Seconde chance ft. Leopold
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Helena Stevens
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1353-helena-stevens-demain-est-un-autre-jour
Pseudo : Tamaraa
Faceclaim : Laura Vandervoort
Multicomptes : Aurora / Deagan
Présence : Présent.e
Âge : 43 ans
Statut civil : Sans attaches officielles, mais elle sait que son coeur appartient à son grand amour.
Métier : Responsable des relations extérieures et du jumelage de Bar Harbor
Habitation : Otter Creek - une somptueuse maison avec jardin et pisicine.
Triggers : Aucun, en cas de doute hésite pas à me mp !
Warnings : Décès, pretty privilege, ivg
Messages : 223
Je détaillai mon image dans le miroir sur pied. J’avais changé au moins six fois de tenue sans arriver à être certaine de mon choix. Je regardai l’heure affichée sur ma montre. Je n’avais plus le temps de me préoccuper du message renvoyé par mes habits. Si je ne voulais pas faire attendre Leo, je devais m’arrêter sur celle-là. Je regardai une dernière fois mon ma robe bleu assez sobre tout en étant élégante et mon perfecto noir. Ce rendez-vous n’était pas un rencard, alors pourquoi ressentais-je une telle pression ? J’inspirai et expirai avant de détourner mon regard. Ce choix de tenue plutôt neutre et passe-partout était assez inhabituel pour moi, mais cela conviendrait pour l’occasion. Je repassai un coup de rouge à lèvres, enfilai mes Louboutin – il ne fallait pas exagérer non plus dans la neutralité – attrapai mon sac à main et le paquet cadeau, puis quittai ma maison.
Une boule se forma dans mon estomac à mesure que je m’approchais de notre lieu de rendez-vous. C’était la première fois qu’on se retrouvait vraiment tous les deux, seuls, depuis qu’on avait mis les choses au clair entre nous. Je sortis de ma voiture et entrai dans le Blaze où je vis Leopold qui m’attendait au bar. Mince. J’espérais ne pas l’avoir fait trop attendre. J’essayais de recoller des morceaux et je n’étais même pas capable d’être ponctuelle…
Je me mordis la lèvre inférieure et après un léger moment d’hésitation, m’approchai du beau brun. Je plaquai un sourire sur mon visage pour dissimuler le flot d’émotions en moi. « Bon anniversaire ! » lui dis-je en posant une main sur son épaule. Je lui tendis le paquet contenant son cadeau, un coffret beauté rasage que j’avais trouvé sur une boutique en ligne bio. « J’ai hésité à prendre la crème anti-rides mais je vais la garder comme idée cadeau pour l’année prochaine. » le taquinai-je. Il n'avait pas besoin de ça. Les quelques rides que le temps avait dessiné sur son visage lui donnait un charme plus que certain. Je me surprise à l'observer un instant avec instistance avant de me reprendre.
Je plongeai ma main dans mon sac à main et en sortis un livre un peu défraîchi par le temps. Je posai le bouquin sur le comptoir pour qu’il puisse voir la couverture alors que je prenais place sur le tabouret. « Il était temps que je te rende ce livre, je crois. » C’était un exemplaire du premier tome de la saga du Seigneur des Anneaux. Il me l’avait prêté avant de partir à l’armée et je n’avais jamais eu l’occasion de le lui rendre. Je pensais que cela aurait été déplacé de lui renvoyer par la poste, alors il avait trôné sur ma bibliothèque tout ce temps. « Il faudra que je lise les autres et… que je voie les films à l’occasion. » Ma phrase était teintée d’un léger sous-entendu à possiblement partager ce moment ensemble. Mes yeux s’accrochèrent aux siens durant un instant. J’espérais que ce geste ne rouvre pas des blessures mais qu’au contraire lui montre que malgré tout, il avait toujours eu sa place dans ma vie. Je rompis le contact visuel pour commander un verre au barman.
@Leopold Banks
Leopold Banks
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Pseudo : Alessea • She/Elle/Her
Faceclaim : Milo Ventimiglia @almondavatars (avatar), lomapacks (gif, tumblr)
Présence : Présent.e
Âge : 44 ans
Statut civil : Célibataire, sa peur de l'engagement l'a conduit à bien des échecs dans ses relations amoureuses.
Métier : Ancien militaire, il occupe désormais un poste de chef de projet et d'architecte spécialisé en urbanisme et en paysagisme.
Habitation : Habite seul dans un loft aux abords de Cromwell Cove.
Warnings : PTSD | Guerre | Mort | Cauchemars | Dépression | Abandon
Rp : Langues couramment parlées : anglais & italien
Rp entre 300 et 500 mots mais tout dépend de l'inspiration.
Narration à la troisième personne, parfois la première.
J'ai un rythme de réponse plutôt variable, je peux autant répondre plusieurs fois par semaine qu'une seule fois. Tout dépend de mes disponibilités.
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Liens : Helena : Ex-petite amie, relation compliquée. Se connaissent depuis l'enfance.
Milo : Meilleur ami d'enfance
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Ayant terminé son travail un peu plus tôt que prévu, Leopold quitta rapidement le bureau pour rentrer chez lui. Il profita de ce temps libre pour prendre une douche. Sous l'eau chaude, sa main appuyée contre le carrelage froid, il laissa ses pensées vagabonder, se perdant dans le flot apaisant qui ruisselait sur sa peau. Il poussa un soupir, repensant aux récents échanges avec Helena. Les choses avaient pris une tournure inattendue, évoluant vers un terrain qu'il n'aurait jamais imaginé quelques mois plus tôt. Leur rendez-vous de ce soir ressemblait presque à un rencard, ravivant des souvenirs de leurs années insouciantes où ils se retrouvaient en tête-à-tête, se cherchant et se découvrant avec une complicité naïve et enivrante.
Un sourire nostalgique se dessina sur les lèvres de Leopold. Il se rappelait de ces moments échangés, des éclats de rire, des regards complices, des baisers volés. C'était une époque où tout semblait possible, où l'avenir était une toile blanche qu'ils pouvaient peindre ensemble. Il se surprit à espérer, malgré lui, à retrouver un peu de cette magie passée. Mais il savait aussi que les choses avaient changé, que le poids des années et des erreurs les avait transformés. Sortant de sa rêverie, Leopold ferma les yeux et laissa l'eau couler sur son visage comme pour laver ce mélange de regrets et d'incertitudes.
Le brun éteignit la douche et se sécha lentement, son esprit encore embué de ces pensées. Il s'habilla avec soin, choisissant une tenue qui reflétait son désir de renouveau sans trop en dévoiler. Devant le miroir, il prit un moment pour arranger ses cheveux bruns, encadrant un visage où les marques du temps commençaient à se dessiner subtilement. Il prit une profonde inspiration, se préparant mentalement pour la soirée à venir, avant de quitter son appartement après s'être assuré que son nouveau compagnon ne manque de rien.
