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l'apaisement se présente sous diverses formes (Lorna Hennessy, Flashback )
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Adam Smith
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Adam Smith
Pseudo : Rip
Faceclaim : Florian Munteanu (Schizophrenic)
Multicomptes : Charlie le violoniste aveugle
Présence : Présent.e
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Âge : 30
Statut civil : célibataire
Métier : Pêcheur
Habitation : cromwell cove, sur son bateau nommé Sandra
Triggers : Dépression, sang, violence
Warnings : aucun
Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
(f/m/nb) Tortionnaire - Vous avez participer à rendre l'existence du géant encore plus misérable par cupidité ou bien simplement par besoin...

Messages : 76
Voici la chanson qu'Adam chante en travaillant:

Le mastodonte souriant avec une chaleur équivalente, certains diront supérieure, à la radiance du soleil. L’astre lumineux avait déjà bien entamé sa course dans le ciel libéré de tout nuage. Le monstre de foire était sur le pont de son navire qu’il avait acheter pour vivre et travailler à l’écart de cette population qui l’avait honni de par son apparence. Heureusement que l’ancien propriétaire, un vieux loup de mer qui voyait le cœur des gens et ce qu’il avait discerner dans celui du monstre ressemblant à la créature de Frankenstein lui avait plu, avait appris toutes les astuces pour pêcher le homard et les poissons que leurs offrait la dure maître qui était la mer. Maintenant l’ancien mineur devenu pécheur, par un surprenant retour du balancier du destin qui s’était trop acharné sur le colosse balafré, travaillait à peindre les planches de bois sablé par le passage de l’air marin.  Ses pas pesants résonnèrent sur le pont alors qu’il filait avec une célérité presque indécente. Il réunit les instruments de travail emmena sa gourde d’eau. Dans ses mains immenses et suturés de cicatrices le pinceau, le gallon de peinture et même l’échelle semblaient être des jouets pour enfants. Comme à son habitude, le colosse portait ses habits simples. À savoir sa chemise autrefois blanche, ses pantalons noirs avec ses bretelles et ses bottes de constructions. Un homme ayant pareille corpulence n’a pas un choix très varié en guise de vêtement et avec les circonstances de ce monde nouveau qui s’offrait au géant blanchi des abominations qu’on l’accusait. Donc Robert se contentait de ce qu’il avait déjà. Le visage de l’homme aux traits atypiques et durs semblait à cet instant resplendir. Comme si sa joie et son humanité débordantes donnaient l’occasion à ceux qui le connaissaient bien de le voir sous un autre angle. Le ton enjoué, doux et rauque à la fois de l’homme disproportionné résonna dans l’air marin.

Adam- Rocky tu vient dehors? On va peinturer Sandra pour que ma nièce le voit du paradis d’accord.

Le chiot s’était lever de son panier tout près du hamac qui servait de lit à son monstrueux colosse et avec un air enjoué il couru juste à l’imposante silhouette de son maître. Le golem de chaire avança en se traînant un peu les pieds comme un ours. Sa manière gauche et incertaine, un peu comme si un enfant contrôlait un corps devenu trop grand pour lui. Rocky montait l’arrière garde, son air enthousiasme semblait être imprimé sur son faciès. Aussitôt à l’extérieur le géant à la musculation difforme commença sa besogne avec entrain et bonheur. Il adorait travailler de ses mains et oublier de penser à son chagrin qui lui semblait toujours à le hanter. Sans s’en rendre compte, sa chaleur corporelle avait atteint un point tel qu’il avait enlevé sa chemise pour continuer son travail. La sueur courait sur les muscles disproportionnés de la bête comme les doigts graciles d’une maîtresse sublime. Les cristaux salés slalomaient entre les crevasses des anciennes cicatrices et se perdaient ensuite dans les airs, projetés par les mouvements réguliers du labeur de la colline humaine. Laissant ses bretelles pendre sur ses flancs, l’erreur de la nature projetait une image d’un homme robuste et vigoureux. N’ayant aucune contrainte ni d’équipier, le travail était presque achevé. Telle une machine parfaitement huilée et ne connaissant aucune fatiguée, la voix magistrale et qui aurait pu rendre fou les plus grand chanteurs de ce moment. Une voix viril, chaude et rauque qui démontrait le côté si doux et protecteur de l’homme honni de tous. Un chant si pur qu’on aurait cru porter par un chœur céleste. Perdu dans ce moment ou il rendait hommange à la partition de sa nièce de la plus belle manière qui soit, le golem de chair ne vit pas qu’une personne solitaire avait assister à tout.  Le géant grotesque finissait les derniers coups de pinceau quand un jappement le fit figer. Il pivota la tête et vit une divine apparition. Une jeune femme avec un chien immense  était en petit bonhomme près du chiot qui semblait au bord de l’extase de se faire gratter la tête. Une rougeur comparable au mercure d’un thermomètre prit d’assaut les joues mal rasées de l’homme difforme. Sursautant quand la tête de l’ange se redressa, le premier réflexe de l’homme difforme fut de faire un pas pour essayer de récupérer sa chemise. Pour cacher sa laideur à l’être céleste.

Adam- Euh… J’arrive dans pas long… Euh... Désolé

Essayant de camoufler un peu sa honte, l’erreur de la nature remit alors son armure de tissus. Il plaça ses bretelles, donnant l’air au mineur une allure de cheminot des années 40. Plaçant ses deux mains près du rebord de la rempart tout en prenant soin de se cacher dans une zone d’ombre salutaire laissa le temps de bien pensé. Souriant d’un air gêner, mais au combien authentique et sincère, le géant balafré décida de s’exprimer avec sa maladresse habituelle. Parti cette voix si parfaite qui charmait par le chant. Le ton rocailleux, mais dont chaque mot semblait teinté par une gentillesse, de la bête s’éleva dans les airs.

Adam- Euh... Désolé de chanter moi pensait être seul... Euh... Non j’ai pas bon cerveau pour penser... Euh... Rocky semble aimer vous donc bonne personne... Euh... Il sent les hommes mauvais... Euh...

