(adil) To some lawyers, all facts are created equal
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Adil Maity
membre de la dream team
Adil Maity
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Manish Dayal (itsamooncalf)
Multicomptes : L. Vera, T. Montgomery, A. Antonelli, S. Almeida
Présence : Présent.e
(adil) To some lawyers, all facts are created equal Tumblr_inline_oah2xi24ro1sypcnx_250

Âge : 43 ans
Statut civil : Divorcé, mariage aimé, mariage réussi et pourtant, mariage raté. Détruit par une réalité que mon ex-femme n'était pas prête à supporter, alors qu'elle n'aurait rien changé à notre histoire.
Métier : Avocat en droit pénal, à la tête de mon propre cabinet d'avocat, une réussite à laquelle je n'aurai jamais osé croire. Je fais encore quelques interventions à l'université, même si elles sont plus rares que par le passé.
Habitation : Une petite maison dans le quartier du port.
Triggers : A discuter!
Warnings : homophobie, relation familiale difficile, mention de meurtre, accouchement difficile
Messages : 281

Adil Maity
It is better to be hated for what you are than to be loved for what you are not



trigger warnings : homophobie, relation familiale difficile, mention de meurtre, accouchement difficile

âge : 43 ans.

date et lieu de naissance : 18 mars 1981, à Bar Harbor. Ville de naissance jamais quittée, sauf quand il a été question d'aller à la fac.  

signe astrologique : Poissons, peu importe ce que ça peut bien vouloir dire.

pronoms : il (he/him)

nationalité : Américain sur le papier, indien par le sang. Pourtant, je n'ai jamais mis les pieds là-bas.

occupation : Avocat pénaliste, j'ai suivi mon rêve de défendre la veuve et l'orphelin. La réalité est bien moins glorieuse mais, malgré tout, c'est une passion que je ne peux pas abandonner. Je suis également à la tête de mon propre cabinet d'avocats, Maity and associates. Je fais aussi des interventions à l'université, même si elles sont plus rares qu'il y a quelques années.

situation financière : Je n'ai pas à me plaindre. J'ai, dès que possible, essayé de ne plus dépendre de mes parents. Ca n'a pas toujours été évident, mais je peux maintenant dire que je m'en sors bien.

statut civil : Divorcé, échec cuisant représenté par un simple signature sur de la paperasse. Des années de vie "annulées", comme si de rien n'était.

orientation sexuelle : Bisexuel, une réalité me frappant à l'aube de mes 40 ans. D'abord considéré comme une crise de la quarantaine, elle est devenue une réalité, une réalité que je n'ai pas eu d'autre choix que d'accepter.

à bar harbor depuis : Ma naissance, et je ne quitterai jamais ce petit havre de paix.

caractère : Aîné de ma fratrie, j'ai toujours été protecteur envers les autres, mais surtout envers ma famille. Têtu, je suis du genre à être rancunier, je ne tourne pas la page très facilement. Aimant et bienveillant, j'ai toujours fait en sorte d'être là pour mes proches, et je suis aussi du genre à ne pas laisser tomber mes amis, sauf s'ils me donnent une réelle raison de le faire. Sociable sans pour autant réellement l'être, je suis du genre à facilement me renfermer quand je suis avec des personnes en qui je n'ai pas confiance. Ma confiance n'est pas simple à gagner, d'ailleurs, mais quand je la donne, c'est pour de bon, ou presque. Rares sont les personnes capables de me convaincre de me confier. Généralement, seules les personnes je connais depuis longtemps sont capables de me faire parler, même si certaines de mes rencontres les plus récentes sont des exceptions à la règle.

