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(gabriel) a different meeting
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Adil Maity
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Adil Maity
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Manish Dayal (itsamooncalf)
Multicomptes : L. Vera, T. Montgomery, A. Antonelli, S. Almeida
Présence : Présent.e
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Âge : 43 ans
Statut civil : Divorcé, mariage aimé, mariage réussi et pourtant, mariage raté. Détruit par une réalité que mon ex-femme n'était pas prête à supporter, alors qu'elle n'aurait rien changé à notre histoire.
Métier : Avocat en droit pénal, à la tête de mon propre cabinet d'avocat, une réussite à laquelle je n'aurai jamais osé croire. Je fais encore quelques interventions à l'université, même si elles sont plus rares que par le passé.
Habitation : Une petite maison dans le quartier du port.
Triggers : A discuter!
Warnings : homophobie, relation familiale difficile, mention de meurtre, accouchement difficile
Messages : 281

Gabriel & Adil
a different meeting


Qui disait week-end disait temps libre, ou alors temps passé avec mes enfants. Mais considérant que cette semaine, c’était Athena qui en avait la garde, ça voulait « juste » dire temps libre. Je n’avais d’ailleurs pas réfléchi bien longtemps quant à ma destination, je comptais bien aller faire un tour dans la librairie dans laquelle je vais le plus souvent Au livre sacré. Ma bibliothèque était déjà pleine et j’avais encore plein de livres à lire mais, évidemment, j’avais entendu parler de la dernière sortie d’un de mes auteurs préférés et je ne comptais pas attendre avant de me le procurer. Le soucis, c’est que je rentrais dans une librairie avec l’objectif d’acheter un livre, je rentrais généralement chez moi avec un sac plein de livres. A minima, disons que je savais dans quoi je m’engageais. Mais avant d’aller dans la librairie, j’avais voulu profiter ce que le centre-ville pouvait avoir à m’offrir. J’avais pris mon temps, profitant des premiers rayons de soleil offerts par le printemps, arpentant les rues et les boutiques, même si je m’étais généralement contenté de faire du lèche-vitrine plutôt qu’autre chose. Ceci dit, je m’étais quand même arrêté pour prendre un café à emporter dans un des cafés du centre-ville, le tout avant de me décider à me diriger vers le quartier de Somesville.

Une fois sur place, je m’étais très rapidement dirigé vers la librairie, mon portefeuille solidement enfoncé dans la poche de mon manteau. Une fois devant cette dernière, j’avais fini mon café en vitesse, jetant le gobelet dans une poubelle de recyclage avant de finalement entrer dans la librairie. J’avais salué la vendeuse, comme à mon habitude, avant de bien rapidement me diriger vers les rayons pleins de livres qui, à mes yeux, n’attendaient que moi. J’aurais pu directement me diriger vers le rayon des thrillers, celui que je cherchais se trouvant plus que probablement là-bas, mais au lieu de ça, j’avais évidemment décider de faire du lèche-vitrine à ma manière : en arpentant les rayons. Mon regard se posait sur les reliures ou les couvertures des livres, ne sortant ces derniers de leur bibliothèque attitrée que quand le titre ou la première de couverture m’intriguait et m’attirait. Certains avaient déjà fini dans le sac que j’avais pris avec moi, alors que d’autres avaient repris leur place dans la bibliothèque. Ce n’est finalement qu’en tournant à la fin d’un rayon que mon regard s’était posé sur une personnes que je ne connaissais que trop bien, Gabriel Medina. Un sourire s’était très rapidement étendu sur mes lèvres alors que je me rapprochais de lui, me râclant la gorge pour m’assurer de ne pas le surprendre. « Gabriel ? » J’étais sûr de moi, même s’il était dos à moi, mais on ne sait jamais. J’attends qu’il se retourne finalement vers moi avant de reprendre la parole. « Comment tu vas ? Je m’attendais pas à te croiser dans le coin, t’es venu pour un livre en particulier ? » Gabriel, je l’appréciais beaucoup. Il était arrivé depuis quelques mois à Bar Harbor et, assez naturellement, j’avais eu cette envie de le prendre sous mon aile. Evidemment, je le voyais en grande majorité au cabinet, mais il arrivait parfois que l’on se voit à l’extérieur, surtout au moment où Gabriel était arrivé en ville. Je m’étais assez naturellement responsabilisé, décidant de faire en sorte de l’aider à trouver un logement, mais aussi à prendre ses marques dans cette ville dont il ne connaissait rien, mais qu’il apprenait de plus en plus à connaître.

@Gabriel Medina  w817

AVENGEDINCHAINS
Gabriel Medina
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Gabriel Medina
Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
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Présence : Présent.e
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Âge : 25 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Secrétaire juridique
Habitation : Un chambre meublée sur Cromwell-cove
Warnings : je peux tout aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
Messages : 74


Bien qu'il aime la lecture, Gabriel n'était pas très assidu. Pour lui lire il lui fallait tout un contexte propice. Du temps libre, l'envie de ne pas bouger, du thé bien chaud à disposition, quelques petites gourmandises éventuellement ! S'il neigeait à la fenêtre en cette période c'était encore mieux. La pluie et l'orage était également bienvenue. Le beau temps en revanche avait plutôt tendance à lui faire mettre le nez dehors... ! Ce dernier arrivait d'ailleurs tout doucement même si pluies et neiges intermittentes se disputaient encore la météo au dessus de Bar Harbor. Le printemps se faisait timide mais il sentait bien dans l'air que la nature se préparait à reverdir et faire éclore fleurs et fruits le moment venu.

Lorsqu'il ferait vraiment très beau, il serait alors agréable d'aller se poser quelque part au soleil sur une couverture avec un bouquin, un peu de crème solaire et un bubble tea. Parce que Gabriel était un vrai pigeon avec les bubble tea estivaux... On pouvait lui vendre tous les parfums du monde qu'il était toujours client !

En tout cas... ! Le dernier pré-requis c'était bien sûr de trouver le livre qui lui correspondait. Pour aujourd'hui, c'était facile : il savait ce qu'il voulait. Depuis que Netflix avait décidé de diffuser une série sur les Bridgerton, Gabriel s'était promis de lire chaque bouquin avant la sortie de la saison suivante histoire de comparer un peu ! Mais là il était un peu confus puisque la série avait décidé de s'affranchir de l'ordre naturel des livres. Devait-il vraiment lire le tome 4 avant le 3... ?

Il est tout à ses pensés lorsqu'il sent la présence de quelqu'un derrière lui. Un quelqu'un qui l'appelle par se prénom, le faisant évidemment se retourner avec curiosité ! Les deux tomes entre les mains il esquisse un grand sourire en reconnaissant Adil, lequel rentrait aussi bien dans des vêtements de tous les jours que dans son costume professionnel ! C'était malgré tout un peu étrange de le voir habillé de manière détendue comme ça !

« Adil ! Bonjour, ça me fait plaisir de te croiser. »

C'était sincère. Il devait beaucoup à cet homme. Et puis il s'en sentait un peu proche ne serait-ce que parce qu'ils arboraient des origines malgré eux qui n'étaient pas « locales ». Gabriel n'avait pas à se plaindre du racisme à Bar Harbor mais il resterait sans doute un éternel étranger et il lui semblait que Adil devait pouvoir comprendre ce sentiment. Ça ne le rendait pas triste attention... Mais ça faisait partit de lui à présent ici.

