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Sors un peu de ta bulle | PV : Charlie O'Neil
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Gemma O'Neil
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Gemma O'Neil
Pseudo : ARCADIA/Elle
Faceclaim : Lily Collins (crédit avatar : proserpinegraphics)
Multicomptes : Lorna Hennessy & Riley McAllister & Freya Sterling
Présence : Présent.e
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Âge : 34 ans
Métier : Fleuriste et Propriétaire de la boutique de fleurs "Friendly flowers". Héritage précieux de sa grand-mère.
Habitation : Une maison avec un grand jardin fleuri dans Somesville. Héritage de ses grands-parents dont elle prend soin.
Warnings : Rejet familial & Décès & Tromperie & Phobie & Alcool
Messages : 52
Sors un peu de ta bulle

Il fut une époque où sa relation avec son frère a été hasardeuse et compliquée. Tiraillée entre la haine, l'amour et une certaine envie. Depuis toujours, Charlie s'était accaparé la totale attention de leurs parents même papy. Gemma n'était que l'enfant mise de côté et qui malgré tous les efforts n'avait jamais obtenue ce qu'elle souhaitait hormis de papy qui avait ouvert les yeux au bout d'un moment. Certainement grâce à mamie et les mots qu'elle savait trouver pour parler. On ne peut pas dire que Gemma ait eu l'impression d'être une enfant désirée. Elle a juste été là, ni plus ni moins. Au bout d'un moment, quand on constate que nous n'existons pas pour des gens, et même pour des membres de votre propre famille, on laisse tomber. Fournir des efforts pour des gens qui n'en valent pas la peine, c'est plonger lentement, mais sûrement sous une certaine forme de dépression. Une chose que Gemma refuse catégoriquement.

Après tout, l'adage le dit si bien : On ne choisit pas sa famille, mais l'on peut choisir ses amis.

Et il n'y a que ces derniers qui lui ont offert la conviction que oui, elle existait et qu'elle en avait le droit. C'est avec eux et ses grands-parents que Gemma a pu avoir les bases solides pour affronter la vie et la dureté qu'il peut y avoir. Et croyez-le, la vie est difficile. Même si Gemma a coupé plus ou moins les ponts avec ses parents, ces derniers ne se lassent pas de venir l'enquiquiner au besoin. Et toujours pour le même sujet. Son frère. Cependant, avec le temps, Gemma a su s'exprimer et partager ses fonds de pensées, même si cela ne pouvait pas plaire et choquer sous un certain abord. Ses parents avaient assez gâché son passé et la jeune femme refusait qu'ils le fassent avec son présent et pire encore son avenir.

Si la relation en dent de scie avec son aîné a existé, c'est bien à cause d'eux. Sans vergogne, ils ont non seulement mis de la pression à Charlie, mais ils n'ont eu de cesse de rabaisser Gemma.

Pourquoi ne fais-tu rien comme ton frère ?
Pourquoi ne prends-tu pas exemple sur lui ?
Pourquoi ne pas faire des études prestigieuses ?
Pourquoi ci ? Pourquoi ça ? Et bla bla bla…

Au bout d'un moment, forcément, on explose. On hurle. On sort des mots qu'on a jamais osé, quitte à être un brin vulgaire. Chose que pourtant, Gemma déteste surtout venant de sa bouche. Elle, amoureuse des beaux mots et des phrases bien tournés et enjolivés par un langage plus ou moins soutenu.

Encore une fois, si ses parents la contactent, c'est pour Charlie. Il n'a pas donné de nouvelles. Oh, bien sûr, Gemma ne s'est pas empêchée de répondre que s'il ne voulait pas parler, c'était parce qu'il avait une vie qui ne tournait pas autour d'eux. Qu'il avait presque 40 ans et qu'il était temps, que ces derniers lui foutent la paix une bonne fois pour toutes.

Le genre de mot que Charlie ne serait sans doute pas prêt à prononcer de lui-même. Trop gentil son grand-frère. Il aimerait certainement que la famille soit plus unie, mais c'est une chose qui a été brisé il y a bien trop longtemps et les parents continuent à gâcher cela en affichant très clairement leur préférence.

Néanmoins, que Charlie ne donne pas de nouvelles comme ça, inquiète forcément Gemma. C'est son grand frère et elle y tient. Peut-être qu'il est malade et qu'il ne veut gêner personne. Ou bien, c'est tout le contraire, il va bien et est juste plongé dans son monde comme il le fait si souvent lorsque ce dernier crée une mélodie. Dans son enfance, Gemma a récolté plus d'une fois les foudres de son frère en venant le déranger dans ces moments de créativité. Un comportement qu'il regrettait bien vite, mais le mal était déjà fait le plus souvent. Néanmoins, avec les années, on finit par s'y faire. Charlie est comme ça. À ne pas aimer être dérangé quand il est plongé corps et âme dans sa musique.

Par instinct, Gemma a donc décidé de faire quelques achats pour son frère. Elle le savait que ce dernier n'était pas capable de manger correctement une fois plongé dans son univers. Oh, elle était prête à affronter son mauvais caractère, mais Charlie aura face à une petite sœur qui allait lui remonter les bretelles. La musique, c'est bien jolie, mais pas au point d'oublier de se nourrir non plus. Gemma connaissait les préférences de son frère dont ce ne fut pas compliqué de faire des courses pour lui, elle lui préparera quelque chose et quand son estomac grognera aussi bien que celui de papy, il finira par comprendre le geste de sa sœur.

Arrivée chez lui, Gemma ouvre la porte, ayant le double des clés et finit rapidement par comprendre ce qu'il en est. « C'est pas vrai… » Souffle-t-elle exaspérée alors qu'elle avance jusqu'à le trouver. « Non, mais tu te fous de moi ? Que tu répondes pas à nos parents, c'est une chose, mais moi. Ta sœur. C'est intolérable. » Bien sûr qu'elle avait tenté de l'appeler. Après tout, elle espérait une réponse de sa part. Un petit, je vais bien t'en fais pas. Et hop, chacun repart à sa vie. « Le pire, c'est qu'ils m'ont appelé moi… Inquiets au début, mais ensuite ça a vite tourné au vinaigre. » Elle le regarde. « C'est ça grogne… J'ai vécu à le roi des grogneurs alors, les tiens ne me font pas peur Charlie. Heureusement que je suis venue. Je t'ai fait des courses. » Retournant vers la cuisine pour y déposer les sacs qu'elle avait. « J'ai pris tes trucs habituels… Je pensais que tu avais pris une aidante pour t'aider au moins avec le ménage et la cuisine. C'est pas encore fait ? T'attends quoi au juste. » Elle retire sa veste doucement pour la poser sur le dos d'une des chaises de la cuisine. « Je sais que tu veux tout faire par toi-même, mais admets que parfois, tu as besoin d'aide, ce n'est pas honteux, Charlie, mais normal. » Elle s'approche de lui doucement. « Je me suis inquiétée, tu sais… Que tu ne répondes pas comme ça. » Sa voix est alors plus douce et plus posée. « La prochaine fois, un message vocal, ce sera très bien et je comprendrais. »


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Charlie O'Neil
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Âge : 38 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Violoniste, un prodige et un virtuose
Habitation : Un loft en aire ouverte et épurée pour éviter les embuche. Town-Hill pour le situer
Triggers : Intimidation et funéraille.
Warnings : aucun
Recherches : Des amateurs de l'art, des envieux ou simplement des tortionnaires, de la famille, un coup de cœur tout simplement.
Messages : 47
Voilà au moins un à deux jours, est-ce moins ou plus qui sait, que le virtuose titillait sa muse et se laissait porter par elle sous les airs de la poésie musicale. Comme à son habitude l’aveugle s’était plonger dans la contemplation absolue de la création, laissant les envolées lyriques l’hypnotiser à un point tel que la réalité du monde n’avait plus aucune emprise sur le violoniste. Déjà couper du monde extérieur étant donné son handicap, ces moments d’égarement au nom de la passion musicale et de l’amour de l’un des amours de son existence. Car le charismatique et positif homme n’avait que deux êtres dans son doux palpitant qui pourront restreindre ou complètement mettre sur pause sa carrière et son talent pour le violon. La première est cette amie d’enfance qui est littéralement le centre de son univers. Cette jeune femme exceptionnelle qui brave les dangers et la violence pour que la vérité éclate la bulle de l’inconscience de ce monde qui sombre de plus en plus dans l’individualiste et le chaos. Bien que sa famille soit importante pour Charlie, sa sœur cadette Gemma avait toujours eu sa place particulière dans l’âme et le cœur du grand frère. Dès que le gamin aveugle avait tenu la petite ange dans ses bras, il avait su que pour jamais il ne voudrait lâcher sa main. Malgré les épreuves et le caractère perfectionniste du violoniste, jamais les deux âmes se s’était réellement séparer. Gardant le contact et tout. Mais quand la muse apparaissait, sirène hypnotique de l’artiste, Charlie oubliait tout. Donc l’appelle hebdomadaire avec Gemma fut passé à la trappe et la sonnerie musicale de l’appareil se mélangeait agréablement dans les notes qui peuplaient les sens de l’homme devenu lunatique. Il ne ressentait presque plus la faim et la soif, mangeant une pomme rapidement et oubliant même ce verre d’eau qui pourtant était à porté de main, mais si loin de ses lippes charnues crevassés par la déshydrations. Il n’entendit aucunement la porte s’ouvrir et se claquer de frustration. Seule la main sur l’épaule de l’aveugle fit réagir l’homme dont son inspiration venait d’exploser en éclats. Sursautant violement comme si on venait littéralement de faire feu dans sa direction, il ne put s’empêcher de laisser tomber un grognement de frustration et surtout d’une colère dont il n’était guère porteur.