Bosseur, je ne que très peu intéressé par la majorité des sujets, qu'ils soient scolaires ou non. J'ai toujours eu des facilités au niveau scolaire mais je n'ai jamais réellement voulu les exploiter, sauf une fois à l'université. Romantique sur les bords, j'ai toujours cru au grand amour, au concept d'âme soeur, en grande partie parce que l'idée me rassurait. J'apprécie la nature mais je suis terrorisé par une partie de la faune sauvage, et plus particulièrement par les insectes et les arachnides. Par contre, je suis fasciné par les serpents, allez savoir pourquoi et comment. Ceci dit, j'aime malgré tout faire des randonnées, mais seulement à condition de ne pas les faire seul.

two sides of the same coin

faceclaim : Manish Dayal groupe : Born This Way crédits : sweetpoison-rpg


out of the forest, i come with my flowers


ANECDOTES
1. Allergique au poils de chat, j'ai voulu un chat pendant toute mon enfance, sans succès. Heureusement, à l'âge adulte, j'ai pu se faire désensibiliser, et j'ai adopté un chat dans la SPA la plus proche dès que j'ai pu me le permettre.
2. Ancien fumeur, j'ai eu besoin de sept tentatives avant d'enfin réussir à arrêter de fumer. Les patchs n'ont jamais rien fait pour m'aider, seule la motivation -la vraie- a réussi à me faire arrêter de fumer. Cette motivation, d'ailleurs, c'était la grossesse de ma femme.
3. Adepte de lecture depuis que j'ai appris à lire, mes thèmes préférés sont la romance et l'horreur. Evidemment, les deux ne sont pas vraiment compatibles au premier abord et pourtant, à mes yeux, c'est le cas.
4. Adorateur de danse et de musique, je n'ai cependant jamais eu la moindre capacité artistique en moi. J'ai essayé d'apprendre à jouer de certains instruments et à danser, mais ça a été un désastre. Rien que pour mon mariage, j'ai dû prendre beaucoup de cours de danse, genre vraiment beaucoup.
5. Arachnophobe, je n'ai jamais eu le courage de suivre une thérapie pour me débarrasser de ma phobie. Ce n'est pas le plus pratique, vu qu'on peut croiser des araignées un peu partout, mais j'y peux rien, j'ai pas le courage.
6. Je ne me suis jamais vu avoir des enfants, et pourtant voilà que j'en ai deux. Grossesse accidentelle mais malgré tout acceptée et désirée, apprendre qu'ils allaient arriver à deux nous a fait un choc. Pourtant, à la seconde où mon regard s'est posé sur eux, je savais que je les aimerai jusqu'à la fin de mes jours.
7. La cuisine, c'est pas mon fort. Je me débrouille pour les bases mais, globalement, ça s'arrête là. C'est pas tant que ça ne m'intéresse pas, mais c'est plutôt que je suis capable de grandes catastrophes si on me laisse trop longtemps au niveau d'un four ou de plaques de cuisson.

HISTOIRE
1981 (naissance) - Mes parents, leur relation est du genre idyllique. Chacun est le premier amour de l'autre, ce genre de relations dont tout le monde rêve dans les bouquins. Et leur relation, d'ailleurs, elle a pas changé une fois qu'ils ont mis les pieds en Amérique. Mais ils n'y ont pas mis les pieds seuls. Ils ne le savaient pas encore, en 1980, mais j'étais là, bien au chaud, en train de grandir. Ma mère a découvert sa grossesse quelques jours à peine après qu'ils se soient tous les deux installés sur le sol américain. Autant dire que leurs parents respectifs n'ont pas très bien pris la nouvelle, réalisant qu'en plus de ne pas voir leurs enfants aussi souvent qu'ils le souhaiteraient, ils devraient attendre avant de rencontrer leur petit-fils. Ma naissance, elle a pas été si simple non plus. Le col de ma mère ne travaillait pas assez, ou pas assez vite, elle a été obligée de passer par une césarienne. Mais peu importe mon histoire de naissance, ce qui comptait à leurs yeux, c'était que j'étais là, avec eux, et que nous étions une famille.

