La bucket list de Riley (Riley)
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Arden Mastrianni
where do we go now ?
Pseudo : duck
Faceclaim : Manu Rios
Multicomptes : Vanille
Présence : Présent.e
Âge : 23 ans
Warnings : ras
Messages : 229
En complimentant ce doux regard qu’avait ma camarade, je la vois qui reste imperturbable face à mon doigt qui venait notifier mon intérêt ponctuel. C’était surement sa formation de militaire qui la conditionnait à ne jamais dévoiler ses émotions, pourtant si elle ne montrait rien, je décèle dans sa réflexion un ton marqué de surprise.
- Est-ce que c’est moi le charmeur, ou toi la charmante ?
J’aime cette étincelle qui se dégage, et j’aime à croire également que Riley pouvait au même instant ressentir cette électricité traverser ce regard qu’on échangeait. Fidèle à sa façon d’être, la blonde ne cille pas, mais laisse tout de même divaguer ses pensées.
En vérité j’avais du mal à faire la part des choses entre ce que ma muse avait vécu, et ce qu’elle voulait laisser entendre. Quand elle parle de température extrème, je m’intéroge un instant l’imaginant dans un froid glacial, mais je préfère me contentrer sur ce sourire tout sauf de glace lors qu’elle en parle.
C’était un moment hors du temps, à cet instant il n’y avait qu’elle et moi, comme si le monde autour de nous s’affaçait pour ne laisser que notre table s’éclairer. Riley me parle de ses talents de bricoleuse, et j’en profitais pour la prendre au mot et noter une nouvelle idée de projet à faire avec elle.
- Il faut un vrai meuble ! Ou ça marche aussi avec des légo ?
Il devait me rester un vieux carton dans un coin de mon appartement, j’aimais bien ça plus jeune les jeux de construction, même si je n’avais jamais envisagé avant aujourd’hui de proposer une partie de légo à une jolie blonde. Mes yeux s’illuminent en observant la réaction de mon amie et je fini par l’inviter à se préparer pour changer d’endroit.
Je voulais conduire Riley dans une de mes places préférées, et même si je n’avais pas réellement l’intention de gardé son endroit secret, l’idée de partager ça rien qu’elle et moi avait quelque chose de satisfaisant. Je hoche la tête quand elle affirme qu’elle n’en parlerait pas, et la rejoins en dehors.
Accompagné de ma jolie muse, tout semblait plus joli autour de nous, et même cette rue de la ville que je connaissais bien avait une alure différente aujourd’hui. J’invite ma partenaire à monter dans la voiture en prenant soin de lui ouvrir la porte, tout fier de pouvoir faire quelque chose que j’avais toujours rêvé de faire un jour.
- Tu as pas idée ! Je pense à engager un garde du corps pour éloigner les groupies. Tu fais des extras après le service ?
Je me met à rire lorsque Riley parle des filles qui seraient folle de moi. En vrai il n’y en avait qu’une que j’avais envie de rendre folle, mais c’est surtout elle qui commençait à avoir raison de mon esprit déjà bien dérangé.
La voiture démarre et j’essaie de conduire prudement, comme si je me devais d’être irréprochable sous l’œil attentif de la police. Est-ce que c’était une bonne idée de vouloir partager sa voiture avec les force de l’ordre ? J’étais trop occupé à penser à la destination pour me soucier du trajet.
- C’est mon regard normal de photographe qui a envie de partager sa journée avec sa jolie muse.
Même si cette fois ci Riley serait de l’autre côté de l’objectif, j’apirais à une toute nouvelle expérience avec elle. Je préférais rester un peu mystérieux, et je vois bien que ça la travaille un peu de savoir où on va. D’ailleurs quand on est arrêté à un feu de circulation, j’en profite pour la regarder encore, et lui souris encore !
- Ça ne sera pas toi le centre d’attention cette fois.
Aujourd’hui ça serait notre moment à deux où je lui montrerais cette facette qu’elle semblait vouloir aussi découvrir, celle du photographe. On roule alors plusieurs kiloètre jusqu’à sortir de la ville. Le trajet devait durer un peu moins de dix minutes, assez pour bavarder un peu de choses banales.