La jeune femme ayant l’habitude de cet accueil guère bienveillant ne se priva pas pour remettre à sa place le violoniste avec une réplique bien sentie. Secouant la tête en essayant de ne pas sourire alors qu’il venait d’être complètement désarmer de sa colère, le charismatique artiste se leva pour se diriger vers la voix de la fleuriste. Le ton douceâtre et distingué se leva avec toute la tendresse fraternelle dont le palpitant du jeune homme possédait.

Charlie- Merci d’être là ma clef de sol. Nous devrions faire sécession de nos parents tu ne pense pas… Je vois qu’ils sont trop inquiets pour moi alors qu’on est deux…

Il souleva ses épaules en signe de résignation.

Charlie- J’ai une fierté démesurée tu me rabats les oreilles avec ça. J’ai bien passé des petites annonces, mais je vois bien que je suis trop exigeant. Pour manger j’ai le traiteur qui m’amène les repas et le livreur pour l’épicerie.

Il tendit la main et quand leurs doigts s’unirent il fit un câlin de tendresse et d’affection absolue. Un baiser sur le front de sa sœur pour la calmer et surtout lui signifier que tout va bien. Il se dirigea vers la cuisine avec assurance, connaissant chaque millimètre de son refuge.

Charlie- Tu sais comment c’est… La muse me frappe et je suis éblouie. Je perds de vue tout et n’importe. Mais promis je vais t’avertir que je serais harpé par la musique la prochaine fois. Je ne veux pas que mes deux plus belles notes s’inquiètent outre mesure.

Le geste sur il fit couler l’eau et servit deux verres.

Charlie- Merci d’être là et de me supporter Gemma… Merci pour tout…

Il fit craquer son ossature et dû faire quelques mouvements pour mettre à sa circulation sanguine de courir ses veines. Soupirant doucement il trouva son cellulaire dans sa poche et l’activa. L’assistant vocal annonça douze messages et une vingtaine d’appel manquer.

Charlie- Ce n’est pas bon d’être inspiré par la muse des fois. Mais j’y pense tu pourras me conseiller quelqu’un comme aide? Vu ton commerce tu as bien plus de contact et te connaissant tu voudras être sûr que la personne sera fiable…

Il rigola car la petite sœur protégeait trop l’aveugle.

Charlie- Comment toi tu vas? Et ton rendez-vous raconte… J’espère que c’est le bon et que je serais heureux de le rencontrer. Et j’y pense on peut souper ensemble et écouter cette série qu’on aime.


@gemma o'neil
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Sors un peu de ta bulle

Son frère Charlie avait beau être aveugle, il n'en restait pas moins un homme indépendant pouvant faire fi de son handicap pour vivre le plus normalement possible. C'est une chose que leur grand-père lui avait enseigné pour que rien ne bloque Charlie dans sa vie. Les parents étaient bien trop collants et s'inquiétaient pour un rien. Il y a bien des fois où Gemma pensait qu'elle avait été conçu juste pour être utile à son frère. Juste raison de la colère de la fleuriste envers ces derniers. Leur entente ne sera jamais au beau fixe et il était hors de question pour la jeune femme de leur pardonner tout ce qu'elle avait pu enduré dans sa vie. Il était impossible pour celle-ci de rester en compagnie de ses parents sans que tout vole en éclats comme un vase en cristal que l'on viendrait briser violemment au sol. Bien trop souvent, la jeune femme s'emportait et la porte claquait. On ne pouvait plus lui demander de faire des efforts après toutes ces années à vouloir montrer qu'elle existait et qu'elle se trouvait là. Un individu à part entière et pas la canne humaine pour un frère qui savait se débrouiller seul malgré ces évasions musicales. En tant qu'artiste, on ne pouvait pas lui supprimer l'emportement créatif qui l'emmenait si loin de la réalité.

- Merci d’être là ma clef de sol. Nous devrions faire sécession de nos parents tu ne pense pas… Je vois qu’ils sont trop inquiets pour moi alors qu’on est deux…

« Alors là, tu demandes l'impossible… Dès que ça te concerne, je suis responsable. Donc, forcément, ils m'appelleront et me diront toujours la même chose… Tu dois prendre soin de ton frère… C'est fou, t'es peut-être aveugle, mais tu sais très bien te débrouiller… Sauf quand tu te perds dans ta musique. » Le ton de Gemma était très calme même si mentionner les parents lui faisait grincer des dents. Charlie savait à quel point sa sœur en avait assez d'eux et ne les portait plus vraiment dans son cœur. Pour la jeune femme, ses vrais parents, c'était papy et mamie. Ils lui ont tout offert, l'essentiel de ce qu'elle avait toujours cherché. De l'attention et une chance d'exister.

- J’ai une fierté démesurée tu me rabats les oreilles avec ça. J’ai bien passé des petites annonces, mais je vois bien que je suis trop exigeant. Pour manger j’ai le traiteur qui m’amène les repas et le livreur pour l’épicerie.

« Ok, c'est pas mal, mais le ménage… Il faut bien quelqu'un pour t'aider. Je n'ai rien contre te donner un coup de main. Mais je ne suis pas toujours disponible. » Charlie était très débrouillard, mais il avait ces limites également. « Je te dirais bien un majordome, mais c'est peut-être un peu trop non ? » Fit-elle amusée avant de tendre sa main pour serrer la sienne. Leur lien a toujours été un peu compliqué, mais la jeune femme ne lui a jamais tenu rigueur du comportement de leurs parents envers elle. L'enlaçant avec douceur, Gemma sentait bien qu'il voulait se faire pardonner pour ce moment de silence.

- Tu sais comment c’est… La muse me frappe et je suis éblouie. Je perds de vue tout et n’importe. Mais promis je vais t’avertir que je serais harpé par la musique la prochaine fois. Je ne veux pas que mes deux plus belles notes s’inquiètent outre mesure.

« J'en doute fort, tu me l'as déjà promis la dernière fois. » Dit-elle en le suivant. Mais bon, c'était une chose à laquelle elle était habituée. Elle n'était pas vraiment comme ses parents à s'inquiéter parce qu'il ne répondait plus. Mais cela n'empêchait pas Gemma de le gronder quand il ne donnait plus de nouvelles. Surtout à elle !

- Merci d’être là et de me supporter Gemma… Merci pour tout…

« Arrête de me remercier. » Fit-elle avec douceur alors qu'elle s'approchait de la cuisine pour ranger les courses qu'elle lui avait faites. Plaçant tout exactement comme lui-même le posait. « Je suis ta sœur et c'est normal. J'ai promis à papy de ne jamais briser notre lien. Tu sais bien que je ne t'ai jamais tenu responsable de quoi que ce soit. » Avec le temps, on sait faire la part des choses. Et heureusement, Gemma a été assez lucide pour savoir que c'était les parents qui avaient instauré cette barrière entre Charlie et elle.

- Ce n’est pas bon d’être inspiré par la muse des fois. Mais j’y pense tu pourras me conseiller quelqu’un comme aide? Vu ton commerce tu as bien plus de contact et te connaissant tu voudras être sûr que la personne sera fiable…

« D'accord, je veux bien t'aider à trouver une personne de confiance pour t'aider dans ton quotidien. » Gemma ne voulait pas qu'il se fasse arnaquer et voler par une mauvaise personne. Elle allait être très à cheval sur le choix. « Je vais faire le tour des entreprises d'aide à domicile aussi et on verra bien. »

Son rire la fait sourire. Bien sûr, Gemma sait qu'elle se montre protectrice. Mais elle tenait énormément à Charlie malgré toutes les épreuves qu'ils ont traversé malgré eux et qui n'auraient jamais dû exister. Cependant, il fallait voir les choses du bon côté. Ils sont unis et plus liés encore.

- Comment toi tu vas? Et ton rendez-vous raconte… J’espère que c’est le bon et que je serais heureux de le rencontrer. Et j’y pense on peut souper ensemble et écouter cette série qu’on aime.

« Que dire… » Fit-elle dans un long soupire alors qu'elle sortait de quoi lui préparer un bon déjeuner. « Moi ça peut aller si on oublie ce rendez-vous qui n'a rien donné. Juste un dîner comme un autre. J'ai pas vraiment accroché en fait. Lui peut-être, mais pas moi. Donc, la rencontre, ce n'est pas pour tout de suite, je le crains. » Prenant les ustensiles qu'il lui fallait, la jeune femme sourit. « À condition qu'on commande quelque chose. Faire une soirée série, c'est forcément sans avoir à faire un repas soi-même. » Elle le regarde en souriant un peu. « Oh, toi, y a quelque chose qui te tracasse… Dis-moi tout. Libère-toi maintenant que je suis là. »



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Charlie O'Neil
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Âge : 38 ans
Statut civil : Célibataire
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Warning : Détresse, peine, rage et allusion à la mort ainsi que la guerre.