@Lorna Hennessy

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La Bête...
Lorna Hennessy
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Lorna Hennessy
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Âge : 34 ans. Un corps jeune pour un esprit qui semble avoir vécu bien plus longtemps.
Statut civil : Célibataire, le coeur encore en pleine guérison d'un mariage violent et décevant.
Métier : Tatoueuse. L'art sur la peau de plus en plus répandue afin d'instaurer son propre style.
Habitation : Somesville. Petite maison avec un jardin entouré d'un enclos pour permettre à Thor et Loki de se détendre sur l'herbe sous un soleil brillant.
Warnings : Crise d'anxiété, de panique et d'angoisse & Phobie sociale & Maltraitance physique et psychologique & Alcool & Relation toxique avec son père & Décès
Messages : 64
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feat. Adam Smith

Flashback. Juin 2024.


C'est un jour où le soleil tape fort, mais où une certaine fraîcheur caresse la peau grâce à la proximité de l'élément de vie. C'est un jour où l'on veut se perdre, se noyer dans la contemplation de l'horizon pour ne faire qu'un avec la nature environnante. C'est un jour où l'on veut sentir la bonne odeur salée de la mer. Ce parfum qui vous transporte et vous permet de faire marcher les rouages de la créativité. Après s'être occupée de la maison et de son chat, Lorna a décidé de prendre quelques affaires pour dessiner qu'elle range impeccablement dans son sac puis prend Thor avec elle pour une longue ballade. Sa présence est vitale pour la jeune femme afin de se sentir parfaitement à son aise une fois à l'extérieur. Il est son garde-fou depuis qu'elle l'a adopté. Même si son chien est présent à ses côtés, Lorna ne peut pas empêcher quelques angoisses de se faire connaître. Sa maladie n'aura pas de fin, elle le savait très bien, mais elle sait également qu'elle pouvait vivre avec. La dompter. La rendre moins importante. Moins présente dans sa vie. Durant très longtemps, Lorna a pensé ne pas être normale et surtout stupide de se laisser ainsi dominer par des émotions que d'autres pouvaient contrôler sans trop de mal.

Lorna, elle, est obligée de trouver des moyens pour calmer ce qui la ronge au quotidien. C'est un combat long et parfois épuisant, mais elle souhaitait faire de son mieux pour profiter de chaque instant de sa vie. De cette liberté qu'elle avait pu trouver grâce à son courage. Il a suffi d'un jour et d'une décision pour que cela change. On ne va pas dire que cela n'a pas été fait sans brandir des armes invisibles pour détruire cette forteresse qu'elle a bâti au fur et à mesure des années. Nous ne parlons pas d'une forteresse saine, mais plutôt celle qui vous empêche de voir le monde extérieur, de contempler la beauté qu'il peut offrir et non pas que des peurs et des craintes. À chaque fois que Lorna voulait mettre un pied dehors, on lui disait de faire attention, de ne pas aller à tel endroit parce qu'il s'est passé telle chose. Des mises en garde qui ronge et qui au final vous freine et vous fait dire que votre chez soi est plus sécurisant. Mais c'est faux ! Parfois, une maison peut devenir une prison et c'est ce qu'elle a connu durant des années avant de vouloir apprendre à voler. De vivre et de respirer un air différent que celui qu'on lui disait de respirer à pleins poumons. Un air vicié par la pollution des mauvaises intentions.

Alors même si Lorna devait marcher en faisant des exercices de respirations, elle était prête à faire un pas après l'autre avec le soutien indéniable de Thor, son protecteur. Même si les années se sont écoulées, Lorna a su prendre à bras-le-corps ces décisions qu'elle repoussait. En disant stop, son mental a fait comme un virage à 160 degrés pour se diriger vers une direction qu'elle ne souhaitait pas prendre jusqu'alors. En abandonnant tout, elle a trouvé plus qu'on ne pouvait le croire. Lorna s'est trouvée elle-même.

Ses pas la menaient doucement vers le port et Dieu sait que c'est un endroit qui l'inspirait pour ses dessins. Pour des projets de tatouages que ce soit pour elle ou bien des futurs clients. Ou bien tout simplement pour dessiner pour elle-même. Cette activité lui permettait de se concentrer et donc de se centrer sur ce qu'elle faisait et le bien-être que cela lui procurait. Forcément, c'était un traitement plus que bienvenu et bien meilleur que tous les médicaments qu'on avait voulu lui donner et qui aurait fait d'elle un zombie. Lorna aurait ressenti cette impression de sortir d'une prison pour se rendre dans une autre. Ce n'était pas sain de se bourrer de médicament comme l'on pouvait gaver une dinde pour Thanksgiving. Même si on lui avait dit que c'était bon pour elle, la jeune femme donnait la priorité à l'homéopathie, c'était plus sain pour le corps.

S'installant sur un banc non loin de là, Lorna donne l'ordre à son chien de ne pas bouger et de rester calme. Les heures passées durant les cours de dressage ont grandement aidé Lorna à se faire écouter de lui. Mais Thor est un chien adorable et très obéissant, malheureusement cette race a souvent trop mauvaise réputation et à tort. Tranquillement, la jeune femme peaufinait le dessin qu'elle avait déjà commencé. Les couleurs de l'horizon lui permettaient de donner plus de vie à ce personnage qui pourrait faire un tatouage sublime selon elle. Encore fallait-il que quelqu'un soit inspiré et attiré par cette dernière. Mais qu'importe, le simple fait de l'embellir donnait du baume au cœur à la jeune femme.

Quelques coups d'œil à son chien rassuraient Lorna. Thor était couché tranquillement à ses pieds, ce dernier contemplant la mer. Tout comme pour elle, l'élément semblait avoir un effet bénéfique et très apaisant pour le chien. Ce molosse au grand cœur. Une peluche pleine d'amour qui aimait beaucoup les câlins et les promenades. Un chien joueur, mais qui aimait aussi le calme à l'image de sa maîtresse. Ces deux-là étaient très complémentaires, trouvant dans l'un et dans l'autre un sentiment de sécurité et de douceur. Si jusqu'à présent, c'est le chant de l'eau qui la portait dans le lointain de la créativité, autre chose vint chatouiller agréablement les oreilles de l'artiste. Levant la tête, la jeune femme se concentre et parvient à entendre une voix qui chantait.

