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J'me voyais déjà .... — Sue-Jean
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Ira Kipling
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Ira Kipling
Pseudo : Teegarden / Elle
Faceclaim : Jensen Ackles © PANIC STATION
Présence : Présent.e
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Âge : 44 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Rentier boiteux
Warnings : Maltraitance, Meurtre, Violence, Traumatisme, Accident de voiture, Coma, Décès, Addiction (drogue & sevrage), Capacitisme, Maladie
Rp : Je viens d'arriver (et le perso aussi), j'ai de la place, hésitez pas !
Messages : 27

Son téléphone vibre. Encore. Ira le sort de sa poche pour jeter un œil un peu fatigué sur l'écran de son smartphone. Et cette fois ci le gagnant ou la gagnante est .... Enoch. Ah bah dans le genre miracle, ça se pose là. L'un des membres du club très fermé de "la Progéniture de du Pasteur" l'a probablement menacé physiquement pour qu'il s'y colle et que cet appel si ... incongru fasse décrocher Ira. Mauvaise pioche. De toute façon, Temperance est actuellement à vingt-et-une tentative d'appel, elle bat tout le monde. Il n'y a que Sela qui a laissé tombé assez vite, en se disant qu'il finirait bien par appeler ou envoyer un message vocal ou vidéo pour expliquer le pourquoi du comment de sa soudaine folie passagère. Pas de texte, d'ailleurs on notera que personne n'a envoyé de message textuel. De toute façon, Ira ne lit quasiment jamais ses messages textuels ou quand vraiment la pastille affiche un nombre à trois chiffres, ce qui, quand on a une fratrie aussi élargie que la sienne, arrive en une semaine voir moins en cas de force majeur. Ils se sont peut être dit qu'il fallait garder le texte pour les choses vraiment importante, s'il arrivait quelque chose à sa mère à lui par exemple. Donc voir le compteur incrémenter uniquement pour dire qu'il n'a pas répondu au téléphone et que quelqu'un a laissé un message vocale à un côté rassurant. Cela fait tellement longtemps qu'il n'était pas parti dans ce genre de road trip et la fois d'avant, il l'avait fait en stop parce que trop fauché. Maintenant qu'il a l'argent pour, autant que ça serve.

Le taxi dépasse le panneau qui annonce l'entrée de Bar Harbor. Hyrum-le-chat miaule encore pour la soixantième fois son malheur d'être un pauvre chat martyrisé. Non, en fait, il râle parce que le sac n'est pas assez haut pour qu'il puisse aller voir à la fenêtre et déjà que l'autre pignouf d'humain lui a imposé l'avion où y'a pas de fenêtre du tout, faudrait pas pousser. Au moins, dans le bus, il pouvait voir à l’extérieur et juger le monde des vils bipèdes de ses opales vertes. Puis qu'il n'a pas donné d'adresse, le taxi s’arrête devant l’hôtel de ville, jugeant sa course terminé. Il était pas très causant le chauffeur, c'est pas faute d'avoir essayer d’entamer la conversation quatre fois sur des sujets aussi plat que le temps, la ville , les résultats du football américain ou le retard des avions. Plus muet qu'un suspect bien conseillé par son avocat. Sachez le, brave gens, pour survivre en garde à vue, un seul mort d'ordre : Bouclez là. Et demandez à appeler un avocat. Et Re-bouclez là. Le type a quand même un peu pitié de lui avec sa canne qui lui donne de grands airs de docteur House dégingandé, avec sa tenue absolument pas adaptée à la saison. C'est qu'il faisait 17° quand il a quitté Fayetteville. Il a acheté un pull à Boston en catastrophe parce qu'il faisait plus que 8°. Et maintenant il fait 6°. Bon, ok, Tempy avait peut être raison dans sa première engueulade/message vocal, un voyage, ça se prépare un minimum. Et là la tenue blue jeans, boots à lacet et gros pull irlandais vert sapin, c'est peut être la bonne tenue de saison. A minima, il manque un manteau. Manteau qui se trouve au fond de la valise et qui mériterai d'être changé parce qu'il a au moins dix ans. Voir Plus. Eryn doit la connaitre, cette liquette.

En attendant, il est là, abandonné sur un coin de rue , avec sa valise cabine bleue turquoise subrepticement emprunté à Tempy, sa canne et son sac à dos à chat. Et sa carcasse. Réfléchis un peu, Ira. Que dois-tu faire en premier . Retrouver Eryn. Oui , certes, mais là, c'est vraiment pas le plus urgent. Logement. Hôtel puis location de plus longue durée. Ok. Excellente idée, Bonne étoile, faisons ça. Sauf que. Sauf que Hyrum le chat est contre. Ca crache et ça gronde dans le sac à dos. Un pauvre passant s'est pris un grognement félin sans raison. Il a sursauté. Ira a rit.

"Hyrum, fait pas le con, s'il te plait, faut qu'on se loge d'abord."

"Agmruuuuh" répond le sac comme s'il avait parfaitement compris qu'on lui cause. Ira soupire

"On est d'accord que si je te sors , c'est avec la laisse , hein ? Tu gambades pas pour te barrer on sait pas où ? Je connais pas assez bien la ville pour te trouver."

"Awaoooooon" répond l'animal. Ira prend ça pour un accord félin. Et pose le sac à dos au sol. Il ne lui faut que quelque seconde pour rattacher la laisse violette au harnais de la même couleur du greffier qui lui est d'un noir uniforme et ça y est , Hyrum le chat est libre, oh joie, ronron et félicité. Le chat renifle autour de lui, la queue en point d'interrogation, tout heureux. Son intérêt se porte sur la roue d'un pickup qui fait cinq fois ça taille, garé à leur proximité. Ira se penche pour regarder. Il ne peut plus trop s'accroupir, surtout avec sa jambe boiteuse, un peu en rade d'antidouleur après deux jours de voyage ininterrompue.