L’aveugle eut ce petit sourire espiègle et débordant de douceur dès qu’il était près de sa première note de symbiose. Car malgré toutes les disputes, les accès de colères et les séparations tumultueuses, le frère et la sœur revenait sans cesse l’un à l’autre. La seconde personne importante dans l’existence du violoniste de talent était cette amie chère à son palpitant, ce coup de foudre aveugle et muet dont le bellâtre taisait les murmures de son palpitant pour empêcher que cette amitié d’exception ne disparaisse dans les méandres d’un amour qui pourrait chanceler avant de fracasser tout avec une séparation. Donc en se concentrant sur celle qu’il aimait tellement, l’aveugle au charisme certain la serra dans ses bras pour se faire pardonner cet égarement créatif qui avait encore résulter en une confrontation entre les parents inquiets et la sœur qui l’était tout autant. Avec douceur il dit tout en plongeant son regard d’azur si doux et malheureusement inopérant dans ce qu’il croyait être la direction de celle qui comptait tellement dans sa vie de noirceur.

Charlie- Tu sais je ne te demande pas d’être mon assistante et tout Gemma. J’aimerais bien plus que tu es ma sœur et celle qui est si importante dans ma vie. Tu ne sais pas comment je suis fier de ce que tu fais. D’occuper de l’héritage de papi et mamy. Si c’est nos parents qui auraient hérité, ils auraient tout liquider.

Haussant les épaules il eut un petit sourire d’excuse alors qu’il s’éloigna vers l’évier de la cuisine avec l’aisance de l’habitude. Esquivant sans peine l’ilot et la poubelle, une personne de l’extérieur aurait pu jurer que le violoniste voyait parfaitement. Il fit couler l’eau froide et l’artiste remplit deux verres. Il en tendit un verre dans la direction général du bruit que faisait la jeune femme en fermant le réfrigérateur. Ils discutèrent tout doucement et comme de raison la balle vu envoyer vers le virtuose pour ses inquiétudes.

Charlie- Je le sais... Mais disons que j’aimerais tellement voir et que ton enfance aurait pu être plus normale. J’essayais de te démontrer que je t’aimais et que tu était si importante dans ma vie... Mais père et mère me poussait toujours à me tourner vers la musique...Souvent je voudrais juste être normal et sans talent... d’être policier ou bien astronaute... Ben non je suis juste un aveugle de merde qui apporte le malaise partout ou il va...

Grognant doucement d’une colère envers ses parents le séduisant jeune homme repoussa les partions tout près avec une rage qu’il s’était former en son sein. Se rendant compte de ce qu’il avait fait Charlie se pencha pour ramasser les feuilles pêle-mêle en soupirant.

Charlie- Désolé je ne voulais que tu endure ceci... Je m’étais plonger dans la musique pour échapper à mes inquiétudes et mes peurs... Tu sais que notre amie est dans ce pays ou la guerre fait rage?

Le charismatique brun passa une main rugueuse par la pratique du violon dans sa barbe de trois jours qui rendait ses traits aristocratique si viril et distingué à la fois.

Charlie- Il y a trois jours je l’ai eu au téléphone... J’entendais les explosions et les cris des blessés. Elle était enfermer dans un hôpital avec des réfugier... Elle m’a demander de lui jouer cette composition que je lui ai offerte il y a si longtemps...

Des larmes commencèrent à couler doucement sur les joues de l’homme qui baissa la tête de honte pour cacher sa détresse.

Charlie- Je crois qu’elle voulait l’entendre une dernière fois. Elle ne savait pas, mais j’entendais des hommes parler derrière elle. Des soldats qui disaient que bientôt l’endroit sera raser par l’artillerie... J’ai jouer avec tout mon cœur et mon âme. Quand ce fut dernier elle m’a dit au revoir et elle a couper la communication abruptement.

Il se releva maladroitement, comme étourdi par cette détresse qui l’avait gagner complètement.

Charlie- J’ai essayer de l’a rappeler... Mais rien... Même son employeur n’a plus de nouvelles... J’ai peur pour elle...

Il se tourna vers sa sœur en secouant la tête.

Charlie- Je ne peux pas imaginer vivre sans toi ni elle... Mes deux plus belles notes de mon existence. Si je pourrais voir, je serais sûrement avec elle... Je ne voulais pas répondre au téléphone des fois qu’elle me rappelait... Je me suis laisser harper par la musique pour m’éloigner de ma souffrance d’être un boulet pour les deux femmes de ma vie...

Respirant profondément l’aveugle passa son avant-bras sur son visage baigner par sa détresse passagère.

Charlie- Désolé je me suis laissé allez... Papi doit grogner de me voir si faible. Tu sais il y a une opération qui se fait... Redonner un semblant de vue. C’est dangereux mais au moins je ne vais plus t’inquiéter et tu seras libérer de tout...

Qu’il voit ou qu’il meure il ne sera plus un fardeau pour personne. Et autre avantage si il ne s’en sortait pas de l’opération, il pourrait revoir celle qu’il aimait car tout portait à croire que son amie était morte...Essayant de changer de sujet, il demanda avec douceur.

Charlie- Et tes amis vont bien? La haute saison va recommencer bientôt. Je suis persuader qu’un visiteur séduisant va voir la perle magnifique et précieuse que tu es...

@gemma o'neil
Gemma O'Neil
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L'entente entre Gemma et son frère a toujours été en dents de scie. Non pas de leur fait, mais plutôt à cause du comportement de leurs parents qui ont toujours porté une préférence à l'aîné et délaissant la plus jeune. À l'époque, Gemma ne savait pas comment véritablement réagir à tout cela. Si au début, ce fut dans un certain mutisme acceptant tout bêtement comme un âne hochant toujours la tête pour recevoir une infime attention, celle-ci a fini par se rebeller et à envoyer bouler ses parents. Elle a même répondu à son propre frère quand il s'emportait, mettant un terme à la soumission dans laquelle elle s'est plongée sans savoir que celle-ci allait s'y noyer. Mais par la même occasion, Gemma a fait comprendre qu'elle souffrait à cause de cette vie, de leurs parents et de son comportement. Autrefois, elle se réfugiait chez sa mamie pleurant jusqu'à épuisement et râlant envers son papy parce que lui non plus ne la voyait pas comme elle le voudrait. Il n'y avait que mamie pour la voir et lui montrait de l'attention et un intérêt qu'elle espérait. Gemma voulait qu'on la félicite, qu'on l'encourage, qu'on la pousse plus loin que les limites que l'être humain se mettait sur la route. Ce n'est pas avec son père et sa mère qu'elle aurait eu tout cela. Non, il n'y a eu que sa mamie et plus tard papy qui a fini par ouvrir les yeux. Gemma existait, elle était bel et bien là dans cette vie. Une vie qu'on lui a donné, mais dans laquelle elle n'a cru avoir qu'une seule utilité. Assister son frère pour tout !

- Tu sais je ne te demande pas d’être mon assistante et tout Gemma. J’aimerais bien plus que tu es ma sœur et celle qui est si importante dans ma vie. Tu ne sais pas comment je suis fier de ce que tu fais. D’occuper de l’héritage de papi et mamy. Si c’est nos parents qui auraient hérité, ils auraient tout liquider.

« Je le fais parce que je le veux bien, Charlie. » Fit-elle simplement. Ce n'était plus une corvée comme dans son enfance. Non, maintenant, elle voulait être là pour son frère parce qu'elle avait promis à papy de ne jamais défaire le lien avec son frère. La faute n'en revenant qu'aux parents et à lui pour avoir été si aveugle sur les sentiments de Gemma. Malheureusement, si l'un a retiré les œillères, ce n'est pas le cas de son père et sa mère qui continuent à la comparer à son frère, à lui dire de s'en occuper ou encore de lui dire qu'elle fait les choses moins bien que Charlie. Le poison que ces deux-là déversent ont touché la vie de leurs deux enfants. Souriant doucement sachant que son frère pourra percevoir cela à sa manière, Gemma le regarde. « Je suis et je resterais ta sœur qu'importe que tu sois grognon ou que nos parents viennent à me casser les pieds. Je serais bien plus dans ta vie que la leur. » Elle pose sa main sur son avant-bras dans un geste doux et tendre. « La boutique de fleurs est le lieu le plus important à mon cœur… Si pour nos parents, je n'ai jamais eu d'ambition, j'ai pourtant réussi à maintenir la boutique à flot et à la faire perdurer en mémoire de papy et mamie. » Avec le cœur et l'acharnement, Gemma a su démontrer qu'elle avait de quoi maintenir une boutique et à aller contre vent et marée.

