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(Helena) Les fantômes du passé ne sont jamais très loin
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Leopold Banks
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Leopold Banks
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Âge : 43 ans
Statut civil : Célibataire, sa peur de l'engagement l'a conduit à bien des échecs dans ses relations amoureuses.
Métier : Ancien militaire, il occupe désormais un poste de chef de projet et d'architecte spécialisé en urbanisme et en paysagisme.
Habitation : Habite seul dans un loft aux abords de Cromwell Cove.
Warnings : PTSD | Guerre | Mort | Cauchemars | Dépression | Abandon
Rp : Langues couramment parlées : anglais & italien

Rp entre 300 et 500 mots mais tout dépend de l'inspiration.
Narration à la troisième personne, parfois la première.
J'ai un rythme de réponse plutôt variable, je peux autant répondre plusieurs fois par semaine qu'une seule fois. Tout dépend de mes disponibilités.

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• De la famille plus ou moins proche
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Liens : Adil : Meilleur ami d'enfance
Helena : Ex-petite amie, relation compliquée. Se connaissent depuis l'enfance.
Milo : Meilleur ami d'enfance
Atticus : Ancien frère d'arme, ami et confident

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"Les fantômes du passé ne sont jamais très loin"
TW : Traumatismes | Mention d'un décès


Profitant de son après-midi de libre pour échapper aux bureaux et à la monotonie de son travail, Leopold flâna un peu dans le centre-ville avant de rendre une visite surprise à sa mère, qu'il retrouva en compagnie de sa sœur ainée, Silvia, et du plus jeune de ses neveux. Depuis le décès de leur père, la fratrie Banks s'était relayée pour s'assurer que leur mère ne ressente pas la solitude dans cette maison désormais trop grande pour elle. Leopold n'était d'ailleurs pas venu les mains vides ; il avait apporté un bouquet de fleurs qu'il savait être ses préférées, ravi de voir un tendre sourire éclairer le visage de sa mamma qui appréciait également cette fragrance de musc qu'elle sentit sur son fils lorsqu'il l'embrassa affectueusement sur le front.

Il resta jusqu'en fin d'après-midi sans voir le temps passer, à discuter de tout et de rien, appréciant chaque instant en compagnie de sa famille et ce, même si elle était en comité réduit. Leopold prit finalement congé peu après sa sœur, alors que le soleil commençait à doucement s'effacer à l'horizon. Il glissa dans sa poche un adorable dessin de son neveu, imaginant déjà l'endroit où il le placerait une fois rentré chez lui.

En franchissant le seuil de son loft, il enleva ses chaussures, déposa sa veste sur le canapé et alla accrocher l'œuvre du petit garçon près de son grand bureau à l'étage, où se trouvaient également les éléments constitutifs de sa chambre qu'il ne partageait avec personne. Voilà longtemps qu'il n'avait pas eu autre chose qu'une compagnie éphémère capable d'apaiser ses tourments. Mais pouvait-il les blâmer d'être avec un homme ayant peur de s'engager ?

Glissant son regard sur l'heure affichée par son réveil et constatant qu'il n'était pas encore tard, le brun décida de s'installer devant son bureau et de poursuivre le plan d'espace vert sur lequel il travaillait depuis deux jours pour un projet demandé par la mairie. Après une bonne demi-heure passée à être bercé par le bruit du crayon froissant sa feuille, Leopold fut extirpé de sa concentration par quelqu'un qui sonnait à sa porte. Surpris, car il ne s'attendait pas à recevoir quelqu'un en particulier, il se leva de son fauteuil et descendit les escaliers pour traverser son salon jusqu'à l'entrée.