"Elle est très jolie cette roue mon chat mais malheureusement, on va pas pouvoir l'emmener avec nous. Faut vraiment qu'on trouve où on dort ce soir, tu comprends ?"


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Un pas après l'autre, une note après l'autre
Sue-Jean Burke
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Sue-Jean Burke
Pseudo : Marnie/elle
Faceclaim : Han hyo joo
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Âge : 36 ans , le temps file même si elle considère que c’est une preuve qu’elle ne s’est jamais ennuyée.
Statut civil : Célibataire, elle à quelques aventures ci et là, jamais rien de trop sérieux. Elle n’est pas du genre a courir après l’amour, elle se fait passer en premier.
Métier : Luthière et ébéniste d’art. Elle travaille pour elle même et c’est un métier qui la passionne toujours comme au premier jour.
Habitation : Une petite maison avec une dépendance qui sert d’atelier dans otter creek.
Warnings : Aucun, sage place en vue.
Messages : 15
« Donc on à cet immense secrétaire qui traîne dans le garde meuble du vieux Patterson. Tu ne pourrais pas t’en occuper ? » le téléphone coincé entre son oreille et son épaule Sue-Jean continue d’inspecter l’instrument de musique qu’on lui à apporté plus tôt. Un alto. Il n’est pas d’une facture incroyable mais elle suppose qu’il fait bien son job parce que son état d’usure laisse entendre que cela fait des années que son propriétaire s’en sert. Elle continue son inspection en soupirant un peu. Elle ne va pas se plaindre d’avoir du travail en abondance , mais ne peu s’empêcher de penser à ce qui va sortir de cette conversation. Parce qu’elle ne gagnera pas , elle le sait, elle va accepter d’aller voir ce meuble et qu’elle va immanquablement le récupérer. Patterson ne la paiera jamais pour ce travail , et personne ne le fera en fait. Et elle le sait et malgré ça , Sue va y aller. Parce que Patterson est un vieillard fichtrement attachant , parce qu’il à à peine de quoi vivre et qu’elle sait qu’il va vendre ce meuble à la prochaine brocante. Elle va le faire même si elle n’a pas tellement le temps , elle va le faire parce qu’elle n’est pas mesquine au point de réclamer un argent dont elle n’a pas besoin à quelqu’un qui n’en à pas. Ce qui l’agace ce n’est pas tellement ça , ce n’est pas tellement de faire une fleur au grand-père, non , c’est que visiblement tout ceux qui sont un peu proche du vieillard ont assimilé le fait qu’elle dirait probablement « oui » à n’importe quoi pour ce dernier. Les mêmes gens qui le reste du temps racontent qu’à leurs yeux tout travail mérite salaire.

«écoutes, Bobby je suis un peu occupée là …très bien ! T’emportes pas , si tu me parle mal ,je vais raccrocher et tu pourra toujours courir pour …ouais…je serai là dans quinzes minutes, t’as intérêt à y être toi aussi. »elle raccroche et laisse tomber son téléphone sur le plan de travail avec négligence et prend le parti de s’ébrouer un peu pour faire tomber tous les copeaux de bois qui peuvent couvrir ses vêtements ou ses cheveux. Elle attache ces derniers avec un pic en bois qu’elle a poli à cet effet et les retient dans un chignon franchement négligé. Elle ne s’en soucie pas réellement, elle ne se soucie pas vraiment de ce que les gens pensent d’elle , à bar Harbor tout le monde se connaît et elle n’a pas le goût de rentrer dans un jeu d’apparence. Ce serai mentir , ce serait perdre une énergie précieuse dans des choses futiles et elle n’en à pas assez pour le faire. Avant de partir pour Town Hill, elle retire les cordes de l’alto et lui jette un dernier regard, elle va devoir retirer tout le vernis , l’air de rien , elle en à pour quelques heures de travail. Mais la luthière aime ça. Elle aime son métier comme au premier jour.

Elle enfile son manteau de laine clair en par dessus son bleu de travail, une salopette en jean tout ce qu’il y a de plus classique si on oublie les différentes tâches de produits en tout genre qui la salissent et resserre les lacets de ses docs avant de prendre les clefs de son pick-up, suspendues paresseusement sur un clou à coté de la porte de l’atelier.

Elle n’à pas menti, il lui faut moins de vingt-minutes pour rallier le garde-meuble. Elle à donné moins de temps à Bobby , mais elle à eu raison de le faire parce qu’il se pointe deux minutes après elle. La ponctualité ne fait pas partie de ses qualités, mais Sue le sait et elle a appris à gérer son temps en même que celui des autres. Ils n’échangent presque aucun mot , même pas de salutations alors qu’il lui ouvre la porte du box et la laisse entrer pour regarder le meuble. Il est en mauvais état, le bois est rongé par endroit, c’est un secrétaire du début du vingtième siècle, un secrétaire à abattant art nouveau, il est de bonne facture , la plaque de marbre qui le surplombe parait en bon état. Les peintures qui le recouvrent son étonnement en bon état et c’est ce qui la décide , d’un signe de tête elle lui fait savoir qu’elle le prend avec elle et Bobby appelle un autre type dont elle peine à retenir le nom malgré les six ans qu’elle a passé sur l’île.

«Sérieusement , vous pouvez le traiter avec un peu de respect ?
— fait pas la casse-pieds, tu vas le réparer , c’est pas bien grave si il est un peu malmené!
quelques fois, je me demande si tu fais l’idiot ou si tu es réellement stupide, Bobby.
» elle renifle alors qu’elle les regarde charger le meuble dans le coffre de sa voiture. Ses yeux s’arrêtent un moment sur l’homme un peu penché qui se tient proche de son véhicule. Elle est surprise quand elle remarque qu’il tiens un chat en laisse mais ne fait aucun commentaire, trop occupée a rager après les deux bourrins qui chargent son coffre. « est-ce que je devrai te casser quelque chose , puisque le médecin peu le réparer en suite , juste pour te faire comprendre que ta logique est ridicule ?» elle gronde encore un peu « ne dis pas n’importe quoi. Comment tu vas le décharger ? » il à le bon ton d’avoir l’air réellement préoccupé à l’idée que l’objet soit trop lourd pour elle mais elle devine que c’est parce qu’il à peur qu’elle lui demande de l’accompagner jusqu’à l’atelier pour le faire lui même. Elle pince les lèvres et chasse un insecte invisible de devant ses yeux. T’occupe. Elle ne le dis pas , mais il comprend parce qu’il lui claque la bise et disparaît avec son ami, laissant Sue-Jean seule avec sa voiture et après un regard supplémentaire , l’inconnu au chat qui semble toujours là.