1983 - 1991 (2 - 10 ans) - Mais on n'est pas restés tous les trois bien longtemps. Ma naissance a été suivie de celle d'un deuxième enfant, ma petite-soeur, celle que j'aimais tant. Je ne peux pas prétendre me rappeler de la grossesse de ma mère, ni de la naissance de ma soeur, j'étais bien trop jeune, à l'époque. Pour moi, elle a toujours été là, alors que je sais bien que ce n'est pas le cas. Elle est mon roc autant que je suis le sien, mais là aussi, on est pas restés bien longtemps à ce stade. Cette fois, ce n'est pas une tête qui nous a suivis, mes deux. Deux petits garçons, deux petites bouilles d'ange, l'addition finale à cette famille maintenant bien remplie. Tous les quatre, on était inséparables, et on l'est toujours aujourd'hui d'ailleurs. Aucun d'entre nous n'avait le même caractère que l'autre, mais on était parfaitement compatibles et, malheureusement pour nos parents, on était pas du tout les plus calmes quand on était gamins. Mon rôle de grand frère, je l'ai adopté naturellement. Je ne voulais qu'une chose, le bien et la sécurité du reste de ma fratrie. Mais au final, ils me le rendaient bien, même si j'avais assez vite déterminé que je serai celui qui aurait le plus de responsabilités, même si personne ne me l'avait demandé.

1992 - 1999 (11 - 18 ans) - Le collège et le lycée, deux périodes que je considère comme étant aussi agréables que désagréables. Même si j'étais dans le même établissement qu'un de mes amis les plus proches, Leopold, tout n'était pas au beau fixe, en grande partie parce que je n'appréciais pas l'école de manière générale. Même si mes capacités, d'après les professeurs, étaient d'un niveau sacrément respectable, je ne les utilisais pas. Je me fichais des mathématiques, de l'histoire ou de la géographie, tout comme des sciences telles que la physique ou la chimie. Je n'étais pas un élément perturbateur pour autant, mais je n'étais pas des plus sérieux non plus. Au final, je peux clairement remercier mes "facilités", parce que c'est plus elles qui m'ont aidé à obtenir mon diplôme, plutôt que moi-même. Au début, ça ne me dérangeait pas mais, au fur et à mesure que le temps passait, j'ai commencé à m'inquiéter. Quand le lycée était arrivé et, avec lui, les choix pour la suite, j'avais vite réalisé que là, comme c'était parti, je n'irai nul part. Pas parce que je n'avais pas les notes nécessaires, mais parce que je n'avais pas l'intérêt nécessaire pour le faire. Mais, lors de portes ouvertes, j'ai découvert le droit, et sans rire, c'est la permière fois que je suis "tombé amoureux". Le doute a vite été remplacé par l'évidence, une immense évidence. Je me suis d'autant plus renseigné et l'évidence s'est faite d'autant plus forte : je deviendrai avocat. Je voulais être de ceux qui pouvaient dire qu'ils défendaient la veuve et l'orphelin. En une seule discussion, j'étais passé de celui qui ne se voyait pas comme ayant le moindre avenir à celui qui était prêt à tout pour réaliser ses rêves.

2000 - 2006 (19 - 25 ans) - L'université, un nouveau départ, mais aussi le début de la vie que je voulais vivre. Est-ce que j'avais avalé plusieurs livres de droit avant même que les cours ne commencent ? Oui. Est-ce que je voulais être le plus prêt possible pour la rentrée et ce nouveau cursus ? Oui. Alors j'ai tout fait pour. La licence s'est bien passée, directement suivie par un master. Ma spécialité n'a pas été un choix difficile : le droit pénal m'appelait. Ce n'est pas tant que les autres spécialités ne m'intéressaient pas, mais disons que celle-ci m'appelait plus que les autres. Je savais pertinemment qu'émotionnellement, bosser dans cette spécialité était parfois autant une malédiction qu'une bénédiction, mais j'étais prêt à prendre le risque. Alors dès que possible, je me suis spécialisé en droit pénal, et c'est un choix que je n'ai jamais regretté. Ce à quoi je ne m'attendais pas, par contre, c'était à la rencontrer elle, Athena. Jeune femme rencontrée dès mon arrivée à l'université, on est vite devenus inséparables. On a d'abord été amis, puis amis d'autant plus proches, puis soudainement, on était ensemble, un changement de relation qui n'avait surpris personne. Elle était mon premier amour, personne ne m'avait jamais fait ressentir ce qu'elle-même avait été capable de me faire ressentir. Les jours se sont transformés en semaines, avant que ces dernières ne se transforment en mois, puis en année. Tous les membres de ma famille l'adoraient, me disaient qu'il y avait ce truc chez elle, ce truc qui faisait qu'on était parfait ensemble. On n'a pas hésité avant d'aménager ensemble puis, personnellement, je n'ai pas hésité avant de la demander en mariage. Certains auraient pu considérer que c'était tôt, mais j'étais sûr de moi. Elle était la femme de ma vie, je ne me voyais pas être avec qui que ce soit d'autre, tout comme je n'en avais pas la moindre envie. Alors je lui ai demandé sa main, et elle m'a dit oui.