On dit que la curiosité est un vilain défaut, mais Lorna a le sentiment que quelque chose d'important se trouve dans ce chant. Rangeant donc ses affaires dans son sac, la jeune femme se lève tenant fermement la laisse pour que Thor reste sage, mais surtout pour ne pas qu'il s'approche trop de l'eau. Au bout de quelques pas, la première chose que Lorna voit, c'est un chiot qui vient vers eux, plus intrigué par Thor que par elle de prime abord. Comme s'il le savait, Thor se met à hauteur du chiot pour le sentir. Comme si ce dernier se doutait que c'était un petit et qu'il devait se montrer doux. C'est pour dire à quel point son chien est attentif aux autres, bien plus que le nom de sa race ne laisse paraître d'ordinaire. Et pourtant, les staffs sont tellement adorables. En tout cas, Lorna a toujours été séduite par cette race. À son tour, Lorna s'agenouille pour caresser la tête de ce petit chien adorable et qui semble en extase sous les caresses de la jeune femme. << Que tu es mignon toi. >> Le chiot remue la queue comme s'il comprenait qu'on le complimentait, la voix douce de Lorna devait effectivement encourager en ce sens. Relevant la tête, la tatoueuse fait face au maître, mais également à la voix qui chantait plus tôt. Un homme à la musculature impressionnante et qui intimidait la jeune femme. Cependant, elle percevait une gêne plus qu'évidente dans les gestes de l'homme. Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine, n'est-ce pas ?

- Euh… J’arrive dans pas long… Euh... Désolé

Se relevant doucement, la jeune femme esquisse un léger sourire. << C'est moi qui m'excuse, je ne voulais pas vous déranger. >> Fit-elle tout en le regardant un instant avant de détourner le regard pour ne pas trop fixer l'apparence puissante de cet homme et qui semblait le mettre à mal. C'était plus une preuve de respect que de dégoût même si Lorna était assez intimidée par les étrangers. Comme toujours dirons-nous. Et pourtant, des corps, elle en voit dans son métier, mais c'était un autre tableau. Le genre dans lequel la gêne n'apparaissait pas, voir si rarement.

- Euh... Désolé de chanter moi pensait être seul... Euh... Non j’ai pas bon cerveau pour penser... Euh... Rocky semble aimer vous donc bonne personne... Euh... Il sent les hommes mauvais... Euh..

Le regardant à nouveau, Lorna fait un petit sourire. << C'était pourtant très beau, vous avez une belle voix. >> La jeune femme n'est pas une experte en musique, mais quand une voix la transporte, elle sait le reconnaître et l'apprécier. Néanmoins, ce qui la frappe également, c'est la façon dont l'homme a de s'exprimer. Ressentait-il un mal-être profond ? Une phobie des autres ? De lui-même ? << Rocky ? >> Elle sourit venant caresser le petit chien à nouveau. << Enchanté toi… Qu'il est chou. >> Souriant avec douceur, Lorna sent Thor lui lécher la joue. << Les animaux ont un sens aiguisé pour sentir les bonnes personnes. >> Elle caresse Thor derrière son oreille, son point faible tout comme son ventre. << Mon chien s'appelle Thor. >> Elle se lève et vient présenter sa main pour saluer l'homme. << Moi, c'est Lorna, ravie de vous rencontrer. >> La voix de la tatoueuse était douce, timide, un brin tremblante lorsqu'on tendait suffisamment l'oreille. << C'est votre bateau ? Vous êtes pêcheur ? >> Fit-elle en souriant doucement.


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TW Dépression et nostalgie

La honte submergea littéralement le colosse à la musculation disproportionné dont la peau tannée par le soleil et le sel marin ressemblait à une armure de cuir couverte de scarifications causés par l’incompréhension des gens. Dans l’esprit lent et tortueux de la Bête, il ne valait à peine mieux qu’un regard courroucé et dégoûté au mieux, au pire un châtiment physique pour prouver à son auteur une certaine fierté d’avoir affronter l’erreur de la nature si cauchemardesque.  Le premier réflexe de la gargouille de granit à peine sculpté fut le salut dans la fuite, l’évasion de prédilection pour cacher sa honte d’être l’homme atypique et repoussant qu’il était. Une zone d’ombre salvatrice tendait ses tentacules bienfaitrices vers la créature qu’on associait si souvent au mystique monstre de Victor Frankenstein. Mais le golem de chair dont les chaires semblaient rapiécer avala douloureusement sa salive et fit un pas vers l’avant avec un courage que seul pouvait procurer à Adam les êtres qu’il aimait de son palpitant si doux et pur, mais malheureusement effiloché par les terribles épreuves de son existence dont il avait dû affronter. Après avoir camoufler quelque peu sa honte en revêtant une mince barrière de tissus qui semblait être en lutte constante avec la formidable musculation qui provoquait plus souvent de la jalousie que du dégoût, l’homme qui ressemblait à une petite montagne s’arma de toute son maigre courage pour s’approcher du bastingage qui lui arrivait à peine à la cuisse. Essayant de sourire maladroitement, le visage viril et un poil sévère buriné par le temps n’était guère habituer à produire cet artifice qui rayonnait par son innocence et sa pureté, le géant vit l’être de lumière se détourner. Acte fréquent quand le regard des anges et des hommes tombaient sur la créature monstrueuse et tellement hors norme qu’Adam était.  Dans l’esprit du colosse balafré se fut l’éternel sentence, la hache du bourreau qui coupait avec violence pour pulvériser le début d’une amitié incertaine. Soupirant doucement en laissant dégringoler ses immenses épaules de tristesse et de dépit, le regard d’un vert si doux rappelant les reflets d’une mer calme baigner par les doux rayons du soleil de midi se remplit d’une fatalité presque crève-cœur. Toutefois il laissa quelques piètres excuses chuter de ses lippes exsangues avec ce ton lent et rocailleux des gens proche de la terre adoptaient dans sa contrée de jeunesse.

Mais la suite dérouta complètement l’homme à l’apparence monstrueuse. Un sourire merveilleux illumina la grisaille des doutes et inquiétudes de l’être trop souvent honni de tous alors que les paupières s’agrandirent de surprise. À part ses anges arracher à son étreinte aimante trop tôt, peu d’oreilles avaient pu capter le talent formidable de la brute musculeuse, ce don pour le chant qui semblait littéralement puiser sa pureté de son âme si douce et de son cœur remplit d’une candeur surnaturelle. Passant sa main aussi immense que calleuse dans son cou de taureau alors que la gêne maladive qui l’habitait fessait naitre le rouge sur ses joues mal rasé, l’empathique homme savoura la beauté et l’affection de la scène alors que les chiens offraient tant de tendresse à la divine apparition. Hochant doucement de sa tête en forme d’œuf l’homme qui semblait être le fuit cauchemardesque de l’autrice de Frankenstein parla avec cette hésitation et ce malaise qui l’habitait dès qu’un ange merveilleux osait braver les regards courroucer pour parler à la Bête.

