All delighted people

La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée.
Voici l’histoire d’un homme qui naquit il y a 38 ans. Aucunement le meilleur ni le pire, mais il fit de son mieux pour s’intégrer à l’existence malgré un lourd handicap. Charlie n’a jamais connu le bonheur enfantin de voir les couleurs de l’arc-en-ciel, d’apprécier l’image des cartoons du samedi matin ou simplement de contempler la vue du sourire de sa famille aimante. Le verdict tomba alors avec le tranchant d'un hache impitoyable. Malformation congénital qui fait en sorte que l'enfant sera non-voyant. La tristesse de la famille fut palpable, mais le grand-père décida abruptement que rien ni personne n'allait priver le bébé d'une vie le plus normale possible. Donc l'enfant fut élever avec amour et compréhension. La musique et la voix de ses parents le charmait au plus haut point. Le toucher devient très important et l’exploration de son environnement du bambin et déjà on nota la prudence et la délicatesse du geste. Des fois on pouvait littéralement se demander si Charlie voyait. Malgré la beauté de ce regard d’azur qui semblait que pureté et douceur, la vision était d’une pénombre totale. Rapidement le bambin devient un garçon enthousiasme et plein d’entrain qui faisait trop souvent fi de son handicap pour s’élancer dans ce vaste monde en se fiant à son ouïe et son toucher. La musique fut alors son univers, son refuge et sa muse intemporelle. À 6 ans son grand-père lui apprit les rudiment de son vieux violon. On découvrit alors le talent et surtout la capacité de l'oreille absolue. Privé de la vision, les gens développait leurs autres sens pour compenser. Charlie avait l'amour de la musique et surtout le soutien de son grand-père qui lui apprit la précision et la passion. Le violon fut sa feuille et l’archet sa plume pour permettre à l’enfant de s’accomplir et de communiquer ces sentiments de son esprit que la vision ne pouvait décrire. La dextérité de ses doigts courant sur les cordes de l’instrument comme les marins d'autrefois en équilibre sur les cordages des baleiniers manquaient de pratique, mais l’enthousiasme et surtout le bonheur compensait. Un baume pour son esprit et son cœur, un apaisement pour celui qui ne pourra jamais voir la beauté du monde et le sourire des autres.


Une jeunesse des plus normale dans la mesure de l’handicap du garçonnet s’offrit à lui. Rapidement il se fit une amie, une demoiselle aussi douce que la soie et à la voix si mélodieuse qui rythmait les éclats de rire de l’aveugle comme personne. Il aurait pu suivre des cours privé ou bien dans un établissement spécialisé, mais les parents de Charlie était enraciné dans la terre de leurs ancêtres et surtout l’enfant ne voulait pas quitter sa chère amie.En plus Gemma sa petite soeur venait d’arriver en ce monde et Charlie voulait être présent pour son rôle de grand frère. Donc les livres en brailles et l’écoute furent les meilleurs moyens d’enseignements pour le garçon. Il continua à apprendre le violon de l’âge de 6 ans juste à 12 avec son héros, son grand-père. Un homme taciturne qui avait vu trop de combat dans sa vie dédier à l'armée. Un parachutiste de la 101 qui avait sauté d'un avion en territoire occupé pour faire sa part. et dans son paquetage il avait emmener son violon pour en jouer dans le mess ou tout simplement pour remonter le moral de ses amis après des violents combats. Selon la légende, on disait qu'il avait jouer le printemps de Vivaldi lors de sa descente sous sa voilure blanche. Mais c'est faux car à l'époque les soldats devaient tenir à deux mains les filins du parachutes et le contact au sol était terrible pour les chevilles. Mais Charlie impressionnait sa famille par son talent. Ce qui fit creuser un fossé entre Gemma et lui. Car la petite voyait que le grand frère était favori par son talent. Et Charlie trop concentrer sur son Art pour remarquer la distance avec sa sœur bien-aimée. À l’oreille il pouvait reproduire plus ou moins la composition et déjà on pouvait voir sur son visage le sérieux d’apprendre et de réussir à impressionner son héros. Mais il devait recommencer plusieurs fois.

L’adolescence est un âge ingrat pour n’importe qui et comme de raison Charlie n’y échappa aucunement. En plus de la cécité qui l’accablait, l’acné ainsi que les rondeurs dû à une surconsommation de sucre firent leurs apparition. Souvent les autres enfants l’intimidaient ou bien lui portait des surnoms. Plus qu’une fois la fidèle amie et la tendresse incarnée comme l’appelait souvent Charlie défendait le non-voyant. Quelques fois malgré son handicap l’adolescent se mit dans un rage folle quand les attaques bifurquèrent vers la demoiselle ou sa jeune sœur Gemma. Des paroles aussi méchantes que mesquines. Maladroit Charlie répliqua physiquement pour défendre les deux demoiselles de son cœur et il reçu deux raclées mémorables. Heureusement que le violon était son refuge et que son grand-père lui partagea son courage et sa bravoure. En fait le vieil homme était le héros de son petit-fils et ce dernier serra les dents pour rendre fier son idole. Plus qu’une fois il discuta avec son amie qui au fil des ans devenait un canon de beauté. Mais Charlie la voyait comme toujours, une âme douce et pure avec une gentillesse exceptionnelle et une surtout une force intérieur qui pouvait déplacer les montagnes. Lui était devenu le positiviste et le compréhensif. Un duo dont la faiblesse de l’un était la force de l’autre dans un sens.