Déverrouillant sa porte, Leopold se figea en découvrant l'identité de la personne qu'il était venu accueillir. En un instant, un déferlement de sentiments contradictoires vint le frapper de plein fouet. Sa main serrant la poignée, il ressentait une colère sourde, le souvenir brûlant de l'abandon subi vingt ans auparavant ravivant la rancœur enfouie au fond de son cœur. Une profonde tristesse l'envahi aussi, mêlée à une pointe d'amertume face à la perspective de revoir celle qui avait été son premier amour, puis qui l'avait laissé seul affronter ses traumas. Confus, il se demandait pourquoi elle revenait maintenant après tout ce temps, et ce que cela signifiait. Et pourtant, Leopold prit la décision égoïste de lui fermer la porte au nez.

Helena Stevens
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Helena Stevens
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"Les fantômes du passé ne sont jamais très loin"
TW : Traumatismes | Mention d'un décès



Je venais de poser mes bagages à Bar Harbor, une quinzaine de jours plus tôt. Mes cartons n’étaient pas encore tous ouverts que j’avais déjà pris mon poste à la mairie. Je n’aimais pas être sans rien faire.

J’avais demandé l’adresse de Leopold à Adil. Leopold … Leo … Ce nom, autrefois si familier, s’était estompé, ne devenant plus qu’un lointain murmure éclipsés par d’autres expériences de vie. Mais en revenant à BH, ces souvenirs enfouis étaient remontés à la surface, me laissant avec une culpabilité à gérer. Oui je me sentais coupable. Coupable de l’avoir abandonné au moment où il en avait sans doute le plus besoin. Tout ça pourquoi ? Pour une ascension professionnelle qui, au sommet, se révélait vide de sens. Un mirage de satisfaction qui s’était évaporé dès que je l’avais atteint. Oui j’avais des regrets.

Je savais que je risquais d’être mal accueillie mais il valait mieux que j’annonce mon retour dans le coin plutôt qu’il tombe sur moi par hasard. Au fond de moi, j’osais espérer que le temps avait peut-être adouci les douleurs que j’avais pu lui infliger en m’éloignant. J’osais croire qu’il pourrait me pardonner d’avoir été ambitieuse et d’avoir négliger ce qui importait le plus dans le fond.

J’avais acheté une bouteille de bourbon, la plus chère que j’avais pu trouver. Ce mea culpa devait être accompagné de quelque chose de fort. Et puis, il y avait quelque chose de significatif dans cette bouteille. C’était l’une des premières qu’on avait piquées dans le bar de mes grands-parents pour aller les boire sur la plage en cachette. Des bouteilles qui avaient légèrement accélérée l’éclosion de nos timides sentiments l’un pour l’autre.

J’arrivai à l’adresse de Leopold, nerveuse. Je n’osais pas franchir la limite de la propriété comme si j’allais brûler immédiatement en posant un pied à l’intérieur du périmètre. La femme si sûre d’elle, qui n’avait pas peur de foncer dans le tas, sans s’inquiéter des conséquences disparaissait au fur et à mesure que j’attendais. Il fallait que j’y aille. Je le lui devais. Je m’avançai jusqu’à la porte d’entrée en répétant le discours que j’avais préparé durant quelques jours. J’avais affronté des hommes de pouvoirs, Leopold n’était pas quelqu’un de bien plus effrayant … Je sonnai et je me sentis prise d’une légère vague de panique. Pour autant, je relevai les épaules et me tins droite et fière face à la porte qui ne tarda pas à s’ouvrir. Il était là devant moi, tel qu’une photo volée sur les réseaux me l’avait montré. Si différent de celui que j’avais vu il y a plus de vingt ans mais si semblable à la fois. Il était devenu un bel homme, pas qu’il ne l’était pas avant, mais le temps l’avait rendu encore plus charmant. Je retrouvais dans son visage les mêmes traits que j’avais pu observer tant de fois dans le passé.