Dans la cuisine, Gemma range ce qu'elle avait acheté tout en se disant que leur relation a été compliqué à cause des parents. Si Charlie semblait si désiré alors pourquoi avoir fait un autre enfant ? Pourquoi avoir fait de sa vie un enfer ? Manque de considération et à faire comprendre que son utilité était écrite au moment de sa naissance.

- Je le sais... Mais disons que j’aimerais tellement voir et que ton enfance aurait pu être plus normale. J’essayais de te démontrer que je t’aimais et que tu était si importante dans ma vie... Mais père et mère me poussait toujours à me tourner vers la musique...Souvent je voudrais juste être normal et sans talent... d’être policier ou bien astronaute... Ben non je suis juste un aveugle de merde qui apporte le malaise partout ou il va…

« Tu as déjà apporté la réponse… C'est la faute de nos parents si les choses se sont déroulées ainsi. Ce n'est ni à cause de toi et encore moins de moi si tout s'est passé comme ça. » Elle se tourne vers son frère prenant le verre qu'il lui tendait et qui semble encore affecté par tout cela. « Charlie… tu es normal voyons… Ce n'est pas ta faute si certaines personnes ne savent pas comment se comporter avec une personne différente. Alors qu'il faut tout simplement être soi-même, c'est tout. » Personne n'apprend à un enfant comment agir envers une personne différente. Pourtant, c'est en apprenant à ces derniers qu'on fait les adultes de demain. L'enfant ne faisant que reproduire ce qu'il voit chez les plus grands, plus encore lorsque ce sont les parents.

Surprise de le voir se déchaîner sur ces partitions, Gemma comprend qu'il continue à s'en vouloir d'un passé dont il n'est pas responsable. Lentement, Gemma le rejoint l'aidant à réunir les feuilles qu'il a fait tomber avant de les déposer dans les mains de son frère.

- Désolé je ne voulais que tu endure ceci... Je m’étais plonger dans la musique pour échapper à mes inquiétudes et mes peurs... Tu sais que notre amie est dans ce pays ou la guerre fait rage?

« Je m'en doutais que cela avait quelque chose à voir avec elle. » Concernant leur amie, Gemma était aussi très inquiète, ce n'était pas le métier le plus sécuritaire qu'elle avait choisi. Dès qu'elle partait, Charlie et Gemma s'inquiétaient, mais son frère l'était bien plus parce qu'il l'aimait depuis toujours.

- Il y a trois jours je l’ai eu au téléphone... J’entendais les explosions et les cris des blessés. Elle était enfermer dans un hôpital avec des réfugier... Elle m’a demander de lui jouer cette composition que je lui ai offerte il y a si longtemps…

Contenant une larme, Gemma l'écoutait sachant que son frère ou elle ne savaient jamais s'ils allaient avoir une nouvelle qui viendrait à les achever. « J'imagine assez dans quel état tu dois être. » Fit-elle en posant sa main sur la sienne pour la serrer avec douceur. « Pour moi aussi, c'est dur, mais c'est ce qu'elle a toujours voulu faire. Malgré le danger… Crois-moi à chaque fois qu'on se parlait ou se voyait, je souhaitais qu'elle se pose dans un poste tranquille où elle serait en sécurité… Mais ce n'est pas ce qu'elle voulait et j'ai dû apprendre, malgré la peur, à accepter son choix. » Ce n'est pas toujours facile de continuer sur cette pensée, mais elle le faisait.

Voir les larmes sur les joues de son frère avant qu'il ne baisse la tête, fait comprendre à Gemma à quel point son frère l'aime et s'inquiète. Que pouvait-elle faire ? Pas grand chose malheureusement, hormis à être présente pour lui.

- Je crois qu’elle voulait l’entendre une dernière fois. Elle ne savait pas, mais j’entendais des hommes parler derrière elle. Des soldats qui disaient que bientôt l’endroit sera raser par l’artillerie... J’ai jouer avec tout mon cœur et mon âme. Quand ce fut dernier elle m’a dit au revoir et elle a couper la communication abruptement.

« Je suis sûre qu'elle a été heureuse de l'entendre, Charlie. » Sa voix tremble sous l'émotion ayant du mal à retenir tout ce qui la traverse. « Elle a senti tes sentiments, j'en suis certaine… Elle les a entendu, Charlie. » Essuyant ses propres larmes, Gemma se lève à son tour suivant son aîné du regard.

- J’ai essayer de l’a rappeler... Mais rien... Même son employeur n’a plus de nouvelles... J’ai peur pour elle…

« Elle va rappeler. » Gemma préférait garder l'espoir d'une bonne nouvelle au lieu de penser au pire. « Faut y croire Charlie, d'accord ? »

- Je ne peux pas imaginer vivre sans toi ni elle... Mes deux plus belles notes de mon existence. Si je pourrais voir, je serais sûrement avec elle... Je ne voulais pas répondre au téléphone des fois qu’elle me rappelait... Je me suis laisser harper par la musique pour m’éloigner de ma souffrance d’être un boulet pour les deux femmes de ma vie…

« Comment je pourrais imaginer une vie sans mon frère. » Fit-elle en se rapprochant de lui avant de le prendre dans ses bras. « Tu es avec elle… D'une façon différente, mais tu es présent Charlie. Je sais… » Fit-elle quand il parle de la raison pour laquelle il s'est effacé de la réalité. Même si elle l'a grondé en arrivant chez lui, une partie d'elle ne pouvait que se douter de pourquoi son frère avait décidé de ne répondre à personne.

- Désolé je me suis laissé allez... Papi doit grogner de me voir si faible. Tu sais il y a une opération qui se fait... Redonner un semblant de vue. C’est dangereux mais au moins je ne vais plus t’inquiéter et tu seras libérer de tout…

« Tu n'as pas à t'excuser Charlie… Pas avec moi voyons. » Elle le laisse reprendre une distance sans pour autant s'éloigner. Le reste la fait se figer. À lire entre les lignes, Gemma comprend que son frère plonge dans une dépression naissante et ce n'est pas ce qu'elle veut. « Ne dit jamais ça ! » Dit-elle en élevant la voix. « Je t'interdis de penser comme ça ! De croire que mourir te faciliterait les choses et la vie des autres. Je n'apprécie pas ce genre de paroles Charlie… » Elle l'observe longuement. « Être aveugle t'as apporté de belles choses… Tu vois la vie à ta manière et bien mieux que la plupart des gens que j'ai pu connaître dont mon défunt mari. Crois-tu que tu aurais été une meilleure personne si tu avais pu voir comme moi ? Jouer du violon comme tu le fais ? Aimer les gens sans concession et pour ce qu'ils sont ? Non, je ne le pense pas. Tu apportes de belles choses aux gens… Je pense même que tu les fais se sentir mieux avec ta musique et ta présence… C'est comme ça que je me sens avec toi. J'existe et sans toi, je ne m'en serais jamais sortie à la mort de mon mari et à la honte que j'ai pu ressentir… Qui est-ce qui m'a dit que je n'ai à avoir honte de rien… Que la colère et la tristesse étaient des sentiments tout à fait normaux ? Qui est-ce qui m'a fait comprendre que quelqu'un m'attendait quelque part et qui me donnerait ce que je cherche depuis toujours… Qu'il aurait autant d'amour que j'en possède. Ce n'est pas nos parents… Mais toi Charlie. » Elle s'approche posant une main sur la joue de Charlie. « Je serais quoi moi sans mon Charlie… Je t'aime grand frère… Et je crois que sans toi, je ne serai pas la bonne personne que je suis aujourd'hui… Quoi que tu en dises, je vois papy en toi… Quand tu grognes, que tu joues du violon ou bien simplement à dire les mots justes pour soulager mon cœur. Alors ne dis plus que tu es un fardeau ou que la mort te sera douce… Parce que sans toi, je ne sais pas si ma vie serait plus belle. » Elle soupire longuement. Tout cela a été une émotion si forte qu'elle s'est laissée aller à son tour à l'émotion que les mots de son frère ont fait naître. « Si tu veux risquer cette opération pour récupérer un semblant de vue, alors je te soutiendrais… Mais ne pense plus que c'est une autre solution pour toi pour abandonner la vie et soulager celle des autres par ta disparition. » Gemma ne prenait pas ces paroles à la légère. Son frère souffrait et était assez mal au point de penser à la mort.

- Et tes amis vont bien? La haute saison va recommencer bientôt. Je suis persuader qu’un visiteur séduisant va voir la perle magnifique et précieuse que tu es…

Soupirant longuement lorsqu'il change de sujet, Gemma boit une gorgée d'eau. « Ils vont bien… On arrive à se voir pour déjeuner ou boire un verre. » Gemma ne manque pas d'amis, elle a toujours su attirer les gens vers elle par sa façon d'être. « Ce n'est pas ma priorité Charlie… L'homme que je veux ne semble pas vraiment exister… Je suis certainement trop exigeante et encore bien trop méfiante encore. » Ce qu'elle a vécu reste un traumatisme pour elle. Apprendre que son mari la trompait le jour où il est mort, c'est encore frais dans sa mémoire. En plus avec une voisine qui n'a été qu'hypocrisie avec Gemma. Elle qui pensait que celle-ci était une amie, mais ce n'était qu'un serpent qui a su faire son œuvre empoisonnant sa vie d'une façon vicieuse et sournoise. « Non, je ne pense pas qu'il existe cet homme… » Répète-t-elle en regardant en direction de la baie vitrée en face d'elle.