Arrivant au bar plus tôt que prévu, Leopold chercha Helena du regard mais elle n'était pas encore là. Il choisit de s'installer au comptoir pour l'attendre, commandant un verre de Jack Daniel's pour passer le temps. Alors qu'il savourait sa boisson, le brun sentit rapidement une présence familière à ses côtés. Levant les yeux, il la vit, éblouissante dans une magnifique robe qui ne le laissa pas indifférent.
Helena lui tendit un paquet pour son anniversaire, et une vague d'émotions envahit Leopold en pensant à la rapidité avec laquelle le temps passait. En déballant son cadeau, il découvrit un élégant coffret de rasage. Surpris au premier abord, il releva ensuite la tête, un sourire amusé illuminant son visage.
« Tu n'as pas changé, décidément. » dit-il en riant, se remémorant leur blague sur la crème anti-rides échangée par message. « Merci pour cette attention, vraiment. J'apprécie beaucoup. Je te dirai ce que j'en pense d'ici une semaine. » ajouta-t-il en passant une main sur sa barbe de quelques jours. Leopold prit un moment pour admirer discrètement Helena alors qu'elle cherchait autre chose dans son sac, sa beauté toujours aussi saisissante, et se perdit un instant dans ses pensées. Il observa le livre défraîchi qu'elle venait de poser sur le comptoir, un mélange de surprise et de nostalgie passant sur son visage. Ce vieux tome du Seigneur des Anneaux, il s'en souvenait parfaitement. Avant de partir à l’armée, il lui avait prêté ce livre, espérant qu'elle partage avec lui cette passion pour l'univers de Tolkien. Le voir là, maintenant, après toutes ces années, ravivait en lui une foule de souvenirs.
Le sous-entendu d'Helena était clair pour lui, et Leopold sentit son cœur tambouriner à cette idée. Leurs regards se croisèrent, et pendant un bref instant, tout le poids du passé semblait s’effacer.
« Je n'arrive pas à croire que tu l'aies encore. » murmura-t-il, un sourire sincère illuminant ses traits. « Ce livre... ça me rappelle tellement de choses. C'était une époque différente, où tout me semblait possible. »
Il prit une gorgée de son whisky, savourant la chaleur du liquide qui contrastait avec la fraîcheur de ses souvenirs. « Tu sais, ça fait longtemps que je ne l'ai pas relu. Peut-être qu'on pourrait le faire ensemble. Lire les livres, voir les films... partager ces moments. » Son regard hazel se fit plus intense, espérant qu’elle saisirait la profondeur de sa proposition avant de se reprendre, conscient qu'il commençait à dériver vers quelque chose qu'il s'efforçait de refouler. Il ne pouvait pas se laisser avoir, pas encore une fois. Pourtant, la tentation était forte. Leopold savait que se laisser emporter par cette nostalgie pouvait être dangereux. Le passé, aussi doux soit-il, cachait des douleurs profondes qu'il n'était pas sûr de vouloir réveiller de nouveau.
« Alors... comment ça se passe avec Poppys ? » changea-t-il de sujet, sa voix redevenue plus légère. Il terminait son verre et en commandait un deuxième, cherchant à détendre l'atmosphère.
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Le rire de Leo à ma blague me fit instantanément sourire de plus belle. L’entendre me dire que je n’avais pas changé avait quelque chose de touchant, comme si, malgré les années, nous nous retrouvions tels que nous nous étions quittés. Je le détaillai du regard, suivant sa main se passer sur sa barbe. Cela lui allait si bien. Mentirais-je en disant que je n’avais pas voulu, moi aussi, tendre la main pour sentir le contact de ma peau contre la sienne ? Sans doute…
Je chassai cette pensée aussi vite qu’elle était arrivée. Ce n’était clairement pas le moment de me laisser aller à ce genre d’images. Au lieu de cela, je lui tendis un livre. Non pas n’importe lequel. Le dernier qu’il m’avait prêté avant de partir. Ce geste se voulait symbolique, comme un appel silencieux à la réconciliation. Je voulais renouer avec lui et, à demi-mot, je lui proposai de continuer mes découvertes sur cette saga ensemble. J’espérais qu’il saisisse cette occasion, qu’il comprenne le sous-entendu. Je le vis touché par ce cadeau. Je perçus dans sa voix une pointe de nostalgie qui me serra le cœur. Je pris mon verre de bourbon que me tendait le barman et reportai mon attention sur Leo. Ses paroles et son regard créèrent en moi une tempête d’émotions. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser, chaque battement résonnant comme un tambour. Avais-je bien compris la portée de ses mots ? S’autorisait-il à me laisser prendre une petite place dans sa vie ? Je me pinçai légèrement les lèvres pour ne pas laisser mon sourire s’élargir jusqu’à mes oreilles, telle une petite fille le soir de Noël. Je me redressai légèrement sur mon tabouret et, d’une voix contrôlée et posée, je dis : « J’en serais ravie, ça me ferait plaisir. » La proposition de Leo à partager de nouveaux moments était un espoir dans la reconstruction de notre relation, quelle qu’elle soit aujourd’hui.
J’approchai mon verre de mes lèvres et bus une gorgée de ce liquide doré, son goût brûlant apportant une chaleur réconfortante. Il était bon, Milo avait su bien le choisir. Je reposai mon verre sur le comptoir mais sans le lâcher, le faisant légèrement tourner sur place, comme pour canaliser mes émotions. « Poppys va bien, je pense même que c’est un chien trop gâté. » Je levai légèrement les yeux au ciel pour montrer mon agacement envers moi-même. « Je m’étais promis de ne pas être de ces maîtres qui laissent dormir leur chien avec eux, mais il m’a eu avec sa bouille d’ange. Puis, il faut avouer que c’est agréable d’avoir de la compagnie. » J’esquissai de nouveau un sourire. J’avais toujours aimé les animaux, mais jusque-là je n’en avais jamais eu. Je passais trop peu de temps chez moi pour être responsable d’un autre être vivant. Mais maintenant que je cherchais une vie plus tranquille, je m’étais dit qu’un petit compagnon à quatre pattes serait le bienvenu dans ma vie. Je pouvais parfois me sentir seul certains soirs. Il était agréable de savoir que quelqu’un nous attendait à la maison, même si c’était un animal.
« Et de ton côté ? Ace ne te fait pas trop de misères ? » le questionnai-je à propos de sa propre adoption. Le destin avait voulu que nous nous retrouvions à adopter nos chiens en même temps et au même endroit. Une scène plutôt cocasse qui semblait vouloir nous prouver que nous avions toujours quelques points communs. « J’amène Poppys courir avec moi tous les weekends à l’Acadia Park. Comme il est un peu court sur pattes, j’ai trouvé un chemin sans trop de dénivelé pour qu’il puisse suivre. À l’occasion tu pourrais venir, tu sais… pour éliminer tout ce whisky… manquerait plus que ça se stocke par là. » Je m’aventurai à lui planter un doigt dans l’estomac avec amusement, un sourire taquin sur les lèvres. Je levai mon verre vers Leo et le lui tendis.