En approchant du point de vue, j’emprunte un chemin de terre avec la voiture, en nous écartant peu à peu de la route pour s’enfoncer dans une clairière très calme et assez lumineuse. Je coupe le moteur et nous arrête dans un coin totalement perdu au milieu de nulle part. Il y avait un espace vert à perte de vue, et le chant des oiseaux berçait le cadre.
- Tu ne dois pas faire de bruit, d’accord ?
Je pose mon index sur mes lèvres en chuchotant, et commence à sortir, tout en faisant le tour de la voiture pour rouvrir à Riley. Il n’y avait rien encore autour de nous, mais je savais précisément où la conduire. Je vérifie mon appareil, le prend autour de mon cou et commence à retirer mes chaussures pour rester le plus silencieux possible.
- Retire tes chaussures aussi !
Sans hausser le ton pour ne pas effrayer la faune locale, je fronce les sourcils pour appuyer le sérieux de ma demande, je vouais que Riley se déchausse pour m’accompagner plus loin sur le sentier.
- S’il te plait, fait moi confiance.
J’imagine qu’elle devait avoir son arme sur elle, ça pourrait la rassurer quant à l’idée de se retrouver seule au milieu de nulle part avec un garçon. J’attendais qu’elle obéhisse tout en détaillant les alentours pour repérer ce sentier qui m’était désormais famillier. Je montrais du doigt le chemin en faisant signe qu’il fallait avancer de façon très très discrète.
En levant exagérément les genoux, je fais de grand pas pour limiter le nombre de contact au sol. On avançait les deux le long du sentier sur à peu près 500m, juste assez pour repérer le point d’eau où venaient s’abreuver. Un spot totalement magique où on pouvait voir des chiens de prairie en liberté.
Une ou deux fois je les ai vu fuir à mon arrivée, maintenant je savais que pour les observer il ne fallait pas avancer plus. Il y avait ce tronc d’arbre que j’avais comme repère, là où j’avais l’habitude de m’aggenouillé quand je voulais prendre des photos. Je le montre à Riley, sans parler, je lui fais un signe pour lui indiquer qu’on allait s’agenouiller ici.
A cette distance c’était compliqué de distinguer autre chose que des gros poids sur l’horizon, mais à travers le zoom de l’appareil, on voyait très bien les chiens de prairie dans leur habitat. J’observe juste le temps de bien régler le zoom avant de me rapprocher de la blonde. Je tendais l’appareil entre nous, et viens collé presque ma joue contre la sienne pour qu’on puisse ensemble profiter de cette vue qui me donnait à chaque fois des frissons.
- Est-ce que c’est moi le charmeur, ou toi la charmante ?
J’aime cette étincelle qui se dégage, et j’aime à croire également que Riley pouvait au même instant ressentir cette électricité traverser ce regard qu’on échangeait. Fidèle à sa façon d’être, la blonde ne cille pas, mais laisse tout de même divaguer ses pensées.
En vérité j’avais du mal à faire la part des choses entre ce que ma muse avait vécu, et ce qu’elle voulait laisser entendre. Quand elle parle de température extrème, je m’intéroge un instant l’imaginant dans un froid glacial, mais je préfère me contentrer sur ce sourire tout sauf de glace lors qu’elle en parle.
C’était un moment hors du temps, à cet instant il n’y avait qu’elle et moi, comme si le monde autour de nous s’affaçait pour ne laisser que notre table s’éclairer. Riley me parle de ses talents de bricoleuse, et j’en profitais pour la prendre au mot et noter une nouvelle idée de projet à faire avec elle.
- Il faut un vrai meuble ! Ou ça marche aussi avec des légo ?
Il devait me rester un vieux carton dans un coin de mon appartement, j’aimais bien ça plus jeune les jeux de construction, même si je n’avais jamais envisagé avant aujourd’hui de proposer une partie de légo à une jolie blonde. Mes yeux s’illuminent en observant la réaction de mon amie et je fini par l’inviter à se préparer pour changer d’endroit.
Je voulais conduire Riley dans une de mes places préférées, et même si je n’avais pas réellement l’intention de gardé son endroit secret, l’idée de partager ça rien qu’elle et moi avait quelque chose de satisfaisant. Je hoche la tête quand elle affirme qu’elle n’en parlerait pas, et la rejoins en dehors.
