Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

La bucket list de Riley (Riley)
Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
2 participants
Arden Mastrianni
where do we go now ?
Arden Mastrianni
Pseudo : duck
Faceclaim : Manu Rios
Multicomptes : Vanille
Présence : Présent.e
Âge : 23 ans
Warnings : ras
Messages : 229
En complimentant ce doux regard qu’avait ma camarade, je la vois qui reste imperturbable face à mon doigt qui venait notifier mon intérêt ponctuel. C’était surement sa formation de militaire qui la conditionnait à ne jamais dévoiler ses émotions, pourtant si elle ne montrait rien, je décèle dans sa réflexion un ton marqué de surprise.

- Est-ce que c’est moi le charmeur, ou toi la charmante ?

J’aime cette étincelle qui se dégage, et j’aime à croire également que Riley pouvait au même instant ressentir cette électricité traverser ce regard qu’on échangeait. Fidèle à sa façon d’être, la blonde ne cille pas, mais laisse tout de même divaguer ses pensées.

En vérité j’avais du mal à faire la part des choses entre ce que ma muse avait vécu, et ce qu’elle voulait laisser entendre. Quand elle parle de température extrème, je m’intéroge un instant l’imaginant dans un froid glacial, mais je préfère me contentrer sur ce sourire tout sauf de glace lors qu’elle en parle.

C’était un moment hors du temps, à cet instant il n’y avait qu’elle et moi, comme si le monde autour de nous s’affaçait pour ne laisser que notre table s’éclairer. Riley me parle de ses talents de bricoleuse, et j’en profitais pour la prendre au mot et noter une nouvelle idée de projet à faire avec elle.

- Il faut un vrai meuble ! Ou ça marche aussi avec des légo ?

Il devait me rester un vieux carton dans un coin de mon appartement, j’aimais bien ça plus jeune les jeux de construction, même si je n’avais jamais envisagé avant aujourd’hui de proposer une partie de légo à une jolie blonde. Mes yeux s’illuminent en observant la réaction de mon amie et je fini par l’inviter à se préparer pour changer d’endroit.

Je voulais conduire Riley dans une de mes places préférées, et même si je n’avais pas réellement l’intention de gardé son endroit secret, l’idée de partager ça rien qu’elle et moi avait quelque chose de satisfaisant. Je hoche la tête quand elle affirme qu’elle n’en parlerait pas, et la rejoins en dehors.

Accompagné de ma jolie muse, tout semblait plus joli autour de nous, et même cette rue de la ville que je connaissais bien avait une alure différente aujourd’hui. J’invite ma partenaire à monter dans la voiture en prenant soin de lui ouvrir la porte, tout fier de pouvoir faire quelque chose que j’avais toujours rêvé de faire un jour.

- Tu as pas idée ! Je pense à engager un garde du corps pour éloigner les groupies. Tu fais des extras après le service ?

Je me met à rire lorsque Riley parle des filles qui seraient folle de moi. En vrai il n’y en avait qu’une que j’avais envie de rendre folle, mais c’est surtout elle qui commençait à avoir raison de mon esprit déjà bien dérangé.

La voiture démarre et j’essaie de conduire prudement, comme si je me devais d’être irréprochable sous l’œil attentif de la police. Est-ce que c’était une bonne idée de vouloir partager sa voiture avec les force de l’ordre ? J’étais trop occupé à penser à la destination pour me soucier du trajet.

- C’est mon regard normal de photographe qui a envie de partager sa journée avec sa jolie muse.

Même si cette fois ci Riley serait de l’autre côté de l’objectif, j’apirais à une toute nouvelle expérience avec elle. Je préférais rester un peu mystérieux, et je vois bien que ça la travaille un peu de savoir où on va. D’ailleurs quand on est arrêté à un feu de circulation, j’en profite pour la regarder encore, et lui souris encore !

- Ça ne sera pas toi le centre d’attention cette fois.

Aujourd’hui ça serait notre moment à deux où je lui montrerais cette facette qu’elle semblait vouloir aussi découvrir, celle du photographe. On roule alors plusieurs kiloètre jusqu’à sortir de la ville. Le trajet devait durer un peu moins de dix minutes, assez pour bavarder un peu de choses banales.