« Salut Leo ! » lançai-je avec un sourire de façade, un sourire chaleureux mais qui ne cherchait qu’à dissimuler le malaise qui m’emportait. Ma main avait machinalement fait un geste pour le saluer. Je la glissai aussitôt dans la poche de ma veste et attrapai un briquet qui s’y cachait au fond. Nerveusement je me mis à jouer avec. « C’est moi Helena. Tu sais … » Je voyais dans son regard qu’il savait, qu’il ne m’avait pas oubliée. Et avant même que je pu dire quoi que ce soit d’autre, la porte se referma violemment sur moi. Le discours d’excuse que j’avais préparé ne me semblait plus si à la hauteur soudainement. Je sentais clairement que ma venue n’était absolument pas appréciée, ce que je pouvais comprendre …

J’avais en cet instant deux choix qui s’offraient à moi : Soit, je tournais les talons avec une partie de mon objectif atteint, celui de le mettre au courant de mon arrivée en ville. Soit, je frappais de nouveau à la porte et j’essayais de le convaincre de m’écouter. J’étais trop entêtée pour choisir l’option une. Je frappai de nouveau à la porte d’entrée. « Leo, s’il te plait ouvre-moi, j’ai vraiment besoin de te parler. J’aimerais mieux te parler en face que derrière cette porte. » Je sentais que ce n’était pas gagné d’avance. « J’ai emménagé en ville, j’ai pris un poste à la mairie et je voulais pas que tu tombes par hasard sur moi alors je préférais te rendre visite pour … » Je laissai un silence s’installer, un court silence mais qui marquait l’intensité de mes paroles. « … m’excuser. »



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"Les fantômes du passé ne sont jamais très loin"
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Si quelqu'un lui avait été dit qu'un jour, Helena aurait l'audace de frapper à sa porte, il n'y aurait pas cru. Ou pour être plus précis, il refusait tout simple d'y croire. Elle n'était plus qu'un mirage, un souvenir douloureux et lointain d'un amour perdu. Son sourire radieux, semblait aujourd'hui étrangement fade aux yeux de Leopold, ne faisant que raviver ses blessures. Autrefois, cet éclat aurait réchauffé le cœur de l'adolescent qu'il était. Mais aujourd'hui, il n'était plus qu'une source de ressentiment, refermant non seulement la porte de sa maison mais aussi celle de son cœur au pardon qu'elle lui offrait, et qu'il avait cessé d'espérer depuis longtemps. Il aurait pu simplement feindre l'ignorance, s'éloigner et reprendre le cours de sa vie. Pourtant, il restait là, immobile, tiraillé entre le désir de fuir et la nécessité de confronter son passé, le dos contre l'obstacle qui les séparait.

Après un long silence lourd de sens, un soupir agacé s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne prenne enfin la décision de lui répondre, ouvrant la porte en grand pour avoir ce face à face qu'elle désirait tant, une fois pour toute. « T'excuser, après vingt ans de silence ? » Ses mots étaient tranchants, chargés d'une profonde amertume. « Tu crois que venir chez moi comme une fleur suffirait à ce que je te pardonne et que je vais effacer l'ardoise comme ça ? Tu n'imagines pas une seconde le mal que tu as fait. Si c'est pour revenir dans ma vie et la gâcher de nouveau comme tu l'as fait, je préfère m'abstenir tu vois ! »

Des images du passé refirent surface dans son esprit, rappelant ces soirs où il attendait, seul et désespéré, qu'elle franchisse le porche de sa chambre pour le réconforter. Mais elle n'était jamais venue, préférant laisser son ambition professionnelle primer sur leur relation. Vingt longues années s'étaient écoulées depuis lors, sans le moindre signe de sa part. Probablement craignait-elle d'être rejetée par Leopold, comme il le faisait actuellement. « On a plus rien à se dire. Bonne soirée. »

