Luis Vera
Bought marmalade? Oh dear, I call that very feeble.
trigger warnings : alcool, mort parentale, accident de voiture, dépression, problèmes médicaux relatifs à la grossesse
âge : 27 ans, et toujours ce besoin de faire en sorte qu'aucune année ne ressemble à la précédente.
date et lieu de naissance : 18 Juin 1996 dans un hôpital de la banlieue parisienne, une naissance à la maison qui n'a pas pu se réaliser, une déception pour ma mère, mais une bonne nouvelle pour mon père que l'idée inquiétait bien trop. Quand à ma date de naissance, ça aurait pu être le 17, ou plutôt ça aurait dû être le 17, d'après ma mère. Parce que ouais, je suis né à 00h05. Oui, je voulais vraiment me faire remarquer, mais encore ?
signe astrologique : Gémeaux.
pronoms : il (he/him)
nationalité, origines : Je suis français de nationalité, j'y ai passé toute ma vie jusqu'à déménager à Bar Harbor. Par contre, niveau origines, je suis également mexicain, mon père ayant déménagé en France pour le travail, ce qui lui a permis de rencontrer ma mère d'ailleurs.
occupation : Chef du restaurant Harmony Heights. Le fait que j'ai réellement mérité ce poste reste à débattre, ou en tout cas c'est ce que certains diront. Personnellement, je suis juste décidé à en profiter, et à rappeler le plus souvent possible à mes proches que franchement, je leur dois beaucoup.
situation financière : Je suis pas à plaindre, on va se le dire clairement. Et c'est pas plus mal, ça change d'il y a quelques années, où l'école de cuisine m'a peut-être coûté un bras -voire les deux, d'ailleurs-.
statut civil : Célibataire, du genre à enchaîner les histoires d'un soir sans prendre le temps de trop y réfléchir. Ce n'est pas pour autant que j'ai peur de l'engagement, c'est juste que j'attends la bonne personne.. Que je ne cherche pas vraiment, d'ailleurs.
orientation sexuelle : Pansexuel. Je vais aller dans le cliché, mais voilà, je suis du genre à m'intéresser à l'âme de la personne, pas au reste.
à bar harbor depuis : Bientôt un an. Des horizons qui s'étendent, les doutes quant au fait de rester à long terme, mais une envie claire et nette : celle de profiter de ma vie dans cette petite ville qui, mine de rien, est vachement plus agréable que Paris.
caractère : Dragueur - A le sens de l'humour - Fêtard - Passionné - A le sens de la famille - Perfectionniste - Indépendant - Extraverti - Ambitieux - N'a aucun tact - N'a pas sa langue dans sa poche - Accroc aux tatouages.
two sides of the same coin
faceclaim : Tyler Posey groupe : The Lakes crédits : whereischarlie
out of the forest, i come with my flowers
one La famille. La familia. Une des valeurs les plus importantes aux yeux de Luis. Elevé dans un univers complètement bilingue, ses parents se ressemblaient autant qu'ils étaient opposés, mais une chose était claire, ils étaient faits pour être ensemble et étaient toujours d'accord quant à l'éduction de leur fils. L'absence d'un petit frère ou d'une petite sœur est la définition même de la faute à pas de chance. La grossesse de la mère de famille était bien trop risquée aux yeux des médecins, le message était clair. S'ils décidaient d'avoir un deuxième enfant, ça serait aux risques et péril de la mère de famille. Décision facile à prendre, Luis sera fils unique.
two Ses deux parents l'ont initié à la cuisine, sa mère à la cuisine française et son père à la cuisine mexicaine, éveillant autant les papilles de leur fils que son esprit. Son amour pour la cuisine est né tout aussi vite qu'il a grandi, devenant vite une passion impossible à contenir. Ses parents étaient ses cobayes, pour le meilleur et le pire. Le constat était clair, là où certaines recettes ne méritaient rien d'autre que de tomber aux oubliettes, d'autres méritaient d'être perfectionnées et répétées.
three La cuisine, c'est pas le seul amour de Luis. Son père avait une guitare, objet qui a très vite intéressé le garçon, et il a très vite décidé de lui apprendre les bases. Encore aujourd'hui, la musique fait partie de ses passions. Par contre, c'est uniquement l'usage des instruments qui l'intéresse, il ne serait pas question qu'il chante, il a déjà essayé et autant dire qu'il chante comme un pied. Bon, par contre, quand il abuse un peu trop en soirée, il chante, mais ça ressemble bien plus à des cris que ça ne ressemble à du chant.
four D'un coup, c'est comme si toutes les couleurs auxquelles il avait eu l'habitude pendant si longtemps avaient disparu. Un accident de voiture, l'absence de son père à la maison alors qu'il est cloué aux soins intensifs de l'hôpital le plus proche puis d'un coup, plus rien. Tout ce dont Luis se rappelle, c'est de sa mère qui lâche le téléphone fixe de la maison et qui s'effondre. Au début, Luis ne comprend pas, il ne peut pas comprendre, une partie de lui le refuse. Il est âgé de onze ans à ce moment-là, et il ne doute pas du tout de ce qui l'attend au moment où il se saisit du téléphone, la main tremblante. La voix d'une femme qu'il ne connaît absolument pas résonne dans ses oreilles, absolument pas consciente que son interlocuteur a changé. Les mots s'enchaînent tous plus brutalement les uns que les autres. Funérailles. Morgue. Blessures. Les mots qui tournent en boucle dans les oreilles de Luis alors que lui aussi laisse tomber le téléphone au sol. Il sait très bien de qui il est question, mais il refuse d'y croire.