« Je le savais, tu as découvert que je ne savais pas lire ! »

Il plaisantait évidemment... Mais tout en montrant ses romans, pas embarrassé pour deux sous qu'il s'agisse de romans à l'eau de rose, il explique :

« Je m'étais dit que je lirais chaque volume juste avant la sortie de la saison sur netflix. Mais j'hésite parce que la série télé à calqué ses deux premières saisons sur les tomes 1 & 2... Mais la troisième saison va être sur le tome 4... »

Ça lui posait un cas de conscience et il n'était pas encore vraiment décidé sur ce qu'il allait faire. De son côté, Adil semblait avoir trouvé son bonheur et une pile de livre commençait à remplir son sac !

« Dire que j'hésite sur UN livre et toi tu es en train de piller toutes les nouveautés ! »

Gabriel rigole, se penchant un peu pour essayer d’apercevoir un titre ou deux.

« Je ne savais pas que tu aimais autant lire ! Tu es plutôt quel genre ? »

Et d'ajouter rapidement, en remontrant vaguement les bouquins qu'il tenait :

« Je n'ai pas de style en particulier mais je confesse que j'aime bien ces romans d'amour ! On dira que ça comble ma vie de célibataire tu vois ! »

C'était pas faute d'essayer doucement mais sûrement de faire changer ça. Mais il lui semblait que pour le moment, même en mettant une grande pancarte sous le nez de Jameson, ce dernier penserait qu'il s'adressait à un autre Jameson !


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Adil Maity
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Gabriel & Adil
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Un sourire s’étend sur mes lèvres alors que l’on commence à interagir l’un avec l’autre. Gabriel est quelqu’un que j’apprécie beaucoup, et pas seulement pour son évidente efficacité au niveau professionnel. C’est sûr qu’il nous aide énormément et que le cabinet ne marcherait pas aussi bien sans lui, mais mon appréciation pour lui était bien plus « profonde » que ça. J’étais bien content d’avoir suivi mon instinct quant à son embauche, parce que je n’étais clairement pas prêt de regretter ce choix, c’était une certitude. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres quand il reprend la parole, secouant la tête alors que je finis par arrêter de rire. « J’avais mes doutes, j’avais mes doutes, je dois l’avouer.. J’étais pas sûr de moi, mais visiblement, tu viens de me le confirmer ! Faudra que tu m’expliques comment tu fais au cabinet, je suis curieux de connaître tes secrets. » Mon regard se pose sur les romans auxquels il s’intéresse, acquiesçant au passage. Je ne suis pas particulièrement familier avec cette saga, ni avec la série télé qui en découle, d’ailleurs, mais ce sont des livres qu’on m’a déjà conseillés à plusieurs reprises. Alors oui j’avais entendu parler de ces histoires de chronologie, de livres pas nécessaires achetables dans le sens chronologique de sortie, ou en tout pas si on s’intéressait à la série. « Alors je vais pas te mentir, je n’ai jamais lu les livres, ni regardé la série, donc ça va pas être évident pour te conseiller. Mais je dirais que tout dépend ce que tu cherches à faire ? Si tu veux suivre le cours de la série, prends les dans cet ordre-là, je ne pense pas que ça soit bien dérangeant. Après, les vendeurs de ce magasin sont d’excellents conseils, aussi, donc tu peux toujours leur demander. » C’est aussi pour ça que j’adore venir ici. Le personnel, en plus d’être adorable, est particulièrement bien renseigné sur leurs articles, alors que demander de plus ?

Un petit rire s’échappe d’entre mes lèvres alors que mon regard se pose sur la pile de livres déjà présente à l’intérieur du sac que je tiens à la main. « Ouais, bon, je suis pas nécessairement du genre à savoir me contenir quand je vais dans une librairie, c’est pour ça que je n’y vais pas si souvent, d’ailleurs. Le pire, c’est surement le fait que je n’ai pas encore récupéré le livre que je suis venu chercher à la base. » Clairement, à ce niveau là, je ne peux rien faire d’autre que plaider coupable. J’hausse finalement les épaules avant de reprendre la parole. « J’aimais pas trop ça, quand j’étais gosse. Mais en grandissant, je suis un peu devenu accro, on va pas se mentir. Niveau genre, j’ai définitivement une préférence pour les thrillers et les romances. Et oui, je sais, c’est deux genres vachement différents l’un de l’autre. » Là-dessus, clairement, on n’allait pas se mentir. Mais disons que je ne recherchais clairement pas la même chose dans ces deux types de littérature. Dans les thrillers, je recherchais les montées d’adrénaline, le mystère, les questions sans réponse et l’intrigue alors que, dans les romances, j’avais tendance à me tourner vers ce qui me réchaufferait le cœur, m’apaiserait, et me permettrait de passer des moments tranquilles dans un univers différent de celui dans lequel je vivais réellement. Clairement, après le divorce, je m’étais majoritairement tourné vers les thrillers mais, au fur et à mesure que le temps était passé, j’avais recommencé à me donner « le droit » de me tourner vers les livres de romances. « Et clairement, pour les romans d’amour, je comprends. Y a ce truc apaisant, dans la plupart d’entre eux. » Et clairement, je mentirais si je disais que ça ne comblait pas un minimum ma nouvelle vie de célibataire. J’arque un sourcil, curieux, avant de décider de reprendre la parole, quitte à laisser ma curiosité prendre le dessus. Ceci dit, j’espérais que je ne dépassais pas de limites en particulier. « J’en conclus que tu n’as trouvé personne ici, du coup ? Si ça ne te dérange pas d’en parler, évidement. » Je ne voulais surtout pas avoir l’air de lui imposer une discussion dans laquelle il pourrait potentiellement se sentir mal à l’aise, au contraire. Je sais que personnellement, j’avais appris à être à l’aise dans le fait de parler du divorce, mais je n’étais pas non plus très à l’aise dans le fait de raconter les détails de ma vie. Donc clairement, je pourrais comprendre qu’il refuse de me répondre.

@Gabriel Medina  w817

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Gabriel Medina
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Gabriel Medina
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Il y avait ceux qui voyaient comme un cauchemar l’idée de rencontre leur patron inopinément… Ou même leurs employés ! Et puis il y avait les gens comme Adil et lui sans doute, qui trouvaient dans ces rencontres inattendues quelque chose de plaisant. Ils ne parlaient pas travail, respectant sûrement l’un comme l’autre le temps de repos de l’autre. Mais ils ne manquaient malgré tout pas de sujet de conversation. En même temps, la librairie leur offrait sans doute une opportunité unique.

Gabriel rit de bon cœur alors qu’Adil rentre un peu dans son jeu. Il se penche légèrement vers l’autre homme, comme pour lui faire une confidence, et finalement il lui affirme :

« Pour ça il faudrait que je te présence mon elfe de maison et c’est quelqu’un de très timide… ! »

Il accompagne la boutade peut être pas si drôle d’un clin d’œil. Lui ça l’avait amusé de le dire comme ça en tout cas ! Bref. Adil tente de l’aider à se décider pour ses bouquins, même s’il avoue aussi n’être pas réellement en mesure de le faire.