Il est un peu tôt pour les touristes, mais elle ne le connais pas et sans dire qu’elle à des liens avec tous les habitants de bar Harbor , elle pense les connaître tous de vue. « Bonjour. » elle lance à la cantonade, relativement joviale alors qu’elle contourne le Pick-un pour se présenter. Elle observe la valise et l’accoutrement de son vis à vis , il n’est pas habillé pour la saison visiblement. Elle penche un peu la tête, pensive. « je voudrais pas m’occuper de ce qui me regarde pas mais …vous cherchez quelque chose ? Un hôtel ? Un air Bnb ? » ce ne serai pas le premier à ne pas trouver son chemin et malgré cet échange avec Bobby elle est de bonne humeur. « Je vous dépose quelque part ? » elle lui tend la main avec un sourire franc « On m’appelle Sue. Enchantée. » des banalités. Mais elle vis dans une région ou les inconnus sont souvent le revenu de ses voisins. Des touristes, des gens de passage, des oiseaux migrateurs comme elle aime les appeler. Quelques fois , elle fait elle-même affaire avec eux. « c’est la première fois que je vois un chat en laisse. En vrai je veux dire, je l’avais déjà vu sur internet ou des choses du genre. » elle le détaille encore un peu , sans gène. Les autres sont gênés , pas elle. Elle n’a jamais été timide. Le froid lui mord les mains et elle songe a la tenue de l’homme. «J’ai un plaid dans ma voiture, vous le voulez ? Ce serai con de mourir de froid. »
Ira Kipling
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Ira couve des yeux Hyrum le chat qui continue son inspection en règle toute truffe dehors. A croire qu'il a été chien dans une vie antérieur et que ça lui est un peu resté dans un coin de son cerveau félin. Puis Ira reprend son activité favorite. Observer. Quand il le faisait à Edmonton ou Toronto , ou encore Montréal il se passait toujours un truc. C'est l’apanage des grandes ville peut être. Chez Tempy, c'était différent. Certes, c'était pas non plus la campagne avec les deux cent mille âmes, mais on était bien loin des trois millions d'habitants de Toronto , du million d'habitant d'Edmonton ou du presque deux millions à quelques vaches prêt de Montréal. D'autant qu'en représentant de la classe moyenne supérieur, le mari de sa chère sœur avait installé sa petite famille dans de ses quartier moderne au milieu de verdure artificielle où tous les maisons de ressemblent et où les seules choses qui bougent à deux heures de l'après midi, quand les maris et bien souvent maintenant les femmes aussi , sont au travail, les marmots à l'école et les rares femmes au foyer en vadrouille, ce sont les brins d'herbes. Et Hyrum le chat qui chasse lesdits bruns d'herbe. Rien à voir avec la ville de Bar Harbor dont le prospectus publicitaire qu'il a tenté de lire en attendant son taxi dans le salon VIP à l'aéroport annonçait dans les premières lignes quelques cinq milles âmes en période creuse. Les gens de l'agence du tourisme avait visiblement trouvé cette information absolument capitale et grand bien leur en fasse , Ira avait abandonné sa douloureuse lecture deux paragraphes et vingt minutes plus tard, contrarié de buter sur un mot tous les dix alors que cela avait été écrit clairement dans le but que les idiots comme lui comprennent rapidement ce dont il s'agissait et ait envie de passer un peu de bon temps dans la ville.

Autour de lui, ça s'active. Un petit groupe s'engouffre dans l’hôtel de ville, une camionnette blanche de livraison semble se chercher une place à proximité de son lieu de décharge. Il lui faut un peu plus du temps pour identifier la propriétaire du pick-up. Ses vieux réflexes professionnels prennent le dessus. Femme. Asiatique. Ses mains disent qu'elle a probablement une activité manuel. Les mains parlent. C'est ce que dit Verity. En même temps, elle est pianiste. Age ... Ira plisse discrètement les yeux. Il a toujours un peu de mal à donner un âge au gens. Lui se trouve tellement vieux ... La trentaine ? Un peu plus ? Pas moins. Il lui manque quelque chose pour moins. Un petit truc qu'il n'arrive pas à identifier. En tout cas, elle est accompagné par deux hommes pour trimbaler un meuble qui semble ancien et un peu précieux. Pas trop quand même, les deux gars trimballe ça comme une vulgaire étagère Ikea... ou alors ils sont vraiment nuls. Ça arrive. Les gens racontent souvent leurs histoires de déménageurs maladroits.

Elle lui parle. Il repose son regard sombre sur elle, penche la tête. Il répond à son bonjour le même bonjour avec un large sourire. Hyrum a d'ailleurs lâché sa roue de pick-up chérie pour s’intéresser à la nouvelle humaine dans son périmètre. Quand il vous dit qu'il a été chien dans sa vie antérieur, ce matou . Il vient renifler la femme, sa queue toujours en point d'interrogation. Non mais vous comprenez, si ça se trouve, cette dame planque des catisfactions ou tout autre truc tout aussi délicieux pour l'estomac de Hyrum dans ses poches. On sait jamais d'abord.

"Oh !"

Ira rit un peu, laissant Hyrum s'approcher un peu plus de la femme pour poser ses deux pattes avant sur sa cuisses et venir renifler ses poches.

