou moins une adepte du second degré, mais à condition que je sois avec quelqu’un que j’appréciais, ce qui était loin d’être le cas ici. Alors certes, je me basais principalement sur ce que j’avais entendu de lui, ce qui n’était pas nécessairement des plus futés de ma part, mais disons qu’encore une fois, je ne cherchais pas nécessairement à faire le moindre effort vis-à-vis de lui. J’arque finalement un sourcil, haussant les épaules face à sa réponse, faisant preuve de détachement. « Ce n’est pas dans mon cahier des charges, en effet. Mais à la fois, ce n’est pas non plus dans mon cahier des charges de laisser les gens se perdre, surtout s’ils doivent finir par appeler nos gardes-forestiers qui, clairement, sont déjà bien assez occupés comme ça. » Et clairement, je respectais pas mal ces derniers, parce que jamais je ne pourrais avoir autant de patience qu’eux, surtout face à des personnes qui sont décidées à n’en faire qu’à leur tête.

Mais finalement, le sujet de mon travail est abordé et je suis surprise de le voir s’y intéresser, à moins que ça ne soit qu’une impression. Je me contente d’abord d’acquiescer face à sa question avant d’arquer un sourcil, surprise. Il serait prêt à financer un de nos projets ? C’était tentant mais, à la fois, une partie de moi me disait de me méfier. Ceci dit, parler du projet ne serait pas nécessairement mauvais, de toute manière. « On cherche à rendre praticable une autre zone du parc, une zone plus éloignée qui n’est actuellement pas ouverte aux touristes. Mais pour ça, il faut qu’on puisse la protéger autant que possible, histoire que le patrimoine ne soit pas atteint. » Explication simple pour un problème qui, malheureusement, ne l’était pas tant. « Mais pour pouvoir protéger la zone, il faut pouvoir l’étudier au maximum et, pour ça, il nous faut de l’argent. » Les financements étaient rares sans pour autant l’être. Le problème, c’est qu’avec tout ce qu’il se passait en ville depuis quelques temps, les sources de financement se faisaient plus rares. Certains organismes ne souhaitaient pas nous aider alors qu’ils ne connaissaient pas l’avenir de la ville et, d’autant plus, du parc national. Ses propos, par contre, me font me poser une autre question. Je n’hésite clairement pas longtemps avant de me décider à directement dire ce qui me traverse l’esprit. « Vous ne le ferie que pour vous intégrer en ville ? » Clairement, notre groupe ne cracherait pas sur une source de financement en plus mais, à la fois, j’étais dubitative quant aux raisons qui pourraient le pousser à le faire.

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Âge : 45 ans
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Cecilio n'allait pas embarquer dans des explications intimes sur son état de santé général. Enfin... Il pouvait les évoquer et il comptait d'ailleurs le faire, mais sans entrer dans les détails. De toute façon, la réticence évidente que cette femme avait à lui parler n'engageait pas trop aux confidences.

« Des raisons de santé. »

C'était vague évidemment mais c'était vrai. Il était venu ici pour prendre le repos imposé par ses médecins et par les membres de sa famille. Ces derniers avaient sans doute eu le plus de poids dans sa décision, notamment son fils. Sans eux, peut être que Cecil serait encore dans un de ses bureaux dans un building immense qui étirait ses doigts d'acier pour transpercer le ciel. Peut être bien qu'il y préparerait sans le savoir le dernier infarctus de son existence afin que les agents de ménage le retrouve au petit matin, éteint d'avoir travailler trop fort, d'avoir tirer sur la corde raide. Trop de stress, pas assez de sommeil... Bref.

« Mais vous êtes blanche. »

Sans offense, elle avait ce « privilège » que lui-même ne possédait pas. Pas qu'il aille renier ses origines, il en était même plutôt fier. Mais dans la société actuelle, disons qu'être italienne -vu l'accent et le nom- et guatémaltèque, ça ne vous donnait pas exactement les mêmes chances d'être respecter dans la vie. Cecil hausse néanmoins les épaules. Il avait l'habitude que ceux qui ne sont pas concernés ne comprennent pas forcément bien cette différence pourtant importante.

De toute façon, Cecil voulait bien la croire lorsqu'elle disait que le problème ne venait pas de ses origines. Mais le point avait valu d'être soulevé puisqu'elle s'échinait à faire de lui un étranger. A Bar Harbor, elle était la première à réagir de cette façon. Après il n'était pas là depuis très longtemps alors peut être qu'il y en aurait d'autres... Ceci dit, puisqu'elle avait tendu la perche :

« Quel est-il alors, ce problème ? »

Que diable avait-il pu faire pour se mériter les cris de furie ? Il exagérait mais c'était difficile de lui donner un point là ! Quant au reproche qu'elle formule, Cecilio lève brièvement les bras au ciel avant de les laisser retomber le long de son corps.