five Les funérailles. Les visages qui s'enchaînent devant celui de Luis, lui répétant toujours ces trois foutus mots dont il se fiche royalement. Toutes mes condoléances. Ce qu'il veut, c'est que son père revienne, que sa mère redevienne ce qu'elle a toujours été, il ne veut pas des condoléances de qui que ce soit, ça ne fait que rendre la situation d'autant plus réelle, d'autant plus officielle, d'autant plus impossible à surmonter. Les jours passent, avant de finalement devenir des semaines qui deviennent elle-même des mois. Sa mère ne remonte pas la pente, Luis prend ses responsabilités sans réellement réaliser à quel point c'est malsain. Ses connaissances en cuisine se retrouvent utiles, il s'occupe d'une bonne partie des repas sous le regard vide de sa mère. Il devient adulte alors qu'il n'est qu'un enfant. Il devient adulte alors qu'il ne devrait absolument pas l'être.
six Puis d'un coup, le retour à la vie d'avant, en dehors du fait que la maison est toujours désespérément vide, alors qu'elle est pourtant habitée par deux personnes. Les habitudes se reprennent doucement, mais sûrement, mais Luis ne redevient pas un enfant pour autant. Il garde ce rôle qu'avait eu son père pendant toutes ces années, c'est presque comme si les responsabilités lui convenaient, à vrai dire.
seven L'école, c'est compliqué. Il n'y porte pas grande attention, préférant passer son temps dans les livres de cuisine et dans les partitions. Il s'en sort tant bien que mal avec des résultats passables, les professeurs répétant encore et toujours qu'il gâche son potentiel en bavardant et en ne faisant pas d'effort. Luis s'en fiche, il sait déjà ce qu'il veut devenir, et des cours de français, de maths, d'histoire, de géographie et tout les autres ne lui serviront à rien. Il deviendra chef en cuisine. Ce n'est pas une volonté, ce n'est pas un but, et ce n'est pas non plus un rêve. Non, à ses yeux, ce n'est rien de moins qu'un fait.
eight Il touche tout ça du bout des doigts au moment où il postule pour une école de cuisine. La lettre d'acceptation arrive, accompagnée des consignes vis-à-vis de la rentrée. Des larmes s'échappent d'entre ses yeux, les premières depuis la perte bien trop précoce de son père. Mais cette fois, ce sont des larmes de joie. Sa mère est fière et lui dit et lui répète que son père l'est probablement tout autant.
nine La fête, encore et toujours. Luis sort souvent et, pour le coup, il boit tout autant. Les bars deviennent une de ses destinations favorites depuis ses dix-huit ans, un endroit où faire des rencontres des plus éphémères, mais pourtant des plus agréables. Luis compte aussi peu ses verres qu'il ne compte ses conquêtes, mais ça lui permet de profiter de la vie, et clairement c'est tout ce qu'il veut, pouvoir profiter.
ten Les cours se terminent, la recherche d'emploi commence, directement accompagnée par le départ d'une de ses amis de l'école de cuisine, plutôt qualifiable comme un retour à ses origines. Elle repart aux Etats-Unis et lui, il reste en France. Il trouve une place dans un restaurant bordelais, fait ses valises, fait ses au revoirs à sa mère et monte dans le premier train qui l'amènera vers sa deuxième vie d'adulte. La première avait été bien trop précoce, là où la seconde s'était bien trop faite désirer à ses yeux.
eleven Puis d'un coup, un coup de téléphone. Une voix résonne dans le téléphone, dans une langue étrangère, la langue américaine. Il avait postulé, un peu à l'aveugle, pour un restaurant à Bar Habour, dans le Maine. Il ne s'attendait pas à avoir la moindre chance d'être sélectionné pour un entretien, puis pour un essai, mais c'est arrivé. Bien rapidement, un poste de chef l'attend là-bas, il n'a besoin que d'une chose, l'accepter. La demande de visa prend du temps, ce simple bout de papier se faisant beaucoup trop désirer au goût du brun. Il pose son préavis pour son appartement et pour son emploi, remonte sur Paris pour profiter de quelques temps avec sa mère, puis prend l'avion, avec comme direction, le Maine, et plus précisément la ville de Bar Harbor.
twelve A peine arrivé là-bas, il se fait faire son dixième tatouage, un compte rond qui ne sera absolument pas définitif. Il se trouve un appartement, prend ses aises dans la ville, et découvre enfin les cuisines du restaurant, ses cuisines. Un rêve qui se réalise, rien de plus, rien de moins. Ce que Luis pensait être un simple fait était en réalité tellement plus que ça, ce quelque chose qui lui manquait pour réellement être épanoui. Les jours en cuisine passent pour finalement devenir des semaines, puis des mois. Il n'a aucune idée de s'il restera à Bar Harbor sur le long terme, mais une chose est sûre, il profitera de chaque seconde qu'il passera ici.