« D’ailleurs, tu me déçois… Du whisky… Goûte-moi ça plutôt. Franchement, le bourbon c’est bien meilleur. » Quand il saisit mon verre, mes doigts frolèrent les siens. Je sentis un frisson coupable et secret, savourant furtivement la douce intimité de ce contact interdit.
Leopold Banks
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En évoquant sa passion pour Tolkien et le livre qu'elle lui avait rendu, Leopold sentit soudainement le poids des années s'abattre sur lui. C'était comme si vingt ans avaient filé en un éclair. Déjà, il était amer en voyant sa quarantaine s’évanouir peu à peu, mais ce rappel du passé ne faisait qu'accentuer ce sentiment. Certes, il pouvait se targuer d'une brillante carrière et de voyages aux quatre coins du monde qui avaient enrichi sa vie de mille et une expériences. Mais une partie de lui restait insatisfaite. Il n'avait jamais trouvé cette stabilité, cette sérénité qu'il recherchait dans une relation. La cause était profonde, résultant de blessures du passé qui ne s’étaient jamais refermées, l'empêchant de s'accomplir pleinement sur le plan personnel.
Se tournant vers Helena, il chercha un moyen de combler ce fossé entre eux, de retrouver un semblant de ce qu'ils avaient autrefois partagé. « Ce soir, si tu veux ? Ce n'est pas comme si j'avais autre chose à faire de toute façon. » Sa proposition sonna à la fois une confession de solitude et une tentative de rapprochement. Leopold savait que proposer de passer du temps avec elle signifiait bien plus qu'une simple invitation, mais une part de lui avait envie de tenter quelque chose, de flirter avec ses limites.
Amusé, il demanda ensuite des nouvelles de Poppys, le nouveau chiot d'Helena, et fut ravi d'apprendre qu'elle était choyée par sa maîtresse. « C'est déjà une fifille à sa maman, à ce que je vois. » plaisanta-t-il. Il leva son propre verre, le tint en l'air quelques secondes puis prit une gorgée. Le whisky brûlait doucement sa gorge. « Ace... Ah, c'est un petit démon quand il s'y met. » commença-t-il avec une pointe d'affection dans la voix. « Il m'a fait des misères, oui, et pas qu'une en plus. » Leopold reposa son verre sur le comptoir, une main jouant distraitement avec le bord, son esprit vagabondant à travers les quelques moments où Ace avait testé sa patience. « Il m’a déjà mâchouillé trois paires de chaussures, sans compter le canapé qu'il a réussi à grignoter quand j’avais le dos tourné. » raconta-t-il, un léger rire s'échappant de ses lèvres. « Je n’aurais jamais pensé m'attacher aussi vite à cette boule de poils. »
Le brun se remémora les nuits où Ace s'était blotti contre lui, où ce chiot joueur et adorable avait apporté une chaleur réconfortante à ses soirées solitaires. « Il est extrêmement affectueux et protecteur. Quand je rentre du travail, il est toujours là, à m’attendre, remuant la queue comme un fou. Ça fait du bien de se sentir attendu. » ajouta-t-il, laissant sa voix se teinter d'une légère mélancolie, qu'il tenta de noyer avec une nouvelle gorgée.
En réponse aux taquineries d'Helena sur sa consommation de whisky qui commençait doucement à faire effet, insinuant qu'il finirait par avoir un bon petit ventre, Leopold ne put s'empêcher de sourire. Il posa une main sur son abdomen comme pour vérifier. « Oh, ça n'arrivera pas, » rétorqua-t-il avec espièglerie. « Avec Ace qui me fait courir, je pense que je vais rester en forme. D'ailleurs, cette idée d'aller au parc me plaît bien, je suis sûr qu’Ace et Poppys s'entendraient à merveille. On pourrait faire ça ce week-end, si tu es libre. Ce serait bénéfique pour nous et pour les chiens. Et puis, c’est une excellente occasion de sortir de nos routines habituelles. »
Leopold laissa son regard se poser sur Helena, comme s'il suggérait que cette sortie serait une chance de passer plus de temps ensemble. Alors qu'il prit le verre de bourbon d'Helena pour y goûter, leurs doigts se frôlèrent brièvement. Ce contact fugace, presque imperceptible, éveilla en lui un sentiment inattendu. Il sentit un léger frisson parcourir sa main, puis le long de son échine d'un désir latent. Ce contact, bien que subtil, ne l'avait pas laissé indifférent.
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Je fus surprise d’entendre Leo me proposer de renouer avec notre passé le soir même. Moi qui laissais seulement une porte ouverte à une prochaine rencontre, il venait de la saisir immédiatement. Je crois que quelque part, sous cette joie ressentie, une pointe d’anxiété s’empara de moi. Je n’avais absolument pas prévu que les choses se dérouleraient ainsi. Même si je m’étais refusée à imaginer cette soirée, je m’étais quand même dit que nous allions simplement boire un verre, puis nous quitter en ayant renoué quelques liens amicaux. Je lui répondis d’un hochement de tête suivi d’un petit haussement d’épaules. Je n’allais pas refuser la proposition.
Nous en vint à parler de nos chiens. Je lui racontai à quel point j’étais devenue le genre de maîtresse que je ne voulais pas être. Je craquais pour la bouille de Poppys et je lui laissais franchir quelques limites. Leo n’était pas en peine avec Ace. Je ne pus m’empêcher de rire à l’évocation des paires de chaussures mâchouillées. « Toujours ranger ses chaussures dans un dressing, mon cher, c’est élémentaire. » Il avait un regard attendri en parlant de son chien. Je pouvais sentir que cette petite compagnie dans sa vie lui faisait du bien. Je comprenais cette sensation de joie à l’idée de retrouver son compagnon à quatre pattes en rentrant du travail. Je me pris à me demander depuis quand Leo n’avait pas eu quelqu’un dans sa vie.
Je le taquinai ensuite sur sa consommation d’alcool, qui pourrait impacter son physique. Quelques petites notes d’humour pour essayer de rapprocher nos cœurs meurtris. Puis, vint une seconde proposition de passer du temps ensemble. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si entreprenant. Quelques mois avaient passé depuis notre première retrouvaille, mais je m’étais imaginé devoir ramer encore plus pour décrocher une chance de passer du temps avec lui. Quand j’avais eu l’audace de lui demander de boire un verre et qu’il avait accepté, ça avait déjà été une petite victoire pour moi. Mais, je n’avais pas voulu trop m’enflammer d’espoir. Se pouvait-il qu’il accepte de me laisser une place dans sa vie ? Il serait un peu trop effronté de croire qu’il m’avait pardonnée, néanmoins, je m’autorisais à y croire un peu… « C’est parfait ce week-end ! » répondis-je avec un enthousiasme non dissimulé.