Accompagné de ma jolie muse, tout semblait plus joli autour de nous, et même cette rue de la ville que je connaissais bien avait une alure différente aujourd’hui. J’invite ma partenaire à monter dans la voiture en prenant soin de lui ouvrir la porte, tout fier de pouvoir faire quelque chose que j’avais toujours rêvé de faire un jour.
- Tu as pas idée ! Je pense à engager un garde du corps pour éloigner les groupies. Tu fais des extras après le service ?
Je me met à rire lorsque Riley parle des filles qui seraient folle de moi. En vrai il n’y en avait qu’une que j’avais envie de rendre folle, mais c’est surtout elle qui commençait à avoir raison de mon esprit déjà bien dérangé.
La voiture démarre et j’essaie de conduire prudement, comme si je me devais d’être irréprochable sous l’œil attentif de la police. Est-ce que c’était une bonne idée de vouloir partager sa voiture avec les force de l’ordre ? J’étais trop occupé à penser à la destination pour me soucier du trajet.
- C’est mon regard normal de photographe qui a envie de partager sa journée avec sa jolie muse.
Même si cette fois ci Riley serait de l’autre côté de l’objectif, j’apirais à une toute nouvelle expérience avec elle. Je préférais rester un peu mystérieux, et je vois bien que ça la travaille un peu de savoir où on va. D’ailleurs quand on est arrêté à un feu de circulation, j’en profite pour la regarder encore, et lui souris encore !
- Ça ne sera pas toi le centre d’attention cette fois.
Aujourd’hui ça serait notre moment à deux où je lui montrerais cette facette qu’elle semblait vouloir aussi découvrir, celle du photographe. On roule alors plusieurs kiloètre jusqu’à sortir de la ville. Le trajet devait durer un peu moins de dix minutes, assez pour bavarder un peu de choses banales.
En approchant du point de vue, j’emprunte un chemin de terre avec la voiture, en nous écartant peu à peu de la route pour s’enfoncer dans une clairière très calme et assez lumineuse. Je coupe le moteur et nous arrête dans un coin totalement perdu au milieu de nulle part. Il y avait un espace vert à perte de vue, et le chant des oiseaux berçait le cadre.
- Tu ne dois pas faire de bruit, d’accord ?
Je pose mon index sur mes lèvres en chuchotant, et commence à sortir, tout en faisant le tour de la voiture pour rouvrir à Riley. Il n’y avait rien encore autour de nous, mais je savais précisément où la conduire. Je vérifie mon appareil, le prend autour de mon cou et commence à retirer mes chaussures pour rester le plus silencieux possible.
- Retire tes chaussures aussi !
Sans hausser le ton pour ne pas effrayer la faune locale, je fronce les sourcils pour appuyer le sérieux de ma demande, je vouais que Riley se déchausse pour m’accompagner plus loin sur le sentier.
- S’il te plait, fait moi confiance.
J’imagine qu’elle devait avoir son arme sur elle, ça pourrait la rassurer quant à l’idée de se retrouver seule au milieu de nulle part avec un garçon. J’attendais qu’elle obéhisse tout en détaillant les alentours pour repérer ce sentier qui m’était désormais famillier. Je montrais du doigt le chemin en faisant signe qu’il fallait avancer de façon très très discrète.
En levant exagérément les genoux, je fais de grand pas pour limiter le nombre de contact au sol. On avançait les deux le long du sentier sur à peu près 500m, juste assez pour repérer le point d’eau où venaient s’abreuver. Un spot totalement magique où on pouvait voir des chiens de prairie en liberté.
Une ou deux fois je les ai vu fuir à mon arrivée, maintenant je savais que pour les observer il ne fallait pas avancer plus. Il y avait ce tronc d’arbre que j’avais comme repère, là où j’avais l’habitude de m’aggenouillé quand je voulais prendre des photos. Je le montre à Riley, sans parler, je lui fais un signe pour lui indiquer qu’on allait s’agenouiller ici.