« C'est l'hôpital qui se moque de la charité ! »

Peut-être était il buté mais à ce petit jeu là, Alessia ne cédait pas sa place ! Ils étaient deux sales gosses dans une coure d'école. Pas un pour rattraper l'autre probablement !

« Je vous sens agressive néanmoins. »

Irait-elle jusqu'à oser le nier ? Alors peut être qu'elle ne voulait pas lui nuire mais elle s'y prenait mal pour le lui faire comprendre ou le mettre en confiance en tout cas ! A la suite, tandis qu'elle continue d'insister à sa façon, Cecil l'interrompt :

« Vous supposez que je vais me perdre et que je ferais appel à eux. Rien ne vous permet de l'affirmer. »

Et puis zut, pourquoi continuait-il à se justifier, puisqu'il avait le droit de faire ce qu'il faisait ? La femme en face de lui ne faisait-elle pas simplement du zèle, finalement ? Cecilio n'en rajoute pas. De toute façon parler de son travail semblait l'adoucir un tout petit peu. C'était comme donner de l'or à un dragon pour qu'il aille se taper une petite sieste dessus. Mieux valait le laisser roupiller ! Ceci étant dit, ce qu'elle explique ne manque pas d'intérêt.

« Je vois. »

Il réfléchit un moment avant de demander confirmation :

« Alors l'ouverture maîtrisé de cet espace serait un plus à l'équilibre financier de la ville ? »

Cecil savait pour les projets de rachat. Ça avait piqué sa curiosité. Lui n'était pas autant contre le projet que ne l'était la ville dans son ensemble d'ailleurs. Il n'irait pas pour autant militer pour non plus. Mais moderniser un minimum, ça permettait souvent de faire survivre une ville isolée comme Bar Harbor plutôt que de la laisser mourir à petit feu. Mais quelque chose lui disait que ce n'était pas avec cette femme là qu'il devait avoir cette conversation ! Quant à ses motivations :

« Entre autres choses oui. »

Il n'allait pas mentir sur le sujet. C'était un objectif. Il ne lui semblait pas qu'il aurait dû en avoir honte.

« Et parce que j'ai une affection particulière pour cette ville aussi. »

Sinon il n'y aurait pas une maison n'est-ce pas ? Il aurait même pu retourner au Guatemala, où il aurait été accueillit un peu comme un héros national (toutes proportions gardées évidemment).

« Vous avez établis une documentation de ce projet, j'imagine ? Peut être que vous pourriez m'en fournir une copie complète ? »

Cecil ne prenait jamais de décision à la hâte et sans avoir bien étudier la question de toute façon. Il ne décidait pas non plus seul mais prenait conseil auprès d'avocats et de directeur de ses sociétés. S'il y avait quelque chose à redire à ce projet, plusieurs paires d'yeux valaient mieux que la sienne uniquement !


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Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
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Cecilio & Alessia
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J’aimerais dire qu’entendre parler de sa santé ne me fait rien, mais je ne suis pas du genre à mentir. La santé est et restera toujours un sujet sensible avec moi, celui qui peut faire fondre ma carapace d’agressivité si je ne fais pas attention. Dans le cas présent, typiquement, je ne laisse ma carapace fondre, pas réellement, mais je sens ma détermination diminuer en flèche. Les questions s’enchaînent dans ma tête, mais toutes tournent autour du même questionnement : quel genre de problèmes de santé est-ce qu’il a dû affronter ? Est-ce qu’il les affronte toujours ? « J’espère que Bar Harbor vous aidera, le système médical est de bonne qualité, ici. » Et pour une fois, c’était honnête, ou à minima ça l’était partiellement, probablement que c’était suffisant, à l’heure actuelle. J’arque un sourcil face à sa remarque. Certes, je suis blanche, mais ça ne change pas grand-chose dans le cas de la xénophobie. Dans le cas du racisme, c’est évident, je n’ai pas « d’excuse » toute trouvée. « Je parlais dans le cas de la xénophobie, la couleur de peau n’a rien à voir avec elle. Surtout qu’il est évident pour n’importe qui que je ne viens pas du coin. » Même si ça fait trente ans que j’y vis, soit les trois quarts de ma vie. « Pour le racisme, à part vous dire que ce n’est pas mon cas, je ne peux pas faire grand-chose de plus, ça sera à vous de décider de me croire ou non. » Et honnêtement, son avis m’importait peu, pour ne pas dire pas du tout. A son prochain questionnement, je suis loin de me sentir prise au piège. Evidemment, le « conflit » risque de prendre en ampleur une fois que j’aurais exprimé mon point de vue sur ses ambitions personnelles et ce qu’il a fait de sa vie pendant tellement longtemps mais, dans tous les cas, je doute qu’il puisse vraiment changer mon opinion. « Vous êtes assez connu, dans le coin, d’autant plus dans le parc national. Une personne avec un travail et des valeurs tels que les vôtres… Disons que votre présence permanente ici surprend, à minima. » Et, dans mon cas, elle va clairement jusqu’à déranger, et je n’aurai pas honte de le dire s’il me le demande.