Leo se saisit de mon verre et son regard se posa sur moi. Le temps d’un instant, j’eus l’impression de retrouver l’adolescent qu’il était. Son sourire, mêlé à ses traits espiègles, me rappelait combien il pouvait être charmant sans même s’en rendre compte. Son charme ne s’était pas terni au cours des années, bien au contraire. Cette maturité qui émanait de lui le rendait encore plus attirant. Je récupérai mon verre et terminai le fond de bourbon. J’appréciai la chaleur qui s’étendait dans ma gorge. « Tu ne fréquentes personne en ce moment ? » lui demandai-je sans le lâcher du regard. Ma question pouvait sembler intrusive, mais en fait, je m’en fichais. Peut-être allait-elle renvoyer un message, celui de savoir s’il y avait une place à prendre dans son cœur. Si c’était le cas, étrangement, cela ne me préoccupait pas. Il était possible que c’était quelque chose que je souhaitais au fond de moi.
Je fis signe au barman de me remettre un autre verre et demandai qu’on nous apporte de quoi grignoter. Je ne voulais pas risquer de sentir l’alcool me monter à la tête trop rapidement. J’attendis que mon verre soit de nouveau rempli pour aborder le prochain sujet. Je n’avais pas envie que ce que j’allais lui dire, il l’entende de la bouche de quelqu’un d’autre. D’ailleurs, j’étais surprise qu’il n’en sache encore rien. Peut-être feignait-il l’ignorance pour voir si j’allais jouer la carte de l’honnêteté, mais ce n’était pas ce qu’il me semblait. Je pris une gorgée d’alcool, inspirai profondément avant de lui dire : « Je suis sur Tinder et j’ai fait une rencontre il y a quelques semaines… » Je le détaillai du regard pour essayer de percevoir une réaction au fait que je puisse voir d’autres hommes. Aurais-je aimé y déceler une pointe de jalousie ? Peut-être. Toutefois, ce n’était pas pour cela que je lui disais ça. « J’ai rencontré un jeune homme. On a décidé de boire un verre et puis, une chose en entraînant une autre, on s’est un peu rapprochés. En fait, il s’est avéré que c’était… » Je pris un instant de réflexion, quelques secondes pour bien me rendre compte de ce que j’allais dire. « …ton frère. » dis-je dans un souffle. « Mais on n’a rien fait, enfin, on s’est juste embrassés et quand j’ai su que c’était ton frère… mon dieu, c’était vraiment gênant… on a décidé de s’arrêter avant de faire une bêtise. »
Je me sentais embarrassée. Je finis d’une traite mon verre en me tortillant légèrement sur ma chaise. J’avais préféré tout lui dire, en gage de sincérité. Je voulais lui montrer que je tenais à lui et que je ne voulais plus lui faire de mal, même indirectement. Même si je faisais bien ce que je voulais de mon corps avec qui je voulais, il y avait une certaine ligne implicite à ne pas franchir. Et puis, soudain, je me demandai ce qu’il pourrait bien penser de moi. Son frère avait dix ans de moins que moi. Est-ce que j’allais lui renvoyer l’image d’une femme si désespérée en amour qu’elle allait jusqu’à fréquenter des hommes bien plus jeunes qu’elle ? Je n’étais pas fière de moi. Je n’osais pas regarder Leo, de peur d’y voir un jugement insupportable dans ses yeux. « Je suis désolée. » Je ne savais même pas trop pourquoi je m’excusais mais je le fis, légèrement honteuse de la situation.
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I've still got you all over me. I lived, and I learned, had you, got burned.
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Les mots s’échappaient des lèvres de Leopold avec une aisance qu’il ne s’était pas attendue à retrouver. C’était comme si, après tant de temps passé à les retenir, ils se libéraient enfin, presque malgré lui. Il se surprit lui-même en proposant à Helena de se revoir, de lui rouvrir la porte pour un nouveau tête-à-tête. L’alcool jouait sûrement son rôle, adoucissant les contours de ses réticences et abaissant les murs qu’il avait patiemment érigés. Chaque barrière semblait se fissurer, l’une après l’autre, sous le poids des souvenirs et du temps passé loin d’elle. Leur conversation dériva naturellement vers leurs compagnons à quatre pattes, des êtres qui comblaient, sans qu’ils l’avouent vraiment, un vide qu’ils portaient en eux. Helena souriait en parlant de Poppys, sa petite boule de poils au regard innocent mais au caractère bien trempé, capable de faire fondre son cœur en un instant. Leo, quant à lui, évoquait Ace avec une tendresse teintée de résignation envers son chien espiègle qui ne ratait jamais une occasion de faire des bêtises.
« D'accord, j’avoue, j'aurais dû faire plus attention mais il aurait pu au moins épargner ma paire de Berluti. » lança-t-il, un sourire aux lèvres bien que la pointe d’amertume dans sa voix trahissait un certain dégoût. Il marqua une pause, se souvenant du moment où il avait découvert ses précieuses chaussures hors de prix achetées lors d’un voyage à Paris, mâchouillées par les dents d’Ace. Un soupir lui échappa mais ses yeux brillaient tout de même d’affection pour son compagnon canin. Au fond, la présence d’Ace dans sa vie n’était pas qu’un fardeau, c’était aussi une source de motivation pour rester actif et en forme. Il n’avait plus vingt ans, mais il faisait des efforts pour ne pas se laisser aller.
L’idée du week-end à venir lui plaisait. Helena avait accepté son invitation, et il laissa échapper un « super » ravi, presque soulagé, à l’idée de passer un peu plus de temps ensemble. Quelques mois plus tôt, il n’aurait jamais cru cela possible, lui qui avait été prêt à lui fermer la porte une deuxième fois, rongé par le ressentiment. Il ne lui avait pas encore totalement pardonné, seulement, il sentait que le chemin pour y parvenir s’ouvrait enfin devant lui. Peut-être parce qu’il en avait envie. Parce qu’il voulait, lui aussi, passer à autre chose. En la redécouvrant, il se surprenait à être de nouveau captivé par le charme d'Helena, un charme qui n’avait pas faibli avec les années, bien au contraire. Elle avait toujours cette assurance, cette manière de se tenir droite, la tête haute, qui dégageait une force tranquille comme si rien ne pouvait vraiment l’ébranler. Cette force, couplée à une douceur qu'elle laissait transparaître par moments, était ce qui l'avait autrefois attiré vers elle et qui continuait de l'attirer, presque malgré lui. Sa chevelure blonde. Son sourire. Il n'en perdait pas une mienne, alors qu'Helena venait terminer le fond du verre de Bourbon qu'elle l'avait invité à goûter juste avant.