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Âge : 38 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Violoniste, un prodige et un virtuose
Habitation : Un loft en aire ouverte et épurée pour éviter les embuche. Town-Hill pour le situer
Triggers : Intimidation et funéraille.
Warnings : aucun
Recherches : Des amateurs de l'art, des envieux ou simplement des tortionnaires, de la famille, un coup de cœur tout simplement.
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trigger warning Guerre, morts, souffrance, désespoir et dépression

Le violoniste qui faisait la fierté autant du maestro de l’orchestre de New York que de ses parents se sentait terriblement mal, au point de rupture tout simplement. Deux voies s’offrait à lui, soit de retrouver un semblant de vue pour permettre aux muses qui arpentaient sans le savoir son âme créatrice et son cœur pur de ne plus se soucier de l’handicap affligeant et surtout le boulet de tous les instants qu’il était polluer leurs existences. La seconde de simplement s’exiler en un endroit où il n’embêterait plus personne. Car Charlie savait pertinemment qu’il freinait l’élan de Gemma, de Ha-Na et même de Teresa qui se souciait du violoniste aveugle alors qu’il n’avait aucune raison d’être. De nouveau l’artiste, dont l’inspiration fluctuait littéralement avec les états de son âme et de ses sentiments amplifier par cette empathique qui s’était développer autre mesure avec l’apport de la musique et de ses sens analytiques qui compensait la cécité déficiente, affirma qu’il voulait ce qui était de meilleur pour sa jeune sœur. Un monde littéralement sans la présence de son frère qui avait tout reçu l’attention de sa famille pendant trop longtemps. Affectueusement il tapota la main de la jeune femme qui s’était poser sur son avant-bras.

Charlie- Nos grands-parents nous ont sculpter à leur image... Je connais ta promesse à Papy pour ne pas me rejeter comme nos parents. Mais je sais aussi que ta vie sera meilleur si j’aurai eu la vue ou que tu serais la première enfant de la famille. Souvent je plongeais dans la créativité pour te permettre d’avoir l’attention de nos parents. De ne plus être là pour plusieurs heures et de laisser toute la place...

Il soupira doucement en laissant ses épaules chuter sous un fardeau invisible au regard des autres. Il entendait sa sœur ranger les course qu’il ne pouvait voir la couleur de l’emballage ou bien la marque tout simplement.

Charlie- Nos parents te voit comme mes yeux je crois. D’être une aide... Ce que je refuse car tu as ton âme et ta raison d’être... Tu es Gemma O’Neil et non la sœur de Charlie O’Neil... Et j’essaie d’être comme tout le monde... Mais je sais que je pourrais jamais voir tant de beauté et de douceur... Imagine si un jour j’ai un enfant je ne pourrais jamais voir ses progrès et ses dessins. Le peigner ou tout simplement faire du vélo avec lui...

Exaspérer et jetant aux orties cette attitude douceâtre et positive pour laisser cette frayeur et surtout ce désespoir en l’avenir qui l’affligeait, un moment de faiblesse causé par la préoccupation qui s’accaparait de son âme. Il propulsa les feuilles, dont les notes en brailles racontait sa peine du moment en une mélodie douce-amère, avec violence de la table pour faire chuter l’oeuvre en devenir sur le sol éparpiller comme ses espoirs. Bouillonnant de la rage de l’impuissance, l’aveugle avoua son inquiétude pour l’une des deux femmes qu’il aimait de tout son être. Il n’eut même pas la force de reprendre cette partition qui l’avait couper du monde extérieur pendant des jours. Le jour ou Teresa, cette femme si sublime d’esprit, prendrait son envol vers l’espace sidérale l’artiste se sentirait si inutile et dans une noirceur aussi abyssale que totale. Mais craindre qu’une des rares étoiles qui illuminait son existence pourrait s’éteindre à jamais fit rouler des diamants de souffrances sur les joues de l’aveugle. Il secoua la tête en s’assoyant et plaquant ses mains sur son visage de honte d’être si faible et inutile, de ne pas avoir  eu l’audace de l’accompagner en ce cachant derrière cette tare de naissance qui aurait agi comme le boulet qu’il est devant les autres.

Charlie- Si je lui aurais dis elle serait peut-être rester... Aux nouvelles les journalistes ont annoncer que l’hôpital avait été rasé... Des centaines de morts et des gens méconnaissables... Si elle n’a pas rappeler... elle est...

Il ne put finir ses mots trop douloureux. Il senti alors les bras de Gemma autour de lui et aussitôt, avec la force que confère la détresse à un naufragé agrippant une bouée salvatrice, il l’étreint. Elle était son roc pour la réalité, ce pilier que seul pouvait égaliser Ha-Na et Teresa. Il ne put s’empêcher de rétorquer aux mots de celle qui est l’un des axes de son existence sans le savoir réellement.

Charlie- Une vie sans moi tu aurais eu une enfance si heureuse... J’entendais Mamy parler à Papy... Tu étais dans mon ombre et ça te faisait mal... J’ai tant voulu ne pas être un fardeau pour toi... Que tu puisse d’épanouir. Et je n’ai pas pu lui dire que je l’aimais... Que je ne suis rien sans elle ni toi et Teresa...

Il s’éloigna en se maudissant d’être si faible, de faire honte à la mémoire de l’homme qu’il considérait comme son héros. Mais la suite de son aveu  fut brutalement accueilli par sa sœur. L’aveugle écouta avec attention chaque mots poussé par la merveilleuse femme qui s’épanouissait à chaque instant de son existence un peu plus. Penchant la tête de côté avec ce petit sourire aussi charmeur et douceâtre qui faisait chavirer bien des cœurs à son insu. Alors la voix qui ressemblait à la plus belle des mélodie se leva des lippes charnues du violoniste pour répondre avec cette sincérité et cette authenticité des plus absolue.

Charlie- Je t’aime petite sœur... Mais ta vie tu la construit comme tu l’entend et tu l’embellis à ta façon. Je ne suis pas Papy, car il était unique. Tout comme toi. Et n’oublie pas tes amis qui ont été plus souvent là que moi. L’homme qui pourra cueillir ton cœur devra passer par moi pour que je l’évalue et surtout lui promettre une mort lente si tu souffre.

Il rajouta doucement.

Charlie- Je ne connais que noirceur et ténèbres... J’ai peur de voir... Tu ne sais pas à quel point... En ce moment je suis perdu...

Soupirant doucement il dit doucement.

Charlie- Chaque âme à sa sœur qu’il recherche... cet homme est présent et il est aussi dans les ténèbres que moi... Mais il va trouver cette étoile que tu es pour se guider et faire de sa maison là ou tu seras... Moi Ha-Na... enfin...

Il rajouta en rigolant.

Charlie- Et Teresa est prise par un abruti qui ne sait pas à quel point elle est merveilleuse. Tu te souviens ce que disait Mamy et Papy? Que chaque torchon trouve sa guenille. Que Papy perdait ses moyens face à elle et qu’il n’était pas cet homme sans peur et courageux, mais un adolescent qui espérait connaître l’amour avec celle qu’il voyait comme la plus grande merveille du monde. Je suis persuader qu'un homme fera comme Papy et tu vas savoir qu'il est pour toi.

Le violoniste s’assit avec un petit sourire en coin.

Charlie- Je ne pense pas faire cette opération... Donc tu devras m’endurer. Mais tu as des projets? Des envies pour embellir ta vie?
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Âge : 34 ans
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Sors un peu de ta bulle

Quand on connaît Charlie, on sait très bien qu'il peut dériver à tout moment. C'est un artiste, il se laisse facilement emporter par les tribulations d'une âme se brisant lentement. Ce dernier ressentant les choses de façon tellement plus forte. Tellement plus puissantes. Gemma a dû composer avec cela tout au long de sa vie et croyez-le, c'est lourd et fatigant. On ne sait jamais sur quel pied danser et pourtant, elle s'accroche. Parce que c'est son frère et que d'une certaine manière, lui aussi a souffert du comportement de leurs parents. Si Gemma a sans cesse été brimée et rabaissée. Son frère s'est vu valoriser et se sentait obligé de faire toujours et encore mieux que la dernière fois. Au fond, la souffrance est la même. Forte et pesante. C'est à peine si l'on peut respirer. Comment leur père et leur mère ont-il pu devenir comme ça ? Surtout avec des grands-parents aussi géniaux que les deux enfants O'Neil ont pu avoir. Gemma a retourné cette question une multitude de fois dans sa tête, même lors du vivant de papy et mamie, mais aucune réponse satisfaisante fut trouvé. Relevant son visage vers son frère, Gemma ne pouvait pas concevoir que de telles pensées pouvaient traverser son esprit. Mais en même temps, si, une part d'elle s'en doutait. Son rôle était de contredire cela parce que Charlie ne méritait pas le sort qu'il se réservait.