« Oui, je vais sûrement leur demander. Mais je ne suis pas pressé alors je vais y réfléchir encore un peu quand même ! »

Ceci étant dit :

« Je te la conseille au passage. Pour les lire ou les regarder. C’est très romanesque évidemment. Et je n’ai pas aimé tout ce que j’ai lu ou vu. Mais ça en met plein les yeux à sa façon. »

Gabriel se perd dans ses pensées une seconde alors qu’il remarque :

« Les tenues féminines étaient très belles mais alors les tenues masculines étaient incroyables elles aussi. Elles savaient mettre les hommes en valeur. »

Dieu seul savait ce qu’un Adil pouvait donner dans ce genre de vêtement mais il avait une belle silhouette pour à son avis. Et seigneur, encore mieux : essayer d’imaginer ce que Jameson pouvait donner dans ce genre de tenue… Il en rougit légèrement avant de chasser un peu ce genre de pensées de sa tête. Il se reconcentre sur Adil et son achat de lecture compulsif !

« C’est quel livre que tu venais chercher à la base ? De quoi est-ce qu’il parle ? »

En tout cas son patron était un lecteur beaucoup plus investi que lui-même ne l’était. Il avait une liseuse sur laquelle Gabriel avouait télécharger des bouquins plutôt que de les payer. Mais il ne les lisait pas beaucoup plus que ceux qu’il achetait en physique finalement.

« Effectivement, le thriller et la romance ne doivent pas souvent faire bon ménage ! Mon livre préféré, je ne sais même pas vraiment dans quelle catégorie je le mettrais… Mais je te le conseil vivement ! Ne t’embête pas à le chercher ici : je te ramènerais mon volume ! »

Il faut que ça vive et que ça tourne la culture ! Gabriel acquiesce pour le côté apaisant des romans d’amour.

« J’aime les histoires qui finissent bien en ce moment. Le monde est assez tragique pour moi. Je remets les lectures qui font frissonner ou pleurer de chagrin à plus tard ! »

Adil s’intéresse à sa vie sentimentale et ça ne prend pas Gabriel à rebrousse-poil. Ils se connaissaient, s’appréciaient au-delà du travail… La question n’était pas vraiment dérangeante. Du moins elle ne l’aurait pas été si l’objet de sa passion n’était pas une connaissance professionnelle commune !

« Non je suis célibataire pour le moment. Mais je viens d’arriver, chaque chose en son temps. »

A force de dire qu’il « venait d’arriver », ça faisait déjà quelques mois quand même. En tout cas il n’avait pas menti à Adil.

« Mais j’ai remarqué de belles personnes… Alors disons que pour le moment je tente de vaincre ma relative timidité à ce niveau. »

Mais puisqu’ils parlent de famille ou rattachés :

« Comment vont tes enfants ? Ils ne sont pas avec toi ? »

Difficile d’ignorer qu’Adil en avait deux : il avait une très jolie photo sur son bureau. Et ce côté « papa très fier » lorsqu’on les évoquait… !

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Gabriel & Adil
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Il y avait toujours ces membres d’une entreprise qu’on aimait plus croiser en dehors du boulot que d’autres et, sans grande surprise, Gabriel faisait partie de ces derniers. J’avais toujours trouvé que c’était facile de discuter avec lui, déjà au boulot, mais j’avais aussi déjà eu l’occasion de me rendre compte que c’était le cas en dehors du bureau. Puis au final, on ne parlait pas boulot quand on n’y était pas, sauf à la limite comme maintenant, mais c’était plus sous forme d’ironie qu’autre chose. « Ceci explique donc cela… J’ose espérer qu’il touche une partie de ta paye ! » Mais évidemment, sans grande surprise vu le lieu où on se trouve actuellement, on se retrouve à parler livres. J’acquiesce finalement quand il accepte le seul conseil que je peux lui donner sur le sujet : aller parler aux employés de la librairie. Si, de manière générale, j’ai toujours envie d’aider, j’ai bien conscience que dans le cas présent, je ne peux pas le faire, ne connaissant ni la série, ni la saga en elle-même. « Tu verras, ils sont vraiment cools. » Bon, fallait dire que vu le temps que je passais ici, disons que j’avais plus ou moins appris à les connaître, même si ça restait professionnel, évidemment. J’acquiesce finalement quand il me conseille la série, autant par le biais de Netflix que par le biais de la littérature, un sourire s’étirant sur mes lèvres au passage. « Le romanesque, ça fait toujours du bien, une fois de temps en temps. Tant que ça reste un minimum appréciable, c’est le plus important. » J’acquiesce finalement quand il mentionne la série et l’esthétique de cette dernière. Même sans avoir regardé un seul épisode de la série, j’ai clairement eu l’occasion d’entendre parler de l’esthétisme de cette dernière, autant dans les décors que dans les tenues des protagonistes. « Ca ne me surprend pas que tu m’en parles, je crois que l’esthétisme de la série, c’est l’élément dont les gens parlent le plus. Mais oui, je pense que je vais finir par me laisser tenter. Mais si je le fais, je me connais, je vais vouloir lire les livres avant de regarder la série. » C’est ce que je fais toujours, que ça soit pour les séries ou pour les films. Le problème, c’est que je juge aussi très facilement l’adaptation, peut-être même un peu trop. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai fini dans une salle de cinéma, déçu d’un film que tout le monde trouvait génial, juste parce qu’ils n’avaient pas assez bien adapté la pépite qu’était le livre -à minima à mon goût-.