"J'avoue ne pas m'être occuper de mon logement. Si vous en connaissez un qui accepte les chats curieux, je suis preneur. Vous avez besoin d'aide pour votre commode là , au fait ? Non parce que je n'ai rien de prévu et j'ai vu que vos deux gros bras vous avait un peu laissé tomber. Vous allez la réparer ? La commode ?"

Secrétaire, Ira. Secrétaire. Pas commode. Remarque sur Hyrum. Hyrum roucoule, toujours persuadé que cette nouvelle copine a forcément un truc pour lui. A Fayetteville les gens avait toujours un truc pour lui à force de le voir zoner dans le quartier. C'est d'ailleurs absolument miraculeux qu'il ne soit pas en surpoids depuis le temps.

"Ça convient pas à tous les chats et faut les habituer tout petit mais certains aiment bien, ceux qui sont moins casaniers que les autres. Hyrum aime bien les gens et explorer donc la laisse, il aime bien . Et moi, ça m'évite de faire le tour des voisins pour découvrir chez qui il est allé squatter temporairement. D'ailleurs..."

Ira s'approche pour ramasser Hyrum le chat et le prendre dans ses bras. Il évite soigneusement la question du froid. Il ne peut pas trop lui expliquer que depuis le temps et avec son passé, il s'inquiétera du froid lorsque son pull aura à le protéger de températures négatives.

"Mon chat, tu sais, Sue elle te connaissait pas y'a cinq minutes. Du coup, pas de friandises planqué pour toi. Peut être plus tard quand vous aurez fait plus amplement connaissance, elle prévoira le coup . Tsais, les humains, c'pas des devins, il prévoit pas tout le temps qu'ils vont rencontrer des petits chats aussi mignons que toi. On va où du coup ? "

A Sue, avec un grand sourire.


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Âge : 36 ans , le temps file même si elle considère que c’est une preuve qu’elle ne s’est jamais ennuyée.
Statut civil : Célibataire, elle à quelques aventures ci et là, jamais rien de trop sérieux. Elle n’est pas du genre a courir après l’amour, elle se fait passer en premier.
Métier : Luthière et ébéniste d’art. Elle travaille pour elle même et c’est un métier qui la passionne toujours comme au premier jour.
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Elle regarde le chat qui s’approche et pose ses pattes sur sa jambe. Elle ne sait pas trop comment réagir, sans doute parce qu’elle n’a jamais eu elle-même d’animaux de compagnie. Ce n'est pas qu’elle ne les aime pas , c’est plus qu’elle n’a jamais eu de temps pour interagir avec eux , elle le fait rarement , quand des gens chez qui elle se rend en ont. Si elle devait choisir , probablement qu’elle préfèrerait les chiens aux chats parce qu’elle leur prête une plus grande intelligence , ne serait-ce que émotionnelle. Mais elle n’en dit rien , elle pense que globalement tout le monde se fiche pas mal de son ressenti sur les chats et les chiens : elle la première.

Elle se concentre plus sur la demande de son vis à vis. Si elle connaît un endroit en ville qui l'accueillera avec un chat. Par réflexe, elle fouille ses poches à la recherche de son téléphone et se souvient qu’elle l’a abandonné sur son plan de travail dans l’atelier après sa communication un peu mouvementée avec Bobby. Elle ne fait pas partie des gens qui sont accro a la technologie, bien qu’elle ai grandi avec, il lui arrive régulièrement de se retrouver sans son téléphone, c’est sans doute une des raisons qui font d’elle une personne aussi sociable, le fait qu’elle prend encore le temps d’avoir de vraies interactions , qu’elle demande encore son chemin aux gens , qu’elle prend le temps de se perdre parfois pour rencontrer de nouvelles personnes ou de nouveaux lieux, de nouveaux objets.

« >Puisque vous avez du temps on va sans doute faire le tour de quelques endroit que je connais, la ville manque pas d’endroits en location.»

c’est un fait puisque pas mal de gens ici vivent ou survivent grâce au tourisme. Elle connaît tellement de gens qui ont au moins une chambre a louer pour la haute saison. Cependant cette fois elle pense qu’il va falloir quelque chose de plus précis et de moins familial. Elle imagine qu’un chat a besoin d’un jardin, un peu comme un chien. Ça ne doit pas être si différent , les animaux ont tous besoin d’un bout d’herbe et de liberté selon elle. Mais encore une fois , elle est loin d’être experte en la matière. A la question de l'homme, elle tourne les yeux vers la malle de sa voiture pour observer le meuble et hoche la tête avec entrain.

« je vais la restaurer, oui. C’est ce que je fais, je suis ébéniste et luthière. Bon en vérité je suis d’abord luthière et seulement ensuite ébéniste. Et ne vous inquiétez pas, c’est fort aimable de proposer de m’aider mais je suis plus costaud que j’en ai l’air» elle commence en refermant le haillon du pick-up. Il fait froid , elle a du travail et elle doit trouver un logement pour ce nouveau venu dont elle ne connait rien , même pas le nom. Autant dire qu’elle n’a pas le temps de traîner sur cette place. « en fait j’ai surtout de très bon voisins. Je ne vais pas accaparer un nouvel habitant, si temporaire qu’il soit. »

Elle l’écoute quand il parle de comment habituer un chat à porter une laisse et garde toutes ces informations dans le coin de sa tête. Elle ne sait pas vraiment si ça lui sera utile un jour , mais elle aime bien savoir des choses qui sortent de son champ habituel de compétence. « Ouais ,la prochaine fois, j’aurai peut être quelque chose pour toi. » s’adressant au chat elle esquisse un petit sourire. Bien entendu , il y à peu de chance que ça se produise, Sue ne se voit pas se promener avec de la nourriture pour chat dans ses poches, elle en déteste l’odeur.