À ses 16 ans, alors qu’il songeait à devenir comptable comme son père, le violoniste fut invité à jouer dans une fête municipale.Il fit arrêter quelques passant qui voyait la beauté de la musique classique. Ce qui était un exploit pour le garçon un peu timide. Mais en vérité il jouait pour sa famille et sa chère amie. Car ils étaient son monde, son univers et la vision de l’amour ultime. Donc il fut surprit qu’à la fin un homme se présenta comme un des directeurs de la célèbre Julliard de New York. L’homme était en vacances dans le coin et il fut celui qui avait assister au concert de l’aveugle du début à la fin. Il incita alors Charlie à pour rejoindre le conservatoire le plus prisé des États-Unis. Mais Charlie refusa dans un premier temps. Mais c’était mal connaître sa famille et sa meilleure amie Ils avaient enregistrer Charlie en cachette alors qu'il se pratiquait. Ensuite ils remplirent les papiers et les envoyèrent à la poste avec la recommandation du directeur du conservatoire.Quelques mois plus tard une lettre d’espoir arriva dans la boite aux lettres. L’acceptation à Julliard.Une nouvelle accueilli en liesse par tous sauf Gemma et Charlie. Encore une fois le grand frère prenait toute la place. Réticent Charlie ne voulait pas quitter sa famille et sa lumière, sa muse comme il appelait si souvent sa chère amie. Mais elle lui promit de venir le visiter aussi souvent que possible et qu’elle allait le frapper si il refusait. Donc le cœur lourd et gros le jeune homme fit ses valises sans toutefois ne pas remercier son amie de la plus belle des manières.Il lui composa un hymne, une composition venu de son cœur et de son âme. Une déclaration d’amitié et d’amour qu’il ne jouera que pour elle et sur sa demande.

Le conservatoire passa avec de légères friction et comme de raison le prodige s’éleva au-dessus des autres de sa classe, provoquant autant jalousie ou admiration. Mais l’avantage d’être aveugle n’est-ce pas de pouvoir ignorer les regards courroucer et de haine? Il ne jouait que pour son bonheur, rendre les gens heureux et chaque fois qu’il déposa sa joue sur son instrument il songea à sa sa famille et sa chère amie. naïf toutefois, il se laissa berner par des fausses promesses d'amitié et d'amour qui n'avait que pour but de se moquer de lui. Néanmoins ses efforts portèrent ses fruits. Il reçu un lucratif contrat pour jouer dans l’orchestre de New York et plusieurs autres ville tentèrent de d’avoir le prodige pour elles. Mais Charlie choisit l’endroit le plus près possible pour revenir chez lui, à ses racines. À ses 28 ans son grand-père lui offrit un violon venant d’une luthière en Barcelone. Un petit bijou et surtout un présent qui allait le suivre toute sa vie. Car l’artiste avait inscrit en braille des mots de son grand-père. "Charlie tu es mon héros. Avec tout mon amour Papi." Ce fut le dernier présent qu’il reçu de son idole, car ce dernier était condamné par le cancer. Il joua lors de son départ, son amie était près de lui pour le supporter ainsi que sa sœur Gemma et ses parent, la chanson des noces de Papi et Mamy. Comme pour permettre aux deux âmes de se retrouver enfin et de danser leurs joies de se réunir au paradis. À l’enterrement il joua sur son présent amazing grace et hallelujah, des classiques intemporelles dont les notes parfaites étaient charger de sentiments aussi merveilleux d’amour que de peine. Des amis du conservatoire et du grand orchestre de New York l’accompagnait pour saluer un homme bon qui avait tant fait pour la liberté. Un hommage d’un petit-fils à son héros. Mais la perte de son héros perturba terriblement le jeune homme qui se remet toujours en doute sur ses décisions et surtout sur la perception des gens envers lui. Ensuite sa sœur qui s’était éloigner de lui vécue un drame. Naturellement lors du décès du mari de Gemma, il demanda un congé pour aller la soutenir. Le frère et la sœur purent enfin se rapprocher et se parler à cœur ouvert. Ce qui améliora grandement leur relation qui battait de l’aile par moment.

À chaque jour il songea à son amie qui parcourait le monde, lui envoyant des messages et des lettres. De la musique et des airs pour lui réchauffer le cœur. L’aveugle avait peur de la perdre, mais il savait que de la retenir et l’empêcher de vivre ses passions allaient au contraire briser leurs amitié qui tenait contre vent et marée depuis leurs 4 ans. Aussi il se devait de rester fort et positif pour elle, car en vérité l'aveugle qui se promenait avec sa canne blanche au rythme d'une composition du moment, vivant dans la peur constante de la perdre et subi quelques dépression car il se faisait du mauvais sang dû à une inquiétude si tenace. Le prodige du violon voyagea un peu partout et eut quelques conquêtes, mais des histoires sans lendemain car il ne veut que trouver l’amour, le vrai comme celui qui avait uni Papy et Mamy... Mais pourquoi chercher à l’autre bout du monde quand des fois il suffit de tendre la main ou d’écouter la mélodie d’une voix? Et pourquoi il se sentait si mal dès que son amie lui annonçait une relation avec un homme...