Sous ses reproches, se cachait en réalité une profonde hypocrisie de la part du brun. Il conservait précieusement ces lettres qu'ils s'étaient échangées autrefois, débordantes de niaiseries adolescentes, dans le tiroir de sa commode. Parfois, il passait de longues minutes à parcourir les réseaux sociaux pour tenter de percer le voile qui entourait cette vie bien remplie et réussie qu'elle menait désormais. Bien que les années aient presque fait d'Helena une étrangère, ses magnifiques traits, embellis par le temps, lui étaient bien plus familiers qu'ils ne l'auraient dû l'être.
Helena Stevens
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Même si la porte me fut claquée au nez, je ne pris pas cela comme un échec. Non je n’abandonnais pas si facilement et cette porte ne me ferait pas faire demi-tour. Je m’étais alors exprimé à travers la porte close, avec l’espoir que Leo l’ouvre de nouveau et accepte mes excuses. Je ne cherchais pas son pardon. J’étais ambitieuse dans ma vie mais aussi trop réaliste pour savoir que j’avais peu de chance de l’obtenir.

La porte s’ouvrit. Mes yeux se posèrent sur le visage du grand brun. Je sentais la tempête arriver. Ses mots tranchants transpercèrent mon cœur d’une vive douleur. Chacune de ses paroles était un rappel des mauvaises décisions que j’avais pu prendre dans le passé. Je prenais conscience des douleurs que je lui avais causées. Je me sentis comme engloutie par le poids de ses mots, me laissant un instant sans voix.

Alors qu’il s’apprêtait à me laisser de nouveau sur le pas de sa porte, je posai instinctivement une main sur son avant-bras pour le retenir. « Je sais que quoi que je dise, rien ne pourra effacer ce que j’ai fait. » J’essayai tant bien que mal de contenir l’émotion dans ma voix. Un exercice que j’avais l’habitude faire dans le cadre de mon travail, mais qui semblait bien plus difficile face à celui que j’avais aimé et fait souffrir. « Je ne suis pas venue ici pour que tu me pardonnes. Je regrette juste la façon dont les choses se sont terminées et je voulais que tu le saches. »

Je cherchai désespérément dans le regard de Leopold un quelconque indice me permettant de croire à la possibilité de discuter. Peut-être était-ce une erreur de ma part, car je me sentis envelopper d’une douce nostalgie. Je me sentis me perdre durant quelques instants dans ses yeux, dont la couleur était restée la même que dans mon souvenir. Une voiture qui passait un peu trop vite dans la rue me ramena à la réalité et mon cœur se serra dans ma poitrine. « Je ne veux pas te causer de tords. Je voulais juste … te dire que j’étais désolée. On va vivre dans la même ville et je ne voulais pas que ce soit gênant de se croiser au détour du rayon préservatifs du supermarché. »

Je tentais une petite plaisanterie pour détendre l’atmosphère. Si j’arrivais à lui arracher ne serait-ce qu’un petit sourire ce serait gagner. Ou même à l’apaiser un peu. Je savais que je devrais me battre et lui prouver que j’avais changé pour qu’il me laisse de nouveau une place, qu’elle quelle soit, dans sa vie. J’étais prête à ça. J’avais merdé et c’était la moindre des choses que je pouvais faire.



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De nombreuses questions traversaient son esprit, notamment celle de savoir comment elle avait pu trouver son adresse aussi facilement. Leopold avait ses doutes, car ils avaient un entourage en commun, à commencer par les amis restés à Bar Harbor et leurs familles respectives. Il savait que tôt ou tard, leurs chemins se croiseraient à nouveau. Peut-être, au fond de lui, redoutait-il ce moment. Et maintenant, la voilà face à l'homme qui avait cru jusqu'au bout à leur belle histoire. Une erreur de jeunesse avait-il par se convaincre mais était-ce vraiment le cas ? Il regrettait parfois l'insouciance qui avait marqué sa jeunesse, avant que sa vie ne devienne un véritable cauchemar. Pourtant, Leopold avait réussi à se reconstruire petit à petit et avait érigé une carapace pour se protéger de ce qui pourrait le faire souffrir de nouveau. Helena en était l'une des causes de sa méfiance.