Adam- Lorna… Euh… Très beau pour ange… Euh… Thor… Euh… Type avec marteau c’est ça? Ma nièce l’aimait beaucoup… Euh…

Une tristesse et une mélancolie traversa la fenêtre de l’âme torturer du colosse balafré quand il mentionna sa nièce bien-aimée, sa lumière dans les ténèbres de son existence médiocre.   La voix caverneuse répondit machinalement à la demoiselle d’un ton lent et chancelant.

Adam- Le monstre… Euh… La Bête… Euh… L’erreur… Euh... La Chose… Euh… Adam… Euh… Euh… Oui bateau… Euh… Vous voulez monter?

Comme s’il comprenait le chiot tourna sur lui-même pour entrainer l’ange et le molosse à sa suite. Quand le trio arriva le géant cueillit la petite boule de poil pour lui permettre de lécher l’atroce visage avec enthousiasme. Quémandant d’un regard la permisse de tendre une paluche autant immense que calleuse vers le chien immense, le colosse balafré put flatter avec une grande douceur la tête du canidé. Ce dernier apprécia t l’homme difforme dit avec une franchise désarmante.

Adam- Animaux voient plus que anges et hommes… Euh… Voient esprit et cœur selon ma sœur… Euh… Thor brave toutou… Euh… Superbe… Euh…

Il osa regarda dans la direction de l’être céleste.

Adam- Toi pas peur du monstre? Euh… Pourquoi?

Il eut un petit sourire reconnaissant.

Adam- Moi beaucoup misère… Euh… Cerveau pas vite et con comme lune… Euh… Mais toi faire dessin? Magie avec doigts comme mes anges qui sont au paradis? Juste eux on entendu moi chanter... Euh... Elles disaient que c'était beau... Euh... Mais moi monstre donc pas capable de faire truc beau...

La famille du monstre de foire étaient des artistes dans l’âme, des virtuoses de la plume et de l’encre. Encore une différence entre les anges et la Bête selon le géant…

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La Bête...
Lorna Hennessy
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Âge : 34 ans. Un corps jeune pour un esprit qui semble avoir vécu bien plus longtemps.
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La phobie sociale est une entrave monstrueuse avec laquelle il est difficile de s'habituer. Elle imprime sournoisement et de façon invisible un mal-être qui s'exprime physiquement. Une oppression soudain. Un étourdissement. L'impression de ne plus savoir comment faire pour respirer. Le palpitant qui bat un peu trop vite. On s'épuise à devoir reprendre contenance, mais rien n'est jamais sûr. Lorna aimerait pouvoir être comme tout le monde. Avoir la timidité des premières rencontres qui s'estompent ou bien comme les plus chanceuses personnes qui sont à leur aise et n'éprouvent rien que le plaisir de faire de nouvelles rencontres. La tatoueuse n'est pas fermée, elle a juste plus de mal que la plupart des gens. Pourtant, celle-ci affronte courageusement le monde même si pour cela, elle doit fournir plus d'effort que la moyenne. Lorsque Lorna se trouve un peu plus à son aise, on peut largement voir à quel point elle peut être amusante, pleine de surprise aimant rire et croquer la vie à pleines dents. On peut percevoir aussi ce côté sage, chaleureux et plein de bons conseils. Car à force d'observer le monde, on finit par entrevoir les choses différemment, plus philosophiques. Lorna peut être un peu psychologue. Après tout, dans son travail, elle rencontre tellement de personnes. Passer des heures à faire un tatouage, c'est aussi offrir une oreille attentive et compatissante. Liée quelque chose de fort et de doux à la fois. Lorna a eu la chance de faire de belles rencontres. Le genre qui peut rester graver longtemps en soi.

Cependant, il y a également une catégorie de personnes plus promptes aux jugements et aux critiques incessantes où les mots sont lourds pour une personne si fragilisée par la vie. Une personne qui déteste être victime de ses phobies et de ses peurs qui rendent la vie plus compliquée. Lorna a essuyé tant de paroles blessantes, qu'elle était venue à penser qu'elle cherchait des excuses. Se poser un tas de questions pour s'enfoncer encore plus dans une détresse. Cela peut paraître immense comme mot, mais on ne peut pas comprendre tant que l'on ne vit pas la situation. Lorna n'a jamais cherché à ce qu'on la comprenne, mais simplement qu'on l'accepte telle qu'elle est. Une aide. Une main tendue qui ne la lâchera pas comme son père a pu le faire du moment où elle a décidé de vivre pour elle. Une vie qui ne s'est pas avérée être celle qu'elle souhaitait certes, mais du moment où l'on fait un choix pour soi-même, les personnes toxiques ne peuvent pas le supporter. Un simple, ça suffit ou un non, peut prendre des proportions énormes et une méchanceté inévitable, qu'il faut affronter la tête haute.

De ce regard détourné par timidité, Lorna a pu voir un certain désespoir dans les yeux du marin. Ce n'était pas ce qu'elle souhaitait, mais comme de raison, ce sont les animaux qui ont su alléger la situation. Lorna s'agenouilla pour offrir des caresses à ce petit chiot qui en demandait avec son adorable regard. La jeune femme a toujours pensé que les animaux sont les meilleurs juges quand il s'agit des humains. Leur façon de vivre est tellement simple que le genre humain devrait prendre exemple.

- Lorna… Euh… Très beau pour ange… Euh… Thor… Euh… Type avec marteau c’est ça? Ma nièce l’aimait beaucoup… Euh…

<< Merci, c'est gentil. >> Fit-elle en se relevant pour affronter le regard de l'homme devant elle. Un géant qui donnait l'impression de pouvoir écraser une main sans effort, mais dont ressortait pourtant une très grande douceur et une douleur cachée. Quand on est soi-même pris dans les tourments du chagrin, on sait le reconnaître chez les autres. << Oui, c'est ça. Je trouvais que ça lui correspondait parfaitement. >> Dit-elle en posant sa main sur la tête de son chien qui ne la quittait pas malgré sa curiosité face au chiot qui aboyait vers lui pour jouer. Bien que ce fut bref, Lorna pu voir cette tristesse. La même que Lorna a connu et qui la tient encore aujourd'hui. La douleur d'une perte. Cependant, la jeune femme ne dit rien se contentant d'observer. Que pouvait-elle dire de toute façon ?