En approchant du point de vue, j’emprunte un chemin de terre avec la voiture, en nous écartant peu à peu de la route pour s’enfoncer dans une clairière très calme et assez lumineuse. Je coupe le moteur et nous arrête dans un coin totalement perdu au milieu de nulle part. Il y avait un espace vert à perte de vue, et le chant des oiseaux berçait le cadre.

- Tu ne dois pas faire de bruit, d’accord ?

Je pose mon index sur mes lèvres en chuchotant, et commence à sortir, tout en faisant le tour de la voiture pour rouvrir à Riley. Il n’y avait rien encore autour de nous, mais je savais précisément où la conduire. Je vérifie mon appareil, le prend autour de mon cou et commence à retirer mes chaussures pour rester le plus silencieux possible.

- Retire tes chaussures aussi !

Sans hausser le ton pour ne pas effrayer la faune locale, je fronce les sourcils pour appuyer le sérieux de ma demande, je vouais que Riley se déchausse pour m’accompagner plus loin sur le sentier.

- S’il te plait, fait moi confiance.

J’imagine qu’elle devait avoir son arme sur elle, ça pourrait la rassurer quant à l’idée de se retrouver seule au milieu de nulle part avec un garçon. J’attendais qu’elle obéhisse tout en détaillant les alentours pour repérer ce sentier qui m’était désormais famillier. Je montrais du doigt le chemin en faisant signe qu’il fallait avancer de façon très très discrète.

En levant exagérément les genoux, je fais de grand pas pour limiter le nombre de contact au sol. On avançait les deux le long du sentier sur à peu près 500m, juste assez pour repérer le point d’eau où venaient s’abreuver. Un spot totalement magique où on pouvait voir des chiens de prairie en liberté.

Une ou deux fois je les ai vu fuir à mon arrivée, maintenant je savais que pour les observer il ne fallait pas avancer plus. Il y avait ce tronc d’arbre que j’avais comme repère, là où j’avais l’habitude de m’aggenouillé quand je voulais prendre des photos. Je le montre à Riley, sans parler, je lui fais un signe pour lui indiquer qu’on allait s’agenouiller ici.

A cette distance c’était compliqué de distinguer autre chose que des gros poids sur l’horizon, mais à travers le zoom de l’appareil, on voyait très bien les chiens de prairie dans leur habitat. J’observe juste le temps de bien régler le zoom avant de me rapprocher de la blonde. Je tendais l’appareil entre nous, et viens collé presque ma joue contre la sienne pour qu’on puisse ensemble profiter de cette vue qui me donnait à chaque fois des frissons.


Point de vue a écrit:La bucket list de Riley (Riley) - Page 2 OIP
Riley McAllister
where do we go now ?
Riley McAllister
Pseudo : ARCADIA / Elle
Faceclaim : Florence Pugh (avatar : chaussette - harleystuff : gif)
Multicomptes : Lorna Hennessy & Gemma O'Neil & Freya Sterling
Présence : Présent.e
La bucket list de Riley (Riley) - Page 2 Bcf72970f738d22d4290f2147f350c48052cb024

Âge : 24 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Agent de police de la brigade cynophile. K-9.
Habitation : Une petite maison tranquille à Cromwell Cowe.
Warnings : à venir
Messages : 61
La bucket list de Riley

- Est-ce que c’est moi le charmeur, ou toi la charmante ?

Imperturbable, Riley ne montre rien de ses émotions. Une habitude prise depuis longtemps quand quelque chose la faisait un peu trop sortir de ses sentiers battus. L'armée n'a fait qu'accentuer cette capacité et malheureusement, cela a eu raison de bien des relations amoureuses pour Riley. Il est difficile pour une personne qui a souffert comme la jeune femme, de dévoiler ses émotions les plus profondes. Il y a cette impression qu'on va les utiliser pour faire du mal. C'est une forme de protection qui a toujours fonctionné, mais qui n'est pas toujours un cadeau dans la vie. Si au travail, cela peut s'avérer salutaire et efficace. Dans la vie privée, l'enjeu était fort différent. Pourtant, malgré tout, cela ne semblait pas désappointer l'homme qui se trouvait face à elle et qui semblait par tous les moyens, la séduire. Est-ce honnête ? Ou un jeu de sa part pour se désennuyer de son quotidien ? Difficile à dire, mais pourtant, ils en sont là. L'un et l'autre. L'un en face de l'autre.