Je regarde une dernière fois mon sac avant de relever la tête vers Gabriel. « C’est listen for the lie, d’Amy Tintera. Elle écrit pas des thrillers, habituellement, mais c’est son premier et considérant que j’aime beaucoup son style, je voulais tenter le coup. Et ça parle d’une fille qui est soupçonnée d’avoir tué sa meilleure amie, tout le monde en est convaincu d’ailleurs, mais elle ne se souvient de rien. » Et clairement, à mes yeux, c’était un synopsis qui était des plus intéressants, à voir si le livre serait aussi intéressant que ce qui était promis. J’acquiesce finalement face aux paroles de Gabriel, ma curiosité se retrouvant rapidement piquée par ses propos. « Tu dirais que c’est quoi, ton livre préféré ? » Personnellement, je serai clairement incapable de classer les livres que je possède. Il y en a certains que je préfère à d’autres, mais de là à vraiment choisir un livre favori… Difficile à dire. J’ai des auteurs préférés, et Stephen King est probablement mon préféré tout court, mais un livre préféré ? Il faudrait clairement que je réfléchisse longtemps pour en choisir un préféré et, à vrai dire, je suis à peu près sûr que je n’aurais pas fait de choix, même après plusieurs heures ou plusieurs jours. J’acquiesce finalement face à ses propos. Je comprends plus que parfaitement de quoi il parle. La lecture, ça se fait par phases, mais c’est d’autant plus le cas quand on parle des styles littéraires vers lesquels on décide de se tourner. « J’ai eu ma phase pendant laquelle je ne lisais que des livres qui se finissaient bien y a pas si longtemps, mais là je suis retombée dans une phase thrillers. » Probablement que j’avais lu un peu trop d’histoires qui se finissaient bien, avec le divorce. Le sujet dévie finalement sur le célibat du jeune homme présent face à moi. Je me permets d’être curieux, même si j’essaie de le faire doucement, comme pour lui laisser le temps et le choix de me dire que ça ne me regarde pas. J’écoute sa réponse, appréciant directement sa façon de penser. Clairement oui, ça ne sert à rien d’être pressé, surtout dans ce registre-là. Quand il parle de ses rencontres, ceci dit, je dois me retenir d’arquer un sourcil. J’ai peut-être remarqué quelques coups d’œil mais.. C’est tout au plus un peut-être, et clairement je ne suis clairement pas assez sûr de moi pour ne serait-ce qu’envisager d’aborder le sujet, surtout avec le principal concerné. « Ca passera avec le temps, je pense. Et puis après tout, t’es encore en train de t’habituer à Bar Harbor et au boulot, et ça se passe très bien, donc je ne doute pas que ça se fasse naturellement par la suite. » Mais s’il était vraiment question de Jameson.. Ouais, bon, la timidité de Gabriel ne serait pas le seul problème, disons. Un sourie s’étend très rapidement sur mes lèvres quand il parle de mes enfants. « Ils sont avec leur mère cette semaine, je les récupère demain. » Et clairement, vivement demain. Leur absence, c’est ce qui me touche le plus, dans ce divorce. Au final, j’ai appris à accepter le fait que notre relation, à Athena et moi, devait être particulièrement fragile pour que mon simple coming-out puisse amener à notre divorce. C’était surement une fragilité dont aucun de nous deux n’aurions pu avoir conscience, mais l’idée était là malgré tout. Mais mes enfants.. Evidemment que j’avais envie de les protéger de tout ça, mais je me doutais bien que je n’y arrivais pas si bien, surtout que je doutais fortement que leur mère partage mon envie de les épargner.

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Gabriel a un sourire malicieux en hochant la tête de gauche à droite.

« Révise tes classiques : ils ne veulent pas être payés ! »

Enfin... les choses changeaient subtilement à un moment de la série de volumes mais Dobby n'était pas vraiment un elfe de maison comme les autres. Gabriel vient néanmoins poser son index sur ses lèvres pour demander à son employeur de faire preuve de discrétion.

« Si tu révèles pour secret à qui que ce soit, je nierais ! »

Il revient serrer contre lui les deux volumes qu'il transportait le temps de bavarder. Ça lui faisait plaisir d'être tombé sur Adil d'une façon aussi inattendu. Gabriel avait une personnalité sociable qui souffrait facilement du manque d'échange avec ses semblables ! Et s'il s'était fait quelques amis à présent à Bar Harbor, Adil restait sans aucun doute le premier, au delà de leur relation professionnelle.

« De toute façon ceux qui se moquent des gens qui aiment lire des romans d'amour sont généralement ceux qui ne lisent pas beaucoup. Ils aiment prétendre que tout ce qu'ils lisent a une portée philosophique ou quoi... Ils feraient mieux de lire un peu plus et de juger un peu moins ! »

Parfois on lui disait qu'il était un peu cliché avec ses romans d'amour, sa coquetterie naturelle et tout ça... Il n'avait jamais bien compris la nécessité de juger de ses lectures. Ça ne faisait de mal à personne et il ne demandait pas non plus aux autres de lire absolument ces livres là. Mais c'était comme ces personnes qui disent à d'autres personnes en surpoids qu'elles devraient maigrir. Ces deux groupes de personnes pensaient avoir la permission de rabrouer les autres « pour les élever ». A deux doigts de croire sauver leur intellect ou leur santé. A trois fois rien de dire que s'ils ne le faisaient pas, c'était de la non assistance à personne en danger. Fallait laisser les gens vivre, s'occuper de leur assiette et de leur préférence de lecture.

« Il y a des événements avec des bals costumés ou des choses comme ça à Bar Harbor ? En dehors de Halloween je veux dire. »

Il était prêt à payer de sa poche et faire envoyer anonymement à Jameson un beau costume à la Anthony Bridgerton ! Ça voulait pas dire qu'il le mettrait mais bon... A cette idée il sentait déjà les bouffées de chaleur montrer le bout de leur nez.

Adil lui parle du bouquin qu'il vient chercher... Et le titre comme l'auteur lui sont inconnus. Mais le synopsis semblait réellement sympa et taquin, il convient :

« Je te l'emprunterais peut être lorsque tu l'auras terminé ! Mais seulement si tu es prêt à le voir absent de ta bibliothèque pendant plusieurs semaines parce qu'avec le retour timide du beau temps, je n'ai qu'une envie c'est de sortir. »

Enfin pour le moment le beau temps était très très très timide hein. Mais ça allait venir. Les températures n'étaient presque plus jamais négatives en dehors de certaines nuits. La neige tombait moins souvent et fondait plus vite. Le vent soufflait lui aussi un peu moins froid. Ce n'était que de toutes petites choses mais elles annonçaient le printemps oui.

Quant à son livre préféré, celui que Gabriel comptait rapporter à Adil pour qu'il puisse le lire, il n'a donc aucune hésitation :

« Les sept morts d'Evelyn Hardcastle du Stuart Turton. Je l'ai déjà lu trois, peut être même quatre fois. La fin n'est pas ce que je préfère mais le reste du livre tout entier m'a passionné ! »

Il n'était pas de ceux qui aiment relire le même livre plusieurs fois et pourtant celui là faisait exception ! Quant au thriller :

« Je lis le plus souvent juste avant de me coucher, même si parfois je le fais aussi au milieu de la journée. J'ai un esprit beaucoup trop influençable pour lire des choses épeurantes juste avant de m'endormir ! »

Il éclate d'un rire qu'il étouffe d'une main, histoire de ne déranger personne même si en dehors d'eux et d'une personne derrière le comptoir il n'y avait personne à cette heure ci.

Adil se veut rassurant à propos de sa vie sociale et Gabriel acquiesce, tranquille.

« Je ne suis pas inquiet. Je me sens déjà pas si mal intégré en réalité et j'ai déjà commencé à prendre mes petites habitudes. Tu y es pour beaucoup d'ailleurs et je ne t'en remercierais sans doute jamais assez. Ce boulot, c'était toute une opportunité pour moi. Et je n'ai aucun regret, j'ai fait le bon choix. »

Un sourire passe à nouveau sur les lèvres du vénézuélien à propos des enfants d'Adil. Son regard s'était allumé d'un seul coup et son sourire avait eu cette nuance particulière qu'ont les parents lorsqu'ils évoquent leur progéniture tant aimé. Lui avait beaucoup avoir une mémoire infaillible, il n'avait aucun souvenir de ce genre de regard ou de sourire de la part de ses parents. Alors il trouvait ça encore plus beau chez Adil.

« Ça leur fait quel âge ? Tu dois avoir hâte à demain et en même temps, ta tranquillité va prendre du plomb dans l'aile ! »

Il plaisantait mais des enfants ça restait une demande d'attention de tous les instants.