- Le monstre… Euh… La Bête… Euh… L’erreur… Euh... La Chose… Euh… Adam… Euh… Euh… Oui bateau… Euh… Vous voulez monter?

Surprise, Lorna le regarde se présenter d'une façon bien étrange. Sa manière de parler également sort du lot, jamais encore elle n'avait rencontré quelqu'un s'exprimant de la sorte. << Adam, c'est très beau. >> Fit-elle en esquissant un léger sourire, bien que timide. Même sa voix semblait faible et pourtant, on ressentait une certaine chaleur qui s'en dégageait. << Je peux ? Vraiment ? >> Doucement, la jeune femme emboîta le pas du géant pour venir sur le bateau afin de l'apprécier de plus près. Il semblait être en rénovation, mais c'était agréable de s'y trouvait. Lorna ne savait pas si elle avait le pied marin, mais elle voudrait bien sentir le vent salé dans ses cheveux alors que le bateau avançait sur l'eau. Cela devait être agréable. De plus, elle sentait que l'inspiration pouvait la frapper à tout moment.

- Animaux voient plus que anges et hommes… Euh… Voient esprit et cœur selon ma sœur… Euh… Thor brave toutou… Euh… Superbe… Euh…

Observant le géant offrir une caresse à son chien, Lorna sourit doucement. Thor n'était jamais contre une certaine attention. Et Adam semblait en avoir à revendre autant pour son chiot que pour son chien. << C'est ce que je pense aussi… Pas de critiques ni de jugements, ils voient tels que l'on veut être vu. C'est le cœur qui compte pour eux. >>    

- Toi pas peur du monstre? Euh… Pourquoi?

<< Non pourquoi ? >> Lorna l'observe longuement puis se mord la lèvre. << C'est à cause de mon comportement avant c'est ça ? >> Fit-elle interrogative. << Je me fis aux jugements de mon chien et du tiens. >> Fit-elle simplement.  

- Moi beaucoup misère… Euh… Cerveau pas vite et con comme lune… Euh… Mais toi faire dessin? Magie avec doigts comme mes anges qui sont au paradis? Juste eux on entendu moi chanter... Euh... Elles disaient que c'était beau... Euh... Mais moi monstre donc pas capable de faire truc beau…

<< Oui, j'adore ça, ça me relaxe et j'ai la chance d'en avoir fait mon métier. Je suis tatoueuse. >> Elle pose sa main sur la rambarde pour sentir le bois sous sa paume. Néanmoins, elle a bien entendu ce que lui disait le marin. Deux personnes qui lui sont chères ne sont plus de ce monde. Comme l'avait deviné Lorna, sa douleur était pareille à la sienne. << Tu as une très belle voix. Elle est chaleureuse et réconfortante. >> Fit-elle avec douceur et honnêteté puis elle se tourne vers lui. << Je ne suis pas d'accord avec toi. C'est magnifique de pouvoir restaurer quelque chose et tu rends ce bateau plus beau non ? Sans parler de ton chant, c'est tout aussi beau. On a tous un domaine de prédilection dans lequel on peut faire la différence. C'est ce que m'a dit un jour ma mère. >> À son tour, le regard de Lorna devient triste. Parler de sa mère restait douloureux parce qu'elle a toujours un très grand impact dans sa vie. Positif par les conseils qu'elle avait pu lui prodiguer, mais négatif de par les sensations encore présentes que sa mort avaient engendré sur la santé de la jeune femme. << Je suis désolée… Moi aussi j'éprouve de la misère par moment… Je… Je ne suis pas toujours bien avec le monde et les gens… J'ai… Comment dire… J'ai beaucoup de peurs que je tente de maîtriser et ce n'est pas toujours facile. Je vis avec depuis très longtemps. >>



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Habitation : cromwell cove, sur son bateau nommé Sandra
Triggers : Dépression, sang, violence
Warnings : aucun
Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
(f/m/nb) Tortionnaire - Vous avez participer à rendre l'existence du géant encore plus misérable par cupidité ou bien simplement par besoin...

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La monstruosité ambulante, le cauchemar à la musculation disproportionné vêtu d’une armure de chair portant les services laissé qu’une société qui jugeait par la superficielle beauté par des stigmates de colère et d’incompréhension, songea un instant qu’i n’aurait pas dû permettre à l’ange si parfaite de monter à bord de son chalutier qui reprenait une seconde vie par la tendresse de son travail acharné. Car ce qui arrivait trop souvent risquait de se produire. Que les balbutiements d’une nouvelle amitié seraient immanquablement réduits en cendres par le dégoût si incendiaire qui illuminait presque à chaque fois le regard des anges. Bientôt après de la sublime jeune femme verrait parfaitement l’erreur de la nature, ce magnifique visage ciselé dans la perfection céleste allait muter vers l’horreur absolue. Le pas de course qui résonneraient sur le pont de chêne patiné par les années d’utilisations et les intempéries seront tristement comparable aux détonations rageuses d’un peloton d’exécution qui fera feu pour repousser cette possible amitié entre la Belle et le golem de chair si repoussant. Mais le regard d’un vert si pur qui rappelait la mer calme sous un ciel d’été grossit sous autant l’effet de l’hébétement que de l’incompréhension. Car après avoir fait moult de caresses envers le petit chiot totalement sous son charme, le trio improbable emprunta la passerelle pour s’arrêter à quelques pas de la montagne humaine avec un petit sourire qui aurait pu faire fondre un glacier menaçant sur la route insouciante d’un bateau de pêche.  Avec hésitation, cette peur viscérale qui accompagnait la chose depuis si longtemps dès que le contact social devait être établie, complimenta de manière sincère et douceâtre le prénom de la divine apparition. Toutefois le prénom du superhéros favori de sa nièce qui lui fut arracher si brutalement de son existence misérable fit plonger pendant un bref moment la Bête vers la mélancolie et cette peine si puissante. Mais de nouveau les mots de l’ange furent salvateurs pour le colosse saturé de balafres qui secoua sa tête en forme d’œuf pour retoucher du doigt l’index présent.