Ne décrochant pas le regard l'un de l'autre, une question de sa part le prit au dépourvu, le ramenant brusquement à la réalité. Est-ce qu'il était avec quelqu'un ? Leopold se redressa sur son tabouret et arqua un sourcil, surpris par cette question qui semblait arriver de nulle part. Il se demanda brièvement pourquoi elle voulait savoir ça, quel sous-entendu pouvait bien se cacher derrière ces mots.
Prenant une gorgée de son verre, il répondit après une courte pause, cherchant les mots justes. « Ça fait plus d'un an que je n'ai plus personne dans ma vie, hormis quelques aventures quand ça se présente. » avoua-t-il, un mélange de sincérité et de résignation dans la voix. Il laissa sa réponse flotter un instant, comme pour voir si elle réagirait puis ajouta, un brin curieux. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Leopold la dévisagea, cherchant à saisir ce qui motivait cette question. Était-ce de la simple curiosité, ou quelque chose de plus profond, de plus personnel ? Ses mots étaient francs mais son ton restait léger, presque taquin, comme s’il espérait qu’elle se confierait davantage, qu’elle ouvrirait la porte à une discussion plus intime. Helena répondit à son invitation avec une honnêteté qui le prit de court. Elle mentionna Tinder, admettant qu’elle s’y aventurait régulièrement. Cette révélation provoqua un léger pincement dans sa poitrine, une sensation désagréable qu’il masqua rapidement. Après tout, il avait lui-même un profil et avait fait quelques rencontres sans lendemain. Mais ce qu’il n’avait pas anticipé, c’était ce qu’elle lui révéla ensuite. Elle évoqua Francesco, et lui raconta ce qu'ils avaient failli faire. Imaginer Helena et son frère ensemble, leurs corps enchevêtrés, lui donna des frissons de dégoût. La colère monta en lui et l'expression de son visage se referma brusquement, comme si Helena venait de lui faire une blague de très mauvais goût. « Attends attends quoi ? J'ai pas très bien entendu je crois. »
Il avait parfaitement compris ce qu’elle venait de lui dire, et ne put s'empêcher de se mettre à jurer en italien, les noms d'oiseaux s’échappant de ses lèvres serrées avec une violence contenue. Les insultes à demi-murmurées qui fusaient de sa bouche laissaient clairement sous-entendre que Francesco allait passer un très mauvais quart d’heure. Leopold sentit sa main se crisper autour de son verre, luttant pour ne pas laisser éclater sa colère. Ses pensées tourbillonnaient, se bousculant dans son esprit alors qu’il tentait d’imaginer ce qu’il allait dire ou faire lorsqu’il se retrouverait face à son frère.
« Pourquoi tu me balances ça comme ça ? » demanda-t-il finalement en se tournant vers Helena, sa voix tendue, presque accusatrice. « Tu pensais que j’allais bien le prendre ? Que j’allais juste hocher la tête et passer à autre chose ? » Sa frustration se manifesta lorsqu'il se redressa sur sa chaise, passant une main agitée dans ses longs cheveux d'ébène. « Écoute, Helena... Je sais que je ne suis pas irréprochable, et je comprends que tu veuilles être honnête avec moi, mais… » Il marqua une pause, cherchant les mots justes, ceux qui pourraient traduire ce qu’il ressentait sans exploser de rage. « Tu ne pouvais pas choisir un autre moment ? » ajouta-t-il avant de laisser un soupire s'échapper d'entre ses lèvres, essayant de retrouver son calme. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse de ça, maintenant ? »
Helena Stevens
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Est-ce que j'avais ressenti une certaine satisfaction en l'entendant répondre qu'il ne fréquentait personne ? Absolument. Et cette satisfaction s'était accompagnée d'une pointe de jalousie mordante lorsqu'il avait mentionné ces fameuses "aventures". Ça m'avait pincé, juste un instant, mais assez pour me rappeler que, malgré le temps et la distance, quelque chose de profond continuait de me lier à lui. Mais comment aurais-je pu lui en vouloir ? Je n'étais personne pour lui interdire quoi que ce soit, surtout pas alors que je papillonnais moi-même sur les sites de rencontre, cherchant désespérément à combler un vide.
Et puis, il y avait cette vérité que je m'apprêtais à lui balancer. Cette histoire avec Francesco, un flirt qui n'avait pas dépassé la frontière du raisonnable mais qui, je le savais, allait allumer une étincelle explosive en Leo. Pourtant, il fallait que je sois honnête. Je m'étais lancée, les mots franchissant mes lèvres avec une sincérité désarmante. Mais la réaction de Leo... Elle frappa plus fort que je ne l'avais anticipé. Son regard se durcit, ses traits se tendirent, et sa colère, palpable, fit monter en moi une vague de frustration. Je l'avais piqué au vif, et sa réponse, brutale, ne manqua pas de réveiller la mienne.
En temps normal, j'aurais pu m'attendrir en le voyant ainsi, si semblable au Leo de notre jeunesse, bouillant, incapable de masquer ses émotions. Mais là, tout ce que je ressentais, c'était un feu intérieur prêt à éclater. Il se mit à jurer en italien, ces mêmes insultes qu'il m'avait apprises quand nous étions des enfants, et je les comprenais parfaitement.
Je gardai mon calme, même si l’envie de lui renvoyer ses insultes en allemand était tout aussi tentant. Je pris une inspiration, serrant les mâchoires pour contrôler la montée de mon propre tempérament explosif. Des années de pratiques à garder sa langue dans sa poche, ça aidait … « Tu voulais que je te le dise quand ? » lui lançai-je, ma voix tranchante comme une lame bien affûtée, en le regardant dans les yeux. « Tu l’aurais appris de ton frère, t’aurais trouvé le moyen de me reprocher ! » Ma voix s’était légèrement élevée sans le vouloir, un éclat d'exaspération brillant dans mes yeux. Je soufflai bruyamment, levant les yeux au ciel, essayant de contenir ce mélange d'agacement et de déception qui grondait en moi. « Je sais que ce n’est pas ce que tu avais envie d’entendre, mais les choses sont dites au moins. Tu préfères qu'on reste sur des faux-semblants, qu'on évite les sujets qui fâchent pour que tout soit plus facile ? Ce n'est pas ce que je veux. » Mes mots étaient durs, tranchants, mais je savais qu'ils étaient nécessaires. Je ne voulais pas retomber dans les pièges du passé, les secrets finissent toujours par nous rattraper.
Je détournai brièvement le regard, mes yeux se posant sur le verre que je faisais tourner entre mes mains. Un silence tendu s'installa, pesant et lourd. Puis d’une voix plus douce, presque timide, je repris : « Je ne voulais pas te donner une autre raison de m’en vouloir. » Je fis une pause, brève. « Je tiens à toi et je veux faire les choses bien. » Il y avait une certaine vulnérabilité dans ma voix, un tremblement presque imperceptible qui me ramenait soudain à la jeune ado que j’étais dans le passé. Je relevai une mèche de cheveux qui s’échappait de derrière mon oreille et la remis à sa place.