« Ils doivent avoir hâte aux beaux jours aussi non ? Faire des bonhommes de neige c'est chouette mais après 4 ou 5 mois, ils doivent avoir envie d'autre chose ! »


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Adil Maity
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Âge : 43 ans
Statut civil : Divorcé, mariage aimé, mariage réussi et pourtant, mariage raté. Détruit par une réalité que mon ex-femme n'était pas prête à supporter, alors qu'elle n'aurait rien changé à notre histoire.
Métier : Avocat en droit pénal, à la tête de mon propre cabinet d'avocat, une réussite à laquelle je n'aurai jamais osé croire. Je fais encore quelques interventions à l'université, même si elles sont plus rares que par le passé.
Habitation : Une petite maison dans le quartier du port.
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Gabriel & Adil
a different meeting


Un rire s’échappe d’entre mes lèvres face à sa remarque. Clairement, il connaît bien ses classiques, ça le confirme. « Visiblement, tu connais bien les tiens ! Que veux-tu, je dois être trop vieux jeu. » Difficilement. J’avais lu plusieurs fois les livres Harry Potter et, si je ne pouvais clairement pas me rappeler de tous les détails présents dans ces derniers, disons que je connais bien les basiques. Je lève finalement les mains en signe de capitulation avant de reprendre la parole. « Et mince, je suis bloqué ! Promis, promis, je garderai le silence. » C’était ça que j’appréciais dans le cabinet, d’autant plus avec Gabriel. L’ambiance était bonne, légère et, surtout en dehors de nos heures de travail, on n’hésitait absolument pas à faire quelques petites blagues. Donc oui, franchement rien qu’à ce niveau-là ; j’étais bien content de ce que j’avais réussi à faire en créant ce cabinet, mais aussi en sélectionnant les personnes qui y travailleraient. Et pourtant, je n’étais pas du genre à passer ce genre de choses facilement. On parle finalement de nos lectures du moment et un sourire s’étend sur mes lèvres face à ses paroles. Clairement oui, il n’y a absolument rien de mal au fait de lire des romans d’amour, j’étais complètement d’accord avec son point de vue. Et d’ailleurs, ce genre de discours pouvait marcher avec tous les types de lecture. Peu importe ce que quelqu’un lit, tant qu’il ne cherche pas à l’imposer à qui que ce soit ou autres choses ce genre, on s’en fiche. Alors évidemment, certains types de lecture sont plus difficiles que d’autres, et potentiellement plus risqués, mais ça s’arrête là. « T’as complètement raison. Peu importe ce que l’on lit, tant que ça nous plait, c’est le plus important. Et tant qu’on ne cherche pas à l’imposer aux autres, aussi. » Mais ça, c’était comme pour tout le reste, d’ailleurs. Peu importe quelles étaient nos opinions, il état primordial de ne pas les imposer aux autres.

Notre discussion se concentre un peu plus sur Bridgerton et, face à la question de Gabriel, je suis obligé de secouer la tête dans le sens de la négation. Si les festivités ne sont pas nécessairement très rares à Bar Harbor, celles de ce genre le sont clairement et, à part en période d’Halloween, les soirées déguisées se font encore plus rares. « Malheureusement non, il n’y en a pas. Les soirées déguisées déjà, ne sont pas très fréquentes, mais alors les bals costumés.. Je crois que je n’en ai jamais vus. La seule fois où j’en ai vus, et où j’ai assisté à l’un d’eux, c’est quand j’étais à la fac, mais ce n’était pas ici. » Au contraire, c’était dans une ville bien plus peuplée du Maine. Alors certes, le bal n’avait pas été organisé par la ville mais par l’université, mais j’en gardais un très bon souvenir. Je suis à peu près sûr que je devais encore avoir des photos de cette soirée-là quelque part, d’autant plus considérant que c’était là-bas que l’on s’était officiellement mis ensemble, avec ma femme. « C’était un bal masqué, d’ailleurs, en plus d’être un bal costumé. J’en garde vraiment un bon souvenir. » J’acquiesce quand on parle finalement de ma prochaine lecture, celle que je démarrerai surement dès que je rentrerai chez moi, ou alors dès ce soir, au choix. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres quand il mentionne qu’il risque d’être absent de ma bibliothèque pendant un moment, avant d’hausser les épaules. « Si à ce moment-là, je l’ai déjà lu, je m’en fiche pas mal. Tu es un de ces lecteurs qui prend son temps, du coup ? Et pour le retour du beau temps, je peux comprendre. L’avantage ici, c’est que même si le beau temps prend son temps pour revenir, c’est relativement constant, quand même. » Ce n’était pas comme dans certaines régions où le soleil repointait le bout de son nez avant qu’il se mette à pleuvoir des cordes, ou carrément à neiger. Ici, le soleil et la pluie se succédaient pendant le retour de la bonne saison, mais sans pour autant donner l’impression aux habitants d’une quelconque forme de « trahison ». Un sourire s’étire finalement sur mes lèvres quand il me parle de sa lecture préférée, acquiesçant face à ses paroles. « Bon choix ! Je l’ai déjà lu plusieurs fois. Je ne suis pas sûr que je le mettrai dans mes lectures préférées, ceci dit. Mais en même temps, je suis à peu près sûr que je serai incapable de vraiment faire une quelconque forme de classement, donc bon. » J’aimais un peu trop lire pour ça. J’acquiesce finalement quand il me parle de ses habitudes de lecture, un petit rire s’échappant de mes lèvres alors qu’il mentionne le fait qu’il puisse être influencé par ses lectures. « Ca peut se comprendre, il y a des auteurs que je ne lis presque jamais avant d’aller dormir. C’est le cas de Stephen King, par exemple. J’adore ses livres, il fait partie de mes auteurs préférés, mais les lire avant d’aller dormir, disons que ce n’est pas toujours la meilleure des idées. Je sais pas si tu as lu certains de ses livres ? » Il était assez connu mais, pour autant, avait un style d’écriture un peu unique, à sa manière, ce qui rebutait certains des lecteurs qui, au final, se retrouvaient déçus une fois leurs livres en main.