Adam- Il comme le héros… Euh… Fort et protecteur… Euh… Il peut jouer avec Rocky… Euh… Mon meilleur ami ne craint pas les colosses… Euh… Il a adopté un monstre comme ami donc il est courageux Rocky…

D’une voix qui rappelait avec précision l’éboulement de rocailles sur le versant d’une montagne t d’un ton lent et chancelant comme sa démarche, l’être cauchemardesque énuméra la liste de ses surnoms aussi affreux que lui. Adam était préconisé seulement par sa famille défunte et quelques rares anges qui avaient sur contempler la pureté du géant au tréfond de cette masse de muscles aussi impressionnante que repoussante. Un sourire se dessina alors sur les lippes exsangues du pêcheur quand la divine apparition choisit d’interpeller l’erreur de la nature avec son prénom humain et non les autres adjectifs immondes dont il était plus ou moins habituer. De nouveau la voix hésitante par sa timidité si fortement implanté en lui se leva dans le vent marin pour répondre aux interrogations toute légitime de la brunette si magnifique.

Adam- Oui d’habitude justes animaux m’aiment bien… Euh… à part famille au ciel il y avait louve à la prison… Euh… Très gentille et je m’ennuie d’elle… Euh… Hommes m’ont dit de ne pas lui reparler car elle à craignit le monstre… Euh…

Il posa sa paluche qui aurait pu engloutir la tête d’un homme adulte dans sa paume sur son menton viril et couvert d’une barbe de trois jours mal rasés par une main un peu maladroite. Comme si c’était un enfant qui maniait ce corps gigantesque par moment.

Adam- C’est ce que hommes et anges disent toujours… Euh… Moi fait peur… Euh… Laid et couvert de cicatrices… Euh… maladroit et sert à rien… Euh… Même entendu dire que j’étais comme brosse à dent… Euh… Utile pour un travail et à jeter après… Euh… Donc moi surpris que tu sois comme louve.

Le sujet se porta vers le dessin et l’homme enfermer dans un carcan de laideur put revoir le sourire merveilleux de ses anges alors qu’elles dessinaient ou bien écrivaient des chansons qu’elles offraient au gaillard pour qu’il les chante à leur plus grand bonheur. Un moment de tendresse et un souvenir présent que le goliath des temps moderne allait chérir juste à son dernier souffle. Une rougeur enfantine et presque comique gagna les joues de la bête quand des compliments lui furent adressés, lui qu’il n’avait que d’habitude insultes et reproches dégouter. Mais la détresse vint alors chuter sur les épaules frêles de l’ange qui devait venir du paradis pour s’approcher autant de l’aura de laideur du cauchemar ambulant. Pétrifier et impuissant, le colosse balafré ferma les yeux pour essayer d’aider la jeune femme alors qu’elle expliquait les raisons de son malaise. Mais la voix semblable à celle du vent marin qui soufflait paisiblement sur le port fut couverte par celle fantomatique chantante de sa nièce adorée. Pendant un bref instant l’esprit de l’être le plus important dans la misérable existence de la gargouille de granite à peine sculpter se trouver prêt de lui pour y glisser sa petite main translucide et réconfortante dans celle immense et calleuse de son oncle. Les chiens eurent comme reflexes d’avoir le poils hérisser sur les échines, mais Rocky fit un petit jappement joyeux car il reconnaissait cette forme éthéré.

Sandra- Oncle Adam… Tu dois l’aider… Comme moi quand j’étais à l’hôpital et que j’étais décourager par les traitements… Tu me serrais fort dans tes gros bras et tu me parlais avec tant de douceur… Fais-lui…

Hochant la tête le géant s’avança et avec une lenteur hypnotique il déposa un genou au sol. Les deux êtres étaient presque la même hauteur et il dit en fermant les yeux pour empêcher de voir le regard dégoûter de l’ange.

Adam- Je m’excuse… Euh… Moi doit faire truc qui apaise ok?

Alors il la prit dans un geste aussi apaisant que surprenant. Une véritable douceur qui aurait dû étrangère dans cet amas de muscles horrifiants.

Adam- Tout va aller… Euh… Juste bateau et chiens… Euh… Pas de méchants sinon je les écrase ok?

Il la libéra et se leva alors en baissant le regard de honte.

Adam- Désolé… Euh… Moi sentir que toi avoir besoin de ça… Euh... Moi antipathique… Euh… Empathique c’est ça… Euh… Toi mieux? Euh… Toi faire dessin sur peau? Moi aimerait un jour… Euh… Mais peau pas belle et plein de trou… Euh… Encore désolé monstre ne doit pas toucher ange…

La honte pétrifia alors la masse de muscles et il songe un instant que la divine apparition allait se sauver de sa présence horrifiante…

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La Bête...
Lorna Hennessy
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Lorna Hennessy
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Faceclaim : Scarlett Simoneit (crédit avatar : oldmiserunt)
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Âge : 34 ans. Un corps jeune pour un esprit qui semble avoir vécu bien plus longtemps.
Statut civil : Célibataire, le coeur encore en pleine guérison d'un mariage violent et décevant.
Métier : Tatoueuse. L'art sur la peau de plus en plus répandue afin d'instaurer son propre style.
Habitation : Somesville. Petite maison avec un jardin entouré d'un enclos pour permettre à Thor et Loki de se détendre sur l'herbe sous un soleil brillant.
Warnings : Crise d'anxiété, de panique et d'angoisse & Phobie sociale & Maltraitance physique et psychologique & Alcool & Relation toxique avec son père & Décès
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L'apaisement se présente sous diverses formes
feat. Adam Smith

Flashback. Juin 2024.


Être à son aise avec un inconnu n'est pas une chose évidente pour Lorna. C'était un combat dans lequel elle se jetait à corps perdus. La respiration qui parfois se fait saccadée comme si elle avait connu un marathon. Hors de sa zone de confort, la pauvre se retrouvait démunie et complètement perdue dans un labyrinthe de sociabilité dans lequel elle tentait encore de trouver le bon chemin. Forcément avec son passé, elle se dénigre aussi souvent qu'elle ne prend le dessus sur les belles paroles qu'on a pu avoir envers elle durant les quelques années où celle-ci a décidé de poser ses valises dans cette ville. Lorna s'y sent parfaitement à son aise comme si elle avait trouvé l'endroit parfait pour commencer cette cure dont elle osait à peine rêver. En faisant une rétrospective de son existence, la jeune femme se rend compte qu'elle a fait d'immenses progrès. Se jeter vers l'inconnu comme elle a pu le faire, c'est déjà une bataille rondement menée et avec succès ! Ce qu'elle possède désormais, la tatoueuse ne le doit qu'à elle.