Sentant cette tendresse sur son avant-bras, l'homme réagit instinctivement et repoussa brusquement sa main. « Ne me touche pas ! » siffla-t-il d'une voix ferme, reculant d'un pas. Ce contact aurait certainement eu l'effet de le faire frissonner lorsqu'il était encore ce jeune homme épris, vingt ans plus tôt, mais ce n'était plus le cas. Helena était comme une parfaite inconnue à ses yeux et il se refusait de la laisser l'approcher. Ses mots ne l'atteignaient pas, trop aveuglé par sa colère pour ouvrir son cœur. Leopold la voyait chercher son regard, loin du jeu dans lequel ils s'amusaient à succomber. Non. Elle semblait plutôt être en quête d'une réaction, une lueur d'espoir qui la laisserait entrevoir un avenir dans leur relation future.

Pourtant, pendant un bref instant, elle avait presque réussi à arracher un sourire à Leopold qui sentait ses lèvres trembler, avec cette taquinerie sortie de nulle part, sachant qu'il était sensible à ce type d'humour. Mais sa fierté était plus forte que tout, et le Banks se braqua plus qu'autre chose. « Ça y est, tu as bien soulagé ta conscience après m'avoir dit tout ça ? Tu te sens plus légère maintenant, non ? » lança-t-il sur un ton presque sarcastique, persuadé qu'elle avait fait tout son chemin dans son propre intérêt. « Je ne vais pas me faire avoir une deuxième fois, Helena. Au moins, en te tenant à l'écart, je t'évite de causer plus de dégâts dans ma vie. J'ai tourné la page, tu devrais en faire autant. »

Alors que dans la commode de sa chambre reposaient des vieilles lettres qu'ils s'étaient échangées, ainsi que des photos de leur enfance, Leopold refusait de reconnaître l'attachement persistant qu'il entretenait pour son passé. Après avoir été si incisif, il demeura silencieux, fixant Helena un instant avant de baisser les yeux. D'un geste las, il passa une main sur son visage puis retourna à l'intérieur de sa maison, fermant la porte derrière lui sans un mot. S'effondrant sur son canapé, Leopold enfouit sa tête dans ses mains, luttant contre ses propres émotions. Il ignora combien de temps s'été écoulé, mais la nuit finit par tomber, plongeant la maison dans l'obscurité. Levant la tête vers la porte qui se dessinait à peine vers la pénombre, il s'extirpa finalement du sofa. D'une main d'abord hésitante, Leopold alluma la lumière, tourna la poignée et passa sa tête à l'extérieur pour vérifier si Helena était toujours là.
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J’étais une bonne négociatrice, une bonne diplomate dans mon travail mais quand il s’agissait de gérer les conflits de ma vie personnelle c’était bien plus compliqué. Je tentais de choisir mes mots avec soin pour ne pas blesser Leo ni ne mettre en position de victime. Je n’en étais pas une. C’était lui qui avait sans doute le plus souffert dans notre histoire et je ne pouvais pas me permettre de minimiser ce qu’il ressentait. Mes efforts s’avouèrent vain. Même ma petite plaisanterie habilement glissée pour détendre l’atmosphère n’eut pas l’effet escompté. Ses paroles me frappèrent au visage comme une gifle. Je sentis mon cœur tomber en miette dans ma poitrine. La douleur était si intense, si vive. Je n’avais pas anticipé que mes sentiments pour lui me rendraient davantage plus facile à affaiblir. Je pensais être prête à sa colère et à ses reproches mais c’était loin d’être le cas.

La porte me fut claquée de nouveau au visage. Ma gorge se noua et je me sentis vide de discours. Ma main se glissa machinalement dans la poche de mon manteau et attrapa mon briquet qui traînait au fond. Je m’éloignais de la porte d’entrée et m’assis sur les quelques marches qui menaient au perron. Les mots prononcés par Leopold résonnait dans ma tête tel un écho lancinant remplit de douleur et de regrets. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Je secouai la tête. Je pleurais rarement. Je savais être maîtresse de mes émotions. Je les enfermais derrière un masque d’assurance qui ne laissait rien transparaître.