A sa prochaine remarque, je me retiens de lever les yeux au ciel. L’hôpital qui se fout de la charité, mais bien sûr. Je soupire, néanmoins, avant de finalement reprendre la parole. « J’écoute et j’entends ce que vous dites, comparé à ce que vous pouvez bien croire. » Et ce qu’il croit, assez franchement, je m’en fous pas mal, pour être polie. Je ne rebondis pas sur le fait qu’il me trouve agressive. Là-dessus, clairement, il n’a pas tort, mais je n’y peux pas grand-chose si les gens comme lui me sortent par les yeux. Evidemment, j’aurais pu me tromper sur lui, mais sa façon de se comporter depuis que je suis tombée sur lui ne fait que me démontrer qu’au final, je n’ai peut-être pas tort sur le sujet, tout au contraire. Je soupire face à sa façon de nier le fait qu’il puisse se perdre ou non, avant de lever les yeux au ciel. Clairement, s’il veut être têtu sur un sujet, il semblerait que son sens de l’orientation ne soit pas celui vers lequel il devrait se tourner. « Et pourtant, on est en train de discuter parce que vous avez quitté le sentier et que vous avez perdu vos repères. Le fait de se perdre, à ce stade, c’est une formalité, sauf si vous refusez d’accepter que vous puissiez vous perdre, bien entendu. Pour le fait d’appeler les garde-chasses, j’ose espérer que vous n’êtes pas assez idiot pour décider d’essayer de vous débrouiller seul si vous n’en êtes pas capable. La responsabilité en cas de problème ne sera pas nécessairement la vôtre. » Ou en tout cas, pas complètement. Ceux qui travaillent sur place, et d’autant plus les garde-forestiers, ont la responsabilité de la sécurité des touristes et habitants qui décident de visiter les lieux. Evidemment, certaines personnes passent toujours entre les mailles du filet, peu importe l’efficacité de nos garde-forestiers, mais disons que c’est moins grave quand ça ne se termine pas mal.

Le sujet dévie sur mon boulot et, pour la première fois, je me sens m’apaiser, ne serait-ce que très légèrement. Ceci dit, ça ne dure pas, sa remarque sur l’ouverture de la zone du parc me piquant à vif et me faisant froncer les sourcils. « Le but principal est de pouvoir ouvrir une nouvelle zone du parc à des fins de découverte et d’éducation. Si la mairie veut voir ça avec des billets verts, c’est leur problème, mais ce n’est clairement pas comme ça que nous abordons le sujet, ici. » Et peut-être bien que c’est ce qui pose problème, parfois. Mais la grande majorité des archéologues du groupe ne jurent que par la sécurité faunique du parc dans sa totalité, mais d’autant plus des zones encore interdites au public. Les ambitions secondaires de la mairie, même si elles dérangent certains d’entre nous, ne nous regardent pas nécessairement, à vrai dire. Dans tous les cas, c’est visiblement loin d’être suffisant, considérant que la mairie elle-même est incapable de nous trouver des financements, ou en tout cas pour l’instant. Quant aux motivations de l’homme présent en face de moi… A minima, il est honnête sur le sujet, je suppose. Ce n’est pas tant ça qui ne me plaît pas, mais les ambitions elles-mêmes. Si on devait recevoir un financement de sa part, ses volontés sont clairement différentes des nôtres et, si je ne peux pas me permettre de faire une levée de boucliers seule, je ne doute pas que mes collègues -ou en tout cas une majorité d’entre eux-, auront tendance à être de mon avis. D’autres, par contre, pourraient préférer favoriser l’ouverture de cette zone, peu importe par quel biais, à la fois pour que nous puissions supposément faire de nouvelles découvertes, mais aussi pour pouvoir ouvrir une nouvelle forme d’éducation et de connaissance aux habitants de la ville, ainsi qu’à ses touristes. « Je vois. » Dire autre chose, à ce stade, serait contreproductif, j’en ai plus que parfaitement conscience, alors je préfère garder le silence. Si je ne suis pas du genre à agir de cette manière dans la vie de tous les jours, quand ça concerne le boulot et nos potentielles avancées, j’ai tendance à plus facilement garder ma langue dans ma poche, même si ce n’est pas toujours évident. « On a la documentation, oui. Mais je ne l’ai pas sur moi et, tant que je n’en aurais pas parlé aux porteurs du projet, elle ne sortira pas de nos locaux. » Les données ne sont pas confidentielles à proprement parler, mais disons que tout projet, surtout non financé, doit être traité avec des pincettes. Les vols d’idées sont plus fréquents que ce que l’on peut penser, même si je doute fortement que ça puisse être le cas de l’homme présent en face de moi. Malgré tout, les règles sont les règles. « Mais on pourra soit y aller ensemble après ma tournée, soit vous pourrez me laisser vos contacts, et je vous tiendrai au courant. »