Loin de tous ces liens toxiques qu'elle a pu avoir dans son passé, lui permettait de croire qu'elle valait bien plus que son ex-mari ou son père lui répétaient sans cesse. Par le passé, elle n'était qu'une coquille vide qui s'évertuait à suivre le mouvement en écoutant ces deux langues de vipères qui lui répétaient qu'elle n'était qu'une bonne à rien. Les mots ont été si nombreux et impactant, que celle-ci a fini par y croire.

Les démons, celle-ci les combat toujours, mais elle sait qu'un jour viendra où elle sera mieux. Plus d'angoisse, ni de panique, ni d'anxiété et encore moins de phobie sociale. Elle sera comme tout le monde à vivre simplement et non plus avec cette impression de survie constante qui l'écrase parfois un peu plus à certains moments.

L'homme devant elle ne semblait pas comprendre. Et comment lui reprocher de croire qu'elle le rejette ? Quand on a tous ces maux, on a cette impression qu'on ne veut pas se mélanger ni entamer la discussion. C'est pour cela que la présence des chiens entre eux se trouve être si bénéfique et tellement apaisante pour Lorna, qui lentement, se détend.

Une fois sur le bateau, Lorna peut apprécier la beauté de ce dernier. Le bois sous ses doigts. C'était un peu comme élargir ses connaissances visuelles d'artiste. Elle sait qu'en voyant un bateau de si prêt, elle pourrait le reproduire. Peut-être lui viendra-t-elle à un moment donné l'envie de le dessiner.

- Il comme le héros… Euh… Fort et protecteur… Euh… Il peut jouer avec Rocky… Euh… Mon meilleur ami ne craint pas les colosses… Euh… Il a adopté un monstre comme ami donc il est courageux Rocky…

Souriant doucement presque timidement, Lorna regarde le géant en hochant la tête. « Oui, c'est ça, comme le dieu du tonnerre. » Fit-elle avec une certaine fierté dans la voix. « Oh, mais mon chien est un gros nounours, il ne ferait pas de mal à une mouche. » C'est le genre à se coucher sur le dos pour montrer son ventre ou bien à se baisser comme il le fait pour être à la taille du chiot et de jouer avec lui en employant de la douceur. Il semblait savoir que la petite boule de poil était plus fragile que lui et donc méritait une attention particulière. « Un monstre ? » C'est avec étonnement que Lorna le regarde. Cette voix, elle le voit. Ce mal-être qui fait presque écho au sien et qui lentement la détend et la fait hurler de l'intérieur. « Je ne vois pas de monstre ici. » Fit-elle avec une certaine douceur. Même si son envie de s'énerver lui brûle la langue à la simple idée que les hommes ont pu être si horrible avec lui. « Adam, c'est comme ça que je vais t'appeler puisque c'est ton prénom. » Pourquoi l'affubler d'un surnom grotesque mentionné rien que pour le diminuer et le mettre dans une catégorie qu'il ne mérite pas.

- Oui d’habitude justes animaux m’aiment bien… Euh… à part famille au ciel il y avait louve à la prison… Euh… Très gentille et je m’ennuie d’elle… Euh… Hommes m’ont dit de ne pas lui reparler car elle à craignit le monstre… Euh…

« Les animaux voient plus loin que le genre humain. Ils savent à qui faire confiance ou pas qu'importe l'apparence. » Affirme-t-elle presque rapidement. Les animaux ont un don que bien des humains envie. Un instinct sans nul autre pareil. « Tu as fait de la prison… » Répète-t-elle simplement sans demander pourquoi. Cela ne la regardait pas. De plus, ce n'est pas une chose que l'on aborde pour une première rencontre, n'est-ce pas ? « Donc, tu n'es pas sûr que ce soit vrai ce qu'ils ont affirmé. » Se contente-t-elle de dire en le regardant voyant bien cette tristesse liée à ce manque.

- C’est ce que hommes et anges disent toujours… Euh… Moi fait peur… Euh… Laid et couvert de cicatrices… Euh… maladroit et sert à rien… Euh… Même entendu dire que j’étais comme brosse à dent… Euh… Utile pour un travail et à jeter après… Euh… Donc moi surpris que tu sois comme louve.

Ces affirmations la rendent malade parce que Lorna sait ce qu'il peut vivre. Elle-même a eu tellement de mauvaises paroles envers elle. Cela fait mal et ça marque pour la vie. Aller au-dessus de tout cela n'est pas simple. « Je sais ce que ça fait d'être victime de mots aussi lourds et douloureux. » Fait-elle simplement alors qu'elle observe la mer devant elle croisant les bras contre sa poitrine après avoir rangé son carnet à dessin dans son sac. Le regard qui se perd et l'esprit qui suit le même chemin. Un trajet vers des souvenirs qui font mal et qui l'étouffent et commencent à la rendre malade.

- Je m’excuse… Euh… Moi doit faire truc qui apaise ok?

Tournant le visage vers la voix, Lorna est surprise de le voir à sa hauteur se demandant pourquoi ce mouvement soudain. Son étreinte est une surprise pour elle qui la fige un instant, tentant de comprendre pourquoi avant de se détendre tout doucement.

- Tout va aller… Euh… Juste bateau et chiens… Euh… Pas de méchants sinon je les écrase ok?

Souriant lentement, la respiration de Lorna se fait un peu plus calme. « Pas la peine d'en arriver là… Mais merci. » Elle ne savait pas trop quoi dire de plus tant cela lui a surpris.

