All delighted people

out of the forest, i come with my flowers


Un matin de décembre, et je suis venue combler le coeur de mes parents, une nuit de décembre plus exactement je suis venue troublé le quotidien si bien organisé de ces deux médecins. Disons simplement que pour la première fois depuis des années maman avait fermé son cabinet. Papa quant a lui à pris plusieurs semaine de vacance pour accueillir son enfant chéri.
Pourquoi mentionné ces détails, par ce que dès le départ ils ont pris la décision que leur famille passerait avait tout le reste. Peux de gens arrivaient a y croire, les connaissant, les imaginer composer avec leur travail et la vie de famille bien remplis dont ils semblaient rêver. Ça paraissait impossible !

Pourtant ils l’ont fait ! Du plus loin que je me souvienne, il n’y a aucun moment où j’aurais souhaité avoir des parents plus présents. Ils ont pris l’habitude dès la première année de considéré le jour de mon anniversaire comme un jour férié, demande de congé déposé un an en avance a chaque fois pour mon père qui travaillait à l’hôpital, maman quant a elle prenait une remplaçante pour la journée. Au début ce n’était que de petits repas en famille, et une journée entière qui m’était dédiée, ma journée de princesse comme je l’appelais.
C’est d’ailleurs lors d’une de mes journée de princesse que j’ai reçu un des cadeau qui m’a le plus marqué. Le matin, alors que je courrais jusqu’à la cuisine pour dévorer une pile de pancakes réalisés par maman, je me retrouvais stupéfaite quand j’aperçus une adorable boule de poils grise et blanche jouer dans mes pantoufles. Un énorme nœuds en tissus ornant son petit cou fragile.
« Natsu » est devenu mon meilleur ami instantanément. Je garderais a jamais un souvenir impérissable de mes 9 ans. Si malheureusement aujourd’hui mon meilleur ami n’est plus là pour veiller sur moi, je pense pouvoir dire que cette boule de poils a changé ma vie.

Petite je voulais devenir princesse, ou astronaute. Puis un jour, Natsu a sauté de mes bras, et c’est précipité en haut d’un arbre. Il avait pris peur des aboiement du chien du voisin. Je le pensais bloqué, j’avais peur pour lui. Alors, du haut de mes 9 ans j’ai voulu le sauver, et j’ai grimper a mon tour. J’ai appris a mes dépends que les enfants ne sont pas fait pour monter aux arbres.
Crack, une branche casse et je me retrouve par terre. Je me souviens du pompier qui m’interdit de regarder mon bras, et de mon petit Natsu qui me léchais le nez pendant qu’il me parlait. Je me souviens surtout de l’hôpital, et c’est ce jour là que j’ai pris La décision. Moi aussi je voulais suivre le chemin de mes parents, moi aussi, comme ceux qui s’occupaient de moi je voulais devenir une héroïne du quotidien. Soigner les gens, en voilà un beau métier.

Je n’ai pas eu une adolescence mouvementé, entourée de quelques très bons amis, même si je ne suis pas du genre a me faire des ennemis, disons que certains préfèrerons profiter de ma gentillesse naturelle plutôt que de s’intéresser réellement a celle que je suis. Des amours ? Pas vraiment… J’ai déjà trouvé un garçon mignon, en revanche les femmes ne m’ont jamais intéressé. Cependant je n’ai jamais plu a l’un d’eux. Je n’ai jamais cherché a le faire, caché derrière mes livres, trop sage pour convenir.  Mais je suis une éternelle rêveuse, ma mère a tendance a dire que le destin a des projets pour chacun d’entre nous et je ne me suis jamais imaginée finir seule.  Je n’ai pas besoin de ça pour me sentir heureuse et épanouie dans ma vie.

J’ai réussi mes études sans peine, toujours avec le même objectif, je devais y arriver. Je l’avais promis a Natsu. Bac obtenu avec mention Bien, juste de quoi voir apparaître sur le visage de mon papa un sourire de satisfaction et de fierté qui n’a pas de prix.  Puis l’école d’infirmière, et aujourd’hui me voilà, travaillant dans le même hopital que mon père, celui de BarHarbor. Cet hopital dans lequel je suis fière de rentrer tous les matins.
Aujourd’hui j’ai pris un joli studio, et je suis infirmière titulaire dans le service d’oncologie. Chaque jours j’ai la mission de me battre pour la vie. Je promet a chacun de mes patients de faire de mon mieux pour les accompagner. Aussi douloureuses que soient les épreuves, je serais là pour eux.

Je suis toujours aussi proche de mes parents, d’ailleurs parfois je me demande si mon père n’est pas devenu mon meilleur ami. Un cocon familial soudé, je pense que mes parents ont  eu la famille dont ils ont rêvé, a mon tour de continuer a les rendre fier.