Le premier pointant l'index vers Riley tandis qu'elle ne faisait aucun mouvement. Un peu comme un animal pris dans les phares d'une voiture. Penchant alors, la tête sur le côté, la jeune femme se contente de le regarder. « Tu n'aurais pas lu, le manuel du parfait séducteur ? Laisse-moi deviner, tu es au niveau 2 de ta leçon. » Fit-elle un peu taquine. Encore une autre façon de se défendre face à l'inconnu qui peut parfois ronger aussi efficacement que la rouille.

- Il faut un vrai meuble ! Ou ça marche aussi avec des légo ?

« On en est là maintenant ? Parler légo ? » Se pinçant l'arête du nez, Riley se dit que ce photographe a vraiment l'esprit enfantin. C'est tellement adorable que cela en devient difficile de ne pas se retenir de lui pincer les joues. Heureusement, qu'elle sait parfaitement garder son sang-froid, au risque de passer pour une femme parfaitement ridicule. Elle briserait cette image qu'elle maintient depuis très longtemps.

Finalement, l'un et l'autre désertent le bar pour se rendre en un autre lieu tenu secret par Arden. Soit, Riley ne posera pas plus de question. Après tout, ce n'est pas une femme sans défense, elle saura parfaitement se défendre en cas de besoin. Les réflexes ont la vie dure comme on dit si bien. Marchant vers la voiture, Riley constate, une nouvelle fois encore, le côté gentleman d'Arden. Il a l'air d'avoir plusieurs facettes, ce qui est assez perturbant en soi.

- Tu as pas idée ! Je pense à engager un garde du corps pour éloigner les groupies. Tu fais des extras après le service ?

« Non, merci, je tiens à mes jours de repos après le travail. Mais je peux te donner des noms en cas de besoin. » Arquant un sourcil, Riley imagine sans peine qu'il doit avoir du succès envers les femmes et les hommes. Après tout, aucune limite pour la séduction, n'est-ce pas ?

La voiture démarre enfin après que l'un et l'autre se soient installés et Riley peut se concentrer sur autre chose. Mais son œil aguerri visionne déjà les impairs des autres conducteurs. Déformation professionnelle comme on dit, mais n'étant pas de service, elle ne peut rien faire. Portable au volant, oubli de clignotant, refus de priorité… La liste est longue et les amendes auraient pu pleuvoir, mais la jeune femme reste plutôt en alerte pour qu'Arden n'ait pas à faire face à un idiot qui ne se rappelle plus du code de la route.

- C’est mon regard normal de photographe qui a envie de partager sa journée avec sa jolie muse.

« Et de trouver de quoi rallonger ta liste en même temps. » Fit-elle en regardant par la fenêtre. « Non ne dis rien, je connais déjà la réponse. » Les idées pleuvent dans la tête d'Arden, ce qui n'est pas un mal en soit pour un photographe et un amoureux des mots.

- Ça ne sera pas toi le centre d’attention cette fois.

« Tant mieux, j'aurais le droit à un bref repos alors. » Elle finit par le regarder observant très nettement sa conduite un peu brusque par moment signe d'une certaine nervosité. Est-ce elle qui le rendait ainsi ? Ou bien avait-il les mains un peu trop crispées sur le volant ? Elle n'a pas vraiment le temps de se poser plus de questions, qu'ils finissent par arriver.

La forêt. Bien. Voilà qui est une bonne idée, c'est un lieu que Riley affectionne particulièrement . Elle la connaît quasiment par cœur à force d'emprunter tous les sentiers avec Roxy.

- Tu ne dois pas faire de bruit, d’accord ?

« Ok… » Fit-elle intriguée alors qu'elle venait à peine de descendre de voiture.

- Retire tes chaussures aussi !

« Quoi ? » Riley l'observe se demandant s'il plaisantait, mais non, il avait l'air complètement sérieux. « Même pas en rêve. » Et puis quoi encore.

- S’il te plait, fait moi confiance.