A cette distance c’était compliqué de distinguer autre chose que des gros poids sur l’horizon, mais à travers le zoom de l’appareil, on voyait très bien les chiens de prairie dans leur habitat. J’observe juste le temps de bien régler le zoom avant de me rapprocher de la blonde. Je tendais l’appareil entre nous, et viens collé presque ma joue contre la sienne pour qu’on puisse ensemble profiter de cette vue qui me donnait à chaque fois des frissons.
Point de vue a écrit:
Riley McAllister
where do we go now ?
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1691-riley-mcallister-ceci-nous-defendrons-termine
Pseudo : ARCADIA / Elle
Faceclaim : Florence Pugh (avatar : chaussette - harleystuff : gif)
Multicomptes : Lorna Hennessy & Gemma O'Neil & Freya Sterling
Présence : Présent.e
Âge : 24 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Agent de police de la brigade cynophile. K-9.
Habitation : Une petite maison tranquille à Cromwell Cowe.
Warnings : à venir
Messages : 61
Arden Mastrianni
where do we go now ?
Pseudo : duck
Faceclaim : Manu Rios
Multicomptes : Vanille
Présence : Présent.e
Âge : 23 ans
Warnings : ras
Messages : 229
Au fil de la conversation, je découvrais les passions de la policière pour le montage de meuble ! Je la taquine en lui parlant de ma prochaine case à cocher sur la liste, imaginant un instant ce que pourrait donner la scène si on remplaçait les meubles par des pièces de lego. Il fallait dire que j’avais plus de petite brique à monter chez moi que de meuble en kit.
- C’est ce que j’aime chez toi ! On peut parler de tout.
C’était facile avec Riley de me laisser aller, comme si je la connaissais depuis toujours, je m’en rends compte de plus en plus. Je ne suis pas quelqu’un de timide, mais le courant avec elle était fluide, et je ne faisais pas semblant d’être un autre. Cette liste que je faisais avec elle, je ne me vois la faire avec personne d’autre.
- Enfin ça … et puis …
Tout en continuant de dévisager la jolie blonde, j’observe sa réaction quand je fais semblant de chercher quelque chose à aimer. Je le vois qu’elle a du mal avec les compliments, alors je ne vais pas lui faire la narration complète de sa beauté, mais j’adore cette lueur espiègle qu’elle a dans ce regard à ce moment-là.
- Ce regard autoritaire ! Qui dit qu’on à pas le droit de t’embêter.
C’est clair qu’elle avait ce quelque chose qui me faisait fondre, cette même étincelle de vie que j’essayais de capturer avec mon appareil photo. Aujourd’hui je ne me rendais pas forcément compte que cette Riley dessinée à travers mon regard ne pourras jamais être retranscrite sur une photographie.
Quelques minutes plus tard, on embarquait dans ma voiture pour une visite imprévue de mon endroit secret. C’était le feeling de cette journée, les détours de notre conversation qui m’avait emmené à la conduire dans ce refuge où je n’ai encore jamais emmené personne.
- Tu fais comme si ça t’embêtait que ma liste n’ait pas de fin !?
Chaque fois qu’on évoquait un sujet qui pourrait faire l’objet d’un jeu photographique, j’allais étoffer ma liste en prenant soin d’en avertir ma partenaire. Je restais convaincu qu’elle adorait ça au moins au temps que moi, que c’était notre liste, notre instant complice, d’intimité partagé à tous les deux.
- Tu sais que je n’avais jamais fait de liste avant de te rencontrer ?
Au fond de moi j’avais toujours eu envie de le faire, mais je n’avais pas ressenti ce besoin de la concrétiser avant Riley. Elle restait ma muse à plus d’un égard, et ça je ne le lui avait jamais caché.
Quand on finissait par arriver sur place, je ne divulguais pas encore la destination à la policière, mais la sommais de retirer ses chaussures. Je n’avais pas envisagé que ça la gênerait de marcher pied nu. Son front se plisse un peu quand elle comprend que je ne voulais pas rigoler.
- Promis ?
J’insistais sur le fait qu’il ne fallait pas faire de bruit, et Riley restait sure d’y arriver en conservant ses chaussures. Moi ‘j’avais déjà retiré les miennes que j’abandonnais dans la voiture. Je ne vois pas ce qui la gêne de marcher pied nu, c’était même plutôt agréable comme sensation de sentir la terre sous ses pieds.