Ma main alla trouver mon paquet de cigarette dans mon sac à main. Légèrement tremblante je l’allumai. La première bouffée me procura un sentiment d’apaisement.

Mes yeux se perdirent dans la nuit qui tombait doucement dans le quartier. La brise légère qui agitait les feuilles des arbres semblait vouloir me murmurer des souvenirs d’un passé révolu. J’aurais tant aimé pouvoir remonter le temps et revenir à ces moments de naïvetés et de rires partagés où la vie était plus simple. Les derniers mots prononcés de Leo me ramenèrent douloureusement à la réalité. Il avait réussi à me faire vaciller d’une manière si déconcertante. Si j’avais essayé de me persuader que je ne veux pas avec des arrière-pensées, je devais me rendre à l’évidence que certains sentiments enfouis venaient de m’exploser au visage.

Je terminai ma cigarette, toujours plongée dans mes pensées, la nuit m’enveloppant de plus en plus. Je ne savais pas pourquoi je restais là. Mon ancien amour avait été clair. Il ne voulait pas de moi dans sa vie. Je glissai mon mégot dans mon cendrier de poche et au moment où je m’apprêtais à quitter les lieux, la lumière de la maison s’alluma et la porte s’ouvrit pour laisser apparaître la tête du beau brun. Il semblait surpris que je sois encore présente. Je restai stoïque, décontenancée.

Je pris une profonde inspiration, essayant de calmer le tumulte dans mon cœur. J’étais une femme qui affrontait ses erreurs et à essayer de les corriger.« Je suis désolée Leo, vraiment désolée. Tu as raison, je devrais peut-être tourner la page et j’accepte que tu veuilles en faire de même. Mais avant je devais te dire que je regrettais. Je suis consciente du mal que je t’ai fait. »Je ne pouvais forcer Leo à accepter mes excuses, ni même à me pardonner, mais je voulais vivre en sachant que j’avais essayé de réparer mes erreurs. Je fis un pas en arrière. « Si tu veux parler ou me hurler dessus, je serais là. Je compte pas quitter Bar Harbor de sitôt. Je vais m’en aller si c’est que tu souhaites …  » Je lui accordai quelques secondes de réflexions, espérant que Leo me retienne et engage de nouveau la conversation avec cette fois, peut-être, des propos plus apaisés …


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Lorsque Leopold ouvrit à nouveau la porte, une brise légère caressa son visage, accompagnée d'une fragrance encore perceptible de cigarette. Il fut visiblement surpris, oscillant entre l'étonnement de voir Helena toujours présente mais prête à partir, et une certaine déception de savoir qu'elle était prête à baisser les bras, alors qu'il l'avait connue bien plus déterminée à face à sa propre obstination. Justement, ce qui l'avait en parti séduit chez elle, c'était cette manière si captivante de lui tenir tête, un jeu auquel il avait adoré s'adonner, même si cela avait tendance à le contrarier pour un moment.

Le brun l'écoutait réitérer ses excuses avec un esprit plus posé, sans dire un mot. La décision qu'il comptait prendre allait donner le tempo pour le reste de la soirée, ou même les jours à venir. Un silence pesant s'installa entre les deux anciens amants, leur éloignement témoignant de la froideur qui régnait désormais dans cette relation brisée en mille morceaux. Leopold saisit ce moment pour mûrir sa réponse, la retournant une dernière fois dans sa tête.