« J'ai confiance, mais ce n'est pas pour autant que j'enlèverais mes chaussures. T'as pas à t'en faire pour le bruit, je sais avancer en silence. » Les entraînements, ça ne s'oublie pas surtout quand on continue ces exercices encore et encore parce que cela sert toujours même dans la police. Cependant, cela n'empêche pas Arden de les retirer et d'avancer de façon plutôt… Ridicule. On dirait vraiment un gamin voulant jouer les indiens. Pour sa part, Riley avance silencieusement, son pas paraissant si léger qu'on la distinguait à peine.

Empruntant le sentier sur 500m à peu près, ils finissent par arriver au point désiré par Arden. La jeune femme se demandait encore où il l'avait conduite, mais pour le moment, elle se tait respectant ainsi la demande du photographe. S'agenouillant à ces côtés, Riley ne perçoit que de vagues points sombres à l'horizon. Elle avait une bonne vue, mais pas au point de distinguer à cette distance. Problème que résout Arden grâce à son appareil photo. Les réglages effectués, la jeune femme observe sentant la joue chaude de ce dernier contre la sienne. Mais son intention est rivée sur les chiens de prairie se trouvant devant eux.

Forcément. Il fallait que ça soit quelque chose de mignon qui puisse faire fondre le cœur de la militaire en un instant. C'est son défaut ou plutôt son point faible. Les mains sur sa bouche, elle retient un petit son de surprise. Rien ne sort de ses lèvres pour rompre l'instant. Cependant, elle se met à chuchoter. « Ils sont trop mignons » Le regard de Riley pétillait comme rarement on pouvait le voir. C'était une tout autre femme. Celle qu'elle cachait au quotidien. Celle qui serait bien plus accessible que la femme qu'elle montrait. Prenant doucement l'appareil des mains d'Arden, elle se concentrait sur ce qu'elle voyait. Les mouvements que ces animaux faisaient lui donnaient automatiquement le sourire. « J'en compte 5… » Elle finit par regarder Arden. « C'est rare d'en voir… Ils fuient tellement vite quand ils entendent du bruit. »


Spoiler:

code by bat'phanie
Arden Mastrianni
where do we go now ?
Arden Mastrianni
Pseudo : duck
Faceclaim : Manu Rios
Multicomptes : Vanille
Présence : Présent.e
Âge : 23 ans
Warnings : ras
Messages : 229
Au fil de la conversation, je découvrais les passions de la policière pour le montage de meuble ! Je la taquine en lui parlant de ma prochaine case à cocher sur la liste, imaginant un instant ce que pourrait donner la scène si on remplaçait les meubles par des pièces de lego. Il fallait dire que j’avais plus de petite brique à monter chez moi que de meuble en kit.

- C’est ce que j’aime chez toi ! On peut parler de tout.

C’était facile avec Riley de me laisser aller, comme si je la connaissais depuis toujours, je m’en rends compte de plus en plus. Je ne suis pas quelqu’un de timide, mais le courant avec elle était fluide, et je ne faisais pas semblant d’être un autre. Cette liste que je faisais avec elle, je ne me vois la faire avec personne d’autre.

- Enfin ça … et puis …

Tout en continuant de dévisager la jolie blonde, j’observe sa réaction quand je fais semblant de chercher quelque chose à aimer. Je le vois qu’elle a du mal avec les compliments, alors je ne vais pas lui faire la narration complète de sa beauté, mais j’adore cette lueur espiègle qu’elle a dans ce regard à ce moment-là.

- Ce regard autoritaire ! Qui dit qu’on à pas le droit de t’embêter.

C’est clair qu’elle avait ce quelque chose qui me faisait fondre, cette même étincelle de vie que j’essayais de capturer avec mon appareil photo. Aujourd’hui je ne me rendais pas forcément compte que cette Riley dessinée à travers mon regard ne pourras jamais être retranscrite sur une photographie.

Quelques minutes plus tard, on embarquait dans ma voiture pour une visite imprévue de mon endroit secret. C’était le feeling de cette journée, les détours de notre conversation qui m’avait emmené à la conduire dans ce refuge où je n’ai encore jamais emmené personne.