Quand on parle de sa présence en ville, un petit sourire s’étend sur mes lèvres. Il a raison, de ce que j’ai vu, il a déjà eu l’occasion de bien s’intégrer en ville, et tant mieux pour lui. Je secoue finalement la tête dans le sens de la négation quand il me dit qu’il ne me remerciera jamais assez, mais sans pour autant l’interrompre. J’attends qu’il ait fini de parler avant de reprendre la parole. « Tu n’as pas besoin de me remercier, tu le fais largement assez en travaillant comme tu le fais. Mais je dois dire que savoir que tu te sens bien ici, en ville je veux dire, ça me fait d’autant plus plaisir. » Même s’il faisait un bon boulot, s’il ne se plaisait pas en ville, j’aurais surement une forme de culpabilité, parce que j’aurais été celui qui l’aurait fait venir en ville. Mais ce n’est pas le cas et, assez franchement, tant mieux. Surtout qu’il le mérite, vu ce que je connais de lui. On parle finalement de mes enfants et, comme à chaque fois que l’on parle d’eux, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un grand sourire sur les lèvres et, surtout, une grande chaleur au niveau de mon cœur. Mes deux enfants sont la plus grande de mes fiertés, sans la moindre hésitation, et je fais tout pour leur montrer autant que possible. « Ils vont avoir 13 ans cette année, en juin. Franchement ? Le temps passe hyper vite, je sais que tous les parents le disent, mais je crois que j’ai pas réalisé à quel point c’était vrai jusqu’à ce que je sois père. » Mais c’était le cas de beaucoup de choses. C’est aussi ça, devenir parent, je suppose. « Et par rapport à ma tranquillité.. Disons que je passerai moins de temps au boulot, mais aussi moins de temps chez moi, ils ont pas mal besoin de se dépenser, en ce moment. » C’est de leur âge, cette forme d’hyperactivité, ou en tout cas, j’avais eu la même qu’eux à leur âge, tout comme mes frères et ma sœur. Finalement, j’acquiesce face à sa question. « T’as pas idée. Au début de l’hiver, ils sautaient partout parce qu’ils allaient enfin pouvoir jouer dans la neige. Maintenant, ils n’attendent qu’une chose, c’est pouvoir sortir sans avoir trop besoin de se couvrir et, aussi, pouvoir passer du temps à la plage. Tu feras quoi toi, d’ailleurs, au moment des beaux jours ? Ca sera ton premier été ici, t’as des plans en particulier ? »

@Gabriel Medina  w817

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Gabriel Medina
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Gabriel Medina
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Gabriel rit à mi-voix en acquiesçant. Après, lui il était littéralement né avec Harry Potter ou a peu de choses près en tout cas. C'était presque comme si le monde n'en avait jamais connu l'absence pour lui. Ça faisait partit des classiques. Ils avaient beau essentiellement plaisanter, ça restait étrange pour Gabriel d'imaginer la jeunesse d'Adil, par exemple. Les téléphones portables qui n'étaient arrivés que durant son adolescence et avec des performances ridicules par rapport à aujourd'hui, si on exceptait la durée des batteries. Il avait connu Michael Jackson noir et la télévision sans le satellite. Ils n'avaient pas un âge si différent en vrai et pourtant, leurs enfances d'un point de vue technologique étaient séparées par un fossé. Est-ce qu'il ressentirait la même chose à 43 ans en croisant la route d'un jeune homme qui n'en avait que 25 ? Ça lui donnait le tournis tant il avait parfois l'impression qu'il ne restait rien à inventer. Il avait tellement tort.

Gabriel acquiesce finalement à propos de la lecture, des thèmes qu'on pouvait aimer sans devoir en avoir honte. Et pour ce qui était de ne pas forcer à la lecture :

« Malheureusement je crois que c'est quelque chose que l'éducation nationale n'a pas encore compris. »

Bien sûr, ça restait important de connaître certains classiques. Mais il n'était pas utile d'obliger les enfants à les lire, de les écœurer de la lecture en insistant alors qu'ils n'aimaient pas ce qu'ils lisaient... On pouvait en sortir un ou deux textes pour en faire une analyse. Mais on préférait dire aux jeunes que s'ils aimaient les romans modernes, les bandes-dessinées ou utiliser une liseuse ils n'étaient pas « de vrais lecteurs ». Pour ça il fallait aimer Victor Hugo, connaître le Rouge et le Noir par cœur et pouvoir citer les Liaisons Dangereuses de tête et sans aide. Ça tendait au ridicule selon lui.

« Ho c'est dommage... »

Pour ce qui était de n'avoir pas de fête costumé ou quelque chose dans ce goût là. C'est vrai que venant de New-York, Gabriel n'avait eu jusque là qu'à se pencher pour profiter de ce genre de soirée. Ça allait lui manquer. Ceci étant dit :

« Peu importe, je ne désespère pas de te convaincre d'instaurer une date dans l'année pour célébrer le fait d'être collègues. Je m'en occuperais, même si puisque tu es le chef, les jus de fruit et les petits fours seront payés avec ton compte de société ! »

Il rit, assurant :

« Je plaisante. Enfin non, je le pense. Mais je t'aurais à l'usure quoi... ! »

Et de convenir ensuite :

« Ça laisse généralement de bons souvenirs ce genre de petites soirées. On voit les gens autrement je pense. »

Selon le choix du costume ou l'attitude dans un milieu de détente. Ça permettait parfois de rencontrer les moitiés ou les marmots des autres aussi. C'était être actif sur un plan plus social que professionnel peut être bien.

« Oui je suis un lecteur parfois très lent. D'autres fois je finis le livre dans la journée mais ça reste rare. Et j'avoue, puisqu'on parle du beau temps, que j'ai du mal à m'enfermer dans un livre lorsqu'il fait beau. Comme ce sera mon premier printemps et été à Bar Harbor, je pense que ce sera encore pire. »

Il allait avoir beaucoup de choses à voir ! Gabriel a un petit « ho ! » déçu en réalisant que le livre dont il disait depuis quelques minutes à Adil qu'il allait le lui prêter avait déjà été lu par ce dernier !

« Bon, ce n'est pas grave, je finirais bien par en trouver un que j'aime et que tu n'as pas encore lu ! »

A propos de Stephen King, Gabriel acquiesce. Il en avait déjà lu et d'ailleurs :

« Un autre de mes romans préférés est de lui. Enfin... C'est de lui mais il l'a publié sous son alias de Richard Bachman. « Marche ou crève » tu l'as lu ? Je l'ai bouquiné quand j'étais ado, il m'a bouleversé à sa façon. »

Parfois il lui arrivait d'y repenser d'ailleurs. Bref. Les enfants d'Adil entraient dans cette période de l'adolescence qui risquait d'être un peu sport pour leur père ! Treize ans c'était souvent le début de toutes les contrariétés, de tous les complexes d'ado qui nous faisaient rivaliser avec nos parents. Ça voulait pas dire qu'on les aimait moins. Mais on avait besoin de se prouver. A leurs yeux comme aux nôtres. Même s'il n'avait pas eu de parents suite au drame du Venezuela, Gabriel avait vécu cette période ingrate lui aussi !

« Un jour tu vas te lever et pouf, tu réaliseras qu'ils sont mariés et qu'ils ont des enfants eux aussi. C'est agréable et un peu effrayant non ? »

En tout cas, pour ce qui étaient des projets des enfants d'Adil, ils ressemblaient un peu aux siens... !

« Un peu comme tes enfants. La plage sûrement. Des balades en forêt aussi. Je n'ai rien de vraiment planifié pour cette année, ça viendra comme ça viendra. »

Il était tranquille avec ça. Gabriel ne comptait pas quitter la ville, il voulait apprendre à la connaître correctement pendant ces nouvelles saisons.

« On m'a dit qu'il y avait un élevage d'alpaga de l'autre côté de la forêt. Peut être que j'irais voir avant qu'ils ne soient complètement tondus ! »

Ça le rendait un brin curieux.