2007 (26 ans) - Le mariage. Bordel, le mariage. C'est bien beau d'être fiancé, mais je n'ai pas vraiment réalisé que j'allais me marier jusqu'au moment où j'ai eu mon enterrement de vie de garçon. A ce moment, j'ai vraiment compris ce que j'allais vivre, ce changement qui allait s'opérer dans ma vie et, bon sang, à aucun moment j'ai pu stresser. Non, j'étais excité, je n'avais qu'une envie, retrouver celle qui allait devenir ma femme. J'étais surexcité à la simple idée de pouvoir finir ma vie avec elle. Et le jour de notre mariage, autant dire que j'ai compris pourquoi plusieurs personnes disaient que le mariage, c'était le plus beau jour de notre vie, parce que ça avait été le cas. Tout était parfait, même si ça ne l'avait pas été. Quelques coquilles par ci par là, des problèmes avec les fleurs et avec le traiteur mais, malgré tout, ça avait été le plus beau jour de ma vie. Le 21 septembre 2007, pas si longtemps après avoir obtenu mon diplôme de master et après avoir intégré un cabinet d'avocat à Bar Harbor, j'étais marié. J'avais cette fameuse bague au doigt, celle que je ne m'étais pas lassé d'admirer pendant les premiers jours, les premières semaines, et les premiers mois. Au fur et à mesure, c'est devenu habituel, mais qu'est-ce qu'on était heureux, tous les deux. Pourquoi ça ne durerait pas ? C'était impossible que ça ne dure pas, c'était absolument impossible.

2007 - 2010 (26 - 29 ans) - J'aurais pu m'arrêter au master, je n'avais pas besoin de continuer. Mais au lieu de ça, j'ai négocié avec mon patron pour avoir une chance de bosser à temps partiel tout en faisant un doctorat. Professionnellement, je n'avais pas besoin de ce diplôme, mais personnellement, j'en avais besoin. Je le voulais, je voulais avoir ce grade sur mon CV. Je m'étais engagé à faire des heures supplémentaires si nécessaire, à ne jamais abandonner mes clients, tout en m'engageant auprès de l'université vis-à-vis de mon travail. Les premières semaines ont été particulièrement intenses, me faisant découvrir un rythme que je ne connaissais pas, un rythme très chargé, mais jamais trop chargé. Je m'étais fixé cet objectif, ce doctorat, et je comptais bien faire tout mon possible pour réussir à atteindre mes objectifs. Plus le temps passait, plus j'y croyais. Plus le temps passait, plus j'étais passionné. Plus le temps passait, plus je gagnais en indépendance et en clients. Plus le temps passait, plus je gagnais des affaires, tout comme j'en perdais d'autre. Mais surtout, plus le temps passait, plus j'étais heureux. Jusqu'à ce que je me prenne l'équivalent d'une claque en plein visage : un test de grossesse positif. Grossesse imprévue mais, malgré tout, grossesse acceptée. On savait tous les deux que c'était un cap que l'on passerait un jour ou l'autre, mais on avait naïvement pensé que l'on pourrait attendre que je sois diplômé. Mais visiblement, la vie en a décidé autrement.

2011 (30 ans) - Un d'un coup, me voilà père. Accouchement prématuré, on m'a appelé alors que j'étais au boulot. Pour la première fois, j'ai tout plaqué et je suis parti. J'ai à peine pris le temps de prévenir mes collègues -et surtout mon patron- avant de partir à l'hôpital. On savait pertinemment qu'on allait avoir deux enfants, et on savait ce que ça représentait, mes enfants ne m'en avaient que bien assez parlé. Mais je pense qu'aucun de nous ne l'a vraiment réalisé avant que l'on ne les voit tous les deux pointer le bout de leur nez. D'abord, un petit garçon, qui précédait sa "petite" soeur par quelques minutes à peine. Et à ce moment-là, j'ai vite compris que non, mon mariage ne serait plus jamais le plus beau jour de ma vie, la naissance de mes petits anges le serait et surtout, le resterait. Si j'avais toujours dit que je pourrais tout faire pour ma famille, ça n'avait jamais été aussi réel qu'à partir du moment où j'étais devenu père. Ils étaient tout pour moi, tout.