- Désolé… Euh… Moi sentir que toi avoir besoin de ça… Euh... Moi antipathique… Euh… Empathique c’est ça… Euh… Toi mieux? Euh… Toi faire dessin sur peau? Moi aimerait un jour… Euh… Mais peau pas belle et plein de trou… Euh… Encore désolé monstre ne doit pas toucher ange…

« Disons que pour le moment ça va, mais ce que j'ai, je ne le contrôle pas. Alors je suis désolée si je deviens différente et un peu distante. C'est mon mal qui veut ça. » Comment le lui expliquer. Lui qui semble avoir du mal avec les mots, mais elle sentait chaque effort qu'il faisait à force de parler et de rester proche sans ressentir le besoin de fuir. « On se ressemble… Je suis aussi empathique. Je crois que c'est le lot de toutes les personnes qui ont souffert. » Qui pourrait comprendre mieux qu'eux, ce que c'est de souffrir. Il faut le traverser pour saisir toutes les nuances. « Tatoueuse oui. » C'est un sourire fier qui illumine le visage de la jeune femme alors qu'elle le regarde. « Oh, mais tu sais, le tatouage, ce n'est pas qu'embellir des corps beaux. On fait aussi du recouvrement… Pas seulement sur des vieux tatouages qui ne plaisent plus ou qui sont ratés, mais aussi sur d'anciennes blessures qu'elles soient bien visibles ou peu. La semaine dernière, j'ai tatoué un homme qui a perdu une jambe à la suite d'une infection qui aurait pu le tuer. Il a voulu mettre sur sa peau un dessin qui représentait ce moment de sa vie et le fait qu'il a vaincu la mort. » Elle pose sa main sur l'avant-bras du géant au grand cœur. « T'excuses pas… y a pas de raison. Je comprends tout à fait ta douleur… Ces personnes qui t'enfoncent dans cette certitude que tu n'as pas le droit d'exister sans qu'ils ne t'y autorisent… Il faut aller au-dessus de tout ça. Prendre ton courage à deux mains et de te dire que tu as le droit d'exister. Tu es un être à part entière, Adam. Ne l'oublie pas. » La conviction se lit dans les yeux de la tatoueuse. Qui s'arroge le droit de dire à quelqu'un qu'il est un monstre parce que son physique est différent ? Lorna ne voit qu'un homme à la carrure puissante. C'est la jalousie et la peur qui font parler. De sombres et mauvaises conseillères pour le genre humain. L'horreur de la nature, c'est ceux qui ont les mauvaises paroles, pas ceux qui en sont la cible.



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Adam Smith
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Âge : 30
Statut civil : célibataire
Métier : Pêcheur
Habitation : cromwell cove, sur son bateau nommé Sandra
Triggers : Dépression, sang, violence
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Recherches : (f) Ange - Un être qui semble aux yeux de la Bête issue du Paradis et de sa bienveillance tend une main secourable pour sortir le colosse de sa déchéance. Lui permettre de retrouver une partie de son âme souillée par la violence que les autres lui porte... Qui sait le cœur d'Adam pourrait apprendre le doux refrain de l'amour malgré le chaos infernale grâce à la divine apparition...
(f/m/nb) Amitié - Adam pourra mourir pour vous tout simplement car il n'a jamais eu de véritable amis à part son fidèle Rocky...
(f/m/nb) Tortionnaire - Vous avez participer à rendre l'existence du géant encore plus misérable par cupidité ou bien simplement par besoin...

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La pathétique créature qui ne se voyait aucunement comme un homme ne pouvait remercier la providence d’avoir mis sur son chemin tortueux des êtres d’exceptions. Gabriel le frère de cœur qui gardait le cap pour emmener leur lien vers une amitié des plus merveilleuses et tenaces, les confidences de Gabriel en regardant le chiot qui s’amusait allègrement et cette ange qui venait du nord. Un ange polaire dans un sens. Mais empathique esprit, le colosse balafré autant sur son corps gigantesque que sur son palpitant si doux et pur, ressentait la tristesse et la souffrance émaner de ce corps divin. L’instinct de protection prit naturellement le relais et la voix désincarner de sa nièce adorée surgit dans la conscience du géant comme si elle était présente à ses côtés.

Sandra- Allez nounours... Elle a besoin de toi... Fais-lui ce câlin qui guérissait ma peine et ma douleur.

L’étreinte fut aussi délicate que surprenante. La montagne de muscles auraient put littéralement broyer les os de la jeune femme sans aucun soucis, mais c’était d’une chaleur et surtout d’une tendresse presque surnaturelle. Il sentit sans peine le raidissement de la jeune femme, mais le mastodonte sentait que ce n’était pas de dégoût, mais bien de stupeur. La voix rocailleuse se leva dans un murmure qui se mêlait agréablement au clapotis hypnotique de la mer qui se brisait sur la quille du navire qui portait le prénom de Sandra. Des excuses, des explications boiteuses et surtout la recherche d’une échappatoire pour cette indélicatesse sociale. Il s’était décaler d’une bonne distance pour empêcher ce monstrueux malaise de prendre une proportion des plus alarmantes. Tel un chien qui a trop subi de maltraitance, les épaules tombantes de l’homme et le visage long chargé d’anxiété écoutait les paroles de la demoiselle avec un certain espoir. Il hocha alors la tête avec lenteur pour essayer d’assimiler les informations et il soupira doucement sous l’afflux d’information.

Adam- D’accord... T’inquiète pas je vais te laisser tranquille... Mais je vais rester pas loin pour être là pour toi... Mais toi avoir souffert? Gens méchants? Moi pas aimer gens méchants...

Voyant le sourire radieux de la belle, le géant se sentit si bien qu’il ne s’était rendu aucunement compte qu’il avait diminuer ses hésitations. Il ne sursauta pas quand la main gracile se déposa sur son avant-bras ayant la circonférence d’une cuisse d’un homme de constitution moyenne. Habituellement l’homme aurait reculer et sans s’en rendre compte il leva cette main titanesque et rugueuse pour la poser avec une délicatesse presque surnaturelle sur la soie de la peau de la jeune femme.

Adam- Merci... Toi aussi t’a droit d’accord... Moi vouloir être ton ami... Comme grand frère que je suis pour Gabriel... Vous deux êtres lumineux et âmes pures.

Il soupira doucement en regardant les chiens s’apprivoiser aussi rapidement que leurs maîtres.

Adam- J’aimerais beauté sur moi... Roses près du coeur pour Rosalie et Sandra... Mais toi... Tu es seule? À part chien? Car toi ange fantastique.

Il respira doucement.

Adam- Moi voudrait apprendre sur toi... Comment devenu artiste de peau et comment tu es si gentille. Pourquoi avoir mal? Moi veut t’aider et être là pour amie... Car ami précieux tu sais... Moi pas en avoir eu beaucoup dans ma vie.

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