« Et bien sûr si à un moment ou à un autre tu as quelque chose, un endroit ou quoi à me conseiller, je prend ! »

Mais finalement :

« Tu as prévu quelque chose de particulier toi ? »


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Gabriel & Adil
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Le sujet de l’éducation nationale était généralement un sujet épineux, mais la question qui me taraudait quand le sujet était abordé n’aurait probablement jamais de réponse : est-ce que ceux qui décidaient des programmes les considéraient réellement comme adaptés ? Est-ce que cela reflétait l’éducation qu’ils donnaient à leurs propres enfants ? Je n’avais jamais prétendu être vraiment au fait de ce qu’il se passait au niveau éducation avant d’avoir mes propres enfants, mais depuis qu’Emma et Noah étaient arrivés, et surtout depuis qu’ils avaient commencé à aller à l’école, disons que j’avais eu l’occasion de me renseigner sur les décisions prises par l’éducation nationale et, si je ne pouvais que valider certaines d’entre elles, autant dire que d’autres n’étaient rien d’autre qu’incohérentes, à mes yeux. « Ils veulent que nos petits jeunes soient touche à tout et, dans le fond, je peux comprendre le raisonnement. Mais ça ne risque pas de réellement fonctionner comme ça, il faut un minimum de pédagogie. Ou, à minima, une façon de faire qui intéresse vraiment les élèves. » Après, évidemment, les sources d’intérêt des enfants varient d’un enfant à l’autre, il n’existait pas de loi universelle, mais je ne doutais pas une seule seconde du fait qu’il existe potentiellement un système plus adapté que le système déjà mis en place. « Sans compter qu’ils devraient songer à remettre la liste de livres à lire au goût du jour, ça aiderait aussi. » Encore une fois, quitte à vouloir faire lire les élèves, autant leur donner des livres qui ont plus de chance de les intéresser. Je ne compte pas le nombre de fois où Athena et moi avions dû batailler avec Emma et Noah pour qu’ils lisent leurs livres alors que même moi, je les avais détestés. Et concernant Bar Harbor et les célébrations pouvant être retrouvées dans la ville, certains types de soirées manquaient probablement mais, à la fois, comme dans le cas des enfants, les intérêts des uns et des autres varient d’une personne à l’autre. Une personne peut être parfaitement satisfaite par les animations déjà proposées à Bar Harbor alors que d’autres, par contre, ne le seront pas. « Les employés de la mairie sont généralement assez ouverts aux propositions. Ils n’acceptent pas tout, mais il y a une sorte de boîte à idées, au niveau de l’accueil. Tu pourrais toujours passer y faire un tour, si tu veux ? » Ceci dit, n’ayant jamais mis quoique ce soit dans cette fameuse boîte à idées, je n’avais jamais réellement eu l’intérêt de me renseigner quant à ce qu’ils faisaient des fameuses idées mises dans cette dernière. Mais je suppose que, comme pour beaucoup d’autres choses, ça valait le coup d’essayer.

Un rire s’échappe finalement d’entre mes lèvres quand il reprend la parole. Bah tiens, en voilà un qui perd pas le nord. Ceci dit, en tant que patron de mon propre cabinet, c’est sûr que je pourrais réfléchir à des activités pour souder l’équipe, ou des choses de ce genre. Malgré qu’une partie de l’équipe vienne du cabinet dans lequel je travaillais par le passé, des activités pourraient au moins permettre de mêler les deux « groupes », même si à mes yeux, il n’y avait pas deux groupes. « Ceci dit, ce sur quoi je te rejoins, c’est l’idée de faire des activités de groupe. Pour lesquelles, par contre, faudrait que je prenne le temps d’y réfléchir. » Ca ne serait pas une décision à prendre à la légère et de manière impulsive et en plus, comme l’avait si bien dit Gabriel, ça serait à « mes » frais, donc il fallait aussi que je pense à ces choses-là. Un rire finit par s’échapper de mes lèvres quand il parle de m’avoir à l’usure. « J’ai deux enfants qui en plus, sont des jumeaux. Crois moi que ça fait longtemps que ce  n’est plus aussi simple de m’avoir à l’usure. » Si on enlève le fait que dans leur cas, il suffit qu’ils me fassent les yeux doux, et j’accepterai beaucoup de choses -tel que le chat qui vit maintenant chez moi, par exemple-. Mais bon, Gabriel n’étant pas mon fils, j’osais espérer être capable d’être plus « résistant » face à lui. J’acquiesce finalement quand il me dit que ce genre de soirées laissent de bons souvenirs. J’étais du genre très fêtard, quand j’étais plus jeune et, heureusement, je n’avais jamais été du genre à avoir l’alcool qui fait oublier. Alors oui, autant dire que, en dehors des cas où les soirées ne se passaient pas très bien, je gardais toujours un bon -voire très bon- souvenir des soirées auxquelles je participais.

J’acquiesce finalement quand le sujet revient sur la lecture et, dans le cas présent, sur le rythme de lecture de Gabriel. Je finis par hausser les épaules avant de reprendre la parole. « De toute façon, le meilleur rythme de lecture, c’est celui qui nous convient le mieux. Peu importe que tu lises lentement ou rapidement, tant que t’y prends plaisir, c’est le principal, je trouve. » Nombreux sont ceux qui, parfois, se retrouvent à se mettre la pression avec des histoires de piles à livres ou autres. Si certains apprécient le fait d’avoir une liste telle que celles-ci, d’autres s’en servent plus comme moyen de pression en se disant qu’ils doivent prouver qu’ils sont réellement lecteurs, alors que dans tous les cas, c’est quelque chose qui ne se prouve pas. Peu importe le nombre de pages que tu lis par jour, peu importe le nombre de livres que tu lis par mois ou par années, il n’y a pas de seuil à partir duquel tu peux être considéré comme étant lecteur, ou en tout cas pas à mes yeux. J’acquiesce finalement. « Je pense que tu trouveras, oui. Je suis moins renseigné sur les sorties des romances que des thrillers, donc c’est possible que tu finisses plus renseigné que moi. » Quant à Stephen King.. Qu’est-ce que j’aime cet auteur, bon sang. Je ne peux pas prétendre avoir été immensément fan de tous ses livres, mais disons qu’une bonne partie m’ont marqué et, en plus de ça, toujours pour des raisons très variables. Quant au livres Marche ou crève, je ne pouvais que rejoindre Gabriel. « Ce livre est génial, oui. Je ne l’ai lu qu’une fois, mais j’en garde un très bon souvenir. En plus de ça, il est du genre vraiment prenant. » Bon, c’est souvent le cas des livres de King, mais bon.