2012 - 2014 (31 - 33 ans) - Mais il a fallu retourner travailler. Pas directement, bien sûr, mais j'avais des clients qui m'attendaient, et mon doctorat. La reprise du boulot n'a pas été évidente, surtout psychologiquement. Quand je le pouvais, j'essayais de travailler depuis chez moi, histoire d'être en compagnie de ma famille, même si ce n'était pas toujours assez à mon goût. Mais à la fois, ils étaient ma plus grande force et ma plus grande motivation. Maintenant qu'ils étaient là, mon envie d'aider à condamner les personnes coupables était devenu un besoin, même si je savais que je devais rester professionnel. La frontière entre le personnel et le professionnel n'a pas toujours été simple à conserver, mais j'ai fini par m'en sortir tant bien que mal. De nouvelles habitudes ont été prises, j'ai appris à rédiger à la fois quand mon planning me le permettait, mais aussi quand ma vie de famille le permettait. Je refusais d'être de ceux qui faisaient passer le boulot avant la famille. Evidemment, je ne comptais pas faire l'inverse non plus, mais disons que je comptais bien faire en sorte qu'ils soient tous les deux sur un pied d'égalité. C'est ce que j'ai fait pendant plusieurs années, ne me contentant pas d'espérer que ça suffirait, mais plutôt faisant en sorte que ça suffise. Et j'ai réussi, le tout sans même oser y croire. En 2014, j'étais officiellement diplômé pour la dernière fois, obtenant ainsi le diplôme le plus important de ma scolarité, mais aussi de ma vie professionnelle. J'étais docteur en droit pénal, bon sang.

2015 - 2021 (34 - 40 ans) - Doctorat en main, il était temps de reprendre le boulot à temps plein. Le cabinet dans lequel j'avais travaillé jusqu'à la fin de mes études m'a reconduit, cette fois pour une durée indéterminée. Pour la première fois, je me disais que j'avais tout ce dont j'avais pu rêver : une famille aimante, une femme, des enfants et le travail de mes rêves ? Que demander de plus ? Un peu d'honnêteté envers moi-même, peut-être. Parce qu'il y avait ce truc, ce truc qui m'avait toujours plus ou moins bouffé, sans que je puisse vraiment comprendre de quoi il était question. J'avais fini par me dire que c'était normal, que c'était peut-être ce truc de fond que je garderai avec moi toute ma vie, sans jamais savoir de quoi il était question. Après tout, peut-être qu'il n'était question de rien. Après tout, est-ce que je n'avais pas déjà tout pour être heureux ? Si, bien sûr que si. Sauf qu'apparemment, non. Au final, j'ai percuté dans le cadre d'une affaire en particulier. Une affaire d'homophobie qui avait fini en homicide. Et ça n'aurait pas dû me parler. Après tout, ça n'avait aucune raison de me parler, si ? Sauf que si. Parce que ça m'a fait le déclic, et j'ai creusé, et j'ai creusé, et j'ai continué de creuser, jusqu'à me retrouver face à une réalité que je ne pouvais pas éviter ou ignorer : ma bisexualité. Vous savez, ce cliché sur ces gens qui réalisent qu'ils ne sont pas hétéros alors qu'ils sont déjà mariés et avec des enfants ? Et bien apparemment, ce n'est pas qu'un cliché. J'ai essayé de me dire que j'avais tort, je voulais avoir tort, j'avais besoin d'avoir tort. Mais plus le temps passait, plus la réalité se faisait brutale, brûlante, ingérable. J'en ai d'abord parlé à ma fratrie, gardant ma femme hors de ce secret, cette honte que je ressentais. Ils ont essayé de m'aider, tout comme mes parents quand j'ai fini par leur en parler. Il m'a fallu du temps pour l'accepter, vraiment l'accepter, mais j'ai fini par le faire. Mais pour officialiser cette acceptation, je devais en parler à ma femme, et bordel ça me terrifiait.