Elle fait quelques pas , dépasse l’homme et lui ouvre la porte de la banquette arrière pour qu’il puisse charger sa valise et qu’ils puissent prendre la route le plus vite possible. Elle pousse un peu les affaires qui s’y entassent, un kit de premier secours, des échantillons d’essences de bois…elle est beaucoup moins organisée dans cette voiture qu’elle ne l’est chez elle ou dans son atelier. Qu’importe , elle suppose qu’il ne va pas en faire une maladie. Elle ne rebondit pas sur le fait qu’il ignore sa proposition de prendre le plaid. Sue est beaucoup de choses,mais elle n’a pas la prétention de jouer les mère poules pour des gens qu’elle ne connaît pas. Qu’il ait froid ou pas , quand on y pense: ce ne sont pas ses affaires et elle n’a pas non plus pour habitude de s’occuper de ce qui ne la regarde pas.

« Vous montez ? Je ne sais pas encore exactement où nous allons mais on peut commencer par les gîtes de Madame Grey. Ils ont une chambre et un petit jardin , près du port. En général , ils sont plutôt bien notés. »

elle le laisse mettre ses affaires dans la voiture et démarre le moteur pour allumer le chauffage. Elle déteste avoir les mains froides. S’installant elle et en marche l’antibuée en espérant que le pare-brise s'éclaircisse rapidement et tourne la tête vers son passager.

« Le chat s’appelle Hyrum mais je n’ai pas le plaisir de connaître votre nom. » le véhicule semble tousser un peu mais rapidement la mécanique chauffe et Sue prend la route , essayant de se souvenir du chemin d’accès le plus rapide , espérant surtout que Grey est présente chez elle et qu’elle a de la place pour leur invité surprise. « qu’est ce qui vous amène ? En général les touristes viennent plus tard dans l’année. Vous pensez rester un peu en ville ? » elle badine un peu.

On ne se refait pas.
Ira Kipling
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Génial. Parfait. La fille semble s'y connaitre en locations disponibles en ville, cela va lui éviter soit une fastidieuse recherche internet qui, pour sûr, lui prend de longues heures à grogner contre son téléphone ou son ordinateur dans un endroit disposant de wifi public ... Il aurait du écouter Tempérance quand elle lui a expliqué la dernière fois de but en blanc le "partage de connexion." C'est qu'elle dit des choses intéressantes parfois, au milieu des piques, des reproches et de ses signes d'affections maladroits. C'est méchant, en vrai. Tempérance est entière, depuis qu'elle est libre, comme si elle avait refoulé tout cela pendant les six premières années de sa vie. Parce qu'il fallait survivre. Un Ange passe dans les pupilles d'Ira, un instant, sa gorge se serre. Même trente quatre ans après la fin du calvaire, le simple fait d'y penser le tétanise un court instant, suffisamment court pour le cacher à son entourage d'adulte. Finalement, à part sa mère adoptive et sa fratrie compagne d'infortune, il ne parlait jamais à personne de cette période de sa vie. Même Eryn n'en savait rien, c'est tout juste si elle le savait originaire d'Edmonton, tiens.

Ira affiche très franchement son admiration quand il apprend le métier de sa nouvelle interlocutrice. Tout de suite, ça semble lui parler, plus la partie lutherie d'ailleurs que la partie ébénisterie.

"Non mais ça serait bête de se casser le dos alors que si je vous aide, ça répartie le poids. D'autant que, si je me souviens bien, en tant que luthière, vous travaillez pas dans la meilleur position possible pour vous préserver des lumbagos. Vous savez, comme je vous ai dit, j'ai pas mal de temps libre, si on excepte la partie "trouver un toit." Donc je peux tout à fait vous aider tant que c'est dans mes cordes. Au fait, vous faites tous les instruments à cordes ou vous préférez plus les instruments à cordes avec archet ? Vous faites surtout l'entretien et les réparations plus que la fabrication ? Vous arrivez à trouver votre clientèle par ici ? Et au niveau des matériaux, comment ça se passe ? Vous faites archetière aussi ou vous renvoyez vers un collègue ? Parait qu'il y a pas tant que ça des luthiers qui font archetier. Parait même que c'est de plus en plus rare comme métier, plus que luthier."

C'est qu'il se renseigne, au dernière nouvelle, aucun membre de la successful fratrie ne s'est tournée vers le métier de luthier ou autre facteur d'instruments. Probablement parce que de nos jours, ce ne sont pas des métiers des plus valorisés. Peut être que s'il n'avait pas été mauvais à l'école et un peu plus doué de ses mains, c'est un métier qui aurait plu à Ira. Quoi qu'un peu trop solitaire à son gout.

" En tout cas, je suis sûr que ce meuble deviendra encore plus magnifique qu'il ne l'est actuellement. Qu'est ce que vous allez en faire après ? Le propriétaire le reprend ou vous le garder en dépôt vente ? Ou en dons ?"

Ira profite qu'elle l'invite à rejoindre l’intérieur du véhicule pour faire le tour et rejeter un œil sur le meuble qu'il admire encore avec grande attention. Il pose sa valise au sol autant qu'il peut , gardant une place de la banquette arrière pour poser le sac à dos à chat, remettre Hyrum dedans qui baille au corneille et l'attacher à l'aide d'une des ceintures pour le sécuriser. Il garde la porte haute du sac ouverte et accroche Hyrum au niveau du harnais pour mettre à se dernier de se reposer dans le sac ou de glisser une truffe à l’extérieur en s'étirant tout du long sur ses deux pattes avant pour regarder à la fenêtre. Il devait ainsi un peu mieux supporter le voyage, mieux que le taxi en tout cas. Ira décide aussi de poser sa canne à côté, parce que mine de rien, elle a son odeur puis elle risque plus d'encombrer qu'autre chose à l'avant. Il referme et clopine, s'appuyant sur le capot, jusqu'à la place passager au côté de Sue , s'étirant un peu. Les quelques pas à l’extérieur lui ont fait du bien mais il reste encore très contracturé par la durée du voyage. Une nuit de sommeil devrait régler le problème mais pour l'instant, il en ressent les contre coup.