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Cecilio acquiesce simplement à propos du centre médical de bar Harbor. Il les avait déjà approché en arrivant, ne serait-ce que pour le suivi de sa situation et pour l'accompagnement dans sa médication. Ils avaient d'ailleurs tenté de le convaincre de voir un psychologue pour « l'aider à gérer son stress » et ce genre de choses. Pour le moment Cecilio n'avait pas donné suite et il y avait peu de chances que ça arrive. Se faire dire que pour être moins stressé il devait cesser de superviser ses affaires, c'était pas un truc qu'il désirait vraiment ni qu'il envisageait.

A la suite ils ne tomberont pas d'accord. La preuve que « n'importe qui » ne trouverait pas évident qu'elle ne venait pas du coin c'est que lui-même ne l'avait pas supposé. Mais Cecilio a un léger mouvement d'épaules. Il en avait vu d'autres, et des plus frontales que ça hein. Aucune idée de si la femme en face de lui avait des à priori fascistes ou racistes. Au mieux, elle avait juste été très maladroite dans sa formulation et elle aurait pu le prendre sur elle et s'en excuser au lieu de le justifier et de se rebiffer. Mais Cecil n'allait même pas lui demander d'aller jusque là à ce stade. Elle l'avait dans le nez, inutile pour le moment d'en rajouter une couche... !

A la suite, ils mettent sans doute le doigt sur le problème. Ainsi Alessia savait qui il était et ce qu'il faisait. Peut être que ça expliquait en grande partie toute cette animosité qui émanait d'elle dans sa direction. Et du coup il avait raison : c'était personnel. Valait sans doute mieux ça comme ça que de l'imaginer pourchassant les touristes pour leur cracher sa haine au visage n'est-ce pas ?

« Pour mon travail passe encore mais que connaissez vous de mes valeurs, exactement ? »

Ils ne se connaissaient pas et même si dans une presse spécialisée et de niche Cecil avait pu répondre à une interview, c'était probablement resté très centré sur son travail et pas sur ses croyances, ses valeurs ni rien du genre. Sa valeur principale, la plus chère à son cœur, était la famille. Il y avait assez peu de chances pour que ce soir celle-là qui fasse bondir la femme en face de lui... !

« Je n'ai aucun projet minier pour Bar Harbor, si c'est ce qui vous interpelle. Ni même dans le Maine tout entier. »

De toute façon vu son métier elle devait déjà être courant. Parce que l'état n'était pas spécialement réputé pour ça.

« Je suis ici pour prendre du recul avec mon fils et me préoccuper uniquement de ma santé. Je vais travailler évidemment mais sans liens avec la ville. »

Il balaie ensuite la main quand elle recommence son petit laïus comme un disque rayé. Difficile de ne pas comprendre ce qu'elle disait puisque c'était sûrement la quatrième ou la cinquième fois depuis qu'elle l'avait abordé.

« Vous m'avez averti, félicitation. Et j'ai décidé de faire autrement. Tant pis pour moi s'il m'arrive quelque chose et je ferais des excuses pleines et entières à qui de droit si on devait venir me chercher. Est-ce que c'est bon pour vous ? »

Ou est-ce qu'elle avait envie qu'ils continuent de se parler sans s'écouter, ne lui en déplaise ? Bref. La grande pourfendeuse de la faune et de la flore rebondit à ses mots et à nouveau, Cecil esquisse un léger mouvement d'épaules.

« Si je vois ça par le prisme du tourisme c'est parce que votre ville prend le bord. Des investisseurs aux dents longues s'y intéressent. Même si vous arrivez à les bouter hors de Bar Harbor il en viendra d'autres et vous savez pourquoi ? Parce que sur le plan économique, la ville n'est probablement pas pérenne par elle-même. Aujourd'hui vous leur résistez mais avec l'inflation conjoncturelle, un jour soit vous devrez vendre aux promoteurs soient vous devrez laisser cette ville se rendre à l'abandon. Mes méthodes et mes intérêts ne vous plaisent peut être pas... Mais ils sont une bonne alternative à l’invasion de groupes en tout genre cherchant à raser Bar Harbor pour en faire une piste de ski ou balnéaire selon la saison. »

Lui au moins proposait d'investir sans compensation personnelle plutôt que d'acheter. Elle pouvait le voir comme l'ennemi parce qu'ils ne plaçaient pas l'écologie au même niveau... Mais il était probablement une meilleure solution que « rien » ou « un rachat » non ?