« Reste, s'il te plaît. » Il leva la tête, résigné mais sa voix trahissait une chaleur inattendue. « C'est vrai, on devrait poser tout ça sur la table. J'ai eu tort de penser que nous n'avions rien à nous dire mais étant donné que nous allons être amenés à nous recroiser, j'aimerais qu'on en finisse une bonne fois pour toute. » Leopold ouvrit la porte un peu plus grand et revint à l'intérieur de chez lui, l'invitant à faire de même. « Viens, entre. »

Le loft s'ouvrait sur le salon, spacieux et lumineux grâce à ses grandes fenêtres et sa hauteur sur plafond. Aménagé dans les moindres détails par Leopold dans une ambiance moderne, la cuisine américaine s'intégrait harmonieusement à cet espace ouvert, créant une atmosphère accueillante et fonctionnelle. À l'étage, sur la mezzanine, se trouvaient sa chambre et son grand bureau, ornés de nombreux dessins sur les murs et à plat qu'il avait réalisé pour la plupart. Bien qu'il ai bon goût en matière de décoration, il avait parfois tendance à être un peu désordonné, contrairement à son travail où il était très organisé. Disons que ce soir-là, il n'avait pas prévu de visite, encore moins celle d'Helena. Quelques objets traînaient encore dans le salon, notamment des jouets de son neveu qui n'avaient pas encore trouvé leur place dans le coffre dédié. Observant brièvement Helena du coin de l'œil comme pour évaluer sa réaction à cet aperçu de sa vie quotidienne, Leopold se dirigea ensuite vers la cuisine pour chercher une bouteille, deux coupes et une bouteille de champagne. Ils en avaient sûrement pour un moment.
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"Les fantômes du passé ne sont jamais très loin"
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Je ne m’attendais pas à ce que Leo me réponde qu’il souhaitait me voir rester. Ni même qu’il voulait continuer notre discussion. Cependant je doutais que l’issue soit favorable lorsqu’il ajouta le "une bonne fois pour toute". Mais après tout est-ce que j’avais le droit d’attendre de lui qu’il pardonne mes erreurs ? Sûrement pas. La porte du loft s’ouvrit je franchis le seuil avec une certaine réserve. Je ne pouvais m’empêcher d’observer la pièce à la recherche d’indices sur l’homme qu’il était devenu aujourd’hui.

Un faible sourire, à peine visible, se dessina sur mes lèvres lorsque je vis le désordre qu’il pouvait y avoir à certains endroits. Certains traits de sa personnalité ne semblaient pas s’être effacées au cours du temps. Alors que j’avais, depuis toute jeune été très ordonnée voir même un peu trop, lui l’avait toujours été beaucoup moins que moi. Visiblement cela n’avait pas changé.

Mon sourire laissa place à un léger pincement de lèvres quand je notai la présence de jouets d’enfants. Y avait-il une partie de sa vie que j’ignorai ? C’était très probable. Malgré tout, je n’avais eu aucun écho de personne quant à une potentielle paternité chez Leopold. Même si ce n’était pas légitime, un petit espoir naquit dans ma tête et dans mon cœur. L’espoir que ces jouets n’étaient là que pour occuper des enfants de son entourage et pas les siens.

J’essayai de chasser ces sentiments de ma tête alors que Leo quitta la pièce principale pour la cuisine. Il en revint avec deux verres et une bouteille de champagne. Un regard étonné se dessina sur mon visage. Je ne savais pas ce que je devais comprendre comme message. Du champagne n’était pas une boisson que l’on sortait à n’importe quel moment. C’était souvent pour les grandes occasions. Soudain, je me demandai l’image que je pouvais lui renvoyer. Est-ce qu’il pensait que j’étais une grande dame qui ne se contentait que riches alcools, une mondaine riche et prétentieuse qui ne pouvait se satisfaire d’une bonne bière ? Je ne pu m’empêcher de faire un commentaire à ce propos.

« Champagne ? Je sais pas ce que je dois comprendre … je ne sais pas si c’est de bon augure ou bien si je dois me sentir offensée en pensant que tu crois que je ne pourrais pas me satisfaire d’autre chose ? Je ne crois pas être devenue si mondaine que ça ? » plaisantai-je.

Je pris l’initiative de me dévêtir de ma veste alors que Leo me répondait ne pas avoir autre chose. Soulagée de savoir que je ne lui renvoyais pas une image de femme condescendante, j’esquissai un léger sourire qui se transforma malgré moi en un léger rire amusé.