"Vous savez si les gîtes ont un piano ?"

Ça lui est venu comme ça. Il a toujours eu un piano et à défaut un clavinova dans tous les endroits où il a pu vivre d'une manière prolongée. Piano droit à Edmonton. Clavinova à Toronto. Piano droit à Montréal. La famille du mari de Tempy lui ont offert un demi queue pour que ça fasse "chic" dans le salon dont Ira a pu faire largement usage, une fois accordé correctement (à l'occasion, le mari avait découvert que oui, un piano, ça s'accorde, minimum une fois par an et que oui, c'est vraiment pas donné).

"Je m'appelle Ira."

Un silence, c'est un moment un peu crucial. Il faut qu'il se mette d'accord sur une histoire suffisamment crédible et vague, qu'il répétera à l'envie avec quelques minuscules variations de détail pour que cela paraisse plus vrai sans être louche. C'est qu'il ne va pas lui raconter toute l'histoire, il en paraitrait louche.

"Hum ... J'avais besoin de prendre l'air. Je me suis un peu perdu, le nom du lieu avait l'air rigolo sur le panneau d'affichage de l'aéroport de Boston et ne nécessitait pas de visa contrairement aux autres noms que je trouvais drôle. Alors je suis venu. Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester. Je suis en train de me dire qu'il va falloir peut être chercher plus pérenne qu'un hôtel ou qu'un gite...A moins que le gite accepte les locataires longues durées. Ce serait parfait. Sinon, je déménagerais, ce n'est pas comme si j'avais beaucoup d'affaires à transporter. Ce n'est pas comme si j'avais des obligations ailleurs non plus."

Si ce n'est le téléphone qui se remet à vibrer et qu'il ignore ostensiblement.


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Un pas après l'autre, une note après l'autre
Sue-Jean Burke
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Sue-Jean Burke
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Âge : 36 ans , le temps file même si elle considère que c’est une preuve qu’elle ne s’est jamais ennuyée.
Statut civil : Célibataire, elle à quelques aventures ci et là, jamais rien de trop sérieux. Elle n’est pas du genre a courir après l’amour, elle se fait passer en premier.
Métier : Luthière et ébéniste d’art. Elle travaille pour elle même et c’est un métier qui la passionne toujours comme au premier jour.
Habitation : Une petite maison avec une dépendance qui sert d’atelier dans otter creek.
Warnings : Aucun, sage place en vue.
Messages : 15
En temps que luthière elle ne travaille pas dans la meilleure position. Elle rit un peu à cette phrase. C’est certain, elle est souvent pliée en deux , tordue dans des sens qui n’ont ni queue ni tête et elle suppose qu’elle doit être plus tendue que ses collègues masculins parce qu’elle n’a pas la force qu’ont certains d’entre eux. Sue le considère un moment , c’est assez rare , que des gens sachent autant de choses sur son métier, la plupart du temps ils se contentent de lui demander si elle fabrique toutes sortes d’instruments, le fait qu’elle ne soit que dans les cordes ne leur effleure pas l’esprit. Elle ne peu pas leur jeter la pierre, c’est un travail fastidieux et solitaire, quelque chose qui n’est pas vraiment à la mode.

Mais le touriste - elle l’appelle ainsi faute de mieux pour l’instant - s’y connaît , il demande une foule de détails et insiste sur le fait qu’il est libre pour l’aider à décharger, alors après un moment de réflexion supplémentaire elle cède.

« Alors faisons ça, passons à mon atelier en premier pour décharger le secrétaire et comme ça vous pourrez faire le tour du propriétaire. » elle suggère dans un premier temps avait d’organiser dans sa tête les réponses à toutes ses interrogations qui la surprennent positivement et encore davantage quand il lui parle d’archèterie.

« Je fais toutes les cordes, même si j’ai une spécialité en musique baroque, les luth, les violes de gambes, des mandolines…bien sur je vais aussi des violons et autres contrebasses, quelques guitares baroques aussi …je restaure, n’entretient et je fabrique. C’est un métier difficile , il faut se diversifier pour en vivre de nos jours …j’ai fabriqué quelques guitares classiques sur commande … j’ai des clients internationaux je ne veux pas me vanter mais j’ai eu la chance d’avoir un maître très bon et célèbre, il y à des musiciens qui sont prêt à envoyer leur instrument outre atlantique pour que j’en prenne soin et je vends plutôt bien mes propres créations.»

elle avait commencé en faisant le point sur ses activités. C’est vrai , elle a eu de la chance d’être formée en Espagne. Elle a eu de la chance de travailler pour Juilliard dont sortent de grand professionnels qui souhaitent garder le lien avec la personne qui a pris soin de leur instrument pendant des années, elle a de la chance d’être douée dans son domaine , d’être passionnée. Malgré son choix de carrière plutôt risqué elle vis bien. Elle ne sait pas combien d’années cela va durer mais encore beaucoup, elle espère.

« Pour le bois j’ai pas mal de fournisseurs, je les ait sélectionné au cours des années et je propose une large gamme d’essences différente à mes clients, bien entendu c’est une travail important pour gérer mes stocks, parce que les livraisons sont coûteuses.officiellement j’ai un diplome de l’école nationale de lutherie espagnole, qui stipule que je peu faire archetière mais je préfère renvoyer vers des collègues. J’en connais plusieurs ici aux USA ou en Europe, comme vous le dites c’est un métier de plus en plus rare alors c’est ma responsabilité de ne pas contribuer à leur disparition. Quand au meuble , je le répare gratuitement pour un vieux monsieur qui vit ici, il le vendra sans doute lors d’une brocante, c’est un peu du travail social, si on veut. Mais je suis d’accord c’est un très bel objet. J’aime travailler sur ce genre de pièces. »