2021 (40 ans) - Vous savez, ces peurs où on se dit que ça peut pas être pire que ce qu'on avait imaginé ? C'est ce que je m'étais dit vis-à-vis de mon coming-out à ma femme. J'avais imaginé beaucoup de choses, mais pas ce qu'il s'était passé. Au lieu d'avoir cherché à comprendre, elle m'a envoyé des accusations absolument infâmes en plein visage. D'après elle, je lui avais menti pendant des années. D'après elle, la seule raison pour laquelle j'aurais réellement pu m'en rendre compte si tard -parce qu'elle ne me croyait pas-, c'est parce que je l'avais trompée avec un homme. Peu importe à quel point j'avais essayé de lui expliquer que ce n'était pas le cas, que ça n'avait rien à voir, il n'y avait rien à faire. Ce que j'avais espéré n'être qu'une simple dispute s'est transformé en plusieurs disputes puis, d'un coup, j'étais rentré chez nous, ma femme et mes enfants n'étaient nul part, et des papiers de divorce étaient sur la table basse du salon. Je ne me souviens plus vraiment de ce qui a suivi ce soir-là. Je sais que j'ai pleuré, je sais que j'ai plus ou moins fini à terre. Mais je sais que je n'ai pas signé les papiers directement. Je voulais lui parler, avoir une chance de lui expliquer, avoir une chance de sauver ce mariage, parce que ça ne pouvait pas se finir comme ça, si ? Et les enfants, dans tout ça ? Et ils étaient où, tous les trois ? Les réponses, je ne les ai eues que quelques jours plus tard, après avoir discuté avec les parents d'Athena. Allez savoir ce qu'elle était allée leur raconter, autant dire qu'ils n'étaient pas très.. Conciliants. Difficile de savoir s'ils ont fini par accepter de me dire où ils étaient, elle et nos enfants, parce que je les ai convaincus, ou parce que je les ai trop agacés. Ce que je n'oublierai jamais, en plus du regard dégoûté et empli de trahison de ma femme, c'était le regard larmoyant de mes enfants. On s'est mis d'accord sur une garde partagée, tant bien que mal, mais je sais pertinemment qu'elle est prête à tout pour qu'ils refusent de me voir dès qu'ils seront en âge de le décider. Mais si elle a l'air décidée à faire de ma vie un enfer, je ne peux pas prétendre être dans le même cas, au contraire.

2022 - 2023 (41 - 42 ans) - Au final, le temps passe, et la page commence à se tourner d'elle-même. Si j'essaie de faire en sorte que notre histoire se termine dignement, ce n'est pas le cas d'Athena et, à long terme, je me retrouve à aussi devoir convaincre mes enfants de ne pas se contenter d'écouter leur mère. Encore aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi elle n'a pas essayé d'avoir la garde totale de nos deux jumeaux, mais heureusement qu'elle ne l'a pas fait. Je ne sais pas si elle aurait gagné, mais la simple possibilité que ça arrive avait suffit à me faire faire des cauchemars. Mais le divorce est prononcé, nos enfants alternent entre nos deux logements, la maison dans laquelle on a vécu tous les quatre a été vendue, depuis, et on a chacun pris nos aises ailleurs. Les souffrances morales se sont doucement, mais surement, évanouies, laissant place à un vide physique, celui de la maison quand mes enfants n'y sont pas. Mais, plus le temps a continué de passer, plus j'ai souhaité tourner la page autrement, passer un nouveau cap dans ma vie. Alors j'ai commencé à faire des plans de mon côté sur un projet en particulier, un projet complètement fou : ouvrir mon propre cabinet d'avocats. Oui, c'était un pari risqué, mais c'était un pari qui me faisait de l'oeil. Je n'en ai pas parlé à grand monde, mais j'en ai parlé à mes amis et collègues les plus proches, dont Jameson à qui j'ai proposé d'être mon associé. L'ouverture du cabinet a eu lieu en 2023, après que l'on ai tous les deux démissionné de la boîte dans laquelle on bossait ensemble. Encore une fois, c'était un pari risqué, mais peut-être bien qu'une partie de moi voulait se prouver que je pouvais y arriver.