Puis, je me redressai ensuite sur mon tabouret, retrouvant une posture un peu plus fière et qui me caractérisait tant. Ma main se plongeai dans le petit saladier de biscuits salés et quelques-uns furent goûter avec gourmandise. Je croisai à nouveau le regard du beau brun. J’espérais qu’il me croyait sincère dans ma démarche, certes un peu maladroite. C’est alors qu’un sourire malicieux se dessina légèrement sur mes lèvres. « Promis, la prochaine fois je demanderais l’arbre généalogique de mon rencard. » Trop tôt pour cette blague ? Peut-être. Mais je n’allais pas m’excuser d’essayer de faire redescendre la pression. « Et arrête de froncer les sourcils ou je vais vraiment devoir t’offrir cette crème anti-ride. » Je lui donnai un léger coup d’épaule taquin, espérant lui faire retrouver un semblant d’apaisement. Le contact de mon épaule sur la sienne, resta peut-être un peu plus longtemps que je ne l’aurais voulu. Savourant coupablement la chaleur de son corps contre le mien. Aussi petit soit ce geste, il avait quelque chose d’agréable, familier et réconfortant.
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Leopold Banks
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Faceclaim : Milo Ventimiglia @almondavatars (avatar), lomapacks (gif, tumblr)
Présence : Présent.e
Âge : 44 ans
Statut civil : Célibataire, sa peur de l'engagement l'a conduit à bien des échecs dans ses relations amoureuses.
Métier : Ancien militaire, il occupe désormais un poste de chef de projet et d'architecte spécialisé en urbanisme et en paysagisme.
Habitation : Habite seul dans un loft aux abords de Cromwell Cove.
Warnings : PTSD | Guerre | Mort | Cauchemars | Dépression | Abandon
Rp : Langues couramment parlées : anglais & italien
Rp entre 300 et 500 mots mais tout dépend de l'inspiration.
Narration à la troisième personne, parfois la première.
J'ai un rythme de réponse plutôt variable, je peux autant répondre plusieurs fois par semaine qu'une seule fois. Tout dépend de mes disponibilités.
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Chasser le naturel, il revient au galop, surtout en sa présence. Leopold avait bien compris que l’histoire entre Helena et son frère n’était qu’un malentendu, une situation qui, dans d’autres circonstances, aurait pu le faire sourire. Mais il ne pouvait pas empêcher ce mélange de dégoût et de jalousie de s’insinuer en lui, ravivant une colère qu’il peinait à contenir. Qu’elle ait choisi de lui balancer ça alors qu’ils étaient enfin en train de se rapprocher, c’était comme si elle avait consciemment décidé de tout saboter. Et cette idée le rendait encore plus furieux.
Il voyait bien que sa réaction avait touché Helena. Elle avait au moins raison sur un point : que ce soit maintenant ou plus tard, il aurait réagi de la même manière. Leopold en était conscient, mais il était incroyablement têtu – tout comme elle. Leur obstination, qui les avait souvent menés par le passé à des prises de tête inutiles, les poussait encore aujourd’hui à se heurter l’un à l’autre, bien que cette fois-ci avec un peu plus de retenue.
Après un moment, Leopold finit par prendre la parole, sa voix teintée d’une amertume qu’il ne cherchait même plus à dissimuler. « J'aurais préféré que tu me le dises une autre fois, pas en pleine soirée où on commençait enfin à passer un bon moment ensemble. » avoua-t-il, détournant le regard avant de saisir son verre et de le faire tourner entre ses doigts. « Je ne vais pas te mentir: oui, je te l'aurais reproché quoi qu'il arrive. Même si c'était pas fait exprès, t'imaginer avec mon frère… Je peux juste pas. C'est comme si moi je te disais que j'avais failli… je sais pas… coucher avec ta sœur. Je doute que l'idée te plaise. »
Sa répartie était une tentative sincère de lui faire comprendre l’impact de sa révélation. Il savait que sa réaction était en partie irrationnelle, mais l’image d’Helena avec son frère le dégoûtait bien plus qu’il ne voulait l’admettre. Et puis, il se rappela de quelque chose qui calma aussitôt ses ardeurs.
Leopold soupira, se passant une main nerveuse dans les cheveux. « Tu sais quoi ? Peut-être que tu me le rends bien avec ce que je t’ai avoué la dernière fois. » Son ton avait perdu de son agressivité, laissant place à une résignation teintée d’un léger amusement. « Au moins, tu as été honnête, et ça, j’apprécie. » Son regard s'accrocha au sien, et une douce chaleur envahit sa poitrine lorsqu’elle lui avoua être encore attachée à lui. Ces mots, cette affirmation qu'elle tenait encore à lui, résonnèrent profondément en lui, ravivant un sentiment qu'il croyait éteint. Dans ce moment suspendu, il se rappela cette version plus jeune de lui-même, celle qui avait désespérément espéré entendre ces paroles après son retour d'Afghanistan. À cette époque, il aurait tant voulu savoir qu’il comptait réellement pour elle, que malgré les horreurs qu’il avait vues et vécues, il restait une ancre dans sa vie. Un léger sourire, à peine perceptible, se dessina sur ses lèvres tandis qu’il levait les yeux au ciel à sa remarque sur ses rides apparentes, oubliant même ses quelques cheveux blancs qui se fondaient dans sa chevelure brune. « On la partage cette crème, si tu insistes autant hein. » ajouta-t-il en entrant dans son jeu, un éclat de malice dans son regard tout en se penchant ensuite légèrement vers Helena, réduisant encore la distance entre eux. En s’approchant, il sentit la douceur de son souffle effleurer son visage, accompagné par le parfum familier qui l’enveloppait, un mélange subtil de notes florales et musquées qui réveilla en lui une vague de souvenirs et une proximité qu’il avait crue perdue depuis longtemps. Le brun fut tenté de s’attarder, de se laisser happer par la chaleur de cet instant, de se rapprocher un peu plus encore, de suivre cette impulsion qui le poussait à effacer la distance qu’il avait maintenue avec elle. Mais une part de lui se disait qu'il ne devait pas. Alors, au lieu de céder à cette tentation, il posa simplement sa main sur la sienne. Le contact fut bref mais significatif et bref.