Et finalement, on parle de mes enfants et, comme à chaque fois que je parle d’eux, un grand sourire s’étend sur mes lèvres. Je secoue bien rapidement la tête face à ses propos. « Bon sang, me parle pas de ça, déjà que je trouve qu’ils grandissent beaucoup trop vite. » Bon, ceci dit, c’est clairement une phrase de parent, ça. Quant à l’idée d’être grand-père un jour.. Evidemment que l’idée me plaisait, mais autant dire que le plus tard serait le mieux. Dans tous les cas, peu importe dans quelles directions partiraient leurs vies, tant que ça resterait dans la légalité, je ne pourrai qu’être fier d’eux, ce n’était pas possible autrement. Dans le fond, je l’étais déjà, de toute manière. J’acquiesce finalement quand il parle de ses plans pour l’été, un sourire s’étendant sur mes lèvres face à ces derniers. Ce qu’il compte faire, ce ne sont que des valeurs sûres à Bar Harbor, donc il n’y avait aucune raison qu’il ne puisse pas en profiter. « Tu verras, c’est sûr que ça te plaira. Et je pourrai te filer des adresses, si tu veux. » Un sourire s’étend finalement sur mes lèvres alors qu’il mentionne un élevage d’alpagas, le fameux élevage tenu par Atticus Kane. J’y avais mis les pieds quelques fois, généralement accompagné de mes enfants parce qu’ils adoraient les animaux. « Tu verras, il est génial cet élevage. J’y suis déjà allé quelques fois avec Emma et Noah, j’y ai toujours passé un bon moment. » Et je savais qu’en général, c’était aussi le cas des autres. J’acquiesce finalement une nouvelle fois face à ses paroles. « Evidemment, tu peux compter sur moi ! » J’hausse finalement les épaules face à la question de Gabriel. « J’y ai pas encore vraiment réfléchi. On se partage la garde différemment l’été, en général. Elle a les petits pendant ses vacances, et je les ai pendant les miennes. En général, elle les prend en juillet et je les prends en Août. Alors au moins, j’ai encore un peu de temps pour y réfléchir ! Mais je pense que ça sera difficile de prévoir un voyage cette année, mais c’est pas grave, on fera des choses dans le coin. » Dans le coin ou, à minima, dans le Maine. Peut-être qu’on quitterait l’Etat, sans pour autant partir trop loin… L’avenir le dirait, je suppose.

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Gabriel acquiesce à propos de la pédagogie. Et il acquiesce peut-être d’autant plus lorsque son patron commente au sujet des méthodes et de l’intéressement des jeunes. Il était le premier à avoir eu une scolarité brillante parce qu’il en avait les moyens mémoriels mais pour les matières scientifiques, la mise en pratique… Il était largué. Son cas était certes particulier mais aucun professeur ne l’avait réellement identifié, le laissant dans une relative confusion éducative entre ses compétences présumées et ses « vraies » compétences.

« Je pense que beaucoup de professeurs aimeraient changer les choses, faire autrement. Mais ils sont malheureusement bridés par le ministère de l’éducation et le peu de moyens qu’il leur alloue. »

Evidemment, ce n’était pas une vérité absolue. Il y avait aussi trop de prof qui n’en avait rien à foutre et qui ne s’intéressaient pas au concept du décrochage scolaire.

« Je ne sais pas ce que donnent l’école à Bar Harbor, tu dois en savoir beaucoup plus long que moi à ce sujet. Mais j’espère que tes enfants sont bien encadrés. »

Et les enfants des autres. Mais c’était à Adil qu’il s’adressait présentement quoi ! Par contre à propos des listes de lecture, Gabriel ne peut qu’abonder dans le sens de l’autre homme.

« Déjà pour nous en tant qu’adulte c’est parfois fastidieux… Ils ne sont pas obligés de les retirer de la liste, certains élèves tôt ou tard pourraient avoir de la curiosité pour nos vieux classiques. Mais simplement l’étoffer avec des choses un peu plus modernes. Je ne crois pas qu’on doive forcément attendre qu’un auteur soit mort pour présumer de ce qu’il a voulu dire au chapitre douze, paragraphe sept ! »

Bref. Gabriel espérait bien avoir la chance d’avoir un enfant un beau jour et il espérait que d’ici là les choses se seraient peut-être un peu améliorées ou qu’il aurait les armes pour aider à son éducation.

Adil lui parle de la mairie, des suggestions qu’il est possible de faire… Et Gabriel acquiesce.

« Je suppose qu’il est même possible de les contacter en ligne. Je ferais peut-être ça. »

Les mairies c’était partout pareil : ça avait des horaires improbables, des effectifs réduits pas toujours très enclins à se hâter, tout ça… Il préférait encore s’en remettre au numérique ! Et encore ils avaient de la chance : Bar Harbor était assez grand pour que le maire de la ville ne soit pas un agriculteur plus souvent dans les champs que derrière son bureau !

En tout cas, Adil semble faire le tri dans ses « suggestions ». Ça se faisait beaucoup dans les grandes sociétés américaines. Ce n’était pas toujours l’ensemble du personnel qui était convié mais c’était un week-end de camping, une journée avec un coach en relations interpersonnelles, tout ça…

« Ça peut être sympa. Tiens-moi au courant je suis curieux ! »

Et toujours relativement partant, fallait pas se mentir. Quoi qu’il en soit, Gabriel a un bref éclat de rire, qu’il tente à nouveau de camoufler pour ne pas trop déranger la quiétude des lieux.

« Oui j’imagine que ça brasse de l’air… ! »

Mais d’ajouter de manière taquine :

« J’ai grandi avec une 20aine d'autres gamins. Je suis imbattable dans une bataille de « oui/non ». Je les mets au défi quand tu veux ! »

Il plaisantait. Mais c’est vrai qu’il pouvait être infatigable à ce sujet et parfois ça lui était même utile au téléphone, pour le cabinet, lorsque certains clients avaient des demandes pour le moins farfelues.

Gabriel acquiesce encore, cette fois pour le rythme de lecture. De toute façon ça ne servait à rien de gaver comme des oies qui que se soit à ce niveau-là.

« Si c’est pour s’écœurer de la lecture de toute façon, c’est contre-productif. »

Les voilà qui échangent encore à propos de leurs lectures, de titres ou d’auteurs. Une conversation très anodine et sûrement que quiconque les surprendrait ne devinerait pas nécessaire qu’ils avaient en premier lieu une relation d’employeur et d’employé. Par chance Adil savait être dans un autre rôle que celui du patron en dehors du boulot et Gabriel savait être professionnel malgré leur relative amitié du dehors.

C’est mignon de voir Adil angoisser à l’avance pour ses enfants. Enfin… Angoissé n’était peut-être pas le mot. Mais disons qu’il y avait de toute évidence déjà bien pensé !

« Ils resteront tes bébés même lorsqu’ils auront les leurs ! »

Quant aux bonnes adresses :

« Oui merci, je prends tout ce que je peux prendre de toute façon. C’est ma première année, j’aimerais en profiter pour en faire le maximum et me sentir moins étranger à Bar Harbor. »

Pas vis-à-vis des locaux, même s’il le resterait toujours… Mais plutôt vis-à-vis de ce que tous savaient déjà sur les lieux. Les bons coins rando, la plage, les trucs à voir absolument… ! Il voulait se sentir plus proche des habitants de la ville que des touristes qui y passaient, en somme.

« C’est bien que ça ne soit pas une galère sans fin de prévoir les vacances avec ton ex-femme. »

Parfois ça vous pourrissait les vacances des mois avant ces dernières ces disputes pour quelques jours qui ne convenaient pas ou quoi. Gabriel souhaitait à Adil que ça reste tel quel.

« Il y a de belles choses à faire dans le coin oui. Je suppose que les touristes ne viendraient pas sans ça de toute façon. Je suis sûr qu’ils s’amuseront bien. Et puis ils seront avec papa… ! »

C’était déjà un petit évènement sympa en soi n’est-ce pas ?


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