- Nos grands-parents nous ont sculpter à leur image... Je connais ta promesse à Papy pour ne pas me rejeter comme nos parents. Mais je sais aussi que ta vie sera meilleur si j’aurai eu la vue ou que tu serais la première enfant de la famille. Souvent je plongeais dans la créativité pour te permettre d’avoir l’attention de nos parents. De ne plus être là pour plusieurs heures et de laisser toute la place…

« Dis pas n'importe quoi Charlie. » Avec des si, ils pourraient refaire le monde. On ne sait pas comment les parents auraient agi s'il n'avait pas été aveugle. On ne pouvait pas être sûr à cent pour cent. « Malgré toutes tes bonnes attentions, je n'étais jamais assez bien Charlie. La comparaison restait la même. Et ce, même si tu souhaitais que l'on me regarde comme je devais l'être. » Secouant lentement la tête de gauche à droite, la jeune femme lui sert la main avec douceur. « Ma vie me convient, Charlie… Malgré ce que je subis, ça m'a rendu plus forte… Et je continuerais à prendre soin de toi… Pas par obligation, mais parce que je t'aime et je veux le meilleur pour mon grand-frère. » Être rassuré, c'est souvent quelque chose qu'il ressent. Gemma pouvait le sentir comme si cette émotion lui appartenait. Elle ne pouvait pas promettre d'être parfaite ou de faire les choses comme il le faut. L'essentiel, c'est que c'était fait avec le cœur, n'est-ce pas ?

- Nos parents te voit comme mes yeux je crois. D’être une aide... Ce que je refuse car tu as ton âme et ta raison d’être... Tu es Gemma O’Neil et non la sœur de Charlie O’Neil... Et j’essaie d’être comme tout le monde... Mais je sais que je pourrais jamais voir tant de beauté et de douceur... Imagine si un jour j’ai un enfant je ne pourrais jamais voir ses progrès et ses dessins. Le peigner ou tout simplement faire du vélo avec lui…

Tout en rangeant les courses, Gemma l'écoute comprenant les tourments qui l'habitent. C'est vrai que cela ne devait pas être facile, mais Gemma est persuadée du contraire. Persuadée, qu'il pourrait voir les choses à sa façon et bien mieux que leur propre parent. « Comme tout le monde… » Fit-elle dans un léger sourire. « S'il te plaît, tu es un artiste, tu comprends mieux que quiconque qu'être comme tout le monde, c'est barbant. Si les gens se ressemblaient, le monde serait ennuyant et on ne prendrait pas plaisir à connaître les personnes. À les aimer ou bien les détester. » Car oui, on ne peut pas aimer tout le monde. C'est un fait ! « Charlie, tu vois tout ça… À ta manière. Tu comprends le monde comme personne et parfois, tu vois bien au-delà… Tu es peut-être aveugle, mais tu as appris à voir les choses et les gens à ta façon. » Elle le voyait plonger à nouveau et elle ne pouvait pas le supporter. « Bien sûr que si… Tu feras toutes ces choses. Tu auras tes limites, mais tu seras présent pour cet enfant… Tu lui prouveras que même aveugle, rien ne t'arrête pour lui. » Il devait le comprendre, mais au vu de la mélancolie qui le touche, Gemma n'était pas sûre que ce message soit accepté et compris.

Le voyant à nouveau rejeter ces partitions, la jeune femme se contente de les ramasser en silence et avec beaucoup de précautions. Malgré le geste, Gemma savait que son frère tenait à ces feuilles où étaient posées les notes de son cœur et de son âme. La raison de son chagrin est rapidement posée, mais Gemma n'avait pas besoin de mots pour comprendre cela. Ha-Na n'avait plus donné signe de vie et pour Gemma aussi c'était dur. S'approchant de son frère, Gemma prend place à ces côtés. Il avait besoin de parler. D'être écouté. Elle était là et ne partirait pas.

- Si je lui aurais dis elle serait peut-être rester... Aux nouvelles les journalistes ont annoncer que l’hôpital avait été rasé... Des centaines de morts et des gens méconnaissables... Si elle n’a pas rappeler... elle est…

« Charlie… » Prenant sa main dans la sienne, Gemma le regarde. « Ou peut-être serait-elle partie quand même… Tu sais que son métier lui tient à cœur. Elle a toujours eu besoin que les gens sachent ce qui peut se passer dans ces pays. » Tapotant sa main avec douceur, Gemma le regarde. « On ne peut pas savoir Charlie, et même si c'était le cas, il faudra l'accepter. Elle aura vécu comme elle le voulait. » L'émotion se lisait dans la voix de Gemma. Pour elle non plus, cette vérité lui était insupportable. Lentement et avec douceur, Gemma vient serrer son frère contre elle. « Je sais… Je suis là, Charlie. » C'était dur de le voir ainsi, mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le souhaite. Gemma l'a appris violemment il y a quelques années avec son défunt mari. Elle a dû apprendre à vivre avec et à l'accepter, même si parfois ce n'est pas facile.  

- Une vie sans moi tu aurais eu une enfance si heureuse... J’entendais Mamy parler à Papy... Tu étais dans mon ombre et ça te faisait mal... J’ai tant voulu ne pas être un fardeau pour toi... Que tu puisse d’épanouir. Et je n’ai pas pu lui dire que je l’aimais... Que je ne suis rien sans elle ni toi et Teresa…

« Tu n'y es pour rien dans les agissements de nos parents, Charlie. Oui, j'ai eu mal d'être comparé à toi et n'apparaître à leurs yeux que parce que je devais t'aider. Tu n'es pas un fardeau Charlie… C'est nos parents qui le sont autant pour moi que pour toi. » Posant une main sur sa joue, elle voit bien la tristesse qui l'habite, ce dernier semblant la vivre pleinement. « Je sais, mais… Peut-être qu'elle le sait d'une manière… Ha-Na sait très bien qu'elle était importante pour toi, j'en suis certaine. » Ce n'est pas la première fois que son frère mentionne le prénom de Teresa, mais elle préférait ne pas y faire attention sachant que ce n'était pas encore le moment.

- Je t’aime petite sœur... Mais ta vie tu la construit comme tu l’entend et tu l’embellis à ta façon. Je ne suis pas Papy, car il était unique. Tout comme toi. Et n’oublie pas tes amis qui ont été plus souvent là que moi. L’homme qui pourra cueillir ton cœur devra passer par moi pour que je l’évalue et surtout lui promettre une mort lente si tu souffre.

Gemma lui sourit. Elle pensait dans un premier temps qu'il allait argumenter sur cette opération, mais au final, il a réagi différemment. « On n'en est pas encore là Charlie… Il est question de toi aujourd'hui. Pas de moi. De toi. » Répète-t-elle pour ne pas qu'il s'écarte trop de l'importance de ces émotions.

- Je ne connais que noirceur et ténèbres... J’ai peur de voir... Tu ne sais pas à quel point... En ce moment je suis perdu…

« Bien sûr que si, je le sais… Je le vois bien sur ton visage. T'as jamais rien pu me cacher. » Elle le connaissait trop bien. S'il était un mystère pour d'autres, ce n'était pas le cas avec elle.

- Chaque âme à sa sœur qu’il recherche... cet homme est présent et il est aussi dans les ténèbres que moi... Mais il va trouver cette étoile que tu es pour se guider et faire de sa maison là ou tu seras... Moi Ha-Na... enfin…

« Stop arrête de dévier sur moi. Ce sont tes émotions qui comptent en ce moment. »

- Et Teresa est prise par un abruti qui ne sait pas à quel point elle est merveilleuse. Tu te souviens ce que disait Mamy et Papy? Que chaque torchon trouve sa guenille. Que Papy perdait ses moyens face à elle et qu’il n’était pas cet homme sans peur et courageux, mais un adolescent qui espérait connaître l’amour avec celle qu’il voyait comme la plus grande merveille du monde. Je suis persuader qu'un homme fera comme Papy et tu vas savoir qu'il est pour toi.

« Si vraiment ton amie est si mal avec cet homme, elle devrait le laisser. On ne retire rien de bon à rester avec quelqu'un qui n'en vaut pas la peine, j'en sais quelque chose. » À force d'essayer alors que c'est peine perdue, c'est comme donner des coups d'épées dans l'eau. Futile et inutile. « Oui, je me souviens… Il n'y avait que mamie pour le mettre dans tous ses états. » Et c'était beau à voir à quel point, papy pouvait penser à son épouse. Même après la mort de mamie, papy continuait à respecter sa mémoire et les promesses qu'ils ont pu se faire.

- Je ne pense pas faire cette opération... Donc tu devras m’endurer. Mais tu as des projets? Des envies pour embellir ta vie?