« Allez, c'est ma tournée ce soir. » déclara Leopold après avoir jeté un coup d'œil à l'horloge murale. Il glissa quelques billets sur la table avec assurance, puis rangea son portefeuille avant de terminer son verre d'une traite. Se levant du comptoir, il se tourna vers Helena, un sourire en coin. « On y va ? Il commence à se faire tard, à moins que tu veuilles laisser passer une occasion de te prélasser tranquillement devant le Seigneur des Anneaux pendant trois heures avec moi. »
Peut-être que c'était l'alcool qui commençait à lui monter à la tête, ou simplement ce désir irrésistible de retrouver une certaine intimité. Peu importait la raison, Leopold espérait que la soirée ne se terminerait pas sur une note amère, comme cela leur était plusieurs arrivé.
Helena Stevens
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Je savais que j’avais fait preuve de maladresse. Leo me le faisait évidemment comprendre, tant par son langage corporel que verbal. Oui j’aurais pu attendre un moment plus opportun, mais y en aurait-il eu un ? J’en doutais. Je ne pu retenir une grimace quand il fit le parallèle avec ma sœur. L’idée de l’imaginer flirtant avec mon ainée ou ma cadette était une image que je ne souhaitais jamais avoir en mémoire.
Leo avait cette capacité à me pousser dans mes retranchements, à faire resurgir cette adolescente un peu rebelle, au caractère entêté, que j’avais été. Chassez le naturel, il revient au galop … c’est ce que l’on disait non ? Je l’observai se passer la main dans ses cheveux, un geste familier qu’il faisait quand il était nerveux. Lorsqu’il il accepta mon honnêteté avec une certaine forme de résignation, je me sentis soulagée. Il répondit avec amusement à ma plaisanterie sur la crème anti-ride. Son visage s’approcha du mien doucement, assez proche pour que je sente son souffle caresser le mien. « T’en fais pas j’ai déjà la mienne. » Un sourire malicieux étira mes lèvres. La proximité entre nous me troublait mais je refusai de la laisser prendre le dessus. Le contrôle, maître mot de ma vie. Nos visages, séparés de quelques centimètres à peine, semblaient se chercher. Il y avait dans son regard une étincelle, un mélange de désir et de retenue, comme s’il cherchait une confirmation dans mes yeux. Mon cœur bondit à l’idée de poser mes lèvres sur les siennes, mais finalement, ni lui ni moi, on ne fit le premier pas. Leo posa simplement sa main sur la mienne, un contact qui accentua le désir naissant au creux de moi.
Le moment fut brisé par la décision du beau brun de mettre fin à la soirée au bar, payant sa tournée. J’aurais pu protester qu’il n’avait pas à payer, surtout le jour de son anniversaire, mais je n’en fis rien. Au lieu de cela, je l’écoutai me proposer de poursuivre la soirée devant le Seigneur des Anneaux. Même si ces paroles pouvaient paraitre anodines, elles avaient le don de me ramener de nouveau à la jeune adolescente de dix-sept ans que j’avais pu être. J’avais l’impression de pouvoir saisir une occasion manquée et cela me faisait chaud au cœur. Un sourire satisfait se dessina sans retenue sur mon visage. « J’espère que tu as des popcorns chez toi ! » Je terminai mon verre et me levai pour le suivre hors du bar. Téléphone en main, je commandai un taxi qui ne devrait pas tarder à arriver. Un silence confortable s’installa, nos épaules se frôlant occasionnellement. « Tu sais, je ne pensais pas que tu aurais accepté qu’on se voit ce soir. » dis-je avec douceur, le regard perdu sur la rue qui s’étendait devant nous. Je tournai ensuite mon visage vers lui et ajoutai : « Je suis contente que tu aies dit oui. »
Le taxi arriva, le trajet fut assez rapide. Bar Harbor n’était pas si grand et à cette heure-ci la circulation était vraiment très fluide. Une fois chez lui, ce fut Ace qui nous sauta dessus avec une énergie débordante. Il semblait ravi de revoir son maitre et d’avoir de la visite. Je le gratifiai de quelques caresses derrière les oreilles. « Apparemment, tu fais la misère à ton papa… » Je baissai d’un ton. « … tu as bien raison, montre-lui qui le chef ici. » Je me détachai du chien qui s’en alla vadrouiller ici et là. Je retirai ma veste, la posai avec mon sac sur une chaise du salon, et pris soin de ranger mes chaussures en hauteur, hors de portée du petit diable. « Alors, ce Seigneur des Anneaux, on le commence ? » dis-je à Leo avec un ton faussement impatient. « J’ai besoin de savoir si ce film est fidèle au livre. ». Je m’avançai vers le canapé sur lequel je me laissai lourdement tomber. Une légère sensation de vertige me saisit, sans doute l’effet de l’alcool qui montait à la tête.
Leopold ne tarda pas à me rejoindre sur le canapé, s’installant à mes côtés. Lorsque le générique d’ouverture débuta, je me détendis davantage, relâchant cette posture fière et droite que je m’efforçais habituellement de garder. Dans un excès de confiance, je laissai même tomber légèrement ma tête sur son épaule. Pas complètement, mais juste assez pour faire battre de nouveau mon cœur dans ma poitrine. Le silence entre nous était chargé d’une douce tension, presque familière qui me rendait nostalgique. Les souvenirs de nos moments passés blottis l’un contre l’autre sur le vieux canapé de mes grands-parents me revinrent en mémoire. D’abord en tant qu’amis entourés de notre bande. Puis lorsque tout avait changé, il n’eut parfois plus que nous deux, chaque geste, chaque regard, prenant une signification nouvelle. Est-ce que je pouvais espérer retrouver cela ? Peut-être … même si j’avais conscience que j’avais fait beaucoup de mal à mon ex-petit-ami et qu’il serait difficile de regagner sa confiance.
« Tu sais … » commençai-je doucement, ma voix emplie de malice. « … je me souviens que tu t’endormais souvent avant la fin des films, fut un temps. Mais, je me souviens aussi que tu t’endormais beaucoup moins quand tu avais une bonne raison de rester éveillé. » Je me pinçai légèrement les lèvres pour retenir mon sourire et continua à fixer l’écran comme si de rien n’était. Avais-je vraiment osé évoquer notre ancienne histoire d'amour à voix haute ? Venais-je de tenter un flirt subtil ? Il semblerait bien que oui, sur les deux points. Soit ces propos allaient mettre une tension négative, soit plutôt positive. Un petit jeu de quitte ou double …
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Le temps jouait contre lui, contre eux, contre tous — c'était inéluctable. Lorsqu’ils s’étaient retrouvés, après tant d’années, elle n’avait montré aucune surprise en voyant à quel point il pouvait avoir changé, ou peut-être ne trouvait-elle pas tant que ça finalement ? Leopold haussa un sourcil, un sourire amusé flottant sur ses lèvres avant de lâcher sur un ton léger : « Que je suis bête, évidemment. » L'ironie dans sa voix servait autant à entrer dans son jeu qu’à dissimuler l’étrange mélange de nostalgie et de désir refoulé qui le gagnait peu à peu, sans qu'il ose totalement s’y abandonner. Il était joueur, Leo. Ou peut-être qu’il se retenait, par peur d’être blessé à nouveau.