Et c’est vrai. Elle aime son travail d’ébéniste. Pas autant qu’elle aime la lutherie , mais elle ne s’ennuie jamais quand elle travaille sur des meubles, c’est inattendu, c’est ínstense il y a toujours une part de magie dans le travail du bois, selon elle. Ils montent enfin en voiture et elle démarre l’engin et prend la route , elle entame le détour pour passer à l'atelier, «enchantée Ira. Et pour le piano, je vous avoue que je ne sais pas, mais je sais ou il y en à un, , dans le garde meuble de Patterson. Si vous pensez rester, on peu peut-être le faire venir là- bas. Il me dois bien ça. » et c’est vrai , quand elle pense à tous les meubles en ruine qu’elle a retapé pour lui au cours des six dernière années, Sue pense qu’elle peut bien demander cette faveur au vieillard. Et elle ne pense pas que madame Grey trouvera quelque chose à redire à la situation. Elle est tellement « romantique » qu’elle pourrait trouver tout à fait poétique qu’un inconnu joue d’un vieil instrument dans son salon.

l’idée la fait ricaner un peu alors qu’elle tourne pour entrer dans Otter creek a la recherche de sa maison. Elle roule avec prudence pour ne pas endommager le meuble plus que nécessaire . « vous jouez depuis longtemps? » Sue demande avec interêt. Elle a toujours de l'intérêt pour qui joue de la musique, pour qui aime la musique. Bien sur le pignon n’est pas réellement dans son champ de compétence, elle aurait sans doute lire une partition de pianos avec difficulté, et elle pourrait sans doute tirer quelques morceaux simples, mais elle sait d’expériences que ça n’irai pas au-delà. À Barcelone , dans son orchestre de chambre , elle était amie avec une claveciniste tout à fait talentueuse qui lui avait fait envie. Elle est moins familière du son du piano mais elle en comprend les rouages.

Elle revient à la conversation, lui qui lui explique comment il s’est retrouvé à Bar Harbor ,alors qu’elle s’engage dans l’allée qui mène à l’atelier. Elle a été aménagée pour que les camions puissent livrer le bois avec facilité et elle opère un demi tour pour mettre les fesses de la voiture vers la porte type hangar qui ferme cette partie de l’atelier et se gare au plus proche pour qu’ils aient le moins de manœuvre à faire.

« quelle aventure ! J’espère que vous vous plairez. Et si jamais vous avez besoin , j’ai un super agent immobilier, il pourra sans doute vous aider à trouver une maison ou un appartement le temps de votre séjour. Rappelez-moi de vous donner son numéro… » elle descend de la voiture et va chercher sous le paillasson la clef du bâtiment afin d’ouvrir son lieu de travail. L’atelier est séparé en deux espaces au milieu ce qui semble être son bureau d’étude ou elle design les instruments ou les meubles a gauche la partie lutherie ou quelques violes et par-dessus de violes sont suspendues, son propre instrument une basse de viole a sept cordes est apuyée sur l’établit. Preuve qu’elle s’en sert fréquemment. À droite du bureau la partie ébénisterie , un autre établit, des meubles plus ou moins récents certains sortis de son esprit, d’autres plus anciens sur la réparation ou la transformation desquels elle travaille. Elle en pousse d’ailleurs un , pour faire de la place.

« vous devriez peut-être répondre, non ? Et quand vous êtes prêt on décharge ce gros bébé et je vous emmène aux gites. » elle prend une pause pour le laisser se décider et en profite pour ouvrir le hayon de son pick-up. Elle ne sait pas trop s’ils vont réussir à descendre le meuble tout seuls mais un peu d’espoir ne fait pas de mal , elle suppose. « qu’est ce que vous faites dans la vie ? Vous semblez en savoir beaucoup sur la musique, est-ce que vous venez de ce monde là ? » Sue s’étire et fait craquer son dos attendant qu’il soit prêt et quand c’est le cas elle grime dans la benne pour pousser le secrétaire plus proche de sa sortie. Il est moins lourd que prévu , ce qui est bon signe. « si vous n’avez rien contre le café, je vous en ferai un avant de retourner en ville. Pour vous remercier de m’avoir aidée. Et puisque vous êtes libres , voulez-vous que je vous fasse découvrir un peu la ville ? »

elle a toujours été sympas et il a l’air vraiment seul. Il débarque sans rien connaître et, visiblement, il ne connaît personne non plus. Il semble sociable alors l’asiatique s’imagine que comme elle il y toutes ces années il se fera rapidement des connexions , mais ça peut aider d’avoir des liens dans cette ville. De savoir à qui demander de l’aide ou des conseils.elle peut-être cette personne , pour un temps.
Ira Kipling
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Âge : 44 ans
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Rp : Je viens d'arriver (et le perso aussi), j'ai de la place, hésitez pas !
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Finalement, elle accepte. C'est une bonne chose, une très bonne chose. Il l'imaginait déjà sur le bord de la route avec son meuble trop lourd pour elle et les deux autres gus qui ne viennent jamais parce qu'ils ont mieux à faire ailleurs, pensent-ils. Ça fait très scène de films. Son imagination en général fait très scène de film. Pas qu'il en est beaucoup, c'est pas trop ce qu'on lui demandait dans son travail. Il n'est pas Patience. Patience, elle en a, de l'imagination, à revendre. Le seul problème, c'est son échelle de valeur au final. Ce que les gens trouvent génial, comme ses romans mom porn, elle les trouve au mieux passable et oubliables, au pire terriblement mauvais alors que son super projet de science fiction au l'univers imbitable, personne ou presque ne le lit. Il parait que l'univers et sa description sont pire que Tolkien. C'est qu'avait dit un jour Salathiel. Sauf qu'Ira qu'Ira a pas lu Tolkien. En même temps, déjà , cent pages lui paraissent énorme alors un truc qui en fait plus de dix fois plus ... autant regarder les films. Du coup, il ne sait pas trop si Sal complimente Patience ou se moque. Ou les deux. C'est Sal, il faut s'attendre à tout de lui. Puis Sue a l'air d'être aussi bavarde que lui alors autant se laisser porter par les mots.