2024 (maintenant) - Et au final, ça a été le cas. Le cabinet fonctionne bien, bien mieux que j'aurais pu l'espérer, d'ailleurs. Ma vie personnelle est devenue plus stable, elle aussi. Au final, j'ai une nouvelle vie. Certes, c'est une vie que je n'aurais jamais pensé ou espérer avoir, mais c'est une vie qui me convient malgré tout. Surtout qu'à présent, je n'ai plus cette sensation que j'avais depuis presque toujours. Ca m'a peut-être coûté mon mariage, mais je suis réellement moi-même, à présent, et ça fait maintenant assez longtemps que le divorce a eu lieu pour que j'ai conscience qu'au final, ça aussi, j'en avais affreusement besoin. Le seul problème, c'est que j'aurais aimé que mes enfants ne se retrouvent pas au milieu de toute cette affaire. Mais à la fois, je faisais tout pour les protéger et, à ce stade, seul le futur me dirait à quel point je m'en sors à ce niveau là.


pseudo, prénom : mag', encore et toujours pronoms : elle (she/her) pays : France type de personnage : Inventé animal préféré : Le chat chanson du moment : J'en ai pas la moindre idée, je l'avoue comment nous as-tu connus ? A l'époque, Facebook, mais à ce stade, je fais partie des meubles, eheh le mot de la fin : Plume.
Deagan Hartwell
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Deagan Hartwell
Pseudo : Tamaraa
Faceclaim : Rome Flynn
Multicomptes : Aurora Mitchell.
Âge : 35 ans.
Statut civil : Célibataire, une place dans son lit et dans sa vie ne demande qu'à être comblée.
Métier : Ouvrier forestier (officiellement) - Organisateur de parties de poker clandestines (officieusement)
Habitation : Acadia Park (logement pro)
Warnings : Décès / Drogue / Violence
Messages : 104
Welcome back avec cette mini refonte ! 134415173

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Darkness is your candle.
Deagan Hartwell ☽ You deserve every star in the galaxy laid out at your feet and a thousand diamonds in your hair. You deserve someone who’ll run with you as far and as fast as you want to. Holding your hand, not holding you back.

Eli Adler
where do we go now ?
Eli Adler
Carnet de bord : -
Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
Faceclaim : Ronen Rubinstein (avatar par Mag)
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Âge : 32 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Garde Forestier
Habitation : Acadia National Park
Warnings : je peux tous les aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
Messages : 187
Je vais pas te souhaiter bienvenue hein ! Il a trop une bonne bouille et une histoire tragique mais belle ! Hâte de voir comment tu vas la raconter 2473067710

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Je cherche en vain dans le puit de tes silences
Une réponse à mes envies passagères
Une nuit, une seule aura suffi
Pour que mon corps sache qu'il est en vie
Désormais il est tout à toi
Prête-moi le tiens encore une fois
2854093383
C'est parce que pour ta peau
Je donnerais mon âme
À la chaleur de tes mots
Vois mon cœur qui s'enflamme
Iris Quinn
where do we go now ?
Iris Quinn
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Faceclaim : Ryan Ashley (wanky)
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Présence : Présent.e
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Âge : Trente deux ans, encore de très belles années devant moi.
Statut civil : Toujours célibataire, même si ce n'est pas faute d'avoir essayé un tas de chaussures à mon pied.
Métier : Stripteaseuse à l'Eden Club depuis pas mal d'années maintenant, connue sous le pseudonyme de "Silver".
Habitation : Un appart pas trop mal dans Town Hill, aménagé en minuscule salon de tatouage.
Triggers : Non, ça va.
Warnings : Alcool, sexe, drogue, naissance sous x, abandon, kidnapping, violence
Messages : 129
online
Plume le chat, bien sûr.
Leopold Banks
where do we go now ?
Leopold Banks
Pseudo : Alessea • She/Elle/Her
Faceclaim : Milo Ventimiglia @ fromtheastralsea (avatar), lomapacks (gif, tumblr)
Multicomptes : Benjamin Sterling
Présence : Présent.e
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Âge : 43 ans
Statut civil : Célibataire, sa peur de l'engagement l'a conduit à bien des échecs dans ses relations amoureuses.
Métier : Ancien militaire, il occupe désormais un poste de chef de projet et d'architecte spécialisé en urbanisme et en paysagisme.
Habitation : Habite seul dans un loft aux abords de Cromwell Cove.
Warnings : PTSD | Guerre | Mort | Cauchemars | Dépression | Abandon
Rp : Langues couramment parlées : anglais & italien