Quoi qu’il en soit, il lui proposa de quitter le bar et de prolonger la soirée chez lui. Lorsqu’elle lui demanda s'il avait du pop-corn, il hocha la tête avec un sourire. « J'en ai toujours pour les bonnes occasions. » Ils auraient pu rentrer à pied, mais Helena opta pour un taxi. « Je te pensais plus sportive que ça, » plaisanta-t-il, « J'habite à une dizaine de minutes à pied tu sais.» Il n'insista pas, jugeant finalement que le taxi était une option plus raisonnable, surtout à cette heure de la nuit.
Il attendait en silence, le regard perdu à l'horizon. Le vent léger jouait avec ses mèches sombres, et les réverbères projetaient de fines ombres sur son visage, accentuant son air pensif. Les mots d'Helena vinrent doucement briser le fil de ses pensées. Il tourna lentement la tête vers elle, un léger sourire effleurant ses lèvres. « Honnêtement, je crois que j’étais aussi surpris que toi de dire oui. » confessa-t-il sincèrement. Ses yeux s'attardèrent un instant sur elle, cherchant son regard. Puis avec une douceur teintée d'une vulnérabilité rare chez lui, il ajouta : « Mais je suis content de l’avoir fait. » Sa voix était plus basse, partageant un sentiment qu'il n'avait pas vraiment prévu d’exprimer. Ses épaules se détendirent légèrement, et il détourna à nouveau le regard devant lui, où les lumières de la ville jouaient en reflets dans ses yeux hazel.
« Je me suis juste dit que c’était une bonne occasion de se retrouver comme avant. » Il laissa sa confession en suspens, avant d’apercevoir leur taxi qui arrivait. Leopold leva une main pour attirer l’attention du chauffeur. En gentleman, il s’avança pour ouvrir la porte à Helena, la laissant entrer en première. Le trajet jusqu’à son loft fut rapide. En arrivant, Leopold lui indiqua d'un geste où elle pouvait poser ses affaires, se débarrassant lui aussi de ses chaussures qu’il rangea soigneusement pour les mettre hors de portée d’Ace. Le chiot espiègle ne tarda pas à faire la fête à leur arrivée, bondissant joyeusement autour d'Helena avant de venir se blottir contre les jambes de son maître. Rassuré que le salon n'ait pas subi les ravages des petites dents d’Ace, Leopold lui jeta un regard amusé. « C'est bien, mon chien je suis fier de toi ! » dit-il en s’accroupissant pour caresser la boule de poils enthousiaste.
Leopold arqua un sourcil en entendant l'impatience feinte dans la voix d'Helena, son sourire amusé trahissant une légère moquerie. Il l’observa avec attention, la voyant s’affaler sur le canapé avec une désinvolture non dissimulée. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il réalise que l'alcool commençait à faire effet. « Ah, alors comme ça, Madame est devenue une puriste maintenant ? » répondit-il avec une touche d’ironie dans la voix. « Tu verras, ils ont quand même réussi à rester fidèles sans que ça devienne indigeste... Un exploit, vu la longueur et la quantité de détails présents dans les livres. »
Il lâcha un soupir exagéré avant de se diriger vers la cuisine. De là, il prépara quelques en-cas, notamment du popcorn comme il l’avait promis puis revient s'installer à ses côtés sur le canapé. En se posant, il lui lança un regard complice. « Bon, je te préviens, si tu commences à critiquer chaque petite différence avec les bouquins, je vais être obligé de te donner un cours complet sur la liberté artistique au cinéma. Et crois-moi, ce ne sera pas aussi passionnant. »
Un sourire malicieux élargit alors ses traits, et il se pencha légèrement vers elle, posant une main légère mais familière sur son épaule. La proximité, bien que naturelle, créait une tension presque imperceptible dans l'air.
« Je suis curieux de voir si tu vas réussir à tenir éveillée jusqu'à la fin... Parce que vu ton état actuel, je te donne quoi... une heure avant que tu ne t'endormes sur mon épaule. » Alors que par le passé, c'était lui qui était le plus susceptible de s'endormir le premier dans des positions parfois improbables.
Ace dormait paisiblement dans son panier, sa respiration régulière se mêlant au silence de la pièce, tandis que Leopold et Helena, installés côte à côte sur le canapé, laissaient le film se dérouler devant eux. L’atmosphère était calme, presque suspendue, chacun absorbé par l’histoire à l’écran, mais aussi par la présence de l’autre. Leopold finit par sentir Helena se rapprocher, sa tête reposant à peine sur son épaule, et une étrange chaleur l'envahit. Il resta immobile un instant, laissant le silence s’étirer entre eux, appréciant cette sensation, presque nostalgique de proximité.
Lorsqu'elle parla finalement, une pointe de malice dans la voix, il ne put s’empêcher d'afficher un petit rictus. Sa remarque sur ses habitudes d’autrefois – s’endormir avant la fin des films sauf lorsqu’il avait « une bonne raison » de rester éveillé – l'amusait. « Ah oui je vois très bien de quoi tu parles...Et...ça te manque ? » Ces moments dont ils parlaient étaient ceux où ils s’endormaient l’un contre l’autre, bercés par la chaleur et la sécurité de la proximité, ou ceux où ils se perdaient l’un dans l’autre avec cette fougue insouciante dont ils avaient le secret. Elle jouait avec le feu, lui aussi. Leopold sentit le poids de l'instant, cette tension électrisante qui les enveloppait tous les deux. Ses dernières barrières venaient de tomber. Ses yeux, toujours fixés sur elle malgré le film qui continuait à jouer en arrière-plan, devinrent plus intenses.
Sans un mot, il se rapprocha finalement d'Helena. Son regard se porta sur ses yeux puis sur ses lèvres. Il n'y avait plus de place pour l'hésitation. Le brun se pencha légèrement, son souffle se mélangeant au sien. Sa main effleura doucement la sienne, avant de remonter lentement le long de son bras, une caresse à peine perceptible mais terriblement significative. Il ne disait rien, ne laissait échapper aucun mot futile. Le désir qu'il avait refoulé éclatait silencieusement à travers ses gestes.
Ses lèvres brûlantes trouvèrent les siennes. Doucement, puis il l’embrassait comme s'il ne voulait jamais que cela s'arrête. Ses mains glissèrent doucement sur sa nuque, puis descendirent le long de son dos, l'attirant plus près de lui avec une tendresse qui contrastait avec la passion qui montait en lui.
Le monde autour d’eux disparut complètement, effacé par la puissance de cet instant. Le bruit du film en fond, tout s’effaçait. Il n’y avait plus qu’eux, leurs souffles entrecroisés, leurs cœurs battant en un rythme accéléré, et cette connexion si tangible qu’elle semblait presque irréelle.
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