Le chemin à prendre n’était pas dessiné au sol, mais je savais exactement où je voulais emmener mon amie. Je la guide jusqu’à cet endroit duquel on pouvait observer sans se faire voir ces petits animaux craintifs. Je reconnaissais cette souche vers laquelle j’avais déjà pris positions quelques fois avant, et invitait Riley à prendre place.
Réglant correctement l’appareil, je m’agenouillais avec ma complice pour trouver un appui stable, assez pour que l’objectif ne sois pas flou, et je tendais cet appareil entre nous avant qu’elle ne se l’accapare pour elle seule.
A cet instant, ma joue était collée contre celle de Riley, et si je ne pouvais pas encore décortiquer son regard, je pouvais très bien sentir les muscles de ses zygomatiques se contracter dans ce que j’imaginais un sourire de petite fille.
J’écoutais Riley chuchoter, et au son de sa voix, je savais que je venais de cocher la plus belle case de ma liste. Quand elle s’écarte un instant, et se retourne vers moi pour annoncer qu’elle en avait vu cinq, mon cœur s’emballe lui aussi, mais ça n’était pas pour ces petits animaux que j’avais déjà photographié.
- Je crois qu’il y en a 6
La dernière fois en tout cas ils étaient six, mais cette fois Riley avait pris l’appareil pour elle seule, je n’ai pas pu bien voir. Les yeux de la blonde étaient comme deux agates brunes, étincelante d’une lueur que je ne prendrai pas en photo cette fois. Je plonge mes yeux dans les siens, et cette image ne serait pas volée, pas partagée, je resterais le seul à me souvenir de ces yeux-là, les yeux de l’amour.
- Tu dois les prendre en photo, mais sans le flash, sinon ils vont fuir.
Je récupère mon appareil pour régler la luminosité, mais je ne pouvais pas le faire sans repointer l’objectif vers les animaux. Je me remets accroupis vers les animaux, incitant Riley à revenir dans notre position initiale, joue contre joue. Cette fois, le passe mon bras atour de son épaule, et viens la blottir un peu plus contre moi, d’une façon à la fois naturelle et bienveillante.
A l’extrémité de ce bras c’était l’appareil que je brandissais devant nos yeux, tantos les miens, tantôt les siens, et je réglais avec mon autre main la luminosité, embarquant Riley dans ce cocon qui était le nôtre, lui faisant partager cette fois d’une vue à la première personne de ce qu’était le travail de photographe.
- Ici tu règles la lumière, plus, moins, comme ça. Tu essaies ?
- C’est ce que j’aime chez toi ! On peut parler de tout.
C’était facile avec Riley de me laisser aller, comme si je la connaissais depuis toujours, je m’en rends compte de plus en plus. Je ne suis pas quelqu’un de timide, mais le courant avec elle était fluide, et je ne faisais pas semblant d’être un autre. Cette liste que je faisais avec elle, je ne me vois la faire avec personne d’autre.
- Enfin ça … et puis …
Tout en continuant de dévisager la jolie blonde, j’observe sa réaction quand je fais semblant de chercher quelque chose à aimer. Je le vois qu’elle a du mal avec les compliments, alors je ne vais pas lui faire la narration complète de sa beauté, mais j’adore cette lueur espiègle qu’elle a dans ce regard à ce moment-là.
- Ce regard autoritaire ! Qui dit qu’on à pas le droit de t’embêter.
C’est clair qu’elle avait ce quelque chose qui me faisait fondre, cette même étincelle de vie que j’essayais de capturer avec mon appareil photo. Aujourd’hui je ne me rendais pas forcément compte que cette Riley dessinée à travers mon regard ne pourras jamais être retranscrite sur une photographie.
Quelques minutes plus tard, on embarquait dans ma voiture pour une visite imprévue de mon endroit secret. C’était le feeling de cette journée, les détours de notre conversation qui m’avait emmené à la conduire dans ce refuge où je n’ai encore jamais emmené personne.
- Tu fais comme si ça t’embêtait que ma liste n’ait pas de fin !?