« Je pense que je mérite plus un verre d’eau qu’une coupe de champagne par contre. » lui dis-je en posant ma veste sur une chaise du salon avec mon sac à main.

Je ne savais pas quelles étaient les intentions de Leopold en me faisant entrer chez lui. Il était quand même bien en colère contre moi et je ne pouvais lui en vouloir. Les raisons étaient légitimes et je n’avais pas le droit de lui dire de ne pas l’être. Alors pourquoi, m’inviter ? Voulait-il, espérait-il pouvoir renouer le contact, réparer ce qui avait été brisé ? Je pris le verre qu’il me tendait. Mes doigts frôlèrent les siens. Ce simple contact créa une petite boule d’émotions au creux de mon estomac. Mon cœur se serra dans ma poitrine. Je détournai mes yeux sur un cadre pour ne pas me laisser déstabiliser par le regard de Leopold que j’aurais pu croiser.

Un silence s’installait doucement. Je ne savais pas si je devais prendre la parole en première. Peut-être n’avait-il pas non plus les mots pour enclencher une discussion ? Peut-être même ne savait-il pas pourquoi il m’avait laissé rentrer et ce qu’il attendait de ce moment. J’étais dans un flou, une incompréhension qui me décontenançait. Moi qui aimais avoir le contrôle, ici je n’en avais aucun. Je portai mon verre à mes lèvres et bu une gorgée comme pour me donner du courage. Je savais que c’était faux. L’alcool me faisait perdre mon contrôle et ne m’aidait pas. Je n’avais pas besoin de ça pour agir comme je l’entendais. Je n’avais pas froid aux yeux lorsqu’il s’agissait de vouloir quelque chose. Seulement, ici et maintenant, je ne savais pas ce que je voulais ni même ce que j’attendais.

« Écoute Leo, je suis désolée encore une fois pour mon comportement. Je ne veux pas me mettre en position de victime parce que je sais que tout ce qui s’est passé était de ma faute … seulement s’il y a vingt ans j’étais aveuglée par ma carrière et mes préoccupations professionnelles aujourd’hui ce n’est plus le cas. Et je me rends compte à quel point ce que j’ai fait ou plutôt ce que je n’ai pas fait été odieux et je m’en veux vraiment énormément. »

Je soupirai, le cœur lourd. Je sentais le regard du grand brun sur moi. Son regard semblait vouloir transpercer mon âme à la recherche de ma sincérité. Je me sentais juger. Il était possible qu’il ne pensait rien du tout et qu’il attendait juste que des mots s’alignent les uns après les autres … Je ne savais si je saurais lui donner ce qu’il attendait, quoi que soit cette chose. Écrire des discours politiques, c’était bien plus facile que de se faire pardonner auprès de son ex vingt ans après l’avoir abandonné. Un discours politique il suffisait de se distancier et on ne parlait pas de soi. Pas dans le cas présent. Je devais m’impliquer, ouvrir mon cœur et reconnaitre mes tords avec habilité.

« Je ne suis pas venue à Bar Harbor pour remuer les douleurs du passé. Cette ville a toujours été un havre de paix pour moi et je me suis dit que ce serait l’endroit idéal pour recentrer mes priorités de vie. Je ne voulais pas que l’on se croise par hasard et qu’il y ait un malaise entre nous. De plus, il aurait été inévitable de se croiser avec les connaissances communes que nous avons et je veux pas mettre nos proches dans l’embarras. » Je marquai une petite pause dans cette tirade espérant une réaction de la part de Leo. J’enchainai finalement sans attendre. « Si tu veux garder tes distances avec moi je l’accepterai, je me contenterais du minimum de politesse. Je sais que je ne suis pas en droit de te demander de m’accorder plus que ça … »

Je pris une autre gorgée du champagne nerveusement. Même si je savais qu’il pourrait me dire qu’il ne souhaitait pas plus que des politesses entre nous, je sentais que ce n’était pas la réponse que j’attendais au fond de moi.


@Leopold Banks
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