« Non, merci. J'irais me procurer cette documentation plus tard. Je suis en repos et j'ai promis à mon fils de ne pas travailler aujourd'hui. Je me demande si je n'y contreviens pas déjà ? Hm... »

En tout cas :

« Le moment venu, je demanderais à mon service juridique et financier de se rapprocher de vous. Est-ce que ça vous semble correct ? Ou bien vous voulez encore essayer de me convaincre un peu de renoncer ? »

Parce qu'il n'allait pas se battre avec elle sous prétexte qu'elle refusait éventuellement son argent pour des raisons extérieures à ce dont ils parlaient quoi !


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Ce débat est sans fin et, clairement, sans réel intérêt. Nos façons de penser sont bien trop différentes pour que l’on ait la moindre chance de pouvoir arriver sur une forme d’accord, peu importe le sujet. La preuve, on est encore là à débattre de mon point de vue de l’homme, alors que lui tente de se défendre et que personnellement, je tente de lui faire comprendre que les chances que mon avis changent sont relativement faibles, pour ne pas dire inexistantes. « Je vous l’accorde, je ne sais rien de façon certaine. Mais disons que justement, considérant votre emploi, je sais déjà que certaines de nos valeurs sont en conflit. » Et en soi, ce n’était pas bien grave, mais disons que ce n’était pas la peine de forer quelque chose qui ne pouvait absolument pas marcher et encore, j’étais presque gentille en pensant les choses de cette manière-là. J’arque finalement un sourcil face à ce qu’il me dit quant à ses projets pour la ville. Le simple fait qu’il ait besoin de le préciser, à mes yeux, signifie qu’il a bien conscience de la source du problème. « C’est déjà une bonne chose. » Mais allez savoir si l’absence de projet minier était lié au fait que lui ne voulait pas en faire, ou au fait que la ville avait refusé de prendre partie dans ces derniers. Clairement, en ce moment, la mairie et ses employés étaient frileux quant à pas mal de projets qui touchaient à l’environnement, que ces derniers soient pour ou contre cette valeur-là. En même temps, faut dire qu’avec tout ce qu’il se passait vis-à-vis du maire en ce moment, décider de s’abstenir de prendre certaines décisions était probablement une bonne idée. J’hausse finalement les épaules quand il justifie, à sa propre manière, sa présence en ville. « Je vois. » Qu’est-ce que j’étais censé dire d’autre, au juste ? Je ne le savais pas moi-même. Clairement, je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il attendait de moi mais, peu importe ce que c’était, je doutais fortement du fait qu’il puisse l’obtenir, sachant pertinemment que je suis du genre à être têtue comme une mule. Et encore, ça c’est une façon polie de dire les choses.

Je lève finalement les yeux au ciel face à sa réponse. Clairement, il n’a absolument rien à faire des employés du parc, ça crève les yeux. Je soupire, sans chercher à le cacher, une fois qu’il a fini de parler. « Faites ce que vous voulez, mais ne venez pas vous plaindre si ça vous retombe dessus. » Ce n’était clairement pas une menace, ce n’est pas comme si je pouvais y faire quoique ce soit, mais je sais pertinemment que plusieurs employés du parc n’en auraient rien à faire, qu’il soit Cecilio Mendez. Tout au plus, ils le verraient simplement comme un visiteur de plus qui avait décidé de n’en faire qu’à sa tête, et donc, de se retrouver comme un imbécile. J’écoute son laïus concernant l’économie de la ville et je lève les yeux au ciel. Clairement, s’il y avait la moindre élection à Bar Harbor suite à tout ce qu’il s’était passé, ce n’était pas la peine de se demander pour qui l’homme voterait. D’ailleurs, de la même manière, je ne doutais que peu de son opinion vis-à-vis de ce fameux « New Eden ». « Je pense plutôt que si vous voyez ça par le prisme du tourisme, c’est parce que vous êtes incapables de voir les choses autrement que par le biais des petits billets. » Peut-être que je me trompais, évidemment, mais j’avais tendance à en douter. Vu son discours, en tout cas, il ne me donnait pas l’impression que je puisse avoir tort quant à sa façon de faire ou d’agir. « Quant à ce que vous cherchez à faire, qu’est-ce qui me fait dire que ce que vous dites est le reflet de la réalité ? Je ne suis pas dans votre tête, et vous êtes celui qui décide de quoi me dire. Dans tous les cas, je ne suis pas de ceux qui prennent les décisions quant au projet. Je suis impliquée dedans, en effet, mais je n’en suis pas porteuse ou quoique ce soit. Donc pour les beaux discours, vous pourrez attendre d’être face à des personnes qui, elles, auront une raison de les écouter. » J’avais moi-même un projet dont j’étais porteuse, mais il avait déjà été financé par la mairie il y a un paquet de temps maintenant et, enfin, arrivait à son terme. Evidemment, ça voulait dire qu’il faudrait le remplacer par un autre, et c’est là que les problèmes de financements me concerneraient d’autant plus, mais disons que je préférais ne pas penser à ce qui n’était pas encore vraiment d’actualité.