- Tu fais comme si ça t’embêtait que ma liste n’ait pas de fin !?

Chaque fois qu’on évoquait un sujet qui pourrait faire l’objet d’un jeu photographique, j’allais étoffer ma liste en prenant soin d’en avertir ma partenaire. Je restais convaincu qu’elle adorait ça au moins au temps que moi, que c’était notre liste, notre instant complice, d’intimité partagé à tous les deux.

- Tu sais que je n’avais jamais fait de liste avant de te rencontrer ?

Au fond de moi j’avais toujours eu envie de le faire, mais je n’avais pas ressenti ce besoin de la concrétiser avant Riley. Elle restait ma muse à plus d’un égard, et ça je ne le lui avait jamais caché.

Quand on finissait par arriver sur place, je ne divulguais pas encore la destination à la policière, mais la sommais de retirer ses chaussures. Je n’avais pas envisagé que ça la gênerait de marcher pied nu. Son front se plisse un peu quand elle comprend que je ne voulais pas rigoler.

- Promis ?

J’insistais sur le fait qu’il ne fallait pas faire de bruit, et Riley restait sure d’y arriver en conservant ses chaussures. Moi ‘j’avais déjà retiré les miennes que j’abandonnais dans la voiture. Je ne vois pas ce qui la gêne de marcher pied nu, c’était même plutôt agréable comme sensation de sentir la terre sous ses pieds.

Le chemin à prendre n’était pas dessiné au sol, mais je savais exactement où je voulais emmener mon amie. Je la guide jusqu’à cet endroit duquel on pouvait observer sans se faire voir ces petits animaux craintifs. Je reconnaissais cette souche vers laquelle j’avais déjà pris positions quelques fois avant, et invitait Riley à prendre place.

Réglant correctement l’appareil, je m’agenouillais avec ma complice pour trouver un appui stable, assez pour que l’objectif ne sois pas flou, et je tendais cet appareil entre nous avant qu’elle ne se l’accapare pour elle seule.

A cet instant, ma joue était collée contre celle de Riley, et si je ne pouvais pas encore décortiquer son regard, je pouvais très bien sentir les muscles de ses zygomatiques se contracter dans ce que j’imaginais un sourire de petite fille.

J’écoutais Riley chuchoter, et au son de sa voix, je savais que je venais de cocher la plus belle case de ma liste. Quand elle s’écarte un instant, et se retourne vers moi pour annoncer qu’elle en avait vu cinq, mon cœur s’emballe lui aussi, mais ça n’était pas pour ces petits animaux que j’avais déjà photographié.

- Je crois qu’il y en a 6

La dernière fois en tout cas ils étaient six, mais cette fois Riley avait pris l’appareil pour elle seule, je n’ai pas pu bien voir. Les yeux de la blonde étaient comme deux agates brunes, étincelante d’une lueur que je ne prendrai pas en photo cette fois. Je plonge mes yeux dans les siens, et cette image ne serait pas volée, pas partagée, je resterais le seul à me souvenir de ces yeux-là, les yeux de l’amour.

- Tu dois les prendre en photo, mais sans le flash, sinon ils vont fuir.

Je récupère mon appareil pour régler la luminosité, mais je ne pouvais pas le faire sans repointer l’objectif vers les animaux. Je me remets accroupis vers les animaux, incitant Riley à revenir dans notre position initiale, joue contre joue. Cette fois, le passe mon bras atour de son épaule, et viens la blottir un peu plus contre moi, d’une façon à la fois naturelle et bienveillante.

A l’extrémité de ce bras c’était l’appareil que je brandissais devant nos yeux, tantos les miens, tantôt les siens, et je réglais avec mon autre main la luminosité, embarquant Riley dans ce cocon qui était le nôtre, lui faisant partager cette fois d’une vue à la première personne de ce qu’était le travail de photographe.