Elle parle instrument, il se les imaginent facilement. Cela a fait partie de son éducation au nouveau monde, reconnaitre la plupart des instruments, leurs formes, leur sons, leur usage, avoir une vague idée de comment en jouer. Peut être parce que sa mère avait d'abord voulu éviter le déterminisme musical, ce n'était pas parce qu'elle était professeur de piano renommée à Edmonton et au delà que ses protégés devaient faire du piano eux aussi. La preuve, Sela fait de la clarinette. Ira lui était resté fidèle au piano. Il hoche la tête silencieusement. Si des clients viennent se perdre dans le trou paumé qu'est Bar Harbor pour faire réparer ou acheter leur instrument chéri, Sue devait être effectivement une excellente factrice d'instrument. Ira s’imprègne de l'explication, retient ce qu'on lui raconte dans un des multiples tiroirs de sa mémoire. Il trouvera bien une occasion de recaser dans une discussion un jour. Ici. Ailleurs. Demain. Dans dix ans. Peu importe.

Par contre l'image d'un pauvre piano, seul, abandonné dans un garde meuble, aux quatre vents et à l'air marin semble un instant terrifier Ira, suffisamment pour qu'il écarquille les yeux. Il ne sait pas depuis quand le malheureux instrument est remisé mais ses cordes doivent être dans un état absolument terrible. Si elles existent toujours et sont en un seul morceau. Non parce que ça casse ce genre de chose. Sa voix finit par le trahir . Sa question aussi .

"... Promettez moi qu'il y a un accordeur dans le coin qui fait bien son travail ."

L'inquiétude fait tressauter son phrasé. Non parce que si c'est ça, il lui rachète même le piano. Parait qu'il est riche, même s'il a beaucoup de mal à se représenter de combien. En plus, s'il a besoin d'un accordeur pour la grosse maintenant, la petite, il sait faire. Il a appris. C'est dans ses cordes. De piano.

"Ah . Euh. Je joue de manière très sporadique. Et vraiment pas très bien."

Il évacue le sujet comme on chasse une mouche. D'ailleurs, ça ressemble à une réplique de théâtre. L’expérience lui a permis de découvrir et expérimenter le fait que dire qu'on joue mal coupe en général tout envie à l'interlocuteur de vous entendre un jour. Qui veut entendre un mauvais pianiste quand il en existe des dizaines de bien meilleurs. D'autant que nombre de gens utilise le piano comme un objet cher de décoration. Il se gratte l'arrière du crane , préfère lâcher un "oui oui" poli quand elle lui parle d'agent immobilier. C'est que c'est une espèce dont il se tient loin habituellement. Pourtant, elle a raison, s'il souhaite réussir sa quête secrète, il va falloir bien falloir qu'il réfléchisse à trouver plus pérenne qu'un gite, un hôtel ou tout autre location saisonnière. Ira pose sa main fermement sur le téléphone qui vibre sans un regard sur l'écran, ne se déparant pas de son large sourire.

"Ah. Vous êtes en fait pas, c'est de la publicité ou je sais pas trop. Il faudrait que je l'éteigne ou au moins que je le mette en silencieux pour qu'il arrête mais bon, on sait jamais que ce soit vraiment important."

Que sa bonne étoile lui vienne en aide et que Temperance ne sache jamais, au grand jamais, qu'elle vient de se faire traiter de spam téléphonique. Sinon, il est mort. Ira fini par ranger le téléphone dans une des poches du sac à dos d'Hyrum, histoire de l'oublier un peu . Il s'étire un peu, esquisse un rictus de douleur (foutue jambe) et sort du pick up pour jauger la bête. Y'a cinq ans, il n'aurait absolument eu aucun problème à déplacer ce type de meuble même avec une aide poids plume mais maintenant... Il se poste quand même pour réceptionner le secrétaire, assurant sa prise et mobilisant au maximum sa jambe valide. Ça lui donne une excuse pour éluder la question de Sue concernant son travail. Qu'est ce qu'il est censé lui répondre, hein ? Par chance, le secrétaire ne semble pas si lourd, il doit y avoir beaucoup d'air là dedans.

Une fois Sue prête, il commence à piétiner pour reculer, assurant chacun de ses pas en marche arrière. Ils ne vont pas vite mais ils avancent avec grande prudence, sous le regard inquisiteur d'Hyrum resté dans son sac, dans le pick up et qui regarde tout ça de sa bulle. Ira ne prête pas grand attention tout de suite au contenu de l'atelier, préférant assurer le déplacement sans rien casser. Il ne relâche que lorsque Sue lui dit que c'est bon. Ça a un peu redoré son égo, il est donc capable encore de travaux de force, malgré sa jambe. Les autres croient vraiment qu'il est en sucre. Il prend alors son temps pour observer, les meubles d'abord mais son oeil est tout de suite attiré par l'atelier de lutherie, observant les instruments ou les matériaux, n'osant rien toucher. Avant de se souvenir qu'elle lui a posé une question et qu'il ne l'a pas chassée en bonne et due forme. Comprendre : elle risque de revenir.

"Oh vous savez, j'ai qu'une simple curiosité pour la musique. Je n'y connais pas grand chose. Quand au travail, je n'en ai pas vraiment. Je prend ce qu'on me donne, au gré de mes aventures. Tant que mon chat a ses croquettes et un toît. Je ne suis pas contre le café sinon ! Et la visite aussi."

Il revient vers elle .

"Et vous ? Vous avez toujours vécue ici ? Qu'est ce qui fait qu'on reste dans une petite ville alors que la plupart de la clientèle se trouve dans les grandes villes ? On y trouve pas non plus d'orchestre pour écouter des concerts et vivre la musique. "

Vrai curiosité, aucun jugement dans sa voix , il a rangé ses mains dans dos, la regarde toujours calme.


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