J’hausse finalement les épaules quand il me dit qu’il ira chercher les papiers plus tard. Grand bien lui fasse, ça voulait dire que cette conversation allait peut-être enfin prendre fin et que je n’allais pas être amenée à passer plus de temps avec lui. Clairement, ça nous ferait le plus grand bien à tous les deux, c’était une certitude. Quant au fait qu’il ait bossé alors qu’il n’était pas censé le faire.. Il était celui qui avait décidé d’aborder le sujet, ou plutôt de rebondir sur mon activité du moment, pas l’inverse. Techniquement, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, mais ça, je me doutais qu’il le savait déjà. Quant à ce qu’il avait dit par la suite… Ca m’avait évidemment fait lever les yeux au ciel. « Je n’ai pas fait grand-chose pour vous dissuader de vous renseigner sur le projet. Tout au plus, je me suis renseignée sur vos motivations secondaires et, contrairement à ce que vous pouvez croire, c’est quelque chose qui se fait souvent, quand une personne seule considère le fait de financer tout un projet. » Projet qui, d’ailleurs, coûterait assez cher mais ça, il le verrait déjà par lui-même, si jamais son idée de financer ce projet allait aussi loin. « Quant au fait que la documentation soit ou ne soit pas accessible, il s’agit simplement des règles, elles ne sont pas adaptées à vos beaux yeux, si c’est ce que vous croyez. » Surtout que, encore une fois, je n’avais pas vraiment mon mot à dire quant aux financements du projet. Si on me demandait mon avis, évidemment que je le donnerai, de la manière la plus objective possible avec les informations que j’aurai eu à ce moment-là, mais en soi, les chances que ça arrive n’étaient pas bien grandes, et c’était parfaitement normal.

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Cecilio n'allait pas entrer dans ce débat. Pas maintenant. C'était le jeu de la mondialisation et peu importait le nombre de bonnes actions qu'il pourrait faire au cours de sa vie, puisqu'il exploitait des chantier minier, il resterait un homme sans moral et sans valeur aux yeux de personnes comme Alessia. Était-elle parfaite et irréprochable pour se permettre de lui jeter la pierre ? Compenserait-elle financièrement à elle toute seule les dizaines de milliers de perte d'emplois ? De moyen de survivance de certaines peuplades ? Et au delà de l'industrie du luxe, il y avait cette des technologies. Peut être qu'elle n'utilisait pas de smartphone, d'ordinateur, de télévision ? Il était un maillon de la chaîne. Un maillon important. Mais qui ne faisait pas tout. Et le consommateur aussi avait sa part de responsabilité, ne lui en déplaise. C'était le concept de l'offre et de la demande, tout simplement...

Il passe un peu rapidement sur le reste, jusqu'à ce qu'elle accepte enfin de cesser de lui donner des directives sur un ton entêté, pour ne pas dire complètement borné. Ils l'étaient tous les deux et ça n'aurait rien donné de bon de poursuivre dans cette direction.

« Très bien, c'est noté, je ne me plaindrais pas. »

En tout cas, pas des gardes-forestiers, de ses conseils ou de choses comme ça. Il s'en prendrait à lui-même comme on dit. Mais un débat en cache un autre et lorsqu'elle lui parle de son prisme à lui, celui « des petits billets », Cecil a un bref éclat de rire.

« Vous cherchez des financements et c'est à moi que vous reprochez de m'intéresser à l'aspect pécunier des choses ? »

C'était un peu facile ! Surtout que dans le contexte qui les amenait à parler, Cecil rappel :

« C'est du financement, pas de l'investissement. Je n'ai rien à y gagner si ce n'est éventuellement un peu d'image. »

Il n'était pas contre ! Mais clairement, financièrement parlant, il n'avait rien à gagner dans le fait de parrainer un projet dans les bois. Il voyait sur le long terme avec l'ouverture d'une zone pour le commerce qui rapporterait à la ville et donc indirectement à lui... Mais il n'avait pas de société dans le coin qui y aurait gagné de l'argent, d'une manière ou d'une autre.

Le guatémaltèque hausse encore les épaules à propos de ses « vraies » intentions. Il n'avait rien à prouver à cette femme et il avait déjà trop essayé de le faire. Il s'en tiendrait donc là. Par contre il y a un point sur lequel elle se méprend...