Souriant et soupirant intérieurement de soulagement, Gemma est ravie d'apprendre que son frère laisse tomber cette opération. « Tu sais bien que je suis contente de t'avoir avec moi, aussi casse-pieds que tu peux être par moment. Je suis prête à t'endurer même vieille et courbée. » Fait-elle en laissant un rire léger lui échapper. « Je prends la vie comme elle vient avec les bons et les mauvais côtés. Et tu devrais en faire de même Charlie… Comme disait mamie, Dieu ne nous donne pas plus que l'on peut supporter. » Posant sa main sur la sienne, elle l'observe doucement. « Je sais comment vivre les choses… Mais la question est plutôt quels sont tes projets à toi et tes envies ? Que souhaites-tu au fond de ton cœur, hm ? »



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Toute sa vie, de son existence en fait, l’aveugle fut admiratif de cet homme qui lui avait ouvert l’horizon de la musique en balayant les ténèbres quotidiennes qui accompagnait le moindre instant de ses jours. Le violoniste fut bercé par cette voix rauque et suave, vindicative mais aimante à un point qui resta gravé dans le marbre de la mémoire de bellâtre au sourire lumineux comme mille soleils. Un honneur et une tendresse que la rudesse pouvait camoufler parfois. Cette composition qui lui brulait littéralement les doigts et les sens depuis quelques jours était un exutoire de la danse macabre de ses pensées qui valsait en rythme avec la tristesse et la détresse des terrifiantes nouvelles qu’il venait d’avoir. Ha-Na… Disparue et possiblement morte. Tout comme son héros. En vérité en ce moment toutes les lueurs qui illuminaient l’âme de l’artiste dont la cécité crève-cœur lui infligeait un fléau perpétuel s’éteignaient brusquement. Papy son héros, la petite fillette qui allait devenir son premier amour. Il ne restait que Teresa qui était la muse parfaite pour l’esprit créatif et surtout un immense coup de cœur pour le romantique silencieux qui se devait d’être. Car après cette nuit merveilleuse et cette amitié grandiose qui en avait résulter, le bellâtre devait respect les vœux sacrés d’un mariage qui battait furieusement de l’aile. Naturellement il fallait ajouter à la balance Gemma qui était la clef de sol de l’existence du musicien. Comme il l’avait toujours fait tout au long de sa vie, il essayait de protéger et surtout d’aimer maladroitement sa sœur qui était devenue une femme forte et indépendante malgré la douleur de la trahison. Malgré sa détresse et sa désillusion quant aux chances de survies de celle qu’il a laissé partir par amour, le non-voyant continua de se soucier de sa sœur qui était si important à son palpitant. 

Charlie- J’essaie de lui dire, mais dans un sens je sens qu’elle à peur de se retrouver seule tout simplement. Ils sont un accord, une sorte de passe-droit pour chercher du réconfort dans les bras des autres… Mais elle est si spirituelle, intelligente et drôle… Le genre de femme qui pourra avoir tous les hommes à ses pieds, mais qui reste avec un ingrat qui semble se foutre d’elle.

Laissant poindre un sourire sur ses lippes charnues et pleines, le premier réel de ce moment, quand la sœur si merveilleuse parla de leur héros.

Charlie- Les gens l’appelait le Cerbère de la boutique… Si un osait manquer de respect à Mamie, tout le monde entendait Papy gueuler et si la voix ne passait pas, ça finissait en une baston épique digne de la Charge des Valkyries.

Il soupira doucement.

Charlie- C’est le genre d’amour et de complicité que je nous souhaite ma Clef de Sol.

La tête de l’aveugle se secoua tout doucement au même rythme que la houle hypnotisant de l’océan se brisant sur le rivage qui était à un jet de pierre d’ici. La main caleuse dotés de long doigts rugueux dû à la pratique constante de son instrument de prédilection se referma sur celle gracile de sa sœur. Prenant un instant pour réfléchir, il dit tout bas.

Charlie- L’avantage d’être aveugle c’est que je ne te verrais vieille et moche ma sublime petite sœur. Mes projets… Bonne question car en ce moment ma vie est régie par l’orchestre et l’instant présent… J’essaie surtout de ne pas songer à Ha-Na… Car je crois…

L’artiste de renom dans son style ne put terminer sa phrase et il pointa la partition qui reposait maintenant sur la table. L’ouïe de l’homme avait déceler dans le silence du passé le bruissement des feuilles ramasser lors de son accès de colère.

Charlie- J’étais plonger dans la contemplation des disparus, de permettre à la mémoire de ceux que nous avons aimé de vivre au travers du filtres cristallin de la pureté musicale.

Il soupira doucement.

Charlie- J’aimerais être père… Même adoptif ou beau-père. Partager ma vie avec celle que je voudrais pousser mon dernier souffle près d’elle en murmurant pour la dernière fois mon amour pour elle… Comme Mamie l’a fait et Papy aussi…

La main de libre du violoniste écrasa une perle de tristesse qui s’échappa de son œil qui ne pourrait jamais percevoir la beauté du soleil ou la chaleur d’un sourire aimant.

Charlie- Ce que j’aimerais le plus c’est que ma sœur puisse connaître son heure de gloire, d’être aimé comme elle mérite… Mais j’y pense tu n’as pas un prétendant qui semble épris de toi? C’est ce que j’ai entendu dire par les murmures de la ville…
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Sors un peu de ta bulle

- J’essaie de lui dire, mais dans un sens je sens qu’elle à peur de se retrouver seule tout simplement. Ils sont un accord, une sorte de passe-droit pour chercher du réconfort dans les bras des autres… Mais elle est si spirituelle, intelligente et drôle… Le genre de femme qui pourra avoir tous les hommes à ses pieds, mais qui reste avec un ingrat qui semble se foutre d’elle.

L'expérience de Gemma en la matière ne pouvait pas la rendre tolérante. Même s'il y avait une question d'arrangement, le d'estime de soi que cette femme pouvait avoir n'arrangeait pas l'avis de la fleuriste. Celle-ci avait bien trop souffert d'avoir découvert le jour de la mort de son mari que celui-ci la trompait avec la voisine. Une histoire qui avait duré longtemps apparemment. Pendant bien longtemps, la jeune femme s'était demandé avec combien de femmes ce dernier l'avait trompé ? Des interrogations qui n'en finissaient plus, au point d'en faire des cauchemars. Alors qu'importe l'arrangement, Gemma ne voulait pas que son frère traîne avec ce genre de femme capable de lui faire du mal. Si celle-ci était malheureuse, elle n'avait qu'à mettre un terme à son mariage qui n'avait plus aucun sens. « Tu connais mon point de vue sur la question Charlie. » Fit-elle de façon un peu rude. « Avec mon expérience, je peux te dire qu'il vaut mieux mettre un terme à un tel mariage que de rester et d'aller à droite et à gauche pour je ne sais quelle raison. » Gemma ne pouvait pas être objective sur ce point. Elle ne voulait pas non plus que son frère ait une telle amie, mais même si elle avait donné son avis, ce dernier restait maître de ces décisions. Elle avait peur de le ramasser à la petite cuillère. Rien qu'à présent, le fait qu'Ha-Na soit porté disparu l'avait enfermé dans son monde. Sans compter la crise de nerf qu'il avait fait plus tôt en balançant ces partitions dans le salon.

Le souvenir de papy restait très vif dans leur mémoire respective. Si au début, Gemma n'avait que mamie, ce dernier a fini par se rendre compte de l'existence de sa petite-fille à temps. Assez pour nouer un lien avec elle et de l'aider à la boutique lorsqu'il était en vie. Jusqu'à la fin, celle-ci s'était occupée de son papy permettant ainsi de se lier un peu plus et d'en apprendre encore et encore sur mamie et sa vie avec elle.

- Les gens l’appelait le Cerbère de la boutique… Si un osait manquer de respect à Mamie, tout le monde entendait Papy gueuler et si la voix ne passait pas, ça finissait en une baston épique digne de la Charge des Valkyries.

« Je le sais bien… Mamie me racontait souvent et j'ai eu tout loisir de voir papy sortir de ces gonds plus d'une fois, tu sais. » Même avec elle, papy s'était montré protecteur, râleur et grognant dès que quelque chose ne lui plaisait pas.

- C’est le genre d’amour et de complicité que je nous souhaite ma Clef de Sol.

« Un jour qui sait… » Bien qu'elle désirait, Gemma avait du mal à y croire encore après toutes ces années. Elle prenait les jours comme ils venaient. Ni plus ni moins. Serrant la main de son frère, Gemma capte bien cette tristesse, cette peur envers Ha-Na. Que ce soit lui ou elle, plus personne n'avait de nouvelles. Bien sûr, il fallait se préparer au fait que peut-être, ils ne la reverront jamais. Mais l'espoir persistait malgré tout. Gemma voulait encore croire à la bonne étoile de sa meilleure amie.

- L’avantage d’être aveugle c’est que je ne te verrais vieille et moche ma sublime petite sœur. Mes projets… Bonne question car en ce moment ma vie est régie par l’orchestre et l’instant présent… J’essaie surtout de ne pas songer à Ha-Na… Car je crois…

Souriant doucement, Gemma le regarde pensant que même s'il était voyant, Charlie ne la verrait jamais comme vieille. Embellis par le temps oui, mais pas vieille. C'était un gentleman appartenant à un autre temps. Le genre que les femmes aiment et dont elles abusent. « Chut… Je sais… » Elle non plus ne voulait pas entendre la fin de cette phrase. Charlie était beaucoup dans l'émotion contrairement à Gemma qui tentait de se contenir la plupart du temps. Cependant, la pauvre savait que si elle viendrait à s'effondrer, ce serait dur de se relever.