- Ici tu règles la lumière, plus, moins, comme ça. Tu essaies ?
Riley McAllister
where do we go now ?
Riley McAllister
Pseudo : ARCADIA / Elle
Faceclaim : Florence Pugh (avatar : chaussette - harleystuff : gif)
Multicomptes : Lorna Hennessy & Gemma O'Neil & Freya Sterling
Présence : Présent.e
La bucket list de Riley (Riley) - Page 2 Bcf72970f738d22d4290f2147f350c48052cb024

Âge : 24 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Agent de police de la brigade cynophile. K-9.
Habitation : Une petite maison tranquille à Cromwell Cowe.
Warnings : à venir
Messages : 61
La bucket list de Riley
feat. @"Arden Burke"

Riley n'arrivait pas à comprendre comment on pouvait s'attacher à elle ni à comment elle pouvait attirer des personnes. Elle qui semblait tellement fermée et inaccessible ne croyant en rien qu'en elle-même et ce qu'elle pouvait voir et toucher. La notion des sentiments n'est définitivement pas une chose qu'elle admettre ni en laquelle celle-ci peut croire. Cependant, la jeune femme avait promis à son défunt meilleur ami qu'elle allait essayer de montrer cette personne qu'elle cachait un peu trop souvent aux autres. Cette crainte de devoir subir la tromperie et la mesquinerie. Croyez-le, certaines choses laissent des traces si fortes, qu'elle vous marque à jamais. Avec son passé, Riley a créé un mur autour d'elle pour se protéger de tout et de tout le monde. Son monde, peu de gens pouvaient y entrer. Il y a eu tellement de déceptions même dans sa propre famille que la jeune femme a pris la décision de partir et de mettre de la distance. Elle voulait se reconstruire et admettre qu'elle pouvait devenir meilleure. Le chemin sera long, c'est encore une enfant. Un bébé comparé aux autres, mais son esprit était déjà bien mature de par le choix de vie que cette dernière avait choisi. Si l'armée ne lui avait pas ouvert les portes, certainement qu'elle aurait pris une route moins honorable. On dit souvent qu'un policier, c'est un voleur qui a bien tourné. Qui sait ce qu'elle serait devenue la pauvre sans cette force de caractère qui la définissait.  

- C’est ce que j’aime chez toi ! On peut parler de tout.

« Oui, c'est quelque chose que l'on me dit souvent. » La bonne copine à qui l'on peut tout confier parce qu'elle ne partage rien de ce que l'on dit. Parce qu'elle écoute sans juger et qu'elle conseille autant qu'elle peut le faire même si c'est du genre à ne pas toujours suivre ses propres conseils.  

- Enfin ça … et puis …

Son regard se tourne et se plisse en se demandant à quoi il peut bien songer. Arden est un peu comme un livre ouvert qu'elle peut lire sans problème, sans aucune difficulté. Combien de fois ne l'avait-il pas complimenté sur sa beauté ? Il la regardait par moment comme une œuvre vivante. Mais Riley s'est toujours considéré comme la fille du milieu. L'aînée était l'intelligence et sa petite sœur a toujours été la plus mignonne. Riley, c'était le garçon manqué par excellence qui observait sa maman avec des étoiles dans les yeux. Qui sautait dans la boue ou dans les flaques d'eau quand la pluie tombait. Qui montrait les poings pour défendre ses sœurs ou pour faire peur aux autres quand on l'embêtait de trop. La première à accepter les défis, à faire du roller et à dévaler les pentes. Celle qui se sentait mieux au milieu des garçons parce qu'elle considérait la plupart des filles comme superficielles et méchantes. Riley, c'est celle qu'on n'osait pas embêter parce qu'elle était capable de vous mettre du poil à gratter sur vous.

Celle qui n'a pas la langue dans sa poche et qui, comme l'inspecteur Harry, son idole, vous dit votre quatre vérités sans prendre de pincettes.

- Ce regard autoritaire ! Qui dit qu’on à pas le droit de t’embêter.

« C'est vrai que j'ai toujours eu du répondant… Je n'aime pas me faire marcher dessus. Et dans mon travail, c'est une qualité. » Un sourire en coin, Arden ne pouvait pas deviner ce que les policiers devaient supporter au quotidien. Il faut parfois adopter un masque pour faire face à la violence de ce monde et c'est pire encore lorsque vous êtes une femme. Il faut déployer plus encore d'effort parce qu'on vous considère comme faible. Mais Riley n'a jamais éprouvé de difficulté, elle a su prouver qu'elle a en avait autant dans le pantalon qu'un homme. Elle a même su gagner le meilleur galon qui soit, le surnom de la Valkyrie prouvant sa valeur dans l'armée et qu'on la reconnaissait comme une membre à part entière dans l'unité à laquelle elle appartenait.