« Je ne vais pas courir après vos collègues ou la mairie. Ce n'est pas vous qui me faite une fleur en acceptant que votre projet soit financé par mes fonds. »

C'était plutôt le contraire. Si Alessia pensait qu'il allait se battre pour « cet honneur » elle était plus crédule qu'elle n'en avait l'air. Du côté de Cecilio, ça avait été une perche tendue dans la direction d'Alessia. Si elle n'en voulait pas... Tant pis pour elle. Et pour le projet. Et cette fois, c'est elle qui ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même... Peut être que ça lui était égal de passer sur une opportunité par simple rancune personnelle... Mais pas sûre que ceux qui comptaient plus qu'elle dans ce projet voient les choses de la même façon...

« D'accord, disons que vous n'avez pas sciemment décidé de m'en dissuader. Alors vous avez juste été indélicate. Maladroite. Ou incompétente, si on pousse la réflexion jusqu'au bout. Parce que c'est le résultat auquel vous êtes parvenu plus ou moins. »

Cecil ne savait pas ce qu'il ferait, rendu là. Il avait un peu plus le luxe qu'Alessia de pouvoir laisser parler son orgueil. S'il voulait renoncer à ce financement juste parce qu'elle avait été agressive, il pouvait sans remord ! Mais il y réfléchirait un peu. Pas maintenant néanmoins. Surtout qu'elle en rajoute et sur un ton un peu impatient :

« Est-ce que je peux poursuivre ma promenade où vous avez autre chose à dire pour me convaincre d'abandonner l'idée de financer des projets quel qu'ils soient ? Vous êtes douée à ce petit jeu. On jurerait que finalement, le projet Eden vous emballe ! »

C'était fou cette énergie qu'elle dépensait à se faire un ennemi de lui !


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Alessia Antonelli
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Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
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Le courant ne passait pas entre nous, c’était le moins que l’on puisse dire. Je ne peux pas prétendre dire que je ne sais pas pourquoi, j’ai évidemment ma part de responsabilités là-dedans, mais disons que j’ai mes raisons. Il représente tout ce que je ne supporte pas dans la société actuelle et, savoir qu’il arrive à Bar Harbor.. Evidemment que ça me dérange, comment ça ne pourrait pas être le cas ? Et encore, considérant que je suis encore sur mon lieu de travail, je fais des efforts malgré tout, même si je suis parfaitement consciente que je pourrais en faire plus. Mais là est la différence importante : je pourrais, mais ça ne voulait pas dire que je voulais le faire. « Parfait. » A mes yeux, c’était tout ce qui comptait, rien de plus. Ceci dit avec sa prochaine remarque, il tape en plein dans le mille. Je suis bien consciente d’avoir besoin des petits billets verts nécessaires à certaines parties de mon travail, et évidemment que ça me dérange, mais… Malgré tout, je peux difficilement croire que cela puisse vraiment nous rendre comparable l’un à l’autre. « Il y a une différence entre s’intéresser à l’aspect pécunier des choses quand c’est nécessaire, et s’y intéresser parce qu’on veut afficher ses richesses, et se donner bonne conscience, ou bonne réputation. » Rien qu’à ce niveau-là, une chose était claire. Si lui avait déjà dit espérer qu’un investissement dans l’écologie de Bar Harbor lui permettrait d’être dans les bonnes grâces d’une partie de ses habitants, je me fichais complètement de leur avis. Qu’ils soient satisfaits ou non par ce que je fais, autant dire que je m’en fiche pas mal, pour ne pas dire complètement. Et au final, il tapait en plein dans le mille en parlant à nouveau de l’image qu’il pourrait gagner par le biais de ce financement. « Si ça peut vous donner de l’image, tant mieux pour vous. Mais est-ce que vous avez pensé une seule seconde au fait que cette image, vous pourriez la gagner autrement ? Il n’y a pas nécessairement besoin de billets pour ça, juste d’un réel investissement humain pour la ville. » Mais évidemment, chacun sa manière, je suppose.