Chaque fois qu’on évoquait un sujet qui pourrait faire l’objet d’un jeu photographique, j’allais étoffer ma liste en prenant soin d’en avertir ma partenaire. Je restais convaincu qu’elle adorait ça au moins au temps que moi, que c’était notre liste, notre instant complice, d’intimité partagé à tous les deux.
- Tu sais que je n’avais jamais fait de liste avant de te rencontrer ?
Au fond de moi j’avais toujours eu envie de le faire, mais je n’avais pas ressenti ce besoin de la concrétiser avant Riley. Elle restait ma muse à plus d’un égard, et ça je ne le lui avait jamais caché.
Quand on finissait par arriver sur place, je ne divulguais pas encore la destination à la policière, mais la sommais de retirer ses chaussures. Je n’avais pas envisagé que ça la gênerait de marcher pied nu. Son front se plisse un peu quand elle comprend que je ne voulais pas rigoler.
- Promis ?
J’insistais sur le fait qu’il ne fallait pas faire de bruit, et Riley restait sure d’y arriver en conservant ses chaussures. Moi ‘j’avais déjà retiré les miennes que j’abandonnais dans la voiture. Je ne vois pas ce qui la gêne de marcher pied nu, c’était même plutôt agréable comme sensation de sentir la terre sous ses pieds.
Le chemin à prendre n’était pas dessiné au sol, mais je savais exactement où je voulais emmener mon amie. Je la guide jusqu’à cet endroit duquel on pouvait observer sans se faire voir ces petits animaux craintifs. Je reconnaissais cette souche vers laquelle j’avais déjà pris positions quelques fois avant, et invitait Riley à prendre place.
Réglant correctement l’appareil, je m’agenouillais avec ma complice pour trouver un appui stable, assez pour que l’objectif ne sois pas flou, et je tendais cet appareil entre nous avant qu’elle ne se l’accapare pour elle seule.
A cet instant, ma joue était collée contre celle de Riley, et si je ne pouvais pas encore décortiquer son regard, je pouvais très bien sentir les muscles de ses zygomatiques se contracter dans ce que j’imaginais un sourire de petite fille.
J’écoutais Riley chuchoter, et au son de sa voix, je savais que je venais de cocher la plus belle case de ma liste. Quand elle s’écarte un instant, et se retourne vers moi pour annoncer qu’elle en avait vu cinq, mon cœur s’emballe lui aussi, mais ça n’était pas pour ces petits animaux que j’avais déjà photographié.
- Je crois qu’il y en a 6
La dernière fois en tout cas ils étaient six, mais cette fois Riley avait pris l’appareil pour elle seule, je n’ai pas pu bien voir. Les yeux de la blonde étaient comme deux agates brunes, étincelante d’une lueur que je ne prendrai pas en photo cette fois. Je plonge mes yeux dans les siens, et cette image ne serait pas volée, pas partagée, je resterais le seul à me souvenir de ces yeux-là, les yeux de l’amour.
- Tu dois les prendre en photo, mais sans le flash, sinon ils vont fuir.
Je récupère mon appareil pour régler la luminosité, mais je ne pouvais pas le faire sans repointer l’objectif vers les animaux. Je me remets accroupis vers les animaux, incitant Riley à revenir dans notre position initiale, joue contre joue. Cette fois, le passe mon bras atour de son épaule, et viens la blottir un peu plus contre moi, d’une façon à la fois naturelle et bienveillante.
A l’extrémité de ce bras c’était l’appareil que je brandissais devant nos yeux, tantos les miens, tantôt les siens, et je réglais avec mon autre main la luminosité, embarquant Riley dans ce cocon qui était le nôtre, lui faisant partager cette fois d’une vue à la première personne de ce qu’était le travail de photographe.
- Ici tu règles la lumière, plus, moins, comme ça. Tu essaies ?
Riley McAllister
where do we go now ?
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1691-riley-mcallister-ceci-nous-defendrons-termine
Pseudo : ARCADIA / Elle
Faceclaim : Florence Pugh (avatar : chaussette - harleystuff : gif)
Multicomptes : Lorna Hennessy & Gemma O'Neil & Freya Sterling
Présence : Présent.e
Âge : 24 ans
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Métier : Agent de police de la brigade cynophile. K-9.
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