- Tu fais comme si ça t’embêtait que ma liste n’ait pas de fin !?

« Pas vraiment… Si ça m'embêtait, tu penses vraiment que je perdrais mon temps ? » Bien sûr que non ! Et Arden le savait, Riley aurait pu lui dire non la première fois et l'envoyer se faire voir, mais si elle est présente, c'est que cela a un intérêt pour elle. Ne lui avait-on pas dit de sortir de ses sentiers battus ? Elle le tentait, ni plus ni moins.

- Tu sais que je n’avais jamais fait de liste avant de te rencontrer ?

« Ah oui ? » C'était étonnant, Riley doit bien l'avouer parce qu'elle l'imaginait à faire des listes pour tout et pour rien. « Pourquoi avec moi alors ? » À croire qu'elle est un mystère pour lui.

Lorsqu'ils arrivèrent, Arden proposa de retirer les chaussures, une demande à laquelle Riley ne se plia pas. Pourquoi faire ? Elle était habituée à être en mode furtif donc ce ne fut pas difficile pour elle d'évoluer à pas de loup dans la forêt pour atteindre l'endroit qu'Arden souhaitait lui montrer.

Et quel coin ! Riley avait l'habitude d'évoluer dans la forêt avec Roxy pour courir et s'entraîner. Cependant, avec sa chienne, les animaux d'ici fuyaient au moindre bruit. Alors qu'à présent, dans le silence qu'ils honoraient autant l'un que l'autre, Riley pu voir des chiens de prairies à travers l'objectif de l'appareil photo. « Ah oui exact… Je n'ai pas vu le bébé. » Murmura-t-elle pour ne pas être entendue par ces adorables petites choses plus loin. Sourire aux lèvres, elle découvrait une merveille qui ne pouvait que la ravir et qui lui donnait encore plus l'envie de protéger ce monde. Les animaux sont pour elle, un espoir qu'il faut conserver à tout prix.

- Tu dois les prendre en photo, mais sans le flash, sinon ils vont fuir.

« Je n'ai pas envie de tout dérégler, montre-moi comme je dois faire. » Prendre une photo de la nature ne lui gênait pas. Surtout pas de ces chiens de prairie que Roxy aurait pris un malin plaisir à chasser par jeu. Regardant Arden reprendre son appareil, la jeune femme l'observe faire enregistrant ce qu'il sélectionnait. Mais l'instant d'après, la position qu'il prend la rapproche d'elle, c'était comme entrer dans sa zone intime et ce n'était pas facile pour quelqu'un qui se sent rapidement étouffé. Cependant, Riley sait que c'est pour la photo alors, elle se concentre sur ça.

- Ici tu règles la lumière, plus, moins, comme ça. Tu essaies ?

« D'accord… » Prenant l'appareil, elle observe à travail l'objectif réglant au mieux la luminosité pour que ce ne soit ni trop sombre ni trop lumineux. Elle voulait être une bonne élève et finit par prendre quelques clichés. Ce n'était pas une experte, mais en écoutant les instructions, ce ne fut pas si compliqué. Arden a raison sur ce point. Quand on a quelque chose qui nous inspire, la créativité naît instantanément et on veut figer à travers une image la beauté que l'on perçoit. Riley reste convaincu sur ce point, la nature est le meilleur modèle qui soit. « Je comprends pourquoi tu aimes venir ici… » Ne calculant pas la distance entre eux, en tournant doucement la tête, Riley effleure les lèvres d'Arden. Elle n'est pas gênée… Un peu, peut-être, mais elle le cache facilement. « T'exagères d'être aussi proche. » Fait-elle simplement avant de regarder à nouveau les animaux devant elle. « Pour quelle raison, c'est ton lieu préféré ici ? Qu'est-ce qui t'attire autant ? » Demande-t-elle pour détourner l'attention sur ses questions plutôt que le malencontreux baiser qu'il y a eu entre eux.


Spoiler:

code by bat'phanie
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 Précédent  1, 2