Quant à ce qu’il disait vis-à-vis d’un potentiel financement du projet dont je lui avais parlé… Je me retenais de lever les yeux au ciel une nouvelle fois. Clairement, il n’avait pas l’air d’avoir compris grand-chose. Ce c’était, encore une fois, par notre projet, mais leur projet. J’étais partie prenante de ce dernier, mais de manière plutôt indirecte et, dans tous les cas, j’étais loin d’en être une des porteuses officielles. Même s’ils entendraient clairement parler de cette discussion une fois que je serai de retour au bureau et que je les croiserai, ce n’est pas comme s’ils allaient lui courir après tout non. « Faites comme vous le sentez. Mais, encore une fois, ce n’est pas notre projet, c’est leur projet. Donc, encore une fois, je n’ai rien à accepter ou refuser. Les informations que je vous ai données sont de réelles informations, qu’elles concernent le projet en lui-même ou l’accès à la documentation en question. » Et encore, je lui avais même proposé de m’accompagner jusqu’au bureau pour rencontrer un des porteurs du projet, même si ça ne m’avait pas ravie. S’il préférait partir du principe que je ne souhaitais pas qu’il s’approche du projet en question, grand bien lui fasse, mais ce n’est pas comme s’il pouvait me remettre toute la faute dessus non plus. « Classifiez mes agissements comme vous le souhaitez. A ce stade, je ne peux rien faire d’autre que vous dire que ce n’était pas mon intention. » Ce que j’avais déjà fait, en somme, mais qui avait été complètement inutile, sans la moindre surprise. S’il avait espéré que je le supplie de financer le département d’archéologie, il s’était mis le doigt dans l’œil. Tout plus, je me suis contentée de lui donner les informations qu’il recherchait, et rien d’autre. Peut-être que les informations en question n’étaient pas à son goût mais, dans tous les cas, je ne pouvais pas y faire grand-chose. Je me retiens finalement de lever les yeux au ciel quand il reprend la parole. Qu’est-ce qu’il croit, que je vais le retenir ici alors que j’ai du travail ? Il se met le doigt dans l’œil. « Allez y, je vous en prie. Ceci dit, un conseil. Vous voyez l’arbre là-bas, penché sur la gauche ? » Je désigne l’arbre en question d’un signe de la main. « Prenez à droite directement après l’avoir passé et continuez tout droit, ça vous ramènera au sentier le plus proche. » Qu’il suive ou non mes indications, peu importe. Dans tous les cas, je les lui aurai au moins données.

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« Afficher ma richesse ? »

Cecil a un petit sourire amusé, couvant Alessia d’un regard presque paternel, comme un homme entre deux-âges regarderais sa fille qui a dit une grosse bêtise sans le réaliser. Sûr qu’il n’a clairement pas l’âge d’être son père mais l’image restait.

« C’est donc si difficile pour vous de me voir autrement que comme l’image préfaite que vous vous êtes faite ? »

Ceci étant dit, beau joueur :

« Je suis un requin dans mon milieu. J’ai un fort sens des affaires et ce que j’ai acquis, je cherche à le préserver pour le léguer aux miens le moment venu. Sans vouloir absolument m’enrichir, je veux poursuivre mes ambitions. Le domaine de mes activités n’est qu’un prétexte. »

S’il avait fallu faire fortune dans autre chose, de plus écologique ou au contraire de plus polluant, il l’aurait probablement fait. Il ne savait pas d’où Alessia venait mais elle ne savait pas non plus d’où lui-même venait. La misère d’un ersatz de favela avec une mère qui travaillait seule dans plusieurs petits boulots, compensant la disparition de son mari pour subvenir aux besoins de ses 6 garçons. Avant d’avoir connu le fast des banquets, Cecil avait connu les « bouillons » simplement composés d’eau bouillante dans laquelle avait infusé des épluchures de légumes.

« Et que voudriez-vous que je fasse humainement, très chère, exactement ? »

Qu’il se rende à la soupe populaire ? Qu’il fasse des maraudes ?

« Quoi que je fasse, que ça implique de l’argent ou pas, les gens comme vous prétendront toujours que c’est pour mon image, à tort ou à raison. »

Il n’avait vraiment pas envie de commencer à essayer de se prouver plus que nécessaire dans ces circonstances. Cecil pouvait se montrer philanthrope, mais ça comptait fort peu aux yeux de ses détracteurs qui avaient toujours à redire, quoi qu’il arrive. C’était… Epuisant parfois.

« J’ai bien compris que ce n’était pas VOTRE projet. Mais je trouve votre attitude un brin égoïste de fait. »

Et il fallait très peu chercher de financement soit même pour ne pas accepter l’idée que ceux qui avaient l’argent étaient démarchés et non pas le contraire… C’était à ça que dans les milieux qu’on pourrait catégoriser comme « bourgeois » servaient les galas de charité. On attirait ceux qui avaient l’argent avec de jolies soirées pour leur vendre des projets et espérer repartir avec des promesses de gros chèques. Le jeu était ainsi fait. Alessia vivait dans un monde utopique certainement très agréable mais qui n’avait rien de palpable dans le monde réel. Il aurait presque de la peine pour elle et son idéalisme. C’était quelque chose qu’il respectait… Mais qui ne pouvait pas fonctionner. Le monde était injuste oui.

L’italienne y va de son dernier petit conseil et Cecilio lève les yeux au ciel sans répliquer, plongeant ses mains dans ses poches.

« Au plaisir, dans ce cas. »

Ou pas, évidemment. Il l’avait dit sur un petit ton narquois qui était probablement partagée par la femme en face de lui. Sur ces bons mots… Cecil tourne donc les talons, avisant le fameux arbre penché pour « prendre à droite » une fois qu’il l’aurait dépassé. Si ce n’était que ça pour acheter la paix aujourd’hui… Il y était disposé ! Et ce malgré le fait qu’il aurait adoré imaginer la rage intérieure de l’archéologue si elle l’avait vu prendre à gauche, juste par défi !


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