Rp entre 300 et 500 mots mais tout dépend de l'inspiration.
Narration à la troisième personne, parfois la première.
J'ai un rythme de réponse plutôt variable, je peux autant répondre plusieurs fois par semaine qu'une seule fois. Tout dépend de mes disponibilités.

Recherches : • Des collaborateurs
• Des clients
• De la famille plus ou moins proche
• D'anciennes amantes

Liens : Adil : Meilleur ami d'enfance
Helena : Ex-petite amie, relation compliquée. Se connaissent depuis l'enfance.
Milo : Meilleur ami d'enfance
Atticus : Ancien frère d'arme, ami et confident

Messages : 65
Aaaah je viens juste de saisir que c'est la refonte de mon BFF !
Rebienvenue avec cette nouvelle bouille, je suis curieuse de voir ce que tu vas en faire 1346901477

Faut que je retourne dans mes MP pour te répondre d'ailleurs, j'ai oublié cache *pas taper*
Puis comme ça on pourra lancer leur lien dans un rp si tu veux 2854093383
Adil Maity
membre de la dream team
Adil Maity
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Multicomptes : L. Vera, T. Montgomery, A. Antonelli, S. Almeida
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Âge : 43 ans
Statut civil : Divorcé, mariage aimé, mariage réussi et pourtant, mariage raté. Détruit par une réalité que mon ex-femme n'était pas prête à supporter, alors qu'elle n'aurait rien changé à notre histoire.
Métier : Avocat en droit pénal, à la tête de mon propre cabinet d'avocat, une réussite à laquelle je n'aurai jamais osé croire. Je fais encore quelques interventions à l'université, même si elles sont plus rares que par le passé.
Habitation : Une petite maison dans le quartier du port.
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Merci vous tous w817

@Leopold Banks Et oui, c'est le BFF ! Le lien pourra complètement resté le même que prévu, et ça sera avec grand plaisir qu'on pourra le lancer avec un beau rp 2854093383
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Validation effectuée !



Dans ces quarante ans de vie il s'en est passé des choses, plus ou moins joyeuses. Tu as rencontrés des difficultés, des épreuves mais tu as su te relever. Ta force intérieure fait de toi une belle personne qui mérite de trouver le boheur qu'il mérite. Peut-être rencontreras-tu quelqu'un qui se battera pour toi comme tu le fais pour les autres au travers de ton travail ? cute

Bravo, tu es officiellement validé.e !

Tu fais maintenant partie du groupe Born This Way. Rassures toi, le plus gros est fait, mais voici quelques petits liens qui pourraient te paraître importants. N'hésites pas à aller publier ton carnet de bord et à aller voir celui de tes camarades, ça pourra t'aider à intégrer ton petit personnage. D'ailleurs, tu peux consulter le faceclaim du forum où sont répertoriés tous les habitants de Bar Harbor. Il existe également d'autres catégories pouvant t'intéresser : tu peux, dès que tu le souhaiteras, mettre en ligne tes scénarios/pré-liens, ainsi que les pages Instagram et Tinder de tes personnages.

Niveau IRL, sache qu'un Discord existe pour le forum ! Tu y retrouveras de tout : des recherches de liens, de rps, du flood... N'hésites pas à nous rejoindre si tu le souhaites !

Maintenant, tu devrais avoir tout en main pour profiter de l'aventure mais, s'il y a besoin de quoique ce soit, n'hésites pas à contacter l'équipe administrative par mp ou par le biais de ce sujet !
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