- J’étais plonger dans la contemplation des disparus, de permettre à la mémoire de ceux que nous avons aimé de vivre au travers du filtres cristallin de la pureté musicale.

« Je n'ai rien contre Charlie… Vraiment, maintenir la mémoire des disparus, c'est une belle chose. Mais pas au prix de ta santé et je sais que papy et mamie seraient d'accord avec moi. » Les seuls qui ont vraiment compté pour eux. Bien plus que leurs propres parents.

- J’aimerais être père… Même adoptif ou beau-père. Partager ma vie avec celle que je voudrais pousser mon dernier souffle près d’elle en murmurant pour la dernière fois mon amour pour elle… Comme Mamie l’a fait et Papy aussi…

« Ne baisse pas les bras Charlie. » Fit-elle en posant une main sur sa joue. Sa triste se voyait et débordait à présent de ces yeux. « On ne sait pas de quoi est fait demain. Tu seras père et un très bon père d'ailleurs. » Bien mieux que le leur et certainement un digne héritier de papy, mais avec un caractère plus doux. « Crois encore à ce rêve Charlie. » Elle préférait mille fois encourager son frère dans la croyance de ce rêve plutôt que d'y plonger elle-même.

- Ce que j’aimerais le plus c’est que ma sœur puisse connaître son heure de gloire, d’être aimé comme elle mérite… Mais j’y pense tu n’as pas un prétendant qui semble épris de toi? C’est ce que j’ai entendu dire par les murmures de la ville…

« Chaque chose en son temps. Je suis très bien comme je suis. » Même si les quelques rendez-vous qu'elle a pu avoir ont été catastrophiques pour certains et pour les autres, cela s'est fini en une belle petite amitié. « Mais de quoi tu parles encore… T'écoutes un peu trop les rumeurs Charlie. » Fit-elle en se levant pour préparer un peu de thé. « J'ai horreur de ça, tu le sais bien. Mais il n'est pas question de moi en ce moment, mais plutôt de toi. » Elle lui sourit. « Que dirais-tu d'un dîner en ma compagnie hm ? Après ces derniers jours, t'as besoin de reprendre des forces. Dis-moi ce que tu aimerais que je te fasse. » Elle qui était aussi cordon bleu que mamie. En même temps, elle avait appris avec la meilleure.


Spoiler:

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Charlie O'Neil
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Charlie O'Neil
Pseudo : Rip, Il
Faceclaim : Tom Hiddleston
Multicomptes : Adam Smith la Bête
Présence : Présent.e
Sors un peu de ta bulle | PV : Charlie O'Neil Eaa0fc41b1cbb5a44636329252deea8824a856d2

Âge : 38 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Violoniste, un prodige et un virtuose
Habitation : Un loft en aire ouverte et épurée pour éviter les embuche. Town-Hill pour le situer
Triggers : Intimidation et funéraille.
Warnings : aucun
Recherches : Des amateurs de l'art, des envieux ou simplement des tortionnaires, de la famille, un coup de cœur tout simplement.
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L’aveugle se calma peu à peu de sa colère et de son impuissance de n’avoir pu être là pour sa précieuse amie. Mais dans un sens un violoniste non-voyant aurait pu désamorcer ce destin tragique où la folie de certain emmenait la guerre et la destruction dans des contrées ou les gens ne désirent que vivre en paix. Se sentant un peu liberté de cette tristesse et ce désespoir, le bellâtre au charisme certain eut la maladresse de parler de celle qui était sa muse et qui habitait au cœur de son palpitant depuis leur première rencontre. C’est délicat les aventures hors mariage et la fidélité pour la fleuriste qui a vu son univers se détruire à la mort de son époux qui sautait allègrement la clôture avec nombre de femmes des environs. Elle ne savait que son grand frère avait étaler le mari infidèle quelques jours avant son trépas quand il avait appris que le salaud trompait sa Clef de Sol. Le violoniste avait libérer cette colère et cette indignation de manière surprenante et naturellement il avait exiger que l’homme terrasser s’expliquer avec sa sœur sous peine de le faire lui-même. Ce dernier avait promis, mais la Faucheuse l’avait saisit en plein ébat avec la voisine en laissant le soin que tout s’explique de la pire manière qui soit. Laissant un pauvre sourire s’afficher sur ses traits aussi charismatique que fatigué par son errance dans la créativité absolue, il secoua avec douceur sa tête en signe de résignation.

Charlie- Oui et je m’excuse de t’en avoir parler. Je ne devrais jamais parler de ce sujet avec toi... Et je ne crois guère que ça ne passera pas le cap de l’amitié, car elle est parfaite pour mon regard et je crois que je ne vais la ralentir avec mon handicap... Comme je l’ai fait avec Ha-na et avec toi.

Se sentant déraper un peu plus, le virtuose dont la douleur de la perte se ressentait encore dans son sein changea de sujet. Parlant de son héros et d’un être que le duo aimait par-dessus tout. Papy. De doux souvenirs s’élevèrent de leurs mémoires jumelés et par conséquent on parla de Mamie. Buvant une gorgée d’eau, saisissant le verre à proximité avec l’aisance et l’habitude d’un voyant tout simplement, le jeune homme plissa des sourcils en entendant les paroles légèrement défaitistes de la fleuriste.

Charlie- J’aurai pas dû m’envoler loin de vous pour la musique tu sais. J’aurai pu avoir le bonheur d’être près de toi et de Papy plus souvent et d’avoir des merveilleux souvenirs. Tu as eu la chance d’avoir nos grands-parents près de toi et de recevoir tellement d’eaux alors que je devais suivre les ordres de nos parents. Je n’avais que la musique pour me réfugier... Un cercle vicieux.

Il serra délicatement la main de la jeune femme.

Charlie- Un jour je pourrais rejouer à un mariage ou l’amour sera véritable dans les deux sens je le sais... Papy et Mamie y seront en esprit et je serais tellement heureux pour toi Gemma.

Le sujet retourna alors sur l’instant présent et la souffrance refit surface chez l’aveugle qui ne pouvait jamais cacher ses sentiments véritable à celle qui fut toujours auprès de lui et sans qui le sache qui s’étouffait sous sa présence.  Il trembla doucement par la peine qui menaçait de briser la digue de ses paupières. Le regard d’azur si troublant autant par la pureté que par cette cécité qui le rendait inutile reflétait la frayeur d’avoir perdu celle qui était un de ses phares dans les ténèbres de son existence. Comme de raison la fleuriste ramena le musicien trop empathique au présent avec douceur et surtout une certaine lassitude. Mais la mention du couple disparue fit mettre en évidence un fait alarmant, une évidence que le violoniste aveugle craignait. Ne simplement pas avoir la chance de connaître la paternité. Il secoua la tête en se leva pour saisir son violon dont l’usure était plus que frappant. C’était le présent de Papy qui avait découvert son don prodigieux. Jamais Charlie ne quitta cet instrument qui était devenu un piller à son existence. Il laissa courir ses doigts avec la même grâce et dévotion que si c’était les courbes sensuelle de sa maîtresse du moment et il songea un instant qu’il pourrait donner on âme au diable pour avoir la chance de revivre cet instant de grâce avec Teresa lors de leurs unique nuit.

Charlie- Ça n’arrive pas ma soeur. Je ne voudrais pas offrir mon legs maudit à mon enfant de chair et de sang. Les chances sont trop fortes. Je ne souhaite à personne ne ne pas voir la beauté du soleil ou bien le sourire de l’être aimer.  Je ne pourrais jamais montrer comment construire comme Papy, faire des travaux, de la bicyclette et tout ce qui a rapport aux yeux. Je vais me sentir des plus inutiles. Toi tu seras une mère d’exception... Vu tout ce que tu as endurer à cause de moi...

Il ne put s’empêcher de rire franchement et un peu plus libérer de cette tristesse diffuse qui l’avait assailli de toutes part. Les mots de sa sœur lui firent un bien fou.

Charlie- Je ne peux qu’écouter tu sais... Mais au Blaze ce géant qui semblait un peu timide veillait sur toi. Et l’entendre te parler c’est comme si ce dernier voyait littéralement une déesse et ne savait pas comment t’approcher.  Tu semble le perturber et il me semble un bel homme. J’ai serrer sa main et j’ai perdu la mienne à l’intérieur. Tu le connais de qu’elle manière au fait?

Il sourit doucement.

Charlie- Plus que tu m’en parle et plus j’ai faim... On se fait le plat favori de Papy, le ragoût irlandais... Mais je t’aide et tu peux me parler de ce qui se passe avec toi? Avec la boutique et des dernières rencontres... Il ne semble qu’un client t’avais inviter à un repas des plus luxueux?

Avec l’habitude de la routine il sorti les légumes du frigo pour ensuite les laver doucement.

